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Compte-rendu du XXIIIème congrès de la Fédération du Val de Marne du Secours

Populaire Français (1)

Cher(e)s Ami(e)s, Merci d’avoir été si nombreux à notre dernier congrès (près de cent participants) qui s’est tenu le samedi 5 Novembre à Bonneuil-sur-Marne, salle Louise Voelckel. Il s’agissait d’un rendez-vous statutaire important pour le Secours Populaire Français. C’est au cours de ce Congrès qu’ont été débattues et façonnées les orientations de notre mouvement et celles de la Fédération du Val de Marne pour les deux ans à venir.

Ce congrès s’est voulu centré sur la jeunesse : « pour et avec les jeunes » En effet, la jeune génération, frappée de plein fouet par la montée de la pauvreté, de l’exclusion et de la misère, manifeste dans le même temps, sa volonté d’agir, d’être solidaire, pour faire échec à la précarité. Mais trop peu de jeunes s’engagent dans des actions de solidarité. Quelques chiffres clés plantent bien le décor :

• Le chômage des jeunes atteint 25% en 2010 • Le taux de pauvreté monétaire touche 25% des jeunes de 25 à 29 ans, 44% des 18-24

ans • 28% des 25-29 ans renoncent à prendre des vacances

Au cours de ce congrès ont été successivement présentés le rapport moral d’orientation et le rapport financier dont vous trouverez un résumé sous forme de diapositives sur notre site internet. Tout au long de la journée, les discussions ont été très animées, témoignant de la mobilisation et de la motivation de tous à faire du Secours Populaire Français une association toujours plus active dans ses actions de solidarité. Inversement, il est ressorti que beaucoup reste à faire pour continuer à mobiliser les bénévoles et pour soutenir les comités locaux dans leurs actions et leur organisation. Ceci sera bien sûr pris en compte dans les actions menées par le Comité Départemental lors du prochain mandat.

Nous avons aussi eu la chance d’accueillir Gilles Saint-Gal, Vice-Président du Conseil Général chargé de la jeunesse, du tourisme et des loisirs, qui a témoigné de son indignation face à la précarité des conditions de vie des jeunes d’aujourd’hui et nous a assuré de son soutien.

L’après midi a été consacré à la tenue de trois ateliers centré sur la jeunesse, dont vous trouverez un bref résumé ci-dessous.




Atelier 1 : quelle organisation interne au plan local et départemental pour favoriser une meilleure participation des jeunes et leur faire une place ?

Animateur : Jean-Michel FONTELLE Rapporteur : Anne CHACHUAT

Un constat : les jeunes (16-25 ans) sont facilement mobilisables pour des actions de solidarité. L’indignation est leur premier mode de manifestation, qu’il faut savoir transformer en action positive en les rassemblant autour d’un projet de solidarité. Ceci passe en premier lieu par plus de communication auprès des jeunes de ce qu’est le Secours Populaire Français et par une modification de l’image que les jeunes en ont.

1) les jeunes doivent pouvoir bénéficier d’un mode d’accueil différent des autres bénévoles, la notion de parrainage par un autre bénévole a été évoquée. La notion de considération du jeune est apparue particulièrement importante. Ils doivent aussi pouvoir s’investir à un rythme différent et de façon ponctuelle, car par définition les jeunes sont en cours de construction de leur avenir et peuvent avoir une disponibilité de temps et d’esprit fluctuant avec le temps

2) il faut aller à la rencontre des jeunes, ceux-ci ne se manifestent souvent pas spontanément.

Il faut créer des partenariats avec des associations (Bureau Des Elèves, associations type Pluriel 94, partenariat déjà existant…)

Il faut solliciter les jeunes à des moments adaptés (semaine des associations, période avant Noël…)

Il faut proposer des projets réalisables en groupe, les jeunes étant plus facilement mobilisables en groupe

Il faut les stimuler régulièrement par des appels à des actions précises




Un exemple qui pourrait être suivi : la faculté Paris VIII (Saint Denis) a créé une antenne du SPF faisant différentes actions (ex : troc de livres…). Ivry a identifié un lieu de rencontre des jeunes à l’heure du déjeuner qui pourrait être pour le SPF un lieu d’échanges et d’information sur le SPF…

3) Les outils de communication vis-à-vis des jeunes doivent être adaptés : outil web, réseaux sociaux. L’élaboration de documents leur étant destinés doit être conçue avec eux

4) Nous devons nous mobiliser pour fidéliser les jeunes qui rejoignent le SPF. L’arrivée par le biais d’un stage permet aux jeunes de découvrir progressivement le SPF et d’envisager de s’y impliquer au-delà du stage. Ici aussi la notion de parrainage et de travail en groupe pour favoriser « l’effet boule de neige » parait essentielle. Il faut aussi savoir valoriser l’action réalisée et impliquer les jeunes dans les prises de décision, en particulier à travers les commissions en tant que membres ou invités.

En conclusion, tous les bénévoles doivent faire preuve d’ouverture d’esprit pour que le mouvement s’ouvre plus vers la jeunesse.

Atelier 2 : quelles solidarités à destination de la jeunesse ?

Animateur : Michèle KONE Rapporteur : Guy JUBLOT A qui s’adresse-t-on lorsque l’on parle de jeunesse en difficulté ?

Les adolescents : il a été admis qu’ils étaient essentiellement connus à travers leurs familles qui figurent parmi le public des permanences d’accueil.

Les jeunes adultes : sortis du système scolaire sans qualification, demandeurs d’emploi, étudiants sans prise en charge familiale, isolé (ayant quitté famille et région d’origine), responsables de familles monoparentales…




En quoi les difficultés de la jeunesse sont-elles particulières ? Tout peut se résumer par le sentiment de dépendance : isolement, absence de revenus personnels, absence d’autonomie, manque de confiance venant renforcer la fragilité, méconnaissance de « réseaux »… Comment le SPF peut-il aider les jeunes ?

1) Solidarités déjà pratiquées à l’égard des jeunes : la réponse aux besoins vitaux (aliments, vêtements) ainsi que l’accueil, l’écoute, l’orientation et le conseil. De même, selon le parcours, aide à l’inscription à une pratique sportive ou culturelle, financement de titres de transport.. ainsi que contacts avec le réseau associatif ou institutionnel connu du comité.

2) Ce que le SPF pourrait apporter spécifiquement aux jeunes : il convient de distinguer deux niveaux de situations : la situation de très grande pauvreté (jeune primo-arrivant ayant quitté toute attache et se retrouvant sans logis, sans repères dans une région qu’il découvre) et la situation de précarité où des moyens existent mais demeurent très insuffisants pour vivre une vie digne. Dans l’une ou l’autre des situations, le jeune n’a pas envie d’être assisté puisqu’il souffre déjà d’être dépendant des autres. Autant comme il sera peut-être difficile, dans un premier temps, d’aller au-delà de la satisfaction des besoins vitaux, de l’aide d’urgence et de l’orientation vers les réseaux pour le jeune en situation de très grande pauvreté, autant comme pour le jeune précaire, en complément des solidarités alimentaires, il pourra être proposé l’accès à la culture, aux sports, aux loisirs et aux vacances. Le fait d’être en situation précaire n’empêche pas le jeune d’avoir des envies, des projets. Le SPF peut permettre aux jeunes d’être acteurs de leur propre projet (culturel, sportif, de vacances, de découvertes..) en les associant aux actions du comité ou du siège départemental, en leur donnant les moyens de voir leur projet aboutir. Cette façon de leur tendre la main en proposant du bénévolat contribue également à redonner confiance en soi. Le SPF peut également mettre à disposition de façon permanente de la documentation (structures dédiées aux jeunes, éducation et prévention sur les pratiques addictives…).

3) Comment le SPF devrait s’organiser pour mieux répondre aux besoins des jeunes : - En se faisant mieux connaître et de façon plus attrayante pour écarter le sentiment de

honte ressenti par le jeune accueilli, participer aux initiatives locales en direction de la jeunesse,

- En allant au devant des jeunes, en allant où ils se trouvent (tenue de stands dans les quartiers, foyers de jeunes, facultés), en rencontrant des partenaires (CROUS, éducateurs de rue, SMJ)

- En utilisant les systèmes d’informations (internet, réseaux sociaux) pour faire connaître la notion d’accompagnement de projet

- Favoriser une écoute pour permettre l’expression de projets (être disponible aux horaires où le jeune est disponible,)

- Renforcer les équipes du comité et du siège départemental par des jeunes qui pourront être les vecteurs et inciteront des jeunes à venir discuter avec eux de leurs difficultés et de leurs projets et des moyens de les réaliser




- En tenant des activités de solidarité dans des lieux où sont les jeunes (braderie de vêtements neufs ou de matériels informatiques ou de petit électroménager dans un foyer de jeunes, au sein d’un établissement universitaire) et ensuite en accompagnant les conditions de créer une antenne ou une permanence d’accueil de l’association.

Atelier 3 : quelles activités (collectages, solidarités) peuvent être menées par les jeunes en dehors des locaux du SPF ?

Animateur : Renée MERCIER Rapporteur : Claude SIMON Nous avons échangé sur les expériences vécues par certains comités et les différentes pistes proposées par les participants afin d’impliquer de jeunes bénévoles à l’extérieur de nos locaux. En ce qui concerne les expériences vécues avec de jeunes bénévoles, plusieurs comités ont déjà été contactés par des associations de jeunes ou des enseignants afin de leur remettre le produit d’une collecte. Certains ont également de jeunes bénévoles qui assurent la mise à jour internet ou l’accompagnement d’enfants lors des sorties et reçoivent l’aide de jeunes bénévoles lors d’opérations de collectage.




Parmi les propositions que nous pourrions faire aux jeunes qui ont envie de nous rejoindre, toutes les activités ayant lieu en dehors des temps scolaires sont à privilégier. Quelques propositions :

• l’ aide aux devoirs pourrait correspondre à leurs créneaux horaires,

• la création d’une page sur Facebook ou autre réseau social au nom d’un comité pourrait être une activité motivante et réalisable de leur domicile,

• nous pourrions approcher les clubs sportifs de jeunes pour leur proposer d’accompagner les différentes sorties sportives qui ne sont pas toujours très motivantes pour les bénévoles seniors et qui ont souvent lieu hors des plages horaires habituelles. Les jeunes déjà intégrés dans l’association pourraient devenir « ambassadeurs » du SPF auprès d’autres jeunes qu’ils côtoient.

Les jeunes peuvent également avoir déjà des projets d’actions, il s’agira donc de bien définir leur mission et de les accompagner en leur laissant leur autonomie dans la gestion de l’opération, sans oublier de valoriser leur action et de leur montrer que nous avons besoin d’eux. L’idée d’un bénévole référent pour encadrer spécifiquement ces jeunes a été évoquée.




Elections statutaires

Les élections statutaires réalisées lors du congrès ont permis d’élire successivement pour les deux années à venir :

1) les membres du Comité Départemental

BLONDEAU Thérèse Champigny IDOUCHE Djamal Creteil BRETEAU Jean-Paul Ivry sur Seine JEANVOINE Josette Champigny BRIERE Liliane Bonneuil JOUBERT Jacqueline Bonneuil BRONET Patricia Ivry sur Seine JUBLOT Guy Saint Mammès CHACHUAT Anne Saint Maur LEVY Pauline Noisy le Grand CHAUSSIS Mireille Draveil MARTIN Noëlle Champigny sur Marne COUTELAN Micheline Chennevières MARTIN Fabien Champigny sur Marne DE SANTIS Irène Villejuif MERCIER Renée Choisy le roi DONNET Bernadette Villiers N'GOMA Jean-Jacques Champs Sur Marne DUFAY Danièle Vitry NIANE Olga Choisy le Roi FONTELLE Jean-Michel Sucy en Brie PEGHAIRE Patrice Le Plessis-Trévise GAIGNARD Any Villeneuve le Roi PHILIPPE Evelyne Thiais GOUGET Nicole Villejuif POIRRIER Liliane Le Perreux GRAMBIN Dominique Champigny POUJADE Elodie Champigny sur Marne GUERNALEC Martine Yerres SIMON Claude Le Perreux HAMAMOUCHE André Champigny VERPILLEUX Sylvie Champigny sur Marne HAMIDI Mourad Les Lilas VIMARD Murielle Champigny sur Marne HENRY Françoise Villejuif




2) la Commission financière départementale Jean-Michel FONTELLE Guy JUBLOT Sylvie VERPILLEUX Murielle VIMARD 3) les délégués au XXXIII ème Congrès National de Nancy

Danièle DUFAY Vitry Danielle FREGONA Villejuif Martine GUERNALEC Yerres Guy JUBLOT Saint Mammès Valérie KOWNACKI Ormesson Pauline LEVY Noisy-le-Grand Françoise LODIOT Vitry Ida MACHINAUD Villejuif Fabien MARTIN Champigny Malika NICOLAS Vincennes Denise VINANT Villejuif

4) le secrétariat départemental

Fabien MARTIN (secrétaire général) Jean-Michel FONTELLE (trésorier) Renée MERCIER (secrétaire départementale) Elodie POUJADE (secrétaire départementale)




5) le Secrétaire Général

Fabien MARTIN

Merci à tous de votre participation active à ce congrès. Début janvier 2012, le Comité Départemental se réunira pour définir les différentes commissions et leurs missions ainsi que les membres qui les composeront. A très bientôt pour de plus amples informations ! Fabien MARTIN Secrétaire Général

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