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Réunion d’information « Le projet les choix technologiques » – 03/02/2017

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LES EOLIENNES EN MER ILES D’YEU ET DE NOIRMOUTIER

Projet de parc éolien en mer des Iles d’Yeu et de Noirmoutier

COMPTE-RENDU DE LA REUNION D’INFORMATION

SUR LE PROJET ET LES CHOIX TECHNOLOGIQUES

LE 3 FEVRIER 2017 A SAINT-JEAN-DE-MONTS

L’atelier a duré deux heures et vingt-cinq minutes et a réuni 45

participants.

En tribune :

Pour la maîtrise d’ouvrage :

o Lucile FORGET, responsable du développement local

o Henry VALIBUS, directeur technique

Intervenants sur le thème de la réunion :

o Christine DE JOUETTE, responsable R&D, Adwen

o Cédric TURNACO, responsable relations

institutionnelles, Adwen

o Jean-Marc BOYADJIS, pilote de projets, RTE

Déroulement de la réunion d’information :

1. Introduction

André RICOLLEAU, maire de Saint-Jean-de-Monts et président de la Communauté de

communes Océan-Marais de Monts

2. Présentation générale du projet et de ses caractéristiques

Lucile FORGET, responsable du développement local, Eoliennes en mer des îles d’Yeu et

de Noirmoutier (EMYN)

3. Les caractéristiques techniques et les choix technologiques du projet

Henry VALIBUS, directeur technique, EMYN

4. Echanges avec la salle

5. Les choix technologiques du projet : l’éolienne Adwen de 8 MW et les autres

composants

Christine DE JOUETTE, responsable R&D, Adwen



7. Le raccordement

Jean-Marc BOYADJIS, pilote de projets, RTE


9. Les techniques d’installation en mer



11. Le projet et son environnement : échanges préparatoires à la deuxième réunion

publique Environnement

Lucile FORGET, responsable du développement local, EMYN

12. Conclusion de la réunion

1. Introduction

André RICOLLEAU, maire de Saint-Jean-de-Monts et président de la Communauté

de communes Océan-Marais de Monts, salue l’assistance et remercie la maîtrise

d’ouvrage d’avoir choisi Saint-Jean-de-Monts pour cette réunion. Il souligne l’intérêt que

représente le projet pour la Communauté de communes Océan-Marais de Monts, à la fois


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pour le développement des énergies renouvelables et les mesures compensatoires qui en

découleront puisque le tracé du raccordement électrique à terre se situera sur le territoire

intercommunal dans l’intégralité de ses 28 km, jusqu’au poste de Soullans. Il rappelle que

les élus de l’intercommunalité tiennent à ce que l’impact du tracé soit le plus réduit

possible, que ce soit pour le secteur agricole avec lequel des réunions ont été menées en

2016, mais aussi le long des routes départementales ou communales. Il souligne

l’importance de cette préoccupation pour les élus au regard de celle qu’ils accordent au

quotidien à l’excellence environnementale, ce qui a valu à l’intercommunalité de recevoir

à l’automne 2016 le trophée de la Trame de la croissance verte et bleue des mains de

Ségolène ROYAL, ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. Il fait part de la

confiance totale de l’intercommunalité à l’égard du maître d’ouvrage pour l’évolution du

projet tout en rappelant sa vigilance : si besoin, les élus se feront les relais des inquiétudes

qui pourraient émaner de la population. Il souhaite que le projet soit mené de la meilleure

façon pour voir le jour dans de bonnes conditions et de sorte à ce que chacun en tire

intérêt. Il invite les participants à poser toutes les questions qui les animent.

Marion SIVY, animatrice, rappelle que cette réunion porte sur les caractéristiques

techniques et les choix technologiques du projet : elle fait suite à des demandes

d’information renouvelées de la part du public tout au long de la concertation lancée après

le débat public et permettra de mieux appréhender les impacts environnementaux et socio-

économiques qui feront l’objet de réunions dédiées d’ici avril 2017. Elle présente le déroulé

de la réunion et la tribune.

2. Présentation générale du projet et de ses caractéristiques

Lucile FORGET, responsable du développement local de la société Eoliennes en

mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN), remercie les participants pour leur

présence et la commune de Saint-Jean-de-Monts pour son accueil. Elle présente le

projet (cf. diaporama) :

- Le contexte et les objectifs du projet

- Le porteur du projet

- Les principes de fonctionnement d’un parc éolien

- Les caractéristiques générales du projet (puissance, production, zone

d’implantation, coût du projet, mise en service)

- Le calendrier prévisionnel du projet

- Le rappel des engagements suite au débat public

- L’actualité et les prochaines étapes du projet.

3. Les caractéristiques techniques et les choix technologiques du projet

Henry VALIBUS, directeur technique, EMYN, présente les études de caractérisation du

site (cf. diaporama) :

- Les études des conditions de mer et de vent : en quoi cela consiste ? à quoi ça

sert ? quelques résultats

- L’étude des conditions de sol : en quoi cela consiste ? à quoi ça sert ? quelques

résultats


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Henry VALIBUS, EMYN, présente les choix technologiques du projet et leurs évolutions

(cf. diaporama) :

- Les différents composants du parc éolien et l’évolution des choix technologiques

- Le schéma d’implantation du parc éolien.


Un participant demande quelle est la surface de la zone d’implantation du projet.

La zone d’implantation

Henry VALIBUS, directeur technique, EMYN, indique que la superficie totale de la

zone d’implantation est de 112 km² et que la surface effectivement utilisée avec le

nouveau schéma d’implantation est de 86 km².

5. Les choix technologiques du projet : l’éolienne Adwen de 8 MW et les

autres composants

Christine DE JOUETTE, responsable Recherche & Développement, Adwen, présente

la société Adwen et (cf. diaporama). Elle précise que le nom Adwen est l’acronyme

d’ « Advanced Wind Energy » (« Energie éolienne avancée ») et que l’activité de la société

est concentrée en Europe. Adwen est spécialisée depuis 21 ans dans la conception de

turbines en mer. En septembre 2017, les éoliennes conçues par Adwen et installées en

mer du Nord représenteront une puissance totale de 1 GW : uniquement constitué de

turbines d’une puissance unitaire de 5 MW, cet ensemble confère à Adwen une riche

expérience propice à l’évolution vers le modèle AD 8-180 (pour Adwen – 8 MW – 180 m

de diamètre de rotor, c’est-à-dire le diamètre dans lequel les pales sont inscrites) choisi

par EMYN. Il s’agit à ce jour d’une des turbines les plus grandes et les plus puissantes au

monde.

En tant que turbinier du projet, Adwen bénéficie de l’ensemble des données recueillies par

le développeur du projet, en particulier celles concernant le vent, la houle et les conditions

de sol afin de modéliser les machines et d’évaluer leur performance : Adwen prévoit ainsi

une durée de vie de 25 ans pour le modèle AD-8-180, contre 20 ans pour un modèle d’une

puissance de 5 MW. Cette nouvelle turbine sera en mesure de fonctionner à partir d’une

vitesse de vent de 3 mètres par seconde (m/s) et jusqu’à 30 m/s.

Christine DE JOUETTE explique qu’une turbine est principalement composée de trois

éléments : le moyeu (30 tonnes), le multiplicateur (80 tonnes) et la génératrice (30

tonnes). Cet ensemble transforme l’énergie rotative mécanique du rotor en électricité via

la génératrice. Afin de minimiser la charge au sommet de l’éolienne, l’équipement est

disposé autant que possible au pied du mât, et se compose d’un convertisseur, d’un

transformateur et d’un disjoncteur. Le design modulaire de la turbine permettra en temps

voulu de changer ses composantes indépendamment les unes des autres, sans démonter

le rotor, ce qui demanderait l’intervention de navires de grande taille.

Avant l’installation en mer, il est nécessaire de réaliser un prototype et de vérifier les

performances de la machine à terre. La phase d’assemblage est d’ailleurs en cours. Des

tests sont réalisés sur les pales afin de vérifier leur résistance structurelle. La nacelle est

aussi testée sur un banc d’essai dédié. Les pales sont conçues au Danemark et arrivent

par voie maritime sur le site industriel de Bremerhaven en Allemagne pour être assemblées

à la nacelle. La nacelle complètement assemblée est testée de nouveau sur un banc d’essai.


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Adwen dispose d’une cellule de recherche et développement (R&D) en France : celle-ci lui

permet d’élaborer des modèles numériques et d’améliorer ses turbines. Ces travaux sont

réalisés sur le site du Madrillet, près de Rouen, et dans les Pays de la Loire en collaboration

avec l’IRT Jules Verne.

Henry VALIBUS, EMYN, présente les autres composants du parc (cf. diaporama) :

- L’analyse multicritère menée (types de fondations, types de poste électrique en

mer, types et tracés de câbles inter-éoliennes)

- Les fondations des éoliennes du parc

- Les câbles inter-éoliennes du parc

- Le poste électrique en mer du parc.


Un participant demande où seront fabriquées les éoliennes.

Un participant souhaite savoir quelle sera la fréquence des opérations de maintenance.

Un participant demande quelle est l’origine de la société Adwen.

Une participante demande des précisions sur les modalités d’accès à l’éolienne pour le

personnel compétent.

La provenance des éoliennes

Henry VALIBUS, EMYN, indique que l’appel d’offres prescrit le développement d’une

chaîne industrielle française qui inclut la construction des éoliennes. Dans ce cadre,

Adwen a pris des engagements sur la localisation des sites de fabrication et d’assemblage

de ses turbines, notamment au Havre. Adwen est désormais une filiale à 100 % de

Gamesa mais demeure tenue de respecter ses engagements : le maître d’ouvrage y est

attentif, de même que l’Etat.

Cédric TURNACO, responsable des relations institutionnelles, Adwen, confirme

que les engagements pris par Adwen demeurent inchangés. A ce titre, la société

développe un plan industriel ambitieux en Normandie : l’avant-projet industriel a été

présenté à l’issue de l’été 2016 et les permis et autorisations du plan industriel devraient

être déposés dans le courant du premier trimestre 2017.

Bref historique d’Adwen

Cédric TURNACO, Adwen, rappelle qu’Adwen est à l’origine une unité d’Areva

spécialisée dans l’éolien en mer. Celle-ci a fusionné en mars 2015 pour former une

coentreprise détenue à 50 % par Areva et à 50 % par Gamesa, un spécialiste espagnol

de l’éolien terrestre. Cette opération était justifiée par le gain de plusieurs projets en

Allemagne et en France et par la nécessité de renforcer le savoir-faire industriel. Areva

ayant récemment décidé de se désengager des énergies renouvelables, un accord est

intervenu pour qu’Adwen devienne une filiale à 100 % de Gamesa ; cette opération est

entrée en vigueur le 5 janvier 2017 et n’a pas d’incidence pour le projet.

Les opérations de maintenance

Christine DE JOUETTE, Adwen, précise que les éoliennes sont adaptées aux conditions

maritimes et qu’elles disposent d’un système de pressurisation et de ventilation qui

protège l’ensemble des composants. Par ailleurs, les appareils vitaux sont redondants


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pour être en mesure de remédier immédiatement au dysfonctionnement de l’un d’entre

eux, comme par exemple les moteurs servant à orienter la nacelle ou le système de

pompe. De plus, chaque éolienne disposera de sa propre base sur le continent pour être

surveillée et pilotée à distance au quotidien grâce aux informations transmises via les

fibres optiques comprises dans les câbles de raccordement. Ce dispositif permet de

minimiser et de mutualiser la maintenance sur place.

Henry VALIBUS, EMYN, ajoute que la maintenance comprend aussi la maintenance

des fondations des éoliennes, de la sous-station électrique et des câbles électriques. Le

maître d’ouvrage veille à contrôler à distance autant que possible les différents appareils

par l’intermédiaire d’un centre de commande à terre qui collecte les informations,

enregistre les défaillances, permet dans certains cas une correction à distance d’un

défaut et planifie au mieux les interventions en mer en fonction des conditions de mer

et vent. Sont aussi mis en place des dispositifs de protection contre la corrosion sur les

éoliennes et d’inspection périodique des câbles inter-éoliennes. EMYN prévoit ainsi un

taux de disponibilité (fonctionnement optimal des éoliennes) de l’ordre de 95 %.

Lucile FORGET, EMYN, souligne qu’EMYN aura à charge, en tant qu’exploitant du parc

éolien, les fondations, les câbles inter-éoliennes et la sous-station électrique : à ce titre,

la maîtrise d’ouvrage a confirmé l’installation d’une base de maintenance pour Adwen

sur l’île d’Yeu et d’une autre pour EMYN sur l’île de Noirmoutier. Un travail est mené dans

cette perspective avec les propriétaires et les gestionnaires des ports concernés.

Henry VALIBUS, EMYN, précise que l’éolienne est accessible par bateau : on aborde

alors grâce à des échelles sécurisées le plateau qui circonscrit la pièce de transition sur

laquelle est fixé le mât de l’éolienne. Le personnel peut alors pénétrer dans l’éolienne et

emprunter un ascenseur pour accéder aux différents composants. En cas de conditions

météorologiques défavorables, l’accès de l’éolienne est aussi possible par hélicoptère.

L’opérateur accède alors à l’éolienne depuis l’arrière de la nacelle

Christine DE JOUETTE, Adwen, relève que la maintenance en mer est un nouveau

métier qui demande une formation robuste. Adwen travaille ainsi avec des organismes

de formation pour constituer un corps de métier dédié.

Un participant demande si le pilotage en temps réel des éoliennes se fera dans les deux

ports de maintenance des îles d’Yeu et de Noirmoutier.

Un participant souhaite savoir à partir de quelle vitesse de vent et jusqu’à quelle vitesse

de vent les éoliennes fonctionneront.

Le pilotage à distance des éoliennes

Henry VALIBUS, EMYN, indique qu’à ce jour, les parcs éoliens terrestres sont

majoritairement pilotés à distance depuis des centres de conduite, selon la même logique

que pour les opérateurs de réseau électrique. Un grand nombre de parcs terrestres

d’Engie sont par exemple pilotés à partir d’un centre situé en Champagne-Ardennes. Les

opérateurs de parcs éoliens en mer comme Adwen ou DONG Energy disposent également

de leurs propres centres d’information pour l’ensemble des parcs éoliens qu’ils

développent dans chaque pays. Ceci n’exclut pas la mise en place d’un pilotage plus

localisé pour certaines installations, ce qui permet d’en assurer la maintenance à

proximité et d’agir dans des conditions de sécurité et de sûreté de bon niveau. EMYN

prévoit d’implanter un centre localisé de ce type au Tréport pour l’ensemble des parcs

éoliens qu’il développe.


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La plage de fonctionnement des éoliennes en fonction de la vitesse du

vent

Christine DE JOUETTE, Adwen, indique que les éoliennes d’une puissance nominale

de 5 MW fonctionnent de 4 à 25 m/s tandis que le modèle retenu pour le projet

fonctionne de 3 à 30 m/s (soit de 10 à 100 km/h), sachant que sa puissance nominale

de 8 MW est atteinte à partir de 11 m/s. De 11 à 30 m/s, il est possible d’orienter les

pales pour leur donner une exposition optimale au vent et obtenir une puissance

maximale, tout en veillant à l’intégrité structurelle de la machine.

7. Le raccordement

Jean-Marc BOYADJIS, pilote de projets, RTE, présente le raccordement électrique du

parc éolien (cf. diaporama) :

- Le point de raccordement au Réseau Public de Transport d’Electricité

- Le raccordement type du parc éolien offshore posé

- La liaison sous-marine

- L’arrivée sur terre

- Un exemple de travaux d’atterrage

- La liaison souterraine et ses différents milieux

- Le panorama de l’aire d’étude

- La prise en compte de l’environnement

- Le planning du raccordement

- Les différents niveaux d’approche du tracé de détail des câbles RTE

- Le tracé général de déclaration d’utilité publique (DUP)

- Le tracé à l’arrivée au poste de Soullans

- Les dispositions constructives du raccordement.


Un participant demande si le champ électromagnétique créé par le courant circulant dans

le câble de raccordement est complètement arrêté par la protection dont ce dernier fait

l’objet. Il souhaite aussi savoir à quelle profondeur se situera le câble sous la plage.

Le champ électromagnétique

Jean-Marc BOYADJIS, RTE, indique qu’avec un câble souterrain comme c’est le cas

ici, le champ électrique est complètement bloqué par l’enveloppe métallique : seul

demeure un champ magnétique. Sous la plage, le câble se situera à une profondeur de

2 m ; dans la chambre d’atterrage, il se situera à 2,50 m et poursuivra à un niveau situé

entre 1,50 m et 1,70 m.

9. Les techniques d’installation en mer

Henry VALIBUS, EMYN, présente l’installation des différents composants du parc

éolien (cf. diaporama) :

- Le calendrier prévisionnel, les travaux préparatoires et les travaux en mer

- L’installation des fondations des éoliennes

- L’installation du poste électrique en mer

- L’installation des câbles inter-éoliennes

- L’installation des éoliennes.


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Un participant demande quels sont les points communs entre les éoliennes en mer du

projet et les éoliennes de Bouin.

Un participant souhaite savoir si le projet induira une réduction de la facture d’électricité.

Un participant demande si le périmètre de l’enquête publique sera national.

Un participant demande combien de personnes travaillent aujourd’hui sur ce projet et

combien d’emplois seront mobilisés au cours du chantier et en phase d’exploitation.

Comparaison entre les éoliennes en mer et les éoliennes terrestres

Henry VALIBUS, EMYN, indique que les éoliennes en mer se distinguent

essentiellement des éoliennes terrestres par leurs fondations. Pour le reste, il s’agit à

peu près du même type de configuration, à savoir un mât, une nacelle, trois pales et

une connexion au réseau électrique (Enedis ou RTE) via un câble de raccordement et un

poste électrique qui relève le niveau de tension. Par ailleurs, les éoliennes en mer

s’avèrent plus puissantes et leur conception prend en compte l’impact de

l’environnement marin. L’installation est réalisée avec une grue aussi bien pour les

éoliennes terrestres que pour les éoliennes en mer.

Lucile FORGET, EMYN, ajoute que la puissance d’une éolienne terrestre est aux

alentours de 2 MW contre 8 MW pour le modèle retenu pour le projet. Les éoliennes en

mer s’avèrent aussi plus grandes, leur impact paysager étant néanmoins réduit par leur

éloignement vis-à-vis du continent : leur hauteur est de 126 m depuis le plus bas niveau

de la mer jusqu’au moyeu et la longueur des pales est de 88 m. Tout cela donne une

hauteur de 216 m en bout de pale quand la pale se situe dans l’axe du mât. Pour mieux

apprécier l’impact paysager du projet, elle invite l’assistance à consulter les

photomontages exposés dans la salle et accessibles sur le site internet du projet qui

propose également la carte des 33 points de vue depuis lesquels les 63 photomontages

ont été réalisés.

Marion SIVY, animatrice, relève que le site donne aussi accès au compte rendu des

ateliers dédiés au thème du paysage qui se sont tenus le 5 avril 2016 à L’Epine et le 27

octobre 2015 sur l’île d’Yeu.

Périmètre de l’enquête publique

Lucile FORGET, EMYN, confirme que le périmètre de l’enquête publique sera national

comme c’est toujours le cas. La préfecture et la commission d’enquête décideront des

modalités : un registre papier sera vraisemblablement ouvert dans certaines mairies

pour donner la possibilité au public d’émettre un avis. Il est aussi possible que soit mise

en place une plateforme en ligne sur laquelle il serait possible d’accéder aux 5 000 pages

du dossier d’enquête publique et de donner son avis.

Jean-Marc BOYADJIS, RTE, précise que le public sera amené à s’exprimer

distinctement sur le projet de parc éolien mené par EMYN et sur le projet de

raccordement mené par RTE.

L’incidence du projet sur le prix de l’électricité

Lucile FORGET, EMYN, rappelle que c’est l’Etat qui fixe le prix de l’électricité. La France

n’étant pas encore dotée de parc éolien en mer, la filière reste à construire, ce qui


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nécessite des investissements et donc un coût plus élevé qu’une fois arrivé à maturité.

Si l’on reproche souvent à l’éolien en mer un coût plus important que le nucléaire, les

pays qui ont choisi de développer l’éolien en mer (comme l’Angleterre ou les Pays-Bas)

sont parvenus à établir fin 2015 un coût inférieur à 100 euros le MWh et fin 2016 un

coût de 80 euros, démantèlement inclus (derniers projets raccordés aux Pays-Bas), soit

un prix équivalent à l’électricité produite par le nucléaire.

Les emplois mobilisés par le projet

Lucile FORGET, EMYN, indique que le projet mobilise aujourd’hui, en phase de

développement, une soixantaine de personnes basées en majorité en région parisienne :

ces emplois relèvent de l’ingénierie, du pôle technique, du pôle environnement, du pôle

juridique et du pôle exploitation et maintenance. Une cellule dédiée au développement

local est basée à Nantes et comprend 6 personnes : elle sert d’interface entre les acteurs

locaux et l’équipe projet afin de favoriser la pédagogie et de faciliter les ajustements du

projet auprès de l’équipe technique basée à Paris quand c’est nécessaire, comme cela a

été le cas pour le changement du schéma d’implantation. Cette équipe est destinée à se

renforcer au fur et à mesure de l’avancée du projet. En phase d’installation, il est prévu

de mobiliser 750 emplois directs. En phase de maintenance et d’exploitation, il est prévu

de mobiliser 125 emplois répartis entre l’île d’Yeu et l’île de Noirmoutier.

Cédric TURNACO, Adwen, ajoute qu’Adwen regroupe environ 900 employés en

Europe, dont une partie sur le site industriel allemand de Bremerhaven. Plusieurs

centaines de personnes ont été recrutées ces derniers mois en vue d’un projet en cours

de construction en mer Baltique. Adwen s’appuie sur une équipe industrielle

(majoritaire), sur une équipe développement (fonction support, juridique, etc.) et sur

une équipe R&D basée à Paris et à Rouen (une trentaine de personnes), ainsi que

plusieurs dizaines d’employés basés en Allemagne et en Espagne pour les projets

français. Adwen prévoit de créer de nombreux emplois en France pour la fabrication et

la maintenance au plus près des parcs.

Marion SIVY, animatrice, précise qu’une réunion sera consacrée aux aspects socio-

économiques du projet d’ici avril 2017.

11. Le projet et son environnement : échanges préparatoires à la deuxième

réunion publique Environnement

Marion SIVY, animatrice, indique que dans la continuité de la réunion consacrée à l’état

initial de l’étude d’impact sur l’environnement qui s’est tenue le 27 octobre 2016 à La

Barre-de-Monts, une réunion présentera les impacts du projet sur l’environnement et les

mesures proposées visant à les éviter, les réduire ou les compenser (méthode ERC) en

avril 2017. Elle invite l’assistance à indiquer les sujets qu’elle souhaiterait aborder à cette

occasion.

Lucile FORGET, EMYN, présente l’ensemble des sujets couverts par l’étude d’impact (cf.

diaporama). Une sélection des sujets présentés lors de cette réunion à venir est nécessaire

compte tenu de l’impossibilité de les évoquer dans leur ensemble en une seule réunion.

Elle souligne l’importance accordée par la maîtrise d’ouvrage au dispositif d’information et

de concertation pour ce projet dont elle rappelle les différents éléments :

Deux points d’information sont tenus par Caroline NEVEU depuis juillet 2016 sur les

îles d’Yeu et de Noirmoutier, 2 jours par semaine pendant les vacances scolaires et

1 jour par semaine le reste du temps.


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Après la circulation de l’exposition portant sur les sujets étudiés par la maîtrise

d’ouvrage en matière environnementale, celle-ci va être mise à jour pour présenter

les impacts identifiés et les mesures proposées pour les éviter, les réduire ou les

compenser (méthode ERC) : elle devrait être installée à la gare de Fromentine et

sur l’île d’Yeu dans les mois à venir.

Le site internet du projet

Une lettre d’information portant sur l’actualité du projet est envoyée par e-mail tous

les 2 mois à ceux qui le souhaitent.

La maîtrise d’ouvrage s’associe à des manifestations organisées par les collectivités

territoriales qui en font la demande, comme la Course Croisière des Ports Vendéens

ou Biotopia.

Une fiche est distribuée aux participants pour exprimer leur avis.

12. Conclusion

Lucile FORGET, EMYN, remercie les participants de leur présence et les invite à utiliser

les différents moyens mis à leur disposition pour s’exprimer sur le projet.

Jean-Marc BOYADJIS, RTE, précise que la plaquette d’information concernant le

raccordement sera mise à jour dans le courant du premier trimestre 2017 pour présenter

le tracé de détail et l’enquête publique. Il invite le public à solliciter RTE si besoin.

Cédric TURNACO, Adwen, invite lui aussi les participants à solliciter Adwen si besoin.

Réunion publiqueLe projet et les choix technologiques

Le 3 février 2017 à Saint-Jean-de-Monts

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Monsieur André RicolleauPrésident de la Communauté de Communes Océan Marais de Monts Maire de Saint-Jean-de-Monts

RÉUNION PUBLIQUE - LE PROJET ET LES CHOIX TECHNOLOGIQUES – 3 FÉVRIER 2017

MOT D’ACCUEIL

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PROGRAMME DE L’ATELIER


Mot d’accueil – M. André Ricolleau, Président de la ComCom Océan Marais de Monts et Maire de Saint-Jean

Introduction – 25 min

• Présentation de la réunion – Mme Marion Sivy C&S Conseils

• Présentation générale du projet – Mme Lucile Forget, Eoliennes en Mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN)

• Temps d’échanges avec le public

Partie 1 : Les caractéristiques techniques du projet – 65 minutes

• Les études de caractérisation du site – M. Henry Valibus, EMYN

• Les choix technologiques adoptés – Mme Christine de Jouette, Adwen & M. Henry Valibus, EMYN


Partie 2 : Le raccordement – 20 minutes

• Présentation – M. Jean-Marc Boyadjis, RTE


Partie 3 : L’installation en mer – 20 minutes

• Présentation – M. Henry Valibus, EMYN


Conclusion

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Une présentation générale du projet


INTRODUCTION

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LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS DU PROJET


PRÉSENTATION DU PROJET

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

Participer à la transition énergétique

•23% d’énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020, 32% en 2030

•6 000 MW de capacité d’éoliennes en mer installée en 2020

Contribuer au développement en France de la filière industrielle de l’éolien en mer

•Mettre en place les conditions économiques pour la création d’emplois et de savoir-faire

•Engager la filière dans le développement européen (150 GW en Europe en 2030)

Des invariants fixés par l’Etat dans le

cadre de l’appel d’offres : • La zone d’implantation

• La puissance maximale

• Le calendrier

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LE PORTEUR DU PROJET


Le projet est développé par une société de projet :

EOLIENNES EN MER ILES D’YEU ET DE NOIRMOUTIER

Acteur mondial de l’énergie

Leader dans les énergies

renouvelables

Premier producteur éolien

terrestre en France

1er énergéticien au Portugal

3ème producteur éolien terrestre

en France et dans le monde

Acteur de l’éolien en mer au

Royaume-Uni

Investisseur au service du

développement économique des

territoires

Acteur de la transition écologique

et énergétique française

47 % 43 % 10 %

Entreprise dédiée à l’éolien en mer

Fournisseur exclusif des éoliennes 8 MW du projet

3 actionnaires

Un partenariat exclusif avec un fournisseur d’éoliennes :

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UN PARC ÉOLIEN, COMMENT ÇA MARCHE ?


RÉUNION DE TRAVAIL TOURISME - 24/05/2016

4 L’électricité est acheminée via un câble de raccordement vers un poste

électrique à terre puis injectée sur le réseau électrique national

1 L’éolienne transforme

l’énergie du vent en électricité

2 L’électricité produite par les

éoliennes est transportée par des câbles

sous-marins jusqu’au poste électrique en mer

3 Le poste électrique en mer augmente la tension

de l’électricité pour qu’elle soit compatible avec le réseau terrestre

1

2

3

4

Source : EMYN

8

LES CARACTÉRISTIQUES DU PROJET


Puissance : • 62 éoliennes de 8 MW =

496 MW

Production : • équivalente à la

consommation de 790 000 personnes

Zone

d’implantation • Superficie de 86 km² sur

les 112 km² fixés par le cahier des charges

Coût du projet : • 2 milliards d’€

Mise en service : • à partir de 2021

RÉUNION DE TRAVAIL TOURISME - 24/05/2016

Les principes de la conception du parc

o Des éoliennes de grande puissance pour en limiter le nombre

o Des câbles de 66 kV pour diminuer leur longueur et limiter leur emprise au sol

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LE CALENDRIER PRÉVISIONNEL DU PROJET


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RAPPEL DES ENGAGEMENTS SUITE AU DÉBAT PUBLIC


Reprendre et intensifier la concertation sur le territoire

Favoriser le partage des connaissances sur le milieu marin

Prendre en compte l’impact du projet sur le paysage, letourisme et l’identité du territoire

Rechercher la meilleure cohabitation possible avec lesactivités de pêche professionnelle

Favoriser la création d’emplois et les retombées sur leterritoire

11

L’ACTUALITÉ ET LES PROCHAINES ÉTAPES DU PROJET


•Échéance T0+30 mois (décembre) : rendu à l’État d’un ensemble d’accords industriels préliminaires

2016

•Dépôt des demandes d’autorisation, dont l’étude d’impact sur l’environnement à l’État (premier semestre 2017,)

•Enquête publique

2017 •Rendu de la décision de la Préfecture sur les autorisations suivantes:

•Une autorisation d’occupation du domaine public maritime pour une durée maximale de 40 ans.

•Une autorisation au titre de la loi sur l’eau.

2018

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LES ÉTUDES DE CARACTÉRISATION DU SITEETUDES DES CONDITIONS DE VENT, DE MER ET DE SOL

PARTIE 1 : LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES


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LES ÉTUDES DE CARACTÉRISATION DU SITE

EN QUOI CELA CONSISTE ?

• Il s’agit de déployer des instruments de mesure

sur et autour de la zone du projet…

- Mât de mesure à terre

- LiDAR scannant à terre

- LiDAR vertical à terre

- LiDAR flottant en mer

- Bouée houlographe

- Courantomètre

• … pour recueillir des données sur les conditions

de mer (métocéaniques) et de vent comme:

- La distribution de la vitesse du vent

- La distribution des niveaux de mer

- La distribution des vitesses de courant

- Etc.

A QUOI ÇA SERT ?

• L’analyse des données recueillies complétée par

des données modélisées à long terme permet

d’établir:

- Les « conditions normales » du site, c’est-à-

dire les conditions annuelles les plus

représentatives de la zone sur le long terme

(20 ans)

- Les « conditions extrêmes » du site, c’est-à-

dire les conditions maximales survenues sur

une période de retour de 100 ans

• Les résultats de ces études ont pour but:

- D’estimer la production électrique annuelle

du parc

- D’ajuster le schéma d’implantation des

éoliennes du parc

- De définir les conditions auxquelles les

composants du parc doivent résister

- D’alimenter l’étude d’impact sur

l’environnement

Etude des conditions de mer et de vent:


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LiDAR flottant - © EMYN

LiDAR scannant - © EMYN

2014 2015 2016

Installé en Octobre 2012

Installé en Octobre 2014

Installé en Décembre 2014

Installé en Mai 2015

Une campagne de mesure durant depuis

plus de 4 ans

Etude des conditions de vent:

© EMYN

LiDAR vertical

LiDAR scannant

Mât de mesure

LiDAR flottant


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Bouée houlographe - © FUGRO, 2016

2014 2015 2016

Campagne de mesure de 8 mois

Installé en Février 2015

Installé en Février 2015

Etude des conditions de mer:

© EMYN

Bouée houlographe 1 + courantomètre

Bouée houlographe 2


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QUELQUES EXEMPLE DE RESULTATS

• Hauteurs de houle:

- Hauteur significative des vagues plus

importante entre octobre et mars, variant

de 1,31 m à 2,06 m en moyenne

• Hauteurs de mer:

- Niveau de Plus Basse Mer Astronomique est

de l’ordre de 2,5 m en moyenne mensuelle

- Sur une période de retour de 100 ans, la

hauteur maximale de hauteur d’eau est

d’environ 7 m PBMA

• Courants:

- Vitesse des courants plus importante dans

les directions 30 à 60° et 240 à 270° (voir

schéma ci-contre)

- Vitesse des courants homogène sur

l’année en moyenne et demeure aux

environ de 0,20 m/s


vitesse maximale des courants est

d’environ 1,2 m/s.

Etude des conditions de mer :


Rose des courants mesurées sur site - © EMYN, 2016

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• Fréquence de vent:

- Vent mesuré sur site principalement orienté

ouest / nord-ouest

• Vitesse du vent

- Vitesse du vent à 120 m variant de 5 à près

de 10 m/s

- Vitesse de vent plus importante sur l’axe

sud-ouest / nord-est

• Conditions extrêmes de vent:


vitesse maximale de vent est d’environ 40

m/s (144 km/h)

Etude des conditions de vent:


Rose de la vitesse du vent mesurée sur site - © EMYN, 2016

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EN QUOI CELA CONSISTE ?

• Des campagnes géophysiques en mer:

- Méthode répandue d’investigation des sous-

sols marins basée sur l’analyse d’échos

d’ondes acoustiques émises depuis un

bateau

• Des campagnes de détection d’engins explosifs

en mer (campagnes UXO):

- Balayage de la zone du projet à partir d’un

sonar latéral et de magnétomètres montés

sur un bateau afin de détecter les anomalies

présentes sur la zone

- Investigations de « boîtes » autour des

emplacements dont les futures opérations sur

le sol marin amènerait un risque d’explosions

d’UXO

• Des campagnes géotechniques en mer:

- Tests de pénétrométrie au niveau du sol

marin

- Forage et échantillonnage du fond marin

sous-forme de carottes et analyse de ces

carottes en laboratoire

A QUOI ÇA SERT ?

• Les campagnes géophysiques permettent

d’établir une carte précise du fond marin

(profondeur et topographie) et fournissent des

informations quant à la nature et l’épaisseur des

sédiments

• Les campagnes UXO permettent de détecter au

sein de la zone du projet la présence potentielle

d’engins explosifs et de sécuriser les campagnes

géotechniques

• Les campagnes géotechniques permettent de

récolter des données sur les propriétés du sous-sol

marin (nature de la roche, dureté, densité…)

• Les résultats de ces études permettent:

- D’ajuster le schéma d’implantation du site

en fonction des contraintes du sol marin

- De concevoir les composants du parc et

d’en définir les méthodes d’installation

- D’alimenter l’étude d’impact sur

l’environnement

Etude des conditions de sol:


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2017



Campagne géophysique

(Sismique réflexion et profileur de sédiments)

Campagne UXO & géophysique

(Sismique réflexion et profileur de sédiments)

2013 2015 2016A venir:

Campagne géophysique

Campagne géotechnique 100%

Navire de la campagne géotechnique 2014 - © HORIZON

Campagne géotechnique

(CPT et forages à une profondeur max de 40m)

2014


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• Sol dur présentant 3 unités géologiques:

1. Graviers denses à très denses et de

sables graveleux entre 1 et 16 m

d'épaisseur

2. Roches carbonatées qui affleurent à la

surface constituées de calcaire ou de

lits de sable cimenté. L'épaisseur n'est

pas uniforme (12 à 42 m)

3. Sable quartzeux dense à très dense se

situant sous l’unité géologique 2 jusqu'à

des profondeurs non déterminées

• Risque d’UXO:

- 58 « cibles » relevées lors de la

campagne mais dont la grande

majorité ne semble pas correspondre à

des munitions non explosées (roches

affleurantes ou de zones sédimentaires,

épaves, contours non définis et peu

clairs…)



Caractérisation du sol marin de la zone du site - © GEOXYZ, 2014

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LES CHOIX TECHNOLOGIQUES DU PROJET

ET LEURS ÉVOLUTIONS

PARTIE 1 : LES CARACTERISTIQUES TECHNIQUES


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LES COMPOSANTS DU PARC ÉOLIEN

Les différents composants du parc éolien des Iles d’Yeu et Noirmoutier:

Fondations jacket des éoliennes

Eoliennes 8MW AD-180

Câbles inter-éoliennes

Poste électrique en mer

Raccordement à la terre

Poste électrique à terre

© KROMI, 2016


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LES CHOIX TECHNOLOGIQUES

LE SCHÉMA D’IMPLANTATION DU PARC


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• Etudes de caractérisation du site

• Etudes de caractérisation du vent

• Etudes métocéaniques (courants, houle, etc.)

• Etudes de sécurité maritime

• Etudes de trafic maritime, notamment pêche

avec VALPENA

• Concertation locale

ACTIONS ENTREPRISES DEPUIS L’APPEL

D’OFFRES

SCHÉMA ÉTABLI EN PHASE D’APPEL D’OFFRES

2013


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• Alignement des éoliennes et des câbles inter-

éoliennes selon le sens des courants relevés

• Réduction du nombre de lignes d’éoliennes

• Des éoliennes non plus en quinquonce mais les

unes derrière les autres

• Couloirs entre éoliennes plus larges (1,6 km)

• Optimisation du tracé des câbles inter-

éoliennes

CARACTÉRISTIQUES DU NOUVEAU SCHEMA

D’IMPLEMENTATION ET DE CABLAGE

NOUVEAU SCHÉMA

2016


26


2013 2016

Scénario de l’offre: Scénario retenu:


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L’ÉOLIENNE ADWEN DE 8MW


La technologie

éolienne AD 8-180

Saint Jean de Monts, 3 février 2017

03/02/2017 29

03/02/2017 30

Démarrage de la construction du prototype

Test de la chaîne de conversion sur le site DynaLab d’IWES en

Allemagne

03/02/2017 31


Tests statique de flexion la pâle de 88m

03/02/2017 32


03/02/2017 33


Nacelle assemblée et transportée sur le site IWES pour des tests de

pre-mise en service

03/02/2017 34


03/02/2017 35

La R&D collaborative en Normandie

Programmes de R&D en Normandie (Rouen)

03/02/2017 36

La R&D collaborative en Pays de la Loire

Des projets et des partenariats en place

Projet SIMSCEF

Objectif

Modélisation du comportement mécanique des

matériaux composites et des conséquences de

l’apparition de défauts sur la fatigue des structures

Statut actuel

Campagne de caractérisation expérimentale des

matériaux endommagées

Construction d’un modèle numérique

Développements

Tests de fatigue sur des structures défectueuses pour

validation du modèle numérique

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LES AUTRES COMPOSANTS DU PARC


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Les études menées depuis la phase d’appel d’offres:

- Depuis l’attribution de l’appel d’Offre (2014), une étude d’ingénierie conceptuelle des différents

composants du parc a été menée

- Elle avait pout but de confirmer les choix technologiques qui avaient été proposés par le maître d’ouvrage

dans son Offre

- Elle a permis une analyse de:

L’ANALYSE MULTICRITÈRE MENÉE

L’analyse multicritère menée permettant de confirmer les choix technologiques a principalementpris en compte:

- La faisabilité technique du composant

- La faisabilité économique du composant

- Les impacts environnementaux et sociétaux lors des phases de construction et d’opération

- Les aspects Santé-Sécurité lors des phases de construction et d’opération

Plusieurs types de fondations

Plusieurs types de poste

électrique en mer

Plusieurs types et tracés de

câbles inter-éoliennes

© KROMI, 2016


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L’analyse multicritère à permis de confirmer les choix technologiques de l’Appel d’Offres, àsavoir:

L’ANALYSE MULTICRITÈRE MENÉE

Des fondations jacket pour l’ensemble des

éoliennes

Des câbles inter-éoliennes 66kV

Un seul poste électrique en mer pour l’ensemble du parc avec 5 niveaux

et une fondation jacket


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Les fondations jacket: EN PHASE D’APPEL D’OFFRES

2013

EN FIN DE LEVEE DES RISQUES

Juin 2016

TREILLISMÉTALLIQUE

Emprise à la base 26 x 26 m 24 x 24 m

Emprise au niveau de la pièce de transition 18 x 18 m 12 x 12 m

Hauteur 50 m 47 – 58 m

Masse 721 t 992 – 1164 t

PIÈCE DE TRANSITION

Dimensions 18 x 18 m 12 x 12 m

Hauteur 5 m 5 m

Masse 275 t 135 t

PIEUX

Longueur 23 m 22 – 26 m

Diamètre extérieur 2,3 m 2,2 m

Masse (pour 4 pieux) 220 t 278 – 329 t

LES FONDATIONS DES ÉOLIENNES DU PARC

Pour les fondations, l’ingénierie conceptuelle a permis de:

• Confirmer le choix de la fondation jacket défini en phase d’appel

d’offres

• Redimensionner le treillis métallique et les pieux en fonction des

conditions réelles du site obtenues suite à la réalisation des campagnes

de caractérisation menée© KROMI, 2016

Après étude d’ingénierie conceptuelle

Dimensions prévisionnelles des fondations jacket du parc éolien des Iles d’Yeu et Noirmoutier


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Les câbles inter-éoliennes

LES CÂBLES INTER-ÉOLIENNES DU PARC

EN PHASE D’APPEL D’OFFRES

2013

NOUVEAU SCHEMA

D’IMPLANTATION

CÂBLES INTER-

EOLIENNES

Puissance 66 kV 66 kV

Câble de 240mm2 60 km 55 km

Câble de 800mm2 30 km 29 km

Longueur totale 90 km 84 km

Pour les câbles inter-éoliennes, l’ingénierie conceptuelle a permis de:

• Confirmer le choix de câbles 66kV

• Revoir le tracé des câbles en fonction des conditions de sol obtenues suite aux campagnes menées et afin

qu’il prenne mieux en compte les contraintes liées aux activités externes au parc

© DRAKA, 2011


Longueurs prévisionnelles du tracé de câblage du parc éolien des Iles d’Yeu et Noirmoutier


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Le poste électrique en mer:

EN PHASE D’APPEL D’OFFRES

2013

EN FIN DE LEVEE DES

RISQUES

Juin 2016

PLATEFORME

Nombre de niveaux

4 + 1 étage pour les

câbles intégré à la

fondation

5

Hauteur du niveau le

plus bas20 m 26 m

Hauteur du dernier

niveau37 m sans hélipont 51 m avec un hélipont

Longueur 46 m 42 m

Largeur 20 m 33 m

Masse 2 800 t 2 902 t

FONDATION

JACKET

Emprise à la base 24 x 24 m 29 x 22m

Masse 1 600 t 1 658 t

Longueur des pieux N/A 24 m

Diamètre des pieux 2,5 m 3 m

Masse des 4 pieux 1300 t 636 t

LE POSTE ÉLECTRIQUE EN MER DU PARC

Pour le poste électrique en mer, l’ingénierie conceptuelle a permis de:

• Confirmer le nombre de niveaux de la plateforme et le type de

fondation

• Redimensionner les pieux en fonction des conditions de sol obtenues

suite à la réalisation des campagnes géotechniques menées© KROMI, 2016


Dimensions prévisionnelles du poste électrique en mer du parc éolien des Iles d’Yeu et Noirmoutier


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LA DÉMARCHE DE CONCERTATION ET

L’ÉVOLUTION DU TRACÉ DE RACCORDEMENT

PARTIE 2 : LE RACCORDEMENT


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L’INSTALLATION DES DIFFÉRENTS

COMPOSANTS

PARTIE 3 : L’INSTALLATION EN MER


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L’INSTALLATION EN MER

Le calendrier prévisionnel d’installation:

- Les opérations de construction et d’installation en mer des composants du parc se dérouleront sur 2 ans

pour une période totale de 22 mois (hors aléas météorologiques)

Travaux préparatoires:

- Pour certaines éoliennes du parc, une préparation préalable du sol par déplacement des gros blocs

rocheux pourra être nécessaire

Travaux en mer:

- Les travaux prévus en mer comprendront:

1. Installation des fondations des éoliennes (pieux et jackets)

2. Installation du poste électrique en mer

3. Installation des câbles inter-éoliennes

4. Installation, mise en service et réception des éoliennes


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Transport et installation des pieux

- Les pieux sont transportés depuis leur usine de fabrication jusqu’à la zone du projet et installés à l’aide d’un

navire auto-élévateur

Transport et installation des fondations jacket

- Les fondations jacket sont transportées depuis leur usine de fabrication à l’aide d’une barge et installées sur

les 4 pieux à partir d’un navire auto-élévateur ou d’un navire à positionnement dynamique

© KROMI, 2016

© KROMI, 2016

L’INSTALLATION DES FONDATIONS DES ÉOLIENNES


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L’installation des câbles inter-éoliennes:

- Transport des câbles sur site depuis l’usine de fabrication, par un navire à positionnement dynamique

- Le câble sera dans un premier temps fixé à la pièce de transition d’une fondation jacket. Puis, depuis celle-

ci, le navire déroulera le câble sur le fond marin jusqu’à la prochaine fondation où il sera coupé et fixé.

- Un second navire suivra le premier afin d’effectuer l’enrochement du câble

- L’opération sera répétée entre l’ensemble des éoliennes et le poste électrique en mer du parc

© Sheringham Shoal Offshore Wind Farm © Bateau de Jan de Nul Group sur le parc éolien de Burbo Bank

L’INSTALLATION DES CÂBLES INTER-ÉOLIENNES


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L’INSTALLATION DES ÉOLIENNES

L’installation des éoliennes:

1. Pré-assemblage et chargement des éoliennes au port:

Assemblage du rotor à la nacelle et des trois

parties du mât

Chargement de l’ensemble des pièces de

plusieurs éoliennes non assemblées sur un navire

auto-élévateur au port du Havre

2. Transport des éoliennes jusqu’à la zone du projet:

Par navire auto-élévateur

3. Installation du mât:

Ancrage des pieds du navire auto-élévateur à

côté de la fondation jacket et surélévation

Installation du mât sur la pièce de transition

4. Installation de la nacelle et du rotor:

Fixation de la nacelle à l’extrémité du mât

Fixation des pâles à la nacelle

Pré-assemblage et chargement des éoliennes au Havre

Transport jusqu’à la zone du projet

2

© KROMI, 2016

1


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PARTIE 3 : LE PROJET ET SON ENVIRONNEMENT


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L’ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Les principaux thèmes abordés dans l’étude d’impact sur l’environnement du projet sont lessuivants :


Oiseaux et chauves-souris

Mégafaune marine (mammifères

marins et grands pélagiques)

Ressource halieutique (poissons,

mollusques et crustacés)

Acoustique sous-marine et aérienne

Habitats et biocénoses benthiques

Hydrodynamisme, dynamique hydro-sédimentaire et géomorphologie

Paysage et patrimoine

Parmi eux, quels sont ceux qui vous paraissent les plus importants pour vousforger une opinion par rapport au projet ?

Quels sont ceux que vous souhaiteriez approfondir lors d’une prochaineréunion publique sur l’environnement (avril 2017) ?

80RÉUNION PUBLIQUE - LE PROJET ET LES CHOIX TECHNOLOGIQUES – 3 FÉVRIER 2017

CONCLUSION

compte-rendu de la reunion d’information sur le …€¦ · mer des îles d’yeu et de...

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