chapitre 7 le néo-libéralisme. « la route de la servitude · 1945 – « la route de la...

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Chapitre 7 Le néo-libéralisme. « La route de la servitude ». Après 40 années l’Etat/providence, redistributeur, controleur et « visible » ne sera pas réélu. Le retour à la loi hégémonique des entreprises « invisibles ». Un « marché » autorégulateur et anonyme sera d'élire un « Etat gendarme », « seulement » régalien ! Revoir les chapitres précédents : De la crise de 1929 à celle de 2008, le système reste dominant. Le marché reste autorégulateur. Deux guerres mondiales et deux crises montrent la tension du système... ....mais cette évolution d'humanité est complexe.

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Chapitre 7 Le néo-libéralisme. « La route de la servitude ».

• Après 40 années l’Etat/providence, redistributeur, controleur et « visible » ne sera pas réélu. Le retour à la loi hégémonique des entreprises « invisibles ». Un « marché » autorégulateur et anonyme sera d'élire un « Etat gendarme », « seulement » régalien !

• Revoir les chapitres précédents : De la crise de 1929 à celle de 2008, le système reste dominant. Le marché reste autorégulateur.

• Deux guerres mondiales et deux crises montrent la tension du système...

• ....mais cette évolution d'humanité est complexe.

Les marginalistes vont enrichir leur analyse micro-économique, celle des entreprises, par la théorie du coût marginal, les économies d'échelles et les rendements non-proportionnels.

• La théorie de l’utilité marginale ne répond pas à l'économie générale.. ▫ elle permet d’éclairer le comportement du choix des

consommateurs solvables, ……..pour consommer!• …,la théorie du coût marginal, c'est le producteur, le

développement de la « main invisible »:▫ ..ces le choix des entrepreneurs pour définir la meilleure

combinaison productive …...pour produire et donc rester concurrentiel !

• Une entreprise sera plus compétitive, si le système n'est pas « contraint » par un Etat redistributeur !

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Coûts Moyens Fixes et Variables et coûts marginaux Coûts Moyens Fixes et Variables et coûts marginaux d'une entreprise! d'une entreprise! (En courte (En courte période et sans contraintes des Etats)période et sans contraintes des Etats)

Output (Q)

Coû

ts(€

)

CFM

CVM

Cm

x

CM

z

y

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Quelques modèles pour comprendre le développement des entreprises et les économies d'échelles, dans les années des « 30 plorieuses ».

• Un coût fixe....donc décroissant, sans investir de nouvelles machines, de nouveaux bureaux, de nouvelles usines.

• Des coûts variables, ceux qui ont besoin d'avoir des matières premières et une force de travail.

• Un coût marginal : le coût d'un unité de produit, > matières premières et temps de travail. Au début d'une entreprise innovente, un nouveau produit est prévu, une unité de demande supplémentaire fait baisser le coût marginal moyen. Les matières premières et les salaires sont prévus. A un moment précis, X, il faut acheter des matières premières et plus de travail : des outils, des salariés...Le coût marginal moyen remonte.

• Un coût variable moyen, sont des coûts non fixes > CVM+Cm. A un certain moment le coût variable remonte, Y, mais le coût total moyen CM décroit. Plus de matières, plus de travail, avec les mêmes machines. Plus de risques, plus de coûts, plus d'embauches. La coût total croit. Z.

• De nouveaux investissements sont nécessaires !

Coûts de courte période et coûts de longue période: Économies d’échelle et

dés-économies d’échelle sur le coût moyen.

La loi des rendements non proportionnels sont aussi des limites politiques, géographiques physiques et sociales

souvent imprévisibles, donc incalculables. Un des fondements de la richesse des nations.

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Les nouveaux libéraux.

•Quatre représentants éminents de la critique des États-providence qui contrôlent le marché national et international après la « Grande dépression » de 1929 à 1945 (et 1970!) :Ludwig Von Mises, Friedrich Von Hayek, Milton

Friedman et Maurice Allais et Amartya Sen•De l’école de Vienne, à l’école de Chicago et l'école des Mines !

▫ Des actions individuelles, une liberté dans un développement mondial.

•Au cœur de la réalité▫ Une Théorie de la conjoncture. Une Théorie de la monnaie.▫ Une Histoire économique. Une Géo-politique !

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Ludwig Von MISES, né en 1881 à Lemberg dans l’empire Austro-Hongrois, décédé en 1973 à New York.

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Une famille de marchands juifs germanophones, anoblie la même année en 1881 et résidant depuis des siècles en Galicie, dans l'actuelle Ukraine.En 1940, ils s'exilent de l'Autriche, par autobus au Portugal, puis à New-York !

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Von Mises : ses principes fondamentaux.• De la lecture des Principes de Menger naquit sa

vocation d'économiste. « Ce n’est pas l’histoire qui explique la société, mais la rigueur et la cohérence de la science ».

• En 1907, il devient conseiller officiel du gouvernement autrichien.

• 1912 la Théorie de la monnaie et du crédit: L‘étalon-or est le seul système monétaire viable.

• 1922 « Le socialisme (c'est à dire le communisme de l'URSS et la NEP !) est voué à l'échec. Il est irrationnel car ne disposant pas de l'indicateur des prix fixés par l'offre et la demande sur le marché » mais uniquement le taylorisme et le fordisme pour produire. (« Rigueur et cohérence de la science mathématique et économique »)

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Individualisme méthodologique et subjectivité. Le contraire des « agrégats » de la « Théorie générale »

de Keynes et « Du Capital » de Marx.• 1944, « Le gouvernement est omnipotent ». • 1949, « L’action humaine »: « La plus grande productivité

du travail grâce à la division du travail [..] fait que les hommes se regardent comme des camarades dans un effort commun pour le mieux-être ».

• « Le sujet de l’économie, ce n'est pas les biens et les services, c’est les actions des hommes vivants. …Ces constructions ne sont que des outils de raisonnement. La seule tâche de l’économie, c’est d’analyser les actions des hommes, d'analyser des processus. »

• Division du travail=séparation=décision/exécution. Si ils ne veulent pas =licenciement. Si ils acceptent, au moins un bon salaires, pour un mieux-être...après > Fordisme, Taylorisme, ...

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Une banque > avoir des clients faire des échanges de liquidités et leur faire des crédits !

• Von Mises fut le principal avocat du monétarisme, basée sur l'offre. Une école de pensée économique sur la base de la théorie

quantitative de la monnaie. Monnaie X Vitesse de circulation en t1= Prix X Quantité de produits en t1. • L'équation de Fischer. M.V=P.Q.

• L'inflation doit être contrôlée par le volume des émissions de monnaie de la Banque Centrale.

• Une monnaie c'est une abstraction de la réalité concrète, des relations sociales pour vivre, faire des échanges de travail et de salaires, d'investissement pour produire et vendre, ou de rentes. Une « prévision financière » bancaire c'est un échange de temps, du court terme ou long terme. Une spéculation, un projet.

• Mais tous solvables !

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Hayek « Laisser la loi aux mains de gouvernants élus, c'est confier le pot de crème à la garde du chat ».

• La Route de la servitude (1945)

• La Constitution de la liberté (1960)

• Droit, législation et liberté(1973-79)

• Prix Nobel 1974 (avec un autre Prix Nobel, Gunnar Myrdal, un keynésien!)Il défend la notion d'ordre spontané.

« Toute intervention de l’état ne peut que perturber et qu’empirer. »

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1945 – « La route de la servitude » • Thèse centrale : la socialisation de l'économie et l'intervention

massive de l’Etat sur le marché débouchent sur la suppression des libertés individuelles (de produire).

• Il n’y a pas de différence de nature mais seulement de degré entre le communisme et le nazisme, entre le socialisme et le totalitarisme.

• Il s’agit de combattre les idées de la London School of Economics, dominée par Keynes et des marxistes.

• Keynes, un « homme de grande intelligence mais aux connaissances limitées en théorie économique, ...et d'avoir toujours été et vouloir rester toujours un immoraliste,... inconstant et opportuniste ».

• Keynes ? Un conseiller de Churchill, un signataire de Bretton Woods (opportuniste). Un homme privé, bisexuel, (immoral) lié au Bloomsbury, une association d'artistes des revenus en toute liberté d'expression, qui deviendra le British Art Council.(inconstant)

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La théorie économique est une théorie de la conjoncture: Prix Nobel 1974

• La crise économique est provoquée par la politique monétaire expansionniste, par un excès de crédit.▫ En situation de crise, la politique d'ajustement devrait consister

à laisser les prix revenir à leur configuration d'équilibre, en renonçant à l'excès de crédit pour des raisons sociales. (voir l'actualité..une austérité pour les victimes de la crise)

• « La plupart des règles de conduite …….sont autant d’adaptations à l’impossibilité de prendre consciemment en compte tous les faits distincts qui composent l’ordre de la société». ▫ Un oubli du keynésianisme. Les chefs d'entreprises les créditeurs

financiers sont obligatoirement pragmatiques, intuitifs. Mais avant ils avaient un projet dans une société, une structure, pour réussir !

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Pour aller vers l’inconnu, rien de mieux que le marché et une politique conjoncturelle!

• Rejet de la méthode macro-économique de construction de "modèles" fondés sur des corrélations entre des agrégats de « micro-économie », les entreprises.

• Sa critique contre Keynes s'étend aux économistes néoclassiques, pour vouloir assimiler les méthodes de la science économique à celles des sciences physiques et mathématiques, et des modèles d'analyses.

• La néo-libéralisme d'aujourd'hui en France est un modèle d'agrégats d'entreprises > une méthode macro-économique. Une « Théorie générale.. » sans relation sociale.

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Critique de la notion de « justice sociale »,…. et de démocratie.

• « Je dirai que, comme institutions pour le long terme, je suis complètement contre les dictatures. Mais une dictature peut être un système nécessaire pour une période transitoire. Parfois il est nécessaire pour un pays d'avoir, pour un temps, une forme ou une autre de pouvoir dictatorial ». [...]

• « Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu'un gouvernement démocratique manquant de libéralisme ».

• « Mon impression personnelle est que [...] au Chili par exemple, nous assisterons à la transition d'un gouvernement dictatorial vers un gouvernement libéral».

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Milton Friedman, l’autre face du néolibéralisme: le monétarisme.

• Milton Friedman naît à Brooklyn, le 31 juillet 1912 dans une famille d'immigrants juifs, venue de Transcarpathie, alors partie de la Hongrie (dans l'actuelle Ukraine).

• Milton Friedman est mort le 16 novembre 2006, à l'âge de 94 ans.▫ Capitalisme et Liberté (1962)et

une série d'interventions télévisées réalisées en 1980 Free to Choose.

▫ Fondateur de l’école monétariste de Chicago

▫ Prix Nobel 1976

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La réduction du rôle de l'État, est le seul moyen d'atteindre la liberté politique et économique.

• En réponse à la théorie de l’anticipation sociale et à la propension à consommer de Keynes , il développa: ▫ la théorie du revenu permanent: un revenu actualisé que chacun

anticipe sur sa vie entière. ▫ Les choix de consommation sont guidés non par les revenus

actuels mais par les anticipations que les consommateurs ont de leurs revenus.

• L'anticipation de Friedman n'est que celui d'un consommateur et leur revenu. L'anticipation n'est pas sociale, collective et politique.

• Une psychologie uniquement comportementale dans un individualisme méthodologique! Une analyse réductrice.

• Le taux de chômage est naturel en relation avec le taux de croissance de la masse monétaires. Trop de crédits par la Titrisation. Friedman remet en cause des politiques de relance, qui, ne peuvent que provoquer de l'inflation contre laquelle il faut lutter.

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Le but principal est de lutter contre l’inflation

• À cette fin, il proposa l'instauration d'un taux constant de croissance de la masse monétaire.

• Sans inflation moins d'offre pour les entreprises ▫ ou plus de productivité par une autre technologie (la robotique)

ou une baisse de salaire ou des charges socialespour être compétitif.

• L'inflation c'est une augmentation de demande, par exemple les « subprimes » : une inflation immobilière, une forme de relance « sociale » par des crédits, dans un système de cycle d'offre et de demande. Subprimes > offre d'immeubles, > création immobilières > augmentation de salaires > demande de consommation..

• L'insolvabilité des chomeurs provoquera la faillite d'une banque !

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La loi de l’offre et de la demande globale et son point d’équilibre de prix > Inflation par la demande et la rareté de l'offre/déflation par la quantité offerte et le surplus de demande. (JB Say. Walras mais dans une théorie générale)

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« La seule intervention de l’État doit être monétaire et équilibrée. »

• Jusque là, en 2015, les interventions ne sont que monétaires : Pas de taxe spéculative, ou très peu, pas de contrôle sur les produits dérivés ou non, pas de lois sociales, …....au contraire toujours des « paradis fiscaux ». Etat néo-libéral, monétaire contre Etat redistributeur.

• La City reste un élément dominant du système.• Tout gouvernement, élu ou dictatorial, doit avoir pour

projet, celles des entreprises privées, donc sans transparences ! 

• Un Etat sans dettes ! Dans la CEE, au maximum 3% de PIB.• Von Mises, Hayek, Friedmann restent les

fondateurs des règles mondiales d'aujourd'hui.

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Maurice Allais. Né à Paris en1911 et mort à Saint Cloud en 2010.

• Maurice Allais. Le premier économiste français, Prix Nobel de Sciences Économiques en 1988. 1931 : Major à l’École Polytechnique et ingénieur des Mines. De 1944 à 1988 il restera professeur d'économie à l 'École des Mines.

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Depuis la fin de la guerre, Il participe aux principaux mouvements des nouveaux libéraux.

➢ En avril 1947, il participe aux côtés notamment des économiste Friedrich Hayek, Ludwig von Mises et Milton Friedman à la réunion de création de la Société du Mont Pèlerin, près de Vevey, en Suisse.

➔ Néo Libéral, il a cependant refusé de signer le texte constitutif de la Société à cause, de l'importance excessive donnée aux droits de propriété privée.

➔ En France certaines entreprises étaient nationalisées, donc publiques, élues donc visibles ! la SNCF, Renault, La Poste.

➔ Maurice Allais ne trouve pas ça négatif, en France. Il est plus objectif que les néo-libéraux des USA. Les idées de ces néo-libéraux ont des frontières d'intelligence !

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Dès les années 70', il critique la déréglementation. ➢ Il dénonce les changes flottants, la dérégulation

financière, et la suppression des protections douanières. « Ces nouveautés provoqueront en Europe le déclin de l'emploi et dans le monde le risque d'une nouvelle grande dépression ». À l'occasion de la crise dite « des pays émergents », en 1998, il annonce dans un article au journal Le Monde : « Ce qui doit arriver, arrive ! ».

➢ La monnaie est comme pour Milton Friedman, l'élément central. Une encaisse globale, détenue et désirée par des comportements psychologiques conjoncturels .

➢ Tous les néo-libéraux évitent de dire que les banques analysent les comportement des clients par créer une bonne publicité, pour rester concurrentielles ! Exemple : bcp de publicités bancaires ou entrepreneuriales pour développer des achats et des crédits !

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Le libre-échange doit être dosé !➢ La crise en cours, la désindustrialisation en Europe et les

délocalisations massives ont redonné une certaine actualité à ces positions longtemps contraires à l'esprit du temps.

➔ En 2009, MairiceAllais dénonce une nouvelle fois ce qu'il appelle « l'aveuglement de la logique néolibérale et de la libéralisation totale du commerce international » en plaidant pour un « protectionnisme éclairé».

➔ A le fin de ces réflexions, il n'est plus néolibérale. Il a la même réflexion que List. > un protectionnisme libéral perdu par les mains invisibles des multinationales ?

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On peut résumer ainsi le néo-libéralisme:▫ Les principes: La théorie de la conjoncture et lutte contre

l’inflation. Individualisme méthodologique contre des collectivités et mondialisation contre la nationalisation.

▫ Une théorie géopolitique pour rester compétitif. ▫ L'adversaire, c'est l’Etat-providence, un État-

redistributeur Un État doit rester monétaire et conjoncturel, seulement un Etat-gendarme.

▫ Un principe intangible : les entreprises sont des entreprises privées. Brevets, secrets, espionnage.

▫ Un instrument de régulation: le marché toujours autorégulateur contre l'avis de Keynes et des socialistes.

▫ Une motivation psychologique : la main invisible devient des groupes secrets, pour rester compétitif.

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Ces fondements de la pensée néo-libérale actuelle a les limites de la complexité du monde physique géologique, biologique, dans une planète Terre. .

• Une entreprise est soumise simultanément à deux lois : elle cherche à améliorer sa productivité par une meilleure organisation du travail, des ressources de matières premières, tous au moindre coûts !

• Un aléa moral nécessaire au risque d'une faillite ?• Ces rendements de matières premières et humaines sont

géologiques, biologiques transformés par l'entreprise d'aujourd'hui.

27Les principes néo libéraux sont à la fois efficaces et

puissants pour produire, mais inefficaces socialement !

Les causes concrètes de la Crise, les « subprimes » et les origines sont les principes du système actuel.

•…, mais les principes actuels du système sont aussi très efficaces pour gérer les entreprises privées qui deviennent des multinationales puissantes et donc favorables aux principes du système social inefficace!

•Le « marginalisme », le « management », les brevets et les secrets d'expériences, le « marketing »

font que les entreprises deviennent efficaces et puissantes ….,

dans un système global inefficace !

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Pourquoi cette analyse de gestion d’une entreprise devient importante ?

Sont-elles devenues l'axe central mondial ?Une nouvelle « Théorie Générale des entreprises »!

• Les règles, les contrats des entreprises privées, dans le XIX° siècle, deviennent pratiquement au XXI° siècle des entreprises multinationales.

• En 2012, sur 43.000 multinationales, 147 des plus puissantes gèrent 40 % de la production mondiale, 750 ...80%! (selon des chercheurs suisse à Zurich)

• Ces règles et ces contrats privés deviennent une nouvelle « théorie générale ….des entreprises », celle du néo libéralisme.

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Amartya Sen. Prix Nobel de 1998. • « Réexamen du néolibéralisme : l'économie est une science morale » !• « Vivre c'est de « réaliser ses capacités » pas simplement

d'augmenter ses revenus ». Réaliser ses capacités c'est un développement humain de complexité > en lui, ses origines génétiques, sa santé, son corps, ses origines génériques, son éducation, ses pulsions, ses idées,..> et au delà de lui, son lieu dans son système de vie sociale.

• « Quel est cet indice de développement humain » ?• > L'évolution de l'humanité est d'être plus libre et d'avoir les

moyens d'être libre. « Le chômage est une perte de liberté ».• « La théorie de « la main invisible » est dépassée. Toutes

dimensions sans morales est irréalistes ».

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L’entreprise devenu multinationale a une responsabilité sociale.

• Du fait du développement même du capitalisme, une entreprise socialise les problèmes (voir les mesures prises pour contrôler la crise financière qui est sociale), d’où le retour nécessaire des nationalisations !

• La liberté individuelle est une responsabilité sociale.▫ S'il y a des inégalités sociales et économiques, elles doivent

être attachées à des fonctions ouvertes à tous, et fonctionner au plus grand bénfice des plus défavorisés.

▫ > Principe de responsabilité sociale !• Comme Maurice Allais, Amartya Sen, n'est plus néo-libéral.

Ils ne sont pas dans le pays dominant. Fin du cours 8.

32La « main invisible », les multinationales

deviennent un « groupe illisible », leur coût marginal d'un

prix est aussi social et mondial, calculédans un nouveau monde ?

Lequel ?FIN DU CHAPITRE 7

On va essayer de comprendre les causes profondes de la Crise.

De la surconsommation, aux crises environnementales et dans le contexte d'une

révolution technologique, l' informatique, dans une autre ère !.

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Des fondamentaux :Depuis la crise de 2008,le nouveau libéralisme devient géopolitiquement contradictoire.

• Protectionnisme pour certains, libre-échange pour les autres. Les principes scientifiques deviennent des principes « géopolitiques ». Rester ou devenir une pays dominant. Une science économique, une science politique, ou une farce, une idéologie dominante ?

• La règle d'or, c'est la croissance et sans cycle. Il faut éviter l'inflation, la création monétaire artificielle, la spéculation (Nasdaq) , les changes flottants !.

• La cotation boursière continue est contraire aux règles économiques qui veut qu'un prix soit d'autant plus significatif qu'il est formé par la rencontre du maximum d'offres et de demandes, et sans autre utilité que de permettre des gains spéculatifs sans cause réelle, au prix d'une volatilité aggravante des marchés financiers.

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« L'Etat gendarme devient un Etat monétaire, équilibrée et « éthique » ?• Jusque là, en 2012, les interventions ne sont que monétaires

et équilibrées. Pas de taxe spéculatives, pas de contrôle sur les produits dérivés ou non, pas de lois sociales ?

• Jean Tirole. 61 ans, professeur de l'Ecole de Toulouse, prix Nobel d'économie en 2014.▫ Analyse de la puissance du marché et de la régulation. (en

matière de concurrence particulièrement dans les entreprises les plus puissantes : Banques et Télécoms).

▫ Comment être plus productives sans faire tord aux concurrents et aux consommateurs (solvables) ?

▫ > une éthique du système dominant par les États et les « grandes entreprises » ?

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COÛTS FIXES ET COÛTS VARIABLES

• Les coûts fixes = coûts des facteurs incompressibles dont l’entreprise a besoin quelque soit le niveau de production adopté (des bâtiments, un espace, un accès, etc) . Les coûts fixes baissent!

• Tous les autres frais d’exploitation sont des coûts variables parce qu’ils augmentent avec le niveau de la production (matières premières, machines, ouvriers) . Les coûts variables baissent, puis ils remontent.

Coûts moyens et coûts marginaux(En courte période)

CoCoûûtsts moyensmoyens et et cocoûûtsts marginauxmarginaux(En (En courtecourte ppéériode)riode)

Outpu t (Q)

Coû

ts(€

)

CFM

CVM

Cm

xx

CMCM

zz

yy

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Le coût moyen global (fixe et variable) baisse puis remonte

Le coût moyen , c’est-à-dire un coût total divisé par la quantité de production (100) obtenue plus une unité (101) .

La courbe de coût total moyen indique les quantités de facteurs nécessaires à toute production donnée puisqu’elle donne la somme totale que l’entreprise doit dépenser pour se procurer les facteurs de production nécessaires.

CMoyen=CTotal/Quantité totale d’unités de produits

Coûts moyens et coûts marginaux(En courte période)

CoCoûûtsts moyensmoyens et et cocoûûtsts marginauxmarginaux(En (En courtecourte ppéériode)riode)

Output (Q)

Coû

ts(€

)

CFM

CVM

Cm

xx

CMCM

zz

yy

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LE COÛT MARGINAL: Cm

Le coût marginal indique pour chaque niveau de production, l’accroissement de coût que doit consentir l’entreprise pour augmenter sa production d’une unité.

Autrement dit: Que devient l’accroissement du coût total si l’on augmente la production d’une unité?

Cm=CT/Q = x, y, z.

C o û t s m o y e n s e t c o û t s m a r g i n a u x(En courte période)

C oC o ûû t st s m o y e n sm o y e n s e t e t c oc o ûû t st s m a r g i n a u xm a r g i n a u x(En (En courtecourte ppéériode)riode)

Output (Q)

Coû

ts(€

)

CFM

CVM

Cm

xx

CMCM

zz

yy

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38C o û t s m o y e n s e t c o û t s m a r g i n a u x( E n c o u r t e p é r i o d e )

C oC o ûû t st s m o y e n sm o y e n s e t e t c oc o ûû t st s m a r g i n a u xm a r g i n a u x( E n ( E n c o u r t ec o u r t e pp éé r i o d e )r i o d e )

Output (Q)

Co

ûts

(€)

CFM

CVM

Cm

xx

CMCM

zz

yy

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▫Au point x, l'espace était tropgrand, les machines, les ouvriers pouvaient augmenter leurs rythmes

▫CVM et CFM baissent.▫Au point y, il faut de nouvelles machines,plus d'ouvriers ou des heures

supplémentaires. CVM et Cm augmentent sous le CMTotal. Lorsque, le coût marginal coupe la courbe de coût moyen

total en son minimum, z , il va falloir commencer à envisager une augmentation des capacités fixes de l’entreprise! ( un autre atelier, une autre machine, un autre terrain, dans un autre pays!)

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Reprise des distinctions de Alfred Marshall de COURT TERME et de LONG TERME.

• Importance des coûts pour juger du caractère variable ou fixe des coûts de production.

▫ A court terme, l’entreprise a peu de possibilités de modifier sa technologie et son infrastructure : les coûts fixes.

▫ A long terme, tous les facteurs sont théoriquement ajustables: un plus grand nombre de facteurs deviennent progressivement variables : ses méthodes de fabrication, la dimension de l’usine, le lieu de l'entreprise.

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● Une Addition de courbes de courtes périodes Avec le point Z: là où l’unité supplémentaire

produite coûte plus que le coût moyen, il faut envisager d’augmenter les capacités de production, c’est-à-dire les coûts fixes, ...certains coûts fixes.

Première courbe + deuxième courbe + etc..Les Premiers temps: on réalise des économies

d’échelle. Tous les CF vont être exploités au maximum (tout l’espace disponible, tout le personnel, toute la logistique, etc..)Les Seconds temps: on réalise des déséconomies

d’échelle. Viennent des difficultés de gestion, d’espace, de contrôle, de logistique, etc..

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Les deux faces du néo-libéralisme.• Une face « interventionniste », mais dans le cadre de crises

conjoncturelles. • Une face « scientifique », une mathématisation de l’économie: crise

en V, W, modèles de croissance, etc.., limitée aux courtes périodes et à la micro-économie.

• Au-delà on est dans l’inconnaissable pour lequel le mieux est de faire confiance au marché autorégulateur. ▫ La crise des « subprimes » est due à l’obligation qu’avait les

banques d’aller dans les quartiers déshérités (si elles n’y avaient pas été, elles n’auraient pas fait des prêts et il n’y aurait pas eu de crise bancaire, mais une crise sociale!). Moins de croissance et donc une autre crise de « working poors ». Les médias financés par des grandes entreprises, pensent que les pauvres sont eux les responsables de la pauvreté . Un individualisme méthodologique.

Fin des fondamentaux et des commentaires.

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