Chapitre 12.

Comment le développement du

commerce international peut-il

contribuer à la croissance et au

développement dans le monde ?

Thème 6 : Internationalisation des échanges et mondialisation

Les effets de la crise sur le

commerce internationalUne diminution en valeur ou en volume ?

• Extraits de l’économie en question (émission diffusée sur France culture le 3 avril 2010)

• Évolution des exportations en valeur : -23 %

• Évolution des exportations en volume : - 12 %

• Comment expliquer l’écart ? Baisse du prix des matières premières dont le pétrole

Pour mémoire

• Interview de l’économiste

en chef de l’Organisation

Mondiale du Commerce

L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_valeur_volume.mp32010_03_26_stats_low.asf

Introduction

Accroche

Après l’effondrement des volumes des exportations en 2009, les institutions internationales cherchent à inverser la tendance. Pourtant, alors que l’on attend souvent de ce commerce international qu’il améliore les conditions de vie de tous, l’actualité économique est marquée par la crise financière et économique et la résurgence de la pauvreté, même si des pays émergents continuent de connaître une croissance plus rapide.

Présentation problématisée du sujetCette situation contrastée amène à se

demander si le commerce international, c’est-à-dire les importations et exportations de produits et de services entre les pays, qui est un des éléments clé de la mondialisation, est de nature à permettre la croissance économique et le développement du monde et des différents pays. Cette ouverture économique, qui a aussi été prônée après guerre car l’interdépendance économique devait limiter les tendances guerrières, permet-elle l’augmentation de la production de richesses non seulement à l’échelle mondiale mais pour tous les pays ? Permet-elle la survenue des transformations des structures démographiques, économiques et sociales dans tous les pays et pour toutes les couches sociales des populations nationales ?

À faire

• Surlignez les

définitions

des notions

clés du titre

du chapitre

Annonce du plan

Nous tenterons de répondre à ces questions en étudiant d’abord les raisons de l’essor du commerce international depuis 60 ans, puis en présentant les éléments du débat opposant les libre-échangistes qui expliquent comment l’ouverture internationale permet la croissance aux protectionnistes qui défendent au contraire l’intérêt de la fermeture du marché nationale, et enfin en présentant les raisons pour lesquelles il est légitime de penser que l’ouverture est source de développement, mais sous certaines conditions.

I. Le commerce international

s’est beaucoup développé

depuis 60 ans

A. Les structures du commerce

international

L’UE est la région du monde qui réalise la plus grande part des X dans le

monde : sur 100 $ exportés dans le monde en 2008, environ 40

provenaient de l’UE. On trouve ensuite l’Asie et l’Amérique du Nord.

Exclusion de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0p

art

s e

n %

de

la

va

leu

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tale

de

s

ex

po

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tio

ns

de

ma

rch

an

dis

es

Structure mondiale de la valeur des exportations mondiales

Amérique du Sud et centrale

Amérique du Nord

Europe

Afrique

Moyen-Orient

Asie

Source : OMC, téléchargeable sur le site www.wto.org.

http://www.wto.org/

Exactement les mêmes constats sur la structure des importations (M).

Source : OMC, téléchargeable sur le site www.wto.org.

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

1948 1953 1963 1973 1983 1993 2003 2008

part

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n %

de la

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leu

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po

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on

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dis

es

Structure mondiale de la valeur des importations

Amérique du Nord

Amérique du Sud et centrale

Europe

Afrique

http://www.wto.org/

Exportations de marchandises et des services commerciaux

en dollars courants par habitant, 2007

Les zones entourées correspondent à la Triade : les zones géographiques les plus intégrées au

commerce internationale, dans ces pays, les X dépassent souvent 5000$ par an par habitant.

0 - 250

250 - 1000

1000 - 5000

≥ 5000

Chiffre non disponible

La Triade comme réseau commercial

Ratio du commerce des marchandises et des services au PIB, 2007

Ici, plus le ratio est élevé plus le PIB d’un pays dépend du commerce international. Bcp de pays du

Sud et d’ex-Europe de l’Est dépendent bcp du commerce international, ce qui témoigne d’une

faiblesse des économies nationales.

60 - 100

0 - 30

30 - 60

≥ 100

Chiffre non disponible

I. Le commerce international

s’est beaucoup développé

depuis 60 ansA. Les structures du commerce

international

B. Les causes de l’essor du commerce international

variations annuelles moyennes en % du volume des exportations et du PIB

mondiaux depuis 1950, d’après l’OMC

Entre 1950 et 2001 : ralentissement de la croissance des X et du PIB.

Les exportations progressent toujours plus vite que le PIB (sauf 2001 et 2008).

Entre 1950 et 1960, les exportations dans le monde ont augmenté de 7,8% en moyenne chaque année.

-2

0

2

4

6

8

10

1950-60

1960-70

1970-80

1980-90

1990-00

2000-08

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Exportations PIB

Les multiples raisons de l’essor du commerce

internationalCauses techniques Causes

économiques

Causes

politiques

Causes

administratives

Nouvelles techniques de

communication permettent

d’échanger des services,

et des capitaux

Nouvelles techniques de

transports

(conteneurisation,

amélioration du tonnage

des bateaux…) baisse

du coût du transport

Modularisation de la

production qui facilite la

décomposition

internationale des

processus de production

Baisse du coût du

transport

Baisse des tarifs

douaniers

Croissance

économique

mondiale rapide

Nouvelles conditions

de production

(DIPP)

Accords

internationaux

visant à baisser

les droits de

douanes (GATT,

puis OMC)

2GM perçue

comme la

conséquence des

nationalismes et

de leur traduction

éco (le

protectionnisme)

et donc volonté

de forcer les

économies à

s’ouvrir

Baisse de droits

de douane

Décloisonnement

des marchés

financiers (rend

possible les IDE

et les

investissements

de portefeuille

internationaux)

Construction

d’unions

économiques

régionales (chap

14)

II. Dans quelle mesure le libre-

échange est-il source de

croissance économique ?

A. Les arguments des libre-

échangistes

qu’est-ce que le libre-échange ?

• Les libre-échangistes sont les partisans du

libre-échange

• Libre-échange = large marché au sein duquel

il n’y a pas de taxe sur les importations, les

produits circulent librement et sans coût autre

que celui du transport

• Libre-échange = terme qui désigne aussi la

doctrine politique et la théorie économique

qui sont en faveur du libre-échange

Doc 9 p 316 : l’avantage comparatif

selon Ricardo

1) 170 de travail au total au Portugal et 220 en Angleterre.

2) Portugal produira : 2,125 tonneau de vin en spécialisant sa main d’œuvre dans cette production. L’Angleterre produira 2,2 m de drap en se spécialisant. Cette spécialisation permet d’augmenter les quantités produites au niveau international. En vendant un tonneau de vin en Angleterre les Portugais pourront acheter 1,2 m de drap (contre 0,89 chez eux) à l’inverse en vendant 1 m de drap au Portugal, les Anglais pourront acheter 1,125 tonneau.

Doc 9 p 316 : l’avantage comparatif

selon Ricardo

3) Le libre-échange entre les deux pays permet

de produire plus (croissance éco) et permet

à chaque pays d’augmenter son niveau de

consommation (avec sa production chacun

peut importer plus du produit qu’il ne

fabrique plus).

4) Le commerce international est avantageux

pour les deux : spécialisation

complémentaire, de faibles coûts de

transports et l’absence de droit de douane.

Doc 10 p 316 : l’avantage

comparatif aujourd’hui

1) Théorème HOS : l’avantage comparatif

dépend de la répartition de la dotation en

facteurs de production : capital et travail.

Pas directement un raisonnement en

terme de coût, proche du raisonnement de

Ricardo par ce que si un facteur de P est

abondant, il coûte peu cher, l’avantage

débouche aussi sur une spécialisation.

Doc 10 p 316 : l’avantage

comparatif aujourd’hui2) Sur 100 $ d’X chinoises vers les USA, 40,7 $

correspondent à des vêtements, du tissu… càd des produits qui requièrent une mo nbse et peu qlfée. Sur 100 $ d’X US vers la Chine, 77,8 $ correspondent à des produits informatiques, automobiles ou chimiques, bref des produits industriels dont la P requiert une mo hautement qlfée.

3) Oui la Chine se spécialise dans une P qui demande bcp de mo (or pays le plus peuplé) et pas très qlfée(ce qui est encore le cas en Chine) alors que les USA qui ont une mo moins abondante et très qlfée sont spécialisée dans une P adaptée à cette situation.

Doc 12 p 317 : encore un avantage

de la libéralisation du commerce

internationalNTCI : innovation est aussi source de gains de productivité, le commerce international en accentuant la concurrence pousse à l’innovation, le CI développe la concurrence qui pousse à la différenciation du produit ce qui augmente la conso (+ de choix pour le consommateur) et qui pousse à la baisse des prix, CI permet des rendements d’échelle (en produisant pour le monde entier, les firmes augmentent les quantités produites et cela génère des économies d’échelle), chaque pays peut développer une politique qui va modifier les caractéristiques de ses facteurs de production (voir III).

Ces théories s’opposent aux théories tradi car les pays peuvent développer des pol pour changer de spécialisation. Elles s’en rapprochent car elles concluent aussi à l’avantage du libre-échange.

II. Dans quelle mesure le libre-

échange est-il source de

croissance économique ?A. Les arguments des libre-

échangistes

B. Les arguments des protectionnistes

Doc 13 p 318 : le

protectionnisme, pourquoi ?

Comment ?• Le protectionnisme c’est : fermer les

frontières éco d’un pays afin de limiter les importations, en fixant des droits de douanes éventuellement élevés, en fixant des quotas d’importations, en ciblant des pays dont on bloque les importations, en fixant des normes (environnementales, sanitaires ou de sécurité), l’autre objectif peut être de développer la production nationale.

Doc 13 p 318 : le

protectionnisme, pourquoi ?

Comment ?• Le protectionnisme c’est : une théorie

économique, une doctrine politique et le

fait de pratiquer le protectionnisme.

Le protectionnisme éducateur

ou temporaireLa présentation de Philippe Martin, professeur à Science Po

• Qui est le théoricien du

protectionnisme

éducateur ?

• Quels sont ses

arguments ?

• Quels autres penseurs

défendaient cette idées ?

Doc 14 p 318 pour compléter

Extrait de l’économie en question, diffusée sur France culture le 3 avril

2010, produite par Dominique Rousset et réalisée par Dominique Briffaut

Frederich LIST économiste alld qui

a voyagé aux USA.

Le libre-échange ne profite qu’aux

forts, il faut d’abord protéger et

développer l’industrie naissante

avant de pouvoir faire du libre-

échange protectionnisme

éducateur car il permet à l’industrie

de se développer et temporaire, il

est possible ensuite de lever les

barrières douanières.JB Say en France, A Hamilton aux

USA

L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_List.mp3

Exercice page 318

Protection

d’une

activité

naissante

Hausse

des

quantités

produites

Économi

es

d’échelle

Effet

d’apprent

issage

Baisse des

coûts

unitaires de

production

Avantage

comparat

ifs

Levée de

la

protection

Le protectionnisme contemporainLes formes du protectionnisme contemporain

• Environnemental

• Social

• Monétaire

• Protection du secret

industriel

• Qui remplacent les

tarifs douaniers

Pour ou contre ?

• Environnemental : pour car il y a des externalités négatives, moyen de réduire les émissions de gaz à effet ; contre : risque de ralentir la croissance, difficile à mettre en place

• Pour un certain protectionnisme dans les pays en dév, pour permettre le dév (List) ; contre car c’est le libre-échange qui permet le dév (voir le DM et le III)

• Social : pour comme une incitation à améliorer les cond des Lr, contre car les bas coûts de P sont l’avantage compa des PED

Extrait de l’économie en question, diffusée sur France culture le 3 avril

2010, produite par Dominique Rousset et réalisée par Dominique Briffaut

L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_protectionnisme_contemporain.mp3L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_protectionnisme_contemporain.mp3L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_protectionnisme_contemporain.mp3L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_protectionnisme_contemporain.mp3L'ECONOMIE EN QUESTIONS 03.04.2010_protectionnisme_contemporain.mp3

Focus : l’impact des taux de

change

Chronique de Bernard Marris : l’autre économie, diffusée sur France inter le 28

novembre 2006

Protectionnisme monétaire = fait de maintenir

une monnaie faible pour assurer une bonne

compétitivité prix aux exportations. Pour bcp

d’économistes, c’est la politique actuelle de la

Chine.

L'autre �conomie 28.11.2006 taux de change.mp3

III. Dans quelle mesure le libre-

échange est-il source de

développement ?

A. Le libre-échange peut

permettre le développement…

Le libre-échange peut permettre le

développement via la croissance

• Libre-echg augmentat° des échanges augmentat° de la productivité (voir théorie des avantages comparatifs de Ricardo) augmentat° de la croissance = augmentation de la valeur ajoutée et du niveau de vie

• Or cela permet un rendement des PO plus important financement des infrastructures ncs au dév possible (voir partie 1)

Le libre-échange peut permettre le

développement via le PT

• Libre-echg transfert de technologie

cela suppose un niv d’édu plus élevé qui

est un des indicateurs de l’IDH

• Cela permet de développer des industries

permettant de dégager plus de valeur

ajoutée (remontée des filières)

Document 17 page 3201) Convergence des

niv de vie = réduc°des écarts de PIB/hab, divergence des niv de vie = augm des écarts de PIB/hab

2) Controverses car des mesures différentes possible, pire si on ajoute la question des inégalités internes aux pays (voir chapitre 6).

Document 18 page 320

1) Non, comparaison entre la courbe rouge

et les deux autres.

2) Oui, car leur dév s’appuie sur l’ouverture

internationale, pol de promot° des X.

3) Non, car leur dév s’est aussi appuyé sur

le protectionnisme éducateur, politique

d’industrialisa° par substitu° aux M.

Document 19 page 321

1) Comparaison des premiers graphiques des docs a et b : le taux d’ouverture chinois en 2000 est quasiment 2x + élevé qu’en Inde; en 1993 Inde a même tx d’ouverture que Chine en 1979; deux graphiques avec courbes ascendantes. 2nd graphique sur la Chine : forte augm du poids de l’électroniques dans les X, diminution du poids de l’énergie, agroalim et textile dans les X. 2nd graphique sur l’Inde : est devenue 1er exportateur de services info entre 1999 et 2000.

Document 19 page 3212) l’avantage comparatif n’est pas défini une fois pour

toute dans l’histoire d’un pays. En Inde et en Chine, les pol éduc ont permis d’élever le niveau de qualif, et en Inde, l’université a été orientée vers l’informatique. Politique industrielle : subventions à certains secteurs (protectionnisme éducateur).

3) Rôle de l’Etat : définir des stratégies, des orientations dépenses, législations.

4) Chine et Inde X riches en VA. Inde services et la haute qualification / Chine industrie avec toute la palette des qualifications (ingénieur / ouvrier non qualifié).

5) Pcq Chine a encore une grande pop peu qualifiée, et trop fort contrôle sur Internet pour favoriser émergence de facultés informatiques.

III. Dans quelle mesure le libre-

échange est-il source de

développement ?A. Le libre-échange peut permettre

le développement…

B. … Mais sous certaines conditions

Le libre-échange ne permet pas tjs

le développement

• Les échanges sont inégaux (théories

marxistes) : trop de PED sont spécialisés

dans des produits dont la valeur d’X est

trop variable et ils doivent M des produits

chers termes de l’échange peuvent

devenir défavorable et alors les gains du

commerce sont inexistants pour ces PED

Le libre-échange ne permet pas tjs

le développement

• Les échanges sont inégaux (théories

marxistes) : trop de PED sont spécialisés

dans des productions qui utilisent bcp de

main d’œuvre non qualifiée ce qui ne

pousse pas à l’élévation du niveau de

qualif + fuite des cerveaux pour les

diplômés

• Ces productions peuvent aussi reposer

sur une forte utilisation des ressources

naturelles pb de dév durable

Document 20 page 3221) Combustible (effet inflationniste), produits

manufacturés.

2) Matières premières y compris agricoles, combustibles.

3) Pcq prix de ces produits fixés sur marchés boursiers ces pays sont preneurs de prix, or le prix est variable, quand le cours du produit d’X diminue, les recettes du pays diminue aussi. Si le cours baisse, le pays qui le souhaiterait perd les moyens d’investir durablement dans des politiques de développement. Si cours baisse et prix des produits importés augmou stable alors dégradation des termes de l’échange et impossibilité M tous les produits nécessaires pour satisfaire les besoins de la pop.

1er bilan

• Ouverture internationale pour permettre le

développement ne doit pas

• Reposer sur une hyperspécialisation,

• Reposer sur l’exportation de matières

premières soumises à de nombreux aléas

(économique, climatique notamment).

Document 21 page 3231) Rappels.

2) Transfert de technologie : possibilité d’acquérir la technologie incorporée au produit pour produire soi-même ensuite.

3) Pour que cela diffuse dans l’éco et la soc, il faut une formation initiale de base pour l’ensemble de la pop.

4) Fortes disparités d’alphabétisation entre zones régionales du monde, écarts entre hommes et femmes (le plus souvent au détriment des femmes).

5) Toutes les zones du monde n’ont pas la même capacité à bénéficier de transfert de technologie.

Document 22 page 323

Faible

niveau

d’éduc

ation

Forte

dotation

en main

d’œuvre

peu

qualifiée

Spéciali

sation

dans

des

secteurs

intensifs

en

travail

Peu

qualifiés

(ex:

produits

1aires

Hausse

de la

demande

de travail

Peu

qualifié

au

détriment

du travail

qualifié

Incitation à l’

émigration

des

travailleurs

qualifiés

Absence

d’incitation

à la

formation

2ème bilan

• Ouverture internationale peut permettre le

développement si

• Transfert de technologie qui va permettre

de sortir de la spécialisation primaire,

• Mais cela suppose une population formée,

• Sinon risque de cercle vicieux.

• Toute ouverture au CI ne se traduit pas

par des transferts de technologie

CONCLUSIONLe commerce international, en plein essor et diversification depuis

la fin de la seconde guerre mondiale grâce à des évolutions technologiques qui ont réduit le coût des communications mais aussi grâce à des choix politiques qui ont amené les Etat à lever une bonne partie des barrières aux échanges, notamment les tarifs douaniers, est porteur de promesses d’élévation du niveau de vie et de développement des populations. Pour les tenants du libre-échange, il permet d’accroître la productivité à l’échelle mondiale et assure donc la croissance économique pour tous les pays ouverts au commerce international grâce à une spécialisation efficace selon leur avantage comparatif. Il permet aussi la diversification des produits accessibles aux consommateurs alors que les innovations et les rendements d’échelle en abaissent le prix. Toutefois, les arguments protectionnistes ne sont pas totalement éliminés : le protectionnisme éducateur peut permettre d’acquérir un avantage comparatif. Ces stratégies économiques, visant à construire à long terme un avantage comparatif qui ne repose pas uniquement sur les ressources naturelles ou une main d’œuvre bon marché abondante, semble être la clé d’une ouverture qui débouche sur un développement réel et continu dont les populations des PED pourraient bénéficier.

CONCLUSIONCe n’est pourtant pas ce qu’ont préconisé les organismes internationaux pendant des années et notamment depuis les années 1980 et la suprématie du consensus de Washington. Cette contradiction entre les recommandations de l’OMC et du FMI et les réalités des PED ont mené à une contestation forte des organismes internationaux et à l’altermondialisme. Les réformes en cours, notamment au FMI suffiront-elles à modifier la donne et à permettre aux PED et surtout au PMA de faire entendre leur voix et de parvenir au développement en sortant d’une ouverture internationale qui semble les fragiliser ?