co-01 dissection des artères intracrâniennes. apport de l’irm et de l’arm. À propos de 5 cas

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J. Neuroradiol., 2005, 32, 77-87 © Masson, Paris, 2005 COMMUNICATIONS ORALES DISSECTION DES ARTÈRES INTRACRÂNIENNES. APPORT DE L’IRM ET DE L’ARM. À PROPOS DE 5 CAS BOUKOBZA M., STAPF C., VAHEDI K., FAVROLE P., HOUDART E., BOUSSER M.G. Hôpital Lariboisière, Paris. Objectifs : La dissection des artères intracrâniennes est une lésion rare et de diagnostic difficile. Nous rapportons les constatations en IRM et ARM dans 5 cas. Matériels et Méthodes : 5 cas de dissection des artères intracrâniennes (ACM = 2, ACP = 2, ACPI = 2) ont été étudiés par IRM (séquences SET1, SET2, SET2 haute résolution, T2FL, DWI, T2*DW, calcul de l’ADC moyen et du volume de l’infarctus éventuellement associé), ARM (séquence 3D- TOF, étude MIP, images natives et reformatage). L’examen angiographique a été réalisé dans 4 cas. Résultats : L’IRM en séquence SET1, SET2 haute résolution (plan et épaisseur de coupes adaptés), ont permis de mettre en évidence l’héma- tome de paroi, respectivement dans 2/5 cas. L’ARM a objectivé sur les reconstructions de type MIP les modifications de calibre connues dans 4/5 cas et le « flap intimal » caractéristique sur le MIP (3/5 cas) ainsi que sur les coupes natives et/ou le reformatage (3/5 cas). Conclusion : L’IRM sur des séquences adaptées, mais surtout l’ARM (MIP, images sources, reformatage) peuvent permettre le diagnostic difficile de dissection des artères intracrâniennes. COMPARAISON DE MÉTHODES DE CALCUL DE LA FONCTION D’ENTRÉE ARTÉRIELLE EN IRM CÉRÉBRALE DE PERFUSION CHEZ DES PATIENTS PORTEURS DE MALFORMATIONS ARTÉRIO-VEINEUSES CÉRÉBRALES DUCREUX D., BUVAT I. (2) , MEDER J.-F. (3) , BITTOUN J. (4) , LASJAUNIAS P. (1) (1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) U494, CHU Pitié-Sal- pétrière. (3) DIMF, Centre Hospitalier Sainte Anne. (4) U2R2M, CIERM, CHU de Bicêtre. Objectifs : Comparer les résultats de calcul de perfusion cérébrale chez des patients atteints de MAV afin d’établir la meilleure méthode d’extrac- tion de la fonction d’entré artérielle. Matériels et Méthodes : 10 volontaires sains et 40 patients porteurs de malformation artérioveineuse cérébrale ont été explorés en IRM 1.5 T de perfusion avec injection en bolus de chélate de Gadolinium. Les calculs de perfusion ont utilisé le théorème de Stewart-Hamilton et ont été effec- tués à l’aide d’un logiciel propriétaire. La fonction d’entré artérielle a été extraite par région en fonction de la zone de mesure de perfusion, ou de manière semi-automatique sur l’ensemble du cerveau. Une correction de l’effet de volume partiel temporel a été effectué sur les données. Les résultats de mesures de CBV et CBF effectués sur les thalami et les centres ovales des patients et des témoins ont été comparés par Z score, et la meilleure méthode d’extraction de l’AIF a été établie en utilisant une méthode ne nécessitant pas de Gold Standard (NGS). Résultats : En fonction de la méthode utilisée, 50 à 80 % des patients porteurs de MAV présentaient des anomalies de perfusion (hypo et/ou hyperperfusion et/ou congestion veineuse). La méthode d’extraction régionale de la fonction d’entrée artérielle pré- sentait les résultats les plus cohérents en région distale (centres ovales) pour les mesures de CBF. Pour toutes les autres zones de mesures de CBV et/ou CBF dans les pathologies hypervasculaires, la meilleure méthode d’extraction de l’AIF etait la méthode globale. Conclusion : En fonction de la zone cérébrale étudiée en IRM de perfu- sion, il est nécessaire d’adapter la méthode d’extraction de l’AIF afin de mieux apprécier les remaniements hémodynamiques engendrés par les pathologies hypervasculaires. DÉTECTION IRM DU THROMBUS AU COURS LES THROMBOSES VEINEUSES CÉRÉBRALES : INTÉRÊT DE LA SÉQUENCE ÉCHO DE GRADIENT T2/T2*SW BOUKOBZA M., IDBAIH A., CRASSARD I., BOUSSER M.-G., CHABRIAT H. Hôpital Lariboisière, Paris. Introduction : La séquence en écho de gradient permet parfois de détecter les occlusions thrombotiques vasculaires. Leur intérêt dans des thromboses veineuses cérébrales (TVC) reste indéterminé. Objectifs : Analyser le signal du thrombus sur différentes séquences IRM aprés le diagnostic de TVC en fonction du délai écoulé depuis les premiéres manifestations cliniques, préciser la sensibilité des séquences T1SE, T2SE, FLAIR, T2*SW, DWI pour sa visualisation. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 39 patients. Critéres : (1) diagnostic de TVC confirmée par VRM ou artériographie et/ou clini- quement, (2) au moins une IRM à distance, (3) séquence T2*SW. Le signal du thrombus a été évalué pour chaque séquence et analysé en fonction du délai depuis le début clinique. Résultats : 166 thrombi ont été identifiées (114 IRM et 652 séquen- ces). La sensibilité de la séquence T2*SW pour détecter le thrombus objectivé en VRM était de 90 % et 51 % aux stades précoces (< J3) et tardifs ( > J60). Pour les séquences T1SE, T2SE, FLAIR, DWI, elle était respectivement de 71 %, 17 %, 9 %, 9 % aux stades précoces et de 2 %, 45 %, 20 % et 0 % aux stades tardifs. Trente huit anomalies de signal compatibles avec une thrombose d’une veine corticale furent détectées sur 89 IRM, les séquences T2*SW/T1SE/VRM/FLAIR/DWI/ T2SE les identifiant dans 37, 30, 14, 5, 1, et 0 cas respectivement. Conclusions : Intérêt de la séquence T2*SW pour le diagnostic et la loca- lisation du thrombus au cours des TVC, en particulier (1) en l’absence de VRM (2) aux stades très précoce (3) ou tardifs et (4) en présence d’une thrombose isolée des veines corticales. HÉMATOME SPONTANÉ DE LA PLAQUE QUADRIGÉMINALE. INTÉRÊT DE LA SÉQUENCE T2*DW : À PROPOS DE 2 CAS BOUKOBZA M., BOUKOBZA M., BRUNEAU M., SAINT-MAURICE J.-P., LOT G. Hopital Lariboisière, Paris. Introduction : Une ophtalmoplégie internucléaire uni- ou bilatérale et une paralysie de la verticalité en rapport avec un hématome du tectum mésencéphalique sont très inhabituelles. Objectifs : Apport de l’IRM, en particulier de la séquence T2*SW pour la localisation et le suivi de l’hématome. Matériel et Méthodes : Cas 1 : un homme de 56 ans, sans antécédent, présente brutalement une céphaléee et des vomissements une diplopie et devient somnolent. L’examen clinique après l’amélioration de l’état de conscience, révèle une ophtalmoplégie internucléaire bilatérale incom- plète et une parésie de la verticalité. Cas 2 : Femme de 32 ans, non hypertendue artérielle présente brutalement une HIC et une diplopie. L’examen clinique révèle une ophtalmoplégie internucléaire unilatérale et une paralysie de l’élévation du regard. Résultats : La TDM et l’IRM (séquences T1, SET2, T2FL, T2*DW, DWI, ARM) réalisées quelques heures après l’après l’admission montrent un petit hématome localisé dans le colliculus supérieur droit avec légère extension au colliculus supérieur gauche dans le cas 1, et limité au colliculus gauche dans le cas 2. L’angiographie ne met pas en évidence d’anomalie. Le suivi par IRM a montré la résolution en 3 mois de l’héma- tome. Conclusion : Les hématomes localisés à la plaque quadrigéminale sont rares, peuvent survenir sans lésion sous-jacente et ne nécessitent pas toujours une intervention chirurgicale. Ils ont une présentation clinique particulière, en rapport avec l’atteinte du faisceau longitudinal médian, comme le montre bien l’IRM (en particulier la séquence T2*DW) qui peut permettre d’affirmer l’absence de lésion sous-jacente. QUELLE EST LA SÉQUENCE OPTIMALE EN IRM POUR LE DIAGNOSTIC D’HÉMORRAGIE INTRAPARENCHYMATEUSE AIGUË ? COMPARAISON DE 5 SÉQUENCES COSNARD G. (1) , OPPENHEIM C. (2) , HERNALSTEEN D. (1) , TOUZE E. (2) , PEETERS A. (1) , LAMY C. (2) , MAS J.-L. (2) , MEDER J.F. (2) (1) Clinique Universitaire Saint Luc, Bruxelles, Belgique. (2) Hôpital Sainte- Anne et Université Paris 5, Paris, France. Objectif : Évaluer les sensibilités et spécificités respectives de 5 séquen- ces d’IRM pour le diagnostic d’HIC aigu. Matériel et méthodes : Les IRM de 86 patients (43 HIC, 43 non-HIC) suspects d’AVC (< 6 heures) ont été relues indépendamment par 3 observateurs (2 neuroradiologues seniors, un neurologue senior), chaque séquence (T1, écho-planar-T2, T2*, diffusion, FLAIR) étant relue séparé- ment. Le diagnostic d’HIC reposait sur des critères morphologiques et sur une analyse visuelle du signal. Les concordances interobservateurs et intraobservateurs ont été calculées. Résultats : La concordance intra-observateur (kappa = 1), inter-obser- vateurs des séquences FLAIR, T2, et diffusion (kappa = 1) et T1 et T2* (kappa = 0,95) étaient excellentes. La sensibilité était de 100 % pour les séquences FLAIR, T2, T2* et diffusion et de 97,3-100 % pour la séquence T1. La spécificité était de 100 % pour les séquences FLAIR, T2, et diffu- sion, > 95 % pour les séquences T2* et T1. Les 4 patients mal classés sur une séquence étaient bien classés sur les autres. Conclusion : Chacune des séquences étudiées permettait de distin- guer une HIC aiguë d’une pathologie non hémorragique avec une sen- sibilité et spécificité élevée. La combinaison de 2 des 5 séquences permettait le diagnostic de certitude. Ces résultats devraient permettre d’optimiser les protocoles d’imagerie et la prise en charge à la phase aiguë des AVC. CO-01 à CO-22 Mardi 29 mars 2005 (10 h 00-12 h 15) CO-01 CO-02 CO-03 CO-04 CO-05

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Page 1: CO-01 Dissection des artères intracrâniennes. Apport de L’IRM et de L’ARM. À propos de 5 cas

J. Neuroradiol., 2005, 32, 77-87© Masson, Paris, 2005

COMMUNICATIONS ORALES

DISSECTION DES ARTÈRES INTRACRÂNIENNES. APPORT DE L’IRM ET DE L’ARM. À PROPOS DE 5 CAS

BOUKOBZA M., STAPF C., VAHEDI K., FAVROLE P., HOUDART E., BOUSSER M.G.Hôpital Lariboisière, Paris.

Objectifs : La dissection des artères intracrâniennes est une lésion rareet de diagnostic difficile. Nous rapportons les constatations en IRM etARM dans 5 cas.Matériels et Méthodes : 5 cas de dissection des artères intracrâniennes(ACM = 2, ACP = 2, ACPI = 2) ont été étudiés par IRM (séquences SET1,SET2, SET2 haute résolution, T2FL, DWI, T2*DW, calcul de l’ADC moyenet du volume de l’infarctus éventuellement associé), ARM (séquence 3D-TOF, étude MIP, images natives et reformatage). L’examen angiographiquea été réalisé dans 4 cas.Résultats : L’IRM en séquence SET1, SET2 haute résolution (plan etépaisseur de coupes adaptés), ont permis de mettre en évidence l’héma-tome de paroi, respectivement dans 2/5 cas. L’ARM a objectivé sur lesreconstructions de type MIP les modifications de calibre connues dans4/5 cas et le « flap intimal » caractéristique sur le MIP (3/5 cas) ainsi quesur les coupes natives et/ou le reformatage (3/5 cas).Conclusion : L’IRM sur des séquences adaptées, mais surtout l’ARM(MIP, images sources, reformatage) peuvent permettre le diagnostic difficilede dissection des artères intracrâniennes.

COMPARAISON DE MÉTHODES DE CALCUL DE LA FONCTION D’ENTRÉE ARTÉRIELLE EN IRM CÉRÉBRALE DE PERFUSION CHEZ DES PATIENTS PORTEURS DE MALFORMATIONS ARTÉRIO-VEINEUSES CÉRÉBRALES

DUCREUX D., BUVAT I. (2), MEDER J.-F. (3), BITTOUN J. (4), LASJAUNIAS P. (1)

(1) Service de Neuroradiologie, CHU de Bicêtre. (2) U494, CHU Pitié-Sal-pétrière. (3) DIMF, Centre Hospitalier Sainte Anne. (4) U2R2M, CIERM,CHU de Bicêtre.

Objectifs : Comparer les résultats de calcul de perfusion cérébrale chezdes patients atteints de MAV afin d’établir la meilleure méthode d’extrac-tion de la fonction d’entré artérielle.Matériels et Méthodes : 10 volontaires sains et 40 patients porteurs demalformation artérioveineuse cérébrale ont été explorés en IRM 1.5 T deperfusion avec injection en bolus de chélate de Gadolinium. Les calculsde perfusion ont utilisé le théorème de Stewart-Hamilton et ont été effec-tués à l’aide d’un logiciel propriétaire. La fonction d’entré artérielle a étéextraite par région en fonction de la zone de mesure de perfusion, ou demanière semi-automatique sur l’ensemble du cerveau. Une correction del’effet de volume partiel temporel a été effectué sur les données. Lesrésultats de mesures de CBV et CBF effectués sur les thalami et lescentres ovales des patients et des témoins ont été comparés par Z score,et la meilleure méthode d’extraction de l’AIF a été établie en utilisant uneméthode ne nécessitant pas de Gold Standard (NGS).Résultats : En fonction de la méthode utilisée, 50 à 80 % des patientsporteurs de MAV présentaient des anomalies de perfusion (hypo et/ouhyperperfusion et/ou congestion veineuse).La méthode d’extraction régionale de la fonction d’entrée artérielle pré-sentait les résultats les plus cohérents en région distale (centres ovales)pour les mesures de CBF. Pour toutes les autres zones de mesures deCBV et/ou CBF dans les pathologies hypervasculaires, la meilleure méthoded’extraction de l’AIF etait la méthode globale.Conclusion : En fonction de la zone cérébrale étudiée en IRM de perfu-sion, il est nécessaire d’adapter la méthode d’extraction de l’AIF afin demieux apprécier les remaniements hémodynamiques engendrés par lespathologies hypervasculaires.

DÉTECTION IRM DU THROMBUS AU COURSLES THROMBOSES VEINEUSES CÉRÉBRALES : INTÉRÊT DE LA SÉQUENCE ÉCHO DE GRADIENT T2/T2*SW

BOUKOBZA M., IDBAIH A., CRASSARD I., BOUSSER M.-G., CHABRIAT H.Hôpital Lariboisière, Paris.

Introduction : La séquence en écho de gradient permet parfois dedétecter les occlusions thrombotiques vasculaires. Leur intérêt dans desthromboses veineuses cérébrales (TVC) reste indéterminé.Objectifs : Analyser le signal du thrombus sur différentes séquences IRMaprés le diagnostic de TVC en fonction du délai écoulé depuis les premiéres

manifestations cliniques, préciser la sensibilité des séquences T1SE, T2SE,FLAIR, T2*SW, DWI pour sa visualisation.Matériels et Méthodes : Étude rétrospective de 39 patients. Critéres :(1) diagnostic de TVC confirmée par VRM ou artériographie et/ou clini-quement, (2) au moins une IRM à distance, (3) séquence T2*SW. Le signaldu thrombus a été évalué pour chaque séquence et analysé en fonctiondu délai depuis le début clinique.Résultats : 166 thrombi ont été identifiées (114 IRM et 652 séquen-ces). La sensibilité de la séquence T2*SW pour détecter le thrombusobjectivé en VRM était de 90 % et 51 % aux stades précoces (< J3)et tardifs ( > J60). Pour les séquences T1SE, T2SE, FLAIR, DWI, elleétait respectivement de 71 %, 17 %, 9 %, 9 % aux stades précoceset de 2 %, 45 %, 20 % et 0 % aux stades tardifs. Trente huit anomaliesde signal compatibles avec une thrombose d’une veine corticale furentdétectées sur 89 IRM, les séquences T2*SW/T1SE/VRM/FLAIR/DWI/T2SE les identifiant dans 37, 30, 14, 5, 1, et 0 cas respectivement.Conclusions : Intérêt de la séquence T2*SW pour le diagnostic et la loca-lisation du thrombus au cours des TVC, en particulier (1) en l’absence deVRM (2) aux stades très précoce (3) ou tardifs et (4) en présence d’unethrombose isolée des veines corticales.

HÉMATOME SPONTANÉ DE LA PLAQUE QUADRIGÉMINALE. INTÉRÊT DE LA SÉQUENCET2*DW : À PROPOS DE 2 CAS

BOUKOBZA M., BOUKOBZA M., BRUNEAU M., SAINT-MAURICE J.-P.,LOT G.Hopital Lariboisière, Paris.

Introduction : Une ophtalmoplégie internucléaire uni- ou bilatérale et uneparalysie de la verticalité en rapport avec un hématome du tectummésencéphalique sont très inhabituelles.Objectifs : Apport de l’IRM, en particulier de la séquence T2*SW pour lalocalisation et le suivi de l’hématome.Matériel et Méthodes : Cas 1 : un homme de 56 ans, sans antécédent,présente brutalement une céphaléee et des vomissements une diplopieet devient somnolent. L’examen clinique après l’amélioration de l’état deconscience, révèle une ophtalmoplégie internucléaire bilatérale incom-plète et une parésie de la verticalité. Cas 2 : Femme de 32 ans, nonhypertendue artérielle présente brutalement une HIC et une diplopie.L’examen clinique révèle une ophtalmoplégie internucléaire unilatérale etune paralysie de l’élévation du regard.Résultats : La TDM et l’IRM (séquences T1, SET2, T2FL, T2*DW, DWI,ARM) réalisées quelques heures après l’après l’admission montrent unpetit hématome localisé dans le colliculus supérieur droit avec légèreextension au colliculus supérieur gauche dans le cas 1, et limité aucolliculus gauche dans le cas 2. L’angiographie ne met pas en évidenced’anomalie. Le suivi par IRM a montré la résolution en 3 mois de l’héma-tome.Conclusion : Les hématomes localisés à la plaque quadrigéminale sontrares, peuvent survenir sans lésion sous-jacente et ne nécessitent pastoujours une intervention chirurgicale. Ils ont une présentation cliniqueparticulière, en rapport avec l’atteinte du faisceau longitudinal médian,comme le montre bien l’IRM (en particulier la séquence T2*DW) qui peutpermettre d’affirmer l’absence de lésion sous-jacente.

QUELLE EST LA SÉQUENCE OPTIMALE EN IRM POUR LE DIAGNOSTIC D’HÉMORRAGIE INTRAPARENCHYMATEUSE AIGUË ?COMPARAISON DE 5 SÉQUENCES

COSNARD G. (1), OPPENHEIM C. (2), HERNALSTEEN D. (1), TOUZE E. (2), PEETERS A. (1), LAMY C. (2), MAS J.-L. (2), MEDER J.F. (2)

(1) Clinique Universitaire Saint Luc, Bruxelles, Belgique. (2) Hôpital Sainte-Anne et Université Paris 5, Paris, France.

Objectif : Évaluer les sensibilités et spécificités respectives de 5 séquen-ces d’IRM pour le diagnostic d’HIC aigu.Matériel et méthodes : Les IRM de 86 patients (43 HIC, 43 non-HIC)suspects d’AVC (< 6 heures) ont été relues indépendamment par3 observateurs (2 neuroradiologues seniors, un neurologue senior), chaqueséquence (T1, écho-planar-T2, T2*, diffusion, FLAIR) étant relue séparé-ment. Le diagnostic d’HIC reposait sur des critères morphologiques etsur une analyse visuelle du signal. Les concordances interobservateurset intraobservateurs ont été calculées.Résultats : La concordance intra-observateur (kappa = 1), inter-obser-vateurs des séquences FLAIR, T2, et diffusion (kappa = 1) et T1 et T2*(kappa = 0,95) étaient excellentes. La sensibilité était de 100 % pour lesséquences FLAIR, T2, T2* et diffusion et de 97,3-100 % pour la séquenceT1. La spécificité était de 100 % pour les séquences FLAIR, T2, et diffu-sion, > 95 % pour les séquences T2* et T1. Les 4 patients mal classéssur une séquence étaient bien classés sur les autres.Conclusion : Chacune des séquences étudiées permettait de distin-guer une HIC aiguë d’une pathologie non hémorragique avec une sen-sibilité et spécificité élevée. La combinaison de 2 des 5 séquencespermettait le diagnostic de certitude. Ces résultats devraient permettred’optimiser les protocoles d’imagerie et la prise en charge à la phaseaiguë des AVC.

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Mardi 29 mars 2005 (10 h 00-12 h 15)

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