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ACADEMIE DE CORSE

CONCOURS DE RECRUTEMENT

DE PROFESSEURS

DES ECOLES

SESSION 2004

SOMMAIRE Introduction – Présentation du concours par le Président du jury

Statistiques générales sur la session 2004 Page 4

Epreuve de Français Page 12

Epreuve de Mathématiques Page 22

Epreuve de Langue Corse Page 44

Epreuve d’entretien préprofessionnel Page 52

Epreuve de Sciences et Technologie Page 57

Epreuve d’Histoire – Géographie Page 60

Epreuve de Langue Vivante – Espagnol Page 65

Epreuve de Langue Vivante – Italien Page 67

Epreuve de Langue Vivante – Anglais Page 68

Epreuve d’Education Physique et Sportive Page 70

INTRODUCTION

Nul n’ignore l’importance que revêt dans notre académie le concours de recrutement des professeurs des écoles. Le rapport qui suit, rédigé par les principaux responsables du jury, aidé des membres des différentes commission a naturellement vocation à aider les futurs candidats de la session 2005.

Concours aux enjeux très importants, quand on connaît la place privilégiée qu’occupe

l’Ecole en Corse et l’intérêt que manifestent de nombreux étudiants pour le métier d’enseignant, il représente une série d’épreuves difficiles, tant sur le plan des connaissances que sur le plan de la capacité demandée à chaque candidat de se projeter dans ce métier infiniment exigeant.

Le rapport qui suit va jusqu’au cœur des épreuves avec, nous le souhaitons, toute la précision nécessaire à une préparation intelligente et adaptée du concours. Outre les savoirs, c’est aussi la capacité de transférer ceux-ci ou de les transposer dans la classe qui est demandée à chaque candidat.

De manière générale, il convient de retenir que : Prendre part au concours de recrutement de professeurs des écoles, c’est s’engager sur la

base d’une forte motivation et d’un réel projet professionnel « chaque épreuve est conçue pour déceler et mesurer l’intérêt que porte le candidat à l’éducation des jeunes ainsi qu’aux missions du système éducatif ».

Le métier de professeur des écoles va exiger de l’enseignant recruté une réelle polyvalence.

La nature et le contenu de chaque épreuve marquent fortement cette spécificité. Chaque candidat, s’il s’est bien préparé peut prétendre à la réussite. Il doit avoir en

permanence, le souci d’élargir sa formation et sa culture d’origine afin de resituer chaque matière enseignée à l’école dans une perspective d’acquisition de compétences globales. Ceci nécessite une bonne connaissance des objectifs et des programmes de l’école primaire.

Aucune discipline ne pourra être négligée par le futur professeur des écoles. Des savoirs

et compétences minimales sont exigés dans chacune d’entre elles. Le jury accorde beaucoup de place à la rigueur de la pensée, à la clarté des exposés, à la précision des termes ou encore à l’ouverture d’esprit.

En 2004 comme en 2005 prochainement, trois concours de recrutement sont organisés simultanément. Les épreuves des trois concours sont néanmoins évaluées par les mêmes correcteurs afin de juger les candidats avec un maximum d’objectivité.

La double correction est de règle dans les épreuves écrites (un correcteur appartenant à

l’enseignement du 1er degré et un deuxième relevant du second degré).

Le jury a relevé en 2004 un très bon niveau général chez les candidats. Ceux qui ont été reçus obtiennent tous des notes moyennes largement supérieures à 10/20 (>12,5 au 1er concours).

La répartition des admis aux 3 concours a été rigoureusement conforme aux nombres de

postes ouverts pur chacun d’entre eux ; ce qui signifie que le jury a trouvé dans les trois catégories de candidats, le niveau satisfaisant qu’il attendait.

…/…

- 3 - En résumé, le concours 2004, qui s’est déroulé dans l’académie dans les meilleures

conditions et dans la plus grande rigueur a été selon l’ensemble des membres du jury à la hauteur des attentes de l’Institution et de l’Ecole dans notre académie.

Nous souhaitons aux candidats de la session de 2005 de poursuivre dans cette voie. Ils

n’en seront que plus motivés et mieux armés pour entrer dans ce nouveau métier d’enseignant.

Le Président du jury Jean-Michel HIBON

Inspecteur d’Académie Directeur des Services Départementaux

De l’Education Nationale de la Corse du Sud

- 4 -

230

9626

25 20 60

50

100

150

200

250

Externe Régional 3e voie

Rapport entre le nombre de places offertes et le nombre de

candidats dans chaque concours

Nombre de places offertesNombre total de candidats

- 5 -

CANDIDATS ELIMINES – 2004

Concours externe

Français12%

Fr.- Maths9%

Maths9%

Non éliminés70%

Concours Régional

Maths-Corse5%

Corse6%

Non éliminés53%

Français4%

Fr.- Math6%

Maths23%

Fr,-Corse3%

s

Concours 3ème voie

Français4%

Fr.- Maths8%

Maths12%

Non éliminés76%

- 6 -

EPREUVE D’ADMISSIBILITE

FRANÇAIS 231 candidats ont composé au CERPE 07.97 : Moyenne des notes de l’épreuve Note la plus haute : 16,50 Note la plus basse : 00.75 95 candidats ont composé au CONCOURS SPECIAL LANGUE REGIONALE 08.09 : Moyenne des notes de l’épreuve Note la plus haute : 17 Note la plus basse : 01.75 26 candidats ont composé au 3EME CONCOURS PUBLIC 08.38 : Moyenne des notes de l’épreuve Note la plus haute : 16.50 Note la plus basse : 02.25

NOMBRE DE CANDIDATS ADMISSIBLES CERPE : 58 CON. SPEC. LANG. REG. : 38 3EME CON. PUB. : 14

- 7 -

REPARTITION DES ADMISSIBLES A L’EPREUVE ORALE OBLIGATOIRE

CONCOURS HISTOIRE GEOGRAPHIE SCIENCES ET TECHNO

CERPE

24 candidats Moyenne : 13.50 Note Max : 20.00 Note Min. : 02.00

34 candidats Moyenne : 11.12 Note Max. : 20.00 Note Min. : 01.00

CONC. SPEC. REG.

18 candidats Moyenne : 09.83 Note Max : 20.00 Note Min : 02.00


3EME CONC. PUB 1

01 candidat Moyenne : 14


110 candidats ont passé l’épreuve d’entretien préprofessionnelle. CERPE :

Moyenne : 12.86 Note Max : 20.00 Note Min : 02.00

CONC SP. REG. :


3ème CONC. :


- 8 -

EPREUVE ORALE OBLIGATOIRE DE LANGUE VIVANTE

CONCOURS ANGLAIS ESPAGNOL ITALIEN CORSE ENT. REG.

CORSE CERPE 14 candidats

Moy : 13.14

95 candidats Moy : 11.80



CON. LANG. REG. PUB





3EME CONC. PUB.

01 candidat Moy : 18.50


01 candidat Moy : 13.00

MUSIQUE : CERPE 17 candidats Moyenne : 15.87 SPECIAL REGIONAL 11 candidats Moyenne : 16.00 3EME VOIE 00 candidat ARTS PASTIQUES : CERPE 11 candidats Moyenne : 14.30 SPECIAL REGIONAL 05 candidats Moyenne : 12.14 3EME VOIE 01 candidat Moyenne : 11.00 EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE : CERPE 58 candidats Moyenne : 12.59 SPECIAL REGIONAL 38 candidats Moyenne : 11.12 3EME VOIE 14 candidats Moyenne : 10.69

- 9 -

CANDIDATS ADMIS

25 Candidats admis au CERPE

Le premier a obtenu 391.00 points Le dernier a été admis avec 225.26 points

20 Candidats admis au CONDOURS SPECIAL REGIONAL


06 Candidats admis au 3EME CONCOURS


- 10 -

ORIGINE DES CANDIDATS RECUS CERPE : 15 Etudiants IUFM 04 Etudiants 02 Sans Emploi 01 Salarié 01 Emploi Jeune 00 vacataire 01 Agriculteur CONCOURS SPECIAL REGIONAL 10 Etudiants IUFM 02 Etudiants 02 Sans Emploi 03 Contractuels Enseignants 02 Emplois Jeunes 3EME CONCOURS PUBLIC : 03 Emplois Jeunes 03 Aide Educateur sans emploi 01 Emploi jeune hors MEN

NIVEAU D’ETUDES : CONCOURS DIPLOMES HOMMES FEMMES CERPE Licence 17C

Maîtrise 06C DEA 02C Infirmier 01C Mère de 3 enfants 01C

05 20

CONC.SPEC.REG. DEA 01C Maîtrise 02C Licence 17C

04 16

3EME CONC. PUB. Licence 03C Maîtrise 01C DEA 02C

02 04

- 11 - REPARTITION DES ADMIS EN FONCTION DE L’AGE

POUR LES 3 CONCOURS

AGE FEMMES HOMMES

Jusqu’à 25 ans 19 03

De 25 à 30 ans 12 04

De 31 à 35 ans 07 02

De 36 à 40 ans 01 01

Plus de 40 ans 02 00

- 12 -

CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ECOLES

EPREUVE DE FRANÇAIS SESSION 2004

Rapport établi par :

- Mme Dominique ORSONI, IA-IPR de Lettres ; - M. Michel PALISSARD, conseiller pédagogique IA2A.

Le sujet proposé cette année aux candidats portait sur l’approche du texte littéraire et cette

thématique ne pouvait guère les surprendre, l’introduction de la littérature constituant l’un des éléments majeurs des nouveaux programmes du premier degré.

L’unité et la cohérence entre les deux volets du sujet y étaient particulièrement abouties et les textes de la synthèse, s’ils étaient compris, pouvaient aider le candidat dans la réussite du second volet. En effet, ils étaient porteurs d’une réflexion sur la lecture littéraire (plaisir de lire, lectures en réseau, notion d’inférence) qui, pour peu qu’on en ait mesuré la portée, pouvait aider à analyser efficacement les extraits des deux manuels et à en apprécier la pertinence didactique. Très peu de copies manifestent que le candidat a perçu le lien entre les deux volets et a su l’utiliser pour choisir celui des deux extraits de manuel qui semble le mieux approprié à la lecture littéraire. L’on ne saurait donc trop recommander aux candidats de prendre le temps d’une lecture intégrale du sujet et de commencer par la synthèse.

Les rapports des années antérieures font état d’un certain nombre de défaillances et d’erreurs qui apparaissent cette année encore dans de nombreuses copies. Les conseils et recommandations qui y sont donnés restent valables pour la présente session et nous ne pouvons qu’en recommander la lecture.

Quelques remarques d’ensemble s’imposent tout d’abord. Chaque copie constitue un tout et l’orthographe, défaillante cette année encore chez un trop grand nombre de candidats, a été sanctionnée, sur l’intégralité de la copie, par un retrait pouvant aller jusqu’à deux points sur la note globale de vingt. Une relecture finale de la copie s’avère indispensable. Il convient que les candidats développent une vigilance constante à l’égard du maniement de la langue (orthographe, syntaxe, exactitude du vocabulaire), celle même qu’ils auront à inculquer à leurs élèves. De même, le vocabulaire technique est appréciable quand il est bien maîtrisé et employé à bon escient mais il doit être proscrit quand il devient du jargon abscons comme dans bon nombre de copies.

L’exercice de synthèse, même si sa maîtrise demeure pour beaucoup imparfaite voire insuffisante, est dans l’ensemble mieux réussi que l’analyse de la production d’élèves et surtout l’analyse de documents pédagogiques où nombre de candidats rencontrent de grandes difficultés. Cela engendre souvent une différence notable dans la note finale et un effort important doit être fait dans ces domaines.

Au vu des copies, l’effort des futurs candidats porte essentiellement sur deux aspects qui sont à travailler conjointement et en interaction : d’une part, la connaissance des programmes et de leurs démarches didactiques, d’autre part, la consolidation des compétences nécessaires à la réussite de l’exercice de synthèse, de l’analyse de la production d’élève et des documents didactiques.

On attend bien sûr du candidat qu’il traite le sujet dans sa spécificité et ne plaque pas des connaissances ou des considérations qui ne sont pas nécessaires à sa prise en compte. Toutefois, les connaissances acquises durant l’année de préparation permettent de mieux comprendre la portée et l’enjeu des sujets. Ainsi, des lectures durant l’année de préparation sur la littérature (programmes, documents d’application, ouvrages de didactique) pouvaient aider les candidats à percevoir l’importance du terme «inférence », à le relier à la construction du sens et à la démarche interprétative et leur éviter de considérer l’interdisciplinarité comme la clef de voûte de la lecture littéraire (deuxième volet).

…/…

- 13 - La répartition des points sur l’ensemble de la copie est la suivante : douze points pour le

premier volet (8 points pour la synthèse, 4 pour la production) et huit points pour le second volet. La commission de correction établit dans ce cadre institutionnel un barème de correction qui, s’il obéit à un certain nombre de constantes liées au type d’exercice, est aussi susceptible de varier en fonction des sujets. Le rapport de cette année se propose de mettre l’accent sur les attentes du jury et de préciser les critères d’évaluation de l’épreuve afin d’aider les futurs candidats dans leur préparation.

PREMIER VOLET Synthèse

L’objectif de l’épreuve est d’apprécier chez le candidat la capacité de lire et de comprendre des textes, ainsi que son aptitude à saisir l’essentiel d’un problème et à l’exposer avec justesse dans une langue correcte. Critères d’évaluation

La synthèse doit être organisée, claire et ordonnée et faire ressortir les idées essentielles dans une réelle confrontation.

On attend une introduction qui présente le corpus, définit une problématique pertinente et annonce le plan du devoir.

La présentation du corpus ne peut se résumer à l’énumération des titres et des auteurs. Les textes doivent être présentés d’une façon précise et ciblée pour en faire ressortir l’idée directrice, la spécificité (nature de l’approche, type de texte). Ainsi, la subjectivité du propos de Pennac le différencie du caractère pratique du document 2 ou théorique du document 3. Cependant, cette présentation doit rester concise et respecter l’équilibre du devoir.

La problématique posée par l’ensemble du dossier doit être précisément cernée. Nombre de copies présentent une problématique confuse, erronée voire inexistante. Ici, il s’agissait très précisément de lecture littéraire dans sa spécificité et non tout simplement de lecture.

L’annonce du plan est attendue à la fin du devoir et doit organiser le développement. Le plan d’ensemble doit être pertinent, cohérent, progressif. On attend que les textes soient

mis en relation à l’intérieur de chaque partie et clairement référencés. Il s’agit de faire ressortir les points divergents et convergents entre les textes. Le plan doit être adapté à la nature du sujet et les candidats doivent se garder de plaquer un plan préétabli qui ne conviendrait pas.

L’objectivité est de rigueur et la synthèse ne doit pas être parasitée par des commentaires personnels, des digressions, du délayage.

La paraphrase, les idées imprécises, confuses, non référencées ou qui se succèdent en résumant les trois textes sans opérer de mise en perspective sont les erreurs les plus fréquemment rencontrées.

Sans être obligatoire, la présence d’une conclusion pertinente est appréciée par le jury. La reformulation est indispensable et les montages de citations sont à proscrire. La qualité et

la propriété de la formulation sont nécessaires. La synthèse doit être intégralement rédigée. La présence de paragraphes, de connecteurs de

reprises, d’annonces et de transitions adaptés ainsi qu’une bonne lisibilité et une présentation convenable de la copie favorisent le guidage du lecteur.

…/…

- 14 - Idées essentielles, éléments de corrigé

La compréhension des textes est essentielle et les compétences de lecture sont fondamentales pour de futurs professeurs des écoles.

Il ne s’agit en aucun cas d’un corrigé-type. Introduction : la lecture littéraire / la littérature. L’enfant découvre très jeune le plaisir de lire par la lecture à haute voix de ses parents

(Pennac) ou de son enseignant (Tauveron). Cette lecture magistrale peut relancer l’intérêt pour la lecture chez des élèves en difficulté (Giasson).

Mais des pratiques pédagogiques maladroites, voire inadaptées, peuvent conduire les élèves à un rejet (Pennac) et à l’échec (Tauveron) : - un apprentissage exclusivement basé sur le code ; - l’abandon de la lecture magistrale au moment où l’élève entre dans l’apprentissage du code ; - le questionnement systématique et empressé après chaque lecture. La lecture à haute voix, parce qu’elle : (Giasson) - suscite des émotions ; - permet de découvrir de nombreux textes et de les mettre en réseau ; - permet la lecture de textes de qualité répond à la nécessité de mettre en place un véritable apprentissage de la littérature tel que le recommandent les textes officiels. Barème

En fonction de ces critères, la répartition des points a été la suivante : - 1,5 point à l’introduction ; - 5,5 points au développement ; - 1 point au guidage du lecteur.

L’absence de concision pouvait entraîner le retrait d’un point. En effet, la longueur de la synthèse peut varier entre un quart et un tiers de celle du dossier proposé. On n’attend pas du candidat qu’il compte les mots mais qu’il manifeste qu’il a su opérer un tri dans les idées, distinguer l’essentiel de l’accessoire, user de raccourcis et d’une formulation dense et concise. Conseils aux futurs candidats Nous nous bornerons à reprendre les conseils donnés dans le précédent rapport : - « s’exercer en temps limité à la lecture de textes pédagogiques, d’ensembles de documents pour

en saisir rapidement l’essentiel et envisager une première confrontation puis opérer une relecture attentive avec prise de notes, pour une compréhension plus approfondie ;

- s’entraîner à l’argumentation : énoncer clairement des arguments, choisir un parcours argumentatif, mettre en évidence, par l’organisation des paragraphes et par l’usage raisonné des connecteurs, les étapes essentielles d’un raisonnement ;

- s’entraîner d’autre part à l’étude de l’organisation des textes. En effet, il est utile de repérer les éléments linguistiques qui expriment une progression (lexique), ou ceux qui manifestent un changement de point de vue (énonciation, modalisations, paragraphes, liens logiques…) ;

- travailler la langue écrite en s’entraînant à la reformulation, en recherchant la précision du vocabulaire et la concision ; s’exercer au maniement de la phrase complexe tout en évitant les phrases trop longues.»

…/…

- 15 - Analyse d’une production d’élève La réponse doit être organisée, structurée. Le plan est ici clairement suggéré par la formulation de la question : compétences maîtrisées / compétences à développer. L’analyse des erreurs et des réussites permet un repérage et une classification pertinente et ordonnée. Le candidat est libre du choix de sa présentation, qui doit obéir avant tout à des exigences de clarté et de précision. Le repérage des erreurs et des réussites doit être le plus exhaustif possible et reposer sur une typologie précise. Beaucoup de points n’ont pas été vus par les candidats. A contrario, des erreurs imaginaires sont inventoriées. Le candidat ne doit pas se contenter d’un simple relevé des erreurs et des réussites mais doit les analyser en s’appuyant sur des connaissances précises dans les domaines du discours, du texte et de la phrase. Tous les aspects de la production sont à prendre en compte : type de texte, syntaxe, morphologie, orthographe lexicale et grammaticale. Des outils d’analyse linguistique sont indispensables ainsi qu’une claire perception des critères d’évaluation et des compétences attendues. Le jargon « techniciste » mal maîtrisé, fréquemment rencontré dans les copies, est à proscrire.

Le repérage des compétences maîtrisées s’effectue dans le cadre du niveau indiqué, ici dernière année du cycle 3 (CM2). On attendait du candidat qu’il mentionne les compétences maîtrisées suivantes : respect du schéma narratif, concision propre au résumé, emploi adéquat des substituts nominaux et lexicaux, présence d’un vocabulaire riche, précis et adéquat, respect de l’orthographe lexicale et grammaticale.

Les compétences à développer concernent : les organisateurs textuels, la concordance des temps, la terminaison à la seconde personne du pluriel, la majuscule aux noms propres, les présentatifs, l’écriture des chiffres, la négation, la segmentation interne à la phrase, la confusion imparfait/participe passé. Barème - compétences maîtrisées : 1,25 point - compétences à développer : 2,25 points - organisation et clarté de la réponse : 0,5 point - erreur imaginaire : retrait de 0,25 point SECOND VOLET Analyse de documents pédagogiques Ce second volet constitue la dimension professionnelle de l’épreuve. Il est demandé aux candidats d’analyser la pertinence des activités proposées aux élèves. Pour ce faire, ils doivent mettre en relation l’analyse des savoirs, les démarches des élèves et l’organisation des situations pédagogiques.

…./…

- 16 - Critères d’évaluation Ici aussi, il est impératif de respecter une démarche d’analyse organisée. Une copie insuffisamment structurée, parfois saturée d’éléments répétitifs, rend la lecture laborieuse et ne facilite pas la tâche du correcteur. La question posée appelle une organisation en trois parties, analysant dans un premier temps, les modalités de présentation, puis étudiant les démarches elles-mêmes pour enfin, s’interroger sur l’adaptation de chacun des documents à la lecture littéraire. Il ne faut pas se contenter d’une simple description des documents : la présentation uniquement descriptive s’avère peu efficiente. Il s’agit d’adopter une démarche réellement analytique qui, seule, permet une véritable confrontation des documents, avec mise en perspective des objectifs visés et des contenus scientifiques sous-jacents à chacun d’eux. Cette épreuve ne doit pas perdre son côté technique et les candidats doivent se garder des considérations trop éloignées de cet objectif. Ainsi, trop de copies présentaient des digressions inutiles sur l’altruisme ou l’humanitaire, valeurs certes évoquées par les extraits d’ouvrages proposés, mais qui n’avaient pas leur place ici. Le prolongement par le second volet du thème abordé dans l’exercice de synthèse facilite l’analyse comparative des documents et permet de lever toute ambiguïté sur le choix du document qui semble le mieux approprié à la lecture littéraire. Certains candidats, trompés par l’apparence séduisante de pratiques prétendument modernes, ont effectué le mauvais choix. Cette erreur aurait pu être évitée grâce à l’éclairage donné par la synthèse. Idées essentielles, éléments de corrigé La réflexion sur les modalités de présentation porte d’abord sur le paratexte avant d’en venir au texte lui-même. Ricochets (doc. 5) présente une image du livre mais ne l’utilise pas pour aider l’élève à prendre des indices pour anticiper le contenu. Au contraire, Le goût de lire (doc. 6), par la présentation de l’auteur, évoque le contexte. Celui-ci est ensuite précisé par quelques lignes en italiques qui situent le personnage principal. Les illustrations dans Le goût de lire témoignent d’un souci de mettre en relation l’art et la littérature, ce qui n’est pas le cas de l’autre manuel. Le texte présenté dans Le goût de lire est un texte complet, tiré d’un livre dont on donne les références, ce qui permettra aux élèves de pouvoir retrouver leur héros sans sentiment de frustration. Ce n’est pas le cas pour Ricochets qui n’offre qu’un extrait, et encore tronqué : à moins d’avoir le titre à disposition dans la BCD, les élèves risquent de rester sur leur faim. La mise en gras de certains mots dans le texte 5 peut dérouter le lecteur alors qu’il n’y a aucun élément parasite dans le texte 6. Il convient d’insister sur les carences et les défauts du document 5, vu sous l’angle de l’analyse des démarches. La transversalité et la perspective documentaire en sont le trait saillant (questions, recherches, illustrations, titre du manuel). La question « A ton avis, de quelle époque parle le roman ? » est inutile. En effet, ou bien le maître choisit de faire lire ce livre en liaison avec l’Histoire ou bien la lecture de l’incipit suffit. L’iconographie proposée risque de conduire les élèves à faire des confusions entre un document authentique et une simple illustration. Les questions présentes à la suite du texte s’apparentent davantage à un travail de lecture documentaire qu’à de la lecture littéraire. La comparaison des dessins demandés ne permettra probablement pas d’ouvrir un débat sur les intentions du héros. La volonté de lien avec la littérature de jeunesse en vogue apparaît. Les « Recherches en autonomie » suggérées risquent d’être sans résultat, faute d’outils pour identifier un texte. Ce n’est pas une véritable invitation à la lecture.

…/…

- 17 - A l’opposé, le document 6 invite davantage à la lecture. Sa rubrique « D’autres livres » ouvre à la lecture en réseau (le pouvoir, la ruse, la fiction animale et sa symbolique). Les élèves sont guidés mais non contraints. Le document 5 estompe donc la dimension proprement littéraire de la lecture. Or, il convient de privilégier une lecture interprétative par rapport à une lecture purement explicative ou documentaire. Le choix du texte le mieux adapté à une lecture littéraire doit donc porter sur le document 6. Le questionnement y est plus ouvert, centré sur la compréhension et amène à l’interprétation et à la prise en compte de l’implicite (questions 1 et 3). Le titre du manuel est également significatif. Cette question a fait l’objet de nombreux contresens de la part des candidats qui ont une représentation erronée de la lecture littéraire. Barème La répartition des points s’est effectuée de la manière suivante : - 3 points à l’analyse de la présentation (illustration, paratexte, texte) ; - 4 points à la confrontation des démarches ; - 1 point à la détermination du texte le mieux adapté.

Même si le choix découle logiquement des analyses qui l’ont précédé, il doit être argumenté, le candidat devant manifester sa capacité à synthétiser, à résumer ses diverses observations et montrer qu’il a compris ce qu’est l’initiation à la lecture littéraire dans les nouveaux programmes. Conclusion

Ce rapport vise avant tout à aider les candidats dans leur préparation. La réussite à l’épreuve est parfaitement accessible grâce à un travail régulier et approfondi, dont attestent les meilleures copies.

Elle exige du candidat des compétences techniques et méthodologiques mais aussi scientifiques. Ces dernières, loin d’être spécialisées, sont celles que l’on est en droit d’attendre d’un futur professeur des écoles en charge de la maîtrise de la langue . Elles prennent appui sur une maîtrise initiale du français qui nous paraît relever de toute formation générale solide.

Les compétences de lecture experte sont indispensables à tout futur maître chargé d’y former les élèves. Nous ne pouvons donc que recommander aux candidats de perfectionner cette compétence transversale qui conditionne également, pour les admissibles, la réussite à l’épreuve préprofessionnelle d’oral.

- 18 -

FRANÇAIS - 2004 Notes obtenues par l’ensemble des candidats

01020304050607080

Nombre de candidats

0 à 5 5 à 7,5 7 5 à 10 10 à 12,5 12,5 à 15 15 à 20

Notes obtenues

Concours externe

05

101520253035

Nombre de candidats

0 à 5 5 à 7,5 7 5 à 10 10 à 12,5 12,5 à 15 15 à 20

Notes obtenues

Concours Régional

0123456789

Nombre de candidats

0 à 5 5 à 7,5 7 5 à 10 10 à 12,5 12,5 à 15 15 à 20Notes obtenues

Concours 3ème voie

- 19 -

Notes des admis au concours externe

1

2

3

4

5

6

78

9

10

1112

13

14

15

16 17

18

19

20

2122

2324

25

1

2

34

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

1516

17

1819

20

21

22 23 24

25

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

Français Maths

Notes des admis au concours régional

1

2

3

45

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18 1920

1

2 3

4

5

6

7

8

9

10

1112

13

14

15

16

17 1819

20

1

2

3

4

5

6

78

9 10

11

12

1314

15

16

1718

19 20

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

Français Maths Corse

Notes des admis au concours 3ème voie

1

2

3

4

5

61 23

4

5

6

0

2

4

6

8

10

12

14

16

Français Maths

22

RAPPORT DU CONCOURS DE CERPE EN MATHEMATIQUES POUR LA SESSION 2004

Présentation : Les corrections de mathématiques se sont déroulées les 17, 18, 19 mai 2004 dans les locaux de l’IUFM d’Ajaccio. Les barèmes ont été faits par une commission composée de professeurs d'école et de professeurs du secondaire, le vendredi 14 mai 2004. L'IA-IPR de mathématiques, avait formé des binômes de correcteurs constitués par un professeur des écoles et un professeur de collège ou de lycée. Chaque copie a donc été corrigée deux fois et de façon indépendante, puis la note a été harmonisée en comparant les deux corrections, et en modifiant éventuellement certains détails de correction. Aucun incident n’est venu perturber les corrections qui se sont déroulées dans de bonnes conditions. Le travail des candidats : Cette rubrique ne fait référence qu'à des erreurs significatives, et a pour objectif de fournir quelques conseils aux futurs candidats. Sur premier volet première partie, l’exercice qui a été le moins réussi est celui de géométrie dans d’espace. Pour le premier exercice deux formes de réponses étaient acceptées (cf. la correction), et les réponses fausses sont dues à des erreurs sur les unités. Pour le second exercice, quatre affirmations étaient à analyser et les réponses devaient être justifiées. Pour l’affirmation exacte (la deuxième), une preuve devait être donnée et il suffisait d’utiliser la formule donnant l’aire d’un triangle. Les trois autres affirmations étaient fausses. Pour la première, un seul contre-exemple simple apportait une justification. Il y avait beaucoup de contre-exemples, mais certains candidats ignorent le sens de la divisibilité entre nombres entiers, à savoir : « un nombre entier d non nul divise un nombre entier n, s’il existe un nombre entier q tel que n=dq ». D’autre part, on a le résultat suivant : si deux nombres entiers non nuls a et b sont premiers entre eux (c’est à dire lorsque leur PGCD vaut 1), et divisent un nombre entier n, alors le produit ab divise n. Il fallait donc choisir un nombre avec suffisamment de diviseurs, et, bien sûr, deux diviseurs non premiers entre eux. Pour l’affirmation 3, un grand nombre de candidats s’est contenté de faire un calcul à la machine puis d’arrondir à 0,48 pour conclure à la véracité de l’affirmation. De tels candidats méconnaissent la notion de nombre décimal. La calculatrice n’affiche, et pour cause, que des nombres décimaux, mais par exemple 1/3 qui s’affiche 0,33333333 n’est pas décimal, ce qu’aucune calculatrice ne peut montrer. Pour l’affirmation 4, plusieurs méthodes étaient possibles, même un contre-exemple.

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Le deuxième exercice, consistait à interpréter un graphique, donnant la vitesse d’un parachutiste lors d’un saut. L’interprétation de ce graphique pour un temps supérieur à 14 secondes (l’axe des abscisses s’arrêtait à 16 à cause du bord de la feuille), était assez simple mais a donné lieu à des erreurs. Si à partir de 14 secondes la vitesse est nulle, c’est que le saut est terminé, c’est à dire que le parachutiste a atteint le sol. En effet, physiquement, on passe brusquement d’une vitesse non nulle, tant que le parachutiste est d’ans l’air, à zéro au moment où il touche le sol, la vitesse donnée par le graphique étant évidemment, la vitesse verticale. Le graphique est donc « discontinu ». Hormis ce point, ceux qui ont abordé l’exercice, ont eu des réponses assez correctes, pour les quatre premières questions. En revanche, le calcul de la vitesse moyenne a été entaché d’erreurs, soit sur le calcul lui-même (méconnaissance de la formule v=d/t), soit sur les unités, et surtout la conversion de la vitesse qui naturellement est obtenue en m/s, qu’il fallait transformer en km/h comme le demandait l’énoncé. L’exercice de géométrie dans l’espace, qui était sans doute plus difficile, n’a pas été très bien réussi : non seulement, il fallait connaître les propriétés de certaines configurations du plan, et leur caractérisation (parallélogrammes, losanges, carrés), mais il fallait trouver les arguments dans une configuration de l’espace, qui nécessitait d’avoir une vision correcte de l’espace, essentiellement de savoir déterminer la position des points ou l’appartenance de certains segments à l’une des six faces d’un cube qui est un solide familier. Les candidats éprouvent visiblement des difficultés sur la géométrie dans l’espace. Dans l’espace, un quadrilatère qui a quatre côtes de même longueur n’est pas un nécessairement un losange ! En effet, dans la question 2) b- de l’exercice, les quatre sommets de ce quadrilatère n’étaient pas dans un même plan. Pour le reste, c’est plus l’absence de réponses que les erreurs qu’il faut noter. Pour la deuxième partie du premier volet, les candidats ont souvent bien déterminé les erreurs des élèves, et analysé correctement leur démarche, même si parfois les raisons invoquées ne sont que partielles, en particulier pour la réponse de Rémi. La donnée « superflue » a été aussi trouvée, mais il a rarement été dit que la présence de cette donnée permettait aussi de pouvoir faire deux raisonnements. Pour le deuxième volet, de façon générale, l’argumentation se trouve trop souvent noyée dans beaucoup de détails sans grand intérêt. Il serait donc souhaitable que les candidats formulent les réponses avec clarté et précision. En effet, la qualité d’un devoir n’est pas toujours proportionnelle à sa longueur : en outre, la recherche de la bonne argumentation parmi des détails sans importance ou erronés, n’est pas toujours aisée. Dans ce cas là, et même si la réponse juste est fournie avec beaucoup d’autres, le candidat n’a pas la note maximum attribuée à la question. D’autre part, un jargon issu des sciences de l’éducation mal maîtrisées, n’apporte souvent rien à l’analyse des situations didactiques qui ne demandent que des compétences et des connaissances de base précises et claires : conditions nécessaires, conditions suffisantes, propriétés caractéristiques…, sur les champs mathématiques fondamentaux (dans les domaines numérique, algébrique et géométrique). Il a été noté toutefois, une amélioration par rapport aux années précédentes. Enfin, il est rappelé qu’il ne faut pas négliger l’écriture, la présentation et l’orthographe qui sont aussi des éléments d’appréciation des copies.

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La correction de l'épreuve : Premier volet / Première partie : 8 points: Cette partie se composait de quatre exercices indépendants portant sur des notions numériques pour les trois premiers et sur de la géométrie dans l’espace pour le quatrième. Exercice 1 : L’échelle demandée est 1/250000. On a accepté la réponse décimale 0,000004 Bien que très facile, cet exercice a posé des problèmes à certains candidats qui soit se trompent dans les unités, soit écrivent 1/25000. Exercice 2 : Affirmation 1 : Cette affirmation est fausse. Un contre-exemple suffit pour le démontrer. Par exemple, 4 divise 12 et 6 divise 12 et pourtant 6x4 = 24 ne divise pas 12. Affirmation 2 : Cette affirmation est vraie. Si ABC est un triangle, I le milieu du segment [BC] et H le pied de la hauteur issue de A, l’aire du triangle ABI est donné par la formule :

Aire( ABI ) = BI AH×2

. De même aire(AIC) = CI AH×2

. On sait que BI = CI car I est

le milieu de [BC], donc les deux aires sont égales. Il a été acceptée une phrase de justification du type : « les deux triangles ont même hauteur et des bases de même mesure, donc ils ont la même aire ». Affirmation 3 : Cette affirmation est fausse. Le calcul de x3 + x² +x pour la valeur x= 1/3 donne pour résultat 13/27 qui est différent de 0,48 car 0,48 x 27 = 12,96 et non 13. On accepte aussi le raisonnement consistant à dire qu’une valeur approchée par défaut au centième près de 13/27 est 0,481 ce qui permet d’affirmer que 13/27 est différent de 0,48. On peut aussi démontrer que 13/27 n’est pas un nombre décimal. Affirmation 4 :

L’affirmation est fausse. Aire d’un disque de diamètre d est 4²dΠ et l’aire d’un disque

de diamètre 2d est : ²4)²2( dd

Π=Π . L’aire a donc été multipliée par 4.

Est acceptée une démonstration mentionnant un résultat général du type : si on multiplie les distances par k on multiplie les aires par k².

25

Exercice 3 :

1) La vitesse de chute est constante sur l’intervalle [6,14] [14,16] n’est pas accepté car sur cet intervalle le parachutiste ne chute plus.

2) Les coordonnées du point correspondant à l’ouverture du parachute sont

(3, 25). La présentation, t=3 et v=25, a été acceptée. 3) Sur [3,6], la vitesse décroît de 25m/s à 5m/s.

Les valeurs de la vitesse étaient exigées.

4) La deuxième moitié du temps de chute est [7,14].Sur cet intervalle la vitesse est constante égale à 5m/s. La distance parcourue est donc de 7x5=35 mètres.

5) Le temps de chute est de 14 s soit 14/3600 heures, la distance parcourue est

de 115 m soit 0,115 km donc la vitesse moyenne demandée est de : v = d/t = 0,115x3600/14 km/h. L’arrondi au centième est 29,57 km/h.

Exercice 4 : Cet exercice a été le plus mal traité.

1) D n’appartient pas à [IG] car D n’appartient pas au plan (BCG) et [IG] est inclus dans ce plan.

2) a- AC=CH=HF=FA=4 2 soit en utilisant le théorème de Pythagore soit en

remarquant que ces distances représentent les mesures des longueurs des diagonales d’un même carré.

b- Les points A, C, H et F ne sont pas coplanaires. Par conséquent le quadrilatère n’est pas un losange. La démonstration du résultat « les points A, C, H et F ne sont pas coplanaires » n’était pas exigée mais un bonus était donné au candidat l’ayant faite.

3) Pour chaque quadrilatère on admet la convexité. La propriété caractérisant

le parallélogramme doit être clairement exprimée ou implicite dans la démonstration.

Pour AICK : Les côtés [IC] et [AK] sont parallèles et de même mesure donc AICK est un

parallélogramme ou les vecteurs ICr

et AKr

sont égaux donc AICK est un parallélogramme ou toute autre démonstration correcte.

Pour CKJG : Les droites (KJ) et (DH) sont parallèles. (On n’a pas exigé de démonstration de ce résultat). Les droites (DH) et (CG) sont parallèles, donc (JK) // (CG). KJ=DH=CG comme arête du cube donc CKJG est un parallélogramme.

Pour AIGJ : Les côtés [AI] et [JG] sont respectivement parallèles [KC], donc parallèles entre eux. AI = KC = JG donc AIGJ est un parallélogramme.

4) AIGJ est un parallélogramme ayant deux côtés consécutifs de même

mesure donc c’est un losange.

26

AIGJ n’est pas un carré car : le théorème de Pythagore appliqué aux triangles rectangles AGE et EFG permet d’écrire que : AG² = AE²+EG² et EG² = EF²+FG². On en déduit que AG² = AE²+EF²+FG² = 48, soit AG = 4 3 . Le théorème de Pythagore appliqué au triangle rectangle en K, JKI permet d’écrire que IJ² = KI² + KJ² = 32. On a donc IJ = 4 2 . Les diagonales de AIGJ n’ont pas la même longueur donc AIGJ n’est pas un carré.

Autre démonstration : IJ² = 32, AI² = 20 et AJ² = 20 donc IJ² ≠ AI²+AJ² et le

triangle AIJ n’est pas rectangle en A. AIGJ n’est donc pas un carré. Autre démonstration par l’absurde : si (AI) est perpendiculaire à (AJ) alors (AI) est perpendiculaire au plan (AEH) car elle est perpendiculaire à deux droites sécantes de ce plan : (AJ) et (AE). (AI) est donc parallèle à (AB) ce qui est faux. On a donc (AI) non perpendiculaire à (AJ) et AIGJ n’est pas un carré.

5) Le carré de côté 4 cm est donné sans construction. Les mesures AI et IJ sont connues grâce à ce carré.

Figure 1 figure 2 On part par exemple d’un carré ABCD (figure 1) qui n’est autre qu’une face du cube. La longueur de chaque côté est 4 cm. Soit I le milieu de [BC], le côté du losange est AI. Mais pour construire le losange, on a besoin d’une autre donnée, comme par exemple la diagonale [IJ], et on sait que IJ= AC. A partir du segment [AI] (figure 2), on détermine le point J qui est tel que IJ= AC, et AJ= AI. On termine alors le losange par le point G comme indiqué sur la figure en traçant les arcs de cercle de centres I et J et rayon AI.

27

Deuxième partie 4 points :

1) On attendait une description de la démarche de chaque enfant et une analyse de la procédure.

Les erreurs sont celles de Manon qui se trompe dans la soustraction et de Rémi qui ne va pas au bout de sa démarche ou qui ne va pas au bout de la question en n’en lisant que la première partie. 2) Les compétences visées sont :

La reconnaissance d’un problème soustractif ou d’un champ additif L’organisation d’une démarche à plusieurs étapes.

3) Il y a 11 garçons dans la première classe peut être supprimée. L’intérêt de conserver cette donnée est : Avoir un énoncé plus familier. Permettre d’avoir une deuxième procédure pour la résolution. 4) Toutes les représentations schématiques ont été acceptées. Deuxième volet 8 points

Question 1 : Les deux documents ont pour principal objectif d’aborder la notion d’aire par comparaison des surfaces. L’idée de surfaces différentes ayant la même aire est présente dans les deux documents. Le mot comparaison ou une forme comparable doit apparaître dans la copie. Question 2 : Document C page 12 : Exercice 1 et 2 : Objectif visé : des objets de formes différentes peuvent avoir la même aire. Utiliser une unité. Exercice 3 : Objets de formes différentes ayant la même aire et un pavage du carré. Exercice 4 : forme différente ayant la même aire. Question 3 :

Démarche manipulatoire, empirique, intuitive Pourquoi ? : aller du concret vers l’abstrait

Question 4 : La forme D est différente des autres. Utiliser le triangle pour unité. Utiliser le carré (deux fois le triangle) comme unité. Reconstitution d’une figure de référence à partir des autres figures.

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Question 5 : Document B page 9 Autres supports : quadrillage, pavage, pointage… un seul support a été exigé. Outils : équerre, compas, gabarit (rectangle autre que 8x12), un seul outil exigé. Question 6 : Document C page 11

a) La réponse est non car l’ordre des questions n’est pas pertinent dans la mesure où le traitement de la deuxième question est contenu dans la première.

b) A, B, C conviennent. A, B, C et E ont la même aire.

Question 7 : 1 cm² peut être aussi autre chose que l’aire d’un carré de 1 cm de côté.

Question 8 : Dans le document B, les exercices 4 et 5, dans le C les exercices 1 et 4 Pour la justification on exige une référence aux assemblages sans chevauchement ou reconstitution.

29

Les résultats : CONCOURS TROISIEME VOIE notes effectif Inscrits 51

[0 ; 5] 5 Présents 26 50,98%

[5,25 ; 8] 13 Moyenne 0,00

[8,25 ; 9,75] 7 Note maximale 10,5

[10 ; 13 ] 1 Note minimale 1,25

[13,25 ; 16 ] 0 Notes supérieures à la moyenne

1

[ 16,25 ; 20 ] 0 Notes éliminatoires 5

CONCOURS REGIONAL LCC notes effectif Inscrits 133 [0 ; 5] 34 Présents 96 72,18%

[5,25 ; 8] 39 Moyenne 6,33

[8,25 ; 9,75] 14 Note maximale

17,75

[10 ; 13 ] 8 Note minimale

1,00

[13,25 ; 16] 0 Notes sup. à moyenne

9

[16,25 ; 20] 1 Notes éliminatoires

34 35,42%

5

13

7

10 0

0

2

4

6

8

10

12

14

[0 ; 5] [5,25 ; 8] [8,25 ; 9,75] [10 ; 13 ] [13,25 ; 16 ] [ 16,25 ; 20 ]

30

CONCOURS EXTERNE notes effectif Inscrits 401 [0 ; 5] 40 Présents 229 57,11%

[5,25 ; 8] 77 Moyenne 8,07

[8,25 ; 9,75] 45 Note maximale 16,50

[10 ; 13 ] 58 Note minimale 0,50

[13,25 ; 16] 8 Notes sup. à la moyenne

67 29,26%

[16,25 ; 20 ] 1 Notes éliminatoires 40 17,47%

34

39

14

8

0 10

5

10

15

20

25

30

35

40

45

[0 ; 5] [5,25 ; 8] [8,25 ; 9,75] [10 ; 13 ] [13,25 ; 16 ] [ 16,25 ; 20 ]

40

77

45

58

81

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

[0 ; 5] [5,25 ; 8] [8,25 ; 9,75] [10 ; 13 ] [13,25 ; 16 ] [ 16,25 ; 20 ]

31

RESULTATS GENERAUX DES TROIS CONCOURS CONFONDUS 3ème Voie LC Général Total Inscrits 51 133 401 585 Présents 26 96 229 351 60,00% des inscrits Moyenne 6,88 6,33 8,07 7,51 Note maximale 10,50 17,75 16,50 17,75 Note minimale 1,25 1,00 0,50 0,50 Notes sup. à moyenne 1 9 67 77 21,94% des présentsNotes éliminatoires 5 34 40 79 22,51% des présents notes effectif [0 ; 5] 79 [5,25 ; 8] 129 [8,25 ; 9,75] 66 [10 ; 13 ] 67 [13,25 ; 16 ] 9 [16,25 ; 20 ] 1

effectif

79

129

66 67

91

0

20

40

6080

100

120

140

[0 ; 5] [5,25 ; 8] [8,25 ; 9,75] [10 ; 13 ] [13,25 ; 16 ] [ 16,25 ; 20 ]

effectif

- 44-

CERPE concours 1 Epreuve d’admission Langue corse Trois candidats (seulement 5,17 % des admissibles au CERPE 1) ont passé cette année l'option orale de langue corse. Il apparaît que, tout naturellement, l’existence du concours spécial fait disparaître peu à peu le vivier de candidats pour cette épreuve optionnelle. La moyenne générale est de 15,2 /20. La moyenne de la première partie de l’épreuve (communication orale à partir d’un document sonore) est de 15/20 ; la moyenne de la seconde partie de l’épreuve (entretien à partir d’un support pédagogique) est de 14/20. La moyenne globale est inférieure de 2,8 points à celle de la session 2003. Détail des notes : 18,5 ; 14 ; 13. Les candidats ayant présenté l’épreuve ont montré une bonne compréhension orale du document proposé et une pratique aisée de la langue corse à l’oral. Leur connaissance des textes concernant l’enseignement du corse et leur capacité d’envisager des séquences en classe sont apparues beaucoup plus hétérogènes.

- 45–

CERPE spécial langue régionale – session 2004 Langue corse Epreuve écrite d’admissibilité L’épreuve écrite d’admissibilité “ consiste en un commentaire guidé en langue régionale d’un texte en langue régionale et en une traduction en français d’un passage de ce texte (durée de l’épreuve : trois heures, coefficient 3).

Quatre-vingt-seize candidats ont composé. La moyenne générale est de 8,63/20. La note la

plus haute est 16,5/20 ; la note la plus basse est 0,5/20. Il y a cinquante-huit notes inférieures à 10/20 dont seize inférieures à 05/20 ; trente cinq notes se situent entre 10/20 et 15/20 dont vingt entre 10/20 et 12/20 ; trois notes se situent entre 15,5/20 et 16,5/20.

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

0,5 1,5 2 2,5 4 5,5 6 6,5 7 7,5 8 8,5 9 9,5 10 10,5 11 11,5 12 12,5 13 13,5 14 14,5 15 15,5 16,5

NOTES /20

- 46 - Détail des notes

Candidats Note/20 Fréquenc

e Candidats Note/20 Fréquenc

e 1 0,50 1% 7 10,00 7,3%

< 5/20 2 1,50 2% 2 10,50 2% 1 2,00 1% 6 11,00 6,3%

16,7% 1 2,50 1% [10 à 15] 1 11,50 1% 11 4,00 11,5% 4 12,00 4,2% 2 5,50 2% 36,5% 1 12,50 1% 10 6,00 10,4% 4 13,00 4,2% 4 6,50 4,2% 2 13,50 2%

]5 à 10[ 9 7,00 9,4% 4 14,00 4,2% 3 7,50 3,1% 1 14,50 1%

43,8% 4 8,00 4,2% 3 15,00 3,1% 3 8,50 3,1% [15,5 à

16,5] 1 15,50 1%

5 9,00 5,2% 3,1% 2 16,50 2% 2 9,50 2%

- 47 - Commentaire Cette partie de l’épreuve, notée sur 20, représente 2/3 de la note globale. La moyenne générale est de 9,9 sur 20. La note la plus haute est 18,8 sur 20. La note la plus basse est 0. 51 notes sont inférieures à 10, dont 7 inférieures à 5 et donc éliminatoires. 54 notes sont supérieures à la moyenne, dont 14 supérieures à 15.

Détail des notes du commentaire :

COPIES NOTES FREQUENCE 1 0,00 1%

[0 à 5[ 3 2,00 3,1% 1 3,20 1%

7% 1 3,50 1% 1 4,00 1% 2 5,20 2% 2 5,50 2% 8 6,00 8,3% 1 6,40 1% 3 6,50 3,1%

]5 à 10[ 2 6,80 2% 2 7,00 2%

46% 5 7,20 5,2% 3 7,60 3,1% 3 8,00 3,1% 1 8,40 1% 1 8,50 1% 1 8,80 1% 6 9,20 6,3% 1 9,40 1% 3 9,60 3,1% 2 10,00 2% 4 10,40 4,2% 1 10,80 1% 4 11,20 4,2% 1 11,60 1% 4 12,00 4,2%

[10 à 15] 2 12,40 2% 1 12,50 1%

32% 1 12,80 1% 2 13,00 2% 3 13,20 3,1% 1 14,00 1% 2 14,40 2% 2 14,80 2% 1 15,00 1% 2 15,20 2% 2 15,60 2%

]15 à 18,80] 2 16,00 2% 2 16,40 2%

15% 1 16,80 1% 3 17,20 3,1% 1 18,00 1% 1 18,80 1%

- 48 -

Il s’agit d’un “ commentaire guidé ”, ce qui signifie que le texte à étudier est accompagné de questions destinées à aider le candidat. Cela ne suppose pas que le devoir doive répondre successivement à ces questions, ni se structurer par rapport à elles. Elles ont pour seul but de tracer quelques pistes et d’éviter au candidat le “ hors-sujet ”. Il conviendra évidemment que, dans le cours du devoir, les différents aspects qu’elles suggèrent se trouvent traités. Il s’agit d’un commentaire d’un texte littéraire, ce qui a priori peut avantager les candidats provenant de filières littéraires ou linguistiques, qui en ont acquis les méthodes, et particulièrement ceux qui, venant des études corses, connaissent l’évolution de la littérature en langue corse. Cette épreuve doit donc être préparée de manière systématique, au-delà de la connaissance de la langue corse, qu’elle suppose évidemment. La durée prévue (environ 2 heures sur 3 pour le commentaire) suppose qu’il atteigne une certaine longueur et ne laisse de côté aucun aspect important du texte. Les devoirs trop brefs ou superficiels risquent donc d’être sanctionnés. Le commentaire, qu’il soit suivi ou, mieux, composé, ce qui paraît la solution la plus efficace, doit présenter une organisation claire et aisément repérable : une introduction, un développement structuré et une conclusion. Le texte est extrait d’un classique de la littérature corse du XXe siècle, u Pane azimu de G.M. Bonavita. Il ne présente pas de difficulté majeure de compréhension. Il porte sur la fabrication traditionnelle du pain, avec parfois un vocabulaire spécialisé, mais que, soit les notes de bas de page, soit le contexte permettent de comprendre. Les questions conduisent à s’interroger sur la nostalgie de ce monde passé, sur les moyens stylistiques adoptés, sur l’aspect théâtral de cette cérémonie du pain, enfin sur le reproche de passéisme que l’on pourrait faire à l’auteur. A partir des directions de recherche suggérées, il était aisé de bâtir un devoir, dont les affirmations devaient se fonder sur l’examen précis du détail. Les principaux défauts signalés ont été la paraphrase, du type “ l’autori conta chì… ” et, inversement, le peu d’attention portée au détail du texte, pris comme simple support d’un débat général sur le passé et le présent. De nombreux devoirs se sont bornés également à l’examen du contenu du texte sans rien dire des procédés littéraires employés par l’auteur. Enfin, chez plusieurs candidats, ce sont de graves erreurs de langue qui expliquent la faiblesse des notes. En particulier, la connaissance de l’italien, utile à la compréhension orale du corse, ne peut permettre à elle seule de rédiger en cette langue si on ne la maîtrise qu’imparfaitement. Traduction : Cette partie de l’épreuve, notée sur 20, représente 1/3 de la note globale. La moyenne a été bien plus faible en traduction qu’en commentaire : 5 ,9 sur 20. 75 notes ont été inférieures à 10, dont 38 au-dessous de 5. 21 notes dépassaient la moyenne. La note la plus haute était de 17, la plus basse de 0. Difficultés rencontrées : Les erreurs relevées concernent les mots et groupes de mots suivants (pour une fréquence supérieure à 10% et allant jusqu'à 90 %) : strumentu -ligne 2- (11%) ; u levame -ligne 6- (11%) ; l’ore sane -ligne 8- (14%) ; finissi di levità -ligne 13- (14%) ; chì li ci vulia -ligne 2- (15%) ; racugliendu -ligne 7- (16%) ; à bracce nude -ligne 11- (18%) ; pasta pisante -ligne 12- (18%) ; un mandile -ligne 1- (19%) ; dicu bè -ligne 2- (20%) ; u so levame -ligne 6- (21%) ; travagliata -ligne 12- (23%) ; tagliava i so pani -ligne 13- (23%) ; u mulinaghju -ligne 10- (24%) ; u fiore -ligne 7- (25%) ; u stacciu -ligne 2- (27%) ; spezia di ballu -ligne 3- (28%) ; à u callu -ligne 6- (28%) ; ùn riiscissi -ligne 6- (33%) ; l’accunciava -ligne 13- (33%) ; azimu -ligne 6- (39%) ; travagliata da -ligne 12- (39%) ; l’ordine dettatu da i seculi -ligne 4- (40%) ; si stringhjia -ligne 1- (43%) ; impastava -ligne 11- (49%) ; custudisce a suppa -ligne 9- (51%) ; batte u stacciu -ligne 6- (63%) ; a madia -ligne 7- (63%) ; per entre in ballu -ligne 2- (64%) ; i mezi eranu scarsi -ligne 5- (64%) ; a truvulata di u porcu -ligne 8- (72%) ; nunda andassi di male -ligne 4- (74%) ; dava di manu -ligne 1- (79%) ; guai à ruvinà a facitoghja -ligne 5- (79%) ; nantu à u tavulu -ligne 13- (88%) ; allunghendu u brennu –ligne 7- (90%).

- 49 - Détail des notes de la traduction

COPIE

S NOTES FREQUENC

E COPIES NOTES FREQUENC

E 15 0,00 15,6% 2 10,50 2% 6 1,00 6,3% 4 11,00 4,2% 1 1,50 1% ]10 à 15/20[ 2 11,50 2%

[0 à 5/20] 2 2,00 2% 2 12,00 2% 1 2,50 1% 16% 1 13,00 1% 3 3,00 3,1% 2 13,50 2%

46% 3 3,50 3,1% 2 14,00 2% 6 4,00 6,3% ]15 à 17] 1 16,00 1% 1 4,50 1% 2% 1 17,00 1% 6 5,00 6,3% 2 5,50 2% 8 6,00 8,3%

]5 à 10/20] 4 6,50 4,2% 6 7,00 6,3% 2 7,50 2%

36% 3 8,00 3,1% 4 9,00 4,2% 2 9,50 2% 4 10,00 4,2%

Le passage à traduire pouvait présenter quelques difficultés de vocabulaire, et les erreurs ont été fréquentes sur certains mots. Ces fautes de détail ne pouvaient à elles seules entraîner une mauvaise note. Les problèmes sont venus plutôt d’un manque d’entraînement à la traduction en tant que telle, et de réflexion à son sujet. Elle ne consiste pas, en effet, à trouver pour chaque mot d’une langue un équivalent dans l’autre langue. On en attend bien plus : elle doit aboutir à un texte cohérent dans la langue d’accueil, maintenant le niveau de langue du texte de départ, et évitant des connotations qui en transformeraient le sens. S’agissant de passer du corse au français, l’épreuve suppose à la fois une bonne compréhension du corse écrit et un usage correct du français écrit.

Les devoirs les plus faibles sont ceux qui ont repris systématiquement la syntaxe du corse ou ses formules idiomatiques dans les phrases françaises. Pour prendre un exemple particulièrement significatif, rendre le corse “ batte u stacciu ” par le mot à mot “ battre le tamis ”, voire “ battre le chinois ” ne pouvait convenir. Les correcteurs ont également relevé des fautes de temps, des maladresses de style, des omissions nombreuses et des fautes d’orthographe On ne peut qu’inciter les candidats à préparer très soigneusement l’ensemble de cette épreuve. Un usage aisé du corse y est nécessaire mais non suffisant. Elle suppose aussi l’acquisition de techniques de commentaire et de traduction qui ne sauraient être assimilées que par un travail régulier. CERPE spécial langues régionales Langue corse Epreuve d’admission L’épreuve orale d’admission “ consiste en un entretien en langue régionale avec le jury à partir d’un document sonore ou écrit authentique en langue régionale relatif à la culture ou à la langue concernée (durée : 30 minutes ; préparation : trente minutes ; coefficient 2).

- 50-

Le jury a proposé des enregistrements authentiques, portant sur des faits de vie quotidienne (la pêche, la vie pastorale, l’agriculture traditionnelle) ou sur des productions culturelles (littérature orale, dictionnaire de Ceccaldi). Il était attendu des candidats qu’ils démontrent une bonne compréhension orale et une capacité d’expression orale en corse, mais aussi qu’ils sachent élaborer une présentation cohérente du document, et n’en fassent pas un simple prétexte pour exposer des connaissances toutes faites. Bien que les textes officiels n’indiquent pas une durée précise pour cette présentation préalable, une durée d’une ou deux minutes ne saurait y suffire. Un exposé d’au moins une dizaine de minutes paraît nécessaire pour situer le document dans son contexte et en restituer le contenu. Les 38 candidats admissibles au concours spécial ont passé l’épreuve orale. La moyenne générale, de 13,2 sur 20, est satisfaisante. 29 candidats ont en effet obtenu plus de 10, et 17 d’entre eux ont dépassé 15. Cependant, 9 ont obtenu une note inférieure à 10, dont 2 avec une note éliminatoire inférieure à 5. La note la plus haute est de 20 sur 20, la plus basse de 3 sur 20. Les mêmes sujets ont été proposés soit à deux, soit à trois candidats ce qui a permis de les évaluer plus objectivement. Le jury a tenu compte évidemment de la difficulté relative des documents. Détail des notes :

0

1

2

3

4Candidats

3 4 6 6,5 7 9,5 10 11 12 12,5 13 13,5 14 15 15,5 16 16,5 17 17,5 18 19 20

Notes/20

Pour chaque candidat, l’évaluation a porté notamment sur les aspects suivants : organisation du commentaire, connaissance de la civilisation, qualité de la langue, aisance de la présentation à l’oral. Les meilleurs candidats ont été excellents sur tous ces points, et il faut les en féliciter. Les difficultés rencontrées par les autres ont souvent concerné le premier aspect : les enregistrements n’ont pas toujours été compris : ainsi tel candidat interprète le nom du village de Marignana comme “ un vechju marignanu ” et le comprend comme “ un vieux marin ”. Tel autre, dans un document sur la vie maritime, confond signali et cignali et parle de la chasse au sanglier. Les exposés liminaires durent parfois une à deux minutes seulement, et les réponses aux questions du jury sont plus brèves encore. Certains candidats, ne comprenant pas l’ensemble, s’accrochent à un mot qu’ils y ont repéré, par exemple acqua, et présentent un développement sur l’eau sans lien avec le document.

- 51 - Des points importants de la culture corse sont souvent ignorés, ou présentés de manière trop générale, sans lien direct avec le texte. Un candidat assure que le voceru était réservé aux hommes, plusieurs ignorent qui sont les écrivains Mathieu Ceccaldi ou Dumenicantone Geronimi. Certains confondent Nord et Sud de la Corse, ou situent Galeria dans le golfe du Valincu. d’autres assurent que la Corse a eu plusieurs millions de morts à la première guerre mondiale, alors que sa population totale était de 300 000 habitants. Les compétences purement linguistiques sont parfois faibles. Certains candidats, ayant fait des études d’italien, ne sont pas capables de discriminer les deux langues (“ mi fa pensar ”, “ trasmettere ”, “ sulla cultura ”), d’autres ignorent les mots les plus simples (“ u caminè ” pour “ sciaminè ” ou “ caminu ”), sont incapables de conjuguer correctement les verbes (“ dipindava ” pour “ dipindia ”) ou font de graves fautes de syntaxe. Une des notes éliminatoires a été due à l’incapacité de soutenir la conversation la plus simple en langue corse. Enfin c’est parfois l’attitude générale, comme aux autres épreuves orales, qui peut conduire à l’échec : l’un laisse des silences interminables entre ses réponses ; l’autre se tord les mains et se cache le visage durant tout l’exposé, tel autre, après avoir voulu partir, se résigne à présenter l’épreuve mais ne répond que par monosyllabes et part au bout de quelques minutes. C’est d’autant plus regrettable que le peu qui a été dit semblait linguistiquement correct. C’est ici une formation globale à l’oral qui apparaît nécessaire. On ne saurait trop conseiller aux candidats de ne se présenter au concours spécial que si leur compétence en corse, au moins leur compréhension et leur expression orale, est correcte. Il importe aussi de préparer durant toute l’année les contenus de l’épreuve, à partir de lectures régulières et diverses concernant la culture, l’histoire et la géographie de l’île.

- 52-

EPREUVE D’ENTRETIEN PREPROFESSIONNEL SESSION 2004 1/ 110 candidats ont passé l’épreuve pré professionnelle. Ils ont été examinés par un jury de onze personnes : trois commissions de trois membres, présidées chacune par un inspecteur d’académie-inspecteur pédagogique régional, accompagné d’un inspecteur de l’éducation nationale et d’un enseignant formateur. Une dixième personne (inspecteur) a assisté à l’oral dans plusieurs commissions de façon à faciliter l’harmonisation, en ce qui concerne la conduite de l’entretien aussi bien que la notation. Le jury s’est réuni au moins une fois par jour à l’initiative du président (inspecteur d’académie) qui a veillé tout au long de la semaine au bon déroulement de l’épreuve, à la régularité permanente de celle-ci, à la ponctualité des candidats, à la ventilation des sujets renouvelés toutes les deux heures et à l’harmonisation de la notation et à la péréquation finale opérée sur l’ensemble des notes. 2/ La moyenne des candidats à cette épreuve se répartit de la manière suivante :

concours externe : 12,86 / 20 concours Langue Régionale : 10,61 / 20 concours 3ème voie : 10,54 / 20

Ont obtenu sur 20 1 - 0 candidat 2 - 1 candidat 3 - 1 candidat 4 - 4 candidats 5 - 1 candidat 6 - 1 candidat 7 - 11 candidats 8 - 12 candidats 9 - 6 candidats 10 - 8 candidats 11 - 8 candidats 12 - 7 candidats 13 - 12 candidats 14 - 7 candidats 15 - 3 candidats 16 - 6 candidats 17 - 5 candidats 18 - 6 candidats 19 - 6 candidats 20 - 3 candidats absent : 2 candidats

- 53 - 3 – Résultats généraux

1er Concours 2ème Concours LCC 3ème Concours « 3ème voie »

Nombre total de candidats 58 38 14

Nombre d’absents 1 0 1 Nombre de candidats présents 57 38 13

Moyenne générale de l’épreuve 12,86 10,61 10,54

Note la plus élevée 20 20 19 Note la plus basse 2 3 4 Nombre de notes éliminatoires 3 3 1

Critères d’attribution des notes éliminatoires

Les notes inférieures ou égales à 5 sont éliminatoires. Leur attribution fait l’objet d’une attention particulière du jury, d’une unanimité des trois membres des commissions, et d’un rapport écrit.

Depuis plusieurs années, l’analyse des avis motivés et rédigés obligatoirement par les commissions quant à l’attribution des notes éliminatoires indique que trois éléments apparaissent fréquemment, mais de façon toujours associées :

La durée de l’exposé (exposé trop bref, de moins de 10 minutes) La qualité de l’exposé et de l’entretien : 1. compréhension et/ou analyse des documents

erronées, insuffisantes, sommaires, imprécises – 2. faiblesse et/ou superficialité des connaissances théoriques confusion et/ou incohérence des réponses aux différentes questions – 3. incapacité à élargir la réflexion au-delà du contenu des documents.

L’expression orale du candidat : 1. difficultés importantes d’expression et/ou de communication – 2. difficultés importantes d’écoute et/ou de compréhension – 3. attitude inhibée ou bien désinvolte. 4 – Présentation de l’épreuve

1er et 2ème concours

L’épreuve orale d’admission, ou entretien préprofessionnel, consiste en un entretien comportant tout d’abord un exposé puis une discussion avec les membres du jury. Cet entretien (l’exposé et la discussion) a comme objectif d’évaluer chez les candidats les capacités suivantes :

Comprendre, analyser et synthétiser un document ; Mettre en relation leurs connaissances et leur réflexion dans le domaine de l’éducation

(philosophie de l’éducation, développement physiologique et psychologique des enfants et des adolescents, approche psychologique et sociologique des processus d’apprentissage et de la vie à l’école et dans la société) ;

Décrire et analyser des pratiques et outils pédagogiques ; Réfléchir sur les approches pédagogiques de l’enseignement ; Communiquer et exprimer une réflexion construite et argumentée sur les responsabilités du

professeur des écoles dans la transmission de valeurs, d’une culture, ainsi que sur le rôle de l’école dans la société .

S’exprimer oralement et communiquer.

- 54 - L’exposé porte sur l’étude d’un document qui est fourni par le jury (quatre pages

maximum). Le candidat en dégage les idées essentielles.

La discussion avec le jury permet ensuite de vérifier les connaissances du candidat relatives au programme de l’épreuve et son aptitude à se situer par rapport au métier de professeur des écoles.

Le candidat peut prendre appui, au cours de l’entretien (lors de l’exposé ou/et de la discussion), sur son expérience acquise au cours d’un stage de sensibilisation au métier de professeur ou au cours d’expériences professionnelles antérieures. Cet aspect est particulièrement apprécié par le jury.

Le programme de l’épreuve est le suivant : Approches pédagogiques de l’enseignement à l’école Connaissances de l’école et de ses finalités : mise en perspective historique et ouverture sur le fonctionnement de l’école dans quelques pays de l’Union Européenne. L’école primaire : son fonctionnement, son environnement. Les obligations, les droits et les responsabilités du professeur des écoles.

La durée totale de l’épreuve est de 45 minutes, dont 20 minutes d’exposé suivies de 25 minutes de discussion. Il y a une préparation d’une durée de 1 heure. Recommandations

Les candidats disposant de vingt minutes environ pour faire leur exposé, il leur est signalé qu’une prestation trop courte (par exemple 10 minutes) ou trop longue (25 minutes) peut être préjudiciable. La bonne gestion du temps imparti est un élément apprécié par le jury.

Toutefois, le fait de ne pas réaliser un exposé de 20 minutes exactement n’est pas une raison suffisante pour obtenir une mauvaise note. Le jury est beaucoup plus attentif à la qualité de la prestation orale qu’à sa durée. 3ème concours

L’épreuve orale d’admission du troisième concours de recrutement de professeurs des écoles, de l’enseignement public et privé, consiste en un entretien avec le jury relatif à l’expérience professionnelle du candidat.

Cette épreuve se compose tout d’abord d’un exposé oral de 15 minutes (au maximum) puis d’un entretien de 30 minutes (au maximum) avec les membres du jury.

Selon le numéro du BO du 14.02.2002 (n°5), « l’exposé consiste en une description des responsabilités et des activités qui ont été confiées au candidat dans le domaine de l’éducation ou de la formation, dans la limite des cinq années précédant la date de clôture des registres d’inscription » (p.116).

L’entretien avec les membres du jury vise ensuite, d’une part, à apprécier et préciser les motivations du candidat à devenir professeur des écoles, d’autre part, à repérer les capacités d’analyse et de théorisation des situations scolaires concrètes. Conseils aux candidats admissibles 3ème concours

- 55 - Afin d’aider la préparation de l’exposé oral du candidat, par lequel l’épreuve débute, le

jury conseille de :

Respecter le mieux possible le temps imparti pour l’exposé (15 minutes maximum) ; S’exprimer correctement, afin de montrer une bonne maîtrise de la langue française ; Décrire les établissements ou les entreprises dans lesquels le candidat a travaillé au cours des cinq

dernières années . Présenter les responsabilités et les activités qui ont été confiées au candidat, dans ces institutions ; Analyser quelques aspects du rôle d’éducation ou de formation qui a été assumé durant cette

période, à la lumière d’exemples précis ; Expliquer en quoi cette expérience professionnelle motive le candidat aux métiers de l’éducation.

5 – Remarques générales sur l’épreuve

La synthèse des documents fournis au candidat doit faire l’objet d’un exposé construit et argumenté et ne saurait se réduire à un simple résumé. Les meilleurs exposés ont été ceux qui, appuyés sur une réflexion solide, ont abordé la problématique liée au sujet présenté et étaient l’œuvre de candidats capables de prendre une véritable distance et faire preuve d’un esprit critique naturel. Cette épreuve nécessite du candidat, de bonnes connaissances sur les grands sujets qui font l’actualité de l’éducation ou qui représentent la base des savoirs sur laquelle chaque enseignant doit bâtir son action et sa réflexion.

Mais ce que recherche en plus le jury chez le candidat, c’est bien évidemment aussi sa capacité à se projeter dans le métier qu’il semble avoir choisi, c’est-à-dire à traduire en termes simples et concrets les éléments de la problématique posée, au sein de la classe, d’une activité pédagogique au profit d’un élève ou d’un groupe d’élèves.

Cette épreuve nécessite donc une préparation approfondie de la part des candidats car elle ne laisse aucune place au hasard ni aucune chance à l’improvisation.

Une trop grande émotivité nuit – le jury n’ignore cependant pas l’émotion créée par la situation d’examen et ne pénalise pas un candidat qui fait preuve de connaissances et d’un bon niveau de réflexion même si dans les premières minutes, il peine quelque peu à s’exprimer avec naturel. Une lecture systématique d’un exposé écrit trop bien préparé est à éviter de même qu’à l’opposé un discours banal, parfois désinvolte, notamment sur le sujet doit être proscrit.

Lors de l’entretien, les candidats doivent écouter avec attention les questions posées par le jury. Une trop grande assurance ou une anxiété forte pénalisera le candidat. Les questions offrent au jury le moyen de faire compléter ou préciser une idée ou un avis émis par le candidat lors de l’exposé. Ce peut être une chance pour lui de montrer l’étendue de ses connaissances ou de son degré de réflexion sur le thème abordé.

Certaines questions très précises, pouvant paraître très difficiles dans leur contenu ne nécessitent pas forcément de longs développements et n’ont pas pour but de faire échouer le candidat. Celui-ci ne doit pas ignorer que dans la classe, l’enseignant est souvent confronté à des questions difficiles ou délicates de la part de ses élèves, et qu’il est parfois bien plus prudent d’avouer une hésitation que d’affirmer une chose erronée.

Enfin les candidats doivent être extrêmement attentifs à la qualité de la langue qu’ils utilisent au cours de l’exposé et de l’entretien. Un professeur aura à s’exprimer de manière aisée et claire, non seulement devant ses élèves mais aussi dans le cadre d’une équipe pédagogique, avec les parents ou encore avec les partenaires de l’école. Le vocabulaire doit être précis, approprié et compréhensible de tous.

- 56 -

En règle générale, pour la session de 2004, comme en 2003, le jury a remarqué un bon niveau de préparation de la majorité des candidats. Certains ont même été brillants et feront honneur à l’Education Nationale pour leurs qualités personnelles et leur motivation pour le métier d’enseignant.

L’épreuve d’entretien préprofessionnelle est une épreuve d’admission qui revêt pour le résultat final une grande importance. Elle est même souvent décisive. En effet on note après la proclamation du résultat final que : - Sur 25 candidats admis au 1er concours :

La note la plus faible obtenue à cette épreuve est de 13/20 La note la plus élevée est de 20/20 La moyenne des 25 admis à cette épreuve est de 16,88/20 Aucun candidat non admis n’a obtenu une note supérieure à 14/20

- Sur 20 candidats admis au 2ème concours

La note da plus faible obtenue à cette épreuve est de 8/20 La note la plus élevée est de 20/20 La moyenne des 20 admis à cette épreuve est de 13,1 Aucun candidat non admis n’a obtenu une note supérieure à 13

- Pour le 3ème concours (6 admis)

La note la plus faible obtenue à cette épreuve est de 9/20 La note la plus élevée est de 19/20 La moyenne obtenue à cette épreuve par les admis est de 12,66/20

- 57 -

EPREUVE DE SCIENCES ET TECHNOLOGIE A – Textes officiels Le jury recommande aux candidats de bien lire les textes qu’ils trouveront dans les documents suivants : Organisation du recrutement de professeurs des écoles : - L’arrêté du 3 janvier 2002 fixant les modalités d’organisation du concours externe spécial et du second concours interne spécial de recrutement de professeurs des écoles chargés d’un enseignement de et en langue régionale (JO du 5 janvier 2002 et BO n°7 du 14 février 2002) ; - L’arrêté du 29 mars 2002 relatif aux modalités d’organisation des troisièmes concours de recrutement de professeurs des écoles (JO du 31 mars 2002 et BO n° 17 du 25 avril 2002) ; - L’arrêté du 29 avril 2002 fixant les modalités d’organisation du concours externe de recrutement de professeurs des écoles (JO du 5 mai 2002 et BO n°29 du 18 juillet 2002) ; - L’arrêté du 1er août 2002 fixant notamment les modalités d’organisation du second concours interne de recrutement de professeurs des écoles (JO du 9 août 2002 et BO n°32 du 5 septembre 2002). Rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie à l’école La note des service n°200-078 du 8 juin 2000, parue au BO n°23 du 15 juin 2000 – Plan de rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie à l’école . Les objectifs pédagogiques du plan de rénovation (extraits de la note de service n°2000-078). La circulaire n°96-200 du 19 juillet 1996 – Développement de l’enseignement des sciences à l’école primaire. Les horaires et programmes du 25 janvier 2002 pour l’école primaire BO hors série n°1 du 14 février 2002 Documents d’application et d’accompagnement des programmes : Sur le site du CNDP : http ://www.cndp.fr Remarque : le jury recommande aussi la consultation du site « La main à la pâte » à l’adresse http://www.inrp.fr/lamap/ B – Epreuve orale de sciences et technologie Avec programme national Durée : 20 minutes ; exposé : 15 minutes, entretien : 15 minutes, préparation 1 heure 30 minutes. Cette épreuve nouvelle dans sa conception n’est pas une épreuve de travaux pratiques. Il n’est pas attendu du candidat qu’il effectue des expériences au cours de sa préparation . Il peut lui être demandé d’exposer la façon dont il mettrait en œuvre une séquence expérimentale et, le cas échéant, de commenter la pertinence du dispositif expérimental mis éventuellement à sa disposition par le jury. Dans ce cas , le matériel doit être simple.

- 58 - Programme de l’épreuve orale d’admission : Sciences et technologie (concours externe) 1)La matière et l’énergie L’air et l’eau Etats de la matière, changements d’état Mélanges, solutions, Sources et formes d’énergie, conversions. 2) Le monde vivant

Développement d’un être vivant (animal ou végétal), reproduction, nutrition, relations. Règnes animal et végétal et grandes lignes de leurs classifications. Evolution des espèces.

3) Le ciel et la terre

Mouvements des astres Mesure du temps Notions de géographie physique et de géologie

4) Le monde construit par l’homme

Générateurs, circuits, moteurs Principes élémentaires de sécurité électrique Levier, balance, équilibre Transmissions du mouvement Eléments d’histoire des inventions et des techniques Notions sur le monde des objets et ses systèmes techniques.

C – Remarques du jury sur l’épreuve et conseils : L’épreuve orale a pour objectif d’évaluer les compétences attendues d’un futur professeur des écoles et la capacité qu’il aura à s’engager dans un enseignement rénové des sciences à l’école primaire au terme de son année de formation. Si parfois l’exposé de 15 minutes est incomplet, l’entretien qui suit immédiatement l’exposé permet de mieux cerner cette aptitude du candidat. Conseils quant à l’organisation de l’épreuve : - Le candidat doit absolument connaître et maîtriser les contenus en terme de savoirs, savoir-faire et savoir-être figurant dans les programmes de l’école primaire et de l’école maternelle ; - Le candidat doit connaître et appliquer concrètement les préconisations des Programmes Rénovés de l’Enseignement des Sciences et de la Technologie à l’Ecole ; - Le candidat doit présenter le travail envisagé avec les élèves ainsi que les traces écrites ou les productions attendues par ceux-ci. Le jury a particulièrement apprécié de la part de certains candidats : - L’utilisation effective des moyens de communication classique mis à la disposition des candidats (tableau, rétroprojecteur) ; - L’utilisation optimale du temps d’exposé (15 minutes) ;

- 59 - - La maîtrise concrète des différentes étapes de la démarche d’investigation préconisée dans les Programmes Rénovés de l’Enseignement des Sciences et de la Technologie à l’Ecole ; - La présentation claire d’un plan et de manière plus générale d’une structure de l’exposé oral ; - L’ouverture et les liaisons avec d’autres parties du programme (scientifique ou non) ; - Une bonne attitude et une aisance orale face au membre du jury. Le jury a pu apprécier l’excellente qualité de quelques exposés. Mais le jury regrette cependant : - Le manque de culture scientifique et technologique de certains candidats ; - Que le choix du candidat de ne pas utiliser certains documents du dossier ne soit pas argumenté ; - Que quelques candidats, qui ont une bonne connaissance théorique de la démarche d’investigation, ont bien du mal à la mettre en œuvre sur le sujet proposé ; - Que parfois, les élèves sont souvent oubliés et peu actifs dans les situations de classe décrites ; - Que certains candidats n’ayant pas bien lu le sujet, ne répondent pas aux question posées ; - L’utilisation abusive d’un vocabulaire « psychopédagogique » souvent non maîtrisé par quelques candidats ; - Que, pour certains candidats, le bon sens élémentaire a parfois été absent de l’exposé et de l’entretien. Enfin, il est rappelé aux futurs candidats q’une présentation et une tenue correcte sont toujours appréciées.

- 60 -

EPREUVE D’HISTOIRE GEOGRAPHIE

CONCOURS EXTERNE, CONCOURS LANGUE REGIONALE ET TROISIEME CONCOURS EPREUVE ORALE D’ADMISSION

L’épreuve d’histoire-géographie est décrite par l’arrêté du 28 avril 2002 : elle est une épreuve

orale d’admission (les candidats choisissent entre histoire-géographie et sciences et technologie lors de leur inscription). C’est donc le texte de cet arrêté qui guide le jury, de la conception des sujets au déroulement de l’épreuve.. Les candidats ont aussi été éclairés par le rapport de la session 2003, qui décrivait les conditions effectives de déroulement de l’épreuve.

Le jury histoire-géographie rassemblait 10 personnes, issues du premier et du second degré. Ces 10 personnes ont participé à l’élaboration des sujets, avant de constituer les trois commissions qui ont interrogé les candidats durant 4 demi-journées. Chaque commission était composée d’au moins deux personnes, l’enseignement primaire et l’enseignement secondaire étant toujours représentés.

43 candidats étaient inscrits en histoire-géographie. Tous se sont présentés. Ces candidats se répartissaient entre les trois concours externes (concours externe, concours langue régionale, concours 3ème voie). Ils se voient proposer les mêmes sujets et sont interrogés dans les mêmes conditions.

La structure de l’épreuve est rappelée à tous les candidats lors de leur arrivée (annexe 1).

Les ouvrages mis à leur disposition, conformément au texte de l’arrêté, leur sont indiqués Les ouvrages disponibles cette année étaient les mêmes qu’en 2003.

Ouvrages à la disposition de chacun des candidats - Atlas du XXI ème siècle, Nathan 2002 - Atlas historique mondial, G.Duby, Larousse 2001 (N.B. : cet ouvrage comporte des chronologies).

Ouvrages en un ou deux exemplaires par salle : - Larousse Mémo, Encyclopédie en 1 volume, Larousse 2002 - Dictionnaire de l’histoire, Michel Mourre, Larousse 2001

Les quatre sujets proposés lors de cette session figurent en annexe (annexe 2)

Le même sujet est soumis simultanément à un ensemble de candidats. Chacun de ces sujets se situe dans les thèmes prévus par le programme du concours, qui rassemblent les « points forts » des nouveaux programmes du cycle III de l’école primaire. Chacun se présente sous forme d’un intitulé, suivi des références des trois « documents » réglementaires, puis de ces documents eux-mêmes. Le sujet n’est donc jamais accompagné de questions. Les sujets remis aux candidats peuvent comporter, s’il en est besoin, des documents en couleur (cartes, reproduction de gravures ou de tableaux, photographies de paysages…). Ces sujets n’étant pas récupérés à l’issue de l’épreuve, les candidats peuvent travailler dessus à leur gré. Seuls les intitulés et les titres des documents ont été repris ici.

- On constatera que le document 1 (« texte de référence ») est propre à bine situer et à

rappeler aux candidats «la dimension historique et/ou géographique du sujet » ; il s’agit d’écrits d’historiens ou de géographe, en général. Le document 2 est bien l’outil que doit savoir trouver et comprendre le professeur qui prépare sa leçon. C’est un document « textuel, iconographique ou cartographique » destiné d’abord au professeur, et pas nécessairement à des élèves – même si tel ou tel de ces documents a pu être puisé dans des manuels de différents niveaux. Un planisphère de la place de la France dans le monde est un document de ce type, aussi bien qu’une photographie de Montpellier ou qu’un portrait de Napoléon.

- 61 - Le document 3 (« de portée pédagogique ») est souvent une page, ou une double page de manuel de premier degré. Il peut aussi s’agir de livres ou de préparation du maître, ou de travaux d’élèves.

Le jury a apprécié le bon niveau et le sérieux d’un bon nombre de candidats. Ils attestaient d’une familiarité suffisante avec les thèmes sur lesquels ils ont dû travailler, d’une connaissance effective des programmes et de leurs objectifs, et d’une réelle capacité à situer dans ce cadre les divers documents et exercices proposés. Leur exposé étaient clair, bien situé dans le temps disponible (il est rappelé aux candidats que le jury les interrompt au terme des 15 minutes prévues). L’entretien témoigne d’une bonne capacité d’écoute des questions posées, et d’une aptitude à apporter des réponses (ou à admettre des ignorances). Ces candidats avaient manifestement bénéficié d’une formation efficace ou s’étaient préparés eux-mêmes avec beaucoup de sérieux à l’épreuve.

Les prestations jugées médiocres ou nettement insuffisantes se caractérisent souvent par une très mauvaise gestion du temps (exposé de 7 ou 8 minutes, voire moins …), par un discours qui se contente de paraphraser le premier document (ou l’ensemble) et par des réponses indigentes aux questions du jury. Il est clair que ces candidats avaient choisi cette option sans vraiment la préparer, ou sans réelle intérêt pour ces disciplines.

Cette année encore, des transparents pour rétroprojection (ainsi que des feutres) étaient à la disposition des candidats. Rares sont ceux qui ont utilisé cette opportunité. Certes, il ne s’agit en aucun cas d’une obligation mais, informés à leur arrivée que des appareils étaient installés dans toutes les salles du jury, ils ne semblaient pas avoir perçu ce qu’ils pourraient en faire (il ne s’agit évidemment pas de recopier le plan de leur exposé !). A contrario, tels candidats qui ont su exprimer quelques éléments de géographie urbaine en un schéma simple, à propos des paysages urbains en France, ont suscité l’intérêt du jury.

On peut rassembler ici les attentes du jury :

Une culture générale effective en histoire comme en géographie. Le jury sait – et cela lui est constamment rappelé – qu’il ne s’agit pas d’une épreuve pour spécialistes, et que les candidats n’ont pas nécessairement une formation universitaire en histoire ou en géographie. Mais il attend que les repères majeurs (historiques ou géographiques) soient connus … de candidats qui ont librement choisi cette option. Le règlement du concours prévoit que « le niveau de connaissances est celui des programmes des enseignements du second degré ». Aussi la fréquentation de manuels de collège et de lycée par les candidats, durant leur année de préparation est-elle indispensable, de même que la familiarisation avec les outils précieux que sont les atlas ou dictionnaires présents en salle de préparation. L’actualité a aussi toute sa place dans cette culture générale : le jury a apprécié que certains candidats évoquent la réunion du G8 à propos du rôle de la France dans le monde, sans attendre beaucoup de détails, naturellement. On aurait aussi pu penser que des candidats interrogés sur le Premier Empire auraient connaissance de l’exposition sur le bicentenaire du couronnement de Napoléon 1e , au musée Fesch , ce fut rarement le cas Une attention au sujet : traiter de « l’extermination des Juifs par les nazis » n’est pas raconter

le IIIe Reich, ni la guerre ; «Le Premier Empire » n’est pas seulement un sujet sur Napoléon 1e. Une capacité à mettre en relation l’ensemble des documents proposés. Aucun ne doit être

expliqué longuement pour lui-même (le temps manquerait !) mais il est manifeste que chacun éclaire les autres, dans le cadre du sujet proposé. Le témoignage d’une réflexion pédagogique en développement, même si ces candidats n’ont

pas encore d’expérience professionnelle réelle. Il faut redire ici que le jury n’attend pas de discours didactique dogmatique, plus ou moins bien assimilé, ni de projet-type : il ne connaît pas de modèle. Il attend des candidats une bonne connaissance des programmes et de leurs objectifs : manifestement, nombre de candidats sont ignorants des nouveaux programmes du cycle III et affirment sans hésiter, par exemple, que l’étude des Première et Seconde Guerre mondiale figure au programme … ce qui n’est plus le cas. Il attend aussi beaucoup de bon sens.

- 62 - De ce point de vue, s’il ne convient sans doute pas (en général) de se lancer dans une approche hypercritique des documents pédagogiques proposés, il faut que les candidats apprennent à mettre à distance leur contenu (texte, documents, activités) et à l’apprécier, positivement ou négativement (la sacralisation du contenu des manuels est généralement excessive) : ce document est-il tout simplement lisible par un enfant ? le vocabulaire employé est-il compréhensible (mettre en relation avec l’apprentissage du français et de la lecture) ? les activités, les questions sont-elles pertinentes ? Tout cela est au cœur du métier de professeur, à quelque niveau que ce soit, et les candidats doivent montrer qu’ils sont déjà sensibles à cette dimension. Au-delà de l’éventuelle critique, le jury apprécie des propositions de démarche pédagogique ainsi que des suggestions d’utilisation de tel ou tel autre support documentaire.

Le candidat, enfin, doit exprimer tout cela de façon ordonnée (mais aucun modèle de plan ne s’impose…), avec un vocabulaire adapté (savoir ce qu’est une métropole lorsque l’on parle des villes, distinguer système concentrationnaire et processus d’extermination…).

Ce sont tous ces critères qui ont été pris en compte dans l’évaluation des candidats, et dans l’établissement de la note. On a déjà dit combien le jury avait apprécié un grand nombre de prestations. La répartition des 43 notes en témoigne.

- Moyenne générale : 11,95/20 - 15 notes (35%)sont égales ou supérieures à 15 - 4 candidats ont eu 20/20 - 15 candidats ont moins de 10/20 (35%) On observera que, si les bonnes prestations se retrouvent dans les trois concours, elles sont moins nombreuses dans le concours langue régionale : la culture historique ou géographique de certains candidats était des plus modestes, malheureusement.

En conclusion, le jury a éprouvé une nouvelle fois beaucoup de satisfaction de cette formule de l’épreuve d’histoire-géographie, qui lui permet de mieux mesurer à travers l’échange les qualités des candidats. Il a apprécié le sérieux du plus grand nombre d’entre eux. Reflet d’un cursus universitaire antérieur, résultat de la formation reçu en I.U.F.M., produit d’une préparation individuelle, ces qualités sont propres à conforter la place de nos disciplines dans l’enseignement du premier degré. Elles sont encourageantes pour tous.

Voir annexes 1 et 2

- 63 -

ANNEXES

ANNEXE 1 : l’épreuve d’histoires-géographie Extraits de l’arrêté du 28 avril 2002 : L’épreuve consiste en un exposé devant le jury suivi d’une entretien. Un sujet est proposé à la réflexion du candidat ; il est accompagné de trois documents n’excédant pas deux pages chacun.

a) un texte de référence qui situe la dimension historique et/ou géographique du sujet ; b) un document textuel, iconographique ou cartographique portant sur le sujet ; c) un document de portée pédagogique permettant d’ouvrir la réflexion à la mise en œuvre à

l’école du thème concerné (…). L’épreuve comprend deux parties : La première partie consiste en un exposé du candidat sur le sujet proposé en sélectionnant les informations contenues dans les documents qui lui ont été remis et en les mettant en relation. La seconde partie consiste en un entretien avec le jury au cours duquel le candidat est invité à apporter des précisions sur son exposé et à élargir sa réflexion sur le sujet, par exemple en comparant avec un autre cycle l’enseignement, avec la classe de sixième et en le reliant à d’autres disciplines. (…) Durée de l’épreuve : trente minutes (exposé quinze minutes ; entretien quinze minutes) ; préparation : une heure trente minutes ; coefficient 2. Chaque partie entre pour moitié dans la notation.

ANNEXE 2 : les sujets

Sujet 1 : Le rôle de la France dans le monde Document 1 (page 2) : « Un petit pays aux ambitions planétaires », J.Y. Cleach, J. Le Morvan, B.

Steck, La France, Bréal, 2000 Document 2 (page 3) : La France dans le monde, Géographie, classe de Première, Hatier, 1999.

Planisphère. Document 3 (pages 4 et 5à : « La France dans le monde », fiches d’élève, L’histoire par les

documents et les textes, cycle 3, niveau 2, Edition NOVEDITE, 1996

Sujet 2 : L’extermination des Juifs par les nazis Document 1 (pages 2 et 3) : « Le génocide des Juifs », Histoire du Xxème siècle, Serge Bernstein

et Pierre Milza, Hatier, 1996. Document 2 (page 4) : Arrestation et déportation des Juifs du ghetto de Varsovie, collection

Viollet. (Photographie) Document 3 (pages 5 et 6) : Double page consacrée à « la Seconde Guerre Mondiale », Histoire,

cycle 3, Hatier, 2000.

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Sujet 3 : Les paysages urbains en France Document 1 (page 2) : F. Damette – J. Scheiblign, La France, permanence et mutations,

Hachette, 1995 Document 2 (page 3) : Un projet urbain au cœur de la ville : Montpellier, Urbanisation et

urbanisme en France, La Documentation photographique n°8025, 2002 Document 3 (page 4) : Fiche de préparation d’enseignant : les quartiers d’habitation en ville

(CE2)

Sujet 4 : Le Premier Empire Document 1 (page 2) : Jean Tulard, « L’empire napoléonien : l’équilibre », Napoléon ou le

mythe du sauveur, Fayard, 1986 Document 2 (page 3) : Napoléon 1er sur le trône impérial, Dominique Ingres, « la

révolution », François Furet, Historie de France, Hachette, 1988 Document 3 (page 4 et 5) : Le Consulat puis l’Empire (1799 – 1815) Histoire-Géographie

Cycle 3 CM2, Hatier.

-65-

Rapport du jury de l’épreuve d’espagnol L’objectif de ce rapport est de fournir quelques conseils simples et pratiques aux futures candidats pour les aider à aborder l’épreuve dans les meilleures conditions et leur éviter ainsi certaines erreurs fondamentales. Coefficient 2 Durée de la préparation : 15mn pour la partie pédagogique Durée de passage devant le jury : 30mn : 20mn pour la première partie + 10mn pour la seconde. Première partie : communication orale en espagnol (notée sur 15 points) Le candidat écoute deux fois en continu devant le jury l’enregistrement d’un document sonore réalisé par des locuteurs natifs. L’enregistrement sonore n’excède pas deux minutes. Les documents proposés qui traitent de sujets de société, de thèmes d’actualité, doivent être authentiques, actuels, et représentatifs des pays dont on étudie la langue. Le candidat est autorisé à prendre des notes au cours de l’audition. C’est la compréhension globale du document qui est recherchées. Le candidat doit rendre compte de sa nature et de son contenu, mais aussi donner son opinion sur les problèmes qu’aborde celui-ci. Il convient d’éviter de se livrer à une simple paraphrase et essayer de développer une réflexion personnelle. Les questions posées par les examinateurs permettront d’approfondir le sens du document, de nuancer un point de vue. La forme de l’entretien n’est pas fixe et le jury peut intervenir pour orienter l’entretien qui doit permettre d’évaluer, outre les compétences langagières, la connaissance des cultures et civilisations hispaniques. Le niveau requis pour cette épreuve est celui d’un bon candidat au baccalauréat. Lors de cette session, il est à déplorer la difficulté des candidats à s’exprimer de façon claire, autonome et fluide éprouvée par trop de candidats. Certains propos sont rendus parfois confus par une expression hésitante, de nombreuses phrases restent inachevées et entachées d’erreurs grossières. L’épreuve consiste en effet à rendre compte d’un niveau de compréhension satisfaisant d’un document sonore : les candidats doivent s’exprimer dans une langue aisée. Ils doivent posséder de bonnes b ases lexicales et grammaticales. Comment prétendre en effet enseigner à des enfants une langue étrangère lorsque l’on est incapable de s’exprimer correctement dans celle-ci ? Toutefois, il convient de souligner une amélioration tant au niveau linguistique que culturel lors de cette session, probablement due à une préparation plus assidue de l’épreuve. Les futurs candidats sont invités à réactualiser leurs connaissances en espagnol et à garder suffisamment de contact avec une pratique orale de la langue. Il est conseillé notamment de suivre à la radio, à la télévision des émissions en langue espagnole, de lire des revues et de s’intéresser à l’actualité. Pour réussir cette épreuve il suffira donc de s’exprimer avec aisance et correction, de rendre compte du document avec pertinence, d’éviter les lieux communs et de manifester ses connaissances sur l’Espagne et les pays d’Amérique Latine. Deuxième partie : étude d’un support pédagogique (notée sur 5 points) Les candidats doivent construire un projet pédagogique à partir d’un dossier composé de documents destinés à l’apprentissage de l’espagnol et de consignes précises. Celles-ci doivent les amener à opérer des choix : objectifs, condition d’utilisation, documents retenus, exploitation globale ou partielle, moment de l’année, etc.

-66 - Lors de l’entretien qui se déroule en français, les candidats doivent faire preuve d’analyse et de synthèse. Le projet proposé doit être cohérent, clair et réaliste. Ils doivent être capables de repérer les contenus linguistiques et culturels fixés par les textes officiels. Ils doivent par conséquent connaître les objectifs assignés à cet apprentissage. Quelques observations et conseils relatifs à cette partie de l’épreuve : - Le candidat ne dispose que de 15mn de préparation et l’interrogation sur cette partie ne dure que 10mn. Il convient donc d’aller à l’essentiel. - Il est absolument indispensable de bien lire les consignes afin de n’oublier aucune étape dans l’élaboration du projet pédagogique. - Une lecture attentive des documents s’avère nécessaire afin d’en saisir toute la portée avant la construction de tout projet. - Il n’est pas nécessaire de passer trop de temps à décrire les documents. On les présentera rapidement, puis on abordera la préparation d’une séquence pour la classe. - Si certains candidats font preuve de cohérence et de bon sens, d’autres se limitent à un exposé confus, imprécis. Le jury aimerai que les candidats présentent des séquences en dégageant clairement les objectifs fixés. - Les candidats sont invités à accorder plus d’importance à la progression, aux réemplois que suscitent les différents documents proposés. - L’aspect culturel, adapté bien entendu aux élèves de l’école primaire, n’est pas à négliger, ce qui demande un minimum de connaissances sur les pays dont on enseigne la langue. - Des passerelles peuvent être effectuées avec les autres matières : français, histoire géographie, arts-plastiques, etc. - Les consignes de travail personnel ne doivent pas se limiter à de vagues propositions et invitent les élèves à effectuer un travail essentiellement oral favorisant par la mémorisation l’acquisition de bases linguistiques et culturelles. Il peut s’agir de mémoriser des comptines, des proverbes, des petites poésies … - Si la connaissance des textes officiels doit apparaître au cours de l’exposé, leur récitation systématique et exhaustive est fortement déconseillée. -Les candidats éviteront l’abus du jargon pseudo-pédagogique pour s’exprimer en toute clarté. - Le jury rappelle en outre qu’il ne faut pas hésiter à se montrer critique avec tout ou partie des

documents proposés. Remarques à destination des concepteurs de sujets : - Les documents sonores ou audiovisuels proposés aux candidats doivent être des documents authentiques destinés à des locuteurs natifs : interviews, reportages, etc. Il ne peut s’agir, en aucun cas, d’enregistrements de textes d’auteur ou d’articles de presse. - En ce qui concerne l’étude du supports pédagogique, il convient de s’assurer de la lisibilité des documents originaux (couleurs, mise en page) et de veiller à la qualité de reproduction des documents iconographiques.

- 67-

EPREUVE ORALE D’ITALIEN 29 candidats pour les trois concours ont passé l’épreuve d’italien : La moyenne s’est située autour de 13 : 12,8 pour 9 candidats au concours 1 12,1 pour 14 candidats au concours spécial 14,5 pour 6 candidats du 3ème concours. L’épreuve orale se déroule en deux parties : Une épreuve de compréhension à partir d’un document enregistré (sans préparation) Une épreuve pédagogique à partir d’un document proposé par le jury (préparation 15 minutes). La première épreuve se déroule en langue italienne. Après l’écoute d’un document sonore, le candidat doit en faire un résumé organisé autour des idées essentielles, et doit proposer quelques remarques de commentaire. Les meilleures notes ont été attribuées aux candidats qui ont su bien restituer les enjeux du texte, dans une langue correcte et v airée. Le jury a particulièrement apprécié l’emploi du subjonctif et le respect de la concordance des temps. Certains candidats, visiblement mal préparés, se sont contentés d’une simple paraphrase sans aucune analyse. Au niveau de la langue, le jury ne saurait trop recommander de revoir la grammaire fondamentale : articles, pluriels des mots, conjugaisons… Dans la deuxième épreuve, il s’agit de préparer une leçon à partir d’un document. Ce travail doit avoir des objectifs bien précis : il convient d’apprécier le niveau, la durée des séquences, et de recourir à des scènes de la vie quotidienne, afin de privilégier la fréquence du vocabulaire. Le candidat veillera sans cesse à justifier sa démarche. Cette exploitation se fera de manière simple, vivante et si possible ludique. Le candidat proposera également des activités complémentaires autour de cette leçon. Les meilleures prestations ont su mettre en valeur une démarche cohérente, bien ciblée, souvent originale, et menée avec un réel enthousiasme. Les principaux défauts qui ont été observés lors de cette épreuve pédagogique sont : Un manque de clarté Une explication trop ambitieuse par rapport au niveau choisi Des objectifs mal définis Une démarche trop hésitante. En conclusion, malgré quelques erreurs constatées le niveau d’ensemble est correct. Mais il est certain que ces deux épreuves exigent une préparation assidue tout au long de l’année afin de maîtriser à la fois correction de la langue et aisance à l’oral.

- 68 - C E R P E Option langue vivante ANGLAIS coefficient 2 Rapport session juin 2004 Examinateurs : M. Manfred LA CASSAGNERE (Bastia)

Mme Pascale JOUNIEAUX (Ajaccio)

L’étalement sur trois jours a favorisé un déroulement optimal de l’épreuve. Les horaires convenaient aux candidats et les examinateurs ont disposé du temps nécessaire.

Pour la deuxième année consécutive les candidats ont subi une épreuve en deux parties.

Première partie 15 points / 20 - 2 écoutes d’un texte audio de 2 minutes maximum avec un intervalle d’une minute environ entre les deux écoutes : prise de notes autorisée. - 5 minutes de préparation à la prise de parole - 10 minutes d’épreuve orale en anglais : restitution du contenu du document avec mise en évidence du thème principal débouchant sur un entretien avec le jury.

Deuxième partie 05 points / 20 - Etude d’un support pédagogique en français : préparation 15 minutes avant l’ensemble de l’épreuve. - Temps de parole 10 minutes ; étude débouchant sur une réflexion sur la langue anglaise.

Bilan en chiffres : Nombre de candidats évalués 20

(Nombre de redoublants 4) Moyenne des résultats 12,62

Conclusions premières : - Le niveau d’ensemble s’est amélioré - Les redoublants ont progressé - Davantage de candidats sont mieux voire très bien préparés.

Au final :

Certains candidats ont offert des prestations de qualité dans les deux parties de l’épreuve : le jury a décerné sans mal et avec grand plaisir la note de 19,5/20. Ces candidats ont impressionné tant par leur maîtrise de la langue anglaise que par la maturité de leur réflexion pédagogique. Outre un anglais fluide et idiomatique ces candidats ont proposé des démarches intelligentes, d’une grande clarté pour le public auquel elles sont destinées et d’une réelle efficacité. Compétence, rigueur et enthousiasme caractérisaient nombre de candidats.

…/…

- 69 -

En revanche, certaines prestations non dénuées de bonne volonté se sont révélées moins convaincantes. Seuls deux candidats n’ont su éviter l’écueil du contresens mais plus nombreux ont été ceux qui ne sont pas parvenus à présenter leur document pédagogique de façon simple, claire, cohérente et utile pour un futur public. Les candidats concernés tireront le plus grand profit d’un entraînement soutenu à l’écoute et au résumé de documents sonores authentiques. D’autre part, une préparation spécifique à l’épreuve pédagogique leur serait d’un grand secours. Force est de constater que beaucoup encore n’ont pu suivre de formation en 2003-2004.

Trop de candidats se bornent à citer le B.O. – sans, à l’évidence, en bien toujours saisir le sens – trop de candidats encore cette année n’ont jamais entendu parler de P.R.L. (Pratique Raisonnée de la Langue) ou bien ne savent tout simplement pas en quoi cela consiste.

Il va sans dire que ‘sensibiliser » les élèves du primaire à une langue étrangère ne peut s’accommoder de l’à peu près. Les notions et fonctions abordées doivent être parfaitement maîtrisées par les futures enseignants si l’on veut éviter des dommages irréversibles.

Toute connaissance est un outil au sujet duquel il convient de se poser les questions suivantes :

Quel est sont aspect ? A quoi sert-il ?

- 70 -

Rapport de jury d’Education Physique et Sportive session 2004. L’épreuve d’Education Physique et Sportive du Concours de Recrutement des Professeurs des Ecoles se compose d’un entretien et d’une prestation physique choisie par le candidat parmi trois possibilités : Athlétisme : Course de 2000 mètres, Danse, Badminton. Pour la session 2004, 110 candidats étaient admissibles aux différents concours et 108 se sont présentés pour passer les épreuves. Le tableau ci dessous indique, pour chaque concours, la répartition des candidats, les moyennes obtenues ainsi que les notes les plus basses et les plus hautes dans chaque épreuve. CONCOURS EXTERNE :

NOMBRE DE CANDIDATS

NOTE LA PLUS BASSE

NOTE LA PLUS HAUTE

MOYENNE DE L’EPREUVE

ENTRETIEN

57

2

20

13,47

ATHLETISME

46

0

19,5

10,72

DANSE

8

5

20

11,81

BADMINTON

3

10

14

11,67

NOTE EPS

57

4

19

12,20

CONCOURS REGIONAL

NOMBRE DE CANDIDATS

NOTE LA PLUS BASSE

NOTE LA PLUS HAUTE


ENTRETIEN

38

4

18

11,74

ATHLETISME

34

0

15,5

7,71

DANSE

4

8

11

10

BADMINTON

0

NOTE EPS

38

2

14,5

9,84

- 71 - 3ème CONCOURS

NOMBRE DE CANDIDATS

NOTE LA PLUS BASSE

NOTE LA PLUS HAUTE


ENTRETIEN

13

5

20

12,31

ATHLETISME

12

0

20

7,33

DANSE

1

10

10

10

BADMINTON

0

NOTE EPS

13

3,5

20

9,92

En complément de ces statistiques, les membres des jurys ont analysé les prestations des candidats. Les conclusions rédigées à l’issue de ce travail doivent permettre de guider la préparation dans les différentes épreuves pour la session 2005 : ENTRETIEN : L’épreuve d’entretien se déroule en deux temps : Un exposé de 10 minutes réalisé à partir de deux ou trois questions relatives au document iconographique proposé au candidat. Pour la session 2004, voici quelques exemples de questions posées. « A quelle activité physique, sportive ou artistique, cette situation prépare telle » ? « Quelles sont les ressources sollicitées chez les enfants » ? « Sur quelles variables joueriez-vous pour la simplifier ou la complexifier » ? Dans un deuxième temps, un entretien d’une durée de 10 minutes avec le jury permet de compléter les réponses apportées par le candidat aux questions posées dans le sujet et de vérifier les connaissances acquises dans le domaine de la planification et de l’enseignement de l’éducation physique et sportive. Les notes pour l’épreuve d’entretien sont ainsi réparties dans les différents concours : Nombre de notes de

0 à 5 Nombre de notes de 6 à 10

Nombre de notes de 11 à 15

Nombre de notes de 16 à 20

Concours externe 2 10 25 20 Concours régional 3 9 20 6 3ème concours 1 5 4 3 Les résultats obtenus lors de la session 2004 montrent pour cette épreuve une préparation importante pour quelques candidats qui se traduit par un exposé structuré et une volonté de proposer des réponses précises aux questions posées dans le sujet. Dans ce cas (notes comprises entre 16 est 20), l’entretien confirme l’impression laissée après l’exposé. Les connaissances sont maîtrisées dans les différents champs d’interrogation et la dimension éducative de l’Education Physique et Sportive est bien perçue. Les candidats ayant obtenu une note comprise entre 11 et 15 propose généralement un exposé construit et cohérent. Des connaissances apparaissent dans différents domaines mais elles sont parfois partielles ou insuffisamment maîtrisées. Ces quelques lacunes ne permettent pas de problématiser le sujet et de proposer des réponses articulant les différents champs de connaissances. Les candidats ayant obtenu une note comprise entre 6 et 11 ont des connaissances insuffisantes en relation avec l’activité physique support de l’enseignement, les textes en vigueur, les caractéristiques des élèves, les mises en œuvre pédagogiques ne leur permettant pas de proposer un exposé dépassant totalement le stade des banalités. Les propositions faites sont peu adaptées voir parfois incohérentes au regard du contexte proposé par le sujet. Les candidats qui obtiennent une note comprise entre 0 et 5 ont fait preuve d’une absence de connaissances évidente dans les différents champs. L’éducation physique n’est pas perçue comme discipline d’enseignement et les propositions faites sont totalement inadaptées voire parfois dangereuses.

72 La préparation à cette épreuve suppose, outre le travail méthodologique spécifique relatif à la construction de l’exposé, l’acquisition de connaissances qui sont des bases indispensables pour un professeur des écoles amené à construire, conduire, évaluer des enseignements en Education Physique et Sportive. Quelques exemples de thèmes abordés et de questions (non exhaustives) pouvant être posées par le jury peuvent permettre d’orienter la préparation des candidats. Les textes officiels (objectifs de l’éducation, programmes, cycles…). Les Activités Physiques Sportives Artistiques support des enseignements (logique interne, problème fondamental, compétences à acquérir, règles essentielles…). Les élèves (ressources, comportements envisagés, transformations supposées…). Les traitements didactiques et les mises en œuvre pédagogiques adaptées au niveau d’intervention (détermination des contenus d’enseignement, construction de situations d’apprentissage, manipulation des variables didactiques, simplification, complexification, augmentation de la difficulté de la tâche, évaluation des acquisitions, rôle de l’enseignant et stratégie pédagogique envisagée, gestion des groupes…). Prolongements envisagés en et hors EPS (préparation en classe, verbalisation, utilisation de médias, liens envisageables, programmation des activités, l’EPS dans les différents cycles, rôle de l’USEP…). DANSE : Bilan : Les candidats semblent avoir une meilleure préparation ainsi qu’un niveau technique plus élevé qui ont permis une exploitation des possibilités au service d’un projet chorégraphique. Cependant un défaut d’utilisation de l’espace au service de la création a été préjudiciable à l’affinement du thème. Attentes du jury : Il est attendu des candidats : Un projet très précis dans une présentation stylisée, Des principes de composition maîtrisés au service de l’effet visé, Une utilisation plus fine des renforçateurs sonores, Un engagement moteur faisant ressortir un travail sur le temps, l’espace et l’énergie. Une prestation correspondant au niveau de maîtrise technique du candidat au service du message

émotionnel. Aspect pratique : Amener deux supports musicaux. Un argument écrit est accepté mais il n’influence pas la notation. Le document remis ne doit faire apparaître aucune indication particulière concernant le candidat (lieu de préparation du concours par exemple). ATHLETISME : La note d’athlétisme est composée d’une note de performance sur 15 points et d’une note résultant de l’écart entre le projet annoncé et la performance réalisée sur 5 points. L’analyse de la répartition des notes nous donne quelques indications. MOYENNE DES

NOTES DE PERFORMANCE / 15

MOYENNE DES NOTES DE PROJET / 5

MOYENNE DES NOTES GLOBALES / 20

CONCOURS EXTERNE

6,72

4

10,72

CONCOURS REGIONAL

4,44

3,27

7,71

3ème CONCOURS

4,33

3

7,33

-73- Un travail de préparation est réalisé par un grand nombre de candidats. Ceci se traduit notamment dans les bons résultats obtenus sur l’écart entre le projet annoncé et la performance réalisée. Une modification de l’épreuve pour la session 2004 autorisant la communication des temps de passage à chaque tour à probablement eu également une influence non négligeable sur les résultats observés dans ce domaine. L’utilisation de montres ou chronomètres n’est pas autorisée pendant l’épreuve et toute communication de temps en dehors de celles fournies par les membres du jury est strictement interdite. La préparation à cette épreuve doit être envisagée tout au long de l’année. Seul un entraînement régulier permet d’obtenir de bons résultats. BADMINTON : Modalités de l’épreuve :

Montée - descente avec des temps de jeux courts pour définir le niveau global de chaque candidat. Matches en 15 points comptés en « tie-break », l’arbitrage est assuré par un candidat. Des

outils spécifiques de notation sont utilisés par chaque membre du jury afin de pouvoir situer le candidat dans la grille suivante :

Niveau 1

0…………….6 Niveau 2 7…………..10

Niveau 3 11…………14

Niveau 4 15………....17

Niveau 5 18………….20

Espace utilisé en attaque (profondeur)

Court

mi court

Long

dans l’axe

Long et court

Long et court

avec des trajectoires

variées

Long, court avec des

trajectoires variées. Feintes

Espace utilisé en attaque (largeur)

Jeu dans l’axe

légèrement élargi

Droite, gauche,

mi court

Droite, gauche,

profond

Jeu dans les quatre coins

Jeu dans les quatre coins,

près des lignes

Placement du joueur

Peu de

déplacement

Déséquilibre

après la frappe

Arrêt après la

frappe

Frappe et

replacement

Replacement

pendant la frappe

Tactique

Repousse le volant sans

prise en compte de l’adversaire

Repousse

l’adversaire

Joue assez loin de l’adversaire,

Court, long

Joue loin de l’adversaire

dans la diagonale de replacement

Joue loin de

l’adversaire en évitant la

diagonale de replacement

Quatre candidats étaient inscrits à cette épreuve pour la session 2004 : Trois se sont présentés. Les notes obtenues sont égales ou supérieures à la moyenne. Les candidats se situent entre le niveau 2 et le niveau 4, ce qui atteste d’un bon niveau de préparation des participants. Cependant le niveau 4 n’a jamais été atteint et un effort particulier reste à faire dans le domaine de la tactique pour tous les candidats.