collÈge des terreaux, neuchÂtel · tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode des...

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COLLÈGE DES TERREAUX, NEUCHÂTEL

COLLÈGE DU VAL-DE-TRAVERS, FLEURIER COLLÈGE DE LA FONTENELLE, CERNIER COLLÈGE DE LA FONTENELLE, CERNIER

PHOTOS: GUILLAUME PERRET

Notre quotidien,c’est vous.

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3 Journal des classes L’EXPRESS - L’IMPARTIAL / VENDREDI 27 JUIN 2008

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Quand les adospètent le style

Le cahier que vous tenez entre les mains est inédit. Ilcompile des articles rédigés par des élèves de 8e année pré-professionnelle du canton de Neuchâtel. A 14-15 ans, peud’entre eux s’avouent très copains avec la langue écrite. Ilssont d’autant plus méritants d’avoir relevé le défi d’un con-cours, lancé sur plusieurs mois par le Service de l’enseigne-ment obligatoire, avec l’appui de la Société neuchâteloise depresse et la CIIP.

Sur la vague du Net et des nouveaux médias, tout lemonde s’exprime. A tout propos et souvent n’importe com-ment. Mais dans ce grondement où le bruit s’ajoute au bruit,rares sont les voix singulières. Difficile aussi de faire existerce qui n’a pas de place dans les médias installés! Sur les«chats» ou les forums en ligne, l’instantanéité et l’anonymatfavorisent les réactions émotionnelles et le langage SMS. Audétriment de la mise en contexte et de l’argumentation.

Une quinzaine d’enseignants de 8ePP ont donc eu ducran de se lancer dans cette aventure. Il a fallu expliquer auxélèves comment fonctionne un journal. Préciser la manièredont on construit un article. Choisir des sujets intéressants.Relire et remotiver des élèves parfois empruntés pour met-tre à exécution leurs bonnes intentions de départ. Passer dutemps à trouver une mise en page attrayante.

Ce cahier comporte les «bonnes feuilles» de ce qui a été li-vré après des semaines d’efforts. Lisez! Les adolescents ai-ment dire qu’ils «pètent le style». Ceux qui se cachent der-rière ces textes n’ont pas fait que «juste écrire». Ils ont aussicompris l’intérêt d’«écrire juste».

ImpressumEditeur: Société Neuchâteloise de Presse SADirecteur de publication: Fabien WolfrathConcept et mise en page: François AllanouTirage: 46 000 exemplairesUn merci particulier à toutes les classes qui ont participé à ce concours.


Tout ce que vous aveztoujours voulu savoirsur la mode des ados.

PAR SARAH,COLLÈGE DES TERREAUX,

NEUCHÂTEL

D’après mes observa-tions au collège desTerreaux et ailleurs,j’ai remarqué qu’il y

avait beaucoup de styles vesti-mentaires différents chez lesados: les breakers, les EMO, lesgothiques, les Fashion, leskilleurs, etc.Avoir un style est très impor-tant à l’adolescence car c’estcomme cela qu’on se fait uneplace dans notre petit universd’ados. Je ne fais que décriredes tendances générales: cha-cun personnalise un style à safaçon et c’est ce qui le rend uni-que!

Les Fashion C’est plutôtune envie de suivre la mode detrès près, de l’anglais «fashion»qui veut dire mode (pantalons

slim, ceintures, diamants,paillettes, ballerines)… Les gar-çons portent aussi les pantalonssous les fesses.

Les Gothiques Les miss etles mecs doivent mettre du

noir (il peut y avoir des acces-soires rouge ou rose pétant).On peut aussi voir beaucoup dedentelles dans les vêtements. Ily a une influence punk dans lestyle gothique.

Les Killeurs (les danseursde tecktonik) Les killeuses etles killeurs portent des panta-lons slim (peu importe la cou-leur), le t-shirt avec le logotecktonik, donc le phœnix. Lacoupe est vraiment importante,c’est la petite touche finale quicompte. Ce qui est aussi trèstendance pour les mecs, c’estune ceinture qui flashe, avecplaque lumineuse, paillettesavec le logo tecktonik.

Les Rockeurs Les garçonsportent leurs pantalons à lataille, avec une ceinture noirede préférence. Les filles ont desjupes courtes (comme les éco-lières anglaises) ou longuesavec des collants. Les rockeurs

mettent souvent des t-shirts unpeu comme ceux des punks,des vestes en cuir et des bottes,des cravates rayées noir etblanc ou rouge et blanc. Lespersonnes qui suivent cettemode écoutent surtout du rock!

Les Breakers (alias les YO)Un style basé sur des vête-ments XXL donc très larges etdes pantalons sous les fesses.Ce style est porté essentielle-ment par les garçons, mais il y

a quand même beaucoup defilles qui s’habillent comme ça(on dit souvent que ce sont desgarçons manqués). Les person-nes qui suivent cette tendanceécoutent avant tout du rap.

Les EMO (alias les punk)Pour les filles, c’est pantalon oujupe (jeans, noir, rouge, vert...).Pour les hauts, t-shirts noirsavec des étoiles, des cœurs bri-sés, ou encore des groupes demusique tels que Tokio Hotelou encore Killerpilze. Pour lesgarçons, c’est pantalon (encoreune fois noir ou en jeans), etdes t-shirt semblables à ceuxdes filles. Le noir n’est pas obli-gatoire! Le mot EMO est unraccourci pour «emotionnal»en anglais: c’est les ados qui sedisent toujours au bord dugouffre et hypersensibles. Leurcaractéristique, c’est le ma-quillage: filles comme garçonsse maquillent beaucoup le con-tour des yeux.

Les Perdus Ce n’est pas unstyle vestimentaire, mais plutôtune période de l’adolescence où

on se cherche. Chacun a sonpropre style; ce qui consiste às’habiller un peu n’importecomment. Chaque ado passepar cette étape-là.

TERO INFO

Les ados pètent le style!


Le Râteau est un établissementque beaucoup de jeunesfréquentent pendant leur tempslibre. Ce lieu, qui existe depuis1989, accueille des adolescentsâgés de 12 à 18 ans. C’est unendroit où l’on peut fairedifférentes activités: il y a deuxordinateurs que les jeunespeuvent utiliser pour seconnecter sur Internet, unbabyfoot, une console de jeuxvidéo pour ceux qui n’en n’ontpas à la maison et un coin barcuisine où l’on peut boire unverre et manger pour pas cher.

TEXTE ET PHOTOS: BASAKCOLLÈGE DES TERREAUX,

NEUCHÂTEL

Le Râteau n’est pas un en-droit dangereux, au con-traire: il y a toujours desresponsables qui aident et

surveillent les jeunes. Onn’est jamais seul. C’est un en-droit de détente qui existe pourque les jeunes puissent se ren-contrer et passer du bon temps.Il y a une trentaine de jeunesqui y viennent par jour.

Il y a aussi la possibilité de tra-vailler au bistro. Chaque périoded’activité de 60 minutes en-traîne une rémunération de 10francs, mais bien sûr il faut uneautorisation des parents. Il s’agit

de servir les boissons et lessnacks, faire les courses et lesnettoyages. La «loi» appliquée auRâteau: pas d’alcool, pas de fu-mée, pas de violence, pas de dro-gues.

Interview de Yvan Grecuccio,psychologue et animateur auRâteau:Pourquoi avoir donné le nom«Râteau» à ce centre d’accueil?

Au départ, le bistro se trouvaità la rue du Râteau. En hommageau poème «Le bateau ivre» d’Ar-thur Rimbaud, nous l’avonsnommé Le Râteau ivre. Puisavec le temps tout le monde di-sait «Râteau» et le nom est restécomme ça. Il a été rénové pourla dernière fois en avril 2007.

Combien d’animateurs tra-vaillent ici?

Trois animateurs secondés par3 étudiants, un stagiaire et deuxpersonnes chargées du coachingscolaire. Les animateurs ont tousdes formations différentes: psy-chologues, travailleurs sociaux,éducateurs.

En quoi consiste votre travail?Notre travail consiste à propo-

ser un lieu où les ados se sententbien. Notre formation nous per-met aussi de faire de la préven-tion, d’aider et d’écouter les jeu-nes en difficulté. Le Râteau ap-partient au Drop-in qui est un

centre d’information et de trai-tement des dépendances.

Quelles difficultés rencontrez-vous?

Nous devons parfois gérer lesbagarres et les comportementsagressifs de certains jeunes. Ilfaut aussi faire attention à ceque les jeunes se sentent biendans un bon environnement, lesécouter et les renseigner. Il y aaussi un bureau à dispositiondes jeunes pour faire les devoirset demander de l’aide.

Que vous apporte le Râteau?J’ai beaucoup de plaisir à tra-

vailler ici. J’aime être en contactavec les jeunes et organiser desactivités comme des soirées ci-néma ou du coaching scolaire.

Le Râteau, rue des Fausses-Brayes15a, 2000 Neuchâtel. Tél. 032 724 60 10.Heures d’ouvertures: mardi de 15h30 à18h; mercredi de 14h30 à 18h; jeudi etvendredi de 15h30 à 18h.

L’amitié... Lorsque tu ne seras pas bien, tu pourras crier après moipour un simple soutien... Lorsque tu auras besoin de câlins viens versmoi, je t’en ferai plein... Lorsque tu auras besoin de parler, je tendraimon oreille et tu pourras me dire tous tes tracas... Et si j’apprenaisque dans que dans quelques minutes tu venais à mourir, j’arracheraismon cœur pour te le donner car vivre sans toi, je ne le pourrais pas!

Mélissa

TERO INFO

Le paradis des jeunes

YVAN GRECUCCIO, psychologue et animateur au Râteau.


Je rentre d’un stage passéaux côtés de M. Frôté, chefdu fameux restaurant Boccalinode Saint-Blaise.

PAR KEVIN,COLLÈGE DES TERREAUX,

NEUCHÂTEL

J’ai fait trois semainesde stage au restaurantle Boccalino: une se-maine pendant les re-

lâches de février et deux semai-nes pendant les vacances de Pâ-ques. J’ai pu découvrir et appré-cier le métier de la cuisine et duservice sous les directives duchef de cuisine et de la gérante.

En cuisine, le premier jour, j’airegardé comment ça se passaitdurant un service. Le deuxièmejour, j’ai aidé à peler des légu-mes, j’ai fait des mimis (mignar-dises) et j’ai donné des coups demain.

Le stress monte quand le ser-vice commence car il peut yavoir plein de commandes enmême temps. Chaque employéest à son poste et doit y rester.

Tout le monde s’active maisl’ambiance est très agréable. Lesclients doivent être le mieux ser-vis et le plus rapidement possi-ble.

Après deux jours en cuisine, jesuis passé en salle où j’ai ac-cueilli les clients de 11 h 30 à14 h et de 19 h à 21 h 15 le soirpour qu’ils se sentent accueillisle plus chaleureusement possi-ble à leur arrivée dans le restau-rant. C’est pour cette raisonqu’une personne reste devant laporte. Après, je suis passé au baroù je m’assurais que tout soittoujours propre, ensuite j’ai dé-barrassé les tables et j’ai fait lavaisselle jusqu’à 1 h 30 du ma-tin, heure de la fermeture.

Dans le restaurant, les em-ployés s’entendent bien entreeux. Il y a 5 personnes au ser-vice et 5 en cuisine. Il y a aussiun apprenti qui fait les deux mé-tiers et passe de la salle à la cui-sine ou vice versa selon les be-soins.

Ce stage m’a beaucoup plu eta confirmé mon envie de deve-nir cuisinier et sommelier.

TERO INFO

Derrière les fourneaux

Beaucoup d’élèves du collègedes Terreaux se plaignent decommencer trop tôt l’école oupensent que les courssont trop ennuyeux.Mais ils disent çasans réfléchir, carquand on leur de-mande: «Si tupouvais quitterl’école, le ferais-tu?», ils ont tousrépondu non, car lemonde en dehors del’école n’offre pas de ca-deaux. En ce moment, beau-coup de jeunes sont au chômageou bien à l’aide sociale car ilsn’ont pas pris la peine de réflé-chir à leur avenir quand ilsétaient à l’école.

Et maintenant ils regrettent

tous leur vie à l’école car êtreaux services sociaux à 18 ou à20 ans, ce n’est pas normal. S’ils

avaient suivi l’école seule-ment leurs neuf an-

nées d’école obliga-toire, ils n’auraientpas jeté 40, 50, 60ans de leur vie àl’eau. Si cela con-tinue, il n’y aura

plus personne pourtravailler ! Mais tout

le monde n’est pascomme ça. Une élève a dit:

«D’un côté, j’aimerais bien quit-ter l’école car je pourrais fairebeaucoup de choses comme melever tard, faire les magasins etd’un côté non car je veux cons-truire un bon avenir». Quelquesélèves viennent à l’école juste

pour rencontrer des amis. Ilscroient que c’est un lieu de jeux.Quand on leur demande voustrouvez comment l’école, ils di-sent: «L’école, on s’y ennuie àmourir!» Mais quand on de-mande si tu n’avais pas l’école,que ferais-tu: «Je traînerais en

ville avec mes potes, je travaille-rais pour gagner de l’argent».Ces gens là ne regardent pasplus loin, car traîner en ville, cen’est pas un boulot. Et ces élèvesne pourront pas trouver un tra-vail s’ils quittent l’école.

ELHAM

ÉCOLE

Le monde de l’ennui?


Après beaucoup d’années,le CVT (Collège du Val-de-Travers) a quelques problèmesde violence.

PAR JOHNNY ET MARTIN,COLLÈGE

DU VAL-DE-TRAVERS,FLEURIER

D’après MonsieurFranceschi, notre di-recteur, «la violenceest en augmenta-

tion.» Sur 600 élèves, 20 posentproblème.

Racket. M. Franceschi ditqu’il y a toujours du racket auCVT. Il y a quelques cas par an-née.

Profs contre élèves. C’esttrès rare, il peut arriver que les

élèves menacent les profs. Maisces menaces ne sont pas mises àexécution.

Les dégâts. Sur une dizained’années il y eu quatre cas où il ya eu des dégâts. La première fois,il y en a eu pour 40000 francs deréparation. Il y a eu 100 fr. pourdifférentes affaires de tags. Lesvitres cassées du mois dernieront coûté 10 000 francs. La cassedu distributeur à boissons acoûté 10 000 fr. aussi.

Les sanctions. Suivant lescas, les sanctions sont différen-tes. Quand un des coupables sedénonce, on peut sanctionnerdifféremment.

Un éducateur au CVT. Ladirection a embauché un éduca-teur pour pouvoir remettre lesjeunes qui ont fait des bêtisessur la bonne voie.

LE MINI EXPRESS

Trop de violence au CVT!

Durant l’année 2006-2007, ungros cas de vandalisme a eu lieuau collège du Val-de-Travers(CVT). M. Franceschi, le direc-teur du CVT nous a dit que 15vitres avaient été cassées. Lescoupables étaient trois élèves ducollège qui ont eu la brillanteidée de lancer des cailloux, unenuit, contre les vitres. Ils en onteu pour 3500 à 4000 francsd’amende dont 3500 fr. pour lesvitres et 400 à 500 fr. commeamende pénale.

Les coupables de vandalismerisquent plusieurs heures d’ar-rêts et peuvent écoper d’une

mise à pied (exclusion tempo-raire de l’école). Suivant la gra-vité des dégâts les coupables ris-quent même une amende pé-nale.

Si un adulte vient commettredes dégâts à l’école, une enquêteest ouverte par la justice. Si lecoupable n’est pas trouvé et siles dégâts sont trop élevés, sesont les assurances et les impôtsqui payent, mais si le coût desdégâts n’est pas assez élevé c’estl’école qui paye. L’année passée,des livres et six radios ont étévolées. Heureusement, les ra-dios ont été retrouvées.VIOLENCE De plus en plus de violence au CVT. Nous n’aimons pas ça.

Vols et vandalismedans notre collège


Informations concernantle centre des ambulancesde Couvet.

PAR JULIAN, JONATHANET RICARDO,

COLLÈGEDU VAL-DE-TRAVERS,

FLEURIER

Le centre des ambulancesdu Val-de-Travers, àCouvet est un petit cen-tre au fond d’un garage.

On ne peut pas dire que celasoit très confortable, mais lesambulanciers s’en contentent!Nous avons interrogé l’und’entre eux pour en connaîtreun peu plus sur le métier d’am-bulancier. Interview.

Comment vous nommez-vous?Sacha Castellani.

Est-ce que vous faites un autretravail dans votre vie?

Non, je travaille 2 jours puis 2jours de congé, encore un jour detravail et 3 jours de congé, ainside suite et je n’ai donc pas d’autremétier.

Combien de fois par jour, enmoyenne, sortez-vous pourune intervention?

En moyenne deux, voire troissorties par jour.

Etes-vous stressé pendant uneintervention? Pourquoi?

Il faut éviter d’être stressé sur-tout pour le conducteur, mais çapeut arriver quand c’est grave.

Ça fait combien de temps quevous faites ce travail?

Sept ans.

Quelle est la formation qu’ilfaut suivre pour devenir am-bulancier?

Il faut avoir un CFC de mini-mum 3 ans, puis 3 ans d’écoled’ambulancier. Ce métier estpraticable dès 18 ans.

Pourriez-vous décrire unejournée de travail?

A 6h le matin, contrôle d’unvéhicule et désinfection d’unedes quatre navettes. Le reste de lajournée, nous classons des docu-ments ou préparons des cours.

De combien de personnes votreéquipe est-elle composée?

Nous sommes en tout 13 + 3médecins. Nous sommes 3 parintervention: 2 par ambulanceet un dans le Smur.

Quel est le matériel que vousavez dans votre ambulance?

Nous avons un «brain care»,de l’oxygène, un ballon, uneventilation, un défibrillateur,des seringues, divers médica-ments, des aiguilles, etc.

Avez-vous souvent du nouveaumatériel?

Nous avons une nouvelle am-bulance tous les quatre ans.

Le numéro d’appel?Le 144 !

LE MINI EXPRESS

Les premiers secoursdu Val-de-Travers


Les 14 comédiens des ACOthéâtre de la Fontenelle vontprésenter une pièce amateur dequalité les 29, 30,31 mai 2008à l’aula de la Fontenelle qui senomme «Peau d’âne 2000» deChristian Palustran. Une versiondu conte de Charles Perraultadaptée aux temps modernes.

PAR LUDOVIC GAILLE,COLLÈGE

DE LA FONTENELLE,CERNIER

Les comédiens des ACOthéâtre préparent un spec-tacle pour les 29, 30,31mai 2008 à l’aula du col-

lège de la Fontenelle. La troupeest composée de cinq élèves de7e, cinq élèves de 8e et quatre élè-ves de 9e.

Il y a sept acteurs expérimen-tés et sept autres qui sont nou-veaux. Ils joueront une pièceamateur de qualité qui s’intitule«Peau d’âne 2000», une pièce co-mique de Christian Palustran, ti-

rée du célèbre conte de CharlesPerrault. On y trouve du chant,de l’humour,...

Le budget est d’environ 4000francs dont 1500 fr. de costumes,1000 fr. pour l’éclairage et 800 fr.pour les décors.

Les décors ont pris environune semaine à une personne.Pour les costumes, ce sont les élè-ves qui les ont faits et une per-sonne professionnelle pourl’éclairage.

Les répétitions ont lieu tous lesjeudis après-midi; les artistes doi-vent aussi venir durant desweek-ends. Ils doivent aussi ap-prendre leur texte à la maison, cequi n’est pas évident.

Le professeur des ACO théâtredoit aussi demander les droitsd’auteurs à la SSA la SociétéSuisse des auteurs.

L’école n’engage pas un auteurprivé faute de moyens mais ils ai-meraient bien le faire une fois.

Ce texte a été rédigé avant les repré-sentations de la fin du mois de mai.

LE CH’TIT JOURNAL

Les derniers préparatifs

Nous pensons que cette pièce de qualitéamateur aura un succès énorme car ellecontient des chants, de la musique, del’humour... Et des tas d’autres chosesque vous découvrirez en y allant. Nousvous le conseillons fortement.

Florian Krähenbühl

SONDAGE

Combien de livres lis-tu par année?

En analysant les résultats de ce son-dage effectué auprès des élèves de 8eet 9e années du collège de laFontenelle, on constate que beaucoupd’élèves de préprofessionnelle lisentde 0 à 5 livres par année, les moder-nes lisent aussi à peu près le mêmenombre de livres par année. Les élè-ves de maturité ont forcément plusl’envie de lire, mais il est intéressantde voir qu’environ 10% des élèvesde moderne et des élèves de pré-professionnelle lisent plus de 20livres par année! /FMR


Melinda est professeure etchorégraphe de danse au MDC àVauseyon (Neuchâtel) depuis 10ans. Elle a toujours rêvé dedevenir danseuse. Elle enseignele classique, le jazz,contemporain et le moderne jazz.

DEBORAH AESCHLIMANN,EMMA ANSERMET

ET SARAH MATHYS,COLLÈGE

DE LA FONTENELLE,CERNIER

Melinda, née à Neuchâ-tel est d’origine suisseet espagnole. Depuistoute petite elle a tou-

jours rêvé de devenir danseuse;elle a commencé à danser à qua-tre ans.

A partir de l’école secondaire,elle est partie en Allemagne. Il yavait 150 élèves dans son écoleet pour les concours il n’y avaitque 2 ou 3 personnes qui pou-vait y participer. En revenant de

Berlin, elle a fait 6 mois àl’Ecole-club Migros. Mainte-nant, ça va faire 10 ans qu’elleest professeure de danse au

MDC (Melinda Danse Center) àVauseyon. Elle enseigne le clas-sique, le jazz, contemporain etmodern jazz. Toutes les choré-

graphies des spectacles et de sescours sont crées par elle. Enmoyenne, elle fait cinq heuresde cours par jour et le samedimatin elle donne des cours pri-vés. Melinda aimerait bien fairede la danse jusqu’à ce qu’elle nepuisse plus. (Le danseur classi-que en moyenne peut prendre saretraite à 35 ans).

Mais elle ne danse pluscomme avant, comme quandelle était en tournée où elle dan-sait tous les soirs parce quemaintenant elle a passé à autrechose, elle enseigne et elle estchorégraphe.

Sa sœur Rebecca faisait du pa-tinage artistique et elle a déviédans la danse. Après son par-cours de danse au MDC, elle estpartie à Cannes, avec BrunoVendeli. En ce moment elle setrouve à Biote tout près de Can-nes avec un autre chorégraphe,«Angelo Monaco». Elle est là-bas pour la danse et pour son di-plôme.

LE CH’TIT JOURNAL

Et Melinda dansait...

LA FONTENELLE

Aux sources de la sourceNotre collège secondaire du

Val-de-Ruz cache une curieusesource dont on ne parle presquejamais. Celle-ci est très an-cienne et elle a donné son nomau collège: la Fontenelle.

Lors du creusement des fon-dations du collège, les excava-tions très profondes ont coupéune source naturelle en deuxparties...

Cette source a alimenté lafontaine principale de Cernierdepuis environ 1760. Elle setrouve dans une galerie entière-ment creusée à main d’hommeset se prolonge sur environ 230mètres. Il n’est pas possibled’accéder à son origine (éboule-

ment dû au passage de l’oléo-duc France-Cressier en 1966).

Le nom de la fontaine vientégalement du fait que lors ducreusement de toutes les fonda-tions du collège, une multitudede petites sources ont été dé-couvertes; d’où le nom Fonte-nelle «petite source».

L’eau n’est pas utilisée et ellen’est pas non plus récupérée.Son débit est de 300 litres d’eaupar jour lors des sécheresses et800 litres d’eau lorsqu’il pleut.

Cette eau est pourtant uneeau de surface totalement pro-pre à la consommation!

MÉLISSANE MARTI


Apophis, cet énorme astéroïde,pourrait en 2036 provoquer lafin du monde. Cependant il estexiste plusieurs possibilitéspour éviter cela comme ledétruire ou le dévier. Mais lessolutions sont aussidangereuses l’une que l’autre.

PAR CHRISTIAN FIANIET AURÉLIEN BOVIER,

COLLÈGEDE LA FONTENELLE,

CERNIER

Apophis est un énorme as-téroïde qui menace laTerre. Cet énorme asté-roïde, en cas de collision

avec notre planète provoqueraitla fin du monde! Les chances desurvivre seraient quasiment im-possibles!

Pourquoi? Parce que l’hiveratomique ferait disparaître toutesles espèces animales et toutes lesformes végétales, donc l’hommene pourrait plus se nourrir etmourrait de froid ou de faim.

L’alerte a été donnée aux va-cances de Noël 2004. Apophis

risque de nous toucher en 2036mais il n’y a que 1 chance sur 45000, ce qui reste quand mêmepossible. Mais diverses solutionssont envisageables en cas de dé-sastre.

1. Les astronomes enverraientune immense fusée à très grande

vitesse pour désintégrer l’asté-roïde. Après, Apophis se transfor-merait en des milliers de toutespetites comètes qui détruiraientquand même notre Terre.

2. Il faudrait utiliser une na-vette spatiale pour dévier toutdoucement Apophis, mais cela

reste quand même très dange-reux pour ceux qui sont à l’inté-rieur.

En cas de collision. Imaginonsque cela se produise. Le premiereffet serait qu’il ne resterait plusrien du tout. Le deuxième effetserait qu’il y aurait de gros nua-ges de poussière. Immédiate-ment d’énormes tremblementde terre se produiraient partoutdans le monde, ce qui feraitécrouler toutes les habitationsdans un périmètre de 10 000km. Ensuite toute la poussièreprovoquée par l’impact, nous fe-rait mourir de froid.

Comment la comète peut-ellenous toucher? Apophis tourneautour du système solaire. Si ellefrôle les planètes, c’est à cause deleurs orbites. Les orbites sontl’attirance que les planètes ontentre elles, mais elles n’ont pastoutes la même force d’attrac-tion. En 2029, Apophis nousfrôlera de 160 000 km. Cela pa-rait énorme mais c’est très peu.Depuis quelques années, Apo-phis tourne autour de la Lune,du Soleil et de notre planète.

1. Qui est surnommé «ElNino»?

Fernando TorresCristiano RonaldoFranceso Fabregas

2. Comment s’appellent lesmascottes de l’Euro 2008?

Trix et FlixTrixy et FélixTrixou et Flixou

3. Comment surnomme-t-onl’équipe d’Allemagne?

MannschaftMunkurtzSquadron Azzuri

4. Comment s’appelle le stadedu FC Bâle?

LetzigrundMaladièreSt Jakob-Park

5. Quelle équipe viendra àNeuchâtel durant l’Euro?

ItalieFrancePortugal

6. Quel âge a CristianoRonaldo?

25 ans23 ans19 ans

7. Dans quels pays se jouel’Euro 2008?

Autriche et SuisseAfrique et DanemarkHollande et Chine

8. Quelles sont les couleursdu drapeau de l’Autriche?

Noir, jaune et rougeRouge, blanc et bleuRouge, blanc et rouge

9. Qui porte le numéro 32 auPortugal?

NaniChristiano RonaldoQuaresma

CSVR NEWS

La fin du monde?

JEU

Questionnaire sur l’Eurofoot 2008

Réponses:1.FernandoTorres2.TrixetFlix3.Mannschaft4.StJakob-Park5.Portugal6.23ans7.AutricheetSuisse8.Rouge,blancetrouge9.Nani

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