I.U.F.M. DE BOURGOGNE

CONCOURS DE RECRUTEMENT: PROFESSEUR DES ECOLES

L'interdisciplinarité:

Comment lier plusieurs disciplines pour rendre

les enseignements plus concrets et plus motivants?

PRETESAC Aurélie

DIRECTEUR DE MEMOIRE: M. ALCANTARA

ANNEE: 2006 Numéro de dossier : 0400393K

Sommaire

Remerciement...................................................................P.2

Introduction.....................................................................P.3

I/ L'interdisciplinarité à l'école: une nécessité? ............................P.4a) Définition de l'interdisciplinaritéb) Qu'en est-il des références institutionnelles?c) Mettre en place l'interdisciplinarité à l'école: pourquoi?

II /Les variables de l'interdisciplinarité ....................................P.15a) Faire entrer le projet interdisciplinaire dans un cadre définib) Motiver les élèves en donnant du sens aux apprentissagesc) Les limites de cette démarche interdisciplinaire

III/Une réflexion sur l'interdisciplinarité à partir d'un stage en cycle2.P.19a) Le point de départ du projetb) La réalisation du projetc) Remarques et réfexion sur ce projet

IV/Un exemple de projet interdisciplinaire eu cycle 3.....................P.23a) Profil de la classeb) Idée de départ du projetc) Mise en oeuvre du projetd) Activités décrochées s'inscrivant dans le projete) Les objectifs disciplinaires du projetf) Les objectifs transversauxg) Le rôle du maîtreh) L'analyse du résultat

Conclusion......................................................................P.32

Bibliographie...................................................................P.33

Annexes annexeI...................................................................P.IannexeII...............................................................P.XII

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Remerciement

Je tiens à remercier M. ALCANTARA, Directeur de Mémoire, pour sa disponibilité et ses conseils pour la rédaction de ce mémoire.

Je le remercie également pour son aide lors de la préparation de mes séances pour la mise en place du projet en cycle 3.

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Introduction

Le métier de professeur des écoles représente pour moi la polyvalence. C’est cette caractéristique qui me plaît dans ce métier et qui m’a poussée à traiter le sujet de l’interdisciplinarité. La polyvalence du maître revêt l’enseignement de toutes les disciplines de l’école élémentaire. Le professeur des écoles a donc la possibilité de lier les disciplines les unes aux autres.

Aujourd’hui, on débat beaucoup sur les méthodes pédagogiques dont certaines sembleraient avoir montré leurs limites. On souhaite maintenant donner davantage de sens aux apprentissages. Cela s’est traduit par l’amélioration des programmes et la promotion de l’interdisciplinarité surtout au collège et au lycée par l’apparition des travaux de groupes destinés à donner davantage de sens en établissant des liens entre les disciplines. Ils sont censés également favoriser l’acquisition de plus d’autonomie et de motiver les élèves. L’interdisciplinarité permet ainsi de créer un lien entre deux disciplines compartimentées et ainsi enrichir sa connaissance. A l 'école élémentaire, l’interdisciplinarité se traduit par la mise en place de projet autour de thèmes. La polyvalence du professeur des écoles est une qualité nécessaire pour enseigner au sein de l’école élémentaire et en même temps un véritable outil pédagogique.

Le professeur des écoles a la chance de pouvoir gérer au quotidien une classe, ce qui lui permet de parer au problème du morcellement de l’apprentissage selon les découpages disciplinaires: il peut lier ou articuler des notions et des leçons, aider à décontextualiser et recontextualiser. Ainsi, on peut se demander: comment lier plusieurs disciplines afin de rendre les enseignements plus concrets et plus motivants?

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I/ L'interdisciplinarité à l'école: une nécessité?

a) Définition de l'interdisciplinarité

D'après le sociologue Edgar Morin, la discipline est une catégorie organisationnelle au sein de la connaissance scientifique; elle y institue la division et la spécialisation du travail et elle répond à la diversité des domaines que recouvrent les sciences. Bien qu'englobée dans un ensemble scientifique plus vaste, une discipline tend naturellement à l'autonomie, par la délimitation de ses frontières, le langage qu'elle se constitue, les techniques qu'elle est amenée à élaborer ou a utiliser , et éventuellement par les théories qui lui sont propres.

L'organisation disciplinaire s'est instituée au 19ème siècle, notamment avec la formation des universités modernes, puis s'est développée au 20ème siècle avec l'essor de la recherche scientifique; c'est à dire que les disciplines ont une histoire: naissance, institutionnalisation, évolution, dépérissement ; de ce fait les disciplines relèvent de la sociologie des sciences et de la sociologie de la connaissance et d'une réflexion interne sur elle même, mais aussi d'une connaissance externe. Il ne suffit donc pas d'être à l'intérieur d'une discipline pour connaître tous les problèmes afférents à celle-ci.

Il convient de définir plus précisement la notion d'interdisciplinarité pour mieux comprendre ce qu'elle engendre. Pour définir cette notion, il convient tout d'abord de partir de la notion de polyvalence.

C'est par la polyvalence qu'on tire une définition de la pluridiciplinarité puisque dans son acceptation la plus commune, la polyvalence est la maîtrise didactisée, professionnelle, de l'ensemble des disciplines ou des domaines à aborder à l'école primaire. C'est la pluridisciplinarité qui caractérise en ce sens le maître du primaire, par opposition à la spécialisation, à l'expertise dans une discipline. Au-délà de la simple pluridisciplinarité, la polyvalence peut s'entendre comme la maîtrise des connexions à instaurer entre les disciplines. La notion qui émerge ici est celle d'interdisciplinarité, qui permet de dépasser l'appréhension de la polyvalence comme simple juxtaposition de disciplines, d'envisager un enseignement soucieux de les articuler, de les lier. Ce qui est en jeu dans la polyvalence ainsi entendue, c'est la mise en cohérence des apprentissages, et à travers elle la possibilité de donner un sens global à l'acte d'apprendre, l'accès ouvert à une culture commune qui ne se réduise pas à une mosaïque de savoirs fragmentaires.

Ensuite, la polyvalence peut être pensée comme une capacité de proposer des contenus, tâches et activités propres à developper chez l'élève des compétences transversales. (compétences méthodologique, attitudes sociales et intellectuelles, maîtrise des concepts de temps et d'espace).

C'est ainsi qu'on différencie l'interdisciplinarité de la transdisciplinarité en ce sens où la transdisciplinarité déborde les disciplines d'une part, mais surtout que sa finalité ne reste

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pas inscrite dans la recherche disciplinaire proprement dite, d'autre part. Cependant, les apprentissages disciplinaires ne cessent pas d'être mis à contribution dans cette optique, mais ils sont minorés d'une certaine manière dans le sens où ils ne sont pas une fin en soi. La perspective dominante de l'interdisciplinarité est de donner la possibilité d'opérer des transferts et des réinvestissements, d'utiliser les outils constitués et les ressources acquises pour atteindre ultérieurement des objectifs de formations plus ambitieux, des compétences nouvelles dans la vie scolaire et extra-scolaire de l'élève.

Selon le dictionnaire de R.Legendre, l'interdisciplinarité apparaît comme un mode d'établissement de relations entre des disciplines. D'un point de vue didactique et pédagogique, cette relation est mise en évidence par une démarche pédagogique particulière. L'approche de l'enseignement se fait autour d'un thème ou d'un projet servant à l'étude de quelques disciplines intégrées. On expliquera plus loin la distinction entre le thème et le projet.

L'interdisciplinarité pourraît donc se résumer par une phrase de Blaise Pascal: « Toute chose étant causée et causante, aidée et aidante, médiate et immédiate, et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ».

b) Qu'en est-il des références institutionnelles?

Telle qu'elle apparaît dans les programmes, l'interdisciplinarité entretient des approches différentes d'un même objectif. Cette notion s'est ainsi fait une place dans les nouveaux programmes du primaire, puisqu'il s'agit de travailler sur le langage aussi bien à travers les énoncés de mathématiques qu'en Français, ou de travailler sa logique à travers l'observation du fonctionnement de la langue.

On retrouve dans les programmes officiels l'explication de l'organisation progressive des enseignements en champs disciplinaires. On précise que celle-ci ne signifie pas que l'intégration des différents apprentissages de l'école primaire doivent s'effacer. L'enseignant doit mettre à profit sa polyvalence pour multiplier les liaisons et les renvois d'un domaine à l'autre.

Ainsi, on comprend que la polyvalence est une qualité à mettre au service des apprentissages. Il s'agit d'une compétences qu'on retrouve dans le référentiel des compétences des professeurs des écoles stagiaires. Il est précisé dans la première partie intitulé « compétences relatives à la polyvalence du métier de professeur des écoles dans l'enseignement des différentes disciplines » que le professeur des écoles stagiaire doit, je cite: « être capable de concevoir des situations mobilisant plusieurs disciplines et les exploiter de manière cohérente. »

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Par une relecture des programmes, je metterai en évidence l'importance de l'interdisciplinarité. Par conséquent, je procéderai, dans cette partie, à des citations.

Dès le préambule des nouveaux programmes, on comprend que « deux grands axes structurent l’enseignement primaire, la maîtrise du langage et de la langue française, l’éducation civique » (B.O. hors série n°1 du 14 février 2002, p. 13).

Ainsi, l’on retrouve les trois rôles essentiels:parler, lire et écrire. A ce propos, il est rappelé que « transmettre la langue nationale est l’objectif fondamental » . La maîtrise du langage et de la langue française, parce qu’elle est « indispensable pour accéder à tous les savoirs », constitue donc la première compétence transversale indispensable.

Dès l’école maternelle, le langage est mis au cœur des apprentissages puisque « dans l’appropriation active du langage oral se développent des compétences décisives pour tous les apprentissages » .

Au cycle 2, la part de l’oral et de l’écrit s’inverse ; mais, si l’effort s’accentue sur la lecture et l’écriture, il est aussitôt précisé que « les connaissances structurées dans les divers domaines du programme (…) constituent la base culturelle sans laquelle parler, lire et écrire ne seraient que des mécanismes sans signification ». Et l’on peut reconnaître ici les liens entre la trans- et l’interdisciplinarité, puisque les compétences transversales constituent la base de tous les apprentissages disciplinaires.

Enfin, au cycle 3, on voit apparaître l’appellation ''domaine transversal'' pour regrouper ces compétences langagières qui « concernent tous les champs disciplinaires sans exception » mais qui « ne peuvent se construire à vide » . L'existence de compétences transversales implique la transférabilité. Pour sa part, « l’éducation civique implique, outre des connaissances simples et précises, des comportements et des attitudes » . Jusqu’à la fin du cycle 2, elle se construit « à partir du respect de soi et de l’autre, dans la découverte progressive des contraintes du ‘’vivre ensemble’’» et vise à apprendre aux enfants « non seulement à vivre avec d’autres, mais aussi à échanger et coopérer avec eux » . Au cycle 3, « l’élève commence à prendre conscience de l’existence de valeurs civiques » pourtant « l’éducation civique n’est pas, en priorité, l’acquisition d’un savoir, mais l’apprentissage pratique d’un comportement » . Cet apprentissage s’appuie nécessairement sur une culture partagée ouverte sur le monde, enrichie par la littérature, les arts, l’histoire… .

Par ailleurs, deux autres domaines de compétences ne constituent pas un enseignement autonome : il s’agit des technologies de l’information et de l’utilisation réfléchie des images. Toutes deux constituent « des outils au service des diverses activités scolaires » et facilitent « les approches interdisciplinaires et l’ouverture au monde » .

Les programmes de l'école primaire vont dans le sens de pratiques pédagogiques relevant de l'interdisciplinarité.

Tout d’abord, la place centrale qu'occupent les compétences transversales renvoie aux

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inévitables liaisons entre trans- et interdisciplinarité : ces compétences transversales, construites sur la base des apprentissages fondamentaux, sont décisives pour tous les apprentissages et, parallèlement, leur maîtrise est « inséparable de l’acquisition des multiples facettes d’une culture : littéraire, historique et géographique, scientifique et technique, corporelle et artistique » .

La loi Fillon du 23 avril 2005 explique ceci par l'idée d'un socle commun pour la réussite de tous le élèves. En effet, à la fin de la scolarité obligatoire, chaque élève doit être en possession d'un socle de connaisances et de compétences indispensables. Les élèves qui auront des difficultés à acquérir le socle de connaissances et de compétences se verront proposer un dispositif de soutien qui prendra la forme d'un programme personnalisé de réussite éducative. Parrallèlement au socle commun, d'autres enseignements seront dispensés au cours de la scolarité obligatoire.

D’autre part, il est précisé que «les divers champs disciplinaires n’émergent que progressivement tout au long de l’école primaire» . En effet, «ils n'existent pas à l’école maternelle» où les compétences ont été organisées en grands domaines d’activités. Et ce n’est qu’à partir du cycle II qu’interviennent les premières disciplines.

Enfin, si cette organisation se renforce au cycle 3, où «se dégagent la littérature, l’histoire et la géographie, les sciences expérimentales et la technologie», il est rappelé aussitôt que «l’organisation progressive des enseignements en champs disciplinaires ne signifie pas, pour autant, que l’intégration des différents apprentissages de l’école primaire doivent s’effacer ».

En conclusion, pour constituer le socle commun , l’école primaire s’appuie sur la maîtrise des compétences transversales fondamentales mais également sur la construction d’une culture élémentaire. Un tel socle commun renvoie nécessairement à des compétences fondamentales complétées par des savoirs disciplinaires qui, reliés entre eux, pourront constituer une culture solide. Il relève donc inévitablement de l’interdisciplinarité.

c)Comparaison avec d'autres pays.

On peut comparer les différents systèmes scolaires pour comprendre si l'organisation du savoir et sa transmission permettent des liens entre les disciplines. Pour cette comparaison, il convient de définir plusieurs termes afin de comprendre dans quel système se place la France. Je m'appuierais sur les travaux de B.BERNSTEIN pour définir les notions de: codes-séries, codes intégrés.

B.Bernstein part du principe que « le concept de forme de classification ne réfère pas aux contenus classés, mais aux relations entre les contenus. Quand la classification est forte, les contenus sont nettement isolés les uns des autres par de fortes délimitations. Quand la

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classification est faible, l'isolement des contenus est faible, les limites entre les contenus étant peu rigoureuses ou estompées. Ansi le concept de classification désigne le degré de rigueur dans la délimitation des contenus. ».

Sans s'attacher aux contenus maintenant, B.BERNSTEIN définit le concept de découpage comme la caratéristique du système de communication, c'est à dire: la pédagogie. On s'attache ici au contexte dans lequel le savoir est transmis et reçu, c'est à dire la forme spécifique de la relation pédagogique. « Là où le découpage est rigoureux, la délimitation est tranchée entre ce qui peut être transmis et ce qui ne peut l'être; là où le découpage est souple, cette délimitation est peu marquée. »

Ce concept fait référence au degré de contrôle que le professeur et l'élève peuvent exercer sur l'organisation et le rythme d'apprentissage du savoir transmis et reçu dans la cadre de la relation pédagogique.

Il faut préciser , pour terminer sur ces définitions, que le degré de rigueur des formes de classification et le degré de rigidité du découpage sont indépendants l'un de l'autre. B.BERNSTEIN dit que: « on peut rencontrer une classification souple et un découpage exceptionnellement fort, comme dans le cas de l'enseignement programmé. Là, en effet, la séparation entre les matières enseignées peut être estompée (classification peu rigide) mais l'élève exerce un contrôle très faible ( si l'on excepte le rythme) sur ce qui est enseigné (forte rigitdité du découpage). »

Après avoir éclairci ces notions de clasification et de découpage, on arrive à la construction d'une typologie des codes scolaires. B.BERNSTEIN utilise les concepts précédents pour définir une typologie mais il utilise avant tout, les différences concrètes entre systèmes d'éducation.

Ainsi, il appelle code-série toute organisation scolaire impliquant une forme de classification rigide. Au contraire, toute classification où la forme est souple, sera appelée code-intégré. Le même auteur subdivise en sous types le code-série selon la rigidité de la classification et du découpage; de même, les codes intégrés peuvent se subdiviser selon le degré de rigidité du découpage, qui détermine le contrôle que le professeur et l'élève peuvent exercer sur le savoir transmis. On comprend mieux avec le schéma suivant:

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CODE TYPE VARIETE PAYS

CONCERNES

Spécialisé Pure

Angleterre

ImpureCode-série

Fondé Europe sur la discipline

Non spécialisé

Fondé Etats- Unis sur le cours

Décloisonnement du système de classification

Fondé sur la personne du professeur

Code intégré

d'une même disciplineFondé sur la coordination entre professeur de disciplines différentes

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Les codes-séries:

« La forme anglaise implique une forme de classification exceptionnellement rigide mais un découpage relativement plus souple que dans le type européen. Il y a une séparation très nette entre le savoir « pur » et le savoir « appliqué ». Il y a des programmes de niveaux différents pour des groupes de niveau différent. Certaines matières peuvent être interdites à certaines catégories d'élèves. » Actuellement, c'est le cas en France où les élèves de Bac Pro n'ont pas de philosophie.

« La forme européenne du code-série, non spécialisée, fondée sur la matière, implique une forme de classification rigide et surtout un découpage exceptionnellement rigide: aux niveaux inférieurs à l'enseignement supérieur, le professeur, et plus encore l'élève, ont un éventail de choix très restreint en ce qui concerne la transmission du savoir. Les programmes et le contenu de l'enseignement sont définis très explicitement. »

« La forme américaine, série non spécialisée basée sur le cours, est le type de code-série dans lequel la classification et le découpage sont les moins rigides, spécialement au niveau secondaire et universitaire. Au niveau secondaire comme au niveau universitaire, l'éventail d'options offert à l'élève est beaucoup plus grand, ce qui est l'indice d'une classification peu rigide. La séparation entre la culture scolaire et le savoir quotidien est moins tranchée comme le montre le contrôle exercé par la communauté sur l'école, ce qui est l'indice d'un système de découpage souple. »

Les codes intégrés:

Cette forme de code existe plutôt au niveau de l'idéologie et de la théorie , et que seules quelques écoles et instances de formation tentent sérieusement de l'institutionnaliser. Le code intégré implique un passage de la fermeture des contenus à l'ouverture des contenus dans le sens où, au niveau des professeurs, il nécessite de l'homogénéité dans les pratiques d'enseignement.

En conclusion, « les codes séries tendent à accroître l'indépendance pédagogique des professeurs (à l'intérieur des limites définies par les formes de classification et les systèmes de découpage), alors que les codes intégrés tendent à réduire la liberté du professeur. Les enseignants sont alors conduits à travailler en groupe. Le code intégré favorise donc la polyvalence. D'un autre côté, il semble que, dans le code série, à l'indépendance accrue des professeurs répond une indépendance réduite chez les élèves, et qu'inversement, dans le code intégrés, à l'indépendance réduite des professeurs répond une indépendance accrue chez les élèves. »

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d)Mettre en place l'interdisciplinarité à l'école: pourquoi?

L'interdisciplinarité est surtout apparente à l'école maternelle. En effet l'école maternelle se différencie de l'école élémentaire en ce sens que la démarche en maternelle est souvent lié à la pédagogie du thème. Quelles sont les différences?

Le travail autour d'un thème est une pratique très répandue qui consiste à décliner toute une série d'activités à partir d'un événement du calendrier (par exemple Noël) ou de tout autre sujet. Dans ce cas, l'enseignant part du concept de Noël et recherche à partir de ce thème, tous les domaines disciplinaires qui peuvent être abordés. Ainsi, le thème présente deux avantages évidents:– il donne une cohésion aux activités.– Il permet de traiter la pluridisciplinarité.

Toutefois, le travail par thème peut ne pas être totalement satisfaisant dès lors que le sens de l'activité reste absent et que la cohésion des activités reste formelle. On pourrait représenter le travail par thème de la façon suivante:

activité X

activité Y activité Z

activité W

La réflexion est descendante, c'est à dire que partant du thème, le maître descend vers les objectifs généraux (ou les domaines), puis vers les situations d'apprentissage. Les flèches du schéma sont orientées du thème vers les situations d'apprentissage.

Le projet lui fonctionne d'une manière différente. Il ne s'agit plus de se contraindre à trouver de façon artificielle des activités autour d'un même sujet, mais au contraire de mettre en place des activités destinées à travailler les compétences nécessaires à la réalisation du projet.

Le projet se finalise toujours par une production: réalisation d'une sortie, décoration d'une salle, fabrication d'un album, rencontre sportive, ... . On voit donc que Noël, par exemple, peut aussi bien être traité par thème que par projet. Ce n'est pas le concept, mais la

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Thème

démarche qui est importante. Les puristes poussent jusqu'à dire que le projet doit naître sur désir ou proposition des élèves. Si au cycle 3 cette possibilité reste envisageable, elle reste plus aléatoire en petite section. En fait, très souvent c'est le maître qui induit le choix du projet en fonction de ses propres capacités et centres d'intérêts. En fait, l'important est que le projet soit riche au niveau pédagogique et que le maître parvienne à ce que les élèves se l'approprient.

Cette démarche présente l'avantage de:- donner véritablement du sens aux apprentissages en les situant dans le champ de l'utile et du fonctionnel.- permettre d'organiser presque naturellement une progression au sein de chaque objectif général, voire au sein de chaque compétences.

On voit donc très clairement que dans une démarche de projet, le maître organise son travail en déterminant d'abord les compétences que les enfants doivent acquérir pour réaliser le projet, et que dans un deuxième temps seulement, il bâtit des situations d'apprentissage ciblées sur ces dernières.

On pourrait représenter la démarche de projet par le schéma suivant:

discipline X

discipline Y discipline W

discipline Z

Ici, la réflexion est remontante, c'est à dire que partant du projet, le maître remonte aux compétences nécessaires pour revenir ensuite vers le projet. Les flèches du schéma sont orientés des compétences à acquérir vers le projet.

Comment placer l'interdisciplinarité par rapport à ces deux approches?

L'interdisciplinarité est telle qu'on l'a définit, un lien entre au moins deux disciplines. Je me place du côté de la démarche de projet pour mettre en oeuvre une démarche interdisciplinaire. En effet, l’interdisciplinarité doit être considérée comme une démarche pédagogique fondée sur une association de disciplines où chacune apporte savoir et savoir-

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Projet

faire au projet collectif, pour répondre aux besoins de l’action et de la compréhension des élèves. Et son intérêt réside dans le fait qu’elle permet à la fois de donner du sens aux disciplines puisqu’elles sont concrètes, et ainsi d’agir favorablement sur la motivation des élèves. De plus, l’interdisciplinarité est incontournable dès lors que l’objectif n’est plus d'accumuler des connaissances, mais plutôt de les structurer.

Pour montrer l'importance de la pédagogie de projet, on va analyser celle de C.Freinet. Sa pédagogie insiste, comme celle de Dewey, sur le rôle du travail de la coopération dans l'apprentissage et l'insertion de l'école dans la vie locale.

La pédagogie de projet développée par C.FREINET:

– Aboutit à un résultat matérialisable, communicable, socialisable. Elle permet de contextualiser les apprentissages et constitue en cela un compromis entre le savoir scolaire et le savoir social. Il s'agit d'apprendre pour faire " pour de bon ".

– Est une œuvre collective. Elle constitue un espace de responsabilisation par la participation active des élèves aux décisions prises. Elle participe à la socialisation en favorisant la coopération, l'interaction.

– Permet la construction de compétences dans l'action. Elle favorise en cela un autre rapport au savoir et la valorisation de compétences individuelles et collectives.

– Suscite un travail en situation complexe dont la réussite demande la maîtrise d'apprentissages ponctuels.

– Suppose l'alternance entre des modalités de travail différentes : phases collectives, de groupes, individuelles.

Les différentes phases d'une pédagogie de projet :

-Projeter :Qu'allons-nous faire ensemble ?Partir d'un besoin, d'un problème, d'un questionnement et envisager ensemble des pistes d'action.

-Planifier : Comment allons-nous nous y prendre ? Prévision du produit à réaliser, des moyens et des étapes de la réalisation : échéancier des activités, organigramme du projet présentant les compétences qu'il va permettre de développer dans les différents domaines disciplinaires. Le travail de l'enseignant est ici essentiel. Garant des apprentissages à effectuer, c'est lui qui va choisir parmi les propositions des élèves celles qui correspondent le mieux aux besoins du

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groupe et aux impératifs du programme.

Il sera ainsi amené à définir deux organigrammes : celui des activités à réaliser et celui des compétences travaillées.

- Réaliser:Le temps de la réalisation peut s'étaler sur une période plus ou moins longue. Si le projet est long il est important d'envisager la mise en place de temps de régulation pour faire le point (" Ce que nous avons fait ? ", " Ce que nous avons retenu ? ", " Ce qu'il nous reste à faire ? ") et relancer le groupe.

-Evaluer :Avons-nous atteint notre but ? Il y a plusieurs niveaux d'évaluation :

Celui de l'élève :Il s'agit de faire émerger ses réussites, les difficultés rencontrées et de permettre la formulation des nouveaux défis qu'il se donne.

Celui du groupe : Quelles constructions au niveau du vivre ensemble ? Quelles acquisitions au niveau des relations et de la communication ?

Celui du projet :Mesurer la pertinence de la réalisation en fonction des objectifs de départ. Le projet a-t-il bien atteint son but ?

Celui de l'enseignant :Le projet a-t-il permis la construction des apprentissages visés ?Quel bilan de la conduite du projet ? Quelle analyse du travail et de l'implication des élèves ?

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II/ Les variables de l'interdisciplinarité

a) Faire entrer le projet interdisciplinaire dans un cadre défini

Le projet interdisciplinaire peut s'organiser seul au sein d'une classe ou bien en lien avec d'autres classes. Il semble donc logique de s'inscrire dans une logique de projets. Cette question permet de mettre l'accent tout autant sur une démarche pédagogique que sur les potentialités d'ouverture que l'on prête à l'interdisciplinarité.

A l'école élémentaire, on sera donc attentif au projet d'école. Il semble que nous passons d'une polyvalence individuelle à une polyvalence d'équipe. Ce qui n'est pas à penser comme une somme de " monovalences ". Cela suppose une " polyvalence de base " commune à tous les enseignants et une " dominante " mise au service de l'équipe. Mais aussi une compétence à gérer le partenariat pour construire cette polyvalence d'équipe. Le maître de la classe est l'enseignant de référence, le garant, le responsable. C'est lui qui veillera, en particulier, à faire vivre la polyvalence à ses élèves. C'est à dire, que si la polyvalence ne passe plus par un seul individu, elle doit exister pour l'élève. C'est l'unité de l'enfant qui est recherchée même si les modalités évoluent. Il n'est pas question que les enseignants fassent le grand écart entre l'enseignement des diverses disciplines, ou entre une polyvalence revendiquée et un état de fait. Il leur est demandé de donner du sens aux apprentissages, et de veiller au développement cohérent de chaque enfant. Car il est important que les enfants, eux aussi, n'aient pas à faire le grand écart.

La pré-rentrée est l'occasion de s'interroger sur les finalités de l'école et de s'assurer que les moyens mis en oeuvre sont en cohérence. Il est important de respecter différentes phases dans le travail: réflexions et positionnements personnels; confrontations, échanges; consensus et projets d'équipe; mise en oeuvre individuelle et collective ; évaluations et réajustements.

Il s'agit de repérer dans les programmes le statut différent des disciplines. Le français et les mathématiques sont des disciplines instrumentales ayant du sens dans les autres disciplines. Elles font l'objet d'un apprentissage systématique, donc d'une progression et d'une évaluation des savoir-faire. Les autres disciplines visent le développement d'attitudes, de références culturelles, de cadres, s'appuyant sur l'environnement proche, avant une étude méthodique au collège. Il s'agit d'un repérage plutôt que de savoirs à acquérir. Des outils technologiques comme la calculatrice, le traitement de texte, le correcteur orthographique, les CD rom, internet sont utilisés au service des diverses disciplines.

C'est par une analyse fine que l'équipe pédagogique repère les savoirs essentiels et les liens à élaborer entre les disciplines. Il s'agit d'éviter la répétition, d'aider les élèves à progresser et à organiser leur savoir . Les programmes sont un outil de référence pour

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l'enseignant. Une rigueur maîtrisée autorise la liberté. Si certains domaines sont incontournables, l'expérience du maître lui permet une souplesse. Place à l'innovation, à l'adaptation cadrée dans un projet. Il s'agit également d'aider les élèves à faire le lien entre les disciplines.

Le modèle du "maître unique" dans sa classe disparaît. Mais la polyvalence, spécificité du premier degré est à préserver. C'est lui qui a la responsabilité de créer des liens entre les divers domaines disciplinaires, d'aider les élèves à faire une unité de tout ce qu'ils apprennent et à percevoir une liaison avec les besoins de leur vie quotidienne, le fonctionnement de la société, les questions posées par l'actualité, etc....

L'interdisciplinarité à l'école passe également par le dialogue avec les intervenants. Substitut de l'enseignant, spécialiste (en informatique, en BCD, ... ) sans formation pédagogique...etc.

Pour conclure, le professeur des écoles doit répondre à la question: Quel rôle et quel accompagnement pour mener une démarche interdisciplinaire?

Il doit donc élaborer un projet commun et cohérent entre les intervenants sous la responsabilité de l'enseignant. De plus, il doit créer des liens entre les personnes, les temps et les lieux en précisant la spécificité de chacun. Cela nécessite d'organiser des modalités de concertation régulière pour éviter la juxtaposition d'actions.Ainsi, les enfants parviennent à faire une unité de tout ce qu'ils apprennent à l'école et en dehors. Pour se faire, l'enseignant doit se référer au projet éducatif de l'établissement, confronter les instructions officielles (et en particulier le programme d'éducation civique) au projet éducatif de l'école.

Pour éclairer ceci, voici l'extrait d'un projet d'école qui me semble répondre à ces éxigences:

Il s'agit d'une école en milieu rural où la priorité du projet est la suivante:

« ouvrir les élèves aux domaines culturels en utilisant les compétences de chaque enseignant dans les disciplines suivantes:-arts visuels-la musique-l'anglais-la lecture: utiliser une BCD »

b)Motiver les élèves en donnant du sens aux apprentissages

En cycle I et en cycle II, la motivation sera seulement la satisfaction de pouvoir recevoir l’estime et la reconnaissance d’autrui en présentant une réalisation individuelle ou collective qui ressemble à un travail d’adulte.

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Toujours présent en cycle III, ce système de motivation peut commencer à être relayé par un système de motivation où le plaisir aurait pour origine les conduites par lesquelles un être humain gagne de l’autonomie, surmonte des difficultés, montre ses aptitudes,fait preuve de création et d’innovation. L’enseignant commence à laisser les élèves assumer les risques liés aux attentes des destinataires du projet (niveau de qualité, travail nécessaire aux finitions, etc.). Dans cette perspective, le plaisir, donc la motivation, est associé à la responsabilisation de l’élève dans le projet et non pas à une simple gratification arbitraire de l’adulte.

De plus, l'ennui à l'école peut être combattu par l'interdisciplinarité si on considère que l'ennui vient d'un manque de sens. On fera donc une distinction entre la motivation intrinsèque et extrinsèque. La motivation intrinsèque se traduit par un plaisir lié à l'activité elle- même, tandis que la motivation extrinsèque se traduit par un plaisir lié par une raison autre que l'activité c'est à dire: par ses conséquences (punitions/récompenses).

Enfin, la motivation par la gratification peut être validée par le destinataire du projet. Une situation de communication avec une autre classe ou des parents d'élèves permet ainsi une gratification de la part du destinataire.

c) Les limites de l'interdisciplinarité

En effet, l'interdisciplinarité permet de tisser des liens entre les disciplines mais aussi de les relier à leurs usages possibles dans la vie quotidienne ; et par-là, elle participe à la construction d’un ’’socle culturel’’commun. En outre, ces interactions interdisciplinaires sont favorables à la construction de compétences transversales et d’attitudes, visant à développer l’autonomie et la responsabilité.

Cependant, l’interdisciplinarité ne peut prétendre résoudre tous les problèmes. Avant tout, il faut rappeler que l’interdisciplinarité n’a de sens que si les disciplines sont vécues comme une aide à la réalisation d’un projet et qu’elle doit déboucher sur des productions.

De plus, il faut être vigilant quand aux effets sur la motivation. Des élèves ayant pour habitude de fonctionner avec une pédagogie différente, pourraient être destabilisés. Cependant, la motivation des enfants est très importante pour un enseignant. C’est d’ailleurs pour favoriser la motivation de mes élèves que je pense recourir à l’interdisciplinarité.

L'interdisciplinarité peut également perdre de sa crédibilité si elle apparaît seulement ponctuellement. En effet, la ponctualité peut être perçue d'une manière moins sérieuse de la part des enfants.

L’interdisciplinarité, appliquée en classe, présente certains inconvénients. En effet, le but de l’utilisation de projet interdisciplinaire est ici, de concrétiser les enseignements.

Les sujets doivent donc répondre à cet objectif en étant significatifs pour les élèves

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tout en étant exploitables didactiquement par l’enseignant.

Il faut faire attention à ne pas lasser les élèves. Il s'agit de prévoir des projets sur une durée suffisament longue pour traiter correctement du ou des sujets abordés. Ceci dit, il ne faut pas traîner trop dans le temps au risque de faire un travail répétif où les enfants seraient lassés.

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III/ Une réflexion sur l'interdisciplinarité à partir d'un stage en cycle II

Une réflexion professionnelle de cette notion s'est posée lorsque j'ai effectué un stage en cycle II. Mon souci était donc d'essayer de mettre en place des liens entre au moins deux disciplines.

J'ai donc abordé la littérature en liaison avec les arts visuels. Ceci était un projet réfléchi par avance. Néanmoins, je me suis rendu compte que l'interdisciplinarité s'imposait à l'enseignant dans le cas où on souhaite aborder une notion dans une discipline et qu'on bute sur des choses non acquises dans une autre discipline. Je vais donc expliquer ceci à l'aide d'un exemple avant d'expliquer la réalisation du projet interdisciplinaire.

Je souhaitais construire avec les enfants l'emploi du temps de la classe (domaine de la Découverte du Monde). J'ai été très rapidement bloquée par la compréhension du tableau à double entrée. Effectivement pour construire un emploi du temps, je n'avais pas pensé à vérifier si la maîtrise du tableau à double entrée était acquise. Je me suis donc retrouvée à modifier ma progression de mathématique pour pouvoir traiter des tableaux à double entrée. Ainsi, j'ai associé deux disciplines puisque le cheminement des apprentissages à ce stade de l'année ne me permettait pas de traiter ceci sans avoir réalisé un apprentissage au préalable.

Si l'apprentissage avait été réalisé à l'avance, il aurait servi de réinvestissement et en ce sens on peut également le considérer comme interdisciplinaire. Dans le cas présent, l'interdisciplinarité s'est aussi appliquée mais non pas comme un réinvestissement d'une connaissance mais plutôt comme l'apprentissage d'une notion pour pouvoir accomplir une tâche dans une autre discipline. J'ai donc finalement trouvé cette situation assez intéressante puisqu'elle a permis de mettre en évidence aux yeux des enfants, l'intérêt de construire une notion mathématique (les tableaux à double-entrée) pour réaliser l'emploi du temps de la classe.

Je vais maintenant expliquer le projet interdisciplinaire que j'ai mis en place au cours du stage, à savoir: la réalisation de l'illustration d'une Fable de LaFontaine. Mon objectif était de faire comprendre et apprendre une fable de LaFontaine en l'illustrant pour travailler sur la conceptualisation d'un animal. La conceptualisation d'un animal consiste à distinguer trois parties du corps: le thorax, l'abdomen et le bassin. Une fois les trois parties dessinées, il suffit de se poser des questions sur le rattachement des membres avec le corps.

Le profil de classe étant assez particulier, j'ai conduit ce projet dans des conditions défavorables. Je me suis retrouvée dans une situation où la sécurité due aux comportements de certains élèves était difficile à gérer. Il s'agissait d'une classe de CP. Cependant, les élèves ont été contents de leur production finale.

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a) Le point de départ du projet

Lors d'une lecture offerte, je décide de lire une fable de LaFontaine (La Cigale et la Fourmi) aux enfants en leur donnant des indications sur l'auteur et sur la définition d'une fable. On explique le texte, en le mettant en voix de manière à ce que la Cigale soit bien différenciée de la Fourmi. Les deux personnages sont ainsi identifiés. Je ne pensais pas du tout aborder la morale avec des élèves de cycle 2 mais en fait elle est ressortie au fil de l'explication. L'étude des Fables de LaFontaine est plutôt conseillée au cycle 3, cependant les élèves semblent particulièrement aimer ces fables. Le lendemain, je retrouve plein de livres de fable de LaFontaine sur mon bureau. Les enfants ont déjà chez eux ces références littéraires.

De nouveau, je procède de la même manière pour une nouvelle fable (Le renard et les raisins). La lecture offerte est toujours suivie d'une explication et la moralité de la fable est trouvée par les enfants. Il faut préciser que les enfants sont assez bons lecteurs mais surtout sont entrés dans l'écrit par le sens. Le titulaire m'a expliqué qu'un gros travail avait été effectué avec les enfants pour rentrer dans le sens d'un texte. C'est plutôt remarquable pour des CP en début d'année.

Je leur lis une dernière fable de LaFontaine toujours en lecture offerte( Le Corbeau et le Renard).La fable est bien sûr expliquée et la morale est de nouveau inférée avec un peu plus d'aide cette fois-ci.

Enfin, je leur demande de choisir entre ces trois fables pour pouvoir l'apprendre et l'illustrer. Ils choisissent de traiter Le Renard et les Raisins.

b) La réalisation du projet

Le projet s'est donc réalisé à cheval sur deux matières que j'essayais de faire suivre dans l'emploi du temps, à savoir les arts visuels et la poésie.

Voici quels étaient les objectifs discipliniaires pour les arts visuels et pour la littérature:

• Objectifs en littérature:

- S'intéresser au langage non seulement pour ce qu'il peut dire, mais aussi pour la manière dont il le dit. - faire des propositions d'interprétation pour oraliser un texte appris par coeur ou pour dire un texte en le lisant.- dire un poème appris par coeur dans l'année en l'interprétant.- comprendre les informations explicites d'un texte littéraire approprié à l'âge et à la culture des élèves.- déchiffrer un mot que l'on ne connaît pas.

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• Objectifs en Arts visuels:

- utiliser le dessin dans sa fonction d'illustration- produire des images en visant la maîtrise des effets et du sens - décrire et comparer des images en utilisant un vocabulaire approprié

En poésie, on a travaillé la reconnaissance de quelques mots de la fable sélectionnée et également on a surtout mis en voix cette fable pour l'apprendre. J'ai fait le choix de ne pas donner le texte écrit pour deux raisons. La première est que les enfants avaient l'habitude d'apprendre les poésies collectivement sans support écrit. D'autre part, je pensais intéressant de permettre aux enfants d'imaginer l'histoire. Il était donc ensuite plus facile de leur poser des questions sur le personnage (sa position, son action...) pour pouvoir illustrer la fable.

C'est donc sur les bases de ce questionnement qu'est finalement parti le projet. Les enfants ont tout de suite réagi en disant qu'ils ne sauraient jamais dessiner un animal. Je leur ai donc demandé de dessiner un animal pour me permettre de voir ce qu'ils ont à apprendre. Il s'agissait ici de recueillir des représentations initiales. Tout les enfants savaient de quel animal on parlait. En effet, ils avaient tous vu un renard en photo. Une image de cet animal a été apportée en classe et montrée aux enfants.

Le travail en Arts visuels a donc consisté à repartir de la fable pour comprendre l'action du renard dans la fable à savoir: attraper en vain un raisin.

Il a fallu déterminer la position du renard et les éléments qui se trouvaient autour de lui. On a discuté sur la couleur du renard et du raisin (« Des raisins mûrs apparemment » « Et couverts d'une peau vermeille »). Les indices de compréhension de la fable ont permis de répondre aux questions des enfants.

Après un apprentissage en arts visuels pour aider les enfants à conceptualiser un animal, la réalisation finale s'est concrétisée par le collage de leur production (une feuille format A5) en dessous de la fable photocopiée.

Pour conclure, les enfants étaient contents de leurs réalisations puisqu'ils souhaitaient montrer celles-ci à leurs parents au plus vite. Ils m'ont demandé une pochette en plastique pour y ranger leur production. Ceci témoignant du fait qu'ils étaient soigneux et aussi peut-être parce qu'ils jugeaient cette production comme quelque chose de précieux.

c) Les remarques et réflexions face à ce projet

Ce projet interdisciplinaire m'a permis d'avoir un regard critique sur la manière de traiter l'interdisciplinarité concrètement en classe. Je le juge modeste peut-être parce que je ne sais pas trop ce qu'on est en droit d'attendre pour ce genre de production avec des enfants de

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cycle II. J'ai eu beaucoup de plaisir à le mener puisque déjà les fables de LaFontaine me plaisent particulièrement et aussi parce que j'ai été surprise par la culture des enfants et l'entrée dans le sens de l'écrit de cette classe. Je ne pensais pas du tout aborder la morale d'une fable mais finalement l'explication des enfants tendait à mettre l'accent sur celle-ci.

Toutefois, ce projet aurait pu être largement étoffé en étant conduit avec des objectifs plus ambitieux, notamment en Arts visuels où il aurait été intéressant de travailler avec d'autres outils comme la peinture pour aborder le mélange des couleurs. Je me suis limitée pour des raisons de sécurité à l'emploi de crayons de couleurs.

De plus, il aurait était judicieux de relier ceci de manière très proche avec les articulations étudiées dans le domaine de la Découverte du monde. J'ai simplement évoqué ce rapprochement en soulignant le fait qu'on retrouve pour l'homme comme pour l'animal une similitude en ce qui concerne la liaison des pattes avec le corps pour le renard et les jambes avec le corps pour l'homme à savoir: la présence de la hanche. Je pense qu'il aurait fallu prendre plus de temps pour étudier les différences et les points communs entre la constitution de l'homme et de l'animal.

En outre, je me suis rendue compte que la satisfaction de réaliser un produit fini était d'une grande importance. Le fait de le présenter à ses parents est également très important. La fonction de communication qui joue ici a été très clairement identifiée.

En prenant en compte cet élément je me dis qu'il aurait été intéressant de réaliser un petit recueil de quelques fables de LaFontaine. Les enfants auraient donc travaillé de manière individuelle mais au sein d'un groupe. Chaque groupe d'enfants aurait traité une fable. Ainsi, les enfants auraient accompli un travail pour l'ensemble de la classe. La fonction de communication aurait été cette fois-ci réalisée au sein de la classe. Elle aurait également permis aux enfants d'exposer à leurs camarades leur réalisation.

En conclusion, ce stage m'aura permis de prendre conscience de ce qu'exigeait la mise en oeuvre de l'interdisciplinarité en classe. Je me suis rendue compte que l'interdisciplinarité ne se réduisait pas au simple fait de lier deux disciplines.

La réalisation d'un véritable projet s'impose pour pouvoir prendre en compte tous les facteurs (le désir par la motivation d'un produit fini, la fonction de communication...) qui permettront à l'enfant de rendre plus concrets les apprentissages.

C'est en prenant en compte ces remarques sur ce projet que je construis un nouveau projet en cycle 3 cette fois-ci.

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IV/ Un exemple de projet interdisciplinaire au cycle 3

Le lancement du projet interdisciplinaire s'est fait en rapport avec le programme laissé par la titulaire. J'ai effectué un remplacement dans une école rurale à Varennes le Grand. Je devais gérer un seul niveau: une classe de CM1. Il y avait 19 élèves dans cette classe.

a) Profil de la classe

La classe est spacieuse, pourtant les élèves sont placés en rangées et sont disposés de façon individuelle. Le premier jour, j'ai compris la raison de ce placement. En effet, les élèves ne se supportent pas entre eux et se disputent régulièrement. Les retours de récréations sont assez animés. Les enfants rentrent souvent énervés et il faut passer beaucoup de temps à régler les conflits.

b) L'idée de départ du projet

La titulaire m'avait laissé des points spécifiques à traiter dans chaque domaine. Après avoir analysée toute la programmation, j'ai réfléchi sur la question de savoir à quelles matières j'allais pouvoir lier. Il m'est apparu la solution suivante:

En Education civique, je devais traiter des Jeux Olympiques. Il m'est donc venu à l'idée de concevoir un projet liant principalement la littérature et l'histoire. En fait, le thème même des jeux olympiques implique plusieurs disciplines. En effet, à y réfléchir, les Jeux olympiques, ce n'est pas seulement l'histoire des jeux, c'est aussi les symboles (les images, les hymnes, les médailles), les pays, le sport. Le sujet lui même est donc très riche et implique l'interdisciplinarité.

Le thème des Jeux Olympiques s'inscrit dans la partie Education civique. Je rappelle que cette partie là du programme ne doit pas être inscrite comme une matière à part entière mais plutôt comme une heure répartie dans tout les champs disciplinaires et une demie-heure de débat hebdomadaire. L'éducation civique est donc bien un domaine transversal.

Ce thème pouvait donc être abordé de la manière suivante :- Projeter à partir d'un débat sur le sport, la réalisation d'un magazine sur les Jeux Olympiques.- s'organiser pour se mettre d'accord sur ce qu'on est en train de faire

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- réaliser le projet:• réunir des documents• dégager des thèmes• se partager les thèmes• écrire un résumé et une question sur ce résumé servant pour un Quizz final.• se relire et modifier sa production, terminer sa production• taper sa production sur ordinateur• exposer sa production (oralement et visuellement)

L'idée étant donc, non pas de faire émerger le projet des enfants mais, de se poser des questions sur un sujet et essayer d'éclaircir ce thème en recherchant et en écrivant une production à des fins de mutualisation des connaissances.

c) Mise en oeuvre du projet

Le projet s'est donc réalisé sur une période de 3 semaines. Voici le déroulement du projet:

Séance « d'accroche » (présentation du projet):

Objectifs:

– entamer une démarche de projet en motivant les élèves sur un sujet sur lequel ils disposent de connaissances.

– Débattre sur un thème: les Jeux Olympiques.– Réfléchir au modalité du projet, à l'organisation.

Le premier jour du stage, j'ai commencé en demandant si il y avait des enfants qui pratiquaient du sport. Etant pas loin de la ville de Chalon-sur-Sâone, beaucoup d'enfants pratiquaient le basket. Pour ceux qui ne pratiquaient pas ce sport, ils étaient néanmoins suporteurs de l'équipe de basket : l'élan Chalon. Ainsi, j'ai commencé par poser la question: Avez -vous déjà entendu parler du sport récemment dans l'actualité?

Le débat s'est orienté sur les Jeux Olympiques. Tous n'était pas d'accord sur le lieu, sur l'origine. Certains parlait de la Grèce, d'autres d'Athènes sans pour autant être d'accord. Le problème du dopage a été également évoqué. Je relance le débat en demandant : « Qui a inventé les Jeux Olympiques? Vous n'avez jamais entendu parler de Pierre de Coubertin? Et les prochains Jeux Olympiques, où vont -ils se dérouler? »

Tout le monde n'est pas d'accord sur les réponses aux différentes questions. Les enfants me demandent des réponses. Je leur annonce donc le projet de réaliser un magazine sur les jeux olympiques pour qu'il puisse servir ensuite à la classe. J'ajoute la motivation de le

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présenter à leur maîtresse quand elle reviendra. Je définis ce qu'est un magazine en montrant à quoi ressemble un magazine. On constate qu'il y a des photos, des explications. J'attire leur attention sur le sommaire. Il s'agit de quelque chose de construit avec une certaine logique. Au début, de multiples questions se posent sur la forme, sur ce qu'ils doivent faire. Je leur explique donc qu'il va falloir s'organiser dès le lendemain pour définir la tâche de chacun. En attendant, je leur explique qu'ils peuvent commencer à regarder chez eux s' ils ont des documents sur ce sujet. Les enfants acquiescent. Pour l'instant, je ne peux pas dire si il y a une réelle motivation. Je leur présente quelque chose de nouveau donc ils sont naturellement intrigués.

1ère séance:

Objectifs:

– organiser le projet en thème.– Organiser des groupes et s'approprier un thème.

Le deuxième jour, les enfants manifestent l'envie de commencer le magazine. Certains enfants ont commencé à apporter des documents. On commence donc à s'organiser. On dégage des thèmes de travail en reprenant les questions sur lesquelles les enfants n'étaient pas d'accord la veille.

On retient les thèmes suivants:➔ Qui était Pierre de Coubertin?➔ Est-ce que tous les pays ont accueillit les Jeux Olympiques?➔ Comment se déroule une cérémonie des Jeux Olympiques?➔ La flamme Olympique, les médailles➔ Où se sont déroulés les jeux olympiques cette année?➔ D'où viennent les Jeux Olympiques ?

Je relance cette activité de recherche en leur demandant quels sont les sports pratiqués. Je leur raconte aussi une anecdote sur les prises d'otages qui se sont déroulés une année lors des jeux. Personne ne comprend pourquoi une prise d'otage.J'inscris donc deux nouveaux thèmes:- Un exemple de sport.- Les problèmes politiques (prise d'otage).

On décide de la composition des groupes et on attribue à chaque groupe un thème.

2ème séance:

Objectifs:

– se repérer dans un document en comprenant qu'il y a différents titres.– Lire un document en retenant les mots qui parraissent essentiels.

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Les enfants se mettent à la tâche après avoir feuilletté un exemple de magazine. Ils comprennent que l'image est liée au texte.

La consigne pour ce premier moment de travail est la suivante:« Voici tous les documents que vous avez à disposition pour traiter de votre thème, il s'agit donc dans un premier temps de trier ces documents en gardant ceux qui vous intéressent ».

Certains groupes commencent par tout lire, d'autres lisent seulement les grands titres des parties. J'interroge quelques groupes pour savoir comment ils procèdent. Ainsi, l'ensemble de la classe a maintenant compris que les documents distribués sont organisés par titres. Le tri devient maintenant plus efficace.

La deuxième consigne consiste à expliquer que le travail de rédaction ne doit pas être un travail de copie. Je leur demande donc dans un premier temps de souligner les mots importants dont ils vont avoir besoin pour faire leur résumé. J'autorise également le dictionnaire pour rechercher la signification de certains mots.

Une fois les mots importants soulignés, les enfants entament leur résumé.

3ème séance:

Objectifs:

– écrire un résumé à partir de documents– être capable de chercher dans un dictionnaire des mots inconnus.– Se poser des questions sur ce qu'on fait. Faire le lien avec d'autres disciplines.

Les enfants se replongent dans les documents pour reprendre le fil de ce qu'ils étaient en train d'écrire. Le résumé se poursuit avec les même outils que les séances précédentes. (documents, le dictionnaire).

Je leur demande de savoir à quelle autre discipline on pourrait raccrocher leur thème. Certains groupes me demandent de chanter La Marseillaise. Je leur propose de leur apprendre ce chant en musique. D'autres souhaitent reproduire une image des jeux Olympiques: celle d'un athlète. Je leur propose de leur donner quelques techniques de réalisation d'un corps en arts visuels.

4ème séance:

Objectifs:

– rédiger une question pertinente portant sur un résumé.– Rendre cohérent un documentaire ( dégager une certaine chronologie: Partir de l'histoire

des J.O. pour arriver aux J.O. de 2006.)

Cette étape sert de mise au point dans les différents groupes. Je donne à chaque groupe une feuille les guidant sur les points à améliorer à rajouter (les fautes d'orthographe, la

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formulation des phrases). Ils découpent les images qu'ils souhaitent faire apparaître dans leur magazine.

Ensuite, je commence à demander aux groupes les plus en avance de souligner les mots importants de leur résumé afin qu'ils apparaîssent en gras dans le magazine.

Chaque groupe réfléchit à une question dont la réponse se trouve dans le résumé. Cette question fera partie du quizz final.

Enfin, on organise les thèmes pour donner de la cohérence au magazine et pour pouvoir taper le sommaire le lendemain.

5ème séance:

Objectif:- être capable d'utiliser l'outil informatique pour réaliser l'impression du magazine.

Chaque groupe tape sur ordinateur le titre de sa partie qui apparaîtra dans le sommaire puis tape la question qui apparaîtra dans le quizz final.

6ème séance:

Objectifs:

– Être capable de restituer oralement devant la classe le thème traité.– Être capable de prendre des notes pour pouvoir répondre au Quizz final.– Être capable d'apprécier sa production en choisissant l'avenir de ce magazine.(quelle

utilisation, quelle modalité de présentation).

Je leur présente le projet final terminé(annexe I). Chaque groupe passe devant la classe pour lire sa partie. Les autres prennent des notes pour pouvoir répondre au quizz final.

Les enfants souhaitent montrer ce magazine à des tiers et voudraient le vendre pour rapporter de l'argent pour l'école. Je leur explique qu'on ne peut pas toujours tout vendre mais que néanmoins ça n'enlève rien à la qualité et à la valeur du magazine.

Les enfants décident d'exposer le magazine dans le coin lecture sur le présentoir.

d)Activités décrochées s'inscrivant dans le projet.

• La musique

Objectifs:– Reconnaître l'hymne nationale.

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– Savoir chanter juste le refrain de « La Marseillaise » en retenant les paroles.– Lire les paroles d'une partition et suivre une partition.

Cette activité a permis aux enfants de parler de la posture des athlètes lors du chant de l'hymne nationale. Le chant est chanté et apprécié de manière très solennelle. On dégage ainsi les valeurs de la République : liberté, égalité et fraternité. C'est ce que représente cette hymne.

• Les arts visuels

Objectifs:– Décrire une image– Identifier la nature des images.(peinture, photo, ...)– Aborder la conceptualisation d'un corps.

A partir des images que les enfants souhaitaient inclure dans le magazine, nous avons comparé les images en déterminant leur nature, leur destination. Nous nous sommes attardé sur la conceptualisation d'un corps à partir d'une image d'un athlète.(annexe II)

• L'éducation physique et sportive

Objectifs:– réaliser une performance mesurée– construire un projet d'action Avoir compris et retenu :– que l'on peut acquérir des connaissances spécifiques dans l'activité physique et sportive

(sensations, émotions, savoirs sur les techniques de réalisation d'actions spécifiques...)– des savoirs précis sur les différentes activités physiques et sportives rencontrées.

J'ai imposé aux enfants pendant la première séance de courir 800 mètres pour pouvoir comparer leur temps avec celui d'un champion aux jeux olympiques. Le champion avait un temps de: 1minute et 46 secondes.

Les enfants ne courent pas tous en même temps. Il y a donc un groupe d'observateur, un groupe de coureur. Les élèves ont pu apprécier la différence entre leur temps et celui d'un athlète. Ils ont pu se rendre compte de la signification du temps en comprenant qu'ils effectuaient un temps de presque 8 fois supérieur à celui d'un champion.

e) Les objectifs disciplinaires du projet.

Objectif disciplinaire en histoire:– décrire chronologiquement des événements.

Objectif disciplinaire en géographie:– situer sur une carte les différents pays ayant accueilli les jeux olympiques.

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Objectifs disciplinaires en Education physique et sportive:– Avoir retenu des savoirs précis sur une activité physique et sportive: l'athlétisme.– être capable de comparer sa performance à celle d'un athlète professionnel.(activité

décrochée)

Objectifs disciplinaires en Littérature:– Se servir des informations portées sur un document pour savoir si il correspond à ce qu'on

recherche.– Travailler le résumé de document en extrayant les informations importantes.

f) Les objectifs transversaux

Objectifs d'éducation civique:– Participer à un débat en respectant les autres.– Ecouter et suivre le fil du débat pour pouvoir y participer.– comprendre le sens du projet: travailler pour mutualiser ses connaissances.

Objectifs du B2i:– Maîtriser les premières bases de la technologie informatique: ouvrir et fermer un

document.– Produire, créer, modifier un document à l'aide d'un logiciel de traitement de texte: saisir

ou modifier un texte, le mettre en forme.

g) Le rôle du maître

Au cours de ce projet, mon rôle a évolué puisque les besoins des enfants se modifient au cours du projet.

Tout d'abord, j'ai commencé par susciter l'envie de réaliser un projet en posant des questions qui poussaient les enfants à confronter leurs points de vues et comprendre qu'il serait intéressant d'approfondir le problème posé en essayant de traiter un thème en commun. La phase de débat a suscité des questions sur le sport en général, les problèmes de dopage et surtout sur l'origine des jeux olympiques. Il s'agissait donc dans cette phase de cerner le sujet en donnant toujours la possibilité aux enfants de proposer des idées. En fait, la réaction des élèves étaient surtout centrée sur des questions de formes. Ils désiraient savoir comment on allait s'y prendre pour réaliser ce magazine. J'essayais de les pousser à y réfléchir en leur demandant comment eux voulaient s'y prendre. L'inquiétude des enfants s'est en allée lorsque je leur ai proposé un exemple de magazine. Ils ont pu ainsi constater qu'il n'y avait pas que du texte mais également des images.

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La nouveauté de ce projet a fait que les enfants ont posé beaucoup de questions, je les ai donc sentis impliqués.

Ensuite, mon rôle s'est orienté vers la canalisation des idées des uns et des autres. Il a fallu non pas évincer le sujet mais plutôt organiser les réflexions. J'ai du mettre en évidence le fait que plusieurs idées pouvaient se retrouver sous un thème général. L'organisation en groupe de travail n'a pas été évidente puisqu'elle s'est faite alors que je ne connaissais pas encore très bien les enfants. Ici, j'ai donc laissé la responsabilité aux enfants de s'organiser tout en formulant quelques interdictions à propos de paires que je prévoyais difficile.

Le problème de rédaction s'est bien sûr posé à chaque groupe. J'ai donc demandé dans un premier temps de souligner les mots importants pour ainsi obliger les enfants à lire et à retenir des idées essentielles. Je n'ai pas eu trop de problèmes a ce stade-là. Les enfants sont rentrés dans l'activité. Il m'a fallu expliquer des mots qu'ils ne comprenaient pas. J'ai autorisé le recours au dictionnaire également. Certains groupes restaient bloqués pour avancer dans leur tâche mais c'était surtout dû à un problème d'entente, d'organisation. Je les ai donc aidés en leur proposant des façons de procéder. Ils ont pris modèle sur d'autres groupes et se sont donc ainsi mis dans l'activité.

Enfin, le rôle principal du maître a consisté à reprendre les productions et de les annoter pour que les enfants puissent avancer dans leur tâche tout en reprenant les quelques points qui posaient problèmes.

Une fois le travail d'écriture terminé, les enfants n'ont pas perdu le fil de ce qu'ils faisaient et m'ont demandé de découper les images qui les intéréssaient pour pouvoir illustrer leur magazine. Il a donc fallu découper les images qui correspondaient à leur texte tout en regardant ce que les autres groupes souhaitaient mettre. Ici, c'est collectivement que les images ont été présentées pour permettre une discussion sur la place des images dans le magazine.

h)L'analyse du résultat

La démarche de projet a été accomplie dans le sens où il y a bien eu un produit fini appartenant à l'ensemble de la classe. Ce produit a été exposé collectivement en groupe classe et ensuite à une tierce personne ( l'institutrice en poste normalement).

L'évaluation du projet est donc positive en ce qui concerne ces critères. De plus, les enfants se sont montrés assez coopératifs pour travailler en groupe et avoir une attitude active. Le critère suplémentaire de « vivre ensemble » que je n'ai pas mentionné dans mes objectifs semblent être finalement le plus important puisque le contexte de la classe était plutôt convergeant vers une mauvaise entente des élèves entre eux. Ils ont donc dû s'entendre pour s'organiser et pour écrire.

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Les enfants ont été demandeurs et ont bien participé pour la plupart. On peut donc considérer ceci comme la validation en partie du critère de motivation.

Si j'avais à refaire ce même projet dans une classe différente, je priviligierais le travail en groupe de plus de deux personnes. Je prendrais également plus de temps pour l'accomplir. Non pas qu'il s'étalera sur plus de trois semaines (ou en tout cas guère plus), mais surtout je dégagerais des horaires pour pouvoir accomplir certaines choses plus en profondeur et notamment celle de faire taper par les enfants à l'ordinateur l'ensemble du magazine, et non pas uniquement le sommaire et le quizz.

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Conclusion

L'interdisciplinarité est un thème qui relève d'une pédagogie assez motivante pour les élèves. La pratique de projet interdisciplinaire est très enrichissante pour les enfants comme pour le maître et permet de rendre les enseignements plus concrets, permettant une réflexion aussi bien sur les savoirs que sur les savoirs-faire.

Cette pratique pédagogique m'a beaucoup apporté puisqu'elle m'a permis de réfléchir sur ce qui motivait les élèves et sur les objectifs à définir pour pouvoir rendre un projet le plus enrichissant possible.

C'est donc dans ce sens que je souhaite continuer mon métier. J'espère pouvoir mettre en place des situations où les élèves pourront en plus de réaliser des projets, évoluer au sein d'un groupe en coopérant et en prenant plaisir à construire leurs connaissances.

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Bibliographie

Ouvrages consultés:

• Les fondements de l'interdisciplinarité dans la formation à l'enseignement Yves Lenoir, Bernard Rey, Ivani Fazenda.Editions du CRP, 2001.

• Interdisciplinarité et situations d'apprentissage Antonio Valzan.Hachette Education.

• Langage et classes sociales B.Bernstein.Les éditions de minuit.

• Qu'apprend – on à l'école elémentaire? C.N.D.P.Editions XO.

Revue consultée:

• Approche, Cahiers pédagogique n°7. Décloisonner – mai 2002

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ANNEXES

Annexe 1

I

Le magazine des Jeux

Olympiques

Edité par la classe de CM1 à Varennes-le-Grand en mars 2006

II

SOMMAIRE

• L'ORIGINE DES JEUX OLYMPIQUES

1) Les jeux antiques

2) Les jeux modernes

3) Qui était Pierre de Coubertin?

• Les pays accueillant les J.O

• Les symboles des Jeux Olympiques et leurs significations

• Les problèmes politiques

• Un exemple de sport: L'athlétisme

• Comment se déroule une cérémonie des Jeux Olympiques

1) La cérémonie d'ouverture

2) la remise des médailles

• Les jeux olympiques de 2006

• QUIZZ•

III

L'origine des jeux olympiques

1) Les jeux antiques

Les jeux olympiques viennent de la Grèce antique.Les jeux antiques étaient organisés tous les quatre ans d'une durée de 7jours. On

appelle une Olympiade la durée entre deux jeux olympiques(4ans). Les jeux sont avant tout à caratère religieux. La première Olympiade a eu lieu en

776 avant J.-C et ont été ensuite interdits par l'empereur Romain Théodose en 393 après J.-C. Les participants aux jeux étaient choisis parmi les citoyens plutôt que des athlètes professionnels. En Grèce, le public participait souvent aux jeux tandis qu'à Rome, ils étaient uniquement réservés à des prisonniers. Les jeux Romains comprenaient souvent des combats à mort entre des gladiateurs et des bêtes sauvages.

2) Les jeux modernes

Les jeux olympiques furent inaugurés au printemps de 1896 grâce aux efforts du Baron Pierre de Coubertin. Les premiers jeux Olympiques d'hiver ont commencé en 1924.

Les jeux modernes ont commencé en 1894 avec la fondation du comité internationnal Olympique (CIO) dont P.de Coubertin fut le premier président. Le Comité sélectionne Athènes comme ville des premiers jeux olympiques en 1896.

Depuis 1980, l'espagnol Juan Antonio Jamaranch est président.

3) Qui était P.de Coubertin?

Au début, les jeux Olympiques devaient être réservés aux Hommes. C'est P. de Coubertin qui inventa les jeux Olympiques.

Un jour, P. de Coubertin décide de faire participer les femmes aux jeux Olympiques. La nouvelle se répendit dans toute la France et il y eut donc de plus en plus de femme qui participaient aux Jeux Olympiques.

P. de Coubertin avait inventé les Jeux Olympiques pour rendre les gens musclés et qu'ils puissent faire des choses extraordinaires.

P. de Coubertin décide de faire jouer les premiers Jeux Olympiques à Athènes.

IV

Les symboles des Jeux Olympiques et leurs significations

1) Le drapeau Olympique

Le drapeau des jeux olympiques est constitué de cinq anneaux enlacés sur fond blanc inspirés d'une gravure grecque. Les cinq anneaux sont de cinq couleurs: rouge, bleu, noir, jaune, vert. On dit que chaque anneau représente un continent.(Afrique, Europe, Asie, Amérique et l'Océanie).

2) La Flamme Olympique

La flamme Olympique, autre élément symbolique fort des jeux Olympiques, est employée depuis 1928 pour symboliser le lien entre les jeux olympiques modernes et les jeux antiques.

3) Notre hymne nationale: La marseillaise(elle est chantée lorsque la France accueille les Jeux).

« La Marseillaise » fut écrite par Rouget de Lisle à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792. Elle portait alors le titre de « chant de guerre pour l'armée du Rhin ».Voici le refrain:« Aux armes citoyens!Formez vos bataillonsMarchons marchonsQu'un sang impur Abreuve vos sillons »

V

Les pays accueillant les Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques d'été commencent en 1896 tandis que les Jeux Olmpiques d'hiver commencent en 1924. Les Français ont accueilli les J.O. d'été en 1900 à Paris. Les villes de Chamonix, Grenoble ou encore Albertville ont accueilli les J.O. d'hiver.

Voici les pays qui ont accueilli les J.O. depuis leurs création:

Jeux Olympiques d'été Jeux Olympiques d'hiverAnnée Ville hôte Pays Ville hôte Pays1896 Athènes Grèce 1900 Paris France 1904 Saint Louis États-Unis 1906 Athènes Grèce1908 Londres Royaume-Uni 1912 Stockholm Suède

1916 Berlin (annulés)

Allemagne (annulés)

1920 Anvers Belgique 1924 Paris France Chamonix France 1928 Amsterdam Pays-Bas Saint-Moritz Suisse 1932 Los Angeles États-Unis Lake Placid États-Unis 1936 Berlin Allemagne Garmisch-Partenkirchen Allemagne

1940 Helsinki (annulés)

Finlande (annulés)

Garmisch-Partenkirchen (annulés)

Allemagne (annulés)

1944 Londres (annulés)

Royaume-Uni (annulés)

Cortina d'Ampezzo (annulés)

Italie (annulés)

1948 Londres Royaume-Uni Saint-Moritz Suisse 1952 Helsinki Finlande Oslo Norvège 1956 Melbourne Australie Cortina d'Ampezzo Italie 1960 Rome Italie Squaw Valley États-Unis 1964 Tokyo Japon Innsbruck Autriche 1968 Mexico Mexique Grenoble France 1972 Munich Allemagne Sapporo Japon 1976 Montréal Canada Innsbruck Autriche 1980 Moscou URSS Lake Placid États-Unis 1984 Los Angeles États-Unis Sarajevo Yougoslavie 1988 Séoul Corée du Sud Calgary Canada 1992 Barcelone Espagne Albertville France 1994 Lillehammer Norvège 1996 Atlanta États-Unis 1998 Nagano Japan 2000 Sydney Australie

VI

2002 Salt Lake City États-Unis 2004 Athènes Grèce 2006 Turin Italie 2008 Beijing Chine 2010 Vancouver Canada 2012 Londres Royaume-Uni

Nous avons situé quelques pays sur la carte suivante:

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Les problèmes politiques

Des mésententes politiques ont souvent fait obstacles aux Jeux Olympiques. Surtout que le but des jeux modernes est d'encourager l'amitié internationnale(c'est à dire la bonne entente entre les pays). En 1956, les jeux ont été boycotté par les Pays Bas , l'Espagne et la Suisse pour manifester leur désacord face aux évènements qui ont lieux en Hongrie.

Les jeux olympiques de 1972 , à Munich (en Allemagne) furent marqués par des prises d'otage. Les épreuvent furent annulées et remplacées par une messe de souvenir à la mémoire des sportifs israëliens assassinés à la suite de la prise d'otage.

Un exemple de sport: L'athlétisme

L'athlétisme est un sport intéréssant, c'est la plus ancienne discipline sportive. On y trouve les épreuves sportives comme: le saut en longueur, la course à pieds, la course de vitesse, les sauts et les lancers.

Les courses de vitesses sont les épreuves les plus courtes et les plus rapides. Les épreuves de courses se pratiquent sur des distances allant de 50 mètres jusqu'à 42, 195 km (le Marathon).

Une piste mesure habituellement 400 mètres. La plupart des épreuves de saut et de lancer ont lieu au centre de la piste.

IX

Comment se déroule une cérémonie des Jeux Olympiques?

1) La cérémonie d'ouverture

Pendant la cérémonie d'ouverture, le président du stade dit le règlement des Jeux Olympiques aux athlètes comme : « le dopage est interdit! ». Il y a un grand spectacle où les athlètes défilent avec leur drapeau. A la fin de la cérémonie, un athlète ou une athlète allume la flamme. Pour allumer la grande flamme, plusieurs athlètes courent avec une flamme qui allume d' autres flammes et ainsi de suite jusqu'à la grande flamme.

Ensuite, un participant dit le serment olympique: « Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces jeux Olympiques en respectant et en suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos équipes. »Ils terminent par un lâcher de colombes symbolisant la paix.

2) Les remises de médailles

Au cours des épreuves les concurrents gagnent des médailles.

Les Jeux Olympiques de 2006

Cette année les Jeux Olympiques ont eu lieu à Turin du 10 au 26 février. Turin en Italien se dit: Torino. C'est une grande ville du nord de l'Italie qui fait partie

de la région du Piémont. Elle est traversée par le fleuve Pô. La ville est bordée d'un côté par des collines et de l'autre par les Alpes.

X

QUIZZ

1) Les jeux olympiques sont organisés tout les: 2, 3 ou 4 ans?

2) A l'époque, les participants aux jeux étaient choisis parmi : les citoyens ou les athhlètes ?

3) A qui sont confiés les premiers jeux olympiques?

4) Qui fut le premier président des jeux olympiques?

5) Où se sont déroulés les premiers jeux olympiques?

6) Y a -t - il plus de garçons que de filles qui participent aux jeux olympiques?

7) Que dit le président du stade pour la cérémonie d'ouverture?

8) En quelle année les J.O. d'été de Londre ont eut lieu?

9) De quelles couleurs sont les anneaux olympiques?

10) Comment s'appelle le fleuve qui borde la ville de Turin?

XI

Annexe II

XII

Arts Visuels: Statut en bronze représentant un athlète au lancer de disque.

XIII

Résumé

L'interdisciplinarité agit sur la motivation des élèves en ce sens qu'elle induit une pédagogie construite sur la base de plusieurs disciplines. La coopération entre élèves pour réaliser un projet est également l'objectif de cette pédagogie. C'est en réalisant des projets interdisciplinaires en cycle 2 et cycle 3 que j'ai pu apprécier l'intérêt d'un tel travail.

Mots-clés

• interdisciplinarité

• projet

• motivation