citymag 61

24
CITYMAG : INFOS LOCALES - GRATUIT ! - 46 04 97 00 - [email protected] Février 2013 - N° 61 GUERRE AU MALI SITUATION DES RÉFUGIÉS LES VOIX DU CAMP Photo Karl Nawezi

Upload: citymag-nouakchott

Post on 08-Mar-2016

248 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

Magazine d'informations gratuit N° 61 - Février 2013

TRANSCRIPT

Page 1: Citymag 61

c i t y m a g:INFOS LOCALES - GRATUIT ! - 46 04 97 00 - [email protected]évrier 2013 - N° 61

Guerre au MaliSituation deS réfuGiéSleS voix du caMp

Pho

to K

arl N

awez

i

Page 2: Citymag 61

2

Page 3: Citymag 61

3

: news

Magazine édité par Seaside MediaRCS 51200Villa 61 Socogim Tevragh Zeina [email protected]

Tél: 46 04 97 00

Directeur de la publication: Patrick FlouriotRédactrice en cheffe: Claire JeanneratOnt collaboré à ce numéro: Intagrist El Ansari, Manuel Bengoéchéa, Abdelvetah Ould Mohamed

Imprimé à La Rochette, Dakar (Sénégal)

: CITYMAG Eva Riol Velasco du 28 février au 18 mars 2013

zeinartconcept Ilot C, Nouakchott 46 51 74 65 www.zeinart.com

Vernissage jeudi 28 février à 17h00

Rendez-vous des amoureux de la langue française et des cultures francophones à travers le monde, la Semaine de la langue française et de la francophonie aura lieu cette année du 16 au 24 mars en Mauritanie. Cet événement est organisé par l’Association mauritanienne pour la francophonie (AMF), avec le soutien de nombreuses associations, institutions, personnalités, sponsors…

Pour cette édition 2013, une grande figure francophone sera à Nouakchott: Louis-Jean Calvet, éminent linguiste et écrivain, proposera plusieurs conférences pour l’occasion.

L’AMF vous attend nombreux pour participer à l’ensemble des activités - expositions, spectacles, projections, jeux et concours, ateliers et conférences - qui vous seront proposés à Nouakchott, Atar, Kaedi, Kiffa, Nouadhibou, Rosso et Tékane.

> Programme détaillé sur le blog:www.francophoniemauritanie.wor-dpress.com

Originaire de Kaédi et installé en France, le chanteur et guitariste Malick Dia est de retour au pays pour une tournée, la première depuis plus de 10 ans. Elle débu-tera en principe le 28 février à Leksseyba, se poursuivra le 1er mars à Kaédi et le 2 à Boghé, avant d’arriver à Nouakchott puis Zouerate. Le lead vocal du groupe Boolumbal sera accom-pagné pour l’occasion par Abdou Diop, musicien sénégalais exilé à Londres, par le Dental Orchestra de Babi Saar, le rappeur El Fekki Gawal et le musicien maure Cheikh Ould Abba.

C’est une petite ville à l’extrême sud-est de la Mauritanie. Une petite ville un peu ignorée, et que ses ressortissants ont décidé de faire sortir de l’anony-mat. Un comité d’organisation emmené par Haida Youba Naijé s’est attelé à la mise sur pied de la 1ère édition du Festival de l’Amitié de Bassikonou, qui se tiendra du 25 au 28 février. «L’ idée, c’est aussi de faire un peu o u b l i e r la guerre, et de rap-procher les populations locales des réfu- giés maliens qui sont installés dans la région. C’est pour-quoi nous l’avons baptisé Festival de l’Amitié», explique Haida Youba Naijé. Il souhaite ainsi que la deuxième soirée du festival puisse avoir lieu à l’intérieur même du camp de M’bera. Ce serait assurément un beau moment à vivre pour tous les participants.

nouakchott fête la francophonie avec louiS-Jean calvet

un feStivalà BaSSikonou

Vous êtes candidat(e) au volontariat? Volontaire en mission? Structure d’ac-cueil ou souhaitant accueillir des volon-taires? Structure d’envoi de volontaires? Alors l’Espace Volontariats de France Volontaires est pour vous. Situé au siège même de l’organisation, à Tevragh Zeina, cet espace a été inauguré fin janvier par le représentant national Daro Ndiaye en présence d’un parterre d’invités. L’objectif est «d’informer, de former et faire former, d’orienter et de mettre en réseau/relation tous les acteurs agissant dans le champ du volontariat international d’échanges et de solidarité en Mauritanie», explique Daro Ndiaye. Sont d’ores été déjà pré-vus des cours de langues destinés à faciliter l’intégration des volontaires et un «thé volontariat» sur la thématique des sachets plastiques. Ajoutons que l’Espace dispose d’un centre de documentation.

> Contact: [email protected], tél: 46 91 02 02 / 46 41 69 40

Malick dia en tournée

le rendez-vouSdeS volontaireS

chanSonS Sur l’eau: alioune lo vainqueurIls étaient près de 75 au départ. Après les pre-mières sélections, il n’en est resté que douze, puis cinq. Et c’est finalement le rappeur mau-ritanien Alioune Lô que le jury du Concours de chan-sons sur l’eau et l’environnement orga-nisé par le Sénégalais Ngaari Law et le CIMAN a désigné vainqueur. Avec les quatre autres lauréats, Saidou Mamadou Konté (Mauritanie), Mohamedoune Ag Ambery (Mali), le trio Cheibani/Moustapha/Bouvreir (Mauritanie) et Yero Ngoula Ndiaye (Sénégal), il partira bien-tôt à Dakar afin d’enregistrer un album sur le thème de l’eau. Il faut rappeler que ce concours était ouvert aux artistes des quatre pays de l’Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Ajoutons enfin qu’Aicha Mint Abba a rem-porté le prix spécial «Femmes» et Sidi Baylel Thiam le prix spécial «Public».

Page 4: Citymag 61

4

Tout d’abord, choisissez le forfait qui vous convient :

1 jour 2 jours

7 jours 30 jours

envoyez le codede recharge par

SMS au 158 directement depuis votre

mobile.

envoyez le code de recharge par SMS au 158 depuis votre PC via l’interface de votre modem 3G+.

l’Internet mobile illimité à partir de 500UM

&

Page 5: Citymag 61

5

Tout d’abord, choisissez le forfait qui vous convient :

1 jour 2 jours

7 jours 30 jours

envoyez le codede recharge par

SMS au 158 directement depuis votre

mobile.

envoyez le code de recharge par SMS au 158 depuis votre PC via l’interface de votre modem 3G+.

l’Internet mobile illimité à partir de 500UM

&

: À LA Une

Réfugiés depuis une année ou une se-maine, des milliers de Maliens vivent en Mauritanie, au camp de M’bera. À leurs yeux, l’intervention française est salu-taire, en même temps qu’elle inquiète. Intagrist El Ansari

Systématiquement saluée par tous dans le pays, l’intervention française au Mali l’est aussi par les réfugiés maliens en Mauritanie, issus notamment des différentes composantes de la région de Tombouctou. Beaucoup d’entre eux admettent que la guerre est peut-être «un mal nécessaire», tout en appelant à la prudence quant aux sort

des civils. «sans cette intervention c’est tout le Mali qui sera endoctriné», disent les uns. D’autres se réjouissent de voir les extrémistes face à une rude épreuve militaire, «parce que jusqu’ici ils ont fait leur loi et ça c’est insupportable!».

Pour Hammadi Ag Mohamed Abba, un cadre originaire de Tombouctou, «l’intervention militaire a été décidée tardivement, malgré les souffrances des populations du nord-Mali. elle sera un soulagement pour les gens victimes à l’intérieur comme à l’extérieur de cette occupation islamiste». Il s’interroge néan-moins sur le déroulement des opérations: «Comment prévenir les risques de dérapages de cette intervention pouvant affecter la population civile?».

Mohamed Ag Malha est le responsable des commissions du camp de M’bera, un représentant des populations et une figure emblématique des sociétés civiles du Nord-Mali. Il résume sa vision ainsi: «Il n’y a que deux solutions: soit les extrémistes sont extirpés de force, et tout redevient comme avant, cela profitera aux honnêtes gens; ou alors les jihadistes restent sur place, la mauvaise graine s’implante davantage et la communauté inter-nationale aura plus de mal à trouver une solution au fléau».

LES PREMIèRES ExACTIONS

Ce que les populations du Nord, Touaregs et Maures en tête, redoutent le plus, c’est le retour de l’armée malienne suscep-tible de commettre des exactions, dont certaines sont déjà signalées par des organisations comme la Fédération interna-tionale des droits de l’homme, Human Rights Watch et Amnesty International. Ces associations demandent l’ouverture d’une enquête pour «une série d’exécutions sommaires perpétrées par l’armée malienne» dans le centre du pays depuis le 10 janvier.

Guerre au Mali: leS réfuGiéS entre eSpoir et inquiétude

Page 6: Citymag 61

6

Certains de ces faits sont aussi rapportés par Habaye Ag Mohamed. Tout juste arrivé au camp de M’bera, ce Touareg de 48 ans a fui les combats qui faisaient rage à Diabali: «J’ai tout perdu, les militaires maliens ont tout brûlé: ma maison, mes boutiques... Plus rien ne reste, mais ce qui compte c’est d’être vivant», assure ce commerçant.

Parti seul, le nouveau réfugié n’avait aucune nouvelle de sa famille restée sur place lorsque nous nous sommes entretenus avec lui. C’est, dit-il, un ami soldat en poste à Ségou qui lui a conseillé de partir, loin et vite. Et surtout avant le retour des troupes loyalistes dans la ville de Diabali pour en chasser définitivement les islamistes armés. «Cela pouvait me coûter la vie, comme à deux Touaregs qu’ils ont tués à séribala, près de niono, en les désignant comme des extrémistes», affirme Habaye Ag Mohamed.

LA CRAINTE DE L’ENLISEMENT

Avec le temps que pourrait prendre la reconquête du Nord-Mali, cer-tains réfugiés redoutent également un possible enlisement qui menacerait l’existence des leurs demeurés sur place.

«Les jihadistes ne partiront pas tout de suite. Ça sera un travail de longue haleine, ils ne partiront pas demain non plus. Il y aura certainement une guérilla qui résistera pendant très longtemps. Il y aura beaucoup de carnages, surtout parmi les populations civiles», prévient Ahmad Ag Hamama, un haut dignitaire et notable de la région de Tombouctou, qui lance un appel à la France pour qu’elle «cible ses frappes aériennes et qu’elle garantisse la vie des civils».

Alors que leurs principales bases sont détruites, les jihadistes semblent en débandade sur le terrain. Beaucoup sont signalés

la Guerre et leS intérêtS d’étatSS’il est naturellement juste et bon de chasser le mal qui sévit depuis un an au Nord-Mali, voire de l’anéantir pour que les populations revivent en sécurité et retrouvent leur dignité et leur liberté d’antan, on est cependant tenté de se questionner sur cette guerre menée par la France au Mali.

La force combattue aujourd’hui au Sahel émane de la Libye, jadis sous l’assaut français. Un non-sens, puisque la guerre menée par la France au Nord-Mali est une conséquence directe - comme l’affir-ment les observateurs - de l’intervention française contre le régime de Kadhafi en 2011. La chute du guide de Tripoli permettra l’ouverture des casernes et la récupération d’un arsenal de guerre par des groupes présents sur place. Essentiellement originaires de Kidal, Gao, et Tombouctou dans une moindre mesure, ces éléments créeront dès fin 2011 un déséquilibre des forces au Nord-Mali, et permettront à partir de janvier 2012 l’avancée puis l’installation des jihadistes dans ces trois aggloméra-tions. Les populations civiles seront les principales victimes de ce chaos devenu incontrôlable.

Vue d’un certain angle, la contradiction est frappante. Assiste-t-on à des rap-ports de forces politiques et idéologiques - internes à la France-, s’exposant (et s’exportant) en terres étrangères afri-caines?

D’un point de vue purement technique, nous observons le réalisme politique, ses intentions fluctuantes en fonction des régimes, des tendances et de leurs intérêts pragmatiques et géostraté-giques, le plus souvent déguisés sous des formes de «guerre de libération» ou de «guerre juste pour la démocratie, les droits de l’Homme,» etc.

La proximité du Niger voisin, qui abrite d’importants gisements d’uranium exploi-tés par l’entreprise française Areva, et la perspective des ressources encore inex-ploitées - pétrole, gaz, or, eau, solaire - au grand Sahara éveillent davantage d’interrogations chez les observateurs sur la motivation de la guerre française - et des pays alliés, par extension - au Mali, voire sur les origines et l’ampleur de cette crise démarrée il y a tout juste un an.

Dans un exemple connexe on se sou-viendra de la volonté américaine affichée pour justifier la guerre en Irak, en 2003. Une fois le pays débarrassé de Saddam Hussein, l’administration de George W. Bush se pressera de sécuriser le minis-tère du pétrole à Bagdad, avant d’ouvrir la voie aux entreprises américaines et étrangères pour l’exploitation de l’or noir irakien. Pendant ce temps, le reste du pays est plongé dans un chaos sans précédent, semé par un conflit devenu incontrôlable.

La France avait voté contre la guerre de l’Irak en 2003. Et les Etats-Unis d’Amé-rique ne sont pour le moment pas direc-tement impliqués militairement sur le terrain au Nord-Mali. Ils ont pourtant été très souvent en première ligne s’agis-sant de «guerre contre le terrorisme».

Peut-on y voir «un jeu politique» qui indique clairement le positionnement des états en fonction de leurs intérêts géostratégiques sur l’échiquier interna-tional?

Revenons à la France au Sahel-Sahara. Les récentes révélations sur des pos-sibles financements de la campagne présidentielle de 2007 du candidat Nicolas Sarkozy par Kadhafi permettent aussi de s’interroger sur les véritables intentions de la guerre en Libye. Celle-ci, menée en 2011, annonçait pourtant clai-rement ce qui pouvait se passer au Mali, voire s’étendre à des pays sahéliens. Alors pourquoi avoir allumé le bout de cette dangereuse mèche?

Cependant, François Hollande a plutôt l’image de l’intègre, de l’homme juste et loyal, Mais seul le temps pourra juger de l’action du président français actuel au sujet du cas malien. Une fois le Nord-Mali débarrassé de la mauvaise graine extrémiste, que fera la France? Telle est la question de veille.

Intagrist El Ansari

traversant le désert, sans armes, parfois à pied, en laissant der-rière eux leurs voitures calcinées et abandonnées.

Cette débâcle inquiète, car pour beaucoup les salafistes pour-raient très bien s’introduire en changeant d’accoutrement parmi les populations civiles, dans des campements et des villages pour tenter de les utiliser comme boucliers humains.

Pour Abdollahi Ag Mohamed El-Maouloud, une autre grande figure intellectuelle du camp et membre du Conseil économique, social et culturel du Mali, «les populations restées en zone de conflit doivent impérativement être sécurisées pour continuer la lutte contre les islamistes». Un message adressé à la France, en première ligne dans cette opéra-tion au Nord-Mali.

«CEUx qUI LUTTENT CONTRE LES ISLAMISTES

NE LES CONNAISSENT PAS»

Dans cette lutte, il y a une maldonne pour notre interlocuteur «car ceux qui sont en train de lutter contre les islamistes ne les connaissent pas, ils ne connaissent pas la zone, ils ne travaillent que sur des renseignements qu’on leur donne ailleurs!».

Abdollahi Ag Mohamed El-Maouloud conseille aux pays en guerre de s’allier avec des gens de la région qui connaissent le désert et qui peuvent par cette connaissance du terrain et des populations éviter que des civils soient attaqués: «Il faut s’allier avec les déserteurs de l’armée malienne, qui sont là comme n’importe quel réfugié. Ils n’ont pas déserté parce qu’ils avaient autre chose à faire, mais seulement parce que leurs amis les avaient quittés pour partir au sud, en janvier 2012, au début de l’offensive jihadiste et rebelle».

: À LA Une

Page 7: Citymag 61

7

«transhumants transfrontaliers» des pays de la sous-région. Le célèbre griot tamasheq Amano Ag Issa et sa famille, eux, ne sont plus à Nouakchott. Au mois de septembre, ils se sont résolus à rejoindre le camp de M’bera. Ce faisant, ils ont pu (après plusieurs mois d’attente soulignent-ils) bénéficier du statut de réfugiés et des aides qui lui sont assorties, avantages réservés aux habitants du camp. «Tout va bien ici, nous vivons presque bien, même si ce que les OnG nous donnent ne nous suffit pas, témoigne Amano. Mais nous sommes en sécurité et nous essayons de voir les choses du bon côté. Pour moi et ma famille, ça va, et je pense qu’on restera ici le temps qu’il faudra jusqu’à ce que cette situation prenne fin.» Il déplore en revanche le manque d’activités culturelles à l’intérieur du camp, et donc le manque d’occasions pour lui de pratiquer son art. «Pourtant la population a besoin de ça, elle a besoin d’animation pour oublier les difficultés».

Saada Mint Souedi a pour sa part fait le choix de rentrer à Bamako au mois de juillet. Elle a retrouvé sa boutique d’arti-sanat, où elle vend notamment des colliers confectionnés par ses soins; les affaires ne sont pas extraordinaires, sa clientèle composée d’expatriés ayant largement déserté la ville. Mais Saada s’efforce de voir les choses positivement. La famille loue désormais un appartement à Bamako, et «ça va, on vit comme tout le monde. La situation est calme. Les gens ne sortent pas beaucoup, ils font un peu attention, mais c’est calme». Ajoutons qu’elle prévoit de revenir à Nouakchott au mois d’avril, le temps d’une exposition.

quant à Mohamed Ag Malha, mieux connu sous le diminutif de Momo, il est toujours domicilié au camp de M’bera, où il occupe la fonction de responsable des commissions. La parole lui est donnée dans l’article principal de ce dossier. :

Souvenez-vous: dans son édition de juin 2012, Citymag était allé à la rencontre des réfugiés touaregs qui se trouvaient à Nouakchott. La plu-part avait fui le Mali au début du mois de février, au moment des émeutes de Bamako et Kati qui visaient les Touaregs et les Maures établis dans le sud du pays. La bijoutière Saada, le griot Amano

et sa famille, le journaliste Intagrist El Ansari... Un an après leur départ du Mali, sept mois après notre rencontre, que sont-ils devenus?

Intagrist El Ansari, qui a d’ailleurs collaboré à la réalisation de ce dossier, vit toujours à Nouakchott, avec sa femme et ses deux enfants. Reporter et correspondant pour plusieurs magazines TV, journaux et agences de presse à l’étranger, Intagrist suit bien entendu avec la plus grande attention l’évolution de la situation dans son pays d’origine, sans pour autant que son retour soit «intrinsèquement conditionné par la situation politique et sécuri-taire. Bien sûr je voudrais que tout cela s’arrange, pour les popu-lations civiles qui sont les premières à souffrir. Mais pour moi je me sens bien à nouakchott pour l’instant. La qualité de vie y est bonne. On trouve tout ce qu’il faut en ville, et en même temps il y a la proximité de l’océan et du désert. Peu de villes offrent cela».

Établi à Nouakchott à la suite des événements qui avaient secoué le nord du Mali au début des années 1990, président de l’Association des réfugiés victimes de la répression de l’Azawad (ARVRA), Abdourahmane Ag Mohamed El Moctar est un peu moins impliqué dans la gestion quotidienne des problèmes des réfugiés que lorsque nous l’avions rencontré. Non pas évidem-ment qu’il s’en soucie moins, mais ses obligations profession-nelles l’ont contrait à prendre un peu de distance: il est chargé par la coopération suisse d’une étude sur le pastoralisme dont la finalité est d’offrir un programme d’éducation aux enfants des

que Sont-ilS devenuS?Abdourahmane Ag

Mohamed El Moctar

Amano Ag Issa

Saada Mint Souedi

Intagrist El Ansari

Mohamed Ag Malha

LA qUESTION POLITIqUE DU NORD-MALI: PLAIDOYER POUR UN VRAI DIALOGUE

La première priorité est en cours: éradiquer dans l’urgence. Il s’agira ensuite de trouver un système de suivi pour faire en sorte que le terrain débarrassé des extrémistes soit sécurisé. Enfin, la condition d’une paix juste et durable passe par la résolution de la question récurrente du Nord-Mali.

Ahmad Ag Hamama prône un dialogue entre les différentes communautés du Nord et du Sud: «nous ne pouvons rien régler de façon durable sans que les gens ne se parlent entre eux. Il faut initier ce dialogue sur des terrains neutres. Il doit com-prendre les notabilités, les cadres des différentes composantes communautaires du nord, puis ceux du sud», plaide-t-il.

Pour de nombreux réfugiés, si la France est venue «sauver la case», elle doit profiter - une fois tout remis en ordre - de l’image obtenue pour arbitrer et régler la crise malienne en profondeur.

«La France doit dire aux autorités de Bamako qu’elles devraient par exemple donner aux nordistes une forme d’autonomie hon-nête qui arrange toutes les populations du nord dans un Mali pluriel. Il me semble que c’est la solution à long terme», déclare par exemple Mohamed Ag Malha. «Ainsi, personne ne se senti-rait plus défavorisé par rapport à l’autre, tout le monde prendrait son destin en main, ce serait la fin des traitements raciaux».

D’après Ag Malha, si «le problème du nord n’a jamais été réglé», c’est parce que «le cadre des différentes tables de négociations n’est souvent pas légitime. Car la véritable légitimité de repré-sentation des populations se trouve entre les mains de leurs vrais chefs traditionnels, des leaders religieux, des notables et des cadres», précise-t-il.

Abdollahi Ag Mohamed El-Maouloud plaide pour un rétablisse-ment de l’ordre ancien et traditionnel: «On observe de nouvelles notabilités religieuses, de nouvelles notabilités politiques. elles ont en réalité mené le pays vers un certain chaos, Mais ceux qui préparaient ce chaos savaient que la notabilité traditionnelle est là, et qu’elle est très forte. Ils ont donc commencé par la combat-tre et la destituer...».

Au Mali, la mauvaise gouvernance, la marginalisation des élites intellectuelles et des anciens pouvoirs traditionnels et coutu-miers ont provoqué une cassure progressive dans le pays. Ces facteurs ont favorisé une dislocation subite d’un état fragilisé par une corruption généralisée.

Après la guerre par les armes, menée en première ligne par la France, il faudra certainement au Mali et aux Maliens - en pre-mière ligne cette fois-ci - mener une toute autre guerre, celle de la réconciliation, du développement et de la reconstruction sur des bases nouvelles. :

Page 8: Citymag 61

8

Des produits tunisiens de qualité à petits prix à la foire permanente des produits tunisiens (Akid)

Grande boucherie mauritanienne

Tél: 36 62 82 84 / 45 29 49 26

AkidLa meilleure adresse de Nouakchott pour vos viandes, poissons, fruits et légumes.

Page 9: Citymag 61

9

Des produits tunisiens de qualité à petits prix à la foire permanente des produits tunisiens (Akid)

Grande boucherie mauritanienne

Tél: 36 62 82 84 / 45 29 49 26

AkidLa meilleure adresse de Nouakchott pour vos viandes, poissons, fruits et légumes.

: À LA Une

nouveau défi à M’Bera

«Le HCR a renouvelé ven-dredi son appel à la com-munauté internationale pour une aide au bénéfice de cen-taines de milliers de civils maliens déracinés». «Plus de 9000 nouveaux réfugiés

ont fui le pays. Ils ont été enregistrés et assistés par le HCR ainsi que ses partenaires en Mauritanie, au niger et au Burkina Faso».* Était-ce le mois passé ou l’année dernière? A Fassala, Bassikonou et M’bera, l’histoire semble se répéter: depuis le début des opérations militaires françaises au Mali, les réfugiés affluent. En Mauritanie, 5 486 nouveaux venus avaient été enregistrés après deux semaines de guerre, et le mouvement s’est bien entendu poursuivi.

ON SE PRÉPARE AU PIRE

«Avant-hier (19 janvier, ndlr), 900 réfu-giés sont arrivés à Fassala», indique Karl Nawezi, chef de mission en Mauritanie pour la section belge de Médecins sans frontières (MSF). Neuf cents personnes en un jour, c’est bien sûr énorme: «Il est prévu que le plan de contingence «afflux de réfugiés» du HCR et de l’etat maurita-nien soit activé à partir de 1000 réfugiés par jour». Un plan de contingence, dans le jargon de l’humanitaire, c’est une stra-tégie qui permet de faire face à une situa-tion de crise aiguë. On l’a donc frôlée, cette situation.

A Médecins sans frontières aussi, on se prépare au pire. Non pas qu’il soit une fatalité, mais «c’est toujours mieux que de ne rien faire et d’être pris de court». Dans cette optique, l’équipe a mis en place un plan de contingence «choléra» et prépare le plan «afflux de blessés».

Depuis le début de l’intervention française au Mali, le camp de réfugiés de M’bera fait face quotidienne-ment à l’arrivée de nouveaux réfugiés. Un défi pour l’État, le Haut commissariat aux réfu-giés et les OnG, un défi qui s’ajoute à celui de la prise en charge des 55’000 personnes déjà installées dans le camp, dont une en-quête de MsF montre qu’elle ne va pas sans difficultés.Claire Jeannerat

Plus globalement, «nous avons établi une planification qui nous permettra de tenir jusqu’à la fin de l’année, même si le nombre de réfugiés montait jusqu’à 80’000», poursuit Karl Nawezi. quatre-vingt mille, c’est le plafond fixé par les autorités mauritaniennes et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour le camp de M’bera. Au-delà de ce nombre, un deuxième camp devra être ouvert «et c’est une autre section de MsF qui s’en occupera», précise Karl Nawezi.

Arrivé sur le terrain en même temps que les premiers gros contigents de réfugiés, il y a donc une année tout juste, MSF avait traité à fin octobre plus de 40’000 cas, sans compter son programme nutrition-nel. Un volume d’activités «énorme, mais gérable puisqu’on est encore en deçà du seuil de 50 patients par consultant et par jour».

TROP D’ENFANTS MEURENT DANS LE CAMP

Dans ce contexte, l’arrivée de nouveaux réfugiés est un défi pour les intervenants dans le camp (État, HCR, MSF, Unicef, PAM, Oxfam, Solidarité International, Fédération luthérienne mondiale, Association pour la lutte contre la pau-vreté et le sous-développement, etc). Car la prise en charge des 54’117 réfugiés (selon les derniers chiffres du HCR) ins-tallés avant le début des hostilités au Mali ne va déjà pas sans poser de problèmes.

Une enquête menée en novembre par MSF a ainsi montré que 4,6% des enfants de moins de 5 ans dans le camp souffrent de malnutrition sévère aiguë. Le taux de mortalité des enfants de moins 2 ans

est aussi particulièrement inquiétant: 3,22 décès par jour sur 10’000 individus, alors que le seuil d’alerte est fixé à 2 décès/jour. Enfin, 34% des enfants ne sont pas vacci-nés contre la rougeole. Or «un enfant mal-nutri et non vacciné est très vulnérable», souligne Karl Nawezi.

LE PROBLèME DE LA NOURRITURE

Les intervenants dans le camp se sont donc mis d’accord sur un certain nombre de recommandations: plaidoyer pour une campagne de rattrapage de vaccination (la décision revient au Ministère de la santé), renforcement de la distribution de rations supplémentaires pour les enfants de moins de 5 ans, etc. Mais aussi et peut-être surtout, organisation d’une table ronde sur la délicate question de l’adé-quation entre les habitudes alimentaires des réfugiés et la nourriture qui leur est distribuée. «Leur régime alimentaire se compose essentiellement de lait et de viande, or ils reçoivent principalement des céréales», constate Karl Nawezi.

Non seulement ces problèmes vont concerner un nombre croissant de per-sonnes, mais la situation pourrait bien durer. Le chef de mission de MSF observe notamment «la méfiance des populations touaregs et arabes maliennes à l’égard de l’armée malienne qui pourrait être tentée d’exercer des représailles à l’encontre des tribus «blanches» du nord-Mali». Les informations parvenues ces derniers temps de la région semblent d’ailleurs leur donner raison. En tout cas «ce ne serait pas étonnant qu’à la fin de l’année on soit toujours là», conclut Karl Nawezi. :

* Communiqué du HCR, 25 janvier 2013

Page 10: Citymag 61

10

Votre partenaire pour des Voyages à bon prix

Votre satisfaction est notre objectif.Votre sourire est notre récompense.

Route de Nouadhibou - eN face de l’hôtel emiRa / tél: 45 24 89 87 / ouveRt tous les jouRs de 12h à miNuit - PâtisseRie ouveRte de 7h à miNuit

La première adresse de rencontres d’affaires

Page 11: Citymag 61

Votre satisfaction est notre objectif.Votre sourire est notre récompense.

Route de Nouadhibou - eN face de l’hôtel emiRa / tél: 45 24 89 87 / ouveRt tous les jouRs de 12h à miNuit - PâtisseRie ouveRte de 7h à miNuit

La première adresse de rencontres d’affaires

: POÉsIe

Joute poétique / Gta’ entre Bezeid ould heddar et Sid’ahMed ould ahMed ould aida (éMir de l’adrar)

Sid’Ahmed était un ami proche de M’Hamed, le père de Bezeïd, qu’il taquinait souvent, avec qui il joutait souvent. Bezeïd, le fils, vint un jour à Atar pendant la guetna pour voir l’émir pour la première fois. A la fin de son voyage sa monture mourut, à Aïn El Taya, à l’entrée d’Atar.A Atar, la réserve veut que Bezeïd ne vienne pas voir directement l’émir pour se présenter. Alors qu’il se trouvait près de l’émir et d’un chamelier harnachant sa monture pour le Sud il déclama ce poème:

Ô toi qui vas vers le Sud, dis cela aux miens:Je suis à Atar en cette saison.J’y suis venu malade y manger bonnes dattesEspérant ardemment recouvrer la santé.Dis-leur aussi que j’avais monture superbeCelle-là même qui m’a porté jusqu’iciEt que je suis ici dans la tranquillitéAuprès des gens d’Atar récitant des poèmes,que je n’ai toujours pas fait ma cure de dattesque ma monture est morte et santé je n’ai pas

L’émir répondit alors par ce poème:

Ta monture est morte et tu n’as pas fait de cureTu n’as pu recouvrer, à ce que j’ai ouï dire,La santé espérée, comme tu le voulais.Pourtant, nous te voyons un peu revigoréDieu te garde et protège! Et voici la prièreque j’insère à l’instant dans l’espace du vers.Au sujet de la monture dont tu parlaisNe t’en inquiète pas, tu en obtiendras une.Mais celle par qui tu vins, ô Bezeïd, envers elle tu fus trop négligent, C’est à peine avec elle Si tu es arrivé.

«La mouvance du texte», c’est le nom d’un atelier de traduc-tion poétique du hassaniya vers le français qui se tient tous les mercredis de 18h à 19h30 au Centre culturel marocain et est ouvert à tous. Citymag vous pro-pose désormais chaque mois un poème en version originale avec sa traduction en français.

:وهذه المناظرة بين بزيد ولد هدار وسيد احمل عيده

:قال بزيد يل مستكبــل لهل كول صايع فالصح كنت المول أعـن كنت ابمركوب هول

هــنوان هـــاذان مت

وان مــا وكزت أعن

عن فطـار أفهاذ الحول أياك انوكز ال صحيت لول ذاك اعليه ال جيت

فاهل أطار أنحك لبتيت مركوب مات أال صحيت

:فأجاب سيد أحمد

مركوبك مات أال وكــزت امــن الصح ذاك ال كنت والصح زاد إيال خرصت تبارك هللا اتبركـــت واخبار المركوب ال كلت

يغيــر المركوب انت فيه المركوب ال جيت اعليه

حسك كلت أال فت اجبرت يغير انت بليت راجـــ

يبـــزيد أرانك صحيت امدخل ذيك التافلويت تجبــر مركوب إال وليت

يبزيد اكبيل ازهزيت اعليـــه أال حدنك جيت

le chaMeau de Bezeid

Page 12: Citymag 61

12

Page 13: Citymag 61

13

Page 14: Citymag 61

14

la piroGue de pêche MaritiMe

: PORTRAIT

aziz Wane, MaquettiSteDe son enfance à saint-Louis, Abdoul Aziz wane, agent administratif à la retraite, a conservé une certaine idée de la France et une passion pour les pirogues. Avec ten-dresse et minutie, il les recrée sous forme de maquettes, ressuscitant une page de l’histoire de la région du fleuve sénégal.

Texte et photos Claire Jeannerat

Elle est toujours utilisée pour la pêche artisanale en mer. Mais si autrefois elle était taillée dans une seule pièce de bois, ce n’est plus le cas désor-mais : «Avec la désertification, «ils» ne permettent plus de cou- per les grands arbres, explique Aziz Wane. Il a donc fallu autoriser la f ab r i ca t i on a v e c des planches».

le MonoxyleSi vous avez déjà franchi le fleuve de Rosso-Mauritanie à Rosso-Sénégal (ou de Kaédi à Matam, ou en d’autres points de la berge), alors vous avez déjà embarqué à bord d’un monoxyle. Un nom bizarre qui signifie simplement «d’une seule pièce de bois» pour une pirogue multi-usages, de couleur invaria-blement marron, et très résis-tante.

Page 15: Citymag 61

15

le Monoxyle la piroGue «tana»

la lanchedu Banc d’arGuin

Saint-Louis du Sénégal, quartier de Guet Ndar. C’est là qu’un jour de 1932 le petit Adboul Aziz Wane ouvre ses yeux sur le monde. C’est le temps des colonies; le petit garçon va à l’école. C’est Saint-Louis, la «Venise d’Afrique», bordée par l’océan et traversée par le fleuve; le petit garçon et ses amis s’amusent à la plage et sur les berges du

fleuve. Avec des débris arrachés aux embarcations échouées ou récupérés sur les chantiers des charpentiers, ils fabriquent des pirogues à leur mesure. «Parfois on leur mettait des voiles et on faisait de petites courses à la mer ou sur le fleuve...»

Nouakchott, Cinquième, janvier 2013. Le petit garçon de Saint-Louis est là, devant nous, assis dans le salon de sa maison. Oh bien sûr, de l’eau a coulé sous les ponts. Il a terminé ses études, est devenu agent administratif au port, a fait du théâtre, du scou-tisme, s’est marié, a eu des enfants, a été affecté à Nouakchott à l’indépendance de la Mauritanie, a pris sa retraite, a fêté son quatre-vingtième anniversaire... Mais Saint-Louis, les pirogues, les modèles réduits, tout cela n’appartient pas, comme on pour-rait l’imaginer, à un lointain passé. C’était hier. Et c’est encore aujourd’hui, comme en attestent les ravissantes embarcations déposées sur le matelas à côté de notre interlocuteur.

Mais n’allons pas trop vite. «Un jour j’avais fait une petite maquette, que j’ai donnée au fils d’un inspecteur de l’enseigne-ment. Peu après, il y a eu une exposition d’une association de jeunes à la mairie de saint-Louis. La femme de cet ingénieur a amené ma pirogue, sans que je le sache. et là, elle a été vue par Monsieur Armoux, un ingénieur des pêches. Il m’a dit ‟C’est intéressant, parce que c’est symétriqueˮ». L’ingénieur demande au jeune homme de lui confectionner une autre pirogue. «Puis

on a adapté un petit moteur à piles. et c’est comme ça qu’a commencé la motorisation des pirogues», assure Aziz Wane.

C’était en 1956. Le petit garçon n’en était donc déjà plus un. Mais la passion des pirogues et des modèles réduits ne l’avait pas lâché, au contraire. A partir de l’épisode de l’exposition, les maquettes d’Aziz acquièrent une petite notoriété. «Je me suis perfectionné. Je les exposais dans une librairie à saint-Louis, et puis j’avais des amis professeurs qui me poussaient un peu en me passant des commandes.»

«JE N’AI JAMAIS ARRêTÉ»

À son affectation à Nouakchott au début des années 1960, le maquettiste fut cependant contraint de ralentir son rythme de production pour cause de travail trop absorbant. «Je ne fabri-quais plus qu’au compte-gouttes. Mais je n’ai jamais arrêté!». Et puisque désormais il est plus libre, comme il dit, Aziz Wane empoigne aussi souvent que possible ses outils, sa colle et ses pinceaux. Tout dépend en fait des commandes, puisque ses moyens financiers ne lui permettent pas d’acheter d’avance le matériel nécessaire. Par bonheur, il compte au nombre de ses clients la fondation du Parc national du Banc d’Arguin ainsi que les galeries Sinaa et zeinart. Et naturellement il accepte les demandes individuelles, même celles qui sortent de l’ordinare puisqu’il a un jour fabriqué pour un client espagnol une pirogue de deux mètres de long. «Je l’avais mise sur la terrasse, sur le toit de la maison», se souvient-il.

la piroGue de tranSport fluvialC’est la plus grande, capable d’accueillir un équi-page de douze hommes parfois pour plusieurs mois. «Autrefois pendant l’hivernage, elles allaient de saint-Louis à Kayes, au Mali, par toute la vallée du fleuve. C’est vraiment la pirogue de l’OMVs*», s’amuse Aziz Wane.

Elle servait alors au transport du sel, du mil, du bois de chauffe, de la gomme arabique, du charbon de bois et des matériaux de construction des forts et des bâti-ments de l’administration c o l o -niale.

En l’absence de routes, ces embarcations servaient aussi au transport des per-sonnes, et notamment des spahis, se souvient notre maquettiste. Elles sont en voie de disparition depuis 1982-1983, victimes de la désertification et de la concurrence du goudron.

* OMVS: Organisation de mise en valeur du fleuve Sénégal, qui regroupe, le Mali, la Mauritanie, la Guinée et le Sénégal.

C’est la doyenne des pirogues du fleuve. Plate, destinée prioritairement à la pêche, elle avait aussi d’autres usages, et des plus pres-tigieux semble-t-il: «C’est sur une pirogue comme celle-là que la reine du walo allait rendre visite au gouverneur Faidherbe à la fin du XIXème

siècle», raconte Aziz Wane.

La fameuse lanche des pêcheurs imraguen est la dernière arrivée au catalogue d’Aziz Wane, à la demande de la fon-d a t i o n du Parc

natio-nal du Banc d’Ar-guin.

Page 16: Citymag 61

la piroGue de réGateS de Saint-louiS

Élancée, racée, elle mesure (en taille réelle...) jusqu’à 100 mètres de long. Imaginez (ou allez voir, puisque cela se pratique toujours) à son bord 70 à 100 rameurs, debout, encouragés par les vivats de la foule... Aziz Wane se souvient de ces régates qui, dans son enfance, mettaient aux prises les trois villages de pêcheurs de Saint-Louis chaque 14 juillet et 25 août. «Le point de départ é t a i t au pont Faidherbe, l’arrivée devant la tribune des invités. Parfois, les piroguiers chaviraient - volontairement - devant la tribune, le but étant de relever la pirogue le plus rapide-ment possible.»

Aziz Wane fabrique deux modèles différents de ces pirogues de régates, celle de la région du fleuve et Saint-Louis, et celle de la région du Cap Vert et Dakar.

Hormis peut-être pour ce modèle pas si réduit que ça, Aziz Wane n’utilise ni plan ni pense-bête: toutes les mesures sont dans sa tête. Dix-sept centimètres ici, sept ici et cinq là, il connaît par cœur les mensurations de chacun des sept modèles qu’il a à son réper-toire.

DES DÉCORS EN BLEU-BLANC-ROUGE

Et pourtant chaque maquette est unique, individualisée par les des-sins qui ornent sa coque. «‟Buttˮ, les yeux en wolof, c’est comme ça qu’on appelle l’ensemble des dessins sur une pirogue. J’utilise les mêmes modèles que pour les grandes, parce que si vous ne faites pas ça, vous ratez. Mais moi par exemple j’aime beaucoup les couleurs de la France, c’est pourquoi je les mets toujours sur mes pirogues. Parce que fran-chement, c’est une nation qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui». Ce qui n’empêche pas d’y trouver aussi le vert et le jaune, le croissant et l’étoile du drapeau mauritanien, aux côtés des autres motifs qui embellissent depuis toujours les pirogues d’Afrique de l’Ouest.

Il faut compter environ deux semaines pour la réalisation d’une maquette. «Mais plus il y a de temps, meilleur sera le résultat!», prévient Aziz Wane. Ceci dit, la qualité de son travail n’est plus à prouver: ses modèles réduits n’ont-ils pas été exposés à Paris, à l’ancien Musée des colonies?

Elles n’appartiennent pourtant pas encore à une histoire révolue. Il suffit de se rendre au port artisanal de Nouakchott, à l’embarcadère de Rosso ou dans n’importe quel village sur les bords du fleuve pour apercevoir des pirogues en pleine activité: pêche, transport de marchandises et de personnes, elles demeurent indispensables... Mais quelque chose a changé pourtant. Depuis que le goudron déroule son ruban sur les deux berges du fleuve, depuis que la pêche est devenue industrielle... Les maquettes d’Aziz Wane nous renvoient à un passé qui s’éloigne tout doucement. Elles n’en sont que plus précieuses. :

> Abdoul Aziz Wane, 46 80 75 64.

Escale de Boghé. Des barques amènent le ciment et des marchan-dises et repartent vers Saint-Louis, chargées de mil · 12 mars 1954.

Page 17: Citymag 61

la piroGue de réGateS de Saint-louiS

gendarmerie Etat major 45 25 21 16BrigadE mixtE 45 25 25 18BrigadE douanièrE 45 25 21 22Police aéroport 45 25 21 83tEvragh ZEina 45 25 23 10arafat 45 25 10 13El mina 45 25 12 97SEBkha 45 25 38 21voiE puBliquE 45 25 29 65ServiceS PublicS aéroport dE nkt 45 25 83 19Ch. dE CommErCE 45 25 22 14C.i.m.d.E.t. 45 29 28 82C.n.S.S. 45 25 16 29douanES 45 25 63 04Etat Civil 45 25 75 44

mauripoSt 45 25 72 27SomElEC 45 25 23 08S.n.d.E. 45 25 22 48univErSité dE nkt 45 25 39 77ambaSSadeS algériE 45 25 40 07allEmagnE 45 25 17 29afriquE du Sud 45 24 55 90ChinE 45 25 20 70EgyptE 45 25 21 92ESpagnE 45 25 20 80EtatS-uniS 45 25 11 41franCE 45 29 96 99japon 45 25 09 77mali 45 25 40 78maroC 45 25 14 11ruSSiE 45 25 19 73Sénégal 45 25 72 90

nuMéroS utileSSyriE 45 25 27 54tuniSiE 45 25 21 24rép. dém. Congo 45 25 28 36délégation CE 45 25 27 24conSulatS autriChE 45 25 49 70BElgiquE/payS-BaS 45 25 24 82Canada 45 29 26 98CôtE d’ivoirE 45 25 15 56franCE 45 29 96 99italiE 45 25 56 56mExiquE 45 25 11 11royaumE uni 45 25 22 02SuiSSE 45 24 28 66comPagnieS aérienneS air algériE 45 25 20 59air franCE 45 25 18 08mauritania airlinES 45 25 47 67

Sénégal airlinES 45 29 63 63royal air maroC 45 25 35 64 tuniSair 45 25 87 62régatourS 45 24 04 22HôPitaux hôpital national 45 25 21 35hôpital militairE 45 25 70 15diverS ifm (Ex-CCf) 45 29 96 31C.C. maroCain 47 13 69 20lyCéE th. monod 45 25 18 50dhl 45 25 47 06atar Com. dE poliCE 45 46 43 22aéroport 45 46 50 08nouadHibou BrigadE douanièrE 45 74 51 49

liGneS de BuS28 Novembre • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réserva-tions: 45.23.02.59 et 45.23.02.62 (Nouakchott) / 45.74.02.92 et 45.74.02.91 (Nouadhibou)

Arguin Voyages • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, le soir. Tarif: 4000 UM. Réservations: 45.03.61.83 (Nouakchott) / 45.03.61.84 (Nouadhi-bou)

Bani Transports • Nouakchott<>Bamako: mardi et samedi. Convocation à 6h, départ à 7h. Tarif: 16’000 UM. Réservations: 22.38.52.12

Bon Voyage • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réserva-tions: 25.04.01.05 et 22.36.36.82 (Nouakchott) / 25.03.62.32 (Nouadhibou)• Nouakchott<>Atar: tous les jours, matin et soir. Tarif: 4500 UM. Réservations: 25.03.91.96 et 22.09.13.75 (Nouakchott) / 25.03.91.97 (Atar)

El Bourragh • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réservations: 22.03.11.42 (Nouakchott) / 22.03.11.41 (Nouadhi-bou) • Nouakchott<>Atar: tous les jours, matin et soir. Tarif: 4500 UM. Réservations: 22.30.49.98 (Nouak-chott) / 22.38.84.04 (Atar)

El Ghasswa • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réservations: 22.63.22.06 (Nouakchott) / 22.63.22.07 (Nouadhi-bou)

El Moussavir • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réservations: 47 72 34 54 (Nouakchott) / 47 72 34 55 (Nouadhi-bou) • Nouakchott<>Atar: tous les jours, matin et soir. Tarif: 4500 UM. Réservations: 44.48.14.39 (Nouak-chott) / 44.48.14.43 (Atar)

Essevir Voyages • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réserva-tions: 25.04.27.01 (Nouakchott) / 25.04.27.02 (Nouadhibou)

Global • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réservations: 25.02.81.45 (Nouakchott) / 22.03.72.47 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Atar: tous les jours à 17 h. Tarif: 4000 UM. Réservations: 22.61.66.60 (Nouakchott) / 22.21.11.72 (Atar)• Nouakchott<>Kaédi: tous les jours, à 8h et 10h. Tarif: 3000 UM. Réservations: 25.02.81.45.• Nouakchott<>Néma: dimanche, mardi et jeudi. Tarif: 10’000 UM. Réservations: 25.02.81.45.

• Nouakchott<>Bamako (changement de bus à Aïoun): dimanche, mardi et jeudi. Tarif: 15’000 UM. Réservations: 25.02.81.45.

Salam Transports • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réser-vations: 22.08.00.67 (Nouakchott) / 22.61.05.06 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Kaédi: tous les jours, matin et soir. Réservations: 22.08.00.67 (Nouak-chott) / 22.28.14.07 (Kaédi)

Somatir • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, matin et soir. Tarif: 5000 UM. Réserva-tions: 45.22.48.84 et 22.17.10.78 (Nouakchott) / 45.74.00.58 et 22.08.38.10 (Nouadhibou)

SONEF • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, le soir. Tarif: 4000 UM. Réservations: 22.11.43.31 (Nouakchott) / 22.11.43.21 (Nouadhibou) • Nouakchott<>Bamako: tous les jours, le matin. Tarif: 18’000 UM. Réservations: 22.11.43.31 et 22.11.43.32. Correspondances pour Abidjan, Coto-nou, Dakar, Lomé, Niamey, Ouagadougou. • Nouakchott<>Nema: tous les jours, le matin. Aleg: 3000 UM / Magta Lajar: 4000 UM / Guérou: 6000 UM / Kiffa: 6500 UM / Tintane: 7500 UM / Aïoun: 8500 UM / Koubenni: 9000 UM / Gogui: 10’500 UM / Leweinatt: 8500 UM / Timbedra: 9000 UM / Nema: 10’000 UM. Réservations: 22.11.43.31 (Nouakchott).

Transport La Palmita Maha • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, le matin. Tarif: 4000 UM. Réservations: 22.42.53.85 (Nouak-chott) / 47.42.53.85 (Nouadhibou)

Zem Zem Transports • Nouakchott<>Nouadhibou: tous les jours, le matin. Tarif: 4500 UM. Réserva-tions: 22.34.86.19 (Nouakchott) / 22.34.86.20 (Nouadhibou)• Nouakchott<>Kaédi: tous les jours, le matin. Tarif: 3500 UM. Réservations: 22.34.86.22 (Nouakchott) / 22.34.86.21 (Kaédi)• Nouakchott<>Kiffa: tous les jours, le matin. Tarif: 5000 UM. Réservations: 22.34.86.16 (Nouakchott) / 22.34.86.17 (Kiffa)• Nouakchott<>Nema: tous les jours, le matin. Tarif: 11’000 UM. Réservations: 22.34.86.16 (Nouak-chott) / 22.34.86.18 (Nema)

Attention: Pour les trajets vers Bamako, les bus mauritaniens déposent les passagers à la frontière; ils sont ensuite pris en charge par un bus malien.

Les tarifs indiqués ci-dessus sont non contractuels mais vérifiés régulièrement.

claSS aviation

Toutes destinations / Disponibilité opéra-tionnelle 24h/24h. Transport de passag-ers - Location d’avion avec équipage - Affrètement aérien - Evacuation sanitaire. Ilot C 479, BP 776, NouakchottTél/fax: 45 29 50 90. Mobile: 36 32 57 90 / 22 02 06 64 / 36 35 30 69 / 22 35 30 69. E-mail: [email protected]

Location d’avions à la demande: évacuations sanitaires / avion médi-calisé, relève de personnel, vols VIP. Disponibilité 24h/24h. 640, ave-nue Charles de Gaulle, Nouakchott Tél: 45 24 04 22 Mobile: 36 33 14 07. Fax: 45 24 04 25 Email: [email protected]

régatourS

:c i t y m a g

radioSAl Jazeera 96.5 FM

BBC 106.9 FM

Mauritanid FM100.5 FM à Nouakchott / 101.5 à Nouadhibou

Monte Carlo 90.2 FM

Radio Chine Internationale 95.7 FM

Radio Jeunesse 90.1 FM

Radio Mauritanie 93.3 FM

Radio-Nouakchott 99.5 FM

RFI 103.3 FM à Nouakchott

Tenwir 97.1 FM

: CITy GUIDe

Page 18: Citymag 61

18

• Nouakchott → Casablanca: tous les jours Départ de NKC: 7h10 - arrivée à Casablanca: 9h50

• Casablanca → Nouakchott: tous les jours Départ de Casablanca: 20h45 - arrivée à NKC: 23h45

Renseignements et réservations au 45 25 35 64 / 45 25 30 94

royal air maroc

touS leS volS tuniSair

• Nouakchott → Tunis: lundi, mercredi, vendredi et samedi Départ de NKC: 00h30 - arrivée à Tunis: 5h45

• Tunis → Nouakchott: dimanche, mardi, jeudi et vendredi Départ de Tunis: 19h45 - arrivée à Nouakchott: 23h40 Renseignements et réservations au 45 25 87 62

regatourS

turkiSH airlineS• Nouakchott → Istanbul: mardi, jeudi et dimanche. Départ de NKC: 23h35 - arrivée à Istanbul: 11h40

• Istanbul → Nouakchott: mardi, jeudi et dimanche Départ d’Istanbul: 18h40 - arrivée à Nouakchott: 22h45

Sénégal airlineS

• Nouakchott → Dakar: Di et ve: départ de NKC: 11h15 - arrivée à Dakar: 12h15 Ma, me et je: départ de NKC: 21h50 - arrivée à Dakar: 23h

• Dakar → Nouakchott: Di et ve: départ de Dakar: 9h30 - arrivée à NKC: 10h30 Ma, me et je: départ de Dakar: 20h10 - arrivée à NKC: 21h20 Renseignements et réservations au 45 29 63 63 / 45 29 53 53

air France• Nouakchott → Paris: lundi, jeudi et samedi Départ de NKC: 23h05 - arrivée à Paris: 6h

• Paris → Nouakchott: lundi, jeudi et samedi Départ de Paris: 10h30 - arrivée à NKC: 13h45 Renseignements et réservations au 45 25 18 08

air algérie

• Nouakchott → Alger: mardi et jeudi Départ de NKC: 00h05 - arrivée à Alger: 4h40

• Alger → Nouakchott: lundi et mercredi Départ d’Alger: 19h45 - arrivée à Nouakchott: 23h05 Renseignements et réservations au 45 29 09 92

mauritania airlineS

• Nouakchott → Dakar: dimanche et jeudi à 12h (continuation sur Conakry et Abdijan)• Dakar → Nouakchott: dimanche et jeudi à 18h (arr. à 18h50)

• Nouakchott → Nouadhibou: di, lu et me à 10h + je à 20h• Nouadhibou → Nouakchott: di, lun et me à 14h20 + je à 21h20 (arr. à 22h)

• Nouakchott → Zouérate: di, lu et me à 10h• Zouérate → Nouakchott: di, lu et me à 12h50 (arr. à 15h)

• Nouakchott → Casablanca: di, ma, je et sa je et di - départ de NKC: 8h - arrivée à Casa: 11h40 sa et ma - départ de NKC: 11h - arrivée à Casa: 13h50 • Casablanca → Nouakchott: di, ma, je et sa jeu et di - départ de Casa: 11h - arrivée à NKC: 17h30 sa et ma - départ de Casa: 17h - arrivée à NKC: 19h20

• Nouakchott → Bamako: lundi, mercredi et vendredi à 7h (continuation sur Abidjan, Cotonou et Brazzaville)• Bamako → Nouakchott: mardi, jeudi et samedi à 17h20 (arr. à 18h50) Renseignements et réservations au 45 25 67 47

• Nouakchott → Madrid: lundi et vendredi Départ de NKC: 2h15 - arrivée à Madrid: 10h35

• Madrid → Nouakchott: jeudi et dimanche. Départ de Madrid: 20h35 - arrivée à Nouakchott: 00h10

ibéria

horaireS deS MaréeSLes marées indiquées sont valables au niveau de Tiwilit, 80 km au nord de Nouakchott, en horaire GMT. Pour Nouadhibou, ajoutez une heure (+ 1h). Pour Saint Louis (Sénégal), retranchez une heure.

FÉVRIER - MARS

Distances De ville à ville

NKC <> Nouadhibou 525NKC <> Cap Tafarit 245NKC <> Akjoujt 256NKC <> Atar 451Atar <> Chinguetti 120Atar <> Ouadane 240Atar <> Zouérate 322NKC <> Boutilimit 154NKC <> Aleg 263NKC <> Tidjikja 610NKC <> Kiffa 604NKC <> Ayoun 819NKC <> Nema 1099NKC <> Bassikounou 1299NKC <> Rosso 204NKC <> Boghé 332NKC <> Kaédi 437NKC <> Sélibaby 672NKC <> Saint Louis 299NKC <> Dakar 580NKC <> Bamako 1477NKC <> Dakhla 850

qUELqUES TARIFS(au 31 janvier 2013)

1 euro 404 UM1 dollar 298 UM1 dirham marocain 36 UM1000 CFA 616 UM1 taxi (course moyenne) 200 UM1 taxi-brousse / bus pour Atar 4’500 UM1 location 4x4 Hilux (jour) 15’000 UM1 litre de gasoil 380 UM1 sandwich chawarma 800 UM1 salaire mensuel d’ouvrier 30’000 UM

LOCATION DE VOITUREAvis 45 24 30 94Europcar 45 25 24 08 45 25 11 36 [email protected]

: CITy GUIDe

BAC DE ROSSOTous les jours de 8h30 à 12h et de 15h à 18h.

Gratuit pour les passagers.Tarif indicatif pour une voiture:• Aller simple: 5000 UM • Douane: 1000 UM •Taxe communale 500 UM • Police sénégalaise: 2000 FCFA • Passavant: 2500 FCFA

leS nuMéroS d’urGencePolice secours : 17Pompiers: 18Urgences hôpital: 45 25 21 35Médecin: Dr Cherif 45 25 15 71Médecin: Dr Hanna 45 25 23 98Gynéco: Dr Tandia-Diagana 45 29 27 27Opht.: Dr Kansao 45 25 24 33Dent.: Dr Hoballah 45 25 14 48Pharmacie: Kennedy 45 25 36 93Vétérinaire: Dr Ba 45 25 68 88

Page 19: Citymag 61

19

INSTITUT FRANÇAIS DE MAURITANIETél: 45 29 96 31

// EXPOSITION //

Rêve d’Orient, par Birgitte DaddahJusqu’au 28 février à l’IFM Jusqu’au 25 février à la galerie Zeinart L’IFM et la Galerie Zeinart s’asso-cient pour une exposition simul-tanée des tapisseries de Birgitte Daddah.

// hEurE du ContE //

Mercredi 6 et 14 février à 17h30Avec Mamadou Sall

Piroguier du désert, Mamadou Sall aime partager avec le public des histoires entendues depuis son enfance. Avec une gestuelle élé-gante, Mamadou Sall raconte avec générosité, au rythme des chants.

// danSE //

Jeudi 14 février à 20h30Plateau danse

Une soirée autour de la danse qui réunit des compagnies locales. Découvrez différents styles de danse, du traditionnel au contem-porain avec Djam ak Salam mené par Baye Sane, Tambour du désert mené par Djo et le spectacle Dounia Danse, Je crie à mon histoire.

// ConfÉrEnCE //

Mardi 19 février à 18h30Les nouvelles guerres humani-taires, par Rony Brauman

Depuis la fin de la guerre froide, les interventions militaires inter-nationales se sont multipliées. L’adoption en 2005 par le Conseil de sécurité de l’ONU de la réso-lution sur la «responsabilité de protéger» prolonge et durcit cette tendance. Rony Brauman reviendra sur cette évolution, s’appuyant notamment sur les exemples de la Somalie (1992) et de la Libye (2011).

Président de Médecins sans frontières jusqu’en 1994, Rony Brauman est actuellement direc-teur d’études à la Fondation Médecins sans frontières et pro-

fesseur associé à l’IEP Paris. Il est également chroniqueur pour le magazine trimestriel Alternatives Internationales.

// littÉraturE //

parolES d’éCritS

Jeudi 21 février à 17h30L’écriture du souvenir et de la mémoire Invités: Elemine Ould Mohamed Baba et Sneïba El Kory Brahim

Elemine Ould Mohamed Baba est l’auteur de De mémoire de Nouakchottois (L’Harmattan, 2004); Sneïba El Kory Brahim a publié ses Mémoires d’enseignant (Editions 15/21, 2012). L’un retrace des souvenirs d’enfance autour de la construction de Nouakchott, l’autre des épisodes de sa vie d’enseignant dans toute la Mauritanie. Entre littérature et souvenirs, leurs récits autobiographiques sont d’autant plus intéressants qu’ils sont tous deux issus de chroniques régulières dans le journal Le Calame.

// CINÉMA //

villES

Lundi 11 et lundi 25 février à 20h30 Playtime, de Jacques Tati, avec Jacques Tati, Barbara Dennek, Valérie Camille (France, 1967)

Des Américaines effectuent un voyage organisé avec une capitale par jour. A Paris, elles s’aperçoivent que l’aéroport est exactement le même que celui de Rome, que

les routes sont les mêmes qu’à Hambourg et que les lampadaires sont ceux de New York.

Lundi 4 et lundi 18 février à 20h30 C’est beau une ville la nuit, de Richard Bohringer, avec Richard et Romane Bohringer, Robinson Stévenin, (France, 2005)

A Ménilmontant, Le Bar de la Dernière Chance est le rendez-vous préféré des assoiffés de la nuit; on y refait le monde et les histoires d’amour... Pour Richard, le bluesman, la vie est là mais son rêve est ailleurs. Sur la route de nuit, qui passe par la musique, les amis, sa troupe et sa fille.

Ciné-jEunES

Lundi 4, mercredi 13, lundi 18 et mercredi 27 février à 16h30 Sur la piste du Marsupilami, d’Alain Chabat, avec Jamel Debbouze, Alain Chabat, Fred Testot, (France, 2012)

Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie. Avec son guide Pablito, ils vont affron-ter un botaniste diabolique, des piranhas affamés, une tribu paya au cœur d’une prophétie millénaire et enfin révéler une nouvelle extra-ordinaire: le Marsupilami existe vraiment!A partir de 8 ans

Lundi 11, mercredi 20 et lundi 25 février à 16h30Mèche blanche, les aventures du petit castor, de Philippe Calderon, (France, 2008)

Le barrage qui sert de refuge à Mèche Blanche et à sa petite famille s’écroule. Il est alors empor-té par le courant loin des siens. Mèche Blanche découvre une forêt hostile et tente de gagner l’affection d’un vieux castor bougon avec lequel il bravera tous les dangers. A partir de 5 ans

ZEINART CONCEPTTél: 46 51 74 65

Jusqu’au 25 février Jem’aa, de Birgitte Daddah, col-lages et assemblages

Jeudi 21 février Vernissage à 17hM’tita Bamako, sacs en cuir, basin et wax

Du 28 février au 18 mars Vernissage le jeudi 28 février à 17h Eva Riol Velasco, peinture et pho-tographie

CENTRE CULTUREL MAROCAINTél: 45 29 47 45

// ÉvÉnEmEnt //

ConCourS géniES En hErBE Samedi 2 février de 16h à 18h15ème édition des concours Génies en HerbeConcours Dictées, Super- Cracks et Epelle-moi

Créé au début de l’année 1998, le

: sORTIR À nOUAKCHOTT

: LIRE

«Optimisme: Tendance à prendre les choses du bon côté, à être confiant dans l’avenir». C’est exactement le mot qui convient pour qualifier l’essai du professeur Cheikh Saad Bouh Kamara Afrique: Espérance. Tout au long des 200 pages de son ouvrage, il énumère toutes les raisons qu’il a, dans tous les domaines de la société, de voir en rose l’avenir du continent. Par exemple? Les efforts enregistrés par le secteur de l’éducation en Afrique, le fulgurant développement des activités féminines, les fonctions positives de la diaspora africaine... Tels sont les titres des chapitres de l’essai, que l’auteur développe en s’appuyant sur les données recueillies tout au long de ses 30 années de recherches et d’enseignement de la sociologie en Afrique. On regret-tera l’absence de données chiffrées qui auraient pu étayer ces observations, mais on rendra cette justice au Pr Kamara qu’il ne cède pas à l’optimisme béat et conserve un regard lucide sur les faiblesses et les contraintes qui freinent le développement du continent. «Aucun observateur attentif et connaisseur de l’Afrique ne peut nier les graves dérives identifiées ça et là sur ce conti-nent», écrit-il ainsi dans son prologue. «Mais, poursuit-il, l’Afrique dispose aussi d’énormes potentialités et d’immenses possibilités qui pourront lui permettre de se développer. Citons, entre autres: une population jeune, un vaste marché de consommateurs, des ressources humaines de mieux en mieux formées, des matières premières abondantes, une bonne position géostratégique (...)». C’est l’éternelle alternative du verre à moitié vide et à moitié plein. Le Pr Cheikh Saad Bouh Kamara a choisi son camp, et nous invite à l’y rejoindre. Après tout, pour-quoi pas?

: Afrique: espérance, Cheikh Saad Bouh Kamara, Editions L’Harmattan, 2012.

l’afrique en roSe

Page 20: Citymag 61

20

Club Planète Jeunes organise chaque année des concours Génies en herbe, Dictées, Super Cracks et Épelle-moi. Ces concours se sont rapidement développés à travers les écoles de Nouakchott, Rosso, Tékane et Nouadhibou.

Génies en herbe est un jeu questionnaire qui pro-pose un mélange de connaissances générales et de rapidité d’esprit.

// ExpoSition //

Lundi 11 février à 18hTimbres et monnaies de Mauritanie - vers une nouvelle passion

Après le Musée national, Abdellatif Sidi Mohamed, ce collectionneur mauritanien pas-sionné de timbres postaux, de billets de banques et de monnaies (dont Citymag a d’ailleurs fait le portrait dans son dernier numéro) présente une nouvelle fois sa précieuse collection. Il nous propose cette fois de découvrir des timbres rares de différentes périodes de l’histoire de son pays, ainsi que des pièces de monnaie allant de l’époque du dinar almoravide jusqu’à la première apparition de l’ouguiya.

// thÉÂTRE //

Jeudi 14 février à 16hSoirée de sensibilisation sur les MGF

A l’occasion de l’édition 2013 de la quinzaine «Tolérance zéro MGF», l’ONG Actions organise une soirée de sensibilisation. Destinée aux élèves des écoles de Nouakchott, cette soirée sera animée par les élèves des clubs scolaires partenaires de l’ONG. Ils parleront des causes et des conséquences des MGF à travers une pièce de théâtre qu’ils ont préparée pour l’occasion.

// ConfÉrEnCES //

Mercredi 6 février à 17h30Le rôle de la société civile dans la vulgarisa-tion de la culture juridique Conférence en arabe animée parle Dr Nan Ould Mami, chef du Département de droit public à l’Université de Nouakchott et le Dr Mohamed Ould Sid Ahmed Karawi, professeur de droit privé à l’Université de Nouakchott, directeur adjoint au Ministère de la justice

Mercredi 13 février à 17h30L’enseignement aujourd’hui: de la classe tra-ditionnelle à l’internetConférence en arabe animée par Dimani Ould Mohamed Yahya, responsable de la Cellule du redressement éducatif au Ministère d’Etat à l’éducation nationale et El Wali Ould Sid Heiba, ingénieur et professeur d’informatique

Les tempêtes de la mondialisation n’ont pas épargné notre système d’enseignement. Les méthodes pédagogiques classiques sont deve-nues désuètes devant l’avalanche d’informations qui sont offertes gratuitement, rapidement et sans même se déplacer à nos enfants par un simple clic sur le clavier. Comment faire profiter au mieux nos jeunes de ce trésor tout en essayant de leur éviter ses mauvaises utilisations?

// littÉraturE //

atEliErS dE traduCtion poétiquEChaque mercredi de 18h à 19h30Ateliers de traduction de poésie hassaniya vers le françaisAvec Abdel Vetah Ould Mohamed et Manuel Bengoéchéa.

Mercredi 6 février: La joute entre Laemeym et Mhamed Ould Heddar Mercredi 13: La joute entre Mohameden Ould Mih et Babe ould HeddarMercredi 20: La joute entre Cheikh Ould Mekiyoun et Mohamed Ould Moktar Abidine HeddarMercredi 27: La joute entre Mhamed Heddar et El Hafedh

// CINÉMA //

Dimanche 3 février à 18h Effraction, de Joel Schumacher (2012)L’existence de la famille Miller peut sans pro-blème passer pour idéale. Kyle, négociant en diamants, et Sarah, architecte, vivent conforta-blement avec leur fille Avery, une adolescente un peu rebelle, dans une luxueuse demeure ultra-sécurisée. Un soir, après une dispute avec sa mère, Avery monte s’enfermer dans sa chambre. Lorsque deux policiers se présentent à la pro-priété, les Miller s’aperçoivent qu’Avery est partie.

Dimanche 17 février à 18hConstantine, de Francis Lawrence (2005)John Constantine, extralucide anticonformiste, qui a littéralement fait un aller-retour aux enfers, doit aider Katelin Dodson, une femme policier incré-dule, à lever le voile sur le suicide mystérieux de sa sœur jumelle. Cette enquête leur fera décou-vrir l’univers d’anges et de démons qui hantent les sous-sols du Los Angeles d’aujourd’hui.

Dimanche 24 février à 18hExtrêmement fort et incroyablement près, de Stephen Daldry (2012)Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l’imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu’il sillonne la ville pour résoudre l’énigme, il croise toutes sortes d’individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l’entoure.

GALERIE SINAA

Tél: 36 68 82 39

Exposition de photographie: Fragments panora-miques, de Romain Legrand.Vernissage le samedi 16 fèvrier à 17 h.

: sORTIR À nOUAKCHOTT : AnnUAIRe

loCation dE véhiCulES

ETS CHINGUITTY VOYAGESLOCATION DE VEHICULES

Offre son parc automobile neufVéhicules (Toyota Hilux nouveau modèle 4 x 4)

Avec de bons chauffeurs et guidesContact : (00222) 22.38.43 45 – 46.44.02.01 – 45.29.14.14

E-mail : [email protected]/Av.Charles de Gaulle/ZEA SOCO/Immeuble El Khair

agEnCE dE voyagES

EnfantS

Jardin d’EnfantsJardin d’Enfants

La Maison de l’EspoirLa Maison de l’Espoir*Réception : 4425-7754 ; 4425-7752 E-NORD, TVZ , NKTT

• Enseignement

Arabe, Français, Anglais

• Dessin 4 fois par semaine

• Cuisine

• Activités extérieures

• Sport et jeux

muSiquE

walfadjirianime

vos soirées musicales:jazz, blues, rock,

musiques africaines, etc...

ContaCtS: 33 36 98 31 / 37 32 93 37

www.walfadjiri-Band.Com

l’orchestre

Page 21: Citymag 61

21

: AnnUAIReBurEauxBEauté / BiEn-ÊtrE

Cosmétiques

Argan

Savons

Graine de SableProduits naturels, locaux et équitables

Confitures

Miel

Plantesmédicinales

Points de vente: Galerie Sinaa / Maison d’hôtes Jeloua / zeinart concept

Renseignements: 37 20 07 15 / [email protected]

moBiliEr

MOBILIAMEUBLES & DECO

Décoration et jouets

Ilot K Ext - en face de la nouvelleambassade de Chine

Nouakchott - MauritanieTél : 45 29 71 78 - 44 33 71 78 [email protected]

hôtEllEriE

bab saharala porte du désert

vos hébergeurs à atar depuis 13 ans

camping - restaurant - location de 4x4organisation - assistance

tél : 46 47 39 66www.bab-sahara.com / [email protected]

باب للصحراء ب

animaux

BUROPLUS

Gérant : Adel Hanna • BP 10 •

Nouakchott • Mauritanie •

Tel/fax (222) 45.25.55.82 • Port 36.34.24.31

[email protected]

Fournisseur de nombreuses sociétés

et grandes administrations

à Nouakchott et en Mauritanie

BUROPLUS

Des fournitures scolaires et bureautiques

au meilleur rapport qualité-prixDes fournitures scolaires et bureautiques

Une variété d’articles de sport

au meilleur rapport qualité-prix

Fournisseur de nombreuses sociétésà Nouakchott et en Mauritanie

Gérant: Raed HannaBP 10 Nouakchott Mauritanie

Tél/fax: (222) 45 25 55 82 Port. 22 04 87 [email protected]

courS de guitare et de cHant

• Cours de guitare et de technique vocale

à domicile. • Initiation ou perfectionne-

ment.• Animations de soirées musicales avec orchestre.

Contact :Domi: 22 44 67 81

[email protected]

muSiquE

JelouaMaison d’hôtes

La TissayadeComptoir culinaire

7 chambres + un appartement - Petit déjeunerWifi - Boutique d’artisanat

Restaurant - Salon de thé - Jus - GlacesTél: 36 36 94 50 (Olivia), 37 17 68 85 (Youba), 45 29 06 80 (fixe)

www.escales-mauritanie.com www.facebook.com/Tissayade

Ty BreizhLA crêperie bretonne de Nouakchott

Galettes salées et crêpes sucrées

Tous les soirs à partir de 19h30 (sauf le samedi)Du dimanche au jeudi de 12h30 à 14h30Tél: 46 60 00 57Email: [email protected] Facebook: «Crêperie Ty Breizh Nouakchott»

rEStaurantS

l’annuairE dE Citymag:pEtit format: 45’000 um/angrand format: 100’000 um/an

tél: 46 04 97 00

Clinique Vétérinaire Pharmavet Dr. Ba Tél : 45 25 68 88/36 30 38 98

www.cliniquepharmavet.com

Médecine - chirurgie radiologie - vaccins analyses biochimiques Tout service vétérinaire Carnivores domestiques et équidés

Page 22: Citymag 61

22

http

://m

aurit

ania

-isab

el.b

logs

pot.c

om: Le DessIn D’IsABeL FIADeIRO

MotS MêléS

R U E D A L A B N I D A B I A L B M E R M A D M A R A I L E M A C L E E R R I E T N E V E R E R R G O C E N R O D A T I I G V S E I T E E D E C C A R E S R D R R E L A A S U R N I T E O R L I D T O T H E N E M P E N E R P I C I N A R O P T I O E T E N Z T N R C U I N L T C S A O R T I V S O N A L A S S M E E Z I M V A A P A L I E M L I E A N T U C M A G R E T E U L O O P A L I N I L R R X A C R U E R E P M E I E

Rayez dans le tableau les mots de la liste. Les lettres restantes forment un mot dé�ni par : Qui met dans l’embarras.

ACCEDEALLIEAMERICAINATTITREBADINBALADEURBARRICADECAMELIACEDEROMCOMEDIECONVOITERECLATEMPEREUR

ENTREMELEGASTRONOMEIRREELMAGRETNOELOPALINOTALGIEPELLETEEPIMPANTPINACLEPOURVOIRAMDAMREMBLAI

RETRECIREVENTERHIZOMERIZIEREROSSINANTESANCTUAIRESIRLISMALASTRIESUPPORTTADORNETANNINVIEUX

MOTS MÉLANGÉS

R U E D A L A B N I D A B I A L B M E R M A D M A R A I L E M A C L E E R R I E T N E V E R E R R G O C E N R O D A T I I G V S E I T E E D E C C A R E S R D R R E L A A S U R N I T E O R L I D T O T H E N E M P E N E R P I C I N A R O P T I O E T E N Z T N R C U I N L T C S A O R T I V S O N A L A S S M E E Z I M V A A P A L I E M L I E A N T U C M A G R E T E U L O O P A L I N I L R R X A C R U E R E P M E I E

Rayez dans le tableau les mots de la liste. Les lettres restantes forment un mot dé�ni par : Qui met dans l’embarras.

ACCEDEALLIEAMERICAINATTITREBADINBALADEURBARRICADECAMELIACEDEROMCOMEDIECONVOITERECLATEMPEREUR

ENTREMELEGASTRONOMEIRREELMAGRETNOELOPALINOTALGIEPELLETEEPIMPANTPINACLEPOURVOIRAMDAMREMBLAI

RETRECIREVENTERHIZOMERIZIEREROSSINANTESANCTUAIRESIRLISMALASTRIESUPPORTTADORNETANNINVIEUX

MOTS MÉLANGÉS

«Lors d’un voyage à Bamako en 2009, j’ai rencontré plusieurs artisans touaregs. Chaque famille avait ses propres modèles et décorations et le travail était d’une grande beauté. Ils m’ont laissée dessiner et j’ai pris le repas de midi avec eux. J’ai gardé le contact avec quelques-uns de ces artisans. En ce moment ils sont dans une situation de détresse et sans travail, mais espèrent que l’avenir leur réserve de meilleurs jours. Hier à Nouakchott, un réfugié touareg m’a dit: «Les islamistes sont en fuite. Dans quelques mois on sera tous de retour sur nos terres pour pouvoir voter au mois d’avril». C’est le premier message d’espoir que j’ai entendu la semaine passée. Je veux y croire.»

artiSanStouareGSàBaMako

Artiste d’origine portu-gaise, Isabel Fiadeiro vit à Nouakchott depuis de nom-breuses années. Elle réalise ses cro-quis sur place dans des carnets qu’elle emmène partout avec elle.

«Un mari sort de sa maison, laissant sa femme endormie. Il ferme la porte à clé. quand il revient, aucune porte ni fenêtre n’a été ouverte. Pourtant il trouve sa femme, très fatiguée, avec un inconnu dans le lit». que s’est-il passé? Eh bien, la femme a accouché, et cet inconnu couché à côté d’elle n’est autre que le nouveau-né, qu’aviez-vous donc imaginé? Une nouvelle devinette pour ce mois: «Je nais noir, je vis rouge, je meurs gris. qui suis-je?» Réponse dans le prochain Citymag.

devinette africaine réBuS

Indice: actrice.

■ APPELS ILLIMITÉS SUR LES NUMÉROS FIXES ET MOBILES DE VOTRE ENTREPRISE 24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7.

■ SOUScRIPTION ILLIMITÉE DE LIGNES

■ OPTION DE PLAFONNEMENT OFFERTE GRATUITEMENT

■ BONUS PERMANENT DE 50% SUR LES LIGNES PLAFONNÉES

■ POSSIBILITÉ DE REcHARGER VOS LIGNES MOBILES APRèS ÉPUISEMENT DE VOTRE cRÉDIT

■ FORFAIT MENSUEL DE 3000UM/MOIS PAR LIGNE FIXE OU MOBILE

Optimis, c’est la solution Optimale que vous attendiez pour votre entreprise. Appelez sans limite l’ensemble de vos collaborateurs sur fixe ou mobile depuis vos fixes et mobiles en toute liberté. Avec Optimis de Mauritel, augmentez la productivité de vos collaborateurs et la compétitivité de votre entreprise grâce à un service convivial et économique.

Plus d’infos sur www.mauritel.mr

Les Solutions Entreprise de Mauritel

Appels gratuits et illimités entre tous les fixes* et mobiles de votre entreprise.

*fixes post payés

UM

Page 23: Citymag 61

23

R U E D A L A B N I D A B I A L B M E R M A D M A R A I L E M A C L E E R R I E T N E V E R E R R G O C E N R O D A T I I G V S E I T E E D E C C A R E S R D R R E L A A S U R N I T E O R L I D T O T H E N E M P E N E R P I C I N A R O P T I O E T E N Z T N R C U I N L T C S A O R T I V S O N A L A S S M E E Z I M V A A P A L I E M L I E A N T U C M A G R E T E U L O O P A L I N I L R R X A C R U E R E P M E I E

Rayez dans le tableau les mots de la liste. Les lettres restantes forment un mot dé�ni par : Qui met dans l’embarras.

ACCEDEALLIEAMERICAINATTITREBADINBALADEURBARRICADECAMELIACEDEROMCOMEDIECONVOITERECLATEMPEREUR

ENTREMELEGASTRONOMEIRREELMAGRETNOELOPALINOTALGIEPELLETEEPIMPANTPINACLEPOURVOIRAMDAMREMBLAI

RETRECIREVENTERHIZOMERIZIEREROSSINANTESANCTUAIRESIRLISMALASTRIESUPPORTTADORNETANNINVIEUX

MOTS MÉLANGÉS

réBuS ■ APPELS ILLIMITÉS SUR LES NUMÉROS FIXES ET MOBILES DE VOTRE ENTREPRISE 24 HEURES SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7.

■ SOUScRIPTION ILLIMITÉE DE LIGNES

■ OPTION DE PLAFONNEMENT OFFERTE GRATUITEMENT

■ BONUS PERMANENT DE 50% SUR LES LIGNES PLAFONNÉES

■ POSSIBILITÉ DE REcHARGER VOS LIGNES MOBILES APRèS ÉPUISEMENT DE VOTRE cRÉDIT

■ FORFAIT MENSUEL DE 3000UM/MOIS PAR LIGNE FIXE OU MOBILE

Optimis, c’est la solution Optimale que vous attendiez pour votre entreprise. Appelez sans limite l’ensemble de vos collaborateurs sur fixe ou mobile depuis vos fixes et mobiles en toute liberté. Avec Optimis de Mauritel, augmentez la productivité de vos collaborateurs et la compétitivité de votre entreprise grâce à un service convivial et économique.

Plus d’infos sur www.mauritel.mr

Les Solutions Entreprise de Mauritel

Appels gratuits et illimités entre tous les fixes* et mobiles de votre entreprise.

*fixes post payés

UM

Page 24: Citymag 61