comment l’algérie peut-elle justifier l’exploitation de son gaz de schiste après la décision...

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Publicité Supplément Sport BILAN DU CHAMPIONNAT 2013-2014 Les tops et les flops 17 e CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE DES PAYS NON-ALIGNÉS À ALGER Les crises régionales au menu P.3 UN ATELIER EST ORGANISÉ PAR L'UFL Benflis : "Nous n'avons pas encore décidé de notre participation" P.2 Pour une stratégie intégrée de la sécurité des frontières du Sahel P.3 ALORS QUE LA CLTD REPORTE SA CONFÉRENCE NATIONALE AU 10 JUIN P.15 à 21 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6622 LUNDI 26 MAI 2014 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER "Trig*" Béchar P.10 RECONSTITUTION DU RITUEL DIWANE LA DÉCISION DE SON EXPLOITATION A ÉTÉ PRISE SANS DÉBAT Gaz de schiste : quel risque, quels intérêts ? Sellal rend visite aujourd'hui aux Verts P.19 ALORS QUE CHEB KHALED A ANIMÉ HIER SOIR UN GALA AU CENTRE DE SIDI-MOUSSA P.6/7 Newpress Succès inédit de l'extrême droite P.28 ÉLECTIONS EUROPÉENNES EN FRANCE AF DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE À BÉCHAR SARA KHARFI AFP

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la catastrophe écologique en Algérie

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    Supplment Sport

    BILAN DU CHAMPIONNAT

    2013-2014

    Les tops et les flops

    17e CONFRENCE MINISTRIELLE DES PAYSNON-ALIGNS ALGER

    Les crisesrgionales au menu P.3UN ATELIER EST ORGANIS PAR L'UFL

    Benflis : "Nous n'avonspas encoredcid de notre participation" P.2

    Pour unestratgieintgre de lascurit desfrontires duSahel P.3ALORS QUE LA CLTD REPORTE SACONFRENCE NATIONALE AU 10 JUIN

    P.15 21

    QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 6622 LUNDI 26 MAI 2014 - ALGRIE 15 DA - FRANCE 1,30 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    "Trig*"BcharP.10

    RECONSTITUTION DU RITUEL DIWANE

    LA DCISION DE SON EXPLOITATION A T PRISE SANS DBAT

    Gaz de schiste :quel risque,

    quels intrts ?

    Sellal rend visiteaujourd'hui auxVertsP.19

    ALORS QUE CHEB KHALED A ANIM HIER SOIR UN GALAAU CENTRE DE SIDI-MOUSSA

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    press

    Succs indit del'extrme droiteP.28

    LECTIONS EUROPENNES EN FRANCE

    AF

    DE NOTRE ENVOYE SPCIALE BCHAR SARA KHARFI

    AFP

  • Le Ple des forces du changementtient en haleine lopinion sur sa par-ticipation ou non la confrence du10 juin prochain de la Coordinationpour les liberts et la transition dmo-cratique. Au niveau du Ple, la question nest pas encoretranche, nous sommes encore en train de nousconcerter, a indiqu, hier, Ali Benflis, le coordi-nateur du Ple des forces du changement loc-casion dune confrence de presse organise BenAknoun.En compagnie des partis qui composent le Pleet devant une importante prsence mdiatique,Benflis qui a expliqu que son Ple a descontacts rguliers avec la Coordination, a prci-s que le point de convergence avec cette entitrside dans le diagnostic de la situation politiqueet de la nature de la crise. Mais sur les remdeset les solutions apporter, nous avons des points

    de vue diffrents, a soulign le coordinateur duPle dont la position par rapport au rendez-vousdu 10 juin sera dtermine dans les prochainsjours.Par ailleurs, lessentiel de la confrence de pres-se du Ple a t consacr la problmatique dela rvision constitutionnelle. La crise que nousvivons nest pas une crise constitutionnelle, maisune crise du rgime et une crise dans le rgime. Unecrise du rgime dans la mesure o cest une crisedu pouvoir personnel et autoritaire qui gouvernele pays. Une crise dans le rgime dans la mesureo ce rgime nest mme plus capable de fonction-ner selon ses propres normes et sa propre logique,a assn le coordinateur dans sa dclaration li-minaire. Quelle solution la crise du point de vuedu Ple ? LAlgrie ne pourra pas reporter ind-finiment louverture du dbat politique sur la na-ture du pouvoir, de la lgitimit des gouvernantset du fonctionnement des institutions. Louvertu-

    re dun tel dbat presse car chaque jour qui pas-se exacerbe la crise de rgime que nous vivons, enapprofondit les contradictions et la rend plus diffi-cile rsoudre, prconise le Ple. Aussi et touten estimant que la proposition de rvisionconstitutionnelle se trompe sur la nature de la cri-se car elle la rduit des imperfections de la Consti-tution, le coordinateur du Ple pense quil nesuffit pas quune Constitution consacre une op-tion donne pour que celle-ci se matrialisedans la ralit des faits. Un grand foss peut s-parer le texte de la ralit, martle-t-il. Relevantque les auteurs de cette initiative ont leurs arri-re-penses, leurs intentions inavoues et leurs cal-culs particuliers quils cachent soigneusement aupeuple algrien, Benflis se dit convaincu du faitque le rgime en place a acquis une solide exper-tise dans le passage en force. En consquence, ilsemploiera faire passer en force son initiativeavec lappui des forces politiques et sociales qui gra-

    vitent dans son orbite. ses yeux, cette initia-tive constitutionnelle et la manire avec laquelleelle finira par tre impose, agiront comme un fac-teur dexacerbation et non dapaisement de la cri-se actuelle.Do sa conviction que le rgime aura sa Consti-tution, mais elle ne sera pas celle de la Rpublique,dira Benflis sur un ton sentencieux. Par ailleurs,Benflis annonce le projet dune plateforme pourune sortie de crise qui est en cours dlaborationpar le Ple. Nous allons dabord la soumettre aupeuple, dit-il. Et de lancer : Oui, nous sommesprts dialoguer avec le pouvoir, mais nouscontestons sa dmarche.Sollicit propos de la cration de son parti, AliBenflis a indiqu que le processus est bien enta-m et quil dposera le dossier de constitution auministre de lIntrieur au plus tard la fin dumois prochain.

    NADIA MELLAL

    Lundi 26 mai 2014

    2LIBERTE

    Lactualit en question

    ALORS QUE LA CLTD REPORTE SA CONFRENCE NATIONALE AU 10 JUIN

    Benflis: Nous navons pas encoredcid de notre participation

    Il a expliqu que son Ple a des contacts rguliers avec la coordinationet a prcis que la convergence avec cette entit rside dans le diagnostic

    de la situation politique et la nature de la crise.

    PARTICIPATION AUX CONSULTATIONS AVEC OUYAHIA

    Makri : Soltani doit se conformer la dcision du MSPLa confrence de la CPLTD devantse tenir initialement le 7 juin estreporte au 10, a annonc, hier,Abderrezak Makri dans un point depresse. Cette confrence aborderatoutes les questions et tous les dossiersimportants dont la Constitution, l'in-formation, les liberts et l'nergie, a en-core indiqu le prsident du Mouve-ment de la socit pour la paix (MSP)Abderrezak Makri. Compose des

    partis du Front pour la justice et le d-veloppement (FJD), du MSP, du Ras-semblement pour la culture et la dmo-cratie (RCD), de Jil Djadid et du Mou-vement Ennahda ainsi que de M. Ah-med Benbitour, la CPLTD a adopt,hier, dimanche, "la plateforme de laconfrence", a indiqu un communiqudistribu au sige du MSP. Selon lamme source, "les invitations serontadresses aux personnalits et aux re-

    prsentants des partis partir de di-manche", prcisant qu'une "commissionmixte de supervision de la confrencenationale sera constitue". M. Makri aconfirm "la non-participation du MSPaux consultations sur la rvision de laConstitution qui se drouleront sous ladirection du ministre d'tat, directeurde cabinet de la prsidence de la Rpu-blique, Ahmed Ouyahia". Quant laparticipation de l'ancien prsident

    Bouguerra Soltani, M. Makri a indiquque le parti a appris par les mdias, queM. Soltani a t invit prendre part ces consultations. "La dcision du boy-cott concerne tous les militants duMSP", a-t-il dit ajoutant : M. Soltania t inform de la position du bureaunational du MSP. M. Makri a critiqu,par ailleurs, le contenu du projet de r-vision constitutionnelle qui ne tient pascompte des revendications de la clas-

    se politique concernant, notamment,la nature du rgime politique, ajou-tant que la parit hommes-femmes auParlement et dans les assembles luesn'a jamais t la revendication de laclasse politique. M. Makri a, enfin, af-firm que l'opposition tait "aujour-d'hui srieuse et raisonnable et placel'unit, la stabilit et la scurit du paysau-dessus de tout".

    R. N./APS

    LEX-GOUVERNEUR DE LA BANQUE DALGRIE HADJ NACER BOUMERDS

    La rvision de la Constitution se fait dans lopacitLex-gouverneur de la Banque dAlgrie,Abderrahmane Hadj Nacer, ne partagepas la mthode suivie pour la rvision dela Constitution. Sexprimant lors dune ren-contre-dbat organise la maison de la cultu-re Rachid-Mimouni de Boumerds autour de sonouvrage intitul la La Martingale algrienne lalibrairie KLMI dition, Hadj Nacer considre queles dbats sur ce texte de loi se droulent danslopacit. Je suis contre cette dmarche car laConstitution est un long processus qui ncessite unminimum de contact entre le peuple et ses diri-geants, souligne-t-il. Et il souligne que les Alg-

    riens ne se sentent pas concerns par ce dbat surune loi fondamentale qui les intresse directe-ment. Pour un projet de cette importance, on doitinviter les reprsentants des populations alg-riennes, cest--dire les corps intermdiaires (syn-dicats, associations) qui sont en contact directavec la population, affirme Hadj Nacer.Il sinterroge sur quelle base on choisit une cen-taine de personnes et les inviter donner leursavis sur un texte de loi qui a t fait par quelquun,alors que cette loi concerne tout le peuple alg-rien. Il prcise quil faut organiser dabord desdiscussions avec les gens, bien les comprendre et

    changer avec eux. Or, en Algrie, on na jamaisassoci la population aux discussions concernantson avenir. Et il cite lexemple des chartes de 1975et 1985 : Ce sont des textes penss en haut lieude lchelle du pouvoir et ils ntaient pas lma-nation dune volont collective. Puis ces textes ontt soumis la population. Pour lex-gouverneurde la Banque dAlgrie, la meilleure mthodeconsiste associer la population et aller directe-ment vers un consensus.Il estime que le foss continue de se creuser entrele sommet et la base. Et cest labsence de dialogueentre la population et ltat qui mne le pays vers

    le chaos. Et si on assiste des problmes actuel-lement, cest parce quil ny a pas de dialogue etquaucun corps intermdiaire ne fonctionneconvenablement.Pour lui, le chaos, ce nest pas seulement la r-volte, cest aussi quand on a une population quivolue et les dirigeants qui, eux, nvoluent pas.Le chaos, cest linterruption de toutes les formesde ngociation entre le sommet et la base, commecest le cas chez nous aujourdhui, a-t-il expliqu.

    M. T.

  • Lundi 26 mai 2014

    3LIBERTE

    Lactualit en question

    17e CONFRENCE MINISTRIELLE DES PAYS NON-ALIGNS ALGER

    Les crises rgionales au menuPour M. Lamamra, ce mouvement a un pass, un prsent et un avenir, estimant quil sagit dune autorit morale

    et politiquepour la promotion des droits et de la dignit des peuples, sans lequel il y aurait eudes dchirements encore plus profonds entre les nations.

    LAlgrie accueille, partir daujourdhui,la 17e confrence mi-nistrielle des paysnon-aligns, (PNA).Ce rendez-vous quistalera jusqu jeudi prochain, au Pa-lais des nations, se veut comme une au-baine pour relancer le dialogue sur lescrises politiques et conomiques, etsurtout des conflits arms qui affectentactuellement plusieurs rgions et sous-rgions de par le monde. Les conjonc-tures politiques et scuritaires despays du Sahel, de la Libye, de lgyp-te et de la Syrie seront au cur des d-bats des membres des PNA. Cest, engros, ce qua expliqu hier, en conf-rence de presse, le ministre des Affairestrangres, Ramtane Lamamra, quimise beaucoup sur cette rencontreintervenant quelques mois du som-met des Non-Aligns prvu Caracas.Le terrorisme et les crimes transna-tionaux, larmement, limmigrationclandestine, le racisme et lislamo-phobie sont autant de flaux sur les-quels se pencheront, loccasion, lesparticipants estims par M. Lamamraau nombre de 80 hauts fonction-naires reprsentant presque tous lespays adhrant au Mouvement desNon-Aligns. Le MAE citera, entreautres, des ministres, des responsablesdorganisation et des personnalits. Ysont galement invits, prcise le mi-nistre, certains pays occidentaux dont

    lEspagne et la Turquie qui seront re-prsentes par leurs MAE respectifs. ceux qui sinterrogent sur le pour-quoi du prsent sommet, plus de 20ans aprs la guerre froide entre lesblocs Est et Ouest, dont le non-ali-gnement trouvait sa dfinition mme,M. Lamamra, lui, juge que ce ntaitque le contexte historique qui conci-dait avec lge dor du Mouvement desNon-Aligns. Pour lui, ce mouve-ment a un pass, un prsent et un ave-nir. M. Lamamra dfendra le Mou-vement des Non-Aligns comme uneautorit morale et politique pour la pro-motion des droits et de la dignit despeuples, sans laquelle il y aurait eu desdchirements encore plus profondsentre les nations. Do sa convictionque le sommet dAlger, un vne-ment par ailleurs cher au prsidentBouteflika, revt une importance ca-pitale. Ceci, tant que, dit-il, le combatdes peuples pour recouvrer leurs pleinsdroits reste toujours dactualit et leschantiers politiques et gostratgiquesde la communaut internationalenont pas encore abouti. Le MAE feraallusion, entre autres, la reprsenta-tion au sein du Conseil de scurit re-vendiquant plus dquilibre, ainsi quele contrle de lAssemble gnrale desNations unies. Le Mouvement desNon-Aligns, dont il ne reste plusque de vieux souvenirs, peut-il trepertinent aujourdhui, au vu de lanouvelle carte gopolitique et des

    nouveaux rapports de force ?M. Lamamra y croit malgr tout. Pourlui, ceci est une question dintentions.Il sexplique : Si durant la guerrefroide, les pays non-aligns se dfinis-saient par leur refus linstallation desbases militaires des deux blocs Est etOuest, en guerre froide, aujourdhui, ilssont l pour proposer des projets alter-natifs aux crises tous azimuts. Il in-sistera, notamment, sur les conflits li-byen et syrien aprs lchec de la com-munaut internationale, qui assisteimpuissante au dchirement despeuples de ces deux pays. M. La-mamra appelle, de ce fait, plus de so-lidarit internationale pour aider cespays sortir de la priode sensiblequils traversent. La rencontre dAlger laquelle sont invits galement desexperts, notamment dans les domainesscuritaires, sortira, explique-t-il, avecdes rsolutions dont la vise est de d-finir une nouvelle stratgie de dialoguepour solutionner progressivement lescrises rgionales.

    FARID ABDELADIM

    Le dernier des Mohicans

    Pour certains, le Mouvement des Non-Aligns cest comme utiliser undisque vinyle lheure o les autres utilisent le Bluetooth. Dmodet ringard. Le mouvement a pourtant survcu et ses ides davanta-ge mesure que le monde senfonce dans le chaos.Ils ne sont pourtant plus l pour tenir cette promesse: Nehru, Tito, Sukarno,Nasser ou Chavez. Seul Bouteflika demeure le dernier des Mohicans quitente, en organisant ce sommet Alger, faire survivre une ide dun mon-de galitaire et juste o la loi du plus fort nest pas une fatalit.Ramtane Lamamra, notre MAE format galement lide du non-ali-gnement version Boumediene, en est galement convaincu. Le mouvementa un pass, un prsent et un avenir, dira-t-il.Pour le pass, le refus de se dissoudre dans les deux anciens blocs issus dela guerre froide, USA-URSS, qui lont combattu, lui ont tourn le dos puisont admis sa ncessit, peut donner raison Bouteflika et son MAE. Mal-gr les crises successives, le non-alignement a puis sa force dans le faitquil dpasse le cadre de la race (construction europenne par les Europensseulement), la religion (dpasse la coquille vide de lOCI) ou de couleur (plusrassembleur que lUnion africaine). Sur ce plan, le non-alignement a rus-si lexploit davoir encore 117 pays qui croient encore ses principes gnraux.Pour le prsent, les choses sont assez compliques. Face la puissance mi-litaire de lOtan ou sino-russe, les blocs, auxquels le non-alignement a tou-jours une soumission politique, ont galement diversifi leurs moyens depression sur les jeunes nations. Des instruments conomiques et finan-ciers tels que la Banque mondiale et le FMI pouvant, par leurs politiquesdajustement, tre plus destructeurs que des armes. Le tout coiff par desinstruments juridiques (la CPI ou la CIJ) ou lONU o les puissances dis-posent du sacro-saint Conseil de scurit mais, heureusement, pas enco-re de lAG. Quant lavenir, il sinscrit en pointills. LOccident, toujours prompt re-cycler les ides qui fonctionnent, voit dans laltermondialisme une formecivique de non-alignement. Le sommet dAlger doit rinventer le genre. Lenon-alignement est dynamique dans le sens o cela ne veut pas dire neu-tralit. Et face aux dfis de la scurit, de lantiterrorisme et des frontires,la phrase de Nehru qui disait quunepolitique damiti avec les autres paysest peut-tre la meilleure politique des garanties de notre scurit na ja-mais t aussi vraie dans le contexte scuritaire rgional qui nous affec-te, nous Algriens. n

    Le non-alignementa puis sa forcedans le fait quil

    dpasse le cadre de la race(construction europenne parles Europens seulement), lareligion (dpasse la coquillevide de lOCI) ou de couleur(plus rassembleur que lUnionafricaine). Sur ce plan, le non-alignement a russi lexploitdavoir encore 117 pays quicroient encore ses principesgnraux.

    LDITO PAR MOUNIR B.

    Ramtane Lamamra, ministre des AE, hier, en confrence de presse,prparant la confrence des pays non-aligns.

    New

    press

    n Le ministre des affaires trangres, RamtaneLamamra, a affirm, hier, que lAlgrie devra accueillir,ds le mois prochain, les reprsentants des diffrentesparties maliennes en conflit, y compris des groupesarms, pour dialoguer et trouver une solutiondfinitive. Nous avons engag, depuis un certainmoment, des pourparlers avec les diffrentes partiesmaliennes dans le but de les convaincre accepterdengager un dialogue intermalien trs large pour sortirce pays voisin de la crise. Et daprs nos contactsexploratoires, ce dialogue aura lieu dici le mois de juin

    prochain Alger, sachant que toutes les partiesaffichent une volont de dialoguer pour trouver unesolution consensuelle leur conflit interne qui perduredepuis des annes, a expliqu M. Lamamra, non sanssouligner que des ngociations ne sont pas carter,par ailleurs, entre lAlgrie et la Cedeao. M. Lamamraprcisera que les menaces scuritaires qui planent surlensemble des pays de la sous-rgion du Sahel exigentune forte cooprationet de la confiance avec tous lespays voisins.

    F. A.

    UN ATELIER EST ORGANIS PAR LUFL

    Pour une stratgieintgre de la scuritdes frontires du SahelLa scurit des frontires dans largion sahlo-sahlienne faitlobjet, depuis hier, dun atelierorganis par lUnit de fusion et de liai-son avec la participation de la GuardiaCivil espagnole. Cette rencontre intervient dans uncontexte marqu par une crise scu-ritaire et humanitaire complexe avecle regain de tension au nord du Maliet en Libye,ainsi que la prise dotagesde plus de cent filles au Nigeria, com-me la soulign le reprsentant delUnit louverture des travaux. Les tensions politiques conjugues laporosit des frontires ont cr un cli-mat propice toute sorte dactivit cri-minelle. Trafic darmes, trafic dedrogue, traite des tres humains,contrebande et terrorisme. Situation qui constitue une proccu-pation majeure pour les pays de la r-gion. Raison galement de la crationde lUFL dont la 6e runion des chefsdes services de renseignement et de s-curit, qui sest tenue Alger au moisde fvrier 2014, a dbouch sur un plandaction que lUnit est charge demettre en uvre. Il sagit, notam-ment, du renforcement des capacitsdes services pour une lutte efficacecontre ces flaux. Cest dans cet esprit que sinscrit la co-opration engage avec la GuardiaCivil espagnole dont des experts ont tinvits cet atelier. Dailleurs, a rap-pel lambassadeur dEspagne Alger,M. Alejandro Mata, dont le pays a unegrande exprience en la matire et dis-pose dun service efficace, il faut uneapproche multidisciplinaire, politique,

    lgislative, juridique et policire, quiest, selon lui, indispensable pour ren-forcer les capacits et pour une lutteplus efficace contre le terrorisme et lecrime transnational. Les priorits sont,selon le diplomate, laide au dvelop-pement et le renforcement de la stra-tgie scuritaire. Au niveau opra-tionnel, il a indiqu que son pays tra-vaille afin dobtenir un modle degestion intgral des frontires. Cestnotamment ce qui est entrepris dansle cadre de la coopration avec les paysdu Sahel, de la Cdao et de lAfriquede lOuest. Tout en relevant des insuffisances,M. Mata demeure optimiste quant lacoopration entre la Guardia Civil etlUFL appeles changer leurs exp-riences et les approfondir pour sa-tisfaire les attentes de la rgion. Par ailleurs, les organisateurs attendentde latelier des mesures concrtespour accrotre la scurit des frontires.Comme sont attendues des recom-mandations relatives lvaluationdes risques, lidentification des in-suffisances des contrles et des pro-positions de mesures pour lutter demanire plus efficace contre les acti-vits criminelles. Il sagit dlaborer unenouvelle vision stratgique dans lacontinuit de celle de lUnit et mme de remdier aux insuffisancesreleves dans le contrle des frontires. Participent cet atelier qui va durerjusquau 29 mai, outre lUFL et laGuardia Civil, le Caert, la mission delUA pour le Mali et le Sahel, la Misa-hel.

    DJILALI B.

    RAMTANE LAMAMRA AFFIRME QUE DES POURPARLERS TRS AVANCSSONT ENGAGS AVEC LES DIFFRENTES PARTIES

    Vers un dialogue intermalien le mois prochain Alger

  • Dcidment, le groupe Benhamadi, travers la socitCondor, ne cesse de nous surprendre en optant pour deschoix conomiques sur lesquels il nest pas forcment at-tendu. Pas plus tard quhier, lors de son passage au Forum de DKNews, Abderrahmane Benhamadi, prsident du conseil dadmi-nistration de Condor, a rvl lintention de sattaquer, lavenir, lexportation et en direction des pays europens. Il expliquera,en outre, que de nombreux produits proviennent actuellement deChine et de Turquie pour satisfaire le march europen, avec toutce que cela suppose comme contraintes en termes de frais de trans-port (Chine) et la chert de la main-duvre (Turquie) pour des pro-duits que lAlgrie est tout fait capable de raliser. Et de pour-suivre: Le client algrien, habitu auparavant consommer eu-ropen, reste un consommateur trs exigeant pour ce qui est de laqualit, ce qui nous a amens accorder une grande attention ce que nous ralisons. Ceci nous a permis de produire localementen adoptant des normes internationales et dacqurir une expriencerespectable qui nous assurera notre ticket dentre.Il ira jusqu qualifier lexportation comme tant une responsa-bilit et non un simple choix stratgique. Linvit du forum, quiavait procd, en dbut de rencontre, une rtrospective du che-min parcouru par le groupe, a insist sur la pertinence de la di-versification dans lactivit, soutenant que cest ce choix qui a boos-t les ventes aprs une certaine stagnation, voire le recul remarqudans la demande. En ce sens, lorateur ne niera pas certaines diffi-

    cults rencontres au cours de lexercice 2013 qui a, du reste, en-registr 43 milliards de dinars en chiffre daffaires de Condor. 2013,cest aussi lanne qui atteste de lvolution de lactivit informa-tique propulse par les multimdias (smartphones, tablettes, etc.),notamment aveclavnement de la 3G en Algrie. Il faut savoirtre lcoute des besoins du march et tenir compte des tendances,dira Benhamadi pour expliquer cette nouvelle orientation. Hor-mis llectronique et llectromnager, le groupe se lance aussi danslindustrie pharmaceutique, la galvanisation, la charpente m-tallique et les panneaux sandwich.

    Diversification du Corps Business: acquisition de Batigecet GipatesFort de ses 11600 employs, tous segments confondus, Condorpeut senorgueillir aujourdhui dtre le pionnier en tant quen-treprise algrienne 100% locale mme doffrir la clientle al-grienne des smartphones et tablettes Made in Algeria un rap-port qualit-prix fort intressant, qui a eu un retour trs positifauprs du consommateur algrien.Sur cette lance, le groupe ne compte pas sarrter en si bon che-min, selon son responsable, qui a indiqu quaucune activit nesten contradiction avec lautre. Allusion faite, sans nul doute, lac-quisition de Batigec, socit de construction et de promotion im-mobilire. ce propos, Benhamadi rassurera encore une fois queles projets sur Draria (2 600 units) de Bordj Bou-Arrridj, de

    Msila et de Stif sont lancs avec des dlais de ralisation ne d-passant pas lanne 2016. Et de confier : Les apprhensions duministre de lHabitat ont t claircis et cdent la place la ra-lisation pour satisfaire les souscripteurs sans exception.Il est question, galement, de lacquisition de Gipates qui vient en-richir le portfolio de groupe dans le domaine de lagroalimentaire(crales et drivs).

    En partenariat avec Djezzy: Condor tend la mainaux dveloppeurs algriens la question de savoir les raisons qui ont amen Condor choi-sir Djezzy en guise de partenaire parmi les autres oprateurs detlphonie mobile, Benhamadi corrigera: Cest Djezzy qui nousa choisis et non le contraire. Et de raconter : Les responsables deDjezzy ont tenu, au pralable, visiter nos usines de production Bordj et de senqurir de nos prvisions pour 2014-2015 avant dese lier nous via un partenariat qui nous permet de raliser beau-coup davances dans le domaine et donner la chance aux dve-loppeurs algriens de rvler leur talent (Algerian Cup 3G).La voie est ainsi ouverte lmergence dun contenu local et desapplications mobiles qui vont tre portes sur les smartphonesCondor, en plus dautres projets entre deux leaders dans leurs do-maines respectifs. On retrouve, dores et dj, en vente dans lesboutiques de Djezzy la tablette Condor 700L.

    NABILA SADOUN

    Afin de sassurer que laccsaux services bancaires soitaussi appropri que pos-sible, les banques doiventveiller ce que les publici-ts et les documents quellesdclinent rpondent un certain nombre denormes, lobjectif tant dinformer les clients lemieux possible afin de leur permettre de choisirles produits qui correspondent le mieux leurs be-soins, a soulign le gouverneur de la BanquedAlgrie, Mohamed Laksaci, dans une com-munication sur le rle des Banques centrales dansla promotion de l'inclusion financire, pronon-ce l'occasion de la 21e Confrence des gou-verneurs des Banques centrales des pays fran-cophones, tenue rcemment Dakar. Dans ce cadre, annonce M. Laksaci, une ins-truction de la Banque dAlgrie est en prpara-tion et vise mettre la charge des banques uncertain nombre dobligations parmi lesquelles:la promotion de produits dpargne et de crditbiens conus ; louverture de guichets dans leszones rurales et les centres urbains non pourvusde guichets bancaires, et lobligation de donnersuite aux rclamations de la clientle. Rappelantles mesures prises pour faciliter louverture decomptes bancaires et daccs au crdit, le gou-verneur de la Banque dAlgrie a affirm que lesefforts entrepris au cours des rcentes annes enmatire dimpulsion de linclusion financire ontpermis dobtenir de premiers rsultats encou-rageants, notamment en 2013. Le niveau de pntration, exprim par le nombrede comptes ouverts rapport la population to-tale, et qui reste lindicateur le plus pertinent, esten hausse, passant de 0,7 en 2010 0,8 en 2013.Rapport la population recourant gnralementaux comptes de dpt (population de 16 ans etplus), le nombre de comptes par personne se si-tue 1,15 en 2013, contre 1,06 en 2011. Lenombre de guichets de banque (y compris les gui-chets de CCP et Trsor) par population de100 000 personnes est en lgre progression, soit13,1 agences en 2013 contre 12,7 en 2010. En ma-tire dutilisation des services bancaires, le totaldes dpts collects par les banques, les CCP etle Trsor, comparativement au produit intrieurbrut (PIB), sest stabilis autour de 59% aucours des trois dernires annes. Le taux de d-pts auprs des banques, hors dpts du secteurdes hydrocarbures, par rapport au PIB hors hy-drocarbures reste galement relativement stable,autour de 62% pour les trois dernires annes.

    Les crdits distribus stablissent 44,2% du PIBhors hydrocarbures en 2013 contre 40,6% en 2012et 2011, sachant que le secteur des hydrocarburesne recourt pas aux crdits bancaires. Sa capaci-t dautofinancement de ses activits de produc-tion et dinvestissement est telle quil est en si-tuation de prteur net vis--vis du systme ban-caire, a indiqu M. Laksaci.En matire de distribution de microcrdits, legouverneur de la Banque dAlgrie juge appr-ciable la participation des banques publiques dansle financement de jeunes entrepreneurs traversle dispositif Ansej. Sur un total de financementde plus de 825 milliards de dinars, les crdits oc-troys par les banques publiques se sont tablis

    plus de 569 milliards de dinars fin 2013,contribuant la cration de plus de 676 000 em-plois. En revanche, relve M. Laksaci, les banquesont peu particip la distribution de microcr-dits travers les initiatives de lAngem.Ce type de financement bancaire ne couvre que7% du nombre de microcrdits accords depuis2005, anne de dbut de lactivit de lAngem.Pour autant, malgr les progrs raliss, le gou-vernement de la Banque dAlgrie estime quebeaucoup reste faire pour approfondir linclu-sion financire sur le moyen terme. Il voque,entre autres, la ncessit dacclrer la bancari-sation, appuye par la poursuite de la moderni-sation du systme de paiements de masse en 2014

    et une densification ordonne des rseaux desbanques sur le territoire national. Il cite, gale-ment, lencouragement du dveloppement delactivit crdits aux PME au niveau des banques. Limportance accrue des fonds prtables desbanques, qui reposent de plus en plus sur lespargnes financires des mnages et entreprises pri-ves, offre une opportunit apprciable pour unedissmination plus large de crdits sains mmedapprofondir linclusion financire, a-t-il esti-m. Par ailleurs, le parachvement de la mo-dernisation des centrales en 2014 contribuera une meilleure gestion des risques lis unetelle dissmination des crdits.

    MEZIANE RABHI

    Lundi 26 mai 2014

    4LIBERTE

    Lactualit en question

    ACCS AUX SERVICES BANCAIRES

    Une instruction de la BanquedAlgrie est en prparationElle vise mettre la charge des banques un certain nombre dobligations, parmi lesquelles la promotion

    de produits dpargne et de crdit biens conus, louverture de guichets dans les zones rurales et les centresurbains non pourvus de guichets bancaires, et lobligation de donner suite aux rclamations de la clientle.

    Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque dAlgrie, est intervenu lors de la Confrence des banquiers des pays francophones Dakar.

    New

    press

    LE P-DG DE CONDOR LA SOULIGN HIER LORS DE SON PASSAGE AU FORUM DE DK NEWS

    Benhamadi: Diversifier les crneaux pour booster ses ventes

  • n Pas moins de 900 maisonsddition, dont 290 alg-riennes, prendront part la19e dition du Salon interna-tional du livre d'Alger (Sila)qui aura lieu du 30 octobre au8 novembre prochains au Pa-lais des expositions des Pins-Maritimes.Lvnement, qui recevra lestats-Unis comme invitdhonneur pour cette dition,

    sera marqu le 31 octobre et le1er novembre par lorganisa-tion dun colloque ddi audclenchement de la guerre deLibration nationale. Autrefait important signaler pourldition 2014 du Sila, la miseen place de deux espaces dis-tincts et spars des autresspcialits pour lart culinaire(livres de cuisine) et le livrepour enfants.

    n Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, sera Stif cette semaine, en com-pagnie du ministre de laSant, de la Population et dela Rforme hospitalire,pour linauguration du nou-veau Centre anticancer(CAC).Cest du moins ce que nousavons appris de sources bieninformes. En effet, la miseen marche des nouveauxquipements, savoir troisacclrateurs installs pardes ingnieurs franais deVarian Mdical (France), etle lancement des premiressances de radiothrapiesont prvus mercredi. Il est rappeler que la prise encharge des premiers maladescancreux de la rgion pr-vue pour la fin mars a treporte pour la fin du moisen cours. Par ailleurs, il nestpas carter que le Premierministre annonce loctroidun projet de constructiondun deuxime CHU pour lawilaya de Stif.Une vritable bouffe doxy-gne pour les malades, lesmdecins et les paramdi-caux de la rgion.

    LE RADAR PAGE ANIME PAR HAMID [email protected] INTERNATIONAL DU LIVRE D'ALGER

    Des stands part pourlart culinaire et le livrepour enfants

    L'OCCASION DU21e ANNIVERSAIREDE SA MORT

    L'Institutfranais deFinlanderendhommage Djaout

    n l'occasion de la21e commmoration del'assassinat de TaharDjaout, l'Institut franaisde Finlande a renduhommage, jeudi dernier,au journaliste-crivainalgrien Helsinki. Unesoire littraire, animepar Hamza Amarouche,journaliste et traducteurlittraire algrienrsidant en Finlande etanimateur de la RadioBerbre HelsinginLhiradio, a torganise dans ce cadre.Une prsentation duparcours cratif deTahar Djaout a, ensuite,t faite sur la base detmoignages dex-amiset collgues de Djaout(Arezki Metref,Mouloud Achour,Abdelkrim Djaad, LouisGardel (responsable desditions Le Seuil)...).Avant de conclure lasoire, un dbat a torganis avec le publicautour de diversesquestions lies auparcours de lcrivain, l'identit algrienneainsi qu la terreurque subissaient lesjournalistes pendantla dcennie noireen Algrie.

    DE LIBERTLundi 26 mai 2014LIBERTE 5

    SA VISITE EST ANNONCE POUR MERCREDI STIF

    Sellalpour linaugurationdu Centre anticancer

    COMMERCE ET INDUSTRIE

    Un forum sur la cooprationarabo-africaine le 30 juin Algern Un forum sur le dveloppement du commerce, de l'in-vestissement et le transfert des technologies dans les paysarabes et africains se tiendra Alger du 30 mai au 1er juin pro-chain. Cette rencontre vise, selon ses initiateurs, chan-ger les expriences et identifier les perspectives de coopration(entre pays arabes et africains) pour un dveloppement reldu commerce, de l'investissement et le transfert des techno-logies. Plusieurs intervenants nationaux et trangers (ins-titutions conomiques, Chambres de commerce, hommesd'affaires et laboratoires de recherche) devront prendre part cette rencontre organise par le Centre arabo-africain d'in-vestissement et de dveloppement (CAAID) en collabora-tion avec la Safex et l'universit d'Alger 3 et parraine par lesministres algriens du Commerce et de l'Industrie. Des ren-contres bilatrales et multilatrales entre des porteurs de pro-jets algriens et trangers sont prvues durant ce forum.

    CENTRE NATIONAL DES SPORTS ET DES LOISIRS DE TIKJDA

    Des promotions sur les prix de sjour

    n Devenue une destination trs prise par les amoureux du tourisme de montagne, la stationclimatique de Tikjda, sur les hauteurs du Djurdjura, est en train de gagner ses galons de lo-calit prfre des diplomates en poste Alger. Et comme la capacit daccueil a t augmenteavec la rouverture de lhtel Djurdjura, la direction du Centre national des sports et des loi-sirs, gestionnaire des lieux, a dcid de faire profiter ses clients de promotions compter du1er juin prochain. Un abattement de 20% sera, en effet, appliqu sur les prix dhbergementet de restauration pour les sjours durant la semaine. Cette promotion nest malheureusementpas valable les week-ends en raison du flux important de clients quenregistre la station.

    n Un mensuel consacr au cheval, au droma-daire et lagriculture vient de voir le jour lini-tiative de notre confrre Djamel Mentouri. Ha-ras dAlgrie, entirement ddi ces deux ani-maux, fait la part belle, dans son premier nu-mro dat davril 2014, la 8e dition du Salonnational du cheval barbe organise Tiaret du20 au 25 mai, avec, en prime, un reportage pho-

    tos tal sur plusieurs pages retraant les dif-frentes manifestations qui ont eu lieu cetteoccasion. Dautres sujets lis llevage du che-val et du dromadaire dans notre pays sont abor-ds dans ce numro dans lequel on retrouveaussi des entretiens, des rflexions, des repor-tages sur le mme thme. Bon vent HarasdAlgrie.

    LE PREMIER NUMRO DAT DAVRIL PUBLI

    Haras dAlgrie, un mensuel consacr la vie questre

    n Le professeur Habib Doua-gui animera, demain 10h,une confrence de presse l'amphithtre du service depneumo-allergologie du CHUde Bni-Messous pour pr-senter le 12e Congrs magh-rbin d'allergologie et d'im-munologie clinique, prvu du31 mai au 2 juin l'htel She-raton d'Alger.Lvnement est organis parla Socit algrienne d'asth-mologie, d'allergologie et d'im-

    munologie clinique. Une tren-taine de confrenciers euro-africains dbattront avec leurscollgues algriens du dia-gnostic, du traitement et de laprvention des allergies ali-mentaires de l'adulte et del'enfant, de l'asthme et de larhinite allergique, des allergiesoculaires, des allergies mdi-camenteuses, des allergies auxinsectes piqueurs, des BPCO,du syndrome d'apnes obs-tructives du sommeil

    ALLERGOLOGIE ET IMMUNOLOGIE CLINIQUE

    Prsentation demaindu 12e Congrs maghrbin

  • On sait bien que lconomie alg-rienne est quasiment entire-ment dpendante des hydro-carbures. Notre pays est le hui-time producteur de gaz natureldans le monde. Or, il possde 17 000 mil-liards de mtres cubes degaz non conventionnel,soit quatre fois plus queses rserves convention-nelles selon des statis-

    tiques non confirmes. Pas question pour les autorits de passer ctde cette manne, mme si une opposition colo-gique se met en place pour dnoncer la fractu-ration hydraulique et, notamment, la grandeconsommation deau lie cette technique dansun pays en stress hydrique. Le ministre de l-nergie algrien, Youcef Yousfi, a prsent le 8 jan-vier lAssemble nationale un texte visant offrirdes avantages fiscaux pour des projets ptrolierscomplexes comme lexploitation offshore oucelle de ressources non conventionnelles. Lob-jectif est dattirer des ptroliers trangers sur sonterritoire. Selon lui, lAlgrie sera un grand paysproducteur de gaz de schiste. La dcision algrienne est grave. Elle introduit unrisque cologique majeur dans une partie ducontinent africain o se concentrent des aquifresessentiels la satisfaction des besoins en eau desgnrations futures. Ces systmes souterrains contiennent dim-menses rserves deau potable. Prendre le risqueque lun ou lautre dentre eux soit pollu par lescentaines de produits toxiques entrant dans lafracturation de la roche est une dcision crimi-nelle. La responsabilit serait au contraire dob-tenir un accord dinterdiction de lexploitationdes gaz de schiste dans toute la zone des aquifres,rserve majeure deau potable pour les gnra-tions futures. Lexploitation des gaz de schistenont donc pour nous, dans limmdiat, que desinconvnients. Pressions sur les marchs gaziers,dpendance technologique totale, atteintes en-vironnementales majeures et dilapidation de cequi sera la vritable richesse lavenir : leau.

    Quelle rcupration du gaz ?Lors de lexploitation du gaz naturel conven-tionnel, quand le gaz est pig dans une roche po-reuse, 95% du gaz est en gnral rcupr. Parcontre dans le cas du gaz de schiste, les taux dercupration sont de lordre uniquement de20%, mme avec un forage horizontal de hautedensit et avec un recours intensif la fractura-tion hydraulique. Le schiste est peu permable.Cest ainsi que le volume de gaz rcupr est trsimportant au dpart, mais diminue rapidementdans les mois qui suivent et une rcuprationfaible mais constante peut ensuite durer des an-nes. Il nest pas possible de connatre lavan-ce le volume de gaz quun puits horizontalpourra rcuprer, mais en moyenne, on peut va-luer ce volume une centaine de millions de m3sur plusieurs annes. Aprs quelques annes, ilest possible de recourir nouveau de la frac-turation hydraulique pour rouvrir des fracturesrefermes et en ouvrir de nouvelles.

    Lexploitation du gaz de schiste en AlgrieLAlgrie, en revanche, ne semble pas mesurerlimpact catastrophique trs long terme du choixdune telle filire.Elle se propose par la voix du P-DG de Sonatrachdinvestir dans les trois prochaines annes 12 mil-liards de dollars pour le dveloppement de gazde schiste sur une zone de 180 000 km2.La priode dexploration dun puits est de lordre

    dun an. Elle se base sur le forage de plusieurspuits. Le nombre exact dpendra, dune part, dela gologie et, dautre part, des rsultats obtenusaux premiers puits. Il ny aurait que 20% de gaz de schiste, tout le res-te est constitu dazote et de gaz carbonique !La priode dexploitation est de lordre de 50 ans.La production dun puits est son maximum audbut de lexploitation, puis elle dcline rapi-dement, soit jusqu 65% dans la premire an-ne.Lexploitation du gaz de schiste dune rgion re-quiert des centaines, voire des milliers de puits.Ce type de gisement peut couvrir des surfaces trsimportantes (de lordre de 10 000 km) et imposerdeux trois puits par kilomtre carr. Une zonedexploitation comporte rapidement plusieursmilliers de puits. Limpact sur une rgion don-ne est donc trs important. Il est affligeant de constater quaucun minist-re en Algrie, que ce soit celui de lAgriculture,des Ressources en eau, de lAmnagement du ter-ritoire et de lEnvironnement, de lEnseignementsuprieur, de la Sant, na jug utile de se pro-noncer !

    Les problmes potentiels de lexplorationet de lexploitation du gaz de schistesont les suivants:Problme 1 : lutilisation des terres.En Algrie, le code minier algrien indique quesi la proprit du sous-sol appartient au pro-pritaire du sol, la gestion du sous-sol minier ap-partient l'tat qui peut en concder l'exploita-tion une compagnie minire.Avec le maillage ncessaire lexploitation du gazde schiste, des enclavements sont galement craindre. Des droits de passage seront donc n-cessaires pour des charrois de camions impor-tants. Par contre, en profondeur, les propritaires ensurface nont aucun droit. Les forages horizon-taux, par exemple (qui peuvent atteindre 2 km),ne requirent aucune autorisation des propri-taires en surface.

    Problme 2 : lutilisation dune grande quantitdeau pour la fracturation hydraulique.La fracturation hydraulique varie en fonction dela roche, mais lordre de grandeur est de 10 mil-lions de litres deau douce, cest--dire 10 000 mpar puits. Dans les rgions o leau est peu abondante, leproblme de la disponibilit de leau se pose : luti-lisation de tels volumes deau ne va-t-elle pasmettre en danger lapprovisionnement de leauncessaire la consommation humaine, celledu btail, lirrigation des terres, lindustrieagroalimentaire, au tourisme ?

    La contamination par les produits chimiques de la fracturation et contaminants naturelsLes produits chimiques utiliss lors de la frac-turation ne reprsentent en gnral que 0,5% deleau injecte. Mais comme un puits requiert enmoyenne 10 millions de litres, cela signifie lin-jection de 50 000 litres de produits chimiquesdans le sous-sol. Ils seront partiellement trans-forms en sels et partiellement rcuprs en sur-face, mais une partie non ngligeable restera enprofondeur. Fractur, le rservoir de gaz deschiste leur sera-t-il tanche ? Vu leur agressivi-t et vu laugmentation de la permabilit dansla zone de fracturation (par un facteur de 500),cest peu probable.Par ailleurs, les schistes sont susceptibles de conte-nir des lments problmatiques sils sontconcentrs comme luranium, trs soluble dansleau, et les mtaux lourds qui pourront se m-langer aux fluides de fracturation.Les campagnes d'exploration du gaz de schiste,qui seront lances cette anne en Algrie par-tir du champ Ahnet, toucheront huit bassins, dontceux de Berkine et Illizi. 1- LAlgrie ne semble pas mesurer limpact ca-tastrophique trs long terme du choix dune tel-le ressource. 2- Les ressources en eau au Sud sont insuffisantes la fois pour l'alimentation en eau potable, l'agri-culture et l'extraction de gaz.

    3- Les cots de ralisation dun forage pour lex-ploitation du gaz de schiste en Algrie variententre 10 et 15 millions de dollars. 4- Une telle opration exige essentiellementl'utilisation de hautes technologies, surtout le fo-rage horizontal non matris ce jour par lAl-grie et une connaissance exacte des cots et desrpercussions gologiques et environnemen-tales.5- Ces cots sont considrs levs l'heure ac-tuelle, en comparaison avec certains pays dontles tats-Unis, qui activent dans ce domaine uncot moindre, les cots de production du gaz deschiste sont actuellement plus importants que savaleur commerciale. Ces cots de production dugaz de schiste seront actuellement plus impor-tants que sa valeur commerciale.Alors, cessons de gaspiller l'argent du peuple al-grien qui a besoin d'tre utilis bon escient. Mes raisons sont les suivantes : - la matrise technologique de la fracturation hy-draulique relve de lacte de foi et non de lamoindre preuve scientifique ;- le forage horizontal n'est pas matris en Alg-rie jusqu' aujourd'hui par absence totale de sa-voir-faire ; - lexploitation du gaz de schiste avait ncessit,entre 2005 et 2009, lutilisation de plus de2 500 produits pour la fracturation hydrauliquecontenant 750 substances chimiques, dont 29 sontconnues ou suspectes pour tre cancrignes, ouprsentant des polluants qui remontent lasurface avec le gaz, en provenance des couchesgologiques, et que lon ne matrise pas : des hy-drocarbures comme du benzne ou tolune etmme des traces de radioactivit, risques pour lasant et lenvironnement ;- la pollution des nappes phratiques nest pas dueseulement la fracturation hydraulique de laroche, mais aussi des dfauts de cimentation despuits ou des dversements en surface ; - fissures dans les murs des fermes, pollution deseaux, bulldozers investissant des champs quelques dizaines de mtres des habitationsEn effet, la nappe albienne, rserve immensedeau, dont les experts avancent des capacits de60 000 milliards de m3, est un or bleu pour lAl-grie. Ces eaux risquent dtre contamines parles extrmes pollutions lies lutilisation de plusde 400 produits chimiques, dont certains pro-voquent des cancers et de graves maladies. Lagrande quantit deau ncessaire pour chaque fo-rage est aussi proccupante quand on sait que lasurexploitation de cette nappe entranerait la sa-linisation des terres et donc lavance du dsert.La technique d'exploitation des gaz de schiste n-cessite beaucoup plus de forages que les hydro-carbures classiques. Il y aura donc beaucoup plusde fuites de mthane en routine en exploitantdes gaz de schiste que des hydrocarbures conven-tionnels. Or, le mthane est un gaz effet de ser-re 20 fois plus efficace que le CO2.La technique des puits verticaux suivis de forageshorizontaux, ne permettra d'exploiter ce gaz deschiste que sur quelques km2 au maximum au-tour de chaque puits. Typiquement, pour ex-ploiter compltement une couche horizontale, ilfaudrait un puits tous les 0,5 4 km. On peut es-prer un espacement des forages avec le dve-loppement de la technologie. Chaque forage oc-cupe une emprise au sol d'environ un hectare(10 000 m2) pendant la priode de forage. Aprsla priode de forage et pendant toute la prioded'exploitation, chaque tte de puits occupe plu-sieurs dizaines de m2 (l'quivalent d'une grange)au centre d'une surface rserve denviron1/3 d'hectare.

    lll

    APRS LA DCISION ANNONCE EN CONSEIL DES MINISTRES

    Comment lAlgrie peut-elle justifier lexploitation

    de son gaz de schiste ?Pour alimenter lEurope en gaz, lAlgrie va supporter tous les cots environnementaux et cologiquesque l'Europe se refuse payer afin de disposer de son propre gaz ! Proscrite en Europe, la technique

    de fracturation hydraulique de la roche va tre dploye en grand sur le continent africain.Elle prend son dpart partir de lAlgrie.

    D. R

    .

    PAR :BOUBEKEUR

    ABDELLAOUI (*)

    Lundi 26 mai 2014

    6LIBERTE

    Dossier

    CONT

    RIBUT

    ION

    LAlgrie peut constituer un grand pays producteur de gaz de schiste.

    GAZ DE SCHISTE : QUEL RISQUE, QUELS INTRTS ?

    abdellaouiTypewritten text

  • lllTout un rseau de pistes devra relierentre eux tous ces puits pendant la p-riode de forage pour permettre lepassage d'engins et de camions et,aprs, pendant la phase d'exploitation,si le gaz est vacu par citernes. Si le gazest vacu par gazoduc, c'est tout unrseau de gazoducs construire pourrelier tous ces puits, d'abord, entre eux,puis un centre d'vacuation sur le r-seau national.Revenons aux gaz de schiste. Les mil-liers de m3 d'eau de forage et de frac-turation de chacun des dizaines et di-zaines de forages risquent de contenirdes mtaux lourds. Des analyses encontinu seront ncessaires. En cas deteneur significative, leur dpollutionsera trs coteuse.

    En fin de forage et de fracturation, desmilliers de m3 d'eau pollue (par les ad-ditifs et ventuellement les mtauxlourds) prsents dans le puits et les bas-sins de dcantation devront tre trai-ts et dpollus. Si le traitement est in-suffisant pour liminer additifs et m-taux lourds (ou sil y a des fuites, desaccidents), cela risque de crer despollutions.

    Les perturbations/pollutions potentielles des aquifres profondsLe principe mme de la fracturationhydraulique est d'injecter de l'eausous trs haute pression, pression trslargement suprieure la pression li-thostatique. La surpression fourniepar le compresseur devra tre sup-rieure 5 107 Pa, dans le cas d'un fo-

    rage de 3 000 m. 1 000 m de pro-fondeur, dans le tube de forage, la pres-sion interne sera suprieure 6 107 Pa(la pression communique par le com-presseur suppos en surface aug-mente de la pression des 1 000 md'eau de forage), alors que la pressionlithostatique ne sera que de 2,5.107 Pa l'extrieur du tube. Un formidablecart de pression de 3,5.107 Pa ! Cet-te surpression est normalement ac-commode par le tubage multiple et lacimentation du puits. Cependant, lamoindre fuite dans le tubage du puitsentre le compresseur et la couche im-permable cible, de l'eau et ses additifsse disperseront irrversiblement dansles roches environnantes, avec tous lesrisques de pollution des nappes phra-tiques profondes que cela comporte. La

    chute de pression anormale lie unefuite, entranerait un arrt rapide del'injection, ce qui limiterait le volumed'eau perdue, limitant, sans l'emp-cher, la pollution.

    La fracturation hydrauliqueest une technique lourdeDnormes quantits d'eau polluepar les additifs se disperseront irr-versiblement dans les roches envi-ronnantes, avec tous les risques de pol-lution des nappes phratiques pro-fondes que cela comporte. Du gazpourra aussi s'chapper et rejoindreroches et nappes phratiques voi-sines. Le web abonde d'exemples (beaucoupaux USA), allant de la pollution desnappes phratiques des fuites de gaz

    vers les nappes phratiques qui fontque, parfois, l'eau du robinet s'en-flamme chez des particuliers. Les as-pects ngatifs sont principalement denature cologique et environnemen-tale. Les enjeux conomiques et poli-tiques sont considrables. En conclu-sion, lexploitation du gaz de schiste enAlgrie sinscrit en droite ligne du sac-cage de notre environnement. Unegrande mobilisation citoyenne est n-cessaire pour que soit mise en placeune politique de transition nergtiquersolue, fonde sur les nergies re-nouvelables et lconomie verte. Unepolitique qui, au passage, amlioreraitnotre qualit de vie et permettrait decrer de nombreux emplois.

    B. A.

    (*) CONSULTANT ET EXPERT EN NERGIE

    C ontact, lancien P-DGde Sonatrach, experten nergie, trouve ladmarche des pou-voirs publics incoh-rente. Tant quon napas puis le conventionnel, pourquoialler au gaz de schiste, souligne dem-ble lancien patron de Sonatrach. En

    clair, le conven-tionnel na pas ditson dernier moten Algrie. Il exis-

    te encore des rserves non exploitesimportantes en ptrole ou en gaz d-couvrir. Elles sont conomiquementplus rentables. Or, Sonatrach ne faitpas assez dans ce domaine. Lamlio-ration du taux de rcupration des an-ciens gisements de ptrole commeHassi-Messaoud pourrait aussi nousfaire gagner de nouvelles rserves debrut. Amliorer dun point le taux dercupration de Hassi-Messaoud, cestcomme si on dcouvrait un gisementgant, soit lquivalent de 500 millionsde barils/jour de ptrole. Ce chantierna pas galement avanc ces derniresannes.Concernant les 27 000 milliards de gazque dtient lAlgrie, les troisimes r-serves au monde, selon une institutionamricaine, ce sont des ressources etnon des rserves, ajoute-t-il. Pourvoir si elles existent rellement, du

    moins pour confirmer que lAlgriedispose dautant de gaz, il faut forer despuits pour valuer avec plus dexacti-tude les rservoirs de gaz de schiste. Endautres termes, il convient, pour lex-pert, de transformer les ressourcesen rserves rcuprables.Pour lancien P-DG de Sonatrach, legaz de schiste nest pas rentable. Il fautregarder les cots. Avec une conomieextravertie, on va tout importer (les ap-pareils de forage, les pices dta-chesLes cots seront donc plus le-vs quaux tats-Unis. Sera-t-il int-ressant de vendre le gaz de schiste auprix de revient ? Pour lexpert, lameilleure dmarche, cest de rester enveille sur le gaz de schiste qui pourraittre rentable long terme.Il convient dabord de sassurer si cesressources de gaz de schiste peuventtre produites, tester les techniquesmises en uvre dans lexploitation dugaz de schiste comme le forage hori-zontal et la fracturation hydraulique,par exemple, dans un gisement de p-trole non exploit comme Adabe La-rach, au Sud-Est, qui recle 100 mil-lions de tonnes de ptrole brut.

    Lurgence des urgencesest la matrise de lnergieUn autre expert, ancien directeur deSonatrach, M. Terkmani, abonde dansle mme sens:

    En effet, si les rserves techniquementrcuprables y ont t estimes 27 000milliards de m3, en ralit, les rservesconomiquement rcuprables sontnulles car, actuellement, non rentables.Cela se comprend, aisment, lorsquonsait que le cot dun forage tourne au-tour de $15 millions, sans compter lesautres cots, et quil ne peut tre com-pens par des rserves techniquementrcuprables d peine (comme dduitplus bas) une trentaine de millions dem3/puits. Est-ce dire quune produc-tion rentable ne sera jamais possible ?Absolument pas ! Car, tt ou tard, ellele deviendra avec notamment la bais-se des cots, laccroissement de la r-cupration et laugmentation des prix.Mais il est peu probable que cela se pro-duise avant le moyen ou le long terme.Le cas de la Pologne est encore plus par-lant. Avec, au dpart, les plus impor-tantes rserves de gaz de schiste en Eu-rope, estimes 5 300 milliards de m3,ce pays a vite fait dattirer de nom-breuses compagnies internationalespour prospecter son sous-sol. Suite auforage dune cinquantaine de puits, ilsest avr que les rserves ne prsententaucun intrt conomique. tel pointque les principales compagnies tellesquExxon/Mobil, Marathon, Talis-man, Total et ENI ont fini par jeterlponge et ont dcid darrter leursoprations dans ce pays.Les statis-

    tiques tablies partir de ces donnespar des organismes tels que lEIA et lUSGeological Survey ainsi que diversconsultants montrent que la rcupra-tion ultime moyenne dun puits gazsur lensemble des bassins amricainsest dun Bcf (environ 30 millions de m3)pour une dure de vie moyenne de10 ans. Cette information a dj per-mis de dduire plus haut que lexploi-tation des hydrocarbures de schiste enAlgrie nest pas encore une oprationrentable. Elle permet galement de d-duire que le projet de dveloppementprvoyant le forage de 240 puits par anpour produire 60 milliards de m3/an esttrs surestim car il ne pourra produi-re quenviron 7 milliards de m3/an moins de forer 2 000 puits/an. Le constat qui en dcoule, ce point, estque le potentiel de production des hy-drocarbures de schiste est limit et nedpendra pas de limportance des r-serves mme si celles-ci savrent trsvastes. Il dpendra surtout et avant toutdu nombre de puits quil sera possiblede forer par an, cest--dire des moyenstechnologiques et logistiques qui pour-ront tre mobiliss.

    Forer 2 000 puits pour produire60 milliards de mtres cubes/an!Lautre constat est que les 7 milliardsde m3/an que pourront produire les 240puits fors annuellement permettront

    de couvrir moins de 9% des 80 milliardsde m3 de gaz prvus pour la consom-mation nationale lhorizon 2030. Etmme si lAlgrie russissait la proues-se de forer 2 000 puits par an pour pro-duire les 60 milliards de m3/an sou-haits, leur production narrivera mmepas satisfaire cette consommation,crit-il, dans une contribution Li-bert. En conclusion, lautre prioritdes priorits actuellement est la ma-trise de lnergie, c'est--dire rationa-liser notre consommation dnergie,viter le gaspillage de produits ner-gtiques en vue de prserver nos r-serves de gaz et de ptrole, de mani-re empcher la baisse de nos expor-tations et conserver du ptrole et dugaz pour les gnrations futures.Or, face la boulimie nergtique ac-tuelle, des taux de croissance de notreconsommation annuelle, deuxchiffres, nous irons droit vers destrous dair dans cinq dix ans, unpuisement de nos rserves, bien avantlexploitation du gaz de schiste.Do lurgence des urgences est lamatrise de notre consommation ner-gtique par des mesures audacieuseset un plus grand dynamisme danslexploration et le dveloppement degisements dcouverts en ptrole etgaz conventionnels.

    K. R.

    Lundi 26 mai 2014

    7LIBERTE

    Dossier

    NAZIM ZOUIOUCHE, ANCIEN P-DG DE SONATRACH, PROPOS DU GAZ DE SCHISTE

    La priorit, ce sont les rservesconventionnelles

    Amliorer le taux de rcupration des gisements, acclrer lexploration et le dveloppement de gisementsde ptrole et de gaz conventionnels sont plus vitaux court et moyen termes pour lapport du secteur

    la couverture des besoins nergtiques ainsi que laugmentation des recettes en devises du pays.

    F ace la croissance de la demande domes-tique en produits nergtiques 12 13%/an pour llectricitet 15 20% pourles carburants ainsi que la baisse de ses ex-

    portations, lAlgrie a dci-d dopter pour lexploita-tion du gaz de schiste. Car

    son potentiel dans cette ressource non conven-tionnelle savre important. LAlgrie est riche engaz de schiste, reconnaissent diffrentes agencesinternationales spcialises dans le secteur ner-gtique. En loccurrence, lAgence amricaine delnergie classe, en mai 2013, lAlgrie la troisimeplace dans le monde en matire de ressources engaz de schiste: 707 tcf, derrire la Chine (1115 tcf) et lArgentine (802 tcf) et devant les tats-Unis(665 tcf), soit 10% des ressources mondiales: 7299tcf. Dans un entretien accord El Moudjahid,le ministre de lnergie, Youcef Yousfi, indiqueque les ressources en gaz de schiste technique-ment rcuprables sont de 1 000 tcf, soit 28 000milliards de mtres cubes. Alnaft, lAgence na-tionale de valorisation des hydrocarbures, va-

    lue, elle, ces ressources 27 000 milliards demtres cubes. Dans 6 sur 7 bassins, il existe aus-si du ptrole de schiste et du condensat. On lesvalue 5,7 milliards de barils, comparer avecles 12 milliards de barils de rserves prouves deptrole. Les ressources de gaz de schiste sont r-parties sur 7 bassins. Le plus important, Berkine,recle 282,3 tcf et 4,37 milliards de barils de p-trole de schiste. Les bassins du Sud-Ouest reclentgalement des ressources importantes en gaz deschiste: Timimoun (152,5 tcf), Reggane (120,8 tcf),Ahnet (59,9 tcf) et Tindouf (26 tcf). Illizi au Sud-Est et Mouydir dans le Sahara central reclent res-pectivement 55,7 tcf et 9,5 tcf. Mais il ne faut pasconfondre entre ressources et rserves prouves.Il convient de multiplier les forages pour iden-tifier les accumulations de gaz et cerner, de ma-nire prcise, les quantits dhydrocarbures ga-zeux contenues dans les rservoirs. La confir-mation de ces ressources repose sur une normelogistique mettre en place au cours des 50 pro-chaines annes. Alnaft estime 300 milliards dedollars, dont 230 milliards de dollars pour les fo-

    rages, les investissements ncessaires pour extra-ire ces quantits de gaz durant les 5 prochaines d-cennies pour atteindre un niveau de productionde 60 milliards de mtres cubes/an de gaz par-tir de 2024. Cela ncessitera le forage de 12 000puits durant la priode, 240 puits par an. En unmot, cela induira la multiplication des appareilsde forage. Pour lexpert Terkmani, il sagit dunesurestimation de la production. En tout tat decause, toute une organisation logistique est mettre en place. Or, lAlgrie ne dispose que de70 appareils de forage alors quil en faudrait descentaines. Il faudra former plusieurs quipes deforeurs. Or, Sonatrach a arrt ce type de for-mation (du moins pas dvelopp ces forma-tions), confie une source proche de Sonatrach.Comme les cots de lexploitation du gaz de schis-te sont plus levs que le gaz conventionnel, 7 12 dollars le million de BTU au Royaume-Uni (es-timation ) alors quil est vendu 3 dollars le mil-lion de BTU aux tats-Unis, un problme de ren-tabilit se pose dans lextraction du gaz de schis-te qui peut tre rgl plus ou moins par la prsence

    de liquides associs (GPL et condensat) ou dhy-drocarbures liquides proximit : ptrole deschiste. Beaucoup plus chers, ces liquides per-mettent damliorer lconomie du projet. Per-mettront-ils de rentabiliser le gaz de schisteen Al-grie? En dautres termes, les contraintes lex-ploitation du gaz de schiste sont les faibles margesbnficiaires, les cots levs de production des res-sources et la volatilit des prix. Telle est lune desconclusions dune table ronde organise en sep-tembre 2013 Alger sur le management de la cha-ne logistique des gaz non conventionnels. celasajoutent les problmes denvironnement lis lexploitation du gaz de schiste. Lutilisation dela fracturation hydraulique pour extraire le gazde schiste prsente des risques de pollution de lanappe phratique et des sols en raison de lusa-ge des additifs chimiques toxiques dans lesfluides de forage. Ces alas montrent que lex-ploitation de gaz de schiste ne deviendra int-ressante en Algrie que dans 10-15 ans. En at-tendant, les priorits sont ailleurs.

    K. R.

    HYDROCARBURES

    Le point sur le gaz de schiste en Algrie

    PAR : K. R.

    PARK. REMOUCHE

    GAZ DE SCHISTE : QUEL RISQUE, QUELS INTRTS ?

  • Il est commun que le Diwane est une mu-sique qui saccompagne dun rituel.Quelques privilgis qui ont eu la chan-ce dassister la pratique de cette tradi-tion que les Diwanes gardent jalousement,dautres en ont dj vu quelques extraitssur YouTube ou Dai-lymotion, et dautresencore nont aucuneide de son existence.Les organisateurs dela 8e dition du Festi-

    val national de la musique diwane de Bchar ontpris lexcellente dcision de montrer les grandeset plus importantes articulations de ce rituel, dansle cadre dune Lila Diwane (appele Lembita Bchar) qui a t organise, avant-hier en findaprs-midi, la Maison de la culture de Bchar.Cest une atmosphre toute particulire, em-preinte de spiritualit, qui sest installe sur leslieux lorsque lemqedem (chef spirituel) ammiBrahim, le malem (matre de crmonie) Djeb-bar et les koyos (danseurs diwanes) ont entamla premire partie de la crmonie intitule El-ada. Aprs avoir dispos les accessoires de Lem-bita (un plateau comportant diffrents alimentscomme le lait, un encensoir, des charpes de dif-frentes couleurs), et aprs avoir install lten-dard de la confrrie, les membres de la troupe,munis de gangas (tambours) et karkabou (cro-tales), interprteront des bradj (morceaux), no-tamment Lafou, tout en procdant des dansesindividuelles ou collectives (par groupe de trois quatre koyos), et cela sous le regard vigilant deammi Brahim qui veille sur chaque petit dtail.

    Pendant ce temps, lemqedem charg du sacrifi-ce se prpare gorger le bouc, qui sert dans lecadre dun vrai rituel nourrir les convives ve-nus assister la crmonie. Le sacrifice accom-pli, la cadence sacclre, les odeurs du benjoinparfument lespace, les initis continuent dedanser sur les rythmes du tambour. Puis cest lesilence annonciateur de la fin de la premire par-tie du rituel. Malem Djebbar et ses gnadiz(pluriel de guendouz, qui signifie disciple) sins-tallent ensuite dans le hall de la Maison de la cul-ture pour ltape sacre de cette crmonie. Latroupe jouera quelques extraits du riche rper-toire des Diwanes, quelle accompagnera par des

    danses individuelles et collectives. Le malem ex-pliquera, plus tard, que ce rpertoire est agencselon Trig (la voie) cherguia, qui commencepar Salou Nabina, et sarticule (dans lordre) au-tour des bradjs Bhara, Sraga, Hassaniyine, Sa-haba, Haoussa, Bambra, Nssawiyine et enfin Le-khlawiyin. Malem Djebbar a galement signa-l que le rituel, dont les extraits ont t prsen-ts pour la premire fois dans le cadre de ce fes-tival, est organis vers la fin du mois de chaba-ne ainsi qu la fin du mois du ramadhan. Il estaussi pratiqu lorsquun membre de la confrrieaccde un rang suprieur dans la hirarchie di-wane: de guendouz malem, de malem mqa-

    dem, etc. Par ailleurs, la dimension spectacle dece rituel, haut en couleur et riche en sensationset en senteurs, est relever. Il est une partie in-tgrante du diwane. Il est difficile parfois de le sai-sir dans tous ses aspects mais il faudrait peut-trele considrer dans sa complexit et ne plusconsidrer le sacr et le profane comme deux l-ments incompatibles. Lun sintgre dans lautre,ce qui fait du rituel un spectacle en soi.

    S. K.

    RECONSTITUTION DU RITUEL DIWANE

    Trig* BcharLa troupe Diwane ammi Brahim de Bchar a prsent les plus importantes articulations du rituel Diwane, appel

    galement Lembita dans la rgion, et ce dans le cadre du Festival national de la musique diwane. La dimension spectaclede ce rituel est relever, car il apparat comme une partie intgrante du diwane, et peut-tre que len dpartir, mme dans

    un cadre profane et festif, serait lamputer de ce qui fonde son originalit et sa spcificit.

    Reconstitution du rituel de la Lila par la troupe Diwane ammi Brahim de Bchar.

    DE NOTRE ENVOYESPCIALE BCHAR:

    SARA KHARFI

    Libe

    rt

    Lundi 26 mai 2014

    10LIBERTE

    Culture

    Dbut de la comptitionnLa comptition de la 8e dition du Festivalnational de la musique diwane, qui se tientjusquau 29 mai prochain au stade Ennasr, admarr avant-hier avec lentre en lice de latroupe Ouled Sidi Blal de Tindouf, qui aprsent un trs beau programme musical,port par malem Assa Ousmal, qui maniele goumbri avec malem et ses compagnonsont repris entre autres Sidi Hamou etJamangaro. Laurats en 2011 du 3e prix cemme festival, les membres de la troupeOuled Sidi Blal ont dautant plus de mriteque le diwane nexiste pas Tindouf et quilssont les premiers lavoir introduit dans largion. Pour la deuxime anne conscutive,la troupe Nass El-Wahat de Ouargla prendpart ce festival ; elle sest produitegalement durant la mme soire, dont ladernire partie a t anime par NoraGnawa de Bchar, une des invites de cette 8edition.`

    S. K.

    LA GLOIRE DE NOS AEUX, DAREZKI MENSOUS

    Un ouvrage magistral

    IL ANIMERA DES GALAS AU CANADA ET AUX USA LE MOIS PROCHAIN

    Djaffar Ali-Mamar : Jespre reprsenter dignement notre chanson

    la gloire de nos aeux (Alger-Livres ditions), un ouvragequi traite de la ralit et du vcu,est le premier livre dArezki Mensous.Cet ouvrage de 156 pages pourraitconstituer un vnement mdiatiquedenvergure par la pertinence de soncontenu. Celui-ci portant sur un sujet tant re-battu de la socit kabyle mrite quonlui marque une pause et une curiosi-t. Le livre est un rgal car il nest pasfacile de raconter de manire objecti-ve son vcu sans remuer ses bles-sures ou tout simplement tomberdans la caricature. la gloire de nosaeux est un livre qui nous invite aus-si un voyage philosophique traversles diffrents chapitres traits par lau-teur. Un ouvrage qui rpond quelquepeu linjonction dEpictte : Ce qui

    tourmente les hommes, ce nest pas laralit mais les opinions quils senfont. Dans son livre, Arezki Mensousraconte un pass douloureux dansun monde ambigu caractris par lebesoin permanent de refuge, de scu-

    rit et de recherche dexplication. Il lexplique lui-mme ainsi: Cest unrefoulement longtemps enfoui dansses entrailles. Sa situation denfant dudivorce une situation qui influe n-cessairement sur le dveloppement deson caractre la trs fortement mar-qu. Une enfance passe auprs de sesgrands-parents maternels avec sonlot de privations, de manque daffec-tion parentale, de sensations, de re-foulements et de retrait sur soi. Lou-vrage est constitu de 33 chapitres or-donnancs selon le cheminement dela vie de lauteur, entre autres la pr-sentation de ses aeux (grands-pa-rents) maternels, la naissance dArez-ki, son destin denfant du divorce, sascolarit (lcole), le microcosmedArezki, la fibre politique, lassembledu village, Na Fati tisseuse et potire,

    etc. Dans lasynthse du livre, lauteurexplique les caractristiques de la loikabyle taarfith qui dnie la femmele droit la succession ou lhrita-ge:Pour contourner cette loi, dans unefamille qui ne possde pas dhritiermasculin au sein de sa progniture, lechef de famille se mettait toujours sousla protection du droit franais pourpouvoir ainsi lguer ses biens ses filles.Arezki Nath Ali, son grand-pre et sonfrre navaient pas drog cette lo-gique en produisant des actes notarisauthentiques daccs lhritage au pro-fit de leurs filles. Arezki rappelle aussi quun certainnombre de points litigieux non rgispar la loi tharfith sont pris encharge et rsolus par la djema du vil-lage ou parfois par lentremise delimam en associant la loi coranique:la

    charia. la gloire de nos aeux,est untmoignage rel qui bouscule, sansdoute, nos ides prconues et nous in-cite nous interroger, regarder nosvies diffremment, toujours dans lesouci dtre plus responsables et heu-reux.

    C. NATH OUKACI

    Le jeune artiste kabyle Djaffar Ali-Mamar en-tame une nouvelle re dans sa carrire mu-sicale. Aprs avoir sillonn tous les villagesde la rgion pour des spectacles, il se rendra lafin de ce mois au Canada et aux Etats-UnisdAmrique. Invit dans le cadre dune semaineculturelle, organise par la fondation Tiregwa deRachid Baguenane, Djaffar Ali-Mamar anime-ra trois galas Ottawa et Montral et un autre New York, linitiative dune associationamazighe locale. Pour son premier gala, il accompagnera ungroupe dartistes amazighs venus du Maroc, deLibye et de Tunisie. Jespre que je vais repr-senter dignement notre chanson, sest-il confi,puisquil sera le seul artiste kabyle sur la scnemontralaise lors de la clture de cette semaineculturelle.Il sera Ottawa, le 13 juin prochain,

    avant de revenir Montral pour un autre gala,le 21 du mme mois, avec Takfarinas. Ces ga-las en Amrique sont une opportunit pour don-ner plus denvergure mes chansons. Djaffar, sonnom dartiste, a fait savoir galement quil sera New York le 26 juin pour un autre spectacle.Avec ce gala, il clturera sa tourne internatio-nale aprs son dplacement en Libye au moisdaot prochain pour plusieurs spectacles.Je merendrai en Libye pour une tourne dans plusieursvilles amazighes libyennes et je donnerai unspectacle avec Idir, a prcis Djaffar Ali-Mamar.Ce passage en Libye est aussi peru comme unencouragement pour lui: Jai toujours aim c-toyer dautres artistes amazighs pour mieux meforger dans la musique. En Libye, je chanterai lalibert, en hommage aux hommes et aux femmes,notamment les Amazighs, qui se sont opposs aux

    dcennies de dictature. Confiant, lartiste, qui naque 16 ans, compte rditer ses exploits au Ca-nada et New York. Malgr la joie que suscitecette tourne chez lartiste, il pense aussi la pres-tation quil doit assurer sur scne. Jespre sa-tisfaire le public qui mattend l-bas, car tous lesartistes nont pas cette chance de se produire enAmrique du Nord, a-t-il dit, en insistant sur lefait que tout est fin prt pour lui. Prcisons que plusieurs autres activits ont tprogrammes dans le cadre de cette semaine cul-turelle qui concide avec la double commmo-ration du Printemps amazigh et du Printempsnoir. Des confrences, des projections et des exposi-tions sont au menu de la fondation Tiregwa.

    M. MOULOUDJ

    Bio expressn N en 1943 Mkla (Tizi-Ouzou),Arezki Mensous fut cadre delEducation nationale, dans lecorps des professeurs dducationphysique (EPS). Aujourdhui, laretraite, il se consacre larecherche et lcriture. Aprs lagloire de nos aeux, publi en 2012,il prpare une biographie dunauthentique bandit dhonneur.

    Djaffar Ali-Mamar.

    D.R

    .

  • Lundi 26 mai 2014

    11LIBERTE

    Culture

    PALMARS COMPLET SUR LE SITE DU FESTIVAL

    La Palme dor Nuri Bilge Ceylan et l'honneur la jeunesse et la maturitAprs 10 jours de comptition et de pro-jections soutenues, le 67e Festival deCannes a baiss rideau. Ni la fivre foot-ballistique ni les lections europennes nont d-concentr les festivaliers qui ont suivi le dvoi-

    lement du palmars avecbeaucoup dattention. Lejury prsid par JaneCampion attribue la Pal-

    me dor au Turc Nuri Bilge et livre un messagesymbolique en primant le plus jeune et le plusvieux des cinastes en lice.Anime par Lambert Wilson, la crmonie a vu,entre autres, le dfil de stars, l'effusion dmo-tion et la standing ovation pour le prsident Gilles

    Jacob qui a tir sa rvrence. Comme attendu, laPalme dor a t dcerne Winter sleep du TurcNuri Bilge Ceylan qui a ddi sa victoire la jeu-nesse turque. Le cinma turc ne peut rver mieux loccasionde son centime anniversaire. Mme si les avis sont partags quant ce film, la prsidentea justifi son choix en affirmant, lors de laconfrence de presse : J'ai eu peur quand j'ai vuque c'tait un film de 3 heures, mais c'est un filmau rythme merveilleux, vraiment matris et so-phistiqu.Pendant que le Grand prix est revenu l'ItalienneAlice Rohrwacher pour Le meraviglie, ceux de lamise de scne et du scnario sont remports par,

    respectivement, l'Amricain Bennett Miller pourFoxcatcher et les Russes Andre Zviaguintsev etOleg Negin pour Leviathan. Abderahmane Sis-sakou, seul reprsentant de lAfrique avecTim-buktu, donn comme favori par la presse fran-aise, est reparti bredouille, tout en se consolantavec deux distinctions parallles, savoir le Prixdu jury cumnique et du prix Franois-Cha-lais.De leur ct, tandis que l'Amricaine JulianneMoore a t honore, en son absence, par le Prixd'interprtation fminine pour son rle dansMaps to the stars du Canadien David Cronen-berg, le Britannique Timothy Spall repart avecle Prix d'interprtation masculine pour son rle

    dans Mr Turner de Mike Leigh. Certes, le prix leplus important reste la Palme dor, maisle Prixdu jury reste trs convoit. Cette anne, le juryla voulu trs symbolique. Il a t attribu au jeu-ne prodige canadien de 25 ans, Xavier Dolan, quia fondu en larmes sur scne pour Mommy, et auvieux loup suisse de 83 ans, Jean-Luc Godard,pourAdieu au Langage. travers ce choix, le jurya prim le plus jeune et le plus vieux des cinastesen lice pour la Palme dor : la jeunesse et la ma-turit. Une re qui se termine et une autre qui souvre.La relve est assure, semble dire le jury, et Jean-Luc Godard peut faire ses adieux au cinma sanssinquiter du devenir du 7e art.

    T. H.

    Sous le thme Le burnous,culture et patrimoine, levillage de Houra, dans lacommune de Bouzegune(60 km lest de Tizi Ou-zou), abrite, depuis ven-dredi dernier, pour une dure detrois jours, le premier festival ddi auburnous, ce patrimoine ancestralmenac de disparition. Coorganispar le comit de village et lassociationChahid-Yakoubi-Ferhat du villageHoura, le coup de starter de cette pre-mire dition a t donn, vendredidernier, en prsence de nombreux in-vits dont des lus lAPW de TiziOuzou, des lus de la commune deBouzegune et de nombreux artisansvenus de divers horizons. Tt le ma-tin, la grande place du village jouxtantle sige de lassociation, est devenulpicentre dune attraction pitto-resque. A tout seigneur tout honneur, le bur-nous blanc roccupe le devant de lascne. En dpit de la chaleur relativequi caractrisait la journe, la plupartdes hommes ont rouvert leurs ar-moires pour ressortir leur burnous etle remettre firement sur les paules.Sous des airs musicaux diffuss par depuissantes enceintes acoustiques, lesgroupes de danse, constitus de jeuneshommes vtus de burnous et desjeunes filles en robes kabyles, enva-hissent la place sous un tonnerredapplaudissements. A 11h, le chef de la dara de Bouze-gune et le P/APW ont conjointementcoup le ruban tricolore, signant of-ficiellement louverture du 1er festi-val du burnous. Limmense proces-sion a pris la direction de la place duvillage o a t dresse une scne ri-chement orne de fanions aux cou-leurs nationales. Aprs une minute desilence la mmoire des martyrs dela guerre de Libration nationale,

    une chorale, compose dune ving-taine de filles vtues de robes kabyleset entoures de quelques garonsportant des burnous, a dclam lin-oubliable chanson Yedjayid jedi aver-nous, dont lauteur, Ali Halli, invitdhonneur, tait prsent pour ce fes-tival. Outre les interventions des lus de lacommune et du P/APW, qui ont sa-lu cette initiative de redorer le bla-son du burnous, le public a apprciles interventions de Halli, de BouraDjouhar et de Sad Frha de la Cha-ne II et Mohand Sad Akli, fils du co-lonel Mohand Oulhadj, qui a parl delimportance du burnous qui, lors dela guerre dAlgrie, protgeait lesmoudjahidine du froid. Mais le cloude la crmonie a t linterventiondun ex-prsident de lAPC de Bou-zegune, originaire du village deHoura, qui a exploit son interventionsur le burnous, pour interpeller lhy-draulique et lADE de Tizi Ouzou,prsents sur place, pour leur direque la population de Bouzegune atrs soif. Ce quoi les deux responsables onttout simplement rpondu : On vousa compris ! Les htes du village deHoura ont t ensuite invits une vi-site guide travers les stands dex-positions, entre autres une maisontraditionnelle, des ateliers de tissagedu burnous, richement anims par lestisseuses comme Younsi Noura, Ad-joudj Fazia et autres Dans laprs-midi, le public a assist la dmonstration dun ma-riage traditionnel avec transport de lamarie dos de mulet. Le program-me sest poursuivi avec des conf-rences des rcitals de posie, desconcours de sculptures, de dessins etde poteries.

    C. NATH OUKACI

    1er FESTIVAL DE CET HABIT TRADITIONNEL BOUZGUNE

    Le burnous lhonneurOrganis par le comit de village et lassociation Chahid-Yakoubi-Ferhat, un festival a t ddi

    ce patrimoine ancestral menac de disparition.

    D. R

    .

    Spectaclen Spectacle Bollywood Masala Orchestra Spirit of India, cesoir et demain 19h la salle Ibn Zeydoun (Riad El-Feth). Prixdu billet: 1 200 DA (en vente, de 10h 17h, au Centre dedocumentation de lAarc, niveau 108, Riadh El-Feth).

    Cinman Jusquau 31 mai (sauf les dimanches) la salle El-Mougar,projection de Mascarades de Lyes Salem, raison de 4 sancespar jour: 14h, 16h, 18h et 20h. Le 29 mai, seule la sance de 14hsera maintenue.

    Thtren Reprsentation de la pice Wech nsemih de Lydia Larini,jeudi 29 mai 18h la salle El-Mougar.Reprsentation de la pice la Guillotine de lassociation El-Asala wa Ettaqafa dOum El-Bouaghi, vendredi 30 mai 16h

    la salle El-Mougar. Reprsentation de la pice la Guillotine delassociation El-Asala wa Ettaqafa dOum El-Bouaghi, samedi31 mai 15h au complexe culturel Abdelouaheb-Selim Chenoua (Tipasa).

    Expositionsn Du 2 au 24 juin la galerie Dar El-Kenz (16, lot Ben Haddadi,Chraga. ct de lhtel Dar Diaf), exposition collective(Souhila Belbahar, Bettina Henein Ayech, AssiaAbdelmoumen, Djanet Dahel, Valentina Ghanem, Zohra Sellal,Safia Zoulid, Mriem At El-Hara, Djahida Houadef, FerielKouadria, Karima Sahraoui) intitule Regards croiss II. Levernissage aura lieu samedi 31 mai 15h. La galerie (fermevendredi et dimanche) et ouverte du samedi au jeudi de 10h 18h. Jusquau 7 juin, la galerie Acha-Haddad (84, rue DidoucheMourad, Alger), exposition de Mohamed Boucetta.

    Jusqu la fin du mois de juin lespace Arts de lhtel SofitelAlgiers Hamma Garden, exposition du peintre Salah AtMehdi et du sculpteur Boualem Djernine.

    15e Festival culturel europen n Jusquau 30 mai Alger, Oran, Annaba et Constantine.Aujourdhui, 17h, lInstitut franais dAnnaba, projection dudocumentaire Palme de Kristina Lindstome et Maud Nycander(Sude).Ce soir, 19h, lauditorium Assa-Messaoudi de la Radioalgrienne, concert de musique classique du Trio Hakkila-Helasvuos-Karttunen (Finlande).Demain, 17h, lInstitut franais de Tlemcen, projection deKinshasa Kids de Marc-Henri Wajnberg (Belgique WallonieBruxelles). Demain, 10h, lauditorium de la RA, concert de varit avecNikos Portokaloglou et les Guitares ailes (Grce).

    SORTIR

    DE CANNES :TAHAR HOUCHI

  • Inculp pour ngligence dedenier public, le directeur deltablissement public de lasant de proximit (Epsp)de Tamanrasset vient dtrecondamn une anne deprison ferme assortie dune amen-de de 200 000 DA. Laffaire a cla-t en mars 2013 lorsque la directri-ce de ce mme tablissement, T. K.,a t dmise de ses fonctions sur d-cision de la direction des ressourceshumaines du ministre de la Santet de la Population. La dcision futmotive par le rapport adress aupremier responsable du secteur, le19 novembre 2012, par le walidalors, Sad Meziane, o il avait faitpart de plusieurs irrgularits rele-ves lors de la ralisation de cer-taines infrastructures sanitaires,

    lexemple du centre danti-intoxi-cation de Sersouf. Avant mme samise en service, louvrage en ques-tion avait, rappelons-le, subi des d-gradations diverses sur les plans in-terne et externe. Le procs-verbal dela rception dfinitive dudit centrefait tat dactes de vandalisme ayantprovoqu destruction, vol et saccagede plusieurs articles et blocs durantla priode ultrieure la rceptionprovisoire du projet, sachant quunedure de gardiennage a t d-ment assure par lentreprise rali-satrice, avant quelle ne remette lescls au matre de louvrage quest laDirection de la sant et de la po-pulation (DSP) de Tamanrasset.Ouvert aux quatre vents, louvrageavait fait lobjet de vol et de sacca-ge, notamment au hall dentre,

    dans les ateliers sanitaires et leschambres destines aux malades, olon a constat la destruction desconduites de distribution dAEP, dela robinetterie et du rseau anti-in-cendie. Dans le mme rapport onavait galement signal la dispari-tion dune bonne partie du matrieldestin lquipement de la cliniquede maternit, qui est administrati-vement gre par la directrice re-mercie. Ne voulant pas signer lesdcharges relatives au matriel dis-paru, celle-ci sest dgage de tou-te responsabilit en saisissant les ins-tances juridiques comptentes pourdnoncer ce quelle a qualifi demagouilles. Une enqute ordon-ne par procureur de la Rpubliqueprs le tribunal de Tamanrasset a tainsi diligente. Quelques semaines

    plus tard, le responsable du per-sonnel la DSP, premier accusdans laffaire, a t nomm directeurde lEPSP jusqu ce que le dossiersoit de nouveau rouvert. La conclu-sion de lenqute montre que les d-charges du matriel disparu ontt cosignes par le mis en cause etle magasinier de lhpital qui, luiaussi, a t condamn 6 mois deprison assortie dune amende de 200000 DA. Une troisime personne,implique dans laffaire, a galementcop de la mme peine infligecontre le magasinier prvenu. Saufque la peine demprisonnement at reconvertie, selon notre source,pour laccomplissement travauxdutilit publique.

    RABAH KARECHE

    TAMANRASSET

    Une anne de prison fermecontre le directeur de lEPSP

    Lenqute montre que les dcharges du matriel disparu ont t cosignes par le mis encause et le magasinier de lhpital qui, lui aussi, a t condamn 6 mois de rclusion.

    THME DUN SMINAIRE SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL BOUIRA

    La gestion des systmes sportifs au menu

    Luniversit Akli-Mohand-Oulhadj de Boui-ra a abrit, samedi, la troisime dition dusminaire international sur les dimensionsstratgiques du systme des sports modernes. Cet-te manifestation scientifique se tient sous le pa-tronage du ministre de lEnseignement suprieur.Ont pris part ce sminaire des professeurs, cher-cheurs et spcialistes venus de plusieurs uni-versits, et mme trangres. Le professeur Badari Kamel, dans son allocutiondouverture, mis en exergue lintrt de ces ren-contres scientifiques dans le dveloppement dela gestion sportive ainsi que les changes dex-prience entre les spcialistes et chercheurs.Durant cette journe plus de 40 interventions ontt enregistres. Khoulod Oueslati, de lInstitut suprieur dusport et de lducation physique du Kef (Tunisie),a dvelopp une tude sur la stratgie manag-riale des parcs de loisirs en Tunisie. Elle sarticuleautour des activits de loisirs de plein air prati-ques pendant le temps libre. La culture mar-

    keting des activits de loisirs amplifie la volontdintgrer les attentes du consommateur, a-t-il d-clar. Kheroubi Mohamed, de lInstitut de ldu-cation physique et sportive (universit dAlger),a prsent une tude corrlative de la vitesse, dela dtente et de la force des membres infrieurschez le footballeur. Selon lui, la ngligencemarque dans lentranement de la force entraneune carence dans la qualit des dmarrages, ro-tation et frappes du ballon. Une autre commu-nication prsente par trois chercheurs de luni-versit dAlger a trait de la stratgie de dtec-tion des jeunes talents algriens en basket-ball.Fernane Djamel a prsent une tude sur le rledes associations sportives de proximit dans lin-vestissement du temps libre chez les jeunes parla pratique sportive. Etude ayant dmontr le rlepositif des associations dans le dveloppementphysique, mental et social. Les mthodes dacti-vits sportives de marketing, sujet dactualit, ontt dveloppes par Guroumi Hami de luni-versit de Bouira. En fin de journe, les organi-

    sateurs ont mis en place plusieurs ateliers afin defaire des propositions qui serviront de feuille deroute aux autorits concernes pour le dvelop-pement du sport en Algrie.

    A. DEBBACHE

    BLIDA

    Disparition des fleuristes de Placet Ensara n Les fleuristes du March couvert, Marcheuropen ou encore Placet Ensara, quioccupaient la faade ouest du march jusqu lafin des annes 80, ont peu peu disparu pourlaisser place des marchands de fleurs etplantes artificielles dans lOurda (petiterose), la ville des Roses. En ce mois de mai, lesprsentoirs verts, habills de tiges de fragon,avaient du mal contenir labondance de fleursqui se dclinaient en nombreuses varits auxcouleurs diverses et aux parfums exquis,embaumant tout le quartier. Une belle fontainepatine, leau (celle de Sidi El-Kebir) douce,abondante et frache en toutes saisons, quitrnait sur le bord du trottoir, contribuait leurdonner plus de vie. Sur le haut du prsentoir,taient disposes les fleurs majestueuses auxlongues tiges comme les glaeuls ; ltagreinfrieure tait rserve aux tubreuses, lys,iris Ensuite, venaient les roses, illets, tulipes,marguerites, dahlias, arums, narcisses, zinnias,freesias Enfin, les fleurs tige courte telles lespenses, anmones, soucis, renoncules, pois desenteur ou encore les violettes Et au sol, pourtoffer les bouquets, de grands seaux contenantdes brasses de lin blanc ct de bottesbuissonnantes dasparagus sauvage. Les mainsexpertes des fleuristes composaient demagnifiques bouquets selon la circonstance etle destinataire pour trois fois rien, comptetenu de la profusion de fleurs qui poussaientdans les innombrables jardins de Blida et sargion. Cette splendeur aux couleurs et auxparfums paradisiaques nest plus quunsouvenir. Les lieux sont aujourdhuisurencombrs, envahis par des commercesfoisonnants - donner le tournis- qui occupentles trottoirs et la chausse, obligeant leschalands, les badauds pris au pige, jouer descoudes pour essayer de se frayer un passage etsortir de ltau. Sur les tals, lartificiel adtrn le naturel : on y trouve du plastique enfleurs, en plantes vertes, en pots, en mules, entongs, en sacs divers, en babioles, en jouetsPlastique, nylon, polyamide, synthtique sansodeur (plutt dsagrable) et sans vie, se sontaujourdhui imposs dans cette ruelle o lacamelote, le clinquant aux couleurs criantes sedisputent le moindre espace. La grce, la beautdes roses de mai avec leur fracheur, leur douxparfum, leurs couleurs clatantes ou discrtes,le velout et le soyeux de leurs ptales, leurlangage ne pouvaient pas cohabiter avec cettehorreur. Elles sont parties sur la pointe despieds, il y a quelque deux dcennies. Sans quepersonne ne sen meuve

    FATIHA SEMAN

    MDA

    20 communes seront alimentes en gaz de villen Attendue depuis des lustres, la couverturedes communes situes dans la partie est duterritoire de la wilaya sera bientt entreprise,ds lachvement des procdures douverturetechnique des plis et dvaluation des offres.Cest au cours dune crmonie organise aucentre de loisirs de Mda, quil a t donn lecoup denvoi de louverture des offrestechniques par le wali de Mda, BrahimMerad, accompagn du prsident de lAPW, dudirecteur des mines et en prsence dedirecteurs gnraux des entreprises nationalesactivant dans le domaine du transport et de ladistribution de gaz naturel, dont Kanaghaz,Kahrif, etc. Ainsi, ce sont plus de 20 communeslocalises dans la zone est de la wilaya qui vontdsormais bnficier de cette source dnergiedans les tout prochains mois et ainsi voirsloigner le spectre des pnuries de bonbonnesde gaz butane et dattente de camions deravitaillement. Pas moins de 44 offrestechniques ont t reues par les services depassation des marchs de la socit dedistribution de Mda pour la ralisation desrseaux de transport et de distribution duneconsistance physique de plus de 1025 kmlinaires et de 13 830 branchements. En plus deces offres, les travaux de ralisation du rseaude distribution de limportante agglomrationde Bni-Slimane ont t confis par la Sonelgaz lentreprise Kanaghaz, selon la procdure dugr gr, conformment une convention liantles 2 parties. Lon signale aussi que la procdurerelative la recevabilit des offres enconformit avec le code des marchs publicssest droule au cours de la mme crmonieen prsence des entreprises intresses et desautorits.

    M. EL BEY

    BRVESdu Centre

    Lundi 26 mai 2014

    12LIBERTE

    LAlgrie profonde

    Des irrgularits dans la gestion de ltablissement hospitalier sont lorigine de larrestation du directeur.

    Prcisionsn Suite larticle paru dans Libert, dition du17 mai 2014 portant sur les agissements delimam envers les fidles de la mosque SidiHand Oulahbib dAzazga, nous avons reu undmenti sign du comit de village dAzazgaqui affirme que le comit rfute purement etsimplement cette correspondance car personnena t dlgu pour parler en son nom.Libert prend acte de ce dmenti tout enprcisant quil dtient des tmoignagesdhabitants dAzazga et surtout une dclarationcrite, cachete et signe de lassociationreligieuse de la mosque qui dnoncentnergiquement les agissements de cet imamenvers les fidles de cette mme mosque.

    D. R

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  • BRVESde lEst

    Lundi 26 mai 201412 LIBERTELAlgrie profonde

    Une circulaire ma-nant du ministrede l'Education na-tionale fixe les datesdes compositionsdu troisime tri