chiisme

20
Chiisme Aller à :Navigation ,rechercher Pour l’article homophone , voir schisme . Religions Religions abrahamiques Judaïsme - Christianisme - Islam Un article de la série Islam Croyances Allah · Unicité de Dieu Mahomet · Autres prophètes Pratiques Profession de foi · Prière Jeûne · Aumône · Pèlerinage Textes et lois Coran · Sunna · Hadiths Fiqh · Écoles · Fatwa Kalam · Charia Courants Sunnisme · Chiisme · Soufisme Alevisme · Salafisme ·Kharidji sme · Druze Zaïdisme · Ibadisme Histoire et Lieux saints La Mecque · Médine · Jérusalem

Upload: watachi

Post on 02-Oct-2015

1 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Islam

TRANSCRIPT

Chiisme

Aller :Navigation,rechercher

Pour larticlehomophone, voirschisme.

ReligionsReligions abrahamiquesJudasme-Christianisme-Islam

Un article de la srie

Islam

Croyances

AllahUnicit de DieuMahometAutres prophtes

Pratiques

Profession de foiPrireJeneAumnePlerinage

Textesetlois

CoranSunnaHadithsFiqhcolesFatwaKalamCharia

Courants

SunnismeChiismeSoufismeAlevismeSalafismeKharidjismeDruzeZadismeIbadisme

HistoireetLieux saints

La MecqueMdineJrusalemSahabaRashidunCalifatImamat

ArtetCulture

MosqueMinaretQiblaHgireAd el-fitrAd el-kebir

Socit

HalalImamMollahAyatollahMuftiFminisme islamiqueIslam libralIslam politiqueIslamismeVocabulaire de l'islam

Portail de l'islamvdm

Lechiisme, ouch`isme1, constitue l'une des trois principales branches de lislamavec lesunnismeet lekharidjisme; il regroupe environ 15% des musulmans. Les chiites sont souvent appels pjorativementrfidhites2dans les textes duMoyen ge.

Les figures importantes du chiisme imamite (majoritaire) sont les diffrents auteurs de rfrence tels que Al-Kouleini, Al-Majlissi, et plus rcemment, Al-Khu'i, Sistani, Khoumeini, etc ...

Sommaire

[masquer] 1tymologie 2Nomination du successeur 3Origine 4Doctrines 4.1Justice de Dieu 4.2Jurisprudence 4.3Statut de l'Imm chiite 5Divisions et branches 5.1Chiisme duodcimain 5.2Ismaliens 5.3Zaydisme 5.4Courants chiites minoritaires 5.5Les diffrents courants chiites 6Les chiites dans le Monde 6.1tats dans lesquels les chiites constituent la majorit de la population 6.2tats dans lesquels les chiites constituent la majorit des musulmans mais pas de la population 6.3tats musulmans dans lesquels les chiites sont minoritaires 6.4Centres d'tudes religieuses majeurs 7Calendrier religieux 8Notes et rfrences 9Annexes 9.1Bibliographie 9.2Pour aller plus loin 9.2.1Articles connexes 9.2.2Liens externes

tymologie[modifier]Le chiisme en termearabeshi'adsigne lorigine un groupe de partisans. Dans leCoran, ce terme est utilis plusieurs fois dans ce sens. Par exemple, dans le verset 28: 15 o les partisans de Mose sont dcrits parchiites. Ailleurs,Abrahamest introduit comme unchiitedeNo(verset 37: 83). Au commencement de lhistoire islamique, le terme sh`ite fut utilis dans son sens originel ou littral pour dsigner des partisans de diffrentes personnes par exemple les chiites d'Ali ibn Ab Tlibet ceux deMuawiya Ier. Cependant, le terme a acquis graduellement le sens secondaire de partisans dAli, ceux qui croient en sonimamat. Dans sonAl-Firaq al-Sh`ah, Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, savant chiite, crit:

Les chiites sont les partisans de Ali. Ils sont appels les chiites de Ali durant et aprs la vie du Prophte et sont connus comme les partisans de Ali et croient en son Imamat.

CheikhMoufid, un des premiers rudits chiites, dfinit les chiites comme tant ceux qui suivent Ali et croient en sa succession immdiate aprs Mahomet. En expliquant pourquoi les chiites sont aussi appels Immyah, il dit:

Cest un titre pour ceux qui croient dans la ncessit de limamat et de sa continuit en tout ge, et que chaque Imm doit tre explicitement dsign, et doit aussi tre impeccable et parfait.

Mahomet al-Shahrastani, dans sonAl-Milal wa al-Nihal, une source sur les diffrents groupes en islam, crit:

Les chiites sont ceux qui suivent Ali en particulier et qui croient en son imamat et califat selon les directives explicites et les volonts du prophte Mahomet.

. Cest une dfinition trs prcise, tant donn que les chiites eux-mmes croient que la raison de suivre Ali est motive par lexigence du Prophte.

Ainsi, on peut dire que les chiites sont ceux qui ont les croyances suivantes sur la succession de Mahomet:

1. La succession de Mahomet est une dsignation divine.

2. Comme Mahomet a t choisi par Dieu, son successeur ou imam doit aussi tre choisi par Dieu et puis inspir Mahomet.

3. Le successeur immdiat de Mahomet devait tre Ali.

4. Le successeur doit tre infaillible, ne commettant pas d'erreurs mme humaines3.

Nomination du successeur[modifier]Les chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille deMahomet(lesimams) taient la meilleure source de connaissance propos duCoran, de l'islam, de l'mulation (les successeurs de la mission prophtique aprs Mahomet) et les protecteurs les plus fervents de lasunnahde Mahomet. Une tradition prophtique (rapporte aussi bien par les sunnites que les chiites) le soutient: Je suis la cit du savoir, Ali en est la porte. Celui qui veut le savoir ainsi que la sagesse qu'il passe donc par la porte4. Il faut noter que le symbolisme de la porte est frquent dans les diffrentes traditions initiatiques.

En particulier, les chiites reconnaissent la succession de Mahomet parAli ibn Abi Talib(son cousin, gendre et premier homme accepter l'islam aprsKhadidja5 et aussi un des cinq membres de l'Ahl al-Baytou gens de la maison du prophte). Au contraire, les musulmanssunnitesreconnaissent lecalifat. Les chiites croient que Mahomet a dsign Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine rvle Mahomet.

Pour les chiites, la nomination de Ali comme imam eut lieu ds le dbut de la Prophtie, fut maintes fois confirme, et la dernire eut lieu le jour d'al-Ghdir. La premire nomination de Ali eut lieu le jour o le Prophte runit sa famille, les Banu Hashim, et les invita a accepter le nouveau message de l'Islam. Il s'adressa eux en ces termes:

"O fils d'Abdul Muttaleb, je ne connais pas de jeune homme parmi les Arabes qui ait apport son peuple meilleur que ce que je vous ai apport. Je vous apporte le meilleur de la vie ici-bas et de l'au-del. Allah m'a ordonn de vous convier Lui. Lequel d'entre vous voudra bien m'assister, devenir mon frre, mon rgent et mon successeur parmi vous?" Le silence rgnait parmi le clan (...) Comme personne ne prenait la parole, Ali, alors g de 13 ans, se sentit oblig de prendre la parole et dit: "Je serai ton soutien, prophte d'Allah". Le Prophte le prit par le cou et dit: "Voici mon frre, mon rgent et mon successeur parmi vous. coutez-le et obissez-lui". Les gens se levrent moqueurs, et s'adressrent ironiquement Abi Taleb; "Il t'ordonne d'couter et d'obir ton fils..6".

Tous les historiens sunnites rapportent et acceptent cette tradition, mais ils n'en interprtent pas la porte au-del de la famille du Prophte.

La dernire nomination de Ali a eu lieu le jour d'al-Ghadr, aprs le plerinage de l'adieu, lorsque Mahomet annona solennellement et devant des milliers de plerins l'un de ses plus importants discours:

Celui dont je suis l'alli/le matre (mawla), Ali est aussi l'alli/le matre7. Mon Dieu, sois l'ami de celui qui s'allie lui et sois l'ennemi de celui qui le prend comme ennemi8.

Les sunnites interprtent le terme polysmiquemawlacomme signifiant ami, et les chiites l'interprtent comme signifiantmatre. Cette diffrence entre la reconnaissance du pouvoir prioritaire de l'Ahl al-Bayt(la famille de Mahomet) ou du califeAbou Bakra model les doctrines chiites et sunnites propos duCoran, deshadithset d'autres points. Les chiites, pour justifier la ncessit de l'allgeance la maisonne du Prophte, invoquent notamment le hadith dital-thaqalayn, rapport par des sources sunnites dont le Sahih Muslim:Je suis sur le point de mourir, mais je vous laisse deux choses prcieuses, la premire tant le livre d'Allah, et la seconde tant les membres de ma famille (ahlou bayti). Je vous rappelle instamment vos devoirs envers mes ahl al bayt9.Selon les chiites, le Prophte a dsign explicitement Ali comme son Successeur (Immou Calife), qui assumera la responsabilit la fois de grer lempire et de guider les croyants dans leur vie spirituelle aprs trois autres califes. Aurait-il d tre choisi plus tt?En effet, comme le remarquera Jean-Paul Roux, il ne manque pas de titres. Il est cousin du Prophte: son pre a lev Mahomet quand celui-ci est devenu orphelin; il est l'un des premiers convertis; il a pous Ftima, fille de Mahomet et, par elle, lui qui n'avait pas de fils, il a donn ses deux seuls petits-enfants mles, Hasan et Hussein.En dehors des considrations sur lecalifat, les chiites reconnaissent l'autorit de l'imam(aussi appelHujjat Allh, argument ou preuve de Dieu) en tant qu'autorit religieuse, bien que les diffrentes branches de l'islam chiite ne soient pas d'accord sur la succession de cet imam et de son successeur (lesduodcimains,ismaliensouzayditespar exemple).

Origine[modifier]Sur le chemin de retour de son plerinage d'adieu, Mahomet fit une halte mi-chemin entreLa MecqueetMdineau lieu dit Ghadir Khumm. L, au cours d'un sermon, Mahomet annona sa fin prochaine. Dans le hadith, ditHadith de Ghadir Khumm, rapport parMuslim, Mahomet aurait dit qu'il laissait derrire lui deux choses importantes: la premire c'est le livre de Dieu (LeCoran) et la seconde c'est sa descendance.

sa mort en632,Mahomettait le chef de l'Oummad'un territoire devenu un important tat en seulement quelques annes. La question de sa succession fut lorigine du premier grandschismede lislam. Pendant que Ali et les membres de la famille du Prophte taient occups prparer ses funrailles, certains Ansars, rejoints par Abu Bakr et 'Umar, se runirent pour dsigner le successeur. Aprs une courte discussion, la quasi-majorit des compagnons prsents ( l'exception de deux d'entre eux) dsignrentAbou Bakrpremiercalife. Quelques temps plus tard, selon certaines versions, ces deux compagnons, ainsi queAli, vinrent la mosque o s'taient runis les compagnons, leur tte Abou Bakr, et lui ont prt allgeance10. Mais selon Bukhari, Ali ne prtera allgeance au calife que six mois plus tard11.

A sa mort, Abou Bakr dcida de dsigner son successeur. Le deuxime calife -Omar ibn al-Khattab- dsigna, son tour, un conseil de six personnes (dont Ali faisait partie) pour choisir en son sein le prochain calife.Uthman ben Affan, nomm troisime calife, fut assassin en 656, la suite d'une rvolte.Alifut, ensuite, dsign la tte de la communaut. Malgr ses titres et ses exploits, son califat se droula dans le tumulte: une partie du clan desOmeyyades(li au dfunt calife Utman) et la veuve de MahometAcha, rclamrent Ali la punition des meurtriers de Uthman ben Affan. Ali mena donc une bataille contre l'arme de Acha, Talha et Zubair (bataille du Chameau), puis une autre contre Muawiya qui ft nomme labataille de Siffn- sur les rives de l'Euphrate- en658. Ali tait sur le point de l'emporter quand les troupes de Muawiya brandirent des feuillets du Coran au bout de leurs pes et rclamrent un arbitrage, qu'Ali accepta malgr lui. Une partie des hommes d'Ali - qui sont devenus plus tard lesKharidjite- se rvoltrent, reprochant Ali d'avoir consenti la procdure de l'arbitrage qu'ils avaient eux-mmes exige. Cette rvolte fut fortement rprime par Ali et la majorit des Khrijites mourut labataille de Nahrawn(en); trois de leurs survivants voulurent se venger. L'un en tentant d'assassiner Muawiya, en vain. Un autre en tentant d'assassiner Amr Ibn al-Ass, mais il n'y parvint pas. Et le troisime en assassinant Ali, en661, avec une pe enduite de poison, alors quil faisait sa prire dans la mosque.

Ce conflit de succession a engendr une scission fondamentale au sein de l'islam: d'une part, les chiites reconnaissent Ali comme premier successeur lgitime de Mahomet. Avec ses deux fils - Hassan et Hussein - qui lui succdrent - a commenc pour les chiites la ligne des imams. De l'autre, les sunnites majoritaires ne voient en Ali que le quatrime calife. Les particularits doctrinales et les diffrences thologiques entre ces deux courants reposent donc sur une querelle du succession. Ces courants religieux se sont donc construits sur un socle politique.

Lesunnismevient du motsunna, c'est--dire la tradition du Prophte, qui comprend ses paroles, ses actes et ses pratiques. Ils considrent que le Coran (la parole divine) n'a pas t cr et que l'univers et l'histoire sont prdtermins. tre sunnite revient davantage perptuer mimtiquement la tradition de Mahomet, travers les lgislations et pratiques des premiers califes et des compagnons du Prophte dans leur ensemble; selon ce courant, le cycle de la prophtie s'est clos avec lui. Les chiites prtendent galement suivre la sunna du Prophte, mais ils rejettent la lgislation des premiers califes et de certains compagnons, qui a selon eux gravement altr la vritable sunna du Prophte; pour eux, celle-ci n'est authentiquement sauvegarde qu' travers la lgislation et la pratique de Ali et des imams de sa descendance. Ceux-ci ne jouissent pas de nouvelles rvlations, la prophtie tant close avec Mahomet, mais ils connaissent et transmettent ses enseignements. Cette divergence est due une interprtation diffrente d'un hadith du Prophte qui invitait les musulmans suivre "sa sunna et la sunna des califes bien-guids aprs lui", les sunnites considrant qu'il s'agit l du'une invitation suivre les quatre premiers califes et les compagnons dans leur ensemble, les chiites pensant au contraire qu'il s'agit des imams de la descendance de Ali. Le chiisme pratique la mthode du Kalam (raisonnement dductif), qui insiste sur le raisonnement, l'argumentation, le libre arbitre et le caractre cr du Coran, l'oppos du sunnisme. Les chiites croient en la libert de la volont individuelle. L'existence dpend de la prsence d'unimam, vivant intercesseur entre le monde spirituel et temporel, entre Mahomet et les croyants. L'imam est dot de la connaissance (du visible et de l'invisible) et de l'infaillibilit. Le Coran a un sens vident et un sens cach qu'il faut tudier, et que les imams sont chargs de transmettre aux fidles. Cette importance accorde l'imam n'a pas d'quivalent dans le sunnisme et explique l'organisation, la hirarchisation et l'autorit du clerg chiite (par exemple, en Iran). Le chiisme attend et prpare l'arrive duMahdi, sorte de Messie qui comblera la terre de justice et d'quit autant qu'elle est actuellement remplie d'injustice et de tyrannie.

la mort d'Ali, les chiites ont reconnu son filsHasancomme successeur au califat. Pour lesismaliens, Hasan a t dsign comme imam temporaire (Imm-i mustawda`) alors queHusseintait effectivement limam permanent (Imm-i mustaqarr). Hassan accepta le caliphat de Muawiya, vcut paisiblement Mdine; mais il posa aucalifedeux conditions: vous devez mobir pour faire la guerre ou contracter la paix, et remettre le califat aux descendants du Prophte votre mort12. Il envoya des missaires en secret pour ngocier une reddition honorable avec Muawiya. Les conditions taient telles que ce sera Hassan qui succdera Muawiya aprs sa mort. Quelques annes plus tard, Hasan meurt en670. Le second fils de Ali, limam Hussein rompit avec la dynastie ommeyade ds que Muawiya associa au pouvoir son filsYazd Ieren678. Aprs que toute l'Ummah l'exception de Abd Allah ibn Al Zubayr et Al Hussein, ait prt allgeance Yazid, les deux dissidents se rfugirent La Mecque. Hussein reu des lettres de la ville irakienne d'Al Kufa, lui promettant 18 000 combattants, Hussein dpcha son cousin Muslim Ibn Aqil. Prvenu par ses partisans, Yazid destitua le gouverneur mou d'Al Kufa, Nuuman Ibn AlBachir, et le remplaa par son cousin intraitable UbaidAllah Ibn Ziad. Celui-ci avec 20 policiers et 10 nobles assigs dans le palais du gouvernorat, russit casser la volont des koufis par des promesses d'argent ou de destruction. La nuit-mme, Muslim fut abandonn par les chiites et erra dans les ruelles d'Al Koufa. Humili et effar, il sera hberg par une vieille femme, sera dnonc par le fils de celle-ci et excut par UbaidAllah. Entre temps, dcid rejoindre ces troupes promises et contre l'avis d'Ibn Umar l'appelant l'obissance, Ibn Abbas, plus de prparation militaire, d'Ibn Zubayr, dsirant garder un alli de poids La Mecque, Al Hussein partit avec 72 hommes de sa famille et partisans ainsi que toute sa famille largie (femmes et enfants), et il est rejoint sur la route par de nombreux musulmans. Apprenant la mort d'Ibn Aqil en cours de route, Al Hussein en informe ses Compagnons et poursuit son expdition avec sa famille et ses plus proches Compagnons, la plupart de ceux qui l'ont rejoint en route le dsertant13. Le 10 octobre 680, UbaidAllah Ibn Ziad ordonne Umar Ibn saad d'aller la rencontre d'Al Hussein avec son arme. La jonction de l'arme forte de 4000 hommes (majoritairement koufis) et des 40 fantassins et 32 cavaliers d'Al Hussein se fera Karbala.

Al Hussein donna le choix Umar Ibn Saad de le laisser repartir La Mecque ou aller guerroyer en jihad contre les ennemis de l'islam ou d'aller lui mme la rencontre de Yazid pour s'arranger. Pour sa part, Umar ibn Saad recevra en rponse un ordre formel de Ubayd Allah de, soit le conduire enchan Damas pour faire allgeance Yazid, soit de lui faire la guerre. La bataille dura une journe, pleine de pripties, contes avec ferveur par les conteurs chiites. Car ce qui est sr, c'est que tous les hommes ont t tus durant la bataille soit 72 personnes, l'exception de Ali ibn Al Hussein dit Zine Al Abidine, lui-mme malade et confin l'intrieur d'une tente avec ses tantes. Il existe toute une hagiographie, sur le courage et la valeur guerrire d'Al Hussein. Aprs une demi-journe d'hsitations, o chaque combattant ne voulait pas tre celui qui tue le petit-fils de Mahomet, Shamr Ibn Al Jawshan lui coupa la tte. Ibn Saad empcha Shamr et UbaydAllah de tuer Zine Al Abidine, disant qu'il tait malade et ne reprsentait aucun danger. Les femmes et les enfants furent conduits au palais de Yazid, Damas. Chaque dixime jour du mois lunaire deMouharram, les chiites commmorent cette dfaite par des chants funbres (latmiya) o ils se frappent la poitrine en signe de deuil,et, pour une minorit[rf.ncessaire], de manire sanglante en se flagellant et en se coupant en signe de contrition.

L'unique survivant masculin de Hussein, limamAli Zayn al-Abidin, de ce fait, tait aussi reconnu comme le dpositaire du savoir divin. Durant sa vie, il ne prit part aucune action politique. LimamMuhammad al-Baqirjouissait dun rle prestigieux. De plus, son rle en tant quimam de la jeune communaut chiite tait crucial car la communaut vivait de multiples scissions. Il tait un rudit qui tait vers dans toutes les connaissances aussi bien religieuses (Coran,sunnah,hadith, etc.) que philosophiques et scientifiques.

Le destin tragique de Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une dtermination combattre jusqu'au bout pour un idal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l'islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice, selon le credo chiite. Le cur du chiisme est dans ce massacre, d'o le culte des martyres. La scission entre chiitesduodcimainsetismaliens, les deux plus grands groupes de ce courant, eut lieu la mort du 6eImamJafar as-Sadiqen lan765, l'imam Jafar as-Sadiq qui est le descendant de Ali, du prophte, et aussi de Aboubakr.

De nos jours, le chef de la communaut musulmane est, pour les sunnites, le calife: un homme ordinaire, lu par d'autres hommes dans la communaut des fidles. Leur systme religieux est moins hirarchis que celui des chiites. Depuis leur scession, ceux-ci (ceux qui prennent le parti d'Ali) accordent beaucoup plus d'importance leurs dirigeants religieux que les sunnites; ils considrent que la communaut musulmane ne peut tre dirige que par les descendants de la famille de Mahomet, des imams qui tirent directement leur autorit de Dieu.

Doctrines[modifier]En tant que mouvement musulman, le chiisme reconnat l'unicit divine, les textes sacrs duCoran, Mahomet, lescinq obligationsfondamentales, le jugement dernier et la rsurrection.

Lesismaliensnizritesont un guide spirituel reconnu, l'Aga Khan VI. Lesmustaliensobissent unda'ireprsentant de l'imamoccult. Les duodcimains en reconnaissent plusieurs, appels desayatollahsou Marja: chaque fidle peut choisir le sien, suivre ses enseignements et lui verser sa dme (khmsetzakat).

Le chiisme accorde une affection particulire aux Imams martyrs, Ali, Hasan et surtout Hussein, clbrs aux ftes de deuil deMouharram.

Certains chiites prient en posant leur front sur le sol deKerbala, ou, s'ils en sont loigns, sur un petit disque plat d'environ 6 8 cm de diamtre d'argile de la mme terre sainte.

Justice de Dieu[modifier]Les chiites considrent la justice comme tant l'un des fondements de la religion (usl al-dn) qui sont par ordre dimportance: lunicit divine (Tawhd), la justice (`Adl), la prophtie (Nubuwwa) et limamat. Elle fait partie du dessein divin. Les tenants de la justice, en l'occurrence les Mu`tazilites et les chiites ont soutenu que lintellect (`aql) humain joue un rle dterminant dans le choix de notre dcision. Lintellect humain qui, indpendamment de toute instruction, possde une connaissance intuitive du bien et du mal. On ne peut attribuer le mal Dieu, car il est sage et cet attribut est contraire sa nature. Les tenants de la justice ont tabli une srie de rgles et c'est dans ces rgles qu'ils ont fond la question de la contrainte (jabr) et du libre choix (ikhtiyr), laquelle est l'une des questions les plus ardues dans la thologie islamique14.

Jurisprudence[modifier]Les chiites pensent que lasunnahdcoule des traditions orales nonces par Mahomet et de leur interprtation par les imams qui taient les descendants de Mahomet par sa filleFatima Zahraet son mariAlitant lui mme le premier imam selon eux. .

Ils accordent de limportance linterprtation de la rvlation divine qui est un processus continu, ncessaire pour se conformer selon le Qurn. Les sunnites croient aussi qu'ils peuvent interprter le Coran et les hadiths. Cependant ils prfrent accorder une plus grande importance aux savants tels Ahmed ibn Hanbal, Abou Hanifa, Malik ibn Anas et Ash-Shfi`i. Abu Hanifa et Malik taient des lves du 6e Imam Ja'far As Sadiq. Les penseurs chiites considrent actuellement que l'ijtihadexiste toujours, et qu'ils peuvent interprter le Qurn et les Hdith avec la mme autorit que leurs prdcesseurs tout en sachant qu'ils ne sont pas infaillibles tels les Imams.

La loi religieuse (shara) tant fonde partiellement sur les hadths; le fait que les chiites et les sunnites ne saccordent pas sur la validit des mmes hadths entrane des diffrences dans les traditions religieuses, et donc dans la jurisprudence.

Statut de l'Imm chiite[modifier]Article dtaill:Imam.

Dieu ne peut admettre que les hommes aillent leur perte, donc leur a envoy les Prophtes pour les guider. Mais la mort de Mahomet met fin la ligne des Prophtes. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la vracit de la religion et qui dirige la communaut. L'imamdoit remplir un certain nombre de conditions: tre instruit de la religion, tre juste, exempt de dfauts, donc tre le plus parfait de son temps. Son investiture divine est confirme par le Prophte, puis par l'imm prcdent.

l'inverse dessunnites, les chiites exigent donc que la communaut musulmane soit dirige uniquement par un descendant de la famille deMahomet(Ahl al-Bayt). Cette revendication navait lorigine quun aspect politique et religieux, mais au fil du temps elle prit une importance fondamentale dans la thologie chiite. La conception de limamatdes chiites est foncirement oppose celle ducalifatadmise par la majorit des musulmans. Limamat, incarnant la fois le pouvoir temporel et spirituel et inaugur parAli, est considr comme la succession du cycle de la prophtie dfinitivement boucl par le dernier ProphteMahomet. Limm, qui ne peut tre quun descendant deAli, est la Preuve de Dieu (Hujjat Allh) sur terre, le gardien du sens cach de la rvlation et il est un Guide impeccable (masm) pour la communaut.

Pour les chiites, les Imms sont les Guides, les Mainteneurs du Livre. Leur lgitimit n'est pas due leur descendance charnelle du Prophte, mais leur hritage spirituel, ils ont une connaissancepar le curdu Qurn, en expliquant l'sotrique (batin) aux fidles. L'imam tire son autorit de Dieu, il est donc impeccable. Selon les chiites, la succession est hrditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d'accord sur la ligne de succession.

Divisions et branches[modifier]Article dtaill:Branches de l'islam.

Des divergences propos de la succession de certains Imms furent en grande partie lorigine de lclatement du chiisme en dinnombrables groupes. Trois grandes tendances forment lessentiel du monde chiite d'aujourd'hui: lechiisme duodcimain, le chiisme septimain, dit aussiIsmalienset lesZaydites.

Chiisme duodcimain[modifier]Le chiisme duodcimain est le chiisme historique: il est majoritaire enIrak(qui a sur son territoire plusieurs villes saintes dontKerbala), en Iran o le chiisme est religion d'tat, ainsi que parmi les musulmans du Liban. Les Duodcimains s'loignent fondamentalement du sunnisme, surtout en ce qui concerne les croyances, mais ils ont t reconnus musulmans par l'InstitutAl-Azhardu Caire, la plus connue des autorits sunnites du monde.

Pour les duodcimains, depuis l'occultation (ghayba) du douzime imm, les hommes ne peuvent pas se rclamer d'une autre autorit et ils sont donc libres par rapport au pouvoir temporel en place. Il y a donc une sparation du spirituel et du temporel.

Lesoulmasjouent un grand rle dans la rvolution. La doctrine n'est pas fige car le douzime Imm est toujours vivant: malgr son absence physique, il informe sa communaut de l'expression de sa volont. L'interprtation reste donc ouverte dans le chiisme et les problmes nouveaux peuvent recevoir une solution nouvelle. Selon les critres du savoir thologique, les `Ulama peuvent interprter les signes de l'Imam.

Les autres membres de la communaut se contentent dimitation (taqld) et dune lecture littrale du Qurn. Vision idaliste de la fin des temps, l'imm cach renvoie une face cache de la rvlation. Il faut faire un effort pour arriver trouver et comprendre l'sotrique, au-del de ce qui est visible.

Actuellement pour le courant majoritaire duchiisme duodcimain, le douzime successeur de Mahomet al-Mahd disparat en874: c'est l'occultation. Ce phnomne surnaturel d'occultation va permettre de mettre un terme la question du pouvoir temporel, et donne une dimensioneschatologiqueet religieuse trs forte.

Lesduodcimainsadmettent dornavant passivement l'ordre politique car le douzime Imm reviendra la fin des temps et retrouvera son rgne. En son attente, aucun pouvoir n'est vraiment lgitime, mais le croyant doit attendre le retour de l'imm tout en faisant des efforts pour s'amliorer spirituellement.

On peut noter que larvolution iraniennede1979a en partie rompu avec cette attente en voulant mettre en place un rgime religieux et politique juste avant le retour de l'imm, ce qui a t rejet par certaines tendances thologiques du chiismeduodcimain.

Article connexe:Imamat.

Ismaliens[modifier]Article connexe:ismalisme.

Article connexe:Imams cachs (ismaliens).

Zaydisme[modifier]LesZaydiyyareconnaissent cinq Imms.

Courants chiites minoritaires[modifier]Parmi ces courants - dont certains sont issus du courant ismalien - on peut citer lesAlaouitesdeSyrie, lesAlvisdeTurquieet lesDruzesdeSyrie, dePalestine, duLibanet d'Isral. Ils se sont bien loigns de l'orthodoxie islamique, si l'on entend par orthodoxie ce qui est commun la majorit des Musulmans, c'est--dire les enseignements du Coran et de la Tradition Mohamdienne, notamment les cinq piliers: l'Attestation de Foi, la prire quotidienne (salat), l'Aumne lgale, le Jene du Ramadan et le Plerinage La Mecque.

Les diffrents courants chiites[modifier]Les Chiites eux-mmes sont diviss en plusieurs courants.

Aujourd'hui, l'Iranest le grand centre du chiisme mais ce courant de l'islam existe aussi ailleurs, il n'est donc pas la version iranienne de l'Islam. Les chi'ites sont majoritaires en Iran,Bahren,Irak, et ils constituent une minorit dans une quinzaine d'autres pays.

Lechiisme duodcimainest la religion majoritaire enIranet enIrak. On trouve aussi de fortes minorits duodcimaines en Inde et au Pakistan (environ 10% des musulmans), en Afghanistan, dans la pninsule arabique et auLiban; voirKhoja;

LesIsmalienssont trs disperss. Leurs communauts d'origine sont auPakistanet enSyrie, mais la plupart forment une diaspora, surtout dans les pays anglo-saxons;

Nizrites;

Bohras;

LesZayditessont surtout prsents auYmen;

LesAlevi, qui sont proches desAlaouites, sont environ 25 millions enTurquiemais n'appartiennent pas la branche chiite, ils sont un mlange de plusieurs religions et croyances qui existaient avant l'islam, mais ils ont beaucoup de similitude avec le chiisme. Des groupes ditsBektashis(en)apparents aux Alevis sont prsents dans lesBalkans(surtout enAlbanie).

LesAlaouites, qui sont proches desAlevi, constituent 10% de la population enSyrie. La famille du chef d'tat syrien est issue de cette communaut. On en trouve aussi au Nord duLiban.

LesDruzes, vivant principalement auLiban(environ 8% des Libanais) et enSyrie(environ 4% des Syriens).

Les chiites dans le Monde[modifier]

Pays avec une population musulmane de plus de 10%vert: PaysSunnite,Rouge: Pays Chiites,Bleu:Ibadite(Oman)

tats dans lesquels les chiites constituent la majorit de la population[modifier] Iran(religion d'tat): 90%

Azerbadjan: 85%

Irak: 64%

Bahren: 75%

tats dans lesquels les chiites constituent la majorit des musulmans mais pas de la population[modifier] Ymen: 45% dezaydites Liban: 35% de chiites et 8% deDruzestats musulmans dans lesquels les chiites sont minoritaires[modifier] Turquie: 15 - 20%Alvisme Syrie: 11% d'Alaouiteset 4% deDruzes Kowet: 35%

mirats arabes unis: 13%

Afghanistan: 15%

Qatar: 10%

gypte: 6% (l'gypte est souvent dcrit comme tant nominalement sunnitemais chiite d'esprit et de foi[rf.ncessaire], vu son hritage fatimide)

Arabie saoudite: 10%

Pakistan: 20%

Kosovo: -%

Centres d'tudes religieuses majeurs[modifier] Bahren Inde:Lucknow Iran:Isfahan,Mashhad,Qom,Ray,Tabriz,Thran Iraq:Al-Mada'in,Al-Hilla,Karbala,Koufa,Nadjaf,Samarra Liban: Jabal Amil Hawzah,Saida,Tyr Pakistan:Karachi Arabie saoudite:Qatif,Al-Hasa,Najran Syrie:Damas,Halab Turquie:Hac Bekta-Nevehir,Antalya-Elmal,TunceliCalendrier religieux[modifier]Tous les musulmans, sunnites ou chiites, clbrent les ftes annuelles suivantes:

Ad el-Fitr15qui marque la rupture duramadan. Elle est clbre le premier jour du mois de shawwal.

Ad el-Kebir16qui marque la fin duHajjet a lieu le 10 du mois dedhou al-hijja.

Certains musulmans, sunnites clbrent cette fte, d'autres la contestent:

LeMouloud17ouMawlidest l'anniversaire de la naissance deMahomet, qui est clbr le 12 du mois derabia al awal, pour les chiites cela concide avec la date de naissance du 6eimam,Jafar as-Sadiq. Cette fte est une source de controverses importantes tant la fois clebre par certains sunnites et par les chiites.

Les ftes suivantes sont clbres uniquement par les chiites:

L'Achoura18et lapassion d'al-Husseincommmorent le martyre de l'ImmHussein. Ce petit fils deMahometa t tu par l'arme deYazid ben Muawiya. L'Achoura est un jour de deuil qui a lieu le 10 du mois deMouharram. Ce jour du calendrier hgirien est aussi clbr par les autres musulmans; seulement, alors que les sunnites commmorent l'Achoura aussi bien pour le martyre d'Al-Hussein que pour les multiples miracles antrieurs dont c'est l'anniversaire (accostage de l'Arche de No, sortie d'gypte des Enfants d'Isral sous la conduite de Mose, etc.) les chiites, eux, clbrent l'Achoura presqu'exclusivement pour la mmoire d'Al-Hussein.

L'Arbayn19commmore la fin de la priode de deuil de 40 jours suivant la dcapitation d'Hussein, ainsi que la souffrance des survivants de la bataille de Karbal, qui ont err dans le dsert avant d'arriver Damas. Elle est fte le 20 du mois desafar.

L'`Id al-Ghdirest la commmoration du dernier sermon de Mahomet, dans lequel il aurait dsign selon eux, pour la dernire fois Ali comme son successeur. La fte a lieu le 18 du mois dedhou al-hijja.

Al-Mubahilaclbre la rencontre entre gens de la maison [du prophte] et les chrtiens duNajran. Al-Mubahila se tient le 24 du mois dhl-hijja.

Le 13Rajab: Naissance de Ali Ibn Abi Talib le premier imam chiite.

Le 17Ramadan: Assassinat de Ali Ibn Abi Talib

Notes et rfrences[modifier]1. arabe: a,persan: ah,2. Rfidhitesen arabe: rfi,, (pl.) rawfi, hrtique; dserteur, ou rfi,, sectaire, dont la communaut est appele rfiiya,, sectarisme. C'est le terme employ parIbn Batttaet aprs lui parIbn Khaldounauxivesicle.

3. Muhammad Rida al-Mudhafardit dans son livreaqua'id al-imamiya(les croyances des imamites) Nous croyons que limam, comme le Prophte, doit tre exempt de toute sorte de turpitudes, ouvertement ou discrtement, depuis son enfance jusqu sa mort, volontairement ou par oubli comme il doit obligatoirement tre lcart de toute erreur, oubli ou ngligence.

4. Ce hadith a t comment par des thologiens sunnites, tels l'imamAl-Boukhri, lequel a dit Cette parole ne possde pas de version authentique, l'imamAt-Tirmidhia dit Tradition inconnue, l'imam Yahya ibn Ma'ine a dit Mensonge, ne possde aucune source authentique, les deux imams Abou Hatim et Yahya ibn Sa'd ont dit Ne possde pas de source authentique.

5. Selon Tabari et d'autres sources sunnites, c'est Ali qui fut le premier homme accepter l'Islam. Abu Bakr fut le second, ou mme, selon d'autres sources, n'embrassa l'Islam qu'aprs plusieurs conversions de proches du Prophte. Mais il existe des sources selon lesquelles Abu Bakr embrassa l'Islam avant Ali:Ahmad Ibn Hanbalrapporte les deux versions dans son livreLes vertus des compagnons( ):Zayd b. Arqam rapporte que le premier homme a se convertir l'Islam avec le prophte est Ali. Ce propos fut rapport Ibrahim [???] qui le dmentit et affirma que c'est Abu Bakr.18481 6. Tabari, 1171, cit par Martin Lings, Muhammad, Inner Traditions, Rochester, 2006, p. 53. ISBN: 978-1-59477-153-8.

7. SounaneAt-Tirmidhihadith numro 3713

8. Mousnad de l'imamAhmedhadith numro 906

9. Sahih Muslim, English Version, Book 31, hadith 5920

10. Plusieurs spcialistes sunnites de la science des hadiths, dont l'imam Ahmed, Al-Tabarani, Ibn Kathir et Al Dhahabi, rapportent queAbou Bakr est mont sur le minbar et a cherch dans les gens prsents, il n'a pas trouv Az-Zoubayr. Il a alors envoy des gens pour l'appeler. Quand il est venu, Abou Bakr lui dit "Cousin du prophte et son aptre, voulais-tu diviser le rang des musulmans?"Il a rpondu, "Pas de rcrimination, successeur du prophte." Il s'est lev et lui a prt allgeance. Puis il a regard dans les prsents et n'a pas trouv Ali. Il l'a alors appel, et il est venu lui.Abou Bakr lui a dit "Cousin du prophte et son gendre, voulais-tu diviser le rang des musulmans?"Il a rpondu, "Pas de rcrimination, successeur du prophte." Il s'est lev et lui a prt allgeance.11. Sahih Bukhari, English Version, Vol. 5, Book 59, hadith 5546: `Ali had not given the oath of allegiance during those months (i.e. the period between the Prophet's death and Fatima's death).`Ali sent someone to Abu Bakr saying, "Come to us, but let nobody come with you," as he disliked that `Umar should come, `Umar said (to Abu Bakr), "No, by Allah, you shall not enter upon them alone " Abu Bakr said, "What do you think they will do to me? By Allah, I will go to them' So Abu Bakr entered upon them, and then `Ali uttered Tashahhud and said (to Abu Bakr), "We know well your superiority and what Allah has given you, and we are not jealous of the good what Allah has bestowed upon you, but you did not consult us in the question of the rule and we thought that we have got a right in it because of our near relationship to Allah's Apostle ."12. Tabari, La Chronique, vol. II, Les Omayyades / lection de Hasan, Thesaurus, Actes Sud/Sindbad, p. 12-13

13. Al Mufid, Kitab al Irshad, Trad. I.K.A. Howard, Ansariyan Publications, Qom, pp. 335-336. ISBN: 964-438-623-X. Rfrence chiite.

14. Mahomet Riz al-Muzaffar,Les Croyances du Chiisme,http://www.bostani.com/archive/livres/croyance.htm[archive]15. arabe: d al-fir, ,fte de la rupture du jene, galement appele: d a-ar, ,petite fte16. arabe: d al-kabr, ,grande fte,galement appele: d al-a, ,la fte du sacrifice17. arabe: al-mawlid an-nabawy, ,la naissance du prophte18. arabe: aara,,dix, d'o r,,le dix (du mois de muharram)19. arabe: arban,, de arbana,,quaranteAnnexes[modifier]Bibliographie[modifier] (fr)Henry Corbin,en islam iranien I le sh'isme duodcimain, Collection Tel, Gallimard, Paris, 1991 329 p.(ISBN 2-07-072404-2) Thual Franois, Gopolitique du Chiisme, Paris, Arla, 2002.

Pour aller plus loin[modifier]