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Règlement 01-4501 sur le zonage Chapitre 9 : Plan d’aménagement d’ensemble et plan d’implantation et d’intégration architecturale

Ville de Longueuil 9.1

CHAPITRE 9 PLAN D’AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE (PAE) ET PLAN D’IMPLANTATION ET D’INTÉGRATION ARCHITECTURALE (PIIA)

9.1 OBLIGATION DE PRODUIRE UN PLAN D’AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE ET/OU UN

PLAN D’IMPLANTATION ET D’INTÉGRATION ARCHITECTURALE

Lorsque indiqué à la grille des usages et normes, avant toute demande de permis ou de certificat d’autorisation, un plan d’aménagement d’ensemble (PAE) doit être produit et approuvé par résolution du Conseil municipal s’il s’agit d’une zone nécessitant éventuellement l’ouverture de rues sinon, un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) doit être produit et approuvé par résolution du Conseil municipal s’il s’agit:

a) d’une nouvelle construction d’un bâtiment principal;

b) d’un agrandissement de tout bâtiment principal, sauf pour l’agrandissement en cour arrière qui n’est pas visible de la rue;

c) d’aménagement, d’agrandissement, de réaménagement ou de resurfaçage d’aire de stationnement;

d) de la modification du style architectural d’une façade donnant sur rue;

e) de l’installation d’une enseigne d’identification pour un bâtiment de cinq (5) étages et plus;

f) de l'installation d'enseignes murales, projetantes, sur socle et sur poteaux en bordure de la rue Saint-Charles Ouest, entre les rues Joliette et Saint-Sylvestre;

g) de l'installation d'un composteur mécanique;

h) de l'installation d'une enseigne rattachée et détachée du bâtiment dans les zones C22-377, C22-378 et H22-380;

i) de travaux visant l’aménagement d’une aire extérieure visée associée à un usage sensible dans une zone de contraintes sonores;

j) de la modification de la pente d’un toit passant d’un toit plat à un toit en pente ou passant d’un toit en pente à un toit plat sur un bâtiment principal;

k) d’un changement de classe des matériaux de revêtement extérieur sur un bâtiment principal.

Malgré le premier alinéa, la production et l’approbation d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale sont requises avant la délivrance d’un permis de construction ou d’un permis de lotissement pour les travaux suivants :

a) agrandissement d’une habitation unifamiliale, bi-familiale et trifamiliale comportant un nombre d’étages dérogatoires autorisé en vertu de l’article 5.5.2.2 de ce règlement;

b) construction, transformation ou rénovation d’un stationnement étagé extérieur;

c) construction d’une habitation multifamiliale de plus de 25 logements;

d) construction de plus d’un bâtiment sur un même lot;

e) travaux faisant l’objet d’un permis de construction et nécessitant la délivrance d’un certificat d’autorisation visant l’abattage d’un arbre sain et non dangereux d’un diamètre de 30 cm ou plus mesuré à 30 cm du sol sur un terrain qui n’est pas identifié comme écosystème d’intérêt identifié sur la carte jointe en annexe 1 de ce règlement. Ne sont pas visés par ce paragraphe les travaux relatifs à l'installation ou la réparation d'un drain français ou d'un raccordement aux services publics ni les travaux relatifs au remplacement d'un réservoir enfoui ou les travaux de construction sur les terrains de plus de 2 500 m2;

f) travaux faisant l’objet d’un permis de construction et nécessitant la délivrance d’un certificat d’autorisation visant l’abattage d’un arbre sain sur un terrain identifié comme écosystème d’intérêt sur la carte des écosystèmes d’intérêt jointe en annexe 1 de ce règlement;

g) opération cadastrale sur un terrain identifié comme écosystème d’intérêt sur la carte des écosystèmes d’intérêt jointe en annexe 1 de ce règlement;

h) travaux visant l’aménagement d’une aire extérieure visée associée à un usage sensible dans une zone de contraintes sonores;


9.2 Ville de Longueuil

Le paragraphe i) du premier alinéa et le paragraphe h) du deuxième alinéa ne s’appliquent pas dans les cas suivants :

a) les travaux visant l’aménagement d’une aire extérieure visée sur :

i) un lot intercalaire existant avant le 18 août 2017;

ii) un lot ayant fait l’objet d’un permis de lotissement avant le 18 août 2017 et qui est adjacent à une rue où les services d’aqueduc et d’égout sont construits ou ont fait l’objet d’une entente relative aux travaux municipaux entrée en vigueur avant le 18 août 2017 ou d’un règlement entré en vigueur avant le 18 août 201 ;

b) les travaux effectués dans une aire extérieure visée lorsque sa superficie n’est pas augmentée;

c) les travaux effectués dans une aire extérieure visée située en zone agricole.

(Règlements VL-2005-197; VL-2008-379; VL-2010-433; VL-2010-476; VL-2013-554; VL-2014-574; VL-2014-600, VL-2015-617, VL-2016-674, VL-2017-682; VL-2018-722 et VL-2019-747)

9.1.1 CONTENU D’UNE DEMANDE POUR UN PLAN D’AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE OU

UN PLAN D’IMPLANTATION ET D’INTÉGRATION ARCHITECTURALE

En plus des documents exigés à l’article 3.3.2 du règlement 01-4503 sur la construction, une demande de plan d’ensemble ou de plan d’implantation et d’intégration architecturale doit être produite pour l’ensemble de la zone assujettie et doit contenir :

a) les documents suivants (en système international (SI)) en cinq (5) exemplaires, dont un réduit de format légal : i) identification du territoire à développer; ii) un plan de cadastre du terrain à développer et de toute rue ou lot adjacent (échelle

1:250 ou échelle plus grande); iii) un plan de subdivision de terrain proposé (échelle 1:500 ou échelle plus grande); iv) un plan d’implantation de tout bâtiment et élément connexe prévus sur le terrain

faisant partie du projet ainsi que sur tout terrain voisin (échelle 1:500 ou échelle plus grande);

v) toute coupe et élévation d’un bâtiment et élément à être implantés ainsi que leur relation avec tout bâtiment ou élément voisin existant, incluant toutes les enseignes (selon leur type, leur hauteur et leur superficie) à être prévues au projet;

vi) un texte expliquant comment le projet s’intègre au concept d’aménagement prévu pour cette zone et toute zone environnante;

vii) un texte décrivant le phasage du développement prévu au projet et la date (mois, année) de toute demande de permis de construction pour tout bâtiment et autre élément de la zone;

viii) projet d’acte de servitude nécessaire pour le stationnement, tout espace libre, droit de passage, etc.;

ix) les bâtiments accessoires ainsi que les éléments servant à entreposer les déchets domestiques pour fin de cueillette;

x) l’aménagement et la localisation des superboîtes postales; xi) les plans d’architecture signés et scellés par un architecte, lorsque requis par

la Loi sur les architectes, dans les cas d’une nouvelle construction et/ou d’un agrandissement de tout bâtiment principal;

xii) dans le cas d’une habitation à ligne latérale zéro, l’acte de servitude publié relatif à l’accès et à l’entretien du mur et, le cas échéant, à l’égouttement et aux vues.

(Règlement VL-2002-50)

b) les renseignements suivants :

i) le nombre de logements par bâtiment selon le type, le nombre de chambres et la superficie;

ii) la superficie commerciale; iii) le type de commerces;



iv) tout équipement récréatif; v) le nombre de cases de stationnement extérieures et intérieures pour chaque

espace de bâtiment; vi) le rapport plancher/terrain; vii) le rapport bâti/terrain; viii) la superficie de sol bâtie, gazonnée et affectée au stationnement; ix) le niveau de la nappe phréatique; x) la capacité portante du sol.

c) un ou des plans (en système international (SI) à l’échelle 1:250 ou plus grande) indiquant les éléments suivants en cinq (5) exemplaires, dont un réduit de format légal : i) la situation de toute voie et/ou boucle d’accès; ii) la situation de tout sentier piétonnier ou tronçon du réseau récréatif; iii) tout mur extérieur; iv) tout espace vert (gazonné); v) tout espace vert (aménagements paysagers); vi) tout équipement récréatif extérieur; vii) tout espace de stationnement extérieur; viii) toute aire de service; ix) tout bâtiment; x) tout matériau de fini extérieur; xi) toute cour (aménagée ou non); xii) toute marche; xiii) tout autre élément extérieur pertinent du projet; xiv) supprimé (Règlement VL-2016-655); xv) un estimé détaillé du coût du projet selon les phases de réalisation; xvi) le niveau existant et projeté du sol; xvii) l’emplacement de toute servitude.

d) de plus, les plans suivants doivent être signés et scellés par un ingénieur (en système international (SI) à l’échelle 1:250 ou plus grande) et déposés en cinq (5) exemplaires : i) les plans d’aqueduc et d’égout (drainage); ii) les plans de structure des voies d’accès; iii) les plans montrant les caractéristiques d’éclairage selon les normes de la

Direction du génie et des travaux publics; iv) les plans montrant les types de raccordement et d’alimentation avec les services

publics; v) les plans montrant les systèmes de protection contre les incendies.

e) dans le cas où au moins un arbre doit être abattu, un plan de gestion arboricole en une copie papier et une copie électronique indiquant les éléments suivants : i) la localisation, l’essence et la taille de tout arbre existant à conserver ou à

abattre; ii) les niveaux existants et projetés du sol, et ce, en incluant la topographie du

terrain avec des courbes de niveau équidistantes d’au plus 2 mètres;

iii) les limites de propriété et le nom des routes environnantes; iv) une photographie aérienne à jour du site; v) des photographies des arbres d’intérêt et/ou des boisés; vi) une description des mesures qui seront prises pendant les travaux pour protéger

les arbres, y compris les arbres se trouvant sur une propriété voisine, le cas échéant;

vii) un plan de reboisement comportant la localisation et les essences d’arbres ainsi que leur taille;

viii) La localisation des boisés denses, à conserver ou à abattre ainsi que leurs caractéristiques écologiques.

Avant l’émission des permis d’occupation, le promoteur doit remettre un plan des travaux tels que construits. Ces plans doivent être reproductibles et signés par un ingénieur.



f) dans le cas de la réalisation de travaux visés au paragraphe k) du premier alinéa et au paragraphe i) du deuxième alinéa de l’article 9.1, les documents suivants, lorsqu’ils n’ont pas été déposés en vertu du Règlement CO-2009-578 sur les permis et certificats :

1° une étude comprenant une modélisation acoustique du bruit routier ajustée par des mesures sur le terrain et incluant :

a) des mesures sonométriques prises à une hauteur variant de 1,3 m à 1,5 m conformes à la norme ISO-1996-1, jointe à ce règlement comme annexe J;

b) une projection de la circulation sur un horizon de 10 ans;

2° une délimitation, sur un plan cadastral à l’échelle, de la zone de contraintes sonores, soit la zone où un isophone égal ou supérieur à 55 dBA Leq 24h est observé en fonction de l’étude acoustique exigée au paragraphe 1;

3° l’identification aux documents exigés en vertu du paragraphe a), pour toute portion du terrain comprise dans la zone de contraintes sonores identifiée au paragraphe 2°, de toute mesure d’atténuation telle l’implantation ou l’orientation des constructions, l’aménagement du terrain ou les matériaux de construction employés, afin que le niveau sonore observé dans une aire extérieure visée occupée par un usage sensible ou destinée à être occupée par un usage sensible n’excède pas le seuil acoustique prévu au tableau suivant :

Aire extérieure visée Seuil acoustique maximal

acceptable

Aire associée à un usage récréatif extérieur visé 55 dBA Leq 24h

1 Aire habitable extérieure

Source : Conseil national de la recherche, Des critères en matière d'acoustique dans les bâtiments - solutions constructives no 50, juin 2001

1 Mesuré à la limite de l’aire extérieure habitable la plus rapprochée de l’emprise du réseau supérieur et à une hauteur variant de 1,3 à 1,5 m du niveau du sol de l’aire extérieur habitable proposée

4° une attestation que les mesures d’atténuation prévues au paragraphe 3° assurent le respect du seuil acoustique maximal identifié à ce paragraphe.

(Règlements VL-2016-655, VL-2016-674 et VL-2017-682)

9.1.2 APPROBATION D’UN PLAN D’AMÉNAGEMENT D’ENSEMBLE ET D’UN PLAN D’IMPLANTATION ET D’INTÉGRATION ARCHITECTURALE

9.1.2.1 Partage des compétences

Le partage des compétences quant à l’étude d’un plan d’aménagement d’ensemble et d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale est le suivant :

a) la direction responsable de l’urbanisme vérifie : i) la conformité au schéma d’aménagement révisé et au plan d’urbanisme; ii) l’implantation au sol; iii) tout aspect de design, l’agencement d’un volume et la hauteur d’une construction,

la répartition et l’aménagement d’un espace de stationnement et tout réseau de circulation;

iv) la répartition spatiale de toute construction quant au style architectural et aux matériaux de revêtement extérieur;

v) l’esthétique du paysage urbain; vi) l’architecture de tout bâtiment; vii) l’aménagement physique et paysager; viii) le respect de toutes normes et dispositions contenues dans la réglementation

d’urbanisme; ix) l’étude préliminaire de rentabilité;



x) les mesures contractuelles; xi) les servitudes.

b) les directions responsables du génie et des travaux publics vérifient : i) le respect de toute norme relative au réseau d’égout et d’aqueduc; ii) tout raccordement et l’alimentation d’un service public; iii) la structure de toute voie d’accès et d’un espace de stationnement; iv) le drainage de l’ensemble du projet; v) tout réseau d’alimentation; vi) tout réseau d’éclairage extérieur;

vii) le système d’enlèvement des ordures; c) la direction responsable de la prévention des incendies vérifie :

i) la conformité à tout règlement concernant les équipements de prévention des incendies;

ii) l’accessibilité à tout bâtiment; iii) la localisation de toute borne-fontaine; iv) le réseau d’équipement d’alimentation de toute borne-fontaine; v) la largeur, le rayon et la géométrie d’un accès menant à un bâtiment; vi) tout système de détection et de prévention.

(Règlement VL-2005-197; VL-2018-722 et VL-2019-747) 9.1.2.2 Approbation d’un plan d’aménagement d’ensemble ou d’un plan d’implantation et

d’intégration architecturale

Tout plan d’aménagement d’ensemble ou plan d’implantation et d’intégration architecturale est étudié par la direction responsable de l’urbanisme, les directions responsables du génie et des travaux publics et la direction responsable de la prévention des incendies qui doivent indiquer au requérant les modifications à faire, s’il y a lieu, pour rendre le projet conforme. S’il est conforme, elles doivent recommander conjointement les plans en authentifiant les copies de plan avec la mention «Approuvé», en les signant et en apposant la date d’approbation.

Tout plan d’aménagement d’ensemble ou d’implantation et d’intégration architecturale est assujetti aux dispositions générales du présent règlement, aux dispositions de l’article 9.1.2.3 ainsi qu’aux objectifs et critères de design urbain généraux énumérés à l’article 9.1.3 et/ou, lorsque indiqué à la grille des usages et normes, à tout objectif et critère de

design urbain particuliers définis aux articles 9.2 et 9.3. (Règlement VL-2005-197 et VL-2019-747)

9.1.2.3 Dispositions relatives à un plan d’aménagement d’ensemble et

à un plan d’implantation et d’intégration architecturale 9.1.2.3.1 Recommandation des directions concernées au Comité consultatif d’urbanisme

Les recommandations des directions suivantes sont transmises au Comité consultatif d’urbanisme par la Direction de l’urbanisme : a) la direction responsable de l’urbanisme; b) les directions responsables du génie et des travaux publics; c) la direction responsable de la prévention des incendies; (Règlement VL-2005-197et VL-2019-747)

9.1.2.3.2 Recommandation du Comité consultatif d’urbanisme

Un plan d’aménagement d’ensemble ou un plan d’implantation et d’intégration architecturale est étudié, pour recommandation au Conseil municipal, par le Comité consultatif d’urbanisme. Le requérant doit déposer, avant la présentation des plans d’aménagement d’ensemble et/ou d’implantation et d’intégration architecturale au Conseil municipal, les plans ou les dessins modifiés selon les corrections demandées par le Comité consultatif d’urbanisme et les différentes directions.



9.1.2.3.3 Approbation par le Conseil municipal

Après réception des recommandations requises, le Conseil municipal peut approuver ou refuser, par résolution, un plan d’aménagement d’ensemble ou plan d’implantation et d’intégration architecturale qui lui est présenté.

9.1.2.3.3.1 Conditions d’approbation par le Conseil municipal

Le Conseil municipal peut exiger, comme condition d’approbation d’un plan d’ensemble ou d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale, que les propriétaires des immeubles situés dans la zone visée par le plan : a) prennent à leur charge le coût de certains éléments du plan, notamment des infrastructures

et des équipements; b) réalisent le plan dans les délais qu’il impartit; c) fournissent les garanties financières qu’il détermine.

9.1.2.3.3.2 Modifications des règlements d’urbanisme par le Conseil municipal

Lorsque le Conseil municipal a approuvé un plan d’aménagement d’ensemble ou un plan d’implantation et d’intégration architecturale, il peut adopter un règlement ayant pour objet de modifier les règlements d’urbanisme pour y inclure le plan d’aménagement d’ensemble ou/et le plan d’implantation et d’intégration architecturale. Ce règlement est soumis à la consultation et à l’approbation, lorsque requis par la Loi.

9.1.2.3.4 Modification du plan

Toute modification majeure au plan d’aménagement d’ensemble ou/et au plan d’implantation et d’intégration architecturale, après l’approbation du Conseil municipal conformément à la présente section, nécessite la présentation d’un nouveau plan d’aménagement d’ensemble ou/et d’un nouveau plan d’implantation et d’intégration architecturale. Toute modification mineure à un plan d’aménagement d’ensemble ou/et à un plan d’implantation et d’intégration architecturale, qui a déjà fait l’objet d’une approbation du Conseil municipal conformément à la présente section, peut être approuvée par l’officier responsable sans approbation ultérieure par le Conseil municipal.

9.1.2.3.5 Projet superposant plus d’une zone

Tout dépôt d’un projet de plan d’aménagement d’ensemble ou de plan d’implantation et d’intégration architecturale se superposant à plus d’une zone doit couvrir l’ensemble des zones.

9.1.3 OBJECTIFS ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN GÉNÉRAUX 9.1.3.1 Contexte des secteurs touchés

À moins d’indication contraire ailleurs dans ce règlement, toutes les zones assujetties à l’approbation d’un plan d’aménagement d’ensemble et/ou d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale doivent répondre aux objectifs et critères de design urbain généraux qui suivent.

9.1.3.2 Objectifs

Les critères de design urbain demandés ont pour objectifs de mettre en valeur les secteurs non développés de la Ville et d’améliorer la qualité physique et de vie des secteurs déjà construits au niveau : a) spatial, par l’implantation des projets sur chaque site, la planification de grands ensembles,

les interrelations entre les différents secteurs, la planification du réseau récréatif et des voies de circulation, les relations entre les bâtiments et la rue, etc.,

b) architectural, par les concepts architecturaux, les matériaux, l’affichage, l’intégration des bâtiments avec les secteurs avoisinants, etc.;

c) végétal, par la conservation du couvert végétal existant, l’exigence de nouvelles plantations et d’aménagements paysagers sur rue, etc.



9.1.3.3 Critères de design urbain

9.1.3.3.1 Implantation

Les propositions déposées : a) doivent être conformes aux orientations, aux affectations et aux densités prévues au plan

d’urbanisme; b) ne doivent pas compromettre la mise en valeur de la partie résiduelle d’une zone à

développer (lorsqu’une partie seulement fait l’objet de tels plans) quant au réseau de rues et aux réseaux d’infrastructure d’égout;

c) doivent assurer une bonne cohabitation entre toute nouvelle construction, tout agrandissement et les constructions existantes environnantes;

d) doivent prévoir un couvert végétal important en préservant la flore existante et en planifiant des plantations;

e) doivent prévoir des stationnements principalement implantés dans les cours et marges latérales et arrière;

f) doivent, selon le cas, planifier le réseau vert de façon à desservir tous les secteurs de la Ville, nouveaux et déjà construits.

9.1.3.3.2 Architecture

L’architecture d’un bâtiment à rénover ou à insérer parmi un ensemble de bâtiments existants doit refléter leur style architectural, leur gabarit et leur couleur, notamment par l’incorporation d’éléments architecturaux, tels matériaux, ouvertures, ornementation, volumétrie.

Le traitement de la façade ou d’un ensemble de façades successives de bâtiments doit rencontrer les critères et objectifs suivants :

a) modulation des plans verticaux pour éviter la monotonie par l’utilisation d’avancés, de retraits, de superposition et d’alternance de plans ou de changement d’angles;

b) articulation de la façade afin de marquer les accès piétonniers et véhiculaires.

La composition architecturale d’un bâtiment ou d’un ensemble de bâtiments doit rencontrer les critères et objectifs suivants :

a) assurer la perception de chacun des bâtiments dans un ensemble de bâtiments contigus ou adjacents par l’alternance de variantes dans la composition architecturale;

b) utilisation de l’ornementation pour la mise en valeur des composantes structurales du bâtiment. Marquise, linteau, arche, couronnement, bandeau et autres éléments d’ornementation doivent souligner la trame structurale du bâtiment;

c) favoriser l’utilisation de matériaux assurant une durabilité des éléments architecturaux.

Dans les zones dont l’affectation principale est « Commerce (C) », favoriser l’animation au niveau de la rue en maximisant les surfaces ouvertes ou vitrées.




9.2 OBJECTIFS ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN PARTICULIERS 9.2.1 SECTEURS RÉSIDENTIELS 9.2.1.1 Secteurs résidentiels

Lorsque indiqué à la grille des usages et normes, les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.1.3 de ce règlement.

9.2.1.1.1 Contexte et territoire visé

Les secteurs résidentiels de faible densité visés sont, entre autres :

a) les Jardins de Médicis;

b) la rue Lincourt, entre les rues Groulx et Lebrun;

c) les projets Val Paraiso et les Jardins du Golf comprenant, entre autres, les rues Gariépy, Galaise, Gauguin, Gravel et Gray;

d) le projet Les Courtisanes situé sur le boulevard Roberval Est, entre le chemin de Chambly et le boulevard Roland-Therrien;

e) les rues du Châtelet, du Sauvignon et des Savoyards ainsi que les zones voisines situées de part et d’autre du boulevard Roland-Therrien;

f) les rues Migneault et Moquin développées selon le concept de la maison évolutive;

g) les rues Boismenu, du Beaujolais et de Bergerac;

h) le Parcours du Cerf, phases 2, 3, 4, 5 et 6;

i) la rue du Trianon;

j) les rues Auger, Aubertin et Cantin;

k) le secteur résidentiel Du Tremblay.

(Règlements VL-2002-46, VL-2003-90, VL-2003-109, VL-2003-110)

9.2.1.1.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectif :

a) d’assurer à chaque projet une unité d’ensemble au niveau architectural;

b) d’encourager une qualité architecturale supérieure;

c) d’intégrer une diversité architecturale en exigeant une variété de modèles aux caractéristiques architecturales de base similaires;

d) de prévoir une intégration architecturale entre les habitations;

e) d’effectuer un développement en considérant les deux côtés de la rue afin de créer un encadrement harmonieux de la rue;

f) de développer un réseau routier sécuritaire et fonctionnel qui élimine la circulation de transit et limite la vitesse des véhicules;

g) d’harmoniser tout nouveau projet au cadre bâti environnant;

h) de préserver au maximum le couvert végétal des parcs, du réseau récréatif et des lots à construire;

i) d’assurer la continuité du réseau récréatif municipal;

j) dans le cas des projets qui se développent le long de tout axe routier majeur, dans la mesure du possible, assurer une isolation visuelle et sonore des cours donnant sur ces derniers.



9.2.1.1.3 Critères de design urbain 9.2.1.1.3.1 Implantation

Les critères retenus sont :

a) le long de boulevards importants, il est fortement recommandé de développer des croissants afin de favoriser une intimité visuelle et sonore des cours avant et arrières. Idéalement aucun bâtiment ne doit faire face aux boulevards;

b) les habitations doivent être orientées de façon à bénéficier d’un maximum d’ensoleillement réservant aux zones plus ombragées les espaces de services ou les garages;

c) lorsque autorisés, les modèles de type contigu sont permis par groupement de trois (3) unités seulement;

d) toutes les unités d’habitation d’une même cellule ou d’une même partie de rue doivent être d’un seul et même type, soit unifamilial, bifamilial, trifamilial ou multifamilial ou d’un même volume;

e) toute allée menant à un garage situé en demi sous-sol doit comporter des murs de soutènement en béton ou en bloc talus. Le bois n’est pas autorisé pour la confection de ces murs;

f) les garages doivent, dans la mesure du possible, être en retrait par rapport au corps principal de la maison;

g) les lots adossés à des secteurs d’habitations unifamiliales doivent être planifiés de façon à recevoir des unités de gabarit similaire;

h) les îlots centraux des rues en cul-de-sac doivent recevoir un traitement paysager favorisant leur utilisation par les résidents. Aucune piscine n’est autorisée dans ces espaces;

i) la circulation piétonnière entre les différents modules doit être encouragée;

j) dans le cas des terrains de la rue du Beaujolais adossés aux terrains de la rue Bariteau, des mesures supplémentaires de protection du couvert végétal existant doivent être prises par le constructeur dans les premiers dix mètres (10 m) adjacents aux limites de propriété arrière. Ces mesures sont :

i) déposer, lors de la demande du premier permis, un relevé montrant les arbres feuillus ayant un tronc de cent cinquante millimètres (150 mm) et plus de diamètre ainsi que les conifères ayant une hauteur minimale de deux mètres (2 m) pour tout le secteur touché. Ce relevé doit identifier clairement la position des arbres à préserver et à protéger,

ii) prévoir l’aménagement d’une clôture à neige (ou autre protection similaire) visant à protéger les troncs de toute collision pouvant provenir de la machinerie. Cette clôture a aussi pour objectif d’éviter toute circulation lourde près des arbres afin de ne pas créer de compaction du sol sur les racines,

iii) prévoir, au nombre des mesures de protection des arbres, des interventions afin de ne pas asphyxier les racines des plantations. Dans la mesure du possible, on doit éviter le rehaussement du niveau naturel du terrain dans un rayon de deux mètres (2 m) mètres autour de chacun des arbres à protéger. Dans les cas où un rehaussement serait inévitable, un muret peut être fait autour de l’arbre et un rehaussement de deux cents millimètres (200 mm) et moins peut être effectué. Si le rehaussement est de plus de deux cents millimètres (200 mm), on doit prévoir des fosses d’aération (constituées de pierres recouvertes d’une toile géotextile et de terre végétale),



iv) laisser à l’air libre, dans tous les cas de rehaussement du sol, le collet de l’arbre. Le collet est la zone située entre les racines et le tronc. De plus, un espace de deux cents à deux cent cinquante millimètres (200 à 250 mm) est à prévoir autour du tronc pour permettre la croissance de l’arbre,

v) prévoir la plantation d’un arbre de type conifère à tous les cinq mètres (5 m) linéaires tout le long de la limite de propriété arrière (à deux mètres (2 m) de cette dernière) dans les cours arrière de dix-neuf mètres (19 m) de profondeur.

9.2.1.1.3.2 Architecture


a) un minimum de quatre (4) modèles différents doit être déposé par les constructeurs lors de la demande de PIIA pour chaque zone concernée afin de garantir une diversité de modèles;

b) un maximum de deux (2) bâtiments consécutifs d’un même modèle est autorisé afin d’éviter une trop grande répétition d’un même modèle;

c) les points qui doivent être pris en considération lors de la planification d’une habitation par rapport à son environnement sont le nombre d’étage, la superficie habitable, la volumétrie, le type de toiture, le style architectural, la couleur et les types de matériaux;

d) le style (architecture), le gabarit (hauteur) et le type de toiture sont les éléments à considérer afin d’assurer au projet, malgré une certaine diversité de modèles, une unité d’ensemble dans les diverses phases, îlots, croissants ou rues d’un secteur;

e) l’entrée principale de toute habitation ou immeuble doit faire l’objet d’un traitement architectural particulier par le jeu d’avancés, de retraits, de colonnades, de marquises et de protection contre les intempéries;

f) tout mur arrière orienté vers le golf doit bénéficier d’un traitement architectural particulier par des décrochés, des retraits et une fenestration faisant preuve d’une certaine recherche;

g) la volumétrie des façades sur rue doit être développée par l’avancé ou le recul de fenêtres, par le jeu de décrochés dans les murs et par un traitement architectural particulier des ouvertures, corniches, etc;

h) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment situé à l’intersection de rues ou de parcs doit être équivalent à celui de la façade principale;

i) la composition de la façade d’une habitation jumelée ou contiguë doit permettre la perception de chaque bâtiment;

j) les cheminées extérieures doivent être entièrement recouvertes d’un seul et même matériau identique à celui composant la majorité des façades du bâtiment;

k) le nombre de matériaux de revêtement extérieur utilisés sur un bâtiment est limité à un maximum de deux (2), en excluant le verre et les découpages;

l) les gouttières doivent être intégrées harmonieusement à l’architecture des bâtiments de façon à ce qu’elles soient le moins visibles possible;

m) des tons uniformes, par zone de plan d’implantation et d’intégration architecturale, sont à privilégier.

n) toute nouvelle construction doit être planifiée de façon à s’intégrer à l’architecture des bâtiments situés de part et d’autre du terrain à construire;



o) o) une esquisse, présentant la nouvelle construction ainsi que les constructions situées de part et d’autre du terrain à construire est fortement recommandé lors du dépôt de la demande d’approbation du PIIA. L’objectif de cet exercice vise à démontrer que le nouveau bâtiment s’intègre bien au paysage de la rue et, plus particulièrement, aux constructions voisines.

9.2.1.2 Secteur résidentiel Du Tremblay

Lorsque indiqué à la grille des usages et normes, les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain énumérés à l’article 9.2.1.1.3. (RèglementVL-2003-109)

9.2.1.2.1 Territoire visé Épousant la forme d’un polygone irrégulier, ce secteur est délimité au nord par le Parcours du Cerf (second 18 trous), à l’est par le chemin Du Tremblay, au sud par le poste Du Tremblay d’Hydro-Québec et à l’ouest par le boulevard Jacques-Cartier Est. (RèglementVL-2003-109)

9.2.1.2.2 Objectifs Tenant compte des objectifs et critères de design urbain généraux, le concept de développement proposé devra également répondre aux objectifs spécifiques suivants :

a) respecter et poursuivre le caractère particulier des habitations en bordure du terrain de golf pour les terrains situés en bordure de ce dernier;

b) doter l’ensemble résidentiel d’aménagements physiques marquants, tels que des entrées identifiant le projet, des aménagements paysagers particuliers, etc.;

c) abrogé (Règlement VL-2006-251)

d) isoler les façades arrière depuis le boulevard Jacques-Cartier Est par le maintien du couvert végétal existant;

e) garantir la quiétude des résidents par une trame de rue ne permettant pas la circulation de transit entre le boulevard Jacques-Cartier Est et le chemin Du Tremblay, en minimisant les accès directs au boulevard Jacques-Cartier Est;

d) développer des croissants le long du chemin Du Tremblay, le tout tel que déjà amorcé par la rue du Trianon, afin de favoriser une intimité visuelle et sonore des nouvelles habitations construites en bordure de cette voie de circulation;

e) présenter des habitations bifamiliales, trifamiliales et multifamiliales exemptes d’escalier extérieur sur le mur arrière.

(Règlements VL-2003-109 et VL-2006-251) 9.2.1.3 Secteurs résidentiels de moyenne densité






Le secteur résidentiel de moyenne densité visé est le quadrilatère du boulevard Roland-Therrien, rue de Gentilly Est, rue d’Auvergne et rue du Parc-Industriel. (Règlement VL-2009-404)

9.2.1.3.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectifs :

a) d’assurer à chaque projet une unité d’ensemble, au niveau architectural;

b) d’encourager une qualité architecturale supérieure;

c) d’intégrer une diversité architecturale en exigeant une variété de modèles aux caractéristiques architecturales de base similaires;

d) de prévoir une intégration architecturale entre les habitations;

e) d’effectuer un développement en considérant les deux côtés de la rue afin de créer un encadrement harmonieux de la rue;

f) de développer un réseau routier sécuritaire et fonctionnel qui élimine la circulation de transit et limite la vitesse des véhicules;

g) d’harmoniser tout nouveau projet au cadre bâti environnant;

h) de préserver au maximum le couvert végétal des parcs, du réseau récréatif et des lots à construire;

i) d’assurer la continuité du réseau récréatif municipal;

j) dans le cas des projets qui se développent le long de tout axe routier majeur, dans la mesure du possible, assurer une isolation visuelle et sonore des cours donnant sur ces derniers;

k) de privilégier un projet d’ensemble axé sur le développement durable. (Règlement VL-2009-404)

9.2.1.3.3 Critères de design urbain


9.2.1.3.3.1 Implantation


a) le tracé des rues est conçu de manière à minimiser la circulation de transit;

b) les liens verts du projet doivent permettre de relier les divers secteurs résidentiels et commerciaux avec le réseau vert municipal;

c) une interface harmonieuse, est à prévoir entre les usages commerciaux et les usages résidentiels;

d) des mesures, visant à réduire les impacts liés aux bruits et aux nuisances visuelles doivent être prévues;

e) le choix des typologies résidentielles et le rythme d’implantation des bâtiments doivent composer des ensembles résidentiels au caractère homogène;

f) les habitations doivent être orientées de façon à bénéficier d’un maximum d’ensoleillement réservant aux zones plus ombragées les espaces de services ou les garages;

g) les stationnements doivent être majoritairement implantés en cours et marges latérales et arrière.





Les critères retenus sont : a) des constructions, misant sur une approche « verte » et axées sur le

« développement durable » sont à privilégiées; b) le style (architecture), le gabarit (hauteur) et le type de toiture sont les éléments à

considérer afin d’assurer au projet, malgré une certaine diversité de modèles, une unité d’ensemble dans les diverses phases, îlots, croissants ou rues d’un secteur;

c) L’architecture de type contemporaine aux lignes sobres et épurées est fortement suggérée;

d) l’entrée principale de toute habitation ou immeuble doit faire l’objet d’un traitement architectural particulier par le jeu d’avancés, de retraits, de colonnades, de marquises et de protection contre les intempéries;

e) la volumétrie des façades sur rue doit être développée par l’avancé ou le recul de fenêtres, par le jeu de décrochés dans les murs et par un traitement architectural particulier des ouvertures, corniches, etc.;

f) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment situé à l’intersection de rues ou de parcs doit être équivalent à celui de la façade principale;

g) le nombre de matériaux de revêtement extérieur utilisés sur un bâtiment est limité à un maximum de deux (2), en excluant le verre et les découpages;

h) l’architecture des bâtiments est obligatoirement à toit plat;

i) les équipements de mécanique situés sur les toitures sont camouflés et s’intègrent à l’architecture du bâtiment;

j) les couleurs des matériaux de revêtements extérieurs des bâtiments et des toitures sont sobres et s’agencent entre-elles;

k) la fenestration doit privilégier des cadres métalliques de couleur autre que blanc;

l) le revêtement extérieur doit être constitué à cent pour cent (100 %) de maçonnerie, ceci excluant les revêtements de types panneaux d’acier plats et mur-rideau.

(Règlement VL-2009-404) 9.2.2 SECTEURS COMMERCIAUX 9.2.2.1 Boulevard Taschereau



Le boulevard Taschereau est une voie de circulation majeure de la Rive-Sud. Son importance se situe au niveau commercial et au niveau autoroutier. Sur le territoire de Longueuil, cet axe routier se présente comme une porte d’entrée entre la Rive-Sud et l’île de Montréal puisque le boulevard donne directement accès au pont Jacques-Cartier. Sur le plan du design urbain, cette localisation stratégique comporte plusieurs défis de taille. Parmi les éléments qui rendent difficile la mise en valeur de ce tronçon mentionnons :

Le caractère autoroutier de l’ensemble



Le boulevard Taschereau est constitué de six voies, trois dans chaque direction, ainsi que de voies de service, à sens unique. La circulation y est rapide et aucune rue transversale n’interrompt ce flot véhiculaire. La présence de nombreux viaducs

Conséquence directe de la présence de cette autoroute en milieu urbain. Au nombre des secteurs surélevés, on dénote celui allant du pont jusqu’à la rue Logan ainsi que ceux des secteurs Desaulniers, Curé-Poirier et de la route 116. La présence d’un tissu urbain déstructuré

Plusieurs îlots sont disposés parallèlement au boulevard Taschereau, ce qui limite grandement le développement en profondeur des terrains. Il s’agit le plus souvent d’îlots dont la vocation originale était résidentielle. On observe actuellement du développement commercial sur la moitié des îlots faisant face au boulevard et du développement résidentiel sur l’autre moitié de ces îlots ainsi que sur les îlots subséquents. Les terrains commerciaux en bordure du boulevard Taschereau ont en moyenne une profondeur variant entre trente et cinquante mètres de profondeur. Quelques terrains sont cependant un peu plus vastes. Les objectifs et critères d’aménagement pour cet important tronçon routier tiennent compte de ces particularités.

9.2.2.1.2 Objectifs


a) de donner au boulevard Taschereau un caractère urbain commercial;

b) de renforcer l’encadrement du boulevard et de rehausser son image;

c) de rendre plus homogène l’architecture des bâtiments et d’améliorer la qualité visuelle des constructions le long du boulevard;

d) de tenir compte du fait que ce milieu répond avant tout aux impératifs du monde autoroutier donc de l’automobile;

e) de profiter du potentiel de grande visibilité que procure cette artère;

f) d’améliorer le confort et la sécurité des piétons;

g) d’aménager les stationnements de façon plus efficace;

h) de prévoir un affichage s’harmonisant à l’architecture des bâtiments ainsi qu’à l’environnement du boulevard;

i) de prévoir un couvert végétal adapté à un contexte autoroutier donc sujet aux agressions diverses tels polluants automobiles, embruns salins, etc.



a) favoriser des implantations de bâtiments près de la rue et ce, surtout dans les cas de bâtiments situés sur des terrains d’angle;

b) tirer partie d’une implantation près de la rue dans les cas de terrains situés à proximité des viaducs. Ces derniers constituent des liens privilégiés pour les piétons entre les deux côtés du boulevard;

c) planifier un trottoir entre tout nouveau bâtiment (ou tout agrandissement) et le trottoir du boulevard Taschereau et ce, plus spécifiquement dans les cas où il y présence d’un arrêt d’autobus;

d) prévoir, au minimum, que vingt pour cent (20 %) de la largeur des terrains soit dotée d’une façade implantée près de la rue;



e) favoriser la construction d’un tissu urbain serré afin de créer un écran sonore et visuel pour les quartiers résidentiels situés à l’arrière des îlots qui longent le boulevard;

f) planifier l’aménagement des stationnements de façon à réduire le nombre d’entrées charretières, à encourager leur partage entre propriétaires différents et favoriser leur aménagement sur les rues transversales au boulevard. Dans tous les cas, le nombre d’entrées charretières donnant directement sur le boulevard Taschereau doit être limité à un (1) par terrain;

g) favoriser la mise en commun de stationnements entre propriétaires différents. À cet effet prévoir des accès véhiculaires entre stationnements de façon à ne pas avoir à passer par la voie de service du boulevard Taschereau. Dans les cas de partage de cases de stationnement, leur nombre exigé par ce règlement pourra être réduit de trente pour cent (30 %). Ces stationnements devront être garantis par servitude dont la Ville sera cosignataire;

h) les enseignes publicitaires ne sont pas autorisées, sauf en bordure de l’échangeur Le Moyne et ce, uniquement sur les terrains détenus par un organisme public. (Règlement VL-2015-645)



a) afin de donner au boulevard un caractère commercial urbain, les bâtiments doivent être dotés de toits plats dans une proportion minimale équivalente à quatre-vingt-dix pour cent (90 %) de l’implantation au sol du bâtiment;

b) le gabarit des bâtiments doit favoriser la verticalité. Dans cette optique des bâtiments de deux (2) étages minimum sont fortement recommandés;

c) le revêtement extérieur doit être à cent pour cent (100 %) de un ou plusieurs des matériaux suivants : maçonnerie, brique de béton, pierre reconstituée et bloc de béton architectural. Dans les cas de bâtiments existants, les revêtements d’acrylique sont autorisés. Les revêtements métalliques ne sont pas autorisés;

d) l’entrée doit être exprimée par une architecture particulière : fenestration, jeux d’avancé ou de recul, marquise, etc.

e) un bâtiment situé sur plus d’une rue doit recevoir un traitement architectural équivalent pour chacune des façades donnant sur rue : fenestration, traitement architectural particulier, etc.

f) l’affichage doit s’intégrer harmonieusement au bâtiment. Dans les cas d’affichage apposé sur le bâtiment, le message doit être constitué préférablement de lettres de type « détachées ». L’usage d’un boîtier est autorisé si ce dernier est intégré au revêtement extérieur. Le boîtier ne peut être apposé par-dessus le revêtement extérieur;

g) prévoir un affichage sur bâtiment sous la forme de bandeau au niveau du rez-de-chaussée. Il s’agit d’uniformiser les enseignes présentes sur un même bâtiment à l’intérieur d’un bandeau, réel ou fictif, afin de garantir une homogénéité dans la localisation et la grandeur des enseignes.

9.2.2.2 Chemin de Chambly, boulevards Sainte-Foy, Curé-Poirier Ouest et Marie-Victorin





Le chemin de Chambly est l’une, sinon la plus vieille artère commerciale de Longueuil. Il traverse le territoire de la Ville depuis le fleuve Saint-Laurent jusqu’aux limites municipales de Saint-Hubert. Le chemin de Chambly se divise en quatre sous-secteurs :

a) secteur rue du Bord-de-l’Eau/rue Briggs adjacent au Vieux-Longueuil ainsi qu’à plusieurs bâtiments institutionnels d’importance;

b) secteur rue Briggs/boul. Curé-Poirier présentant une image d’artère commerciale traditionnelle et ayant fait l’objet d’un programme de revitalisation commerciale en 1990 (enfouissement des fils, élargissement des trottoirs, mobilier urbain, plantations, etc.);

c) secteur boul. Curé-Poirier/boul. Des Ormeaux constituant la portion la plus déstructurée de cette artère. On y dénote des typologies et des qualités de bâtiment très diversifiées. La structure urbaine y est éclatée;

d) secteur boul. Jacques-Cartier/boul. Vauquelin comprenant plusieurs terrains non construits. On y dénote une plus forte présence de commerce dit de type « réfléchis » (ameublement, concessionnaires automobiles, etc.) ainsi que certains secteurs résidentiels de haute densité.

Le boulevard Curé-Poirier Ouest apparaît comme l’une des principales artères « est/ouest » de Longueuil. La portion visée, localisée entre le chemin de Chambly et le boulevard Taschereau, possède une trame urbaine particulièrement déstructurée. On dénote la présence de nombreux terrains vacants, principalement des stations-service ayant fermé leurs portes et occupant des terrains d’angle d’une superficie moyenne de deux mille mètres carrés. On y recense une forte présence de commerces liés au monde de l’automobile. Le boulevard Sainte-Foy s’étend du chemin de Chambly jusqu’au boulevard Taschereau. Bien que présentant une trame urbaine morcelée, on y remarque une certaine vitalité en ce qui a trait aux types de commerces en opération. Plusieurs commerces dits « de quartier » y ont pignon sur rue et répondent aux besoins de la clientèle des quartiers environnants. Le boulevard Marie-Victorin, qui débute à l’échangeur du boulevard Roland-Therrien et s’étend jusqu’aux limites municipales de Boucherville, représente l’artère commerciale majeure de ce secteur de la Ville. Ce boulevard est caractérisé par son potentiel de visibilité puisqu’il longe l’autoroute 132. Les embruns salins constituent cependant un problème pour les aménagements paysagers.

9.2.2.2.2 Objectifs


a) de restructurer le tissu urbain;

b) d’améliorer la qualité esthétique des lieux;

c) de favoriser une architecture de facture commerciale sobre et de qualité;

d) de concevoir des lieux en fonction des piétons (échelle humaine), c’est-à-dire des clientèles provenant des secteurs environnants;

e) d’harmoniser et intégrer l’affichage;

f) d’éliminer, dans la mesure du possible, tout stationnement en façade des bâtiments;

g) d’augmenter le couvert végétal.





a) tout nouveau bâtiment ou agrandissement doit être implanté, dans la mesure du possible, le plus près possible de la rue;

b) les stationnements doivent, majoritairement, être aménagés dans les marges et cours latérales et arrière. Toute proposition doit favoriser l’élimination des stationnements en façade des bâtiments;

c) les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue.

d) le nombre d’entrées charretières doit être minimisé;

e) les façades principales doivent être orientées vers l’artère commerciale;

f) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain adjacentes aux secteurs résidentiels. Des mesures spécifiques doivent être prises en ce qui a trait aux aspects suivants : i) éclairage commercial, ii) quais de déchargement, iii) appareils de climatisation, de réfrigération, etc., iv) conteneurs à déchets, v) entrées et sorties des stationnements, vi) espaces verts et clôtures opaques.

g) dans le cas de bâtiments adjacents à un site du patrimoine ou ayant une valeur patrimoniale une attention particulière doit être portée à l’architecture du bâtiment.

h) la plantation d’arbres feuillus à grand déploiement est un élément-clé de l’humanisation des artères commerciales. Les chênes rouges ou tilleuls à petites feuilles ou toute autre essence similaire sont fortement recommandés. Ces essences ont été plantées, avec succès, sur le chemin de Chambly.


Les critères retenus sont : a) favoriser, pour tout bâtiment commercial ou institutionnel, une portion importante

de vitrines ou fenêtres sur toute façade donnant sur rue, particulièrement au niveau du rez-de-chaussée;

b) l’entrée d’un commerce doit être soulignée de façon particulière; c) la composition des façades doit permettre la perception de chaque commerce; d) les bâtiments doivent être principalement à toit plat; e) l’affichage doit s’intégrer harmonieusement à l’architecture du bâtiment. Les

enseignes attachées au bâtiment doivent être prévues sous la forme d’un bandeau au-dessus des vitrines du rez-de-chaussée. La partie du bâtiment située entre les vitrines du rez-de-chaussée et les fenêtres du second étage doit permettre l’affichage sous forme de bandeau. Malgré ce qui précède, l’affichage peut aussi être localisé sur un auvent situé au-dessus des vitrines du rez-de-chaussée ;

f) concevoir un affichage mural (à plat sur le mur) au-dessus des vitrines ou sur auvent pour les commerces du rez-de-chaussée. Un tel affichage doit s’inscrire dans les objectifs de création d’un bandeau continu d’affichage le long de la rue, tout en donnant une ambiance humaine par des enseignes qui se retrouvent dans le champ de vision normal du marcheur;

g) l’affichage doit être prévu avec des lettres détachées ou sur auvent. Toutefois, l’installation d’enseigne murale sur boîtier est autorisée, si le bâtiment compte 50% et plus d’enseignes murales sur boîtier en date du 7 décembre 2016;



h) les enseignes projetantes avec boîtiers de plexiglas ne sont pas autorisées.

(Règlements VL-2016-675 et VL-2016-678) 9.2.2.3 Boulevard Roland-Therrien entre la rue Saint-Charles Est et la rue

De Gentilly Est


(Règlement VL-2009-404) 9.2.2.3.1 Contexte et territoire visé Ce secteur est situé le long de l’un des principaux corridors routiers de Longueuil, le

boulevard Roland-Therrien. Cette porte d’entrée majeure a fait l’objet d’importants travaux de réaménagement avec la construction de l’échangeur. On observe principalement la présence d’édifices à bureaux de moyenne et haute densités.


9.2.2.3.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectifs :

a) de favoriser un développement avec des bâtiments de moyenne à haute densité tel que prévu pour ce secteur;

b) de concevoir une architecture de typologie « édifices à bureaux » de qualité supérieure;

c) d’innover en matière d’aménagement et d’architecture afin d’éliminer l’image conventionnelle des « strips » commerciaux que l’on retrouve souvent le long des boulevards d’importance localisés dans le prolongement d’une sortie d’autoroute et ainsi éviter la présence de bâtiments de très basse densité noyés dans une mer d’asphalte;

d) de privilégier l’implantation de stationnement dans les cours et marges latérales et arrière. Limiter, le plus possible, l’aménagement de stationnements en façade des bâtiments;

e) de prévoir des aménagements paysagers importants et de qualité.

f) d’harmoniser et intégrer l’affichage;

g) de privilégier un projet d’ensemble axé sur le développement durable.



(Règlement VL-2009-404) 9.2.2.3.3.1 Implantation


a) tout nouveau bâtiment ou agrandissement doit être implanté, dans la mesure du possible, le plus près de la rue;

b) les façades principales doivent être orientées vers les rues et non vers les stationnements;

c) les stationnements doivent être majoritairement implantés en cours et marges latérales et arrière;

d) toute proposition doit favoriser l’élimination des stationnements en façade des bâtiments;



e) les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue;

f) les accès véhiculaires aux sites doivent être en nombre limité et être disposés de façon à minimiser les dangers routiers avec la circulation rapide que l’on retrouve autour de l’échangeur et le long du boulevard Roland-Therrien;

g) des aménagements paysagers importants doivent constituer la signature du boulevard;

h) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain adjacentes




a) le style architectural doit être contemporain, s’harmoniser avec les édifices à bureaux voisins et être à toit plat;

b) le rez-de-chaussée de tout bâtiment commercial doit être doté de vitrines occupant plus de cinquante pour cent (50 %) du rez-de-chaussée de la façade principale. Dans le cas de façades secondaires donnant sur rue, les vitrines doivent occuper au moins trente-trois pour cent (33 %) de la longueur de la façade et venir tourner le coin de rue. Prévoir une fenestration aux étages supérieurs (éviter les étages aveugles);

c) le revêtement extérieur doit être constitué à cent pour cent (100 %) de maçonnerie, ceci excluant les revêtements de types panneaux d’acier plats et mur-rideau. Les revêtements de béton ne reproduisant pas un gabarit de brique ou de pierre ne sont pas autorisés;

d) une attention particulière doit être portée à toute façade visible d’une rue;

e) les entrées principales aux bâtiments doivent être soulignées par un jeu architectural;

f) l’affichage doit être intégré harmonieusement à l’architecture du bâtiment. Des lettres détachées sont à privilégier;

g) toute aire de chargement, toute porte servant au chargement de marchandises et

tout conteneur ou broyeur à déchets doit être dissimulé de toute rue par l’aménagement d’un mur écran de maçonnerie ou de panneaux de béton s’intégrant au bâtiment.

(Règlement VL-2009-404) 9.2.2.4 Rue Saint-Laurent Ouest



Secteur situé sur le côté « nord » de la rue Saint-Laurent Ouest dans le prolongement de la Place Charles-Le Moyne. Les édifices commerciaux de ce secteur sont de moyenne et haute densité.

9.2.2.4.2 Objectifs

Les critères d’aménagement retenus ont pour objectif :

a) de préserver une image de grande qualité, par le biais d’une architecture de type institutionnel;



b) de prévoir des mouvements véhiculaires efficaces et fonctionnels;

c) de prévoir des aménagements paysagers importants et de qualité. 9.2.2.4.3 Critères de design urbain 9.2.2.4.3.1 Implantation


a) un trottoir continu doit longer toutes les façades du bâtiment où on retrouve des portes d’entrée pour le public. Des aménagements paysagers et des élargissements de trottoir sont à privilégier le long du bâtiment;

b) les entrées/sorties véhiculaires doivent être planifiées de façon à pouvoir être partagées, lorsque possible, par les immeubles voisins;

c) des aménagements paysagers sous forme d’îlots de verdure avec rocailles, fontaine et autres équipements similaires sont à privilégier;

d) les stationnements doivent, majoritairement, être implantés dans les marges et cours latérales et arrière. Dans la mesure du possible, les stationnements en façade doivent être éliminés;

e) les stationnements doivent être dissimulés des rues par des plantations. 9.2.2.4.3.2 Architecture


a) les styles architecturaux doivent être contemporains avec toits plats;

b) les entrées principales aux bâtiments doivent être soulignées par un traitement architectural particulier;

c) le revêtement extérieur doit être constitué exclusivement de maçonnerie, de panneaux d’acier ou d’aluminium plats et de mur-rideau. Les revêtements de béton ne reproduisant pas un gabarit de brique ou de pierre ne sont pas autorisés;

d) les couleurs de la maçonnerie doivent être sobres et classiques. Les tons rougeâtres et bruns sont fortement recommandés;

e) l’affichage doit s’intégrer à l’architecture du bâtiment et être fait de lettres détachées.

9.2.2.5 Centres commerciaux



Les secteurs concernés sont ceux comportant un centre commercial. La majorité de ces centres commerciaux sont localisés le long d’artères commerciales importantes et sont généralement adjacents à des secteurs résidentiels. Les principaux centres commerciaux sont : Place Longueuil, Centre Jacques-Cartier et Place Desormeaux. Les centres commerciaux de plus petite échelle, tels le Centre Véronneau et le Centre de Lyon sont également visés.

9.2.2.5.2 Objectifs


a) d’améliorer la qualité esthétique des lieux;

b) d’encourager une qualité architecturale supérieure et de facture sobre;



c) de concevoir des lieux en fonction des voitures mais aussi en fonction des piétons et, plus spécifiquement, pour les clientèles provenant des quartiers avoisinants;

d) d’intégrer l’affichage à l’aménagement et à l’architecture des lieux;

e) de considérer l’aspect fonctionnel des stationnements;

f) de planifier des aménagements tenant compte de la quiétude des zones résidentielles adjacentes;

g) de minimiser l’impact des surfaces asphaltées pour les stationnements en les aménageant et en les localisant de façon à les dissimuler des rues et des terrains adjacents;

h) de préserver au maximum le couvert végétal existant et prévoir des aménagements paysagers importants et de qualité.



a) une bande paysagère d’une largeur minimale de quatre mètres cinquante (4,50 m) est à prévoir sur le périmètre du stationnement face aux rues. Un (1) arbre feuillu à grand déploiement planté à tous les huit mètres (8 m) linéaires de frontage sur rue, des talus ainsi qu’une haie doivent aussi être prévus;

b) une bande paysagère d’une largeur minimale de trois mètres (3 m) est à prévoir à l’arrière des bâtiments entre toute zone résidentielle et commerciale. Un (1) arbre conifère doit être planté à tous les quatre mètres cinquante (4,50 m) linéaires afin de créer un écran de verdure.

c) la voie d’accès longeant le centre commercial et les voies d’accès principales menant aux boulevards et rues périphériques doivent être dotées de têtes d’îlot gazonnées avec plantation d’arbres à grand déploiement;

d) un trottoir continu doit longer toutes les façades du bâtiment où on retrouve des portes d’entrée au bâtiment pour le public. Des aménagements paysagers doivent être prévus le long du bâtiment;

e) au moins un lien piéton doit être prévu entre un arrêt d’autobus sur chaque rue longeant le centre commercial et l’une de ses entrées principales. Ce lien doit être surélevé par rapport au stationnement, être recouvert de pavé autobloquant ou fait de béton et être assez large pour recevoir la plantation d’un arbre feuillu à grand déploiement à intervalles réguliers. Les objectifs de ce lien visent la sécurité des piétons et le morcellement de la surface asphaltée;

f) des aires paysagères d’une largeur minimale de deux mètres (2 m) sont à prévoir le long des murs arrière du bâtiment;

g) lorsque autorisé à la grille des usages et normes, tout aménagement d’espaces extérieurs pour produits saisonniers doit être délimité par une clôture. Cette dernière doit être dotée de colonnes à intervalles régulières et d’une base d’une hauteur minimale de quatre cent cinquante millimètres (450 mm) recouvertes de maçonnerie. La portion ajourée de cette clôture doit être de fer forgé ou d’un matériau d’apparence similaire;

h) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain adjacentes à des zones résidentielles. Des mesures spécifiques doivent être prises en ce qui a trait aux aspects qui suivent : i) éclairage commercial, ii) quais de déchargement, iii) appareils de climatisation, de réfrigération, etc., iv) conteneurs à déchets, v) entrées et sorties des stationnements,



vi) espaces verts et clôtures opaques. i) des élargissements de trottoir sont à prévoir aux endroits stratégiques tels que

les entrées au bâtiment, les lieux de chargement des achats, les accès à la zone pour vente de produits saisonniers, etc.;

j) tous les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue.

k) le nombre d’entrées charretières doit être minimisé;

l) les façades doivent être orientées vers l’artère commerciale principale. 9.2.2.5.3.2 Architecture


a) le style architectural doit être contemporain avec toits plats;


c) le revêtement extérieur doit être constitué de maçonnerie, de panneaux d’aluminium d’une épaisseur minimale de 3 millimètres, de mur-rideau ou de panneaux d’acier plat. Les revêtements de béton ne reproduisant pas un gabarit de brique ou de pierre ne sont pas autorisés;

d) les bâtiments doivent être soulignés par des jeux de maçonnerie aux niveaux : i) du couronnement qui doit être marqué par un jeu de maçonnerie en

bande horizontale au sommet du parapet, ii) des murs des façades avant, arrière et latérales afin d’assurer, d’une part,

un rythme, une verticalité et/ou, d’autre part, de rappeler, par des bandes horizontales, l’échelle du bâtiment en terme d’étage.

e) toute aire de chargement, toute porte servant au chargement de marchandises et tout conteneur ou broyeur à déchets doit être dissimulé de toute rue par l’aménagement d’un mur écran de maçonnerie ou de panneaux de béton s’intégrant au bâtiment;

f) toute façade principale que doit longer le public doit comprendre des baies vitrées au rez-de-chaussée afin d’éviter les murs aveugles. Dans le cas de bâtiments implantés sur un terrain d’angle, un minimum de fenestration est recommandé sur chaque mur;

g) éviter la surenchère d’enseignes;

h) intégrer l’affichage mural à l’architecture des bâtiments et utiliser des lettres détachées;

i) intégrer l’affichage sur poteau dans des îlots de verdure aménagés. (Règlement VL-2019-739)

9.2.2.6 Commerces de services pétroliers et de mécanique automobile



Les commerces de services pétroliers et de mécanique automobile sont généralement localisés sur des terrains d’angle, soient des sites plus stratégiques au niveau urbain puisqu’ils ont façade sur deux rues, voir même sur trois. Ces terrains sont souvent adjacents à des zones résidentielles. Tous les commerces de services pétroliers et de mécanique automobile sont visés.



9.2.2.6.2 Objectifs


a) de mettre en valeur ces immeubles habituellement situés sur des terrains d’angle;

b) de veiller à ce qu’il y ait une bonne cohabitation entre ces usages et les zones résidentielles qui les bordent à l’occasion;

c) de prévoir un affichage sobre et intégré à l’architecture du bâtiment;

d) de prévoir un couvert végétal important et de qualité. 9.2.2.6.3 Critères de design urbain 9.2.2.6.3.1 Implantation


a) une bande paysagère d’une largeur minimale de trois mètres (3 m) est à prévoir le long de toute limite de propriété adjacente à une zone résidentielle. Un (1) conifère doit être planté à tous les quatre mètres cinquante (4,50 m) afin de créer un écran de verdure.

b) tout espace extérieur aménagé pour la vente de produits saisonniers associés à l’automobile doit être délimité par une clôture, un enclos ou un bac. Cette délimitation, légère et amovible, sert à éviter les débordements;

c) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain adjacentes à des zones résidentielles. Des mesures spécifiques doivent être prises en ce qui a trait aux aspects suivants : i) éclairage commercial; ii) quais de déchargement; iii) appareils de climatisation, de réfrigération, etc.; iv) conteneurs à déchets; v) entrées et sorties des stationnements; vi) espaces verts et clôtures opaques.

d) des élargissements de trottoir sont à prévoir aux endroits stratégiques tels que les entrée au bâtiment et les lieux de chargement;

e) tous les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue;

f) le nombre d’entrées charretières doit être minimisé;

g) les façades doivent être orientées vers l’artère commerciale principale;

h) le couvert végétal doit être généreux et de qualité. 9.2.2.6.3.2 Architecture


a) le style architectural doit être contemporain avec toits plats;


c) le revêtement extérieur doit être constitué de maçonnerie, de panneaux d’aluminium d’une épaisseur minimale de 3 millimètres, de mur-rideau ou de panneaux d’acier plat. Les revêtements de béton ne reproduisant pas un gabarit de brique ou de pierre ne sont pas autorisés;

d) le couronnement du bâtiment doit être marqué par un jeu architectural sobre;

e) toute aire de chargement, toute porte servant au chargement de marchandises, tout conteneur ou broyeur à déchets doit être dissimulé de toute rue par l’aménagement d’un mur écran s’intégrant au bâtiment.



f) toute façade principale que doit longer le public doit comprendre des baies vitrées au rez-de-chaussée afin d’éviter les murs aveugles. Dans le cas de bâtiments implantés sur un terrain d’angle, un minimum de fenestration est recommandé sur chaque mur;

g) éviter la surenchère d’enseignes, intégrer l’affichage mural à l’architecture des bâtiments et utiliser des lettres détachées;

h) intégrer l’affichage sur poteau dans des îlots de verdure aménagés. (Règlement VL-2019-739)

9.2.3 SECTEURS MULTIFONCTIONNELS

9.2.3.1 Centre régional



Le territoire du Centre régional est délimité par les boulevards Curé-Poirier Est, Jacques-Cartier Est et Roland-Therrien.

9.2.3.1.2 Aménagement du site formé des zones H23-094, H23-095, H23-096, P23-097,

C23-100, C23-112, P23-113, H23-183, H23-191, P23-192, H23-201, H23-224, C23-207, H23-239, H23-240, H23-241, H23-242, H23-243 et H23-244

(Règlements VL-2002-50, VL-2003-116, VL-2007-294, VL-2008-340 et VL-2011-490)

9.2.3.1.2.1 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectif : a) d’assurer la continuité visuelle à travers le site dans l’axe médian du parc

central; b) de maintenir l’unité visuelle entre le parc central et le Parc régional; c) d’assurer le rôle du parc central comme éléments d’ancrage des aménagements

périphériques et comme élément distinctif structurant; d) d’assurer un lien fort et démarqué entre le parc central et le chemin

Du Tremblay. Critères

Les critères retenus sont les suivants :

a) le parc central doit être aménagé selon un axe transversal liant, sans interruption, le boulevard Curé-Poirier et le chemin Du Tremblay;

b) le raccordement du parc central avec le parc régional doit être assuré par deux points de passage débouchant sur le boulevard Curé-Poirier aux endroits suivants :

i) à l’endroit où le plan d’urbanisme prévoit l’aménagement d’un passage surbaissé (identifié comme « tunnel proposé » sur le plan du concept d’aménagement du Centre régional, au chapitre du plan d’urbanisme intitulé « Les secteurs particuliers d’intervention »);

ii) dans le prolongement, vers le nord, de l’axe du parc central.

c) la portion du parc central donnant sur le chemin Du Tremblay doit être aménagée en place publique avec une partie revêtue en dur, de manière à pouvoir servir de lieu d’animation. Les édifices bordant cette place doivent être caractérisés par leur unité architecturale et permettre un encadrement visuel de la place favorisant l’effet de perspective vers le parc central.




9.2.3.1.2.2 Réseau routier tertiaire

Objectifs


a) d’éviter les circulations transversales entre les rues artérielles et collectrices qui ceinturent le site;

b) d’éviter la circulation de transit à l’intérieur du site;

c) d’établir des percées visuelles vertes dans l’axe des rues;

d) de donner aux rues un caractère champêtre;

e) de donner priorité à la sécurité dans la conception du réseau de rues. Critères


a) aucune rue ne doit traverser le site de part en part et toute la voirie présente doit être constituée de rues locales prenant leur origine sur les rues artérielles et collectrices ceinturant le site;

b) des percées visuelles sur le parc central doivent être aménagées dans l’axe de certaines rues;

c) le design du réseau routier local et le gabarit des rues doivent intégrer des principes et des modes d’aménagement favorisant le ralentissement de la vitesse des automobiles tels le recours à des chaussées étroites, le rapprochement du cadre bâti et l’élimination des longs parcours rectilignes;

d) les rues doivent être aménagées de manière à intégrer des éléments de verdure en emprise, tels plantations, bandes vertes, bordures gazonnées, terre-pleins sinueux, afin d’éviter que les emprises soient entièrement occupées par les ouvrages de voirie (chaussée, trottoir et bordure);

e) le long des rues identifiées ci-dessous, les ouvrages de voirie doivent être séparés de l’emprise de la rue par une bande de verdure de la largeur minimale indiquée :

i) rue Adoncour : 2,5 m;

ii) rue tracée au plan d’aménagement d’ensemble du Centre régional, à l’extrémité nord-est de la zone C23-112 : 2,5 m ;

iii) rue locale existante ou projetée : 3 m.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.2.3 Réseau vert

Objectifs


a) d’établir l’ambiance générale des cités-jardins en intégrant l’ensemble du projet à un vaste réseau vert;

b) d’assurer le lien des aménagements verts sur le site avec le Parc régional et le réseau vert de la Ville;

c) de favoriser les liens verts sécuritaires à travers le site et vers le parc central. Critères


a) les liens verts (réseaux pédestres, cyclables, etc.) doivent permettre de relier les divers secteurs résidentiels et commerciaux avec le parc central;

b) le réseau vert sur le site doit éviter le plus possible de traverser des voies de circulation et doit être interconnecté avec le réseau vert de la Ville et le Parc régional;



c) des ouvertures vertes entre les rues et le parc central doivent permettre l’interpénétration du parc dans les espaces résidentiels et commerciaux et fournir des points d’accès qui affirment son caractère public et accessible;

d) des sentiers piétonniers doivent être aménagés, au besoin, afin de faciliter l’accès au parc central ou aux sentiers récréatifs pour les occupants des terrains qui ne sont pas contigus à ces aménagements.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.2.4 Zones tampon

Objectifs


a) d’assurer une interface harmonieuse entre les usages commerciaux et les usages résidentiels ainsi qu’entre les usages résidentiels de densités différentes;

b) de réduire les impacts liés au bruit et aux nuisances visuelles;

c) de limiter les impacts des voies de circulation artérielles ou collectrices sur les secteurs résidentiels avoisinants.

Critères


a) des bandes tampon boisées aménagées dans l’emprise de rue, composées de talus d’une largeur minimale de 5 m et d’une hauteur minimale de 3 m, doivent isoler visuellement les rues indiquées ci-dessous et les secteurs résidentiels contigus. Ces talus doivent être complétés par une plantation dense :

i) rue Adoncour;

ii) rue tracée au plan d’aménagement d’ensemble du Centre régional, à l’extrémité nord-est de la zone C23-112 ;

b) des aménagements paysagers denses ou des clôtures architecturales opaques doivent séparer les terrains commerciaux des terrains résidentiels contigus;

c) dans la zone H23-201, une bande tampon d’une profondeur minimale de dix mètres (10 m) doit être aménagée aux endroits suivants :

i) sur le terrain résidentiel, entre une aire occupée ou destinée à l’être par un usage résidentiel et une aire occupée ou destinée à l’être par un usage commercial;

ii) entre une aire occupée par un usage résidentiel et la chaussée ou le trottoir de la rue Adoncour;

d) la bande tampon exigée à l’alinéa précédent doit comprendre un couvert forestier et végétal suffisamment dense pour assurer la séparation visuelle des activités résidentielles et commerciales ou une clôture opaque; elle peut être située sur l’une ou l’autre des aires qu’elle sépare ou à cheval sur les deux; elle peut également comprendre la marge d’emprise pourvu que celle-ci soit aménagée comme une bande tampon. Cette bande tampon doit être continue sauf pour permettre le passage d’une voie de circulation reliant directement le voisinage résidentiel au réseau artériel; du côté donnant sur un terrain occupé par un usage commercial, une clôture opaque doit être installée.

(Règlements VL-2002-50 et VL-2003-116) 9.2.3.1.2.5 Cohabitation des densités résidentielles

Objectifs


a) d’assurer des transitions harmonieuses entre les diverses typologies résidentielles;

b) de faciliter la cohabitation des diverses densités résidentielles;



c) de préserver l’harmonie du paysage visuel de la rue en permettant une succession graduelle des densités et des typologies résidentielles.

Critères


a) le choix des typologies résidentielles et le rythme d’implantation des bâtiments doivent composer des tronçons de rue au caractère homogène;

b) les changements dans les typologies et dans le rythme d’implantation au long d’une même rue ou entre deux secteurs contigus doivent être introduits par l’une des méthodes suivantes ou une combinaison de ces méthodes :

i) par la succession progressive des densités ou des typologies au long de la rue;

ii) par l’insertion d’espaces de transition comme une intersection, un parc, un

sentier récréatif, un sentier piéton, une bande tampon paysagée;

iii) par l’éloignement accru des bâtiments qui présentent une densité en rupture

avec celle des bâtiments voisins (ex. : bâtiment multifamilial succédant à une

série d’habitation unifamiliales jumelées).


9.2.3.1.3 Implantation et architecture dans certaines zones

9.2.3.1.3.1 Zones «Habitation» (sauf pour les zones H23-094, H23-095 et H23-183)

9.2.3.1.3.1.1 Objectifs

Sauf pour les zones H23-094, H23-095 et H23-183, les critères de design urbain retenus pour les zones «Habitation» ont pour objectif :

a) de créer un environnement favorisant les contacts entre les résidants;

b) de baliser l’expression architecturale dans l’optique d’obtenir élégance et sobriété avec un double but de favoriser la diversité et l’homogénéité.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.1.2 Stationnement


a) un niveau d’éclairage adéquat doit être assuré par des appareils d’éclairage de type décoratif urbain;

b) la conception et la distribution des sources lumineuses doivent éviter tout éblouissement à un logement environnant.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.1.3 Implantation

Bâtiment


a) l’alignement des façades doit créer une rue de gabarit homogène;

b) des variations dans l’alignement peuvent permettre de s’adapter aux sinuosités de la rue afin de favoriser le maintien d’un alignement harmonieux assurant une transition adaptée à la forme de la rue et au type d’habitation (ex : éviter de devoir courber les façades d’une barre d’habitations contiguës);

c) les bâtiments faisant partie d’une série de bâtiments de même typologie (ex. : une barre d’habitations contiguës ou une série d’habitations isolées) doivent composer un alignement régulier par rapport à la limite de propriété avant. Un minimum de 50 % du plan de la façade doit se situer à l’alignement. Dans le cas d’une barre d’habitations contiguës ou d’habitations jumelées, cette proportion se calcule comme si les façades des différentes unités formaient une seule façade;



d) la façade principale d’un bâtiment situé sur un terrain d’angle, un terrain d’angle transversal ou un terrain intérieur transversal doit respecter l’alignement défini par les façades principales des autres bâtiments qui ont leur façade principale sur la même rue. Par contre, la façade latérale ou arrière de ce bâtiment peut être implantée en-deça ou au-delà de l’alignement défini par les façades principales des bâtiments situés sur les autres rues.

Mode d’organisation et cohabitation des usages


a) aucune façade principale d’un bâtiment occupé par un usage résidentiel ne doit donner sur une rue autre qu’une rue locale ou sur un terrain occupé ou destiné à l’être par un usage commercial;

b) l’implantation des bâtiments occupés ou destinés à l’être par des usages commerciaux doit viser à éloigner des terrains résidentiels les activités susceptibles de générer des inconvénients pour un voisinage résidentiel, telles les aires de manutention ou d’entreposage de déchets et les équipements mécaniques. Si ces activités ou ces équipements doivent absolument être exercées ou situés à proximité des terrains résidentiels, des mesures de mitigation doivent être prévues.

(Règlements VL-2002-50 et VL-2003-116) 9.2.3.1.3.1.4 Traitement architectural


a) la monotonie doit être évitée par un traitement particulier de la façade. Par exemple, une ouverture, un mur mitoyen, une corniche, une projection, un retrait ou tout autre traitement architectural doit être souligné par un jeu particulier des matériaux de revêtement.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.1.5 Composition architecturale


a) la composition de la façade doit contribuer à en assurer la verticalité;

b) le traitement des façades contiguës doit conférer un rythme à l’ensemble et permettre la lecture des divers bâtiments qui composent l’ensemble contigu, individuellement ou par petits groupes de 2 ou 3 bâtiments;

c) la volumétrie doit être développée par l’avancée ou le recul d’une travée verticale ou d’une fenêtre en baie qui se présente en façade du bâtiment; elle doit être complétée par des éléments architecturaux;

d) l’ornementation doit mettre en valeur les composantes structurales apparentes.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.1.6 Éléments architecturaux


a) les habitations unifamiliales, bifamiliales ou trifamiliales doivent avoir un toit à deux ou plusieurs versants;

b) les saillies (« bay-window », « bow-window », « box-window », oriel, tourelle, etc.) doivent être composées ou subdivisées à la verticale;

c) les ouvertures (portes et fenêtres) doivent être verticales ou être subdivisées verticalement, à l’exception des portes de garage;

d) l’entrée principale d’une habitation doit faire l’objet d’un traitement architectural particulier réalisé par un jeu d’avancées ou de retraits, par des colonnes, une marquise, un toit;



e) sur la façade principale, la proportion des ouvertures doit représenter au moins 20 % de la superficie du mur;

f) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment faisant face à une rue ou à un parc doit être équivalent au traitement de la façade principale;

g) l’apparence extérieure du bâtiment doit être rehaussée par l’utilisation d’éléments décoratifs tels encadrements et appuis de fenêtres contrastants, volets, jeux de matériaux, variations dans la mise en œuvre des matériaux, jeux de couleurs harmonisées.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.1.7 Revêtement extérieur


Les matériaux

a) les matériaux de revêtement extérieur doivent être choisis parmi les matériaux suivants :

i) Matériaux principaux :

brique, pierre naturelle, pierre reconstituée, clin de bois massif, panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert d’un enduit cuit (type Canexel ou Smart System);

ii) Matériaux complémentaires :

stuc de ciment sans agrégat apparent, bardeaux de cèdre, clin d’aluminium, revêtement acrylique ou autre enduit synthétique imitant le stuc;

b) la brique, la pierre naturelle ou la pierre reconstituée doit toujours être présente dans le revêtement extérieur d’un mur faisant face à une rue, à moins que le revêtement des murs du bâtiment soit entièrement constitué de clin de bois massif, de panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert d’un enduit cuit ou de bardeaux de cèdre;

c) les matériaux complémentaires ne peuvent pas recouvrir toute la superficie d’un mur; la majeure partie du revêtement doit toujours être constituée par un matériau principal ou par une combinaison de matériaux principaux; il est toutefois possible de réaliser un revêtement extérieur entièrement constitué de bardeaux de cèdre;

d) sauf pour les toits plats, les matériaux de revêtement de toiture doivent être de l’ardoise, de la tuile d’argile, du bardeau de cèdre ou d’asphalte, des feuilles de cuivre ou de zinc;

e) les débords de toit, les soffites, les solins et les gouttières peuvent être recouverts de métal en feuille prépeint en usine.

La mise en œuvre

a) les transitions entre les matériaux de revêtement doivent être réalisées en mettant à profit les modulations architecturales du bâtiment (changement de direction du mur, présence d’une saillie, d’une avancée, d’un retrait ou d’un élément architectural particulier);

b) les jeux de matériaux ou les transitions entre les matériaux doivent viser à mettre en valeur les caractéristiques architecturales particulières, à créer une continuité visuelle ou un rappel entre les bâtiments, à créer des points d’attraction visuelle ou à marquer le compartimentage (changement d’étage, avancée, retrait, etc.) et les éléments architecturaux (cheminées, lucarne, saillies, etc.) du bâtiment;

c) le choix et la variété des matériaux de revêtement doivent éviter la surenchère et privilégier la sobriété et l’homogénéité;



d) les coins des bâtiments et les ouvertures devraient faire l’objet d’un traitement particulier par une mise en œuvre différente du matériau de revêtement, par l’utilisation d’un matériau d’ornementation ou par l’ajout d’un élément décoratif; un traitement particulier de ces éléments est obligatoire sur un mur faisant face à une rue et sur tous les murs d’un bâtiment dont le revêtement extérieur est composé à 100 % de clin de bois massif ou de panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert d’un enduit cuit;

e) les cheminées extérieures doivent être entièrement recouvertes d’un matériau identique à l’un des matériaux principaux de revêtement utilisés sur le bâtiment ou être réalisées ou recouvertes de brique, de pierre naturelle ou de pierre reconstituée.

(Règlements VL-2002-50 et VL-2003-77) 9.2.3.1.3.2 Zones commerciales C23-100, C23-112 et C23-207

(Règlement VL-2007-294) 9.2.3.1.3.2.1 Objectifs


a) de créer un environnement favorisant la promenade et de nature à susciter l’intérêt des résidents locaux et des usagers;

b) d’aménager des axes et des espaces privilégiés pour la desserte piétonne;

c) de concevoir les lieux en favorisant la circulation des piétons plutôt que celle des véhicules;

d) de diminuer l’impact des surfaces asphaltées dans les stationnements en les aménageant avec de la verdure et en les camouflant à la vue.


9.2.3.1.3.2.2 Accès et stationnement

Accès piétonnier


a) pour un bâtiment commercial, l’accès des piétons doit se faire directement à partir de la rue ou à partir d’une place publique;

b) pour un bâtiment commercial, l’accès piétonnier menant à l’entrée principale doit être lié au trottoir municipal et au stationnement.

Stationnement


a) un niveau d’éclairage adéquat doit être assuré par des appareils d’éclairage de type décoratif urbain;

b) la conception et la distribution des sources lumineuses doivent éviter tout éblouissement à un logement environnant.


Bâtiment


a) un bâtiment doit être implanté parallèlement ou perpendiculairement à la limite de propriété avant, dans le cas d’une limite rectiligne, ou à la tangente de la limite de propriété avant, lorsque la rue n’est pas rectiligne. Des variations sont permises pour s’adapter aux sinuosités de la rue afin de favoriser le maintien



d’un alignement harmonieux assurant une transition adaptée à la forme de la rue.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.2.4 Traitement architectural


a) l’alignement des façades doit créer une rue et un ensemble de gabarit homogène;

b) la monotonie doit être évitée par un traitement particulier de la façade. Une ouverture, un mur mitoyen, une corniche, une projection, un retrait ou tout autre traitement architectural doit être souligné par un jeu particulier des matériaux de revêtement.


9.2.3.1.3.2.5 Composition architecturale


a) la composition de la façade doit contribuer à en assurer la verticalité;

b) le traitement des façades contiguës doit conférer un rythme à l’ensemble et permettre la lecture des divers bâtiments qui composent l’ensemble contigu, individuellement ou par petits groupes de 2 ou 3 bâtiments;

c) la volumétrie doit être développée par l’avancée ou le recul d’une travée verticale ou d’une fenêtre en baie qui se présente en façade du bâtiment. Elle doit être complétée par des éléments architecturaux;

d) l’ornementation doit mettre en valeur les composantes structurales apparentes.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.2.6 Éléments architecturaux


a) pour une habitation :

i) les habitations unifamiliales, bifamiliales ou trifamiliales doivent avoir un toit à deux ou plusieurs versants;

ii) les saillies (« bay-window », « bow-window », « box-window », oriel, tourelle, etc.) doivent être composées ou subdivisées à la verticale;

iii) les ouvertures (portes et fenêtres) doivent être verticales ou être subdivisées verticalement, à l’exception des portes de garage;

iv) l’entrée principale d’une habitation doit faire l’objet d’un traitement

architectural particulier réalisé par un jeu d’avancées ou de retraits, par des

colonnes, une marquise, un toit;

v) sur la façade principale, la proportion des ouvertures doit représenter au

moins 20 % de la superficie du mur;

vi) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment faisant face à une rue ou à

un parc doit être équivalant au traitement de la façade principale;

vii) l’apparence extérieure du bâtiment doit être rehaussée par l’utilisation

d’éléments décoratifs tels encadrements et appuis de fenêtres contrastants,

volets, jeux de matériaux, variations dans la mise en œuvre des matériaux,

jeux de couleurs harmonisées.

b) pour un bâtiment commercial :

i) la proportion des ouvertures du rez-de-chaussée doit représenter au moins

50 % de la superficie du mur de rez-de-chaussée;



ii) sur la portion du mur de la façade principale correspondant aux étages

supérieurs au rez-de-chaussée, la proportion des ouvertures doit représenter

au moins 20% de la superficie du mur de ces étages;

iii) sur une façade latérale donnant sur un parc, une place publique ou une rue

publique, la proportion des ouvertures doit être conforme aux exigences du

paragraphe ii). La fenestration peut être remplacée, en tout ou en partie, par

des panneaux en tympan ou par un traitement architectural particulier créant

un compartimentage ou des jeux de reliefs en creux, sauf si le mur latéral

donne sur le chemin Du Tremblay.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.2.7 Revêtement extérieur


a) pour une habitation :

i) les matériaux de revêtement extérieur doivent être choisis parmi les matériaux

suivants :

Matériaux principaux :

brique, pierre naturelle, pierre reconstituée, clin de bois massif, panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert d’un enduit cuit (type Canexel ou Smart System);

Matériaux complémentaires :

stuc de ciment sans agrégat apparent, bardeaux de cèdre, clin d’aluminium, revêtement acrylique ou autre enduit synthétique imitant le stuc;

ii) la brique, la pierre naturelle ou la pierre reconstituée doit toujours être

présente dans le revêtement extérieur d’un mur faisant face à une rue, à

moins que le revêtement des murs du bâtiment soit entièrement constitué

de clin de bois massif, de panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert

d’un enduit cuit ou de bardeaux de cèdre;

iii) les matériaux complémentaires ne peuvent pas recouvrir toute la superficie

d’un mur; la majeure partie du revêtement doit toujours être constituée par

un matériau principal ou par une combinaison de matériaux principaux; il

est toutefois possible de réaliser un revêtement extérieur entièrement

constitué de bardeaux de cèdre;

iv) sauf pour les toits plats, les matériaux de revêtement de toiture doivent être

de l’ardoise, de la tuile d’argile, du bardeau de cèdre ou d’asphalte, des

feuilles de cuivre ou de zinc;

v) les débords de toit, les soffites, les solins et les gouttières peuvent être

recouverts de métal en feuille prépeint en usine.

La mise en œuvre

i) les transitions entre les matériaux de revêtement doivent être réalisées en

mettant à profit les modulations architecturales du bâtiment (changement

de direction du mur, présence d’une saillie, d’une avancée, d’un retrait ou

d’un élément architectural particulier);



ii) les jeux de matériaux ou les transitions entre les matériaux doivent viser à

mettre en valeur les caractéristiques architecturales particulières, à créer

une continuité visuelle ou un rappel entre les bâtiments, à créer des points

d’attraction visuelle ou à marquer le compartimentage (changement

d’étage, avancée, retrait, etc.) et les éléments architecturaux (cheminées,

lucarne, saillies, etc.) du bâtiment;

iii) le choix et la variété des matériaux de revêtement doivent éviter la

surenchère et privilégier la sobriété et l’homogénéité;

iv) les coins des bâtiments et les ouvertures devraient faire l’objet d’un

traitement particulier par une mise en œuvre différente du matériau de

revêtement, par l’utilisation d’un matériau d’ornementation ou par l’ajout

d’un élément décoratif; un traitement particulier de ces éléments est

obligatoire sur un mur faisant face à une rue et sur tous les murs d’un

bâtiment dont le revêtement extérieur est composé à 100 % de clin de bois

massif ou de panneaux rigides d’aggloméré de bois recouvert d’un enduit

cuit;

v) les cheminées extérieures doivent être entièrement recouvertes d’un

matériau identique à l’un des matériaux principaux de revêtement utilisés

sur le bâtiment ou être réalisées ou recouvertes de brique, de pierre

naturelle ou de pierre reconstituée.

b) pour un bâtiment commercial :

i) les matériaux principaux de revêtement extérieur peuvent être de la brique,

de la pierre naturelle ou reconstituée, de la maçonnerie de béton

préfabriquée au fini imitant la pierre ou la brique ou des panneaux d’acier;

ii) les matériaux de revêtement complémentaires peuvent être du parement

de verre ou des panneaux de béton architecturaux;

iii) les matériaux principaux doivent être mis en œuvre dans les proportions

fixées par l’article 6.2.3.1.

(Règlements VL-2002-50 et VL-2003-77) 9.2.3.1.3.2.8 Affichage


a) l’affichage doit participer à la qualité visuelle du secteur;

b) les dimensions des enseignes doivent être adaptées et équilibrées au gabarit des bâtiments et à leur éloignement par rapport aux voies publiques et leur nombre doit être minimisé de manière à éviter la surenchère;

c) les enseignes murales doivent s’intégrer à l’architecture des bâtiments et l’utilisation de lettres détachées doit être favorisée.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3 Zones C23-089, C23-090, C23-101 et P23-103 (Règlements VL-2003-116 et VL-2018-713) 9.2.3.1.3.3.1 Objectifs


a) de diminuer l’impact des surfaces asphaltées dans les stationnements en les aménageant avec de la verdure et en les camouflant à la vue de la rue et des terrains adjacents;



b) d’aménager des espaces verts de grande surface pour améliorer l’aspect visuel des lieux.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3.2 Traitement architectural


a) la monotonie doit être évitée par un traitement particulier de la façade. Une ouverture, un mur mitoyen, une corniche, une projection, un retrait ou tout autre traitement architectural doit être souligné par un jeu particulier des matériaux de revêtement;

b) le traitement d’une façade latérale située face à une rue doit être équivalent à celui de la façade principale;

c) les matériaux de revêtement extérieur doivent privilégier la maçonnerie et les blocs et panneaux de béton architectural.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3.3 Composition architecturale


a) la composition de la façade doit contribuer à assurer un équilibre entre l’horizontalité et la verticalité de l’ensemble des façades du bâtiment;

b) toute façade donnant sur une rue doit comporter un minimum de fenestration ou faire l’objet d’un traitement architectural particulier créant un compartimentage ou des jeux de reliefs en creux.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3.4 Cour arrière, quai et espace de manutention, stationnement

Cour arrière


a) dans le cas des commerces dont l’arrière donne du côté de la rue Adoncour :

i) des aménagements paysagers, des jeux de reliefs ou un talus continu

doivent camoufler les cours arrière à la vue des personnes circulant sur

cette rue;

ii) aucune entrée charretière ni allée de circulation ne peut traverser ou

interrompre les aménagements destinés à camoufler les cours arrières, à

l’exception des entrées et allées déjà construites à l’entrée en vigueur de la

présente disposition.

Quai et espace de manutention


a) les quais et les espaces de manutention situés en cour arrière doivent être camouflés par un mur de maçonnerie ou un écran architectural (ex : panneaux de béton) harmonisés au revêtement extérieur du bâtiment, de manière à ce que les quais et espaces de manutention ne soient pas visibles pour les personnes circulant sur cette rue.

Stationnement


a) un niveau d’éclairage adéquat doit être assuré par des appareils d’éclairage de

type décoratif urbain;



b) la conception et la distribution des sources lumineuses doivent éviter tout

éblouissement à un logement environnant;

c) les stationnements sont principalement aménagés dans les cours latérales et

arrières.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3.5 Étalage et entreposage extérieurs


a) tout aménagement permanent d’espaces extérieurs pour vente de produits saisonniers doit être délimité par une clôture et une bande de verdure d’un mètre cinquante (1,50 m) de largeur. Cette clôture doit être faite d’acier ornemental peint et être dotée de pilastres en maçonnerie ou en béton disposé à intervalle régulier;

b) les lieux d’entreposage des déchets doivent être délimités par un mur écran fait de maçonnerie ou de panneaux de béton s’harmonisant au bâtiment.


9.2.3.1.3.3.6 Affichage


a) l’affichage doit participer à la qualité visuelle du site;

b) les dimensions des enseignes doivent être adaptées et équilibrées au gabarit des bâtiments et à leur éloignement par rapport aux voies publiques et leur nombre doit être minimisé de manière à éviter la surenchère;

c) les enseignes murales doivent s’intégrer à l’architecture des bâtiments. L’utilisation de lettres détachées doit être favorisée;

d) l’affichage sur poteau doit être intégré dans les îlots paysagers.


9.2.3.1.3.3.7 Réseaux de services publics


a) tout réseau doit être enfoui, y compris les réseaux d’électricité et de télécommunications.

(Règlement VL-2002-50) 9.2.3.1.3.3.8 Abrogé

(Règlements VL-2003-116 et VL-2018-713) 9.2.3.1.3.4 Zones P23-105, P23-106, C23-108, P23-109, P23-110, C23-111 et C25-127

9.2.3.1.3.4.1 Contexte et territoire visé Ce secteur est formé par les zones commerciales et institutionnelles situées en

bordure des boulevards Jacques-Cartier Est, Roland-Therrien et le chemin du Tremblay. Il est constitué de zones à prédominance institutionnelle où l’on retrouve, entre autres, l’école professionnelle Pierre-Dupuy, le palais de justice et le centre hospitalier Pierre-Boucher. On dénote également la présence de cliniques médicales. Ce secteur jouxte, le long du boulevard Jacques-Cartier Est, des zones résidentielles de basse densité.

(Règlement VL-2011-485) 9.2.3.1.3.4.2 Objectifs




a) de poursuivre l’implantation d’édifices d’importance en bordure du boulevard Jacques-Cartier Est afin d’optimiser son potentiel de développement;

b) de préserver l’image institutionnelle du secteur par une architecture de qualité supérieure;

c) de prévoir, dans le cas d’implantation d’édifices liés au monde de la santé, des raccordements afin de relier entre eux les divers édifices par le biais d’un réseau aérien de passerelles. Les raccordements sont à prévoir lors du dépôt des plans;

d) de concevoir des lieux à l’échelle des piétons, c’est-à-dire à l’intention des clientèles provenant des secteurs environnants, du transport en commun et des terrains de stationnement;

e) de prévoir un affichage sobre d’un édifice à l’autre;

f) d’intégrer l’affichage à l’architecture des bâtiments;

g) de réduire, dans la mesure du possible, le nombre de case de stationnement en façade des bâtiments;

h) de préserver et augmenter le couvert végétal. 9.2.3.1.3.4.3 Critères de design urbain 9.2.3.1.3.4.3.1 Implantation



b) les stationnements doivent, majoritairement, être aménagés dans les marges et cours latérales et arrière. Favoriser l’élimination des stationnements en façade des bâtiments;

c) tous les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue;


e) les façades doivent être orientées vers la rue et non uniquement vers les terrains de stationnement;

f) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain qui sont adjacentes à des zones résidentielles. Des mesures spécifiques doivent être prises concernant les aspects suivants : i) éclairage commercial, ii) quais de déchargement, iii) appareils de climatisation, de réfrigération, etc., iv) conteneurs à déchets, v) entrées charretières, vi) espaces verts et clôtures opaques,

g) la plantation d’arbres feuillus à grand déploiement doit être considérée comme un élément-clé de l’humanisation des grandes aires de stationnement;

h) la volumétrie à privilégier est celle d’édifices ayant une hauteur équivalente à trois étages.

9.2.3.1.3.4.3.2 Architecture


a) le rez-de-chaussée de tout bâtiment doit être doté de vitrines. Ces dernières doivent occuper plus de cinquante pour cent (50 %) du rez-de-chaussée de la façade principale. Dans le cas de façades secondaires donnant sur rue, les vitrines doivent occuper au moins trente-trois pour cent (33 %) de leur longueur et venir tourner le coin;

b) l’entrée des bâtiments doit être soulignée de façon particulière;



c) prévoir une fenestration au second étage et aux étages supérieurs (éviter les étages aveugles);

d) les bâtiments doivent être majoritairement à toit plat;

e) tout affichage mural doit être prévu avec des lettres détachées. L’affichage sous forme de boîtiers n’est pas autorisé, de même que les boîtiers lumineux et les enseignes projetantes.

9.2.3.2 Place Charles-Le Moyne



La Place Charles-Le Moyne constitue le cœur urbain de Longueuil. Le territoire visé est limité par l’autoroute 132 ainsi que les boulevards Taschereau et La Fayette.

9.2.3.2.2 Objectifs


a) de renforcir le caractère de pôle urbain et multifonctionnel du secteur;

b) de planifier les bâtiments et leurs implantations de façon à ce qu’ils s’insèrent dans la trame de rue et de bâtiments existants ainsi qu’aux divers réseaux piétonniers et véhiculaires du secteur;

c) d’intégrer la notion de plantation d’arbres et d’aménagements paysagers dans un contexte urbain;

d) de prévoir un équilibre, pour tout projet, entre surface construite et aménagement d’espaces publics;

e) de marquer le caractère visuel des lieux par une architecture résolument urbaine, contemporaine et originale.



a) l’implantation de tout nouveau bâtiment doit se faire le plus près possible des rues afin de créer un encadrement fort des voies publiques. L’implantation de tout nouveau bâtiment peut aussi se faire en fonction de paramètres urbains autres que celui lié à la proximité des rues publiques (par exemple voies d’accès privées, raccordement à une passerelle aérienne, bâtiment faisant partie d’un concept d’aménagement regroupant plusieurs bâtiments, etc.). Une démonstration des avantages urbanistiques liés à de telles implantations doit être faite;

b) toute nouvelle construction doit favoriser l’aménagement d’une place publique privilégiant les surfaces dures sous forme d’esplanade, de terrasses, de placettes, etc. L’insertion de fontaines, d’œuvres d’art et de mobilier urbain est fortement suggérée;

c) aucun stationnement ne peut être aménagé entre la façade principale d’un bâtiment et la rue et aucun stationnement ne peut empiéter dans la marge avant, c’est-à-dire au-delà de l’alignement des façades des bâtiments localisés de part et d’autre du stationnement;

d) des entrées principales au bâtiment doivent être prévues autant du côté des stationnements que sur la façade principale donnant sur la rue;

e) des analyses d’impacts sur la circulation doivent être préparées;



f) des aires de débarcadères pour livraison, collecte des déchets, etc. doivent être prévues le long des façades arrières des bâtiments. Des écrans architecturaux faits de maçonnerie ou de béton doivent être prévus afin de dissimuler visuellement tout conteneur à déchets.

g) des perspectives vers des bâtiments, points focaux particuliers ou autres repères tels parcs, horloges, etc. sont à privilégier lors de la planification de l’implantation du ou des bâtiments;

h) tout nouveau bâtiment doit prévoir pouvoir se greffer au réseau existant de passerelles aériennes par le biais d’une servitude dont la Ville est cosignataire, aux réseaux piétons et cyclables ainsi qu’aux circuits d’autobus et véhiculaires du secteur;

i) toute proposition d’implantation d’un nouveau bâtiment doit intégrer un programme de plantation. Compte tenu du contexte urbain, la plantation d’arbres en frontage de rue et le long de toute voie d’accès privée est fortement recommandée. De plus, dans le cadre de l’aménagement d’espaces publics, un agencement judicieux en matière de foresterie urbaine favorisant la prédominance d’espaces durs doit être prévu.



a) toute façade orientée vers une rue ou tout mur que doit longer le public doit être aménagé avec des baies vitrées au rez-de-chaussée afin d’éviter les murs aveugles;

b) les portes d’entrée pour le public doivent être soulignées par un traitement architectural particulier;

c) les bâtiments doivent être principalement à toit plat;

d) le nombre de matériaux de recouvrement extérieur et de couleurs ne peut excéder deux (2) au total, ce nombre excluant le verre et les découpages;

e) l’affichage mural doit être intégré à l’architecture du bâtiment et constitué, dans la mesure du possible, de lettres de type détaché. Les boîtiers doivent être intégrés au revêtement et non apposés à plat sur ce dernier. Les enseignes projetantes avec boîtiers ne sont pas autorisées;

f) la surface des murs extérieurs des bâtiments (excluant le verre et le mur rideau) doit être recouverte d’au plus deux (2) des matériaux suivants : brique, pierre naturelle, panneau rigide de béton d’une épaisseur minimale de quinze millimètres (15 mm) et panneau d’acier ou d’aluminium plat (type mur tympan).

g) compte tenu du caractère très urbain et de haute densité du secteur, des efforts en terme d’architecture sont fortement encouragés, le tout visant à marquer le paysage visuel et architectural de la zone.

h) pour tout bâtiment construit en bordure de l’autoroute 132, le traitement architectural doit être traité avec autant de soin du côté de l’autoroute 132 que du côté de la Place Charles-Le Moyne.

9.2.3.2.4 Affichage


9.2.3.2.4.1 Objectif d’aménagement

L’affichage doit rencontrer l’objectif d’assurer l’harmonisation des enseignes à l’architecture des bâtiments dans une perspective de concept d’ensemble.


9.2.3.2.4.2 Critères d’évaluation

Les critères d’évaluation pour l’affichage sont les suivants :



1. Considérer l’affichage comme une composante architecturale du projet. L’affichage doit contribuer à la signature particulière du projet (bâtiment), le rehausser sans le masquer ni en modifier le style ou les ornements.

2. Intégrer et harmoniser le design, les couleurs, les matériaux, les supports et l’éclairage des enseignes aux éléments d’architecture, d’ornementation du bâtiment et des enseignes déjà existantes sur le bâtiment.

3. Prévoir que les enseignes d’un même ensemble commercial présentent une implantation et un caractère uniformes.

4. Favoriser des enseignes présentant une qualité visuelle notamment, en matière d’implantation, de type d’enseignes, de matériaux utilisés, d’éclairage et de lettrage. Sur un même bâtiment, les enseignes s’harmonisent au niveau de leurs dimensions, de leurs formes, de leurs couleurs et du format de leurs réclames.

5. Prévoir l’implantation des enseignes de manière à ne pas obstruer le champ visuel des automobilistes pouvant ainsi nuire à la sécurité des piétons et des cyclistes.

6. Intégrer un éclairage de qualité à l’architecture du bâtiment ainsi qu’aux éléments d’architecture et d’ornementation du bâtiment.

7. Prévoir un éclairage ne constituant pas une nuisance aux terrains avoisinants et aux usagers de la voie de circulation.

8. Privilégier le lettrage de type « channels » (lettres découpées) plutôt que tout autre lettrage.

9. Réduire le contenu du message à sa plus simple expression afin d’éviter toute confusion par une surcharge de lettres.

10. favoriser à la base des enseignes détachées un aménagement paysager de dimension significative permettant de dissimuler ladite base et de contribuer à la mise en valeur de l’enseigne.


9.2.3.3 Île Charron



Situé dans la portion est de l’Île Charron, le territoire visé est délimité par la rue de l’Île-Charron, la limite municipale avec la ville de Boucherville (parc des Îles-de-Boucherville), le fleuve Saint-Laurent et les terrains commerciaux ayant front sur l’autoroute Jean-Lesage.

9.2.3.3.2 Objectifs


a) de proposer un développement résidentiel unique où le caractère insulaire du site est renforcé par un système de rues et d’espaces verts orienté vers le fleuve et rattaché au parc provincial des Îles-de-Boucherville et favorisant la circulation piétonne afin de diminuer, à l’intérieur du projet, la dépendance sur l’automobile;



b) de créer un développement d’habitations mixte et intégré offrant une grande diversité de gabarit d’habitation;

c) de développer un noyau central autour d’un centre communautaire servant de place centrale où plusieurs services publics et commerciaux seront offerts;

d) de préserver, à des fins publiques, l’accès autant physique que visuel aux rives du fleuve et favoriser leur renaturalisation;

e) de créer un système d’espaces verts et de liens piétons assurant la continuité du réseau récréatif municipal.



a) maintenir, le long de la rue d’entrée principale du projet, une cour avant minimale de six mètres (6 m). Pour les autres rues, la cour avant minimale est fixée à quatre mètres (4 m);

b) aménager une zone tampon minimale de dix mètres (10 m) entre la zone commerciale située au sud (hôtel) et les zones résidentielles;

c) localiser les garages vers l’arrière du lot ou en retrait de l’entrée afin de conserver et renforcer le caractère piétonnier de la rue. De plus, localiser les entrées de garage commun des immeubles multifamiliaux ou unifamiliaux, bifamiliaux et trifamiliaux, jumelés ou contigus, de façon à minimiser l’impact sur les unités d’habitation et le caractère piéton de la rue;

d) créer une démarcation forte entre l’emprise publique de la rue ou des espaces verts et la propriété privée à l’aide de talus, haies, alignements d’arbres, murets, clôtures et des aménagements paysagers de qualité;

e) la conservation et le déplacement des arbres matures sont à privilégier. Des mesures de protection doivent donc être prises en conséquence;

f) les boîtes postales communautaires doivent être localisées à l’entrée des parcs et des liens piétons et être protégées par une structure intégrée à l’architecture du secteur.



a) afin d’assurer une unité d’ensemble au projet, le style (architecture), le gabarit (hauteur), le type de toiture et les matériaux de revêtement sont les éléments à considérer;

b) afin de créer une diversité architecturale, privilégier une projection forte des toits, utiliser des éléments architecturaux tels que les fenêtres en baies, les reculs, les lucarnes et les cheminées et marquer les immeubles à l’aide de tours, tourelles et autres projections architecturales;

c) afin de renforcer le caractère piéton du projet, orienter vers la rue les entrées principales des immeubles, utiliser des portiques, porches et galeries avec escaliers orientés vers la rue et maintenir l’élévation du rez-de-chaussée des bâtiments entre un mètre (1 m) et un mètre cinquante (1,50 m) au-dessus du niveau du trottoir;

d) afin de minimiser leur impact et renforcer le caractère piétonnier de la rue, intégrer les entrées de garage dans l’architecture des bâtiments;



e) une attention particulière doit être portée aux bâtiments non résidentiels du projet (centre communautaire, édifice commercial, marina, kiosque. etc.) afin d’assurer leur image civique. En plus des éléments architecturaux déjà mentionnés, l’utilisation exclusive de la maçonnerie, d’un affichage sobre et intégré à l’architecture des constructions ainsi que la mise en place d’un éclairage mettant en évidence leurs éléments-clés est à privilégier.

9.2.3.4 Secteur des Halles de Longueuil



Le secteur des Halles est localisé au sud-ouest du complexe commercial du même nom. Il est bordé par les terrains commerciaux du chemin de Chambly, le futur boulevard Julien-Lord et les secteurs résidentiels voisins.

9.2.3.4.2 Objectifs


a) de poursuivre la trame commerciale sur le chemin de Chambly;

b) de minimiser l’impact des opérations commerciales (opérations de chargement/déchargement, déchets et stationnement) des aires d’habitation;

c) d’harmoniser les densités résidentielles projetées à celles existantes dans le secteur;

d) de prolonger le réseau récréatif. 9.2.3.4.3 Critères de design urbain 9.2.3.4.3.1 Implantation 9.2.3.4.3.1.1 Affectation commerciale

Les critères retenus pour les bâtiments commerciaux sont :

a) favoriser l’implantation des bâtiments commerciaux près de la rue et à l’intersection. Lorsque le boulevard Julien-Lord aura été construit, la partie commerciale et la partie résidentielle seront dotées d’un réseau de rues et d’accès indépendant afin d’éviter les conflits véhiculaires.

9.2.3.4.3.1.2 Affectation résidentielle

Les critères retenus pour les bâtiments résidentiels sont :

a) prévoir dans l’aménagement de la rue une placette ou îlot central autour duquel seraient implantées les habitations multifamiliales;

b) ceinturer, de bandes paysagères aménagées densément, le secteur résidentiel à moyenne densité adjacent aux centres commerciaux adjacents. Ces bandes paysagères seront aménagées et entretenues par les propriétaires résidentiels;

c) les habitations multifamiliales doivent être développées selon une formule privilégiant le type condo;

d) afin d’assurer une qualité de vie acceptable aux résidents de ce secteur, compte tenu de la proximité de zones d’opérations commerciales et ferroviaires, les habitations multifamiliales devraient, dans la mesure du possible, être équipées de système d’air climatisé;

e) prévoir des planchers de béton afin d’optimiser la capacité d’insonorisation entre les unités de logement des bâtiments multifamiliaux;

f) aucun logement au sous-sol n’est autorisé pour les bâtiments de type multifamilial;



g) prévoir un minimum de deux (2) cases de stationnement par unité de logement pour les bâtiments multifamiliaux;

h) apporter une attention particulière à la localisation des conteneurs à déchets sur le site.

9.2.4 SECTEURS INDUSTRIELS 9.2.4.1 Bureau et industrie de haute performance



Les secteurs destinés aux usages de type « bureau et industrie de haute performance » servent d’interface entre les secteurs industriels traditionnels et les quartiers résidentiels avoisinants. On les retrouve en périphérie des parcs industriels généralement le long de boulevards prestigieux tels les boulevards Fernand-Lafontaine, Jacques-Cartier Est et Jean-Paul-Vincent ainsi que le long de la rue Trans-Canada. Le secteur industriel situé au sud du territoire de la Ville est également voué à ce type de développement. Les objectifs et critères de PIIA suivants s’adressent à ces secteurs et tiennent compte de ces particularités.

9.2.4.1.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectif : a) d’assurer une implantation homogène des constructions; b) de concevoir des bâtiments avec une architecture de qualité supérieure; c) d’intégrer l’affichage aux caractéristiques architecturales des bâtiments; d) d’augmenter la qualité des aménagements paysagers; e) de minimiser l’impact visuel des aires de chargement et de déchargement ainsi

que des aires de stationnement depuis les voies de circulation. 9.2.4.1.3 Critères de design urbain 9.2.4.1.3.1 Implantation


a) favoriser des implantations de bâtiments avec façades orientées vers les boulevards;

b) préserver, dans la mesure du possible, le couvert végétal existant en prenant les moyens qui s’imposent pendant et après les travaux de construction;

c) marquer les entrées véhiculaires des différents terrains ainsi que les entrées aux bâtiments par des aménagements paysagers particuliers;

d) camoufler visuellement les espaces de chargement et de déchargement des voies de circulation par les murs des bâtiments, des clôtures opaques, des plantations ou des talus;

e) privilégier la localisation des aires de stationnement dans les cours arrière et latérales;

f) prévoir l’aménagement de zones isolées visuellement des voies de circulation pour déposer la neige.





a) afin de donner au secteur une image industrielle de niveau supérieure, s’assurer de l’harmonisation des bâtiments entre eux en recherchant une homogénéité des hauteurs, de la composition architecturale, des matériaux de revêtement extérieur, des couleurs, des styles, etc. Dans cette perspective les bâtiments doivent être dotés de toits plats dans une proportion minimale équivalente à quatre-vingt-dix pour cent (90 %) de l’implantation au sol de l’immeuble;

b) le gabarit des bâtiments doit favoriser la verticalité. Dans cette optique, des bâtiments de deux (2) étages minimum ou ayant un tel gabarit sont exigés;

c) l’entrée principale doit être exprimée par une architecture particulière (fenestration, jeux d’avancés ou de reculs, marquise, etc.) ;

d) un bâtiment situé sur plus d’une rue doit recevoir un traitement architectural équivalent pour chacune des façades donnant sur rue ;

d) l’affichage doit s’intégrer harmonieusement au bâtiment. Dans les cas d’affichage apposé sur le bâtiment, les enseignes avec lettres détachées sont obligatoires. Les boîtiers sont autorisés uniquement dans les cas où ils sont encastrés dans les matériaux de revêtement extérieur. Aucun boîtier ne peut être apposé sur le mur ;

e) dans les cas de bâtiments abritant plus d’une entreprise, un plan d’affichage d’ensemble démontrant les endroits où sont prévus les enseignes doit être déposé. Les enseignes présentes sur un même bâtiment doivent être apposées à l’intérieur d’un bandeau, réel ou fictif, afin de garantir une homogénéité dans la localisation et la grandeur des enseignes.

9.2.4.2 Abords de la route 116 et cour de triage Southwark



Ce secteur, voué à un développement de bureaux et industries de haute performance, est délimité par la route 116 et les boulevards Jacques-Cartier Ouest et Julien-Lord. Il est actuellement occupé par les opérations de la cour de triage Southwark. Bien qu’il ne soit pas prévu à court terme un déplacement de ces activités, le schéma d’aménagement révisé de la MRC de Champlain exige des critères d’aménagement particuliers pour tout ce secteur. Le développement du secteur industriel longeant le futur boulevard Julien-Lord fait l’objet d’un plan d’aménagement particulier au plan d’urbanisme.

9.2.4.2.2 Objectifs

Les critères d’aménagement retenus ont pour objectifs :

a) de faire en sorte que les vues vers les cours arrière en bordure de la cour de triage soit visuellement propre et décente à partir de la route 116;

b) d’assurer une implantation homogène des constructions;

c) de concevoir des bâtiments avec une architecture de qualité supérieure et ce, même pour les façades arrière visibles depuis la route 116;

d) d’intégrer l’affichage aux caractéristiques architecturales des bâtiments;

e) d’augmenter le ratio et la qualité des aménagements paysagers;

f) de minimiser l’impact des aires de stationnement depuis la route 116 et les boulevards avoisinants;



g) de minimiser l’impact visuel des aires de chargement et de déchargement depuis la route 116 et les boulevards avoisinants.



a) favoriser des implantations de bâtiments avec façades orientées vers les boulevards Jacques-Cartier Ouest et Julien-Lord;

b) préserver, dans la mesure du possible, le couvert végétal existant en prenant les moyens qui s’imposent pendant et après les travaux de construction;

c) prévoir, le long des cours arrière longeant la voie ferrée et/ou la route 116, un talus paysager d’une hauteur minimale d’un mètre quatre-vingts (1,80 m) de manière à les camoufler depuis la route 116. Une haie constituée d’arbres conifères dont la hauteur minimale à la plantation est de deux mètres (2,0 m) et dont la distance minimale centre à centre est de trois mètres (3 m) doit être plantée au sommet de ce talus.

d) marquer les entrées véhiculaires aux différents terrains ainsi que les entrées aux bâtiments par des aménagements paysagers particuliers;

e) camoufler visuellement les espaces de chargement et déchargement des voies de circulation par les murs des bâtiments, des clôtures opaques, des plantations ou des talus;



a) afin de donner au secteur une image industrielle de niveau supérieure, s’assurer de l’harmonisation des bâtiments entre eux en recherchant une homogénéité des hauteurs, de la composition architecturale, des matériaux de revêtement extérieur, des couleurs, des styles, etc. Dans cette perspective, les bâtiments doivent être dotés de toits plats dans une proportion minimale équivalente à quatre-vingt-dix pour cent (90 %) de l’implantation au sol de l’immeuble;

b) le gabarit des bâtiments doit favoriser la verticalité. Dans cette optique, des bâtiments de deux (2) étages minimum ou ayant un gabarit d’un tel bâtiment sont exigés;

c) l’entrée principale doit être exprimée par une architecture particulière (fenestration, jeux d’avancé ou de recul, marquise, etc.) ;

d) un bâtiment situé sur plus d’une rue doit recevoir un traitement architectural équivalent pour chacune des façades donnant sur rue et sur chacune des façades visibles depuis la route 116 ;

e) l’affichage doit s’intégrer harmonieusement au bâtiment. Dans les cas d’affichage apposé sur le bâtiment, les enseignes avec lettres détachées sont obligatoires. Les boîtiers sont autorisés uniquement dans les cas où ils sont encastrés dans les matériaux de revêtement extérieur. Aucun boîtier ne peut être apposé sur le mur ;

f) dans les cas de bâtiments abritant plus d’une entreprise, un plan d’affichage d’ensemble démontrant les endroits où sont prévus les enseignes doit être déposé. Les enseignes présentes sur un même bâtiment doivent être apposées à l’intérieur d’un bandeau, réel ou fictif, afin de garantir une homogénéité dans la localisation et la grandeur des enseignes.



9.2.4.3 Dispositions applicables à tous les usages autorisés dans la zone

Lorsqu'indiqué à la grille des usages et normes, l’article 9.2.4.1 s’applique pour tous les usages autorisés dans cette zone.

(Règlement VL-2014-574) 9.2.5 SECTEURS INSTITUTIONNELS 9.2.5.1 Secteurs institutionnels



Tous les secteurs institutionnels sont visés par cet article. 9.2.5.1.2 Objectifs


a) de donner aux bâtiments un caractère civique institutionnel;

b) de concevoir des lieux à l’échelle des piétons, c’est-à-dire à l’intention des clientèles provenant des secteurs environnants, du transport en commun et des terrains de stationnement;

c) de prévoir un affichage sobre d’un édifice à l’autre;

d) d’intégrer l’affichage à l’architecture des bâtiments;

e) de réduire, dans la mesure du possible, le nombre de case de stationnement en façade des bâtiments;

f) de préserver et augmenter le couvert végétal. 9.2.5.1.3 Critères de design urbain 9.2.5.1.3.1 Implantation



b) les stationnements doivent, majoritairement, être aménagés dans les marges et cours latérales et arrière. Favoriser l’élimination des stationnements en façade des bâtiments;

c) tous les stationnements doivent être aménagés de façon à être non visible de la rue par le biais d’aménagements paysagers, la construction de murets, etc.;


e) les façades doivent être orientées vers la rue et non uniquement vers les terrains de stationnement;

f) une attention particulière doit être portée aux parties de terrain qui sont adjacentes à des zones résidentielles. Des mesures spécifiques doivent être prises concernant les aspects suivants : i) éclairage commercial, ii) quais de déchargement, iii) appareils de climatisation, de réfrigération, etc., iv) conteneurs à déchets, v) entrées charretières, vi) espaces verts et clôtures opaques,



g) la plantation d’arbres feuillus à grand déploiement doit être considérée comme un élément-clé de l’humanisation des grandes aires de stationnement;

h) la volumétrie à privilégier est celle d’édifices ayant une hauteur équivalente à trois étages.



a) le rez-de-chaussée de tout bâtiment doit être doté de fenêtres. Ces dernières doivent occuper plus de cinquante pour cent (50 %) du rez-de-chaussée de la façade principale. Dans le cas de façades secondaires donnant sur rue, les vitrines doivent occuper au moins trente-trois pour cent (33 %) de leur longueur et venir tourner le coin;

b) l’entrée des bâtiments doit être soulignée de façon particulière;

c) prévoir une fenestration au second étage et aux étages supérieurs (éviter les étages aveugles);

d) les bâtiments doivent idéalement être dotés de toits plats;

e) tout affichage mural doit être prévu avec des lettres détachées. L’affichage sous forme de boîtiers n’est pas autorisé, de même que les boîtiers lumineux et les enseignes projetantes.

9.2.6 SECTEURS AGRICOLES 9.2.7 ARANDISSEMENTS COMPORTANT UN NOMBRE D’ÉTAGES DÉROGATOIRE

Les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.1.3 de ce règlement.

9.2.7.1 Contexte et territoire visé

Cet article s’applique à l’ensemble du territoire de la Ville en association avec l’article 5.5.2.2 de ce règlement.

9.2.7.2 Objectifs


a) d’intégrer tout agrandissement ou ajout d’un deuxième étage à l’architecture du bâtiment existant;

b) de concevoir un bâtiment modifié qui s’intègre bien aux résidences du voisinage;

c) de préserver l’homogénéité architecturale du secteur. 9.2.7.3 Critères de design urbain 9.2.7.3.1 Implantation


a) la hauteur hors tout du bâtiment et les hauteurs de corniche doivent s’harmoniser à celles des bâtiments voisins et plus particulièrement aux habitations des terrains adjacents. Le gabarit (hauteur, volumétrie), le style architectural, le type de toiture et les couleurs doivent être pris en considération afin d’assurer la meilleure intégration possible;

b) le couvert végétal existant doit être préservé au maximum. 9.2.7.3.2 Architecture

L’architecture de tout agrandissement ou ajout doit s’agencer au bâtiment existant en ce qui a trait au de type de matériau, aux couleurs et au gabarit.



9.2.8 AFFICHAGE

9.2.8.1 Enseigne d’identification pour un bâtiment de cinq (5) étages et plus

Les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.1.3 de ce règlement.

(Règlement VL-2015-617) 9.2.8.1.1 Contexte et territoire visé

Cet article s’applique à l’ensemble du territoire de la Ville en association avec l’article 10.13.2.4 de ce règlement.

(Règlement VL-2015-617) 9.2.8.1.2 Objectifs

Les critères de design urbain ont pour objectif :

a) d’intégrer de façon harmonieuse l’affichage au bâtiment;

b) d’augmenter la qualité esthétique des façades des bâtiments par un affichage sobre et intégré.



a) intégrer les enseignes d’identification de bâtiment à l’architecture des bâtiments; (Règlement VL-2015-617)

b) privilégier l’utilisation de lettres détachées, sans boitier ni plaque entre celles-ci et le revêtement extérieur; (Règlement VL-2015-617)

c) supprimé; (Règlement VL-2015-617) d) localiser l’enseigne de façon à protéger les éléments architecturaux ou

décoratifs du bâtiment; f) valoriser la conservation des caractéristiques d’origine des façades; g) protéger le revêtement extérieur des façades; h) privilégier l’identification d’un ensemble immobilier ou d’un établissement

occupant la majeure partie d’un immeuble; i) éviter la surenchère des enseignes.

9.2.8.2 Abrogé.

(Règlement VL-2005-197 et VL-218-722) 9.2.8.2.1 Abrogé. (Règlement VL-2018-722) 9.2.8.2.2 Abrogé.

(Règlement VL-2005-197) 9.2.8.2.3 Abrogé. (Règlement VL-2018-722) 9.2.8.2.3.1 Abrogé. (Règlements VL-2005-197, VL-2014-576 et VL-2018-722)

9.2.8.2.3.2 Abrogé. (Règlement VL-2018-722)



9.2.8.2.3.3 Abrogé

(Règlement VL-2005-197 et VL-2018-722)

9.2.9 COUVERT VÉGÉTAL À L’EXTÉRIEUR D’UN BOISÉ ET CORRIDOR FORESTIER MÉTROPOLITAIN, UN ÉCOSYSTÈME D’INTÉRÊT CONFIRMÉ, UN MILIEU DE CONSERVATION PRIORITAIRE OU UN MILIEU À DOCUMENTER




9.2.9.1 Contexte des secteurs touchés

Les dispositions de la présente section s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, aux autres dispositions applicables de l’article 9.1.3 préalablement à la délivrance d’un permis de construction nécessitant la délivrance d’un certificat d’autorisation visant l’abattage d’un arbre sain et non dangereux d’un diamètre de 30 cm ou plus mesuré à 30 cm du sol sur un terrain dans un secteur qui n’est pas identifié comme écosystème d’intérêt sur la carte des écosystèmes d’intérêt jointe en annexe 1 à ce règlement.


9.2.9.2 Objectifs

Les critères retenus à cet article ont pour objectifs la préservation et la mise en valeur des arbres existants sur un terrain. Par le fait même, ces objectifs contribueront à améliorer la qualité physique et de vie des secteurs visés, par un choix d’interventions qui respecte les caractéristiques naturelles du site. Les critères ont pour objectifs de:

a) créer des aménagements paysagers de qualité; b) réduire la pollution et la présence d’îlots de chaleur; c) assurer une gestion efficace des eaux de pluie;

d) améliorer le paysage urbain; e) préserver et assurer la survie des arbres existants et des caractéristiques

naturelles du terrain.




a) concevoir les travaux de construction et d’aménagement de terrain qui tiennent compte des arbres sains existants ayant un diamètre de 30 cm ou plus mesuré à 30 cm du sol;

b) respecter la topographie du terrain et favoriser la conservation du niveau naturel du terrain autour des arbres existants en limitant le remblai ou en prévoyant la protection des arbres par l'aménagement de dépressions dans le niveau du terrain;

c) assurer le remplacement des arbres abattus par une quantité suffisante de végétaux pour recréer l'ambiance de verdure existante avant l’abattage, tout en tenant compte du potentiel de croissance des végétaux plantés;

d) favoriser la préservation des groupements d’arbres et des arbres à grand déploiement qui contribuent au caractère paysager et à la qualité de vie d’un secteur;

e) favoriser la préservation du couvert végétal à proximité des surfaces dures, des rues et des espaces de stationnement afin d’en assurer l’ombrage;

f) favoriser l’installation d’équipement accessoire à des endroits sur le terrain qui ne requiert pas l’abattage d’arbre;

g) favoriser des allées de circulation piétonnière qui ne requiert pas l’abattage d’arbre, en réduisant notamment leur longueur de parcours ou en proposant l’utilisation de l’allée de circulation des véhicules;

h) créer des aménagements paysagers qui considèrent à la fois la conservation du milieu naturel et l’ajout de verdure en milieu urbain;

i) réduire les surfaces imperméables d’un terrain; j) favoriser l’aménagement d’une entrée de bâtiment de façon à mettre en valeur le

couvert végétal existant;



k) favoriser une implantation et une volumétrie de bâtiment et des constructions accessoires de façon à permettre de préserver le couvert végétal existant, particulièrement tout arbre existant;

l) concevoir le projet visé par les travaux de construction de façon à favoriser un

dégagement autour d’un arbre. (Règlement VL-2016-674) 9.2.10 COUVERT VÉGÉTAL ET COMPOSANTES NATURELLES À L’INTÉRIEUR D’UN

ÉCOSYSTÈME D’INTÉRÊT IDENTIFIÉ (Règlement VL-2016-674) 9.2.10.1 Contexte des secteurs touchés

Sur un terrain situé dans un écosystème d’intérêt identifié à la carte des écosystèmes d’intérêt jointe en annexe 1 de ce règlement, les dispositions de la présente section s’ajoutent aux autres dispositions applicables des articles 9.1.3 et 9.2.9 et/ou les remplacent, selon le cas, préalablement à la délivrance d’un permis de construction nécessitant la délivrance d’un certificat d’autorisation visant l’abattage d’un arbre sain ou préalablement à la délivrance d’un permis de lotissement visant une opération cadastrale.

(Règlement VL-2016-674) 9.2.10.2 Objectifs

Les critères retenus à cet article ont pour objectif la préservation et la mise en valeur des composantes naturelles, notamment le couvert forestier d’un terrain et visent à :

a) respecter les caractéristiques naturelles du terrain dans lesquelles s’implante un projet de construction, d’aménagement ou de lotissement;

b) réduire le déboisement et les interventions dans les aires boisées existantes;

c) assurer la fonctionnalité naturelle des aires boisées, des habitats fauniques et du réseau hydrique d’un terrain et de ceux qui lui sont limitrophes;

d) assurer la connectivité entre les composantes naturelles structurantes d’un terrain et avec celles des terrains limitrophes;

e) considérer la faune, la flore, leur habitat, la biodiversité, les écotones et leurs zones d’influence, ainsi que l’unicité de l’écosystème en place.

f) assurer la rentabilité des infrastructures d’égout et d’aqueduc, la desserte en

transport collectif, la continuité des grands axes de circulation, l’optimisation du

développement des différentes fonctions urbaines.


9.2.10.3 Critères de design


En matière de lotissement

a) proposer des lots de superficie et dimensions suffisantes pour assurer le maintien des composantes naturelles en place;

b) tenir compte de la présence des arbres, du couvert végétal et de leur répartition;

c) proposer un lotissement permettant, sur chaque terrain, la réalisation de projets nécessitant le moins de modifications à la topographie existante;



En matière d’implantation

a) assurez une implantation des constructions et de leurs agrandissements en harmonie avec les composantes naturelles du terrain;

b) adapter l’implantation des constructions et de leurs agrandissements aux aires boisées et aux autres caractéristiques naturelles du terrain afin de favoriser leur préservation;

c) favoriser une implantation des constructions et de leurs agrandissements de façon à réduire ou éviter l’abattage d’arbres et limiter leur impact sur l’habitat des espèces fauniques et floristiques existantes sur le terrain;

d) favoriser une implantation des constructions et de leurs agrandissements de façon à assurer la connectivité des composantes naturelles d’un même terrain et, le cas échéant, entre celles des terrains limitrophes;

e) concevoir l’implantation des constructions et de leurs agrandissements de façon à réduire leurs impacts sur les composantes naturelles du terrain, sa topographie, son drainage et son érosion;

f) assurer une implantation des bâtiments principaux et de leurs agrandissements cohérente avec celle des autres bâtiments de la rue;

g) limiter l’aire de construction sur le terrain afin de favoriser la conservation de la végétation existante;

h) Limiter le nombre de constructions accessoires sur un terrain ou favoriser leur regroupement;

i) concevoir l’implantation des constructions de façon à éviter l’utilisation de méthodes susceptibles de perturber le milieu naturel environnant;

En matière d’aménagement du terrain

a) prévoir un aménagement mettant en valeur ses composantes naturelles et privilégiant l’utilisation d’espèces végétales indigènes;

b) adapter l’aménagement aux composantes naturelles du terrain et des terrains limitrophes, incluant sa topographie, afin de favoriser la préservation d’un maximum d’aires boisées, de conserver le caractère naturel en place, éviter l’érosion du sol et limiter les impacts sur l’habitat des espèces fauniques et floristiques existantes;

c) prévoir un aménagement ne modifiant pas l’orientation de l’écoulement des eaux du terrain et des terrains limitrophes;

d) favoriser un aménagement assurant la connectivité des composantes naturelles de ce dernier, et, le cas échéant, entre celles des terrains limitrophes;

e) prévoir les raccordements des services d’utilités publiques dans les allées d’accès ou de circulation afin de réduire la coupe d’arbres;

f) jumeler l’allée piétonne à l’allée d’accès véhiculaire ou encourager leur partage;

g) concevoir l’aménagement de façon à éviter l’utilisation de méthodes susceptibles de perturber le milieu naturel environnant.

(Règlement VL-2016-674) 9.2.11 AIRE EXTÉRIEURE VISÉE IMPLANTÉE DANS UNE ZONE DE CONTRAINTES

SONORES




9.2.11.1 Contexte des secteurs touchés

Sur un terrain situé dans une zone de contraintes sonores, les objectifs et critères de la présente section s’ajoutent aux objectifs et critères définis à l’article 9.1.3 et/ou les remplacent, selon le cas, préalablement à la délivrance d’un permis de construction pour des travaux auxquels s’applique l’article 23.1 du Règlement sur les permis et certificats.


9.2.11.2 Objectifs

Les critères retenus ont pour objectif d’assurer que le niveau sonore observé dans une aire extérieure visée ou destinée à être occupée par un usage sensible n’excède pas les seuils acoustiques prévus au tableau suivant :

Aire extérieure visée Seuil acoustique maximal

acceptable

Aire associée à un usage récréatif extérieur visé 55 dBA Leq 24h

1 Aire habitable extérieure

Source : Conseil national de la recherche, Des critères en matière d'acoustique dans les bâtiments - solutions constructives no 50, juin 2001

1 Mesuré à la limite de l’aire extérieure habitable la plus rapprochée de l’emprise du réseau supérieur et à une hauteur variant de 1,3 à 1,5 m du niveau du sol de l’aire extérieur habitable proposée


9.2.11.3 Critères de design

En matière d’implantation

1° L’implantation et la forme du bâtiment ainsi que la localisation de l’aire extérieure visée assurent le respect des seuils acoustiques prévus;

2° L’implantation du bâtiment tient compte des nuisances sonores observées et contribue à réduire leurs effets sur les usages sensibles voisins, le cas échéant.

En matière d’architecture

1° Les matériaux de revêtement utilisés limitent la réverbération du bruit à travers

l’aire extérieure visée.

En matière d’aménagement

1° La localisation de l’aire extérieure visée est pensée en fonction des contraintes sonores observées et permet le respect des seuils acoustiques prévus;

2° L’aménagement proposé pour l’aire extérieure visée assure le respect des seuils acoustiques prévus.




9.3 OBJECTIFS ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN SPÉCIFIQUES À CERTAINES ZONES

9.3.1 ZONES RÉSIDENTIELLES 9.3.1.1 Zone H26-122


9.3.1.1.1 Le Sieur Roberval 9.3.1.1.1.1 Mise en contexte et territoire visé

Projet résidentiel situé à l’intersection des boulevards Roland-Therrien et Roberval Est et constitué de bâtiments trifamiliaux jumelés.



a) de prévoir un projet résidentiel intégré ayant une facture architecturale harmonieuse;

b) de favoriser des aménagements paysagers de qualité;

c) d’intégrer le bâtiment à l’environnement bâti. 9.3.1.1.1.3 Critères de design urbain 9.3.1.1.1.3.1 Implantation


a) tous les bâtiments doivent avoir front sur une voie publique;

b) un passage pour piétons doit être aménagé entre chaque bâtiment afin de donner accès à la cour arrière;

c) le ratio stationnement/logement doit être de deux (2) et les cases de stationnement doivent être regroupées en deux (2) aires de stationnement séparées et accessibles respectivement par le boulevard Roberval Est et par la rue Moquin;

d) une haie doit être implantée tout le long de la limite du projet attenante à des terrains résidentiels;

e) une haie doit être implantée sur le pourtour des aires de stationnement et des allées de circulation.

9.3.1.1.1.3.2 Architecture


a) les bâtiments doivent être recouverts à cent pour cent (100 %) de maçonnerie d’une couleur uniforme foncée dans les tons de terre;

b) les cabanons doivent tous être situés dans les passages entre les bâtiments. Ces passages doivent être munis d’un toit et aucun cabanon ne doit être visible de la rue. Les cabanons des unités de bout doivent être cachés par un mur de maçonnerie agencé au bâtiment principal.



9.3.1.2 Zone H23-136


9.3.1.2.1 Le Faubourg du Cerf 9.3.1.2.1.1 Contexte et territoire visé

Projet résidentiel intégré de moyenne densité aménagé sur un terrain enclavé accessible depuis la rue du Caribou:



a) d’encourager une qualité architecturale supérieure;

b) de réaliser un développement en considérant les deux côtés de la rue afin de créer un encadrement harmonieux de la rue;

c) d’assurer au projet une unité d’ensemble au niveau du style (moderne, victorien, etc.), des toitures (toit plat, pavillonnaire, cathédrale), du gabarit (nombre d’étages, hauteur, etc.), des matériaux et des couleurs;

d) d’harmoniser le développement à venir au cadre bâti environnant;

e) de préserver au maximum le couvert végétal des parcs, du réseau récréatif et des lots à construire.

9.3.1.2.1.3 Critères de design urbain 9.3.1.2.1.3.1 Implantation


a) le développement s’effectue en considérant les deux côtés de la rue, afin de créer un encadrement harmonieux de la rue.

b) les lots pour les diverses typologies d’habitation sont planifiés de façon à être regroupés sur une même rue ou dans un même croissant;

c) dans la mesure du possible, éviter que les regroupements de stationnements soient aménagés entre la façade principale d’un bâtiment et la rue ou la voie d’accès;

d) l’aménagement de placette, square ou parc est fortement recommandé. Ces espaces centraux doivent être aménagés d’arbres et de plantations diverses. Aucune piscine n’est autorisée dans un tel espace ou en marge et ou cour avant d’un bâtiment. Ces dernières doivent être localisées dans des endroits retirés telles les cours arrière ou marges latérales;

e) les allées d’accès menant aux garages en demi sous-sol doivent être dotées de murs de soutènement en béton ou en bloc talus. Le bois n’est pas autorisé pour ces murs;

f) les garages doivent, dans la mesure du possible, être en retrait par rapport au corps principal de la maison;

g) l’implantation des bâtiments doit tirer partie des courbes d’ensoleillement. À titre d’exemple favoriser l’implantation de garage du côté nord.





a) la volumétrie des façades sur rue doit être développée par l’avancé ou le recul de fenêtres, par le jeu de décrochés dans les murs et par un traitement architectural particulier des ouvertures, corniches, etc.;

b) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment situé à l’intersection de rues ou de parcs doit être équivalent à celui de la façade principale;

c) la porte d’entrée principale doit être soulignée par un traitement architectural particulier;

d) les gouttières doivent être intégrées harmonieusement à l’architecture des bâtiments de façon à ce qu’elles soient le moins visibles possible;

e) afin d’assurer au projet une unité d’ensemble à travers une diversité architecturale, le style (architecture), le gabarit (hauteur) et le type de toiture sont les éléments considérés dans le but de créer une homogénéité dans les diverses phases, les îlots, croissant ou rue;

f) le nombre de matériaux de revêtement extérieur utilisés sur un bâtiment est limité à un maximum de deux (2), en excluant le verre;

g) des tons uniformes, par zone de plan d’implantation et d’intégration architecturale, sont à privilégier;

h) toute cheminée qui longe un mur extérieur doit être recouverte à cent pour cent (100 %) de maçonnerie.

9.3.1.3 Zone H24-152


9.3.1.3.1 Le Nobertvilliers 9.3.1.3.1.1 Contexte et territoire visé

Le Nobertvilliers est un projet intégré composé de maisons de ville construites sur un terrain enclavé situé sur le boulevard Nobert.



a) de développer une architecture sobre et de qualité supérieure;

b) d’intégrer et de conserver le plus possible les arbres;

c) d’intégrer le projet à l’environnement bâti existant en portant une attention particulière aux zones est et ouest du site qui sont adjacentes aux cours arrière de résidences de type unifamilial détaché;

d) de développer un concept de cour intérieure afin de créer un espace bien encadré, privé et accueillant de type européen;

e) d’aménager les stationnements extérieurs avec un concept de pochettes afin de minimiser leur impact au niveau des façades des bâtiments;

f) d’assurer au projet une unité d’ensemble au niveau architectural.





a) aucune façade avant ne doit être orientée sur le boulevard Nobert;

b) un (1) arbre feuillu à grand déploiement doit être planté à tous les huit mètres (8 m) linéaires de frontage donnant sur rue ou allée d’accès;

c) les boîtes postales doivent être localisées dans la cour intérieure;

d) le ratio stationnement/logement doit être de deux (2) cases par logement;

e) une ceinture verte de quatre mètres (4 m) minimum est à prévoir devant la façade avant des habitations, sauf pour les unités avec garages en demi sous-sol;

f) les deux rangées d’arbres localisées de part et d’autre de l’ancien cadastre de rue débouchant sur le boulevard Nobert doivent être préservées le plus possible;

g) le stationnement parallèle au boulevard Nobert doit être doté d’une marge avant équivalente à celle des bâtiments du projet. Cette marge avant, le long du boulevard Nobert, doit être aménagée avec des conifères.



a) toutes les unités doivent avoir une largeur minimale de quatre mètres quatre-vingt-cinq (4,85 m);

b) la composition de la façade de chaque unité doit permettre la perception de chaque logement;

c) les bâtiments doivent être recouverts à cent pour cent (100 %) de maçonnerie;

d) les allées d’accès menant aux garages en demi sous-sol doivent être dotées de murs de béton;

e) toutes les unités doivent être dotées d’un sous-sol. 9.3.2 ZONES COMMERCIALES 9.3.2.1 Zone C22-148

Abrogé.


9.3.2.1.1 225, rue Saint-Laurent Ouest

Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.1.1.1 Contexte et territoire visé

Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.1.1.2 Objectifs

Abrogé.




9.3.2.1.1.3 Critères de design urbain

Abrogé.


Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.1.1.3.2 Architecture

Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.2 Zone H22-173 9.3.2.2.1 510, chemin de Chambly

Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.2.1.1 Contexte et territoire visé

Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.2.1.2 Objectifs

Abrogé.


9.3.2.2.1.3 Critères de design urbain

Abrogé.


Abrogé.

(Règlement VL-2014-576) 9.3.2.2.1.3.2 Architecture

Abrogé.




9.3.2.3 Zone C22-301


9.3.2.3.1 1120 et 1122, boulevard La Fayette

9.3.2.3.1.1 Contexte et territoire visé

Immeuble autrefois occupé par un poste de distribution d’Hydro-Québec situé sur le boulevard La Fayette près du boulevard Taschereau. Le site est adossé à une zone résidentielle.



a) de minimiser l’impact des activités commerciales sur les activités résidentielles du secteur;

b) de conserver ou améliorer l’apparence physique du bâtiment;

c) d’améliorer l’apparence du terrain du côté de la rue Verchères. 9.3.2.3.1.3 Critères de design urbain 9.3.2.3.1.3.1 Implantation


a) dans le cas d’un usage commercial, l’isolation visuelle de la cour arrière doit être assurée le long de la ligne latérale donnant sur une résidence par une clôture opaque, une haie ou autres plantations;

b) aucun bâtiment commercial ou résidentiel ne peut être construit ou agrandi dans une bande de vingt-sept mètres (27 m) de profondeur mesurée à partir de la rue Verchères.



a) l’architecture de tout agrandissement doit s’agencer au bâtiment existant en matière de type de matériaux, de couleur et de gabarit;

b) les matériaux utilisés doivent être de la famille de la maçonnerie ou de la famille du stuc. Les profilés d’acier ne sont pas autorisés;

c) l’affichage doit être intégré à l’architecture du bâtiment. 9.3.2.4 Zone C22-321


9.3.2.4.1 Lot adjacent à la maison Patenaude 9.3.2.4.1.1 Contexte et territoire visé

Terrain adjacent à la maison Patenaude qui a été classée monument historique en 1977 par le gouvernement du Québec. Ce site, qui constitue l’une des portes d’entrée de Longueuil, est bordé par la rue Saint-Charles Ouest, le chemin Tiffin et la rue Bourget.





a) de mettre en valeur la maison Patenaude localisée sur le terrain adjacent;

b) de souligner l’une des portes d’entrée de Longueuil par des aménagements témoignant d’une sensibilité face au patrimoine bâti et aux aménagements paysagers;

c) d’intégrer toute nouvelle construction et tout aménagement sur ce site au milieu particulier décrit ci-dessus.



a) l’implantation d’un (1) seul bâtiment est autorisée dans la partie est du site, vers le coin des rues Saint-Charles Ouest et Bourget.

b) la partie ouest du site doit être aménagée en stationnement et/ou aire d’agrément afin de créer un dégagement visuel devant la maison Patenaude;

c) le concept d’aménagement proposé pour le secteur ouest du site a pour objectif de mettre en valeur la maison Patenaude (par exemple ne pas planter de conifères devant la maison) et de tenir compte de ses vues et perspectives intéressantes;

d) les aménagements de la marge avant sur la rue Saint-Charles Ouest doivent créer une continuité harmonieuse avec les aménagements que l’on retrouve en bordure des institutions situées à Saint-Lambert (Campus Champlain, Collège Durocher, etc.) par la plantation de haies et d’aménagements (gazon, arbustes, fleurs, etc.);

e) une bande paysagère de trois mètres (3 m) minimum doit être aménagée le long de la ligne de lot sud;

f) une aire d’agrément, sur la pointe ouest du terrain, doit être aménagée avec arbustes, arbres, rocailles, etc;

g) un (1) arbre à grand déploiement doit être planté à tous les huit mètres (8 m) linéaires le long des voies de circulation.



a) l’architecture du bâtiment doit être constituée d’éléments et d’un gabarit rappelant ceux de la maison Patenaude;

b) le matériau de recouvrement doit être de la maçonnerie à cent pour cent (100 %) pour chaque mur extérieur;

c) les surfaces pleines doivent être supérieures aux surfaces des ouvertures;

d) l’entrée principale doit être faite sur la rue Saint-Charles Ouest.

e) une fenestration doit être prévue sur les murs faisant face à la rue, au niveau du rez-de-chaussée, afin d’animer le coin de la rue;

f) l’affichage doit être intégré de façon harmonieuse au bâtiment. 9.3.2.5 Zone C23-057




9.3.2.5.1 Entrée du domaine Bellerive 9.3.2.5.1.1 Contexte et territoire visé

Secteur situé le long du boulevard Roland-Therrien et à l’entrée du secteur résidentiel du domaine Bellerive. On y observe un centre commercial de quartier ainsi qu’un bâtiment de deux étages occupé par un restaurant.



a) de favoriser un développement en accord avec l’image de prestige du boulevard Roland-Therrien en privilégiant une architecture de qualité supérieure;

b) d’améliorer la qualité esthétique des lieux;

c) de concevoir des lieux en fonction des piétons, donc du quartier résidentiel avoisinant;

d) d’harmoniser l’affichage;

e) d’éliminer, dans la mesure du possible, tout stationnement en façade des bâtiments;

f) de prévoir des aménagements paysagers importants et de qualité. 9.3.2.5.1.3 Critères de design urbain 9.3.2.5.1.3.1 Implantation


a) les façades principales doivent être orientées vers les rues et être largement fenêtrées. Le boulevard Roland-Therrien devra être particulièrement privilégié dans ce sens;

b) les stationnements doivent être implantés sous forme de pochettes;

c) une bande verte est à prévoir sur le périmètre de tout stationnement; d) le long de la rue De Gentilly Est, tout stationnement face au bâtiment est à

éliminer. Des aménagements en pavés imbriqués ou des espaces gazonnés sont à prévoir avec plantations;

e) les accès véhiculaires doivent être en nombre limité et être disposés de façon à minimiser les dangers associés à la circulation rapide présente sur le boulevard Roland-Therrien.



a) le style architectural doit être contemporain et s’harmoniser avec les édifices à bureaux voisins;

b) les toits doivent majoritairement être plats.

c) une fenestration doit être prévue au rez-de-chaussée et à chaque étage;

d) un maximum de deux (2) types de matériau de revêtement extérieur est autorisé, en excluant le verre;

e) une attention particulière doit être portée à toute façade visible d’une rue;

f) les entrées principales aux bâtiments doivent être soulignées;

g) l’affichage doit être intégré harmonieusement à l’architecture du bâtiment. Des lettres détachées sont à privilégier.



9.3.2.6 Abrogé

(Règlement VL-2007-302) 9.3.3 ZONES MULTIFONCTIONNELLES 9.3.4 ZONES INDUSTRIELLES 9.3.4.1 Zone I21-025


9.3.4.1.1 1100, boulevard Marie-Victorin 9.3.4.1.1.1 Contexte et territoire visé

Cet immeuble, autrefois occupé par l’usine Weston, est situé sur le boulevard Marie-Victorin, face à l’autoroute 132, dans le parc industriel no 1 de la Ville. Ce bâtiment est implanté directement sur le trottoir.



a) d’améliorer la qualité architecturale du bâtiment existant;

b) d’augmenter la fenestration du bâtiment existant le long du boulevard Marie-Victorin;

c) de réaménager la portion ouest du terrain en incorporant d’importantes masses de végétation.



a) tout accès véhiculaire au bâtiment doit se faire dans la marge latérale et non dans la marge ou la cour avant;

b) une bande paysagère d’une largeur minimale de neuf mètres (9 m) doit être prévue dans la marge avant le long du boulevard Marie-Victorin face à la partie de terrain non construite (partie ouest). Cette bande s’inscrit dans la continuité des aménagements situés de part et d’autre du site (sièges sociaux de la STRSM et de la Pratt & Whitney Canada). Cette bande paysagère bande doit être dotée d’aménagements paysagers importants et de qualité;

c) des arbres à grand déploiement doivent être plantés le long du boulevard Marie-Victorin afin de l’encadrer;

d) des aménagements sont à prévoir pour dissimuler le stationnement depuis le boulevard;

e) une bande paysagère d’une largeur minimale de trois mètres (3 m) doit être prévue sur le périmètre du stationnement. Des îlots de plantation d’arbres à grand déploiement ou de conifères sont à prévoir à l’intérieur du stationnement afin de briser la surface pavée du stationnement.

f) toute clôture doit être localisée au-delà de la bande paysagère de neuf mètres (9 m) décrite à l’alinéa b);

g) l’abribus incorporé à la structure existante (zone ouest) devrait être sauvegardé;





a) l’entrée ou les entrées principales au bâtiment doivent faire l’objet d’un traitement architectural particulier;

b) l’architecture le long du boulevard Marie-Victorin doit être développée de façon à augmenter la transparence du bâtiment par l’ajout de fenêtres et vitrines. Il est fortement suggéré d’harmoniser le tout avec la fenestration et l’architecture de type industriel du début du siècle caractérisant le bâtiment original;

c) afin de briser la linéarité du bâtiment le long du boulevard Marie-Victorin, il est fortement recommandé d’intégrer des éléments architecturaux verticaux selon une certaine régularité. Ces éléments pourront, entre autre, recevoir de nouvelles entrées pour le bâtiment;

d) une attention particulière doit être apportée aux coins des bâtiments donnant sur rue;

e) le traitement architectural devra être fait en considérant que le bâtiment est visible de loin depuis l’autoroute 132. Une architecture soignée doit être privilégiée;

f) l’affichage doit être prévu de façon à s’intégrer harmonieusement au bâtiment. Des lettres détachées sont préférables à des boîtiers lumineux;

g) toute porte de garage faisant face au boulevard Marie-Victorin doit être éliminée. 9.3.4.2 Zone I21-112


9.3.4.2.1 2050, rue de la Métropole 9.3.4.2.1.1 Contexte et territoire visé

Cet immeuble renferme les opérations de la compagnie Sico. Cette dernière présente des réservoirs extérieurs voués à l’entreposage de composants chimiques pour la production des divers types de peinture.


Les critères de design urbain retenus ont pour objectif : a) de minimiser l’impact visuel des réservoirs depuis la rue; b) de camoufler les équipements extérieurs, du côté de la rue de la Métropole, en les intégrant

à l’architecture du bâtiment; c) de prévoir des aménagements paysagers sur la rue de la Métropole.


Les critères retenus sont : a) aménager un mur de maçonnerie s’agençant à l’usine existante dans la cour avant afin de

dissimuler la cour intérieure entre les deux bâtiments; b) installer une haie devant la clôture à mailles de chaîne située face à l’usine; c) planter un (1) arbre feuillu à grand déploiement à tous les huit mètres (8 m) linéaires de

frontage sur rue face à l’usine existante, la cour intérieure et l’entrepôt; d) tout élément de métal, tels la tuyauterie, les réservoirs et les portes d’accès au site, visible

depuis la rue doit être peint et s’agencer à l’ensemble. 9.3.4.3 Zone I21-126




9.3.4.3.1 2851, boulevard Jacques-Cartier Est 9.3.4.3.1.1 Contexte et immeuble visé

Immeuble situé à l’entrée de la Ville depuis le boulevard Jacques-Cartier Est. Occupé par un bâtiment renfermant un commerce de location d’outils, ce terrain bordé par la rue Trans-Canada et le boulevard Jacques-Cartier Est. L’entreposage extérieur y est autorisé sous certaines conditions.


Les critères de design urbain retenus ont pour objectif : a) de prévoir une architecture et des aménagements de prestige puisque le site est localisé

près de l’une des portes d’entrée de la Ville; b) de camoufler tout entreposage extérieur par un écran architectural opaque de maçonnerie.


Les critères retenus sont : a) privilégier l’implantation du bâtiment près de l’intersection de la rue Trans-Canada et du

boulevard Jacques-Cartier Est; b) prévoir toute entrée véhiculaire le long du boulevard Jacques-Cartier Est et le plus loin

possible de l’intersection; c) planifier la construction d’un écran architectural d’une hauteur minimale de deux mètres

cinquante (2,50 m) le long de la rue Trans-Canada et du boulevard Jacques-Cartier Est afin de dissimuler tout équipement entreposé à l’extérieur du bâtiment. Cet écran doit être de maçonnerie ou de béton et s’intégrer à l’architecture du bâtiment. Des pilastres ou autres éléments similaires doivent être prévus afin de briser la linéarité du mur. Toute porte d’accès véhiculaire aménagée à même ce mur doit être opaque;

(Règlement VL-2002-04) d) l’écran architectural, le long de la rue Trans-Canada, doit tourner le coin et se prolonger au-

delà d’un mètre (1 m) de l’alignement du bâtiment voisin; e) tout le long de la rue Trans-Canada face à l’écran architectural, prévoir la plantation de

conifères (sapins ou épinettes) à tous les cinq mètres (5 m) linéaires de frontage sur rue; f) face au bâtiment, prévoir la plantation d’un (1) arbre feuillu à grand déploiement à tous les

huit mètres (8 m) linéaires de frontage sur rue. g) face au stationnement (le long du boulevard Jacques-Cartier Est et de la voie ferrée), prévoir

la plantation d’un (1) arbre feuillu à grand déploiement à tous les huit mètres (8 m) linéaires doublée d’une haie;

h) tout conteneur doit être localisé dans la cour intérieure. 9.3.4.3.1.3.2 Architecture

Les critères retenus sont : a) le bâtiment doit être conçu de façon à avoir une facture de prestige de type édifice à

bureaux; b) le toit du bâtiment doit être plat; c) les façades sur rue doivent comporter une fenestration abondante; d) le revêtement extérieur du bâtiment doit être constitué de panneaux de béton ou de

maçonnerie, excluant les blocs de béton, à cent pour cent (100 %); e) l’affichage sur le bâtiment doit être composé de lettres détachées.

9.3.4.4 Zone I21-027

Lorsque la présente disposition est indiquée à la grille des usages et normes, les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.2.4 de ce règlement.

(Règlement VL-2017-688) 9.3.4.4.1 Contexte

Cette zone est située sur le boulevard Marie-Victorin face à l’autoroute 132, dans le parc industriel no 1 de la Ville, elle est adjacente à une zone résidentielle. (Règlement VL-2017-688)



9.3.4.4.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectif : a) d’améliorer la qualité architecturale du bâtiment existant; b) d’adopter des mesures d’atténuation afin de réduire le bruit et la poussière. (Règlement VL-2017-688)

9.3.4.4.3 Critères de design urbain ((Règlement VL-2017-688) 9.3.4.4.3.1 Implantation

Les critères retenus sont : a) tout accès véhiculaire au site doit se faire par le boulevard Marie-Victorin; b) une bande paysagère doit être aménagée le long des zones résidentielles afin de

dissimuler les fonctions industrielles et de préserver l’intimité des terrains résidentiels par des modulations de terrain aménagés de végétaux denses.

c) lorsqu’une aire de chargement et de déchargement est à proximité d’un secteur résidentiel, afin de minimiser l’impact de ses opérations, un mur écran de maçonnerie ou de panneaux de béton s’intégrant au bâtiment doit être aménagé et cela, agrémenter d’un aménagement paysager.



Les critères retenus sont : a) l’entrée ou les entrées principales au bâtiment doivent faire l’objet d’un traitement

architectural particulier; b) afin de briser la linéarité du bâtiment le long du boulevard Marie-Victorin, il est fortement

recommandé d’intégrer des éléments architecturaux verticaux selon une certaine régularité. Ces éléments pourront, entre autres, recevoir de nouvelles entrées pour le bâtiment;

c) la façade sur rue doit comporter une fenestration abondante; d) le traitement architectural devra être fait en considérant que le bâtiment est visible de loin

depuis l’autoroute 132. Une architecture soignée doit être privilégiée; e) l’affichage doit être prévu de façon à s’intégrer harmonieusement au bâtiment. Des lettres

détachées sont préférables à des boîtiers lumineux; f) toute porte de garage faisant face au boulevard Marie-Victorin est à éviter. »;

9.3.5 ZONES INSTITUTIONNELLES 9.3.5.1 Zone P22-002


9.3.5.1.1 Halte de courte durée pour véhicules récréatifs 9.3.5.1.1.1 Contexte et territoire visée

La halte de courte durée pour véhicules récréatifs est adjacente au port de plaisance et est accessible par le chemin de la Rive.


Les critères de design urbain retenus ont pour objectifs : a) d’assurer des interventions de qualité respectant le caractère naturel du site (fleuve) ainsi

que son emplacement privilégié (proximité de la capitainerie, de la navette fluviale, du réseau récréatif, du Vieux-Longueuil, etc.);

b) d’intégrer toute intervention (constructions, affichage, etc.) aux aménagements déjà existants afin d’assurer une unité d’ensemble aux équipements en rive;

c) d’intégrer la halte au réseau cyclable en rive afin d’assurer son prolongement; d) de conserver au maximum le couvert végétal existant sur le site; e) de minimiser l’impact visuel de cette activité depuis le fleuve, l’autoroute, la capitainerie, les

aménagements en rive et les zones résidentielles adjacentes par la création de zones tampon.




Les critères retenus sont : a) conserver une bande d’au moins quinze mètres (15 m) longeant la rive du fleuve, mesurée à

partir de la ligne des hautes eaux. Dans cette bande, seuls les travaux visant la stabilisation, la renaturalisation ou l’aménagement du réseau vert sont autorisés;

b) conserver et protéger le couvert végétal existant en prenant les mesures nécessaires lors de la planification des espaces et la réalisation des travaux;

c) prolonger et/ou aménager le réseau récréatif le long du fleuve afin de relier l’arrivée de la navette fluviale au tronçon longeant le chemin de la Rive. Tirer profit des perspectives et autres points intéressants pour l’aménagement de belvédères et de haltes de repos le long du fleuve;

d) aménager une bande paysagère entre la halte et le chemin de la Rive pourvue d’un talus aménagé de massifs d’arbres et d’arbustes composés majoritairement de conifères.

e) prévoir le long du chemin de la Rive un double alignement d’arbres conifères à grand déploiement plantés en quinconce ainsi qu’un alignement d’arbres feuillus à grand déploiement plantés à tous les huit mètres (8 m) linéaires;

f) prévoir une zone de transition aménagée d’arbres et arbustes entre la halte et les aménagements en rive (réseau vert);

g) aucun accès véhiculaire direct à la halte depuis le chemin de la Rive ne doit être aménagé. L’accès à la halte doit se faire par le stationnement de la navette fluviale;

h) prévoir des baies de plantations pour arbres à grand déploiement aux îlots de tête de l’aire de stationnement des véhicules motorisés, afin d’en minimiser l’impact et améliorer la qualité de vie des utilisateurs de la halte;

i) sur un emplacement de la halte, aucun aménagement de nature semi-permanente ou permanente (clôture, fanions, lanternes, etc.) de la part d’un utilisateur n’est autorisé;

j) aucun service direct d’égout, d’eau potable et d’électricité n’est autorisé sur les emplacements.


Les critères de design urbain retenus sont : a) l’architecture de tous les bâtiments de la halte devra être de style « Nouvelle-Angleterre »

afin de s’intégrer aux bâtiments de services du port de plaisance; b) si une guérite de contrôle à l’entrée du site est nécessaire, cette dernière devra être logée

dans un bâtiment permanent; c) l’affichage corporatif de la Ville doit être retenu pour l’identification du site et des divers points

d’intérêts et commodités du secteur (port de plaisance, réseau récréatif, Vieux-Longueuil, etc.).

d) s’il y a lieu, l’affichage sur les bâtiments ainsi que tout mobilier urbain (bancs, tables, lampadaires, etc.) doivent s’harmoniser au caractère fluvial ainsi qu’au style architectural retenu pour le site (enseignes sculptées sur bois ou en lettres détachées fixées sur le bâtiment).

9.3.6 Zones agricoles



9.4 OBJECTIFS ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN SPÉCIFIQUES AUX ZONES FAISANT PARTIE DU PÔLE CENTRAL DE LONGUEUIL


9.4.1 SECTEUR DE DÉVELOPPEMENT « MILIEU DE VIE »

Lorsqu’indiqué à la grille des usages et normes, les objets et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.1.3 de ce règlement.



Ce secteur dédié à une vocation résidentielle correspond au secteur disponible au développement résidentiel du pôle central de Longueuil délimité par le chemin de Chambly et les boulevards Roberval Est, Béliveau et Vauquelin. Le développement de ce secteur s’inscrit dans la création d’unités de voisinage résidentielles intégrées au milieu d’accueil. Le développement souhaité tient compte également de la diversification des typologies résidentielles, de la densification de l’occupation du sol aux endroits stratégiques (boisés, réseau de transport structurant, etc.), de la mise en place d’un corridor vert continu favorisant l’intégration des milieux naturels d’intérêt et de l’aménagement de sentiers récréatifs polyvalents.


9.4.1.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus ont pour objectif de :

a) créer un milieu de vie convivial à l’échelle du piéton par l’aménagement de corridors verts afin d’assurer la continuité du réseau récréatif existant;

b) concevoir une trame de rue qui favorise l’intégration des composantes naturelles présentes et l’utilisation des transports collectif et actif;

c) intégrer la trame de rue proposée aux secteurs bâtis existants de sorte à ne pas les enclaver;

d) développer un réseau routier sécuritaire et fonctionnel qui élimine la circulation de transit et limite la vitesse des véhicules;

e) promouvoir le développement d’une architecture de qualité, verte et durable, par exemple en adhérant à des programmes de performances écoénergétiques;

f) promouvoir un quartier distinctif offrant une signature particulière par une variété de typologies, de volumétries et de compositions architecturales;

g) assurer la visibilité des espaces verts structurants depuis les voies de circulation;

h) prévoir des passages piétonniers en continuité avec le réseau récréatif existant et proposé de manière à faciliter l’accessibilité au réseau de transport collectif et d’encourager le transport actif;

i) réduire au maximum les surfaces imperméables pour diminuer les îlots de chaleur et assurer une gestion efficace des eaux de pluie;

j) assurer des plantations d'alignements de rues composés d'arbres à grand déploiement pour encourager la création de voûtes arborescentes le long des rues et diminuer les îlots de chaleur;

k) assurer la réalisation d’aménagements paysagers de qualité;

l) préserver au maximum les milieux naturels et le couvert végétal en place des lots à développer.








a) prévoir des liens piétonniers et des sentiers récréatifs afin de raccorder les différentes phases de développement avec le réseau récréatif existant et proposé et les secteurs limitrophes;

b) assurer un encadrement du domaine public par l’implantation des façades principales et la plantation d'alignements d'arbres le long des rues;

c) implanter les habitations de façon à bénéficier d’un maximum d’ensoleillement en réservant aux zones plus ombragées les aires de stationnement et les autres équipements accessoires;

d) assurer que le gabarit et le rythme d’implantation des bâtiments composent des ensembles homogènes;

e) moduler la volumétrie des bâtiments pour assurer une certaine harmonisation avec les secteurs existants de plus faible densité.



Les critères retenus sont de :

a) permettre une diversité des typologies tout en assurant une certaine unité d’ensemble aux diverses phases, îlots et rues du secteur;

b) favoriser une architecture contemporaine et urbaine aux lignes sobres et épurées privilégiant les toits plats pour les bâtiments de plus de 3 étages;

c) privilégier des matériaux de revêtements extérieurs de qualité tels que la maçonnerie et le verre;

d) souligner l’entrée principale par un traitement architectural particulier (marquise, auvent, etc.);

e) encourager la réalisation de toits végétalisés;

f) privilégier des cadres métalliques de couleur autre que le blanc pour la fenestration;

g) prévoir que les équipements mécaniques situés sur les toitures soient camouflés et s’intègrent à l’architecture du bâtiment;

h) favoriser un éclairage de type décoratif, sécuritaire et homogène pour l’ensemble du secteur qui contribue à sa signature et à mettre en valeur les bâtiments et les aménagements, tout en prenant soin de ne pas incommoder les terrains avoisinants;

i) privilégier des jeux de matériaux, des encadrements d’ouvertures ou autres ornementations sur l’ensemble des façades afin de souligner le caractère architectural du bâtiment;

j) prévoir des couleurs de matériaux de revêtement extérieur et de toiture s’harmonisant entre elles pour l’ensemble des bâtiments du site;

k) prévoir des mesures pour la récupération des eaux de pluie.




9.4.1.3.3 Aménagement de terrain

Les critères retenus sont de :

a) prévoir l’aménagement d’îlots de verdure dans les aires de stationnement extérieures afin de réduire les îlots de chaleur;

b) prévoir des mesures pour la gestion et la récupération des eaux de pluie;

c) prévoir des aménagements paysagers de qualité;

d) prévoir la plantation d'alignements d’arbres à grand déploiement le long des rues;

e) favoriser la mise en commun des aires d’agréments afin de créer des espaces de vie plus imposants pour les bâtiments multifamiliaux;

f) favoriser la préservation et la mise en valeur du couvert végétal existant;

g) dissimuler les conteneurs à matières résiduelles à l’aide d’écrans, en les intégrant à l’architecture du bâtiment ou en les enfouissant;

h) favoriser la mise en commun des aires de stationnement et prévoir des espaces pour déposer la neige;

i) prévoir un aménagement paysager dense et de qualité dans les espaces libres autour des bâtiments et marquer les entrées de bâtiment par des aménagements paysagers particuliers;

j) prévoir des plantations denses d’arbres et de conifères dans les aires d’agréments;

k) prévoir des aménagements sécuritaires pour les piétons et cyclistes (supports, mobilier urbain, éclairage, etc.);

l) favoriser l’aménagement de talus paysagers ou de murets intégrés à l'architecture des bâtiments pour camoufler les aires de stationnement visibles depuis les voies de circulation.


9.4.2 QUARTIER « TOD » DU CHEMIN DE CHAMBLY




Ce quartier, délimité par la voie ferrée, le chemin de Chambly, le prolongement de la rue Cuvillier et le boulevard Julien-Lord, est situé au carrefour d’importants réseaux routiers et se présente comme une porte d’entrée structurante au pôle central de Longueuil.

Ce quadrilatère se démarque également par la présence de divers modes de transports alternatifs à l’automobile privilégiant un développement axé sur les transports collectifs et actifs, dont la gare de train de banlieue, les circuits d’autobus, les stationnements incitatifs et les réseaux cyclables et piétonniers. Le nœud intermodal basé autour de la gare de train de banlieue doit favoriser un développement dense, mixte et à l’échelle du piéton.


9.4.2.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus sont de:

a) privilégier un aménagement favorisant l’accès et l’utilisation des transports collectif et actif selon les principes d’un quartier « TOD » (Transit Oriented Developement);

b) créer un milieu convivial et à l’échelle du piéton;

c) développer un réseau routier sécuritaire et fonctionnel qui élimine, ou canalise, la circulation de transit et limite la vitesse des véhicules;



d) promouvoir le développement d’une architecture de qualité, verte et durable, par exemple en adhérant à des programmes de performances écoénergétiques;

e) promouvoir un quartier distinctif offrant une signature particulière par une variété de typologies, de volumétries et de composantes architecturales;

f) privilégier l’encadrement des voies de circulation;

g) favoriser l’implantation de commerces et services de proximité aux étages inférieurs afin de créer un milieu de vie de style urbain;

h) valoriser la création d’espaces publics, de parcs et de jardins communautaires;

i) préserver au maximum les milieux naturels et le couvert végétal en place des lots à développer;

j) réduire au maximum les surfaces imperméables pour diminuer les îlots de chaleur et assurer une gestion efficace des eaux de pluie;

k) assurer des plantations d'alignements de rues composés d'arbres à grand déploiement pour encourager la création de voûtes arborescentes le long des rues et diminuer les îlots de chaleur;

l) tenir compte des contraintes du milieu dans la conception et la construction des bâtiments;

m) assurer une intégration des enseignes avec les façades des bâtiments et une harmonisation de l’affichage pour créer un affichage distinctif et sobre pour le secteur.





Les critères d’évaluation sont les suivants :

a) créer des liens piétonniers, cyclables et des sentiers récréatifs permettant de raccorder les différentes phases de développement avec le réseau vert existant et proposé, les quartiers avoisinants, la gare et les autres équipements de transport collectif;

b) favoriser un développement considérant les deux côtés de la rue afin de créer un encadrement harmonieux;

c) assurer que tout nouveau bâtiment ou agrandissement soit implanté le plus près possible de la rue;

d) assurer un encadrement du domaine public par l’implantation des façades principales vers les rues et la plantation d'alignements d'arbres le long des rues;

e) implanter les habitations de façon à bénéficier d’un maximum d’ensoleillement en réservant aux zones plus ombragées les aires de stationnement, garages et autres équipements accessoires;

f) assurer que le gabarit et le rythme d’implantation des bâtiments composent des ensembles homogènes;

g) moduler la volumétrie des bâtiments pour assurer une certaine harmonisation avec les secteurs existants;

h) limiter le nombre d’entrées charretières depuis les voies de circulations principales.




a) inciter le développement d'un caractère architectural propre au secteur afin de lui conférer une identité;



b) présenter un traitement architectural qui assure une modulation des plans verticaux et horizontaux pour chacune des façades du bâtiment;

c) prévoir une fenestration et des accès aux bâtiments en nombre et dimension suffisants pour animer les façades donnant sur la rue;

d) permettre une diversité des typologies tout en assurant assurer une certaine unité d’ensemble aux diverses phases, îlots et rues du secteur;

e) favoriser l'animation au niveau de la rue en maximisant les surfaces ouvertes ou vitrées des murs adjacents à une voie de circulation, un trottoir, un espace public ou un sentier piétonnier;

f) favoriser une architecture contemporaine et urbaine aux lignes sobres et épurées privilégiant les toits plats;

g) privilégier des matériaux de revêtements extérieurs de qualité tels que la maçonnerie, le verre et l’acier architectural;

h) souligner l’entrée principale par un traitement architectural particulier (marquise, auvent, etc.);

i) encourager la réalisation de toits végétalisés;

j) privilégier des cadres métalliques de couleur autre que le blanc pour la fenestration;

k) prévoir que les équipements mécaniques situés sur les toitures soient camouflés et s'intègrent à l’architecture du bâtiment;

l) favoriser un éclairage de type décoratif, sécuritaire et homogène pour l’ensemble du secteur qui contribue à sa signature et à mettre en valeur les bâtiments et les aménagements, tout en prenant soin de ne pas incommoder les terrains avoisinants;

m) privilégier des jeux de matériaux, des encadrements d’ouvertures ou autres ornementations sur l’ensemble des façades afin de souligner le caractère architectural du bâtiment;

n) prévoir des couleurs de matériaux de revêtement extérieur et de toiture s’harmonisant entre elles pour l’ensemble des bâtiments du site;

o) prévoir des mesures pour la récupération des eaux de pluie.




a) favoriser l’implantation des aires de stationnement extérieures en marge arrière ou en souterrain afin de réduire leur impact visuel depuis les voies de circulation et les îlots de chaleur;

b) favoriser la mise en commun des aires de stationnement et prévoir des espaces pour déposer la neige;

c) favoriser la mise en commun des aires d’agréments afin de créer des espaces de vie plus imposants pour les bâtiments multifamiliaux ou mixtes;

d) favoriser la préservation et la mise en valeur du couvert végétal existant;

e) dissimuler les conteneurs à matières résiduelles à l’aide d’écran, en les intégrant à l’architecture du bâtiment ou en les enfouissant;

f) prévoir un aménagement paysager dense et de qualité dans les espaces libres autour des bâtiments et marquer les entrées des bâtiments par des aménagements paysagers particuliers;

g) prévoir des plantations denses d’arbres et de conifères dans les aires d’agrément;

h) prévoir la plantation d'alignements d’arbres à grand déploiement le long des rues;



i) prévoir des aménagements sécuritaires pour les piétons et cyclistes (supports, mobilier urbain, éclairage, etc.);

j) favoriser l’aménagement de talus paysagers ou de murets intégrés à l'architecture des bâtiments pour camoufler les aires de stationnement visibles depuis les voies de circulation;

k) prévoir des mesures pour la gestion et la récupération des eaux de pluie.


9.4.2.3.4 Affichage


a) intégrer et harmoniser les dimensions, la localisation, le design, la couleur, la qualité des matériaux, l’éclairage et le support des enseignes avec l’architecture des bâtiments;

b) considérer l’affichage comme une composante architecturale du bâtiment et du secteur;

c) harmoniser les enseignes apposées sur un même bâtiment au niveau de leur dimension, de leur forme et de leur hauteur;

d) privilégier un affichage sobre et distinctif pour les enseignes murales et favoriser, pour ces dernières, les lettres détachées;

e) encourager l’animation des lieux par l’apport d’éléments valorisant les activités.


9.4.3 SECTEUR DU PÔLE MIXTE DU BOULEVARD ROLAND-THERRIEN




Ce pôle mixte se situe à l’angle des boulevards Roland-Therrien et Vauquelin. Cette intersection constituera un pôle de commerces et services autant pour les résidents des quartiers adjacents que pour les entreprises, les établissements et les travailleurs des autres secteurs du pôle central de Longueuil. La mixité des fonctions assurera une intégration des activités résidentielles, institutionnelles, d’affaires et commerciales du pôle.


9.4.3.2 Objectifs

Les critères de design urbain retenus sont :

a) distinguer l'intersection des boulevards Roland-Therrien et Vauquelin par une implantation des bâtiments (encadrement) près de l'emprise et des aménagements paysagers qui favorisent la convivialité, l'échelle piétonne et l'animation des lieux;

b) promouvoir le développement d’une architecture de qualité, verte et durable, par exemple en adhérant à des programmes de performances écoénergétiques;

c) favoriser, aux étages inférieurs, l’implantation de commerces et services de proximité desservant les résidents, entreprises et travailleurs des secteurs avoisinants et pouvant offrir un potentiel d’emplois de proximité aux résidents des quartiers avoisinants;

d) aménager les aires de stationnement à l'arrière afin de minimiser leur impact visuel depuis les voies de circulation ainsi que les conflits de circulation;

e) prévoir des liens piétonniers et des sentiers récréatifs afin de raccorder ce pôle aux différentes phases de développement du secteur, au réseau vert existant et proposé et aux équipements de transport collectif;



f) assurer une intégration des enseignes avec les façades des bâtiments et une harmonisation de l’affichage pour créer un affichage distinctif et sobre pour le secteur.






a) optimiser l’utilisation des terrains de façon à refléter un ensemble densément construit, et ce, principalement en frontage des boulevards;

b) encourager le développement en considérant les deux côtés de la rue afin de créer un encadrement harmonieux;

c) faciliter l’accès au réseau de transport collectif par l’aménagement de liens piétonniers et cyclables;

d) implanter tout nouveau bâtiment ou agrandissement le plus près possible de la rue;

e) orienter les façades principales vers les rues;

f) assurer que le gabarit et le rythme d'implantation des bâtiments composent des ensembles homogènes.




a) favoriser un style architectural contemporain et urbain privilégiant les toits plats;

b) encourager une architecture qui permet de reconnaître la mixité des fonctions du bâtiment et assurer une certaine rythmique des façades, notamment par l’utilisation d’avancées ou de retraits;

c) privilégier les formes rectangulaires et cubiques;

d) souligner l’entrée principale par un traitement architectural particulier (marquise, auvent, etc.);

e) privilégier une fenestration large et abondante avec cadres métalliques de couleur autre que le blanc;

f) privilégier des matériaux de revêtements extérieurs de qualité tels que la maçonnerie, le verre et l’acier architectural;

g) encourager la réalisation de toits végétalisés;

h) favoriser un éclairage de type décoratif, sécuritaire et homogène pour l’ensemble du secteur qui contribue à sa signature et qui met en valeur les bâtiments et les aménagements tout en prenant soin de ne pas incommoder les terrains avoisinants;




a) prévoir des aménagements paysagers en façade des bâtiments de manière à créer une promenade piétonne sous forme d’une avenue verte, tout en favorisant un encadrement de la voie de circulation;

b) favoriser la préservation et la mise en valeur du couvert végétal existant;

c) favoriser l’implantation des aires de stationnement extérieures en marge arrière ou en souterrain afin de réduire leur impact visuel depuis les voies de circulation;



d) favoriser la mise en commun des aires de stationnement et réduire le nombre d’entrées charretières;

e) prévoir des terrasses et des aménagements qui contribuent à l’ambiance urbaine et à l’animation de l'intersection des boulevards Roland-Therrien et Vauquelin en :

i) implantant les terrasses en cours avant et latérales;

ii) privilégiant l’aménagement de terrasses au niveau du sol;

iii) agrémentant les terrasses de bacs à végétaux, de toiles de couleurs s’harmonisant au bâtiment, de clôtures décoratives basses permettant de délimiter l’espace occupé par la terrasse, d’éléments d’éclairage décoratifs, etc.

f) dissimuler les conteneurs à matières résiduelles à l’aide d’écrans, en les intégrant à l’architecture du bâtiment ou en les enfouissant;

g) prévoir des mesures pour la gestion et la récupération des eaux de pluie;

h) prévoir un aménagement paysager dense et de qualité dans les espaces libres autour des bâtiments et marquer les entrées des bâtiments par des aménagements paysagers particuliers;

i) prévoir des plantations denses d’arbres et de conifères dans les aires d’agréments;

j) prévoir des aménagements sécuritaires pour les piétons et cyclistes (support, mobilier urbain, éclairage, etc.);

k) favoriser l’aménagement de talus paysagers ou de murets intégrés à l'architecture des bâtiments pour camoufler les aires de stationnement visibles depuis les voies de circulation.


9.4.3.3.4 Affichage


a) intégrer et harmoniser les dimensions, la localisation, le design, la couleur, la qualité des matériaux, l’éclairage et le support des enseignes avec l’architecture des bâtiments;

b) considérer l’affichage comme une composante architecturale du bâtiment et du secteur;

c) harmoniser les enseignes apposées sur un même bâtiment au niveau de leur dimension, de leur forme et de leur hauteur;

d) privilégier un affichage sobre et distinctif pour les enseignes murales et favoriser, pour ces dernières, les lettres détachées.




9.5 OBJECTIFS ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN SPÉCIFIQUES AUX ZONES RÉSIDENTIELLES SITUÉES EN BORDURE DU BOULEVARD TASCHEREAU

Lorsqu’indiqués à la grille des usages et normes, les objectifs et critères de design urbain qui suivent s’ajoutent et/ou remplacent, selon le cas, les critères de design urbain généraux définis à l’article 9.1.3 de ce règlement.


9.5.1 Contexte et territoire visé

Le boulevard Taschereau est une voie de circulation majeure de la Rive-Sud. Sur le territoire de Longueuil, cet axe routier se présente comme une porte d’entrée entre la Rive-Sud et l’île de Montréal puisque le boulevard donne directement accès au pont Jacques-Cartier. De plus, il est un axe de transport en commun majeur permettant d’accéder rapidement à la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke.


9.5.2 Objectifs


a) de prévoir une architecture de qualité supérieure;

b) de promouvoir le développement d’une architecture « verte et durable », notamment en adhérant à des programmes de performance écoénergétique;

c) de densifier les terrains en raison de la proximité de la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke;

d) de réduire au maximum les surfaces imperméables permettant ainsi de diminuer les îlots de chaleur et d’assurer une gestion efficace des eaux de pluie;

e) d’intégrer une diversité architecturale en exigeant une variété de modèles aux caractéristiques architecturales de base similaires;

f) d’assurer une isolation sonore des cours donnant directement sur le boulevard;

g) de renforcer l’encadrement du boulevard et de rehausser son image;

h) d’améliorer le confort et la sécurité des piétons;

i) de prévoir un couvert végétal adapté à un contexte autoroutier;

j) d’assurer une connectivité avec les équipements communautaires structurants et les secteurs environnants.


9.5.3 Critères de design urbain


9.5.3.1 Implantation


a) les bâtiments doivent être implantés de manière à encadrer le boulevard tout en rehaussant l’image du boulevard Taschereau;

b) les habitations doivent être orientées de façon à bénéficier d’un maximum d’ensoleillement réservant aux zones plus ombragées les espaces de services ou les garages;

c) toute allée menant à un garage situé en demi-sous-sol doit comporter des murs de soutènement en béton ou en bloc talus. Éviter l’utilisation du bois pour la confection de ces murs;



d) privilégier les stationnements souterrains;

e) les garages doivent, dans la mesure du possible, être en retrait par rapport au corps principal du bâtiment;

f) le gabarit des nouveaux bâtiments doit s’harmoniser avec celui des bâtiments existants;

g) planifier un trottoir entre tout bâtiment et le trottoir du boulevard Taschereau;

h) réduire le nombre d’entrées charretières et s’assurer que ces dernières donnent accès aux rues transversales plutôt qu’au boulevard Taschereau.;

i) favoriser la mise en commun des aires de stationnement entre terrains adjacents.


9.5.3.2 Architecture


a) favoriser l’architecture du bâtiment de style contemporain et urbain aux lignes sobres et épurées privilégiant les toits plats;

b) privilégier des matériaux de revêtements extérieurs de qualité tels que la maçonnerie et le verre;

c) favoriser l’utilisation de revêtements de toiture d’une couleur ayant un albédo élevé afin de réfléchir l’énergie solaire;

d) encourager la réalisation de toits verts et végétalisés;

e) s’assurer que les équipements mécaniques situés sur les toitures soient camouflés et s’intègrent à l’architecture du bâtiment;

f) privilégier des jeux de matériaux, des encadrements d’ouverture ou autres ornementations sur l’ensemble des façades, afin de souligner le caractère architectural du bâtiment;

g) prévoir des mesures pour la récupération des eaux de pluie ;

h) un maximum de 2 bâtiments consécutifs d’un même modèle est autorisé afin d’éviter une trop grande répétition d’un même modèle;

i) favoriser des bâtiments ayant la façade principale orientée vers le boulevard;

j) l’entrée principale de toute habitation ou immeuble doit faire l’objet d’un traitement architectural particulier par le jeu d’avancés, de retraits, de colonnades, de marquises et de protection contre les intempéries;

k) la volumétrie des façades sur rue doit être développée par l’avancé ou le recul de fenêtres, par le jeu de décrochés dans les murs et par un traitement architectural particulier des ouvertures, corniches, etc.;

l) le traitement de la façade latérale d’un bâtiment situé à l’intersection de rues ou de parcs doit être équivalent à celui de la façade principale.


9.5.3.3 Aménagement de terrain


a) prévoir l’aménagement d’îlots de fraîcheur en surplus des îlots de verdure exigés dans les aires de stationnement extérieures afin de réduire les îlots de chaleur;

b) prévoir des mesures pour la gestion et la récupération des eaux de pluie;

c) prévoir un aménagement paysager dense et de qualité supérieure;

d) prévoir des plantations d’arbres à grand déploiement le long des rues et au pourtour des stationnements

e) favoriser la mise en commun des aires d’agréments afin de créer des espaces de vie communautaire pour les bâtiments multifamiliaux;



f) dissimuler les conteneurs à matières résiduelles à l’aide d’écrans ou les intégrer à même l’architecture du bâtiment;

g) favoriser la mise en commun des aires de stationnement;

h) prévoir des espaces pour déposer la neige;

i) marquer les entrées de bâtiment par des aménagements paysagers particuliers;

j) prévoir des plantations denses d’arbres et de conifères dans les aires d’agréments;

k) favoriser l’aménagement d’une bande paysagère de manière à camoufler l’aire de stationnement visible des voies de circulation;

l) prévoir l’utilisation de végétaux résistants aux polluants automobiles en raison de la proximité du boulevard Taschereau;

m) favoriser des aménagements paysagers assurant une gestion des eaux pluviales sur le site.




9.6 OBJECTIF ET CRITÈRES DE DESIGN URBAIN APPLICABLES AUX PANNEAUX-RÉCLAMES SITUÉS AUX ABORDS DU BOULEVARD TASCHEREAU


9.6.1 Contexte et territoire visé

Lorsqu’autorisé par l’article 10.14.9, la présente section s'applique seulement aux terrains situés aux

abords du boulevard Taschereau et qui sont détenus par un organisme public.


9.6.2 Objectif

Favoriser l’implantation d’un panneau-réclame de manière à minimiser les impacts visuels sur le milieu

bâti environnant et assurer l’harmonisation des panneaux-réclames entre eux.


9.6.3 Critères de design urbain

Les critères de design urbain sont les suivants :

a) assurer l’harmonisation de l’ensemble des panneaux-réclames installés sur une même voie de circulation;

b) prévoir à la base du panneau-réclame un aménagement paysager de dimension significative permettant de dissimuler ladite base et de contribuer à la mise en valeur du panneau-réclame;

c) privilégier un type d’affichage sobre et distinctif; d) adopter des couleurs sobres; e) éviter la multiplication des panneaux-réclames sur le boulevard Taschereau; f) favoriser l'utilisation de supports composés de montants verticaux non ajourés; g) favoriser l'implantation d’un panneau-réclame le plus loin possible de tout bâtiment occupé à des

fins résidentielles; h) s’assurer qu’un panneau-réclame ne soit pas implanté de manière à masquer ou interférer dans

une perspective visuelle ou empêcher la mise en valeur du patrimoine architectural et archéologique;

i) éviter la coupe d’arbre lors de l’implantation d’un panneau-réclame.




9.7 OBJECTIFS ET CRITÈRES APPLICABLES AU PÔLE ROLAND-THERRIEN


9.7.1 CONTEXTE ET TERRITOIRE VISÉ

Lorsqu’indiqué à la grille des usages et normes, les objectifs et critères de la présente section remplacent les objectifs et critères de l’article 9.1.3 de ce règlement.


9.7.2 BUTS ET INTENTIONS D’AMÉNAGEMENT

L’approbation d’un PIIA pour un bâtiment implanté dans le pôle Roland-Therrien et ses aménagements vise l’atteinte des buts et intentions d’aménagement qui suivent :

1° Le redéveloppement du pôle, notamment basé sur les principes des quartiers axés

sur les transports collectifs (et actifs), des écoquartiers et des villes compactes, vise la mise en place d’un ensemble urbain distinctif

À cet effet, le redéveloppement du pôle Roland-Therrien :

a) Se distingue par la qualité de son design, de son architecture et de ses aménagements;

b) Intègre diverses typologies d’habitation s’adressant à une clientèle variée dans une perspective de jeter les bases d’une communauté inclusive;

c) Comporte une mixité de fonctions, tant verticale qu’horizontale, dans une perspective de créer un milieu de vie complet et d’assurer une offre optimale en commerces et services de proximité et d’emplois;

d) Favorise l’écomobilité et l’accessibilité universelle.

2° La planification de ce milieu de vie adhère aux principes du développement durable


a) Améliore la qualité de vie de ses résidents et de ceux des quartiers limitrophes;

b) Donne une place importante à la végétation afin, notamment, d’augmenter l’indice de canopée du secteur et de contrer les effets négatifs associés aux îlots de chaleur urbains;

c) Intègre une gestion optimale des eaux de ruissellement.

3° Le site est mis en relation avec son contexte environnant


a) Assure une perméabilité et une connectivité avec les quartiers et les équipements collectifs limitrophes par la création de réseaux viaires efficients, favorisant l’écomobilité et l’accessibilité universelle et évitant toute circulation de transit;

b) Prévoit une transition harmonieuse, en termes d’échelle, entre les nouvelles constructions et celles des quartiers limitrophes;

c) Tient compte des contraintes associées à la proximité de l’autoroute 132 dans l’implantation des constructions, l’aménagement des espaces public et privés et la construction des bâtiments;



d) Assure la mise en valeur de la vitrine que représente le corridor de l’autoroute 132 et du boulevard Roland-Therrien, l’une des principales portes d’entrée du territoire.

Conséquemment, les objectifs et critères de PIIA retenus pour le pôle Roland-Therrien sont définis ci-après.


9.7.3 IMPLANTATION

OBJECTIF 1

IMPLANTER LE BÂTIMENT « À L’EUROPÉENNE » AFIN DE CONTRIBUER À LA CRÉATION D’UN QUARTIER À L’ÉCHELLE HUMAINE

CRITÈRES :

a) L’implantation du bâtiment se fait le plus près possible des limites d’emprise des voies de circulation, tout en laissant un espace suffisant pour des aménagements paysagers de qualité, notamment la plantation d’arbres à grand déploiement;

b) L’implantation du bâtiment limite la création de discontinuités dans la trame urbaine, favorisant ainsi la création d’un milieu convivial pour le piéton;

c) L’implantation du bâtiment assure une occupation optimale de la largeur constructible du lot et la création de cours intérieures;

d) L’implantation du bâtiment contribue à l’encadrement de l’espace public et assure la mise en valeur des percées visuelles d’intérêt;

e) L’implantation du bâtiment assure la création de perspectives intéressantes depuis un espace vert ou une voie de circulation;

f) À l’exception d’un bâtiment de grande hauteur, l’implantation du bâtiment s’effectue en relation entre la hauteur du bâtiment et la largeur de la voie de circulation adjacente;

g) L’ouverture d’une cour intérieure sur le domaine public est encouragée, surtout le long des sentiers piétonniers, afin de les animer et de diminuer la compacité du développement par la création d’un réseau intégré de sous espaces intérieurs. L’alignement des ouvertures est privilégiée;

h) L’implantation des infrastructures et des équipements d’utilités publiques évite les cours et marges avant ainsi que les emprises des sentiers piétonniers.

OBJECTIF 2

IMPLANTER LE BÂTIMENT DE MANIÈRE À FORMER UN ENSEMBLE COHÉRENT ET ASSURER DES TRANSITIONS HARMONIEUSES CRITÈRES :

a) L’implantation du bâtiment favorise la création d’un regroupement de bâtiments présentant des hauteurs et des fonctions similaires;

b) Le choix de la typologie et la rythmique d’implantation du bâtiment composent des îlots harmonieux;



c) Les changements dans la typologie et la rythmique d’implantation des façades le long d’un tronçon d’une voie de circulation ou d’un îlot à un autre sont introduits par l’insertion d’espaces de transition, tels une voie de circulation, un parc ou une bande tampon;

d) La transition entre deux bâtiments de hauteurs différentes se fait graduellement, les écarts importants de hauteur entre bâtiments voisins étant à éviter. Le cas échéant, des reculs appropriés sont introduits de manière à réduire les impacts sur les bâtiments de moindre hauteur et assurer une intégration harmonieuse;

e) Le bâtiment forme un alignement généralement régulier par rapport à la limite de propriété longeant une voie de circulation mais présente une certaine rythmique par l’emploi de décrochés ou de marges distinctes au niveau du rez-de-chaussée;

f) L’interface entre les usages résidentiels et commerciaux est traitée de façon à réduire les nuisances reliées à la cohabitation de tels usages;

g) L’implantation du bâtiment favorise l’intimité des occupants et des constructions résidentielles voisines en limitant, notamment, les vues directes sur une cour, un balcon, une terrasse ou un logement voisin;

h) L’implantation et la volumétrie d’un bâtiment de grande hauteur assurent le dégagement de perspectives d’intérêt pour les piétons et limitent les effets ou la durée de l’ombrage sur une propriété, une rue et un espace ouvert voisin. Le recours à un basilaire afin d’encadrer l’espace public et réduire l’effet de hauteur du bâtiment est privilégié;

i) L’implantation du bâtiment contribue à la création de points de vue et de repères visuels pour les piétons, les cyclistes et les automobilistes;

j) L’implantation du bâtiment face au corridor de l’autoroute 132 assure la mise en valeur de cette vitrine;

k) Sur le terrain situé entre les rues Saint-Charles Est et du Bord-de-l’Eau Est et dans l’axe du parc central, l’implantation du bâtiment assure la création, depuis le parc central, d’une perspective d’intérêt composée d’une vue vers le fleuve ou d’un bâtiment se distinguant par son architecture. Malgré la présence d’une construction, le maintien d’une percée visuelle vers le fleuve est assuré;

l) L’implantation des éléments techniques favorise leur concentration et dissimulation depuis une voie de circulation.

OBJECTIF 3

IMPLANTER LE BÂTIMENT EN TENANT COMPTE DES PARTICULARITES DU MILIEU

CRITÈRES :

a) Dans une zone de contraintes sonores, l’implantation et la forme du bâtiment ainsi que la localisation des pièces intérieures visées, des balcons et des aires habitables extérieures visées limitent les nuisances générées par l’autoroute 132 sur ces derniers et assurent le respect des seuils acoustiques prévus à l’article 9.2.11.2;

b) L’implantation du bâtiment dans l’îlot compris entre les rues du Bord-de-l’Eau Est et Saint-Charles Est tient compte des nuisances générées par l’autoroute 132 et contribue à réduire leurs effets sur les usages sensibles de l’ensemble du pôle.



OBJECTIF 4

INTÉGRER DES CARACTÉRISTIQUES ISSUES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS L’IMPLANTATION DU BÂTIMENT CRITÈRES :

a) L’implantation du bâtiment permet la création de cours avant et intérieures contribuant au verdissement général du secteur et à la stratégie de gestion des eaux de ruissellement in situ;

b) L’implantation du bâtiment tient compte de l’ensoleillement et des vents dominants;

c) L’implantation du bâtiment contribue au confort des usagers du pôle en assurant des zones ensoleillées adéquates, tout en créant des zones d’ombre afin de réduire les effets négatifs associés aux îlots de chaleur urbains.


9.7.4 ARCHITECTURE OBJECTIF 1 CONCEVOIR UN BÂTIMENT QUI CONTRIBUE À L’ENRICHISSEMENT DU PAYSAGE CRITÈRES :

a) L’architecture d’expression contemporaine est privilégiée;

b) L’architecture du bâtiment varie d’un îlot à un autre;

c) Le bâtiment présente une volumétrie rythmée par l’emploi de décrochés, d’avancées et de retraits;

d) La volumétrie et la composition architecturale du bâtiment favorisent la mise en valeur du pôle et la création de points de vue et de repères visuels;

e) Le bâtiment de grande hauteur ponctue le paysage, marque les extrémités du parc central et les principales entrées du pôle. Il présente une architecture effilée et un espacement approprié entre deux tours voisines est proposé, le tout, afin d’assurer une certaine légèreté dans la composition architecturale du quartier et de maintenir le maximum de percées visuelles depuis les logements et l’espace public;

f) Les matériaux de revêtement extérieur sont de nature et de couleur apparentées ou uniformes sur l'ensemble des façades d’un bâtiment. La maçonnerie et le mur-rideau de verre sont privilégiés;

g) L’utilisation d’éléments d’ornementation, tels que les jeux de briques, les bandeaux de pierre, les couronnements, les décrochés et saillies, les éléments de fenestration et les balcons est privilégiée et contribue à l’articulation des façades;

h) L’ensemble des façades d’un bâtiment reçoit une attention similaire quant à leur composition et ornementation;

i) Les agrandissements respectent la volumétrie et les caractéristiques architecturales du bâtiment agrandi;

j) Le toit du bâtiment est préférablement plat et son couronnement est soigné;

k) La toiture bénéficie d’une attention particulière et est préférablement valorisée à des fins de terrasse, de jardin communautaire, de toit vert, etc.;



l) Les équipements mécaniques et techniques (ventilation, climatisation, etc.) sont dissimulés depuis une voie de circulation, intégrés à la toiture du bâtiment ou sont intégrés à l’architecture du bâtiment (couleur, matériaux, etc.).

OBJECTIF 2

PRIVILÉGIER DES FAÇADES DONT L’ARTICULATION ET LA COMPOSITION CONTRIBUENT À L’ANIMATION DE L’ESPACE PUBLIC CRITÈRES :

a) La façade du bâtiment donnant sur le corridor de l’autoroute 132, une voie de circulation ou visible depuis le parc central fait l’objet d’un traitement soigné, c’est-à-dire qu’elle comporte des décrochés, une fenestration abondante et des détails architecturaux contribuant, notamment, à la signature du pôle et à l’échelle humaine recherchée pour le ce dernier;

b) L’effet de longueur ou de hauteur d’une façade est atténué par des détails architecturaux (décrochés, saillies, variations dans l’orientation ou le choix des matériaux, etc.) permettant d’en briser la linéarité;

c) Pour un bâtiment de grande hauteur, le recours à un basilaire respectant l’échelle des constructions voisines est encourager afin d’assurer une échelle humaine à l’espace public;

d) L’utilisation d’un mur aveugle, particulièrement aux rez-de-chaussée d’un bâtiment, est limitée à un mur non visible d’une voie de circulation ou non adjacent à un corridor de mobilité active;

e) Le rez-de-chaussée commercial d’un bâtiment se distingue par l’intégration d’éléments architecturaux typiques (décrochés, saillies, variation dans l’orientation ou le choix des matériaux, grandes vitrines, bandeaux d’affichage, etc.;

f) La rythmique de la distribution d’une vitrine demeure soutenue sur l'ensemble d’une façade commerciale. Le cas échéant, l'absence de communication avec l'intérieur du commerce est compensée par une vitrine présentoir assurant la poursuite de cette relation au trottoir et à la rue;

g) L’utilisation du verre clair ou ayant un faible niveau de réfléchissement est préférée au verre teinté pour une vitrine commerciale;

h) La façade principale d’un bâtiment offre un maximum d’ouvertures et d’accès sur le domaine public de manière à cadencer le parcours des piétons et cyclistes, à assurer un sentiment de sécurité et à favoriser l’animation de l’espace public;

i) Une ouverture pratiquée dans une façade donnant sur les sentiers piétonniers et les trottoirs laisse voir les cours intérieures, permettant ainsi de réduire l’effet de compacité du développement;

j) La perception de l'entrée principale du bâtiment est claire :

elle fait face au trottoir;

sa dimension est en proportion avec le volume du bâtiment et de la façade où elle est aménagée;

elle est mise en valeur par une composition architecturale signalétique (marquise, avant-toit, etc.) caractéristique au pôle;

k) L’accessibilité universelle du bâtiment est intégrée à sa conception.



OBJECTIF 3

CONCEVOIR L’ARCHITECTURE DU BÂTIMENT EN LIEN AVEC LES PARTICULARITES DU MILIEU CRITÈRES :

a) Dans une zone de contraintes sonores, la localisation des pièces intérieures visées, des balcons et des aires habitables extérieures visées tient compte des nuisances générées par l’autoroute 132 et assure le respect des seuils acoustiques prévus à l’article 9.2.11.2;

b) Dans une zone de contraintes sonores, les matériaux de revêtement utilisés limitent la réverbération du bruit.

OBJECTIF 4

INTÉGRER LA STRUCTURE D’UN STATIONNEMENT INTÉRIEUR ET LES AUTRES CONSTRUCTIONS OU ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES

CRITÈRES :

a) Le traitement architectural d’une aire de stationnement intérieure est intégré à celui du bâtiment qu’elle dessert. Son design est en continuité et d’égale qualité avec le reste du bâtiment;

b) Le traitement de la façade d’une aire de stationnement intérieure est conçu de façon à faire oublier la fonction utilitaire de cette portion du bâtiment;

c) L’ouverture aménagée sur la façade d’une aire de stationnement intérieure ne laisse pas voir les véhicules garés depuis le domaine public ou un usage résidentiel limitrophe existant;

d) La partie d’une aire de stationnement intérieure qui n’est pas surplombée d’une construction est conçue de façon à permettre la végétalisation de l’espace sans dénivellation de terrain;

e) L’issue extérieure pour piétons d’une aire de stationnement intérieure est localisée de façon stratégique de façon à rencontrer les critères suivants :

elle est adjacente à un trottoir donnant un accès facile aux différentes destinations du terrain;

elle contribue à un accès facile et rapide aux points d’accès aux réseaux de déplacements actifs et collectifs;

elle est aménagée à proximité de la rue;

f) L’accès à un stationnement intérieur ou à une aire de chargement est intégré à la façade du bâtiment;

g) Lorsqu’un bâtiment est adjacent à un terrain occupé par un usage résidentiel, l’accès à l’aire de stationnement intérieur ou à l’aire de chargement est localisé et aménagé de manière à réduire les impacts envers ce terrain;

h) L’espace de chargement et tout tablier de manœuvre sont dissimulés d’une voie de circulation ou d’un terrain occupé par un usage résidentiel limitrophe par un écran intégré à l’architecture du bâtiment;

i) Les éléments techniques (grilles de ventilation, compteurs, vannes, etc.) et de télécommunications sont intégrés à l’architecture du bâtiment (forme, couleur, etc.);

j) Toute construction accessoire visible depuis une voie de circulation est d’une architecture intégrée à celle du bâtiment principal (forme, matériaux, etc.).



OBJECTIF 5

INTÉGRER DES CARACTÉRISTIQUES ISSUES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À LA CONCEPTION DU BÂTIMENT

CRITÈRES :

a) La conception du bâtiment intègre la gestion des eaux de surface in situ, notamment par la présence de toits verts, permet de diminuer les pressions exercées sur le réseau d’égout municipal lors d’épisodes de pluie intense ou lors de la fonte de la neige;

b) La conception du bâtiment intègre la récupération et la réutilisation des eaux de pluie et des eaux grises;

c) La conception du bâtiment assure la maximisation des gains passifs d’énergie;

d) Les matériaux de recouvrement et l’aménagement des toitures répondent à des principes écoénergétiques (albédo élevé, notamment).


9.7.5 AMÉNAGEMENT

OBJECTIF 1

CONTRIBUER À LA SIGNATURE DU PÔLE ROLAND-THERRIEN PAR DES AMÉNAGEMENTS DE QUALITÉ

CRITÈRES :

a) L’aménagement contribue à conférer une identité au projet et à mettre en valeur le terrain, le pôle dans son ensemble et le corridor de l’autoroute 132;

b) L’aménagement d’un point d’accès au transport collectif structurant met en valeur ce dernier, intègre des équipements pour piétons (bancs, abribus, etc.) et vélos (supports, vélostation, etc.), contribuant ainsi à l’attractivité du transport collectif pour les usagers du pôle;

c) L’aménagement du site localisé dans l’îlot situé entre les rues Saint-Charles Est et du Bord-de-l’Eau Est et dans l’axe du parc central, assure, par la création d’un espace accessible par le public, un accès visuel vers le fleuve;

d) Les voies de circulation sont encadrées par la plantation d’alignements d’arbres à grand et large déploiements sur les domaines public et privé.

OBJECTIF 2

RÉALISER DES AMÉNAGEMENTS FAVORISANT LA CONVIVIALITÉ DES LIEUX

CRITÈRES :

a) L’aménagement d’un terrain est réalisé de manière à privilégier l’échelle humaine et contribuer à l’intégration du bâtiment aux quartiers avoisinants;

b) L’aménagement d’un terrain est conçu de façon à prioriser les déplacements actifs, à prévoir des mesures d’apaisement pour la circulation véhiculaire et à assurer l’accessibilité universelle des usagers;

c) L’aménagement d’un terrain complète celui du domaine public et contribue à l’animation et à l’embellissement de collectif du pôle;



d) La fondation et tout mur aveugle d’un bâtiment sont dissimulés par un aménagement paysager ou d’art public;

e) Des éléments d’art public sont intégrés à l’aménagement;

f) L’aire extérieure destinée aux loisirs et à la détente compense la compacité du développement du pôle. La création de cours intérieures et l’utilisation des toits par des terrasses ou des aménagements paysagers sont privilégiées;

g) L’espace privé desservant un logement du rez-de-chaussée et aménagé près d’une voie de circulation est isolé de cette dernière par un aménagement ou une construction (haie, muret, clôture, etc.);

h) La conception et l’aménagement d’un bassin de rétention et d’un fossé drainant sont pensés en considérant leur apport paysager à la valorisation du site et non comme simple équipement de gestion des eaux de surface;

i) L’aménagement met en valeur les formes architecturales et les volumes du bâtiment ainsi que ses accès;

j) Une terrasse commerciale et l’affichage contribuent à l’animation de l’espace public et font l’objet d’une intégration à l’aménagement de l’emprise (pavage, plantations, mobilier, clôtures, etc.);

k) Le groupement des végétaux est privilégié pour favoriser des systèmes radiculaires communs et la protection des végétaux du vent, du soleil et de la chaleur réfléchie;

l) Les éléments de mobilier urbain au design contemporain sont privilégiés.

OBJECTIF 3

ENCOURAGER LA MOBILITE ACTIVE ET L’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE

CRITÈRES :

a) L’accessibilité universelle est intégrée à la conception de l’aménagement;

b) Des trottoirs continus d’une largeur suffisante pour leur achalandage sont présents sur les domaines publics et privés, entre les divers accès aux bâtiments et les trottoirs et sentiers piétonniers publics;

c) Les trottoirs, sentiers piétonniers et pistes cyclables sont aménagés de façon à favoriser le piéton et le cycliste et à les sécuriser;

d) L’aménagement est planifié de façon à assurer la sécurité des personnes amblyopes;

e) Le mobilier urbain est planifié selon les principes de l’accessibilité universelle et est installé de façon telle qu’il ne réduit pas la largeur du trottoir.

OBJECTIF 4

DISSIMULER LES ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES ET D’UTILITÉ PUBLIQUE

CRITÈRES :

a) Les équipements mécaniques (ventilation, climatisation, etc.) sont dissimulés d’une voie de circulation par des aménagements paysagers ou architecturaux intégrés au site;



b) Les équipements d’utilité publique (transformateur sur socle, cabinet de sectionnement, etc.) sont dissimulés au moyen d’aménagements paysagers, tout en demeurant accessibles.

OBJECTIF 5

INTÉGRER DES CARACTÉRISTIQUES ISSUES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE À LA CONCEPTION DES AMÉNAGEMENTS CRITÈRES :

a) La création d’îlots de fraicheur est favorisée par :

une intensification du verdissement contribuant à la percolation de l’eau et à l’évapotranspiration;

une augmentation de la canopée ayant pour effet une augmentation significative de zones d’ombre sur les surfaces pavées;

des revêtements de sol de couleur pâle.

b) Des aménagements et des équipements assurent une gestion in situ des eaux de ruissellement;

c) L’aménagement privilégie une gestion in situ de la neige;

d) L’aménagement favorisant l’écomobilité se traduit par :

un réseau de trottoirs, de sentiers piétonniers et de pistes cyclables encourageant les déplacements actifs;

des installations dédiées à l’auto-partage;

l’implantation de supports à vélos;

des bornes de recharge pour véhicules électriques ou hybrides implantées à des endroits stratégiques;

la présence d’aires de repos conviviales, sécuritaires, ombragées, éclairées, dotées d’un mobilier urbain adéquat et implantées stratégiquement aux abords des parcours piétons et cyclables.

OBJECTIF 6

CRÉER UN ÉCLAIRAGE METTANT EN VALEUR L’ARCHITECTURE ET LES AMÉNAGEMENTS DU PÔLE, ASSURANT LA SÉCURITÉ DES LIEUX ET LIMITANT LA POLLUTION LUMINEUSE

CRITÈRES :

a) Un éclairage subtil met en valeur les éléments architecturaux du bâtiment et son aménagement;

b) L’éclairage d’un espace extérieur est conçu de façon à ne pas nuire aux propriétés voisines et de réduire la pollution lumineuse;

c) L’éclairage au sol est uniforme;

d) L’unité d’éclairage est simple, d’allure contemporaine et dégage une lumière chaude.



OBJECTIF 7

CONCEVOIR UN AMÉNAGEMENT EN LIEN AVEC LES PARTICULARITÉS DU MILIEU

CRITÈRES :

a) Dans une zone de contraintes, la localisation d’une aire extérieure visée associée à un usage sensible est pensée en fonction des contraintes associées à la présence de l’autoroute 132 et assure le respect des seuils acoustiques prévus à l’article 9.2.11.2;

b) Dans une zone de contraintes associées au réseau routier supérieur, l’aménagement proposé pour une aire extérieure visée associée à un usage sensible (talus, implantation des constructions, plantations, répartition des fonctions, etc.) assure le respect des seuils acoustiques prévus à l’article 9.2.11.2. .


chapitre 9 plan d’amÉnagement d’ensemble (pae) et … · chapitre 9 : plan d’aménagement...

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