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Support de cours QGis

(Extrait de 26 pages)

Chapitre I - Introduction aux SIG et à ArcGIS

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Chapitre II Gestion des couches

Formation au logiciel S.I.G. QGis version 1.8

Ministère de l’Agriculture – C.F.P.P.A. 57 avenue Charles de Gaulle - B.P. 15 38261 La-Côte-Saint-André cedex Tél. 04 74 20 44 66 Révision mai 2013 Antoine LENOËL

Contact : [email protected]

Cfppa La-Côte-St-André Formation ArcGIS/ArcView Chap. 4 - Gestion des couches Antoine LENOËL mai 2013

Chapitre II - Gestion des couches avec QGis

1°) Le Système de Coordonnées de Référence (SCR)

Lorsqu’on commence un nouveau projet QGIS, il faut définir à priori l’ellipsoïde et le système de projection utilisés : c’est le système de coordonnées de référence (SCR).

menu Préférences / Propriétés du projet Dans l’onglet « Général », choisir l’unité de mesure : le mètre en général.

Dans l’onglet « Système de coordonnées de référence (SCR) », choisir le système géodésique du projet.

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Descendre assez loin dans la liste des systèmes, pour trouver « systèmes de coordonnées projetées »

puis « Lambert Conformal Conic » parmi les projections disponibles on retrouve celles de l’ancien système légal NTF(Lambert I, II, etc.) et celles du nouveau système légal RGF93 (Lambert93 et CC42, CC43, etc.)

conseil : pour sélectionner le SCR désiré, basez-vous sur le code EPSG (ici, 2154 Lambert93)

Indication : taper R on trouve très vite RGF93/Lambert-93 taper N on tombe directement sur les projections NTF

Cocher Activer la projection ‘à la volée’


Attention : ne pas oublier de cocher Activer la projection ‘à la volée’

Vérifier ensuite en lançant le menu Préférences / Options onglet « Outils Cartographiques »

l’ellipsoïde doit être : - IAG GRS 1980 si on

veut travailler en RGF93 / Lambert93

- Clarke 1880 Ign si on travaille en Lambert I ou II ou II ét., ou III, etc.

l’unité de distance doit être le mètre

onglet « SCR » « Système de Coordonnées de Référence » Pour les futurs projets, si l’on travaille souvent en « Lambert-93 », il est conseillé d’apporter les options suivantes : Enregistrer le projet : menu Fichier / Sauvegarder le projet sous… D:\QGIS\TP1GESTIONCOUCHES\Gestion des Couches1.qgs ces configurations seront conservées.

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2°) Ouverture de données « raster »

L’outil permet d’ouvrir des données de type « raster » Ouvrir d’abord 4 dalles de scan25 à partir du dossier D:\QGIS\TP1 COUCHES\Scan25_L93 Ces scan25 sont fournis, par l’Ign, en projection Lambert 93. Ouvrir ensuite 3 orthophotos à partir du dossier D:\QGIS\TP1 COUCHES\Ortho_L93 Ces orthophotos sont fournies, par l’Ign, en Lambert 93.



Depuis la version 1.8, on dispose d’une application nommée « Quantum GIS Browser ». Lancer cette icône de puis le bureau Windows QGIS Browser est comparable à l’explorateur Windows ; c’est un navigateur permettant : - de naviguer facilement dans les dossiers mais aussi les connexions (WMS, WFS, etc.), - d’avoir un aperçu des données - de les glisser vers le gestionnaire des couches de l’application principale « Quantum

GIS Desktop »

prévisualisation des données

navigation dans les unités c:, d:… et les dossiers

Avec la souris, glissement de données - de la fenêtre QGis Browser »- vers la fenêtre QGis Desktop



Ouvrir enfin une dalle de scan25 à partir du dossier D:\QGIS\TP1 COUCHES\SCAN25_L2E_ECW Cette donnée scan25 est fournie en Lambert 2 étendu. En faisant un zoom sur l’étendue des données on est surpris par un affichage « bizarre » et à très petite échelle :

les orthophotos et les scan25 en lambert93

le scan25 en lambert2 étendu

…et pourtant la « projection à la volée » a bien été activée (voir p. 51)…



Pour que cette « Projection à la volée » puisse s’effectuer, il faut définir le Système de Coordonnées de Référence (SCR) de la donnée que l’on vient d’ouvrir : clic-droit sur SC25_TOUR_0840_2050_L2E / Propriétés

le dernier SCAN25 ouvert n’est pas en Lambert 93 !

le Lambert 2 étendu correspond au code

EPSG 27572

remarquer que les références spatiales récemment utilisées apparaissent en haut de cette boite de dialogue, ce qui fera gagner du temps par la suite.



Désormais, cette donnée est bien repérée comme étant en « Lambert II étendu » En refaisant un zoom sur l’étendue , la superposition des diverses données est rétablie :

Cette dalle de SCAN25 (SC25_TOUR_0840_2050_L2E), fournie par l’Ign en Lambert II étendu, a été reprojetée dans le SCR du projet, c'est-à-dire en Lambert93 la superposition avec les autres données est quasi-parfaite.

On reconnait des coordonnées « Lambert93 »



3°) Ouverture de données « vecteur »

Pour commencer ce chapitre, on va utiliser la base de données Ign GEOFLA, qui décrit l'ensemble des unités administratives de France métropolitaine et DOM : frontières, régions, départements, arrondissements, cantons et communes. Depuis le 1er janvier 2012, la base de données GEOFLA est téléchargeable gratuitement sur le site de l’Ign et utilisable pour tous les usages, y compris commerciaux. Ce téléchargement se fait, à l’adresse : http://professionnels.ign.fr/ficheProduitCMS.do?idDoc=6185461 GEOFLA se décline en deux versions : GEOFLA COMMUNES

1 (qui va jusqu’aux limites cantonales et communales) et GEOFLA DEPARTEMENTS (qui s’arrête aux limites départementales). On utilisera, dans les paragraphes qui suivent, GEOFLA DEPARTEMENTS : limites départementales (France entière) en projection Lambert 93 ou en projection Lambert 2 étendu ou en coordonnées géographiques WGS84, associées à quelques renseignements attributaires : nom et position géographique de la Préfecture et région d’appartenance de chaque département.

Cette base de données GEOFLA est fournie : - soit au format « .MIF/.MID », format d’échange de données vectorielles, de Mapinfo. - soit au format « Shapefile », format de données vectorielles du logiciel ArcGIS.

L’outil permet d’ajouter des données de type vecteur :

1 GEOFLA COMMUNES est une base de données assez volumineuse, doublement compressée. Il est donc nécessaire de décompresser deux fois le fichier téléchargé (d’où l'extension .TAR.GZ).

voir la variété des formats de données vectorielles que l’on peut ouvrir dans QGIS

choisir le dossier D:\QGIS\GEOFLA\L93\SHAPE



après avoir sélectionné DEPARTEMENT.SHP, cliquer sur Ouvrir , puis sur Open Bien entendu, il sera possible d’ouvrir en même temps plusieurs données d’un même dossier, en les sélectionnant avec <Ctrl> . La dernière donnée ouverte se retrouve en couche supérieure :

Régler l’échelle au 1 : 1 000 000 Pour visualiser les données attributaires associées à cette couche de départements, clic-droit sur la couche départements / Ouvrir la table d’attributs

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contour du département de l’Isère… Les données précédemment ouvertes sont « en dessous »

enregistrements

champs

Remarque : en cas de perte des accents, cédilles, etc. dans les données de la table attributaire,faire un clic-droit sur la couche / Propriétés ; onglet Général, Codage : choisir soit ISO 8859, soit ISO 8859-1, soit UTF-8 : ce sont les jeux de caractères à utiliser pour la France.

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Ouvrir les données vectorielles des « lignes à haute tension » : ces données sont situées dans le dossier D:\QGIS\TP1COUCHES\BDCARTO\DONNEES_L2E\L_Elec38.shp (elles sont fournies en Lambert 2 étendu). Ouvrir enfin les données vectorielles des « limites communales » : D:\QGIS\TP1COUCHES\BDCARTO\DONNEES_L2E\Communes38.shp (données en lambert2 étendu) Ces données se superposent bien à notre carte, grâce à la « reprojection à la volée ».

les lignes électriques, en Lambert 2 étendu, se superposent correctement au fond de carte en Lambert93 !

Principe de la reprojection à la volée : Chaque source de données est fournie dans un système géodésique / Projection, caractéristiques de cette donnée : se reporter à la notice technique fournie par l’auteur des données. Cette projection « native » apparaît lorsqu’on fait un clic-droit sur la couche / Propriétés ou encore clic-droit sur la couche / Définir le SCR d’une Couche :

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la donnée sur les lignes haute tension est en Lambert 2 étendu

éventuellement, le bouton spécifier le SCR permettra renseigner cette projection.

Erreur à ne pas commettre sur cette donnée : choisir Lambert93, car ce ne sont pas des données « Lambert93 » !

dès lors, QGIS pourra superposer correctement des données de diverses projections : en les « reprojetant à la volée », si nécessaire, dans le SCR du projet.

Retenez ! On peut faire afficher, sur une carte, des données produites dans des projections différentes, à deux conditions :

- d’une part de bien renseigner la projection de chaque donnée (clic-droit sur la couche / Définir le SCR…)

- d’autre part d’activer la projection à la volée (menu Préférences / Propriétés du projet)



4°) Résoudre les problèmes de chemin d’accès aux données

Enregistrez le projet Gestion des Couches1.QGS et quitter QGIS. Supposons que l’on modifie le nom d’un des dossiers qui alimente ce projet. par exemple, avec l’explorateur Windows, dans le dossier D:\QGIS\TP1COUCHES\ renommer le dossier BDCARTO IGNBDCARTO Relancer QGIS et rouvrir le projet Gestion des Couches1.QGS QGIS ne sait plus localiser ni les limites communales, ni les lignes électriques et la boite de dialogue ci-dessous apparaît : Pour chaque « mauvaise couche » , il faut pointer sur le nouveau chemin d’accès aux données, avec le bouton Parcourir Tout rentre dans l’ordre : le projet s’ouvre correctement en incluant les nouveaux chemins d’accès aux données. Pensez à enregistrer la nouvelle version du projet Gestion des Couches2.QGS



5°) Eléments fondamentaux pour gérer les couches

1. Affichage / Non affichage des couches

Remarque : on peut

renommer les couches dans la table des matières, ce qui peut être intéressant pour la légende

utiliser les cases à cocher

utiliser la touche F2 ou clic-droit / Renommer

les chemins d’accès aux données s’affichent lorsqu’on immobilise la souris sur un nom de couche :

2. Ordre des couches

glissement souris de la couche à déplacer Attention : sur cet exemple, la couche des lignes électriques disparaîtra car située sous les couches opaques des communes et des départements !



3. Réglage de l’échelle de la carte

Utiliser la zone « Echelle actuelle de la carte » située en bas d’écran.

Voir aussi un clic-droit sur une couche / Zoom sur l’emprise de la couche

on peut taper ici les coordonnées du point qui se retrouvera centre de la carte

taper l’échelle souhaitée(ex. 30000 pour 1 : 30 000) ou choisir parmi les échelles proposées

4. Détail de la barre « Navigateur de Carte »

Déplacement Déplacer vers

la sélection Zoom Avant Zoom Arrière Zoom résolution

raster Zoom sur l’étendue

des couches

Zoom sur la sélection

Zoom sur la couche

Zoom précédent

Zoom

i t

Rafraîchir

Les outils de Zoom Avant et Zoom Arrière s’utilisent de deux façons : - soit un clic échelle agrandie (ou diminuée) et cadrage au centre de la carte - soit délimitation d’un rectangle la zone délimitée se retrouve agrandie (ou diminuée)

Il est possible aussi de zoomer sur une couche choisie, qui se retrouve affichée en pleine fenêtre : clic-droit / Zoomer sur l’emprise de la couche



5. Utilisation de signets

Zoomer sur la couche SC25_TOUR_0840_2050_L2E, puis zoomer encore au 1 : 15 000 sur la plaine au sud du village de Colombe.

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Pour créer un géosignet : menu Vue / Nouveau signet… ou bouton

Pour utiliser un géosignet : Pour en comprendre l'intérêt, repasser d'abord en vue générale avec puis, Vue / Montrer les signets / Choisir parmi le(s) géosignet(s) créés

cette fonction a été réécrite en version 1.8.0 et il semble qu’on perde le nom attribué au signet qui devient « nouveau signet »

on retrouve alors instantanément le zoom et le cadrage de ce signet. La boite de dialogue ci-dessus permettra aussi de supprimer un signet erroné ou inutile. Exercice : créer un géosignet permettant d’avoir la commune de LA COTE-SAINT-ANDRE au 1 : 50 000 (on utilisera le bouton « Ouvrir la table d’attributs » 3è ligne d’outils pour chercher cette commune…) Enregistrer le projet sous : Gestion des Couches3.QGS



6°) Gestion des tables attributaires

On a vu qu’un clic-droit sur une couche vectorielle / Ouvrir la table d’attributs, permet d’ouvrir la table attributaire de cette couche. On peut aussi utiliser le bouton On peut ouvrir plusieurs tables attributaires, qui correspondront à autant de fenêtres flottantes sur le bureau Windows :

Une barre d’outils située en dessous de chaque table permet d’accéder aux opérations courantes sur la table :

Tout

Désélectionner

Déplacer la sélection en

haut

Inverser Sélection

Copier Lignes vers Presse-P.

Zoom Carte sur Lignes

Sélec.

Déplacer Carte vers

Lignes Sélec.

Activer Mode

Edition Sauvegarder les modifs.

Supprimer Entités Sélec.

Nouvelle Colonne.

Supprimer Colonne

Calculatrice de Champ

Ces outils ne sont actifs que si on a activé le « mode Edition »

En bas à droite, une zone de recherche permet d’effectuer des recherches simples :

sur cet exemple, il s’agit de rechercher les données relatives à l’Isère

sensible à la casse (c'est-à-dire que QGIS fait la distinction minuscules/majuscules), mais QGIS trouvera la chaîne recherchée qu’elle soit en début, milieu ou fin de champ

Remarquer aussi qu’un clic sur l’intitulé d’une colonne permet d’effectuer un tri des données selon la colonne choisie (croissant ou décroissant)



7°) Résoudre des problèmes de lenteur d’affichage

Afin de disposer de davantage de données, ouvrir, à partir du dossier … D:\QGIS\TP1 COUCHES\FRANCE_L93

… les données vectorielles ci-dessous ; elles sont au format Mapinfo

ouvrir quatre des cinq couches Mapinfo

4 nouvelles couches apparaissent à l’écran, et on s’aperçoit que l’affichage est extrêmement ralenti ! (essayez une vue générale , , Zoom Avant, Zoom Arrière…).

Pour améliorer les choses, Suspendre l’affichage de la carte, en décochant la case à cocher « RENDU » en bas à droite de

la carte

Repréciser le SCR de ces 4 nouvelles couches, toutes quatre en « RGF93 / Lambert-93 »

Clic-droit sur la couche Villes / Définir le SCR d’une couche

Ce n’est pas exactement indiqué « Lambert 93 » !

Repréciser ce SCR pour les 4 couches Villes, Regions, Fleuves1 et Fleuves2



Les données sur les lignes à Haute Tension sont en Lambert II étendu ; cela oblige QGIS à un temps de calcul pour les reprojeter sur le fond de carte dont le SCR est « Lambert 93 ».

Il est possible d’enregistrer un fichier vecteur dans une autre projection, voire un autre format vectoriel : clic-droit sur la couche Lignes Haute Tension / Sauvegarder sous

Ajouter la couche L_ELEC38_L93.SHP ainsi transformée et bien vérifier que son SCR est « EPSG : 2154 - RGF93 / Lambert-93 »

Exercice : effectuer la même « exportation avec changement de projection » pour la couche des communes, fournie en Lambert 2 étendu.

Enlever la couche SC25_TOUR_0840_2050_L2E, qui est en Lambert II étendu et qui, de la même façon, ralentit l’affichage, obligeant QGIS à reprojeter à la volée, cette dalle de scan25 : utiliser le bouton

Toutes les données de notre carte sont désormais en Lambert 93 et l’on peut donc désactiver la « projection à la volée », ce qui est de nature à accélérer l’affichage… menu Préférences / Propriétés du Projet

Ne pas oublier de réactiver l’affichage ! Enregistrer le projet sous : GESTION DES COUCHES5.QGS



8°) Les groupes de couches

Un groupe de couches permet de regrouper plusieurs sources de données géographiques – raster et/ou vecteur - pour les gérer comme une seule entrée dans le gestionnaire de couches. Par exemple, regrouper toutes les données d’hydrographie dans un seul groupe de couches nommé HYDROGRAPHIE : Pour créer un groupe de couches, commande Ajouter un nouveau groupe disponible en clic-droit n’importe où dans le gestionnaire de couches un groupe de couches nommé groupe1 apparaît dans le gestionnaire de couches ; le renommer, Hydrographie - par exemple - avec la touche F2 Puis faire glisser les couches Hydro_Lin et Hydro_Surf vers ce groupe de couches. Le résultat est : Depuis la version 1.8.0 de QGIS, il est possible de sélectionner plusieurs couches (en utilisant les touches <Ctrl> ou <Shift>), puis clic-droit / Groupe Sélectionné essayez ! en créant un groupe pour les 3 Orthophotos et un autre groupe pour les 4 SCAN25

Enregistrer le projet sous : GESTION DES COUCHES6.QGS



9°) Modification du style d'affichage d'une couche

Lorsqu’on ouvre une couche vectorielle, QGIS lui affecte un style d’affichage de manière aléatoire : couleur, épaisseur de trait (polyligne) ou de contour (polygone), style de points ou de ligne ainsi qu’une trame de remplissage : tous ces éléments sont attribués « au hasard » par le logiciel.

Ces styles doivent donc être personnalisés. - soit on affecte manuellement un symbole unique pour toutes les entités de la couche :

c’est ce qu’on va réaliser dans ce chapitre. - soit on fait varier la symbologie en demandant à QGIS de faire varier automatiquement

le style d’affichage en fonction d’un ou plusieurs champs de la table attributaire : c’est la cartographie thématique étudiée au chapitre 9.

Sur notre carte, ne garder visibles que les couches VILLES, HYDROGRAPHIE et DEPARTEMENTS

Afficher les VILLES sous la forme de petits triangles rouges, en taille 1,5 mm Clic-droit/propriétés sur la couche Villes - onglet Style

noter que l’unité utilisée est le mm (1 pt 0,35 mm)



Puis choisir la couleur avec le bouton Changer

Les couleurs sont construites par synthèse additive, à partir des 3 couleurs fondamentales R, V B chaque curseur va de 0 à 255 (sur l’exemple, un rouge « pur »)

Afficher l’HYDROGRAPHIE LINEAIRE en traits de 0,35 mm d’épaisseur, en bleu (R60, V60, B190)



Afficher les DEPARTEMENTS en trame neutre et contour de 0,5 mm en vert clair (R210 V255 B110)

Raccourci : double clic sur une couche ou sur le symbole de couche (dans le gestionnaire de couches) raccourci vers les onglets de « Propriétés de la couche »

Rappel : N’hésitez pas à arrêter le rendu de l’affichage avant d’effectuer une gestion des couches (par ex.,

la symbologie, etc.), ce qui permettra d’éviter d’attendre que l’affichage s’actualise… mais ne pas oublier de réactiver l’affichage de la carte !

Exercices : - ouvrir la donnée D:\QGIS\TP1 COUCHES\FRANCE_L93\France.TAB en spécifiant bien le SCR

(RGF93 / LAMBERT-93) et symboliser cette couche FRANCE avec une couleur de remplissage jaune clair (R255 V255 B235) et un trait de contour noir épaisseur 0,15 mm. - symboliser la couche REGION avec aucune couleur de remplissage et un contour assez épais

0,5 mm) gris clair (R128 V128 B128) - symboliser l’HYDROGRAPHIE SURFACIQUE avec une couleur de remplissage bleu clair (R160

V192 B255) et un contour bleu foncé (R60 V60 B190) épaisseur 0,25 mm. - amener la couche FRANCE en couche inférieure. - régler l'échelle au 1 : 10 000 000. Enregistrer le projet sous : GESTION DES COUCHES7.QGS



10°) Affichage d'une couche à des échelles spécifiques

Lorsqu’on travaille à petite échelle, la symbologie adoptée pour les couches ne permet plus de distinguer les différentes entités :

Il peut alors être utile de faire afficher automatiquement telle ou telle couche lorsqu’elle est dans une plage d’échelle choisie : par exemple, uniquement les contours de la France à petite échelle, puis, au fur et à mesure que l’échelle augmente, faire apparaître les régions, puis les départements, puis l’hydrographie, puis les villes…

Par exemple, pour la couche REGION, demander l’affichage à une plage d’échelle comprise en 1 : 300 000 et 1 : 12 000 000

résultat :- lorsqu’on affiche la carte à trop grande échelle (plus grande que le 1 : 300 000) les régions n’apparaissent pas ;

- inversement, à trop petite échelle (plus petite que le 1 : 12 000 000), les régions n’apparaissent pas non plus.

On pourra, par exemple, appliquer les plages d’échelle suivantes : - pour les REGIONS : affichage uniquement du 1 : 300 000 au 1 : 12 000 000 - pour les DEPARTEMENTS : du au 1 : 100 000 au 1 : 6 000 000 - pour les VILLES : les faire apparaître à grande échelle uniquement, c'est-à-dire jusqu’à

l’échelle du 1 : 3 000 000 maximum (=pas d’échelle min. !) - pour les deux couches d’Hydrographie, les faire apparaître à grande échelle uniquement,

c'est-à-dire jusqu’à l’échelle du 1 : 2 000 000 maximum (=pas d’échelle min. !)

trop d’informations affichées à cette échelle de la carte !

on aura intérêt à placer la couche REGIONS au dessus de DEPARTEMENTS

la couche REGIONS s’affichera du 300 000è au 12 000 000è

Le tout sur fond jaune clair de la couche FRANCE, toujours visible (pas de plage d'échelle)

On utilisera la roulette de la souris pour voir le résultat : certaines couches apparaissent, d’autres disparaissent selon l’échelle d’affichage de la carte.

Enregistrer le projet sous : GESTION DES COUCHES8.QGS



11°) Gestion des étiquettes

Une étiquette est un texte affiché sur la carte et associé à un champ de la table attributaire ou à une expression construite à partir d’un ou plusieurs champs (depuis la version 1.8.0). Bien entendu, les éventuelles modifications apportées aux données de la table attributaire se répercuteront sur les étiquettes.

La position des étiquettes est dynamique, c'est-à-dire qu’elle peut évoluer en fonction de l’échelle d’affichage de la carte et des contraintes d’emplacement disponible.

Lorsque plusieurs couches sont étiquetées, on pourra définir des priorités entre étiquettes : celles à plus forte priorité seront placées et celles à plus basse priorité pourront ne pas apparaître si l’espace est insuffisant.

Il n’est pas possible de sélectionner telle étiquette ou de modifier les paramètres d’affichage (police, taille, couleur…) d’une étiquette choisie. Si l’on doit contrôler avec précision la position des étiquettes et faire varier les paramètres d’affichage, il faudra convertir les étiquettes en annotations.

Pour créer des étiquettes, on peut aller dans les propriétés de la couche ; onglet étiquettes Ce n’est pas la meilleure méthode ; Une autre méthode consiste à utiliser le menu Couches / Etiquetage ; outil

On peut éventuellement mettre une plage d’échelle pour les étiquettes de la couche

une liste déroulante permet de choisir le champ dont les valeurs seront affichées sur la carte.

ne pas oublier de cocher ! Etiqueter cette couche

Afficher la carte au 1 : 9 000 000 ; le résultat est le suivant :



On constate que certaines étiquettes n’apparaissent pas, car elles « entrent en conflit » avec les étiquettes voisines : c’est le cas de Languedoc-Roussillon, par exemple. Retourner dans le gestionnaire d’étiquettes onglet Avancé

Le résultat est le suivant :

Descendre tout en bas de cette boite de dialogue pour trouver le bouton Paramètres

Généralement, on souhaite déplacer « à la main » certaines étiquettes mal disposées, voire incliner certaines étiquettes. Là, les choses se compliquent avec QGIS…

Tout d’abord, il va falloir passer en « mode édition », ajouter de nouveaux champs à la table attributaire : c’est possible, mais il faut être en « fichier de formes » (shapefile)… or la couche des REGIONS a été ouverte au format Mapinfo .TAB…

Pour commencer, on est donc obligé de convertir la couche Régions en un fichier de formes : clic-droit sur la couche Régions / Sauvegarder sous… REGIONS_SHAPE



Puis, appliquer à la couche REGIONS_SHAPE les mêmes styles d’affichage que ceux appliqués à la couche REGIONS (aucune couleur de remplissage et contour gris clair (R128 V128 B128) de 0,5 mm d’épaisseur - plage d’échelle entre 1 : 300 000 et 1 : 10 000 000 – étiquetage sur le champ Nom en police Arial 10 Gras)

Puis refaire les étiquettes, selon les indications de la page précédente… L’ancienne couche Régions peut être rendue « non visible » voire supprimée avec

Ajouter 3 champs à la table REGIONS_SHAPE - clic-droit / ouvrir la table d’attributs - puis, il faut passer en mode édition et utiliser le bouton "ajouter une colonne"

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- créer 3 champs nommés X, Y et ANGLE, de type « nombre entier »

- enregistrer les modifications apportées à REGIONS_SHAPE avec l’outil

Faire correspondre les 3 champs X, Y, ANGLE, avec les paramètres d’étiquetage Dès lors, la barre d’outil « Etiquette » est active ;

Attention, il faut être le « mode Edition »

Etiquetage Déplacer l’Etiquette

Rotation de l’Etiquette

Modifier l’Etiquette

Ces outils vont permettre de déplacer, incliner, modifier les étiquettes !




Depuis la version 1.8.0 de QGIS, il est possible de construire des étiquettes à partir d’expressions, avec un ou plusieurs champs, du texte, des calculs… On voudrait étiquetter les régions sur leur nom (champ NOM) et leur population (champ PSDC) il va falloir construire une expression, en concaténant1 le nom de région, un espace, la population de la région et un texte qui indiquera « habitants » Toujours sur la couche Régions_Shape,outil

Dans QGis, l’opérateur de concaténation est││

et même…

1 en informatique, concaténer signifie « mettre bout-à-bout » plusieurs portions de chaînes de caractères c'est-à-dire de textes.

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