ciciliato portfolio

VINCENT CICILIATOArts numériques // Vidéo // Installations // Création sonore // Scène

[ portfolio ]

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SOMMAIRE

p. 4 /// [ VIDÉO / ARTS NUMÉRIQUES / DISPOSITIFS ]

p. 18 /// [ CRÉATION SONORE / SCÈNE ]

p. 23 /// [ BIO ]

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[ VIDÉO /// ARTS NUMÉRIQUES /// DISPOSITIFS ]

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[ VIDÉO /// ARTS NUMÉRIQUES /// DISPOSITIFS ]

++ TEMPO SCADUTO [ installation interactive / 2012 ]

Production : Le Fresnoy - Studio National des Arts ContemporainsEn partenariat avec les équipes de recherche MINT (Université Lille 1, CNRS, LIFL UMR 8022 & IRCICA, INRIA Lille Nord-Europe) et FOX (Université Lille 1, CNRS, LIFL UMR 8022) et INSID Inc. (Plaine Images). Coproduction : Honeymoon - Cinema e Restauro, Palerme (Italie)

Tempo Scaduto est une installation audiovisuelle interactive dont le mode de fonctionnement est emprunté à celui des jeux vidéos de tir (shoot’em up). L’interaction se construit à partir de trois gestes simples : viser, armer, et tirer, en direction des scènes représentées et des personnages qu’elles contiennent. Une gestualité archaïque sollicitant des comportements primaires, propres à tout individu : la reconnaissance et l’exécution de la proie. Ce premier degré de participation, à première vue ludique, est mis au service d’une exploration de contenus vidéos inspirés de faits documentaires - le contexte est celui de la guerre de mafia sicilienne des années 80. La brutalité du geste (tirer sur une cible innocente), mais aussi son absurde banalité, permettront au

Tempo Scaduto, vue de l’installation, festival Bouillants #6.

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« Désigner, viser, tirer : partant de ces trois injonctions communément utilisées dans le jeu vidéo, Tempo Scaduto est une installation interactive qui place le spectateur dans la situation paradoxale de devoir prendre position tant physiquement qu’intellectuellement et moralement, face à une image et un récit qui vont le renvoyer à la conscience de son acte. Sur fond de guerre des mafias à Palerme en Sicile dans les années 80, lieu et période de l’enfance de l’artiste, le récit se décline, dans des décors différents, en plusieurs scènes dont certaines sont le théâtre d’un assassinat. Le « joueur » est informé par l’écran des possibilités qu’il a de tirer sur des cibles mouvantes, inspirées de meurtres réels ayant eu lieu à l’époque en différents points de la ville, souvent documentés par des photographes de presse comme Letizia Battaglia qui travaillait pour le journal quotidien L’Ora ; ces images sont restées gravées dans la mémoire de Vincent Ciciliato. Six scènes d’assassinat ont ainsi été re-enactées et déclinées selon des modalités de représentation propres au cinéma documentaire ou de fiction, et à la photographie de presse. À partir de plans d’ensemble montrant des quartiers de Palerme et leur activité, plans propices à la mise en place imaginaire d’une fiction (la qualité picturale de l’image et la bande son en suspens qui l’accompagne créent les conditions propices au surgissement de personnages et d’événements), le joueur décide de viser et de tirer sur une cible qu’il suppose bonne. La justesse du tir du « joueur » sur une cible « bien » choisie déclenche le son assourdissant d’un tir réel, accompagné d’une suite de plans de type reportage, caméra à l’épaule, puis se succèdent des photographies en noir et blanc du corps abattu, parfois accompagnées du son de l’appareil déclenchant le cliché. En engageant le geste de tirer sur une cible humaine, le spectateur passe du statut de joueur à celui de témoin d’un acte ayant eu réellement lieu, déjà documenté, déjà archivé, appartenant à l’Histoire. Incité à choisir une cible dans un ensemble indifférencié de possibilités dans une réalité très ordinaire, ce joueur est mis par l’artiste dans la situation de rejouer un acte terroriste : tirer sur une cible quelconque, sans savoir a priori pour quelle raison cette cible pourrait être la bonne. Les ciels noirs et les silhouettes fantomatiques qui hantent les images disent la puissance de la mémoire à faire retour sur une actualité qui se nourrit toujours de nos zones d’ombre. »

Françoise Parfait, texte du catalogue Panorama 14, Le Fresnoy, Juin 2012.

Cinématique du personnage Francesco Semilia, vidéogrammes.

Il existe au sein du scénario six « bonnes cibles ». Lorsque le spectateur touche l’une d’entre-elles une cinématique est lancée. Cette dernière reconstitue les derniers moments des victimes mises en scène. Chaque personnage est inspiré d’un personnage réel ayant succombé à la mafia siciliènne : Calogero Zucchetto, Pietro Patti, le couple Antonio d’Agostino e Ida Castellucci, Francesco Paolo Semilia, Claudio Domino, Vincenzo Miceli.

Liens vidéo : https://vimeo.com/50522111 [vue de l’installation] https://vimeo.com/54446499 [screenshot]

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Spectateur en train d’interagir avec l’image («tirer»).

++ ORDINARY COMPULSIONS [ installation audiovisuelle - diptyque vidéo / 2011 ]

Production : Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains

Ordinary Compulsions, vidéogrammes vidéo frontale.

Tout d’abord, le constat d’une qualité esthétique propre au mouvement compulsif. En effet, ce dernier, avec son aspect cyclique et stéréotypé, semble posséder certaines affinités avec le geste dansé, dans son sens le plus large.Cependant, Ordinary compulsions ne se veut ni une « vidéo-danse », ni un témoignage documentaire sur le geste compulsif, mais plutôt une vision poétique de ce dernier, sous la forme d’une fiction nourrie de témoignages et d’expériences personnelles. Une histoire de gestes, familiers et ordinaires, mais également inquiétants, étrangement inquiétants.

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Ordinary Compulsions, vidéogrammes vidéo latérale.L’installation est composée de deux projections vidéos. D’un coté « un très grand écran dont les frontières sont celles d’un mur (ce qui confère alors à la projection l’allure d’une scène théâtrale) et sur l’autre mur, perpendiculaire au premier, un écran plus petit, mais formant diptyque avec lui. On pourrait le considérer comme une sorte de loupe isolant un des événements de ceux qui se produisent simultanément sur le très grand écran (5 personnages = 5 événements) sauf que, s’il y a reprise d’un des accessoires, ce n’est pas le même personnage vu d’un autre angle qui agit sur cet accessoire. »

Thibaud Garcia, « Ce que les nouvelles technologies ont changé au cinéma », in Cinémas(s) et nouvelles technologies [continuités et ruptures créatives], dir. Patrick Louguet et Fabien Maheu, revue Circav, n°22, Lille 3, L’Harmattan, 2011, pp. 35-36.

Liens vidéo : https://vimeo.com/26061811 [vue installation] https://vimeo.com/48591723 [monoptyque]

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Ordinary Compulsions, vidéogrammes vidéo latérale.

Liens vidéo : https://vimeo.com/26061811 [vue installation] https://vimeo.com/48591723 [monoptyque]

Ordinary Compulsions, vues de l’installation.

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++ MODELING BEATRICE [installation audiovisuelle multi-écrans / 2010 ]

Production : Vincent Ciciliato / Vincent JamaultTravail réalisé dans le cadre de la Nuit Blanche d’Amiens 2010

Huit écrans distribués sur une structure rectangulaire. L’ ensemble dépeint plusieurs portraits de Béatrice, personnage énigmatique emprunté à la mythologie de Louis Borges (Aleph) : autant d’états, d’arrêts, de moments vidéographiques d’une identité défunte, désormais absente.Les différents « clichés » (visuels et musicaux) qui en sont donnés en attestent le souvenir, la rémanence cependant altérée et en continuelle déperdition.

Modeling Beatrice, vidéogrammes.

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Modeling Beatrice, vue de l’installation, Nuit Blanche Amiens 2010.

Plan du dispositif installé à la Nuit Blanche d’Amiens

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Lien vidéo : https://vimeo.com/17964525 [teaser]

++ QUALIA, A REMAKE OF SALO’ [vidéo générative / 2008 ]

Production : Vincent Ciciliato Co-production : Citu, Paris 8, Arcadi. Avec l’aide de La Briqueterie, Amiens.Programmation : Vincent Ciciliato, Fabrice Planquette. Musique : F. Planquette, V. Ciciliato.Assistante chorégraphe : Julia Berrocal

Qualia, A Remake of Salo’, vidéogramme

« Qualia [...] inspirée des films Tango de Zbig Rybczynski et Salo de Pasolini, nous introduit dans un univers sado-masochiste où des individus autonomes se dévêtent et subissent diverses brimades. Or le comportement de ces individus dépend des flots informations provenant du réseau : ces êtres apparemment autonomes dépendent totalement de volontés externes auxquelles ils sont totalement soumis. Peut-il y avoir meilleur illustration de la psychologie sado-masochiste ? »

Maurice Benajoun, « Exposition In and Out », 2008.

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Qualia, A Remake of Salo’, vidéogrammes

Intégration des flux dans le système In/Out : les trois types de flux sont visibles (vidéo, audio, « data »).

INTÉGRATION DANS LE DISPOSITIF IN/OUT

En 2008, le laboratoire CITU de Paris 8 lance le deuxième volet du projet de création en réseau « IN/OUT », porté par l’artiste Maurice Benajoun. L’intention principale du projet fut la suivante : mettre en place une plateforme d’échanges destinée à l’interconnexion d’oeuvres artistiques, cela à l’aide du réseau internet. Chaque oeuvre serait connectée à ce dernier et pourrait simultanément : d’une part, recevoir les informations (sons, images, données) provenant des autres projets également « branchés » ; de l’autre, envoyer dans le dispositif d’échanges les informations produites en interne (également, sons, images, données brutes). Qualia, A Reamake of Salo’ a été une réponse à cette proposition.

Liens vers le site IN/OUT : www.citu.fr/wiki/index.php?title=Intentions

Lien vidéo : https://vimeo.com/8107093

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++ INCREMENTO [inctallation audiovisuelle interactive / 2005 ]

Production : Vincent Ciciliato / ARI (Atelier de Recherche Interactive), ENSADArcadi. Avec l’aide de La Briqueterie, Amiens.Aide technique et conceptuelle : Jean-Louis Boissier, Alexis Chazard, Ali Momeni

Incremento, vidéogrammes.

Vue de de l’installation à l’exposition « Transmission », ICHIM, 2005. © Christophe Leclerq

« Incremento est construit autour du double geste de se vêtir/se dévêtir. Captée par une caméra infrarouge, la tête ou la main du spectateur tient lieu d’interface afin de déplacer un curseur en forme de grand rectangle se déplaçant sur l’image. Intuitivement, on accompagne dans ses mouvements un personnage dédoublé, en aidant la séquence vidéo à se dé-nouer progressivement. »

Caroline Chik

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Schémas du dispositif, en bas le rapport d’adéquation entre regard et le curseur dans l’image projetée.

L’action du spectateur consiste à accompagner l’avancement du sujet représenté dans son activité de dévoilement. Ce geste, apparemment simple, demande au spectateur une réelle implication corporelle : lorsque ce dernier se déplace face à une plaque en plexiglas il active une surface en forme de rectangle rendue visible sur l’image projetée. Le déplacement du spectateur (l’analyse s’effectuant sur les déplacements horizontaux en verticaux de son visage), influe sur le positionnement du carré à l’intérieur de l’image. Plus le carré s’approche de l’une des zones actives de l’image, plus les personnages s’animent et continuent leur déploiement gestuel.Lorsque les zones actives ne coïncident pas, les gestes des personnages de la scène se mettent en boucle. La cadence et la longueur des boucles étant définies par le déplacement du carré, donc celui du spectateur.

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++ CLUSTERS (In-go-Out) [inctallation audiovisuelle interactive / 2006 ]

Production : Vincent Ciciliato / CITU / Paris 8

Clusters s’interroge principalement sur certains modes d’échanges entre son et image particuliers à leur traitement informatisé. Ici, l’interface s’inspire de façon explicite au monde du jeu de plateau, et plus particulièrement au « jeu de Go ». À partir de règles assez simples (formation progressive de territoires à l’aide de petits objets sphériques disposés sur un plateau), le jeu peut arriver à une structuration d’ensembles assez complexe. Elle joue le rôle de convertisseur et permet une déviation, selon des schèmes préétablis, des informations visuelles provenant des autres oeuvres connectés au réseau IN/OUT, afin de produire une composition sonore complexe.

N. B. : projet réalisé dans le cadre du programme IN/OUT (voir plus haut -> Qualia, A Remake of Salo’)

Vues du dispositf à l’exposition « OUTLAB 2006 »

Schéma de l’installation : 1. plateau ; 2. système de capture des pièrres (webcam) ; 3. écran vidéo ; 4. haut-parleurs. Dans la version présentée à l’exposition « OUTLAB », un écran supplémentaire était alloué au control de la saisie des jetons.

Liens vidéo : https://vimeo.com/17966754 [fonctionnement] https://vimeo.com/31321932 [OUTLAB]

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Dans un décor citadin, trois personnages. On se rend rapidement compte que ce sont en réalité le même sujet démultiplié dans plusieurs endroits de l’espace scénique. Chacun aura des devenirs différents par la réalisation d’actions bien spécifiques : se lever/s’assoir, lever les bras, descendre les escaliers. A partir de ces trois actions simples, le montage étendra chacun des déploiements gestuels par une mise en série d’innombrables allers-retours sonores-visuels.

++ GRADIANTE [vidéo sonore / 2005 ]

Production : Vincent Ciciliato


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[ CRÉATION SONORE /// SCÈNE]

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[ CRÉATION SONORE /// SCÈNE]

++ HERMAN LAUSCHER [IDM, Glitch, Breackbeat... depuis 2007 ]

+ ALBUMS

Label : BRUSIO NETLABEL - IT [www.brusionetlabel.net]Site: soundcloud.com/herman-lauscher/sets

En 2007, je débute un projet solo de musique électronique sous le pseudonyme de Herman Lauscher. L’univers sonore développé empruntera à la fois au domaine du glitch, du breackbeat, et du minimalisme, mais sera également influencé par le jazz, le rock progressif et la musique expérimentale. À partir de 2012 le projet se couple à un dispositif de mixage vidéo en temps-réel.

Dialogue de sourds (2007)Label : IdMuziqIDMÉcoute : h t t p : / / w w w . l a s t f m . f r / m u s i c / H e r m a n + L a u s c h e r /Dialogue+de+sourds+(2007)

Subjective FullScreen (2011)Label : Brusio NetLabelIDMÉcoute : http://www.brusionetlabel.net/Herman_Lauscher_-_Full_Screen_%5Bbru_EP_09%5D.html

Liens vidéo : http://vimeo.com/60369169

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Actes & Reprises (2012)Label : NoLab - recordsIDMÉcoute : https://soundcloud.com/herman-lauscher/sets/actes-reprises-nolab-records

++ PANTA REI [Electro Jazz-Rock ]

+ ALBUM

Label : IKOZ - FR [myspace.com/labelikoz]Myspace : http://fr.myspace.com/pantaflex

« ... Il en résulte, tout au long de Memori(x), des morceaux assez incroyables, techniques certes mais jamais dénués de feeling, comme ce Memory qui s’étale sur plus de onze minutes et part d’un début hip-hop obsédant pour ensuite proposer une envolée céleste à base de jazz-funk. Habilement «breaké», celui-ci constitue une démonstration de maitrise et d’inventivité, d’autant plus qu’il n’est jamais aisé de convaincre sur une telle durée, et fait se succéder plages jazzy relativement calmes et embardées nettement plus soniques, les voix samplées amenant un intérêt supplémentaire à ce tout fringuant en s’associant à cette trame insoumise et endiablée. Le groupe sait faire dans la vivacité après des instants saccadés (Memori(x)), et crée un univers personnel au sein duquel on en vient à ne plus réellement distinguer les appartenances musicales en présence. » MUZZART magazine.

Vincent Ciciliato : guitare, programmation, fxOlivier M’Bassé : programmation, percussions, fxKenny Ruby : basse, fxJocelyn Soler : batterie, percussions

Memori(x) (2009)Label : IKOZElectro Jazz-Rock

Écoute : http://fr.myspace.com/pantaflex

Lien vidéo du projet annexe 4DrahHead : https://vimeo.com/11869105#at=0 [performance live audiovisuelle]

© Antoine Tacetti 2009

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Memori(x) (2009)Label : IKOZElectro Jazz-Rock

Écoute : http://fr.myspace.com/pantaflex

Lien vidéo du projet annexe 4DrahHead : https://vimeo.com/11869105#at=0 [performance live audiovisuelle]

++ DATA ESPACES [Glitchs landscapes, 2003]

++ WARHOL GLITCHS [Performance audiovisuelle, 2007]

Projet expérimental réalisé à partir de fichiers numériques bruts ou « data fork ». Chaque objet sonore a été obtenu par la lecture de divers fichiers (texte, image, etc) par un logiciel de traitement audio (du type Sound Edit). Ce dernier interprète les informations reçues comme si elles provenaient d’un fichier audio classique. En découle un ensemble de sons abstraits plus ou moins complexes. À partir de ces objets, il a été question reconstituer plusieurs paysages sonores, territoires énigmatiques dans lesquels les sons naviguent tel des populations aux allures autant mécaniques qu’organiques.

Écoute : h t t p : / / w w w. s o u n d c l i c k . c o m / b a n d s / p a g e _ m u s i c .cfm?bandID=1012721

Performance audiovisuelle interactive réalisée dans le cadre de la Nuit Blanche 2007 de la ville d’Amiens. Le projet rend hommage à Andy Warhol (20 ans de sa mort).Le dispositif réagit à l’activité musicale (rythme) et procède à un mix en temps réel des matériaux visuels.

Programmation vidéo : Vincent CiciliatoComposition sonore : Olivier M’Bassé

Warhol Glitchs, vidéogrammes.

Lien vidéo :https://vimeo.com/17966926

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++ LE NEZ [Performance audiovisuelle, 2006]

En 2007, pour le festival « Anomalies » de la ville d’Amiens, je réalise la pièce Le Nez, spectacle audiovisuel interactif écrit et performé avec la collaboration du compositerur Etienne Saur et la pianiste Yukari Hamada.L’oeuvre est librement inspirée de la nouvelle éponyme de l’écrivain Nicolas Gogol (Le Nez, 1936). Cette dernière sera le pretexte à l’écriture d’une dramaturgie portée sur la quête de sa propre visagéité et identité Un lieu est donné - vide et désincarné - théâtre des violences intimes qui animent protagoniste de la pièce pour retrouver les traits de son identité.

Pièce réalisée et présentée dans le cadre du festival “Anomalies” - Scierie d’Achille - Amiens

Vincent Ciciliato : réalisation vidéo, création sonore, dispositif interactifYukari Hamada-Bertocchi : capteursEtienne Saur : composition électroacoustique

Le Nez, vidéogrammes.


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[ BIO /// ]

[ BIO /// ]

Vincent Ciciliato est artiste multimédias, compositeur et maître de conférences en Arts numériques à l’Université Jean Monnet - Saint-Étienne.Ses préoccupations, autant esthétiques que théoriques, se situent à la lisière des arts visuels et des arts sonores. Bien plus qu’à la seule question de l’interdisciplinarité, il s’intéresse d’avantage aux apports fondamentaux des technologies numériques dans les modalités de fusion de ces deux domaines.Cette problématique le pousse à interroger la notion de micro-événement – qu’il considère comme lieu privilégié des fusions audiovisuelles – et plus précisément celle de micro-mouvement. Il élargit ainsi son étude à l’image du corps en explorant certains lieux particuliers de la micro-gestualité et de ce que nous pourrions qualifier d’infra-mince postural : la banalité du geste, mais également son exacerbation obsessionnelle, deviennent des thématiques qu’il explore à plusieurs reprises dans ses œuvres plastiques. Un corps dans sa forme pathologique : entre gestes frénétiques - hyper-stimulés, hyper-éléctrifié - et état de stase insurmontable. Plus largement, la notion de « moment frontière » - ou « moment critique » -, en tant que lisière fondamentale entre surgissement et effacement, constitue aujourd’hui son champ de recherche privilégié.

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FORMATION

2010-12 LE FRESNOY, Studio National des Arts Contemporains - Tourcoing2005-2010 Doctorat Arts Plastiques - Specialité Nouveaux Médias - Amiens2005 Post-diplome ARI (Atelier de Recherche Interactive) - ENSAD - Paris2003 D.E.A Arts Plastiques - Specialité : conception et réalisations d’oeuvres interactives Paris 8 - Saint-Denis

EXPOSITIONS, ÉVENEMENTS, COLLABORATIONS & ++[sélection]

Festival BOUILLANTS #6, La Laiterie, Vern-sur-SeicheFestival GAMERZ #9, Bois de l’Aune, Aix-en-ProvenceFUTUR EN SEINE, Le 104, ParisSAISON VIDEO « On Stage #2 », en ligne, RoubaixART, RECHERCHE ET TECHNOLOGIE, Polytech, Université Lille 1Programme EROA (espace rencontre avec l’oeuvre d’art), Lycée Jean Rostand, RoubaixFestival MADATAC, MadridForum PROTOPITCH, Plaine images, TourcoingForum FITG, Imaginarium, TourcoingPANORAMA 14, le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, TourcoingLES INSTANTS VIDEO, galerie Art-Positions, MarseilleFestival « OBLICZA EUROPY », PolognePANORAMA 13, Le Fresnoy - Studio national des arts contemporainsFESTIVAL « CAMÉRAS MOBILES », Lux, Scène nationale de Valence, Valence« FILMER LES MOTS », Quidam ProductionNUIT BLANCHE, AmiensTARKTFREI FESTIVAL, BerlinPASSAGE FESTIVAL ‘09, INHA, ParisNUIT BLANCHE, AmiensIN/OUT x.0, La Bellevilloise, Paris. Co-roduction CITU/ARCADITHE FLYING DUTCHMAN, création sonore pour la pièce de Michael Sellam, Pascal Vanhoecke Galery, ParisCROSSINGS, exposition collective, création sonore pour Ralentissez !, oeuvre de Françoise Parfait, ChypreREFLUX_e, Maison de la Tunisie, Cité Internationale Universitaire, ParisOUTLAB, exposition du laboratoire CITU, Paris 8, Saint-DenisICHIM 05, exposition de Laboratoires de Recherche en Arts, Science et Technologie, la Cité Internationale, ParisNADA, La Briqueterie, AmiensTROIS POINTS DE SUSPENTION, Espace Camille Claudel, Departement d’Arts Plastiques de l’Université de Picardie Jules Verne, AmiensGRAND/ECART, Espace Camille Claudel, AmiensITINERANCES, La Petite Fabrique, Amiens

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2013

2014

2012

2011

2010

2009

20082007

2006

2005

2002

2001

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