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Chantiers de construction : prévention des risques, logistique et avantage économique

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Chantiers de construction :prévention des risques,

logistique et avantage économique

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L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)

Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l’INRS est un organisme scientifique et technique qui travaille, au plan institutionnel, avec la CNAMTS, les Carsat, Cramif, CGSS et plus ponctuellement pour les services de l’État ainsi que pour tout autre organisme s’occupant de prévention des risques professionnels.

Il développe un ensemble de savoir-faire pluridisciplinaires qu’il met à la disposition de tous ceux qui, en entreprise, sont chargés de la prévention : chef d’entreprise, médecin du travail, CHSCT, salariés. Face à la complexité des problèmes, l’Institut dispose de compétences scientifiques, techniques et médicales couvrant une très grande variété de disciplines, toutes au service de la maîtrise des risques professionnels.

Ainsi, l’INRS élabore et diffuse des documents intéressant l’hygiène et la sécurité du travail : publications (périodiques ou non), affiches, audiovisuels, multimédias, site Internet… Les publications de l’INRS sont distribuées par les Carsat. Pour les obtenir, adressez-vous au service Prévention de la caisse régionale ou de la caisse générale de votre circonscription, dont l’adresse est mentionnée en fin de brochure.

L’INRS est une association sans but lucratif (loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS et soumise au contrôle financier de l’État. Géré par un conseil d’administration constitué à parité d’un collège représentant les employeurs et d’un collège représentant les salariés, il est présidé alternativement par un représentant de chacun des deux collèges. Son financement est assuré en quasi-totalité par le Fonds national de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat), la caisse régionale d’assurance maladie d’île-de France (Cramif) et les caisses générales de sécurité sociale (CGSS)

Les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail, la caisse régionale d’assurance maladie d’île-de France et les caisses générales de sécurité sociale disposent, pour participer à la diminution des risques professionnels dans leur région,d’un service Prévention composé d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Spécifiquement formés aux disciplines de la prévention des risques professionnels et s’appuyant sur l’expérience quotidienne de l’entreprise, ils sont en mesure de conseiller et, sous certaines conditions, de soutenir les acteurs de l’entreprise (direction, médecin du travail, CHSCT, etc.) dans la mise en œuvre des démarches et outils de prévention les mieux adaptés à chaque situation. Ils assurent la mise à disposition de tous les documents édités par l’INRS.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122-4 du code de la propriété intellectuelle). La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 300 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle).

© INRS, 2014.Conception graphique et mise en pages : Michel Maître, www.planete-m.com Illustrations : Jean-André Deledda, www.3zigs.com

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ED 6186décembre 2014

Chantiers de construction :prévention des risques,

logistique et avantage économique

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)

Dans le domaine de la prévention des risques professionnels, l’INRS est un organisme scientifique et technique qui travaille, au plan institutionnel, avec la CNAMTS, les Carsat, Cramif, CGSS et plus ponctuellement pour les services de l’État ainsi que pour tout autre organisme s’occupant de prévention des risques professionnels.

Il développe un ensemble de savoir-faire pluridisciplinaires qu’il met à la disposition de tous ceux qui, en entreprise, sont chargés de la prévention : chef d’entreprise, médecin du travail, CHSCT, salariés. Face à la complexité des problèmes, l’Institut dispose de compétences scientifiques, techniques et médicales couvrant une très grande variété de disciplines, toutes au service de la maîtrise des risques professionnels.

Ainsi, l’INRS élabore et diffuse des documents intéressant l’hygiène et la sécurité du travail : publications (périodiques ou non), affiches, audiovisuels, multimédias, site Internet… Les publications de l’INRS sont distribuées par les Carsat. Pour les obtenir, adressez-vous au service Prévention de la caisse régionale ou de la caisse générale de votre circonscription, dont l’adresse est mentionnée en fin de brochure.

L’INRS est une association sans but lucratif (loi 1901) constituée sous l’égide de la CNAMTS et soumise au contrôle financier de l’État. Géré par un conseil d’administration constitué à parité d’un collège représentant les employeurs et d’un collège représentant les salariés, il est présidé alternativement par un représentant de chacun des deux collèges. Son financement est assuré en quasi-totalité par le Fonds national de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat), la caisse régionale d’assurance maladie d’île-de France (Cramif) et les caisses générales de sécurité sociale (CGSS)

Les caisses d’assurance retraite et de la santé au travail, la caisse régionale d’assurance maladie d’île-de France et les caisses générales de sécurité sociale disposent, pour participer à la diminution des risques professionnels dans leur région,d’un service Prévention composé d’ingénieurs-conseils et de contrôleurs de sécurité. Spécifiquement formés aux disciplines de la prévention des risques professionnels et s’appuyant sur l’expérience quotidienne de l’entreprise, ils sont en mesure de conseiller et, sous certaines conditions, de soutenir les acteurs de l’entreprise (direction, médecin du travail, CHSCT, etc.) dans la mise en œuvre des démarches et outils de prévention les mieux adaptés à chaque situation. Ils assurent la mise à disposition de tous les documents édités par l’INRS.

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’INRS, de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction, par un art ou un procédé quelconque (article L. 122-4 du code de la propriété intellectuelle). La violation des droits d’auteur constitue une contrefaçon punie d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 300 000 euros (article L. 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle).

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Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé de Brigitte Andéol-Aussage (INRS), Bruno Bisson (Cramif), Alain Le Brech (INRS), Philippe Sordoillet (INRS), Christian Trontin (INRS).

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Introduction 5

1. Coût des accidents du travail et maladies professionnelles 7

1.1. Principales causes de sinistralité 7

1.2. Coût direct des accidents du travail et maladies professionnelles 8

1.3. Coût indirect 8

1.4. Impact du défaut général de prévention sur le coût de la construction 9

2. Les manutentions manuelles : un risque majeur à maîtriser 13

2.1. Connaître le risque 13

2.2. Analyse critique des conditions d’exécution des chantiers 15

2.3. Comprendre le rôle des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’œuvre et des coordonnateurs SPS et leurs leviers d’action 17

3. Évaluer les manutentions pour choisir une bonne organisation : méthode et exemple pratique 21

4. De l’évaluation des risques à l’évaluation de l’impact économique : méthode et exemple pratique 39

Conclusion : vers un lot Logistique généralisé 49

Fiche pratique 50

Annexes 51

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Les maîtres d’ouvrage ainsi que les coordonnateurs SPS et les maîtres d’œuvre chargés de les conseiller ont pour obligation de prendre en compte la sécurité et la protection de la santé des travailleurs lors de la conception et de la réalisation des ouvrages.

Les aspects économiques des conditions de travail sont généralement mal pris en compte par les donneurs d’ordre. Lorsqu’ils sont abordés, c’est souvent à travers des idées reçues : l’amélioration des conditions de travail coûterait cher et ses retombées seraient difficilement chiffrables.

Ainsi, le coût des moyens logistiques destinés à prévenir les nombreux accidents du travail et pathologies liés aux manutentions manuelles des salariés du second œuvre serait de nature à compromettre l’équilibre financier de la plupart des projets de construction.

Or, cet argument ne résiste pas à un examen attentif. Non seulement les statistiques technologiques et financières de la sinistralité AT/MP (accidents du travail et maladies professionnelles) montrent que la maîtrise des risques liés aux manutentions manuelles constitue un enjeu majeur pour le secteur de la construction dans son ensemble, mais il est aisé, de surcroît, de montrer que la mise en œuvre d’une organisation logistique contribue non seulement à préserver la santé-sécurité des salariés, mais également à améliorer le bilan économique de chaque opération (coût, délai, qualité).

Objectifs de la brochure

Présenter les enjeux économiques et humains de la prévention des risques professionnels dans le secteur de la construction.

Mesurer l’impact des manutentions manuelles sur la sinistralité globale et faire comprendre les grands principes de prévention de ce risque majeur.

Apporter une méthode permettant de choisir, dès la conception du projet, les moyens techniques et organisationnels garantissant les meilleures conditions de réalisation permettant de limiter ce risque, notamment pour les travaux de second œuvre.

Établir le lien entre amélioration des conditions de travail et impact économique à l’échelle d’un projet de construction.

Proposer, pour une opération représentative, des ratios technico-financiers simples, réutilisables par les professionnels pour évaluer leurs propres projets.

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introduction

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6 i n t r o d u c t i o n

Publics et champs d’application

Cette brochure est destinée aux différents acteurs d’un projet de construction, notamment aux maîtres d’œuvre qui ont à proposer et chiffrer différentes solutions techniques et organisationnelles, aux coordonnateurs SPS pour étayer leurs propositions et aux maîtres d’ouvrage à qui revient la décision finale.

Elle s’applique également aux entreprises générales chargées de l’organisation de travaux et qui sous-traitent les lots de corps d’états à des entreprises spécialisées.

Elle concerne essentiellement les opérations de construction de bâtiment : logements, bureaux, locaux industriels et commerciaux. Toutefois la méthode d’analyse proposée peut s’appliquer également aux opérations de génie civil et de travaux publics.

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1.1. Principales causes de sinistralité

Le secteur de la construction regroupe 8,6 % des salariés inscrits au régime général de la Sécurité sociale, compte 18 % des accidents avec arrêt du travail, 20 % des accidents avec incapacité permanente et 22 % des accidents mortels1.

La majorité des accidents avec arrêt relève directement de problèmes de logistique et de circulation imputables, en partie, à la mauvaise organisation générale des chantiers. En effet :– 4 accidents sur 10 sont dus aux manutentions manuelles et aux masses en mouvement ;– 2 accidents sur 10 sont des chutes de plain-pied liées aux mauvaises conditions de circulation

sur les chantiers ;– 1 chute avec dénivellation sur 5 survient dans des escaliers.

1. CNAMTS, statistiques « Accidents du travail et maladies professionnelles », années 2010 et 2011.

17

coût des accidents du travailet maladies professionnelles

0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 %

Manutention manuelle

Répartition en pourcentage des accidents du travail du CTN B, selon les différents groupements d’éléments matériels

Accidents de plain-piedChutes avec dénivellation (chutes de hauteur)

Outils portatifsMasse en mouvement

Année 2011

Année 2010

MachinesAT non classés faute de données, malaises, mort subite ou non

VéhiculesDivers : jeux/sports, rixes/attentats, agents matériels non classés

LevageAppareils contenant des fluides

Engins de terrassementÉlectricité

Vapeurs, gaz, poussières, combustibles, rayonnement...

0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 %

Échelle mobiles, fixes, excabeaux

Répartition en pourcentage des chutes avec dénivellation (chutes de hauteur) du CTN B, selon l’élément matériel mis en cause dans la chute

EscaliersVéhicules à l’arrêt

Échafaudages, coffragesToitures, terrasses, verrières

Non classé ci-dessousOuvertures diverses dans le sol d’un bâtiment terminé

Non préciséSupports de fortune

Machines divers ou appareils diversOuvertures dans les sols, bâtiments en cours de construction

Fouilles, puits en construction, tranchéesPasserelles et galeries surélevées

Mâts, poteaux, pylônes, charpentes

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Par ailleurs, de nombreuses maladies professionnelles sont reconnues ou susceptibles de l’être à terme, suite à de longues expositions à des produits chimiques ou à des contraintes physiques marquées.

Les troubles musculosquelettiques constituent plus de 90 % de ces maladies professionnelles. Une grande partie est directement due au port répétitif de charges et aux fortes contraintes posturales résultant, là aussi, de la mauvaise organisation générale des chantiers.

1.2. Coût direct des accidents du travail et maladies professionnelles

Le système « assurantiel » des risques professionnels garantit tous les salariés du commerce, de l’industrie et des services contre les conséquences des atteintes à leur santé liées à l’exercice de leur métier.

L’assurance maladie – risques professionnels – prend en charge les nombreuses prestations au bénéfice des victimes : soins, rééducation, appareillage, indemnités journalières, rentes…

Chaque année, en France, les dépenses imputables au BTP représentent plus d’un milliard d’euros, dont les deux tiers sont occasionnés par les conséquences des chutes de hauteur et des manutentions2.

À titre d’exemple, près de 8 300 000 journées d’incapacité temporaires sont indemnisées chaque année pour le seul secteur du BTP, soit l’équivalent de 32 000 journées de travail perdues pour chaque jour ouvré3.

Ces dépenses constituent le « coût direct » des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT/MP). Elles sont financées par les cotisations annuelles AT/MP acquittées par les entreprises, calculées en fonction de l’effectif et de la sinistralité de leur secteur d’activité.

Alors que la cotisation moyenne, toutes activités confondues, s’élève à environ 2,4 % de la masse salariale, dans les activités du BTP, le taux de cotisation collectif applicable aux entreprises de moins de 20 salariés était en 2011 de 4,4 % pour les plombiers, 6,8 % pour les menuisiers, 7,6 % pour les maçons et atteignait 9,4 % pour les charpentiers-couvreurs.

Ces charges, qui constituent le coût direct des accidents du travail et des maladies professionnelles, augmentent d’autant le coût de la main d’œuvre.

1.3. Coût indirect

D’autres dépenses, résultant des circonstances de l’accident ne sont pas prises en charge par l’assurance AT/MP :– coût de l’enquête et de la gestion administrative du sinistre ;– coût lié au maintien du salaire (complément de l’entreprise aux indemnités journalières versées

par la Sécurité sociale) ;– coût de remplacement de l’accidenté (efficacité moindre, formation, tutorat) ;– coût des arrêts de production ;– coût de réparation des dégâts matériels ;– coût de l’allongement des délais ;– etc.

Ces charges constituent le « coût indirect ».

2. CNAMTS, Sécurité et protection de la santé sur les chantiers. Socle commun de prévention.3. CNAMTS, statistiques « Accidents du travail et maladies professionnelles », années 2010 et 2011.

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9c o û t d e s a t / M p

Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), institution spécialisée des Nations unies, le coût indirect représenterait au moins quatre fois le coût direct4, soit près de 4 milliards d’euros par an pour l’ensemble de l’activité de la construction en France.

Ces coûts sont intégrés dans les frais d’exploitation et les charges générales des entreprises. Cela a pour conséquence immédiate, soit de diminuer d’autant le bénéfice, soit de renchérir le coût de production, et donc de diminuer leur compétitivité.

1.4. Impact du défaut général de prévention sur le coût de la construction

L’ensemble des coûts directs et indirects des accidents du travail et des maladies professionnelles supportés par les entreprises sont répercutés dans leurs prix de vente.

Chaque maître d’ouvrage doit avoir conscience de l’incidence de ces charges sur le propre coût de son projet.

Un calcul rapide peut être réalisé de la façon suivante à partir du montant d’un marché :– estimation de la part de main d’œuvre pour chaque lot ;– estimation du nombre d’heures de travail prévisionnelles ;– estimation du coût direct (application des cotisations AT/MP) ;– estimation du coût indirect.

À titre d’exemple, ce calcul est effectué pour une opération de construction de 60 logements sociaux réalisée en corps d’états séparés de 2011 à 2012 dans la région Pays de la Loire.

estimation de la part de main d’œuvre pour chaque lotLes indices français de révision des prix à la production donnent une ventilation des coûts en fonction des principaux postes : matériaux, matériels, transport, énergie, salaires et charges…

Les indices du secteur de la construction mettent en évidence l’importance de la part de main d’œuvre dans les activités de BTP qui varie entre 40 et 60 % environ selon les activités.

Ces coefficients, appliqués au montant hors taxe des lots correspondants, permettent d’évaluer le montant global de la main d’œuvre.

estimation du nombre d’heures de travail prévisionnellesLe nombre d’heures s’évalue simplement en divisant la part main d’œuvre par le prix de vente horaire moyen.

Le prix de vente horaire est fonction du prix de revient et de la marge de l’entreprise.

Le prix de revient (PR) est fonction :– du coût horaire de la main d’œuvre (« déboursés secs ») ;– des frais de chantier (encadrement, matériel non affecté, installations…) ;– des frais généraux (exploitation, siège…).

Il s’exprime de la façon suivante :PR = (1+K2) x (1+K1) x « déboursés secs »Avec :K1 = coefficient de récupération des frais de chantierK2 = coefficient de récupération des frais générauxK1 est en général compris entre 5 et 10 % et K2 varie de 10 à 15 %5

4. Organisation internationale du travail (www.ilo.org), page : Introduction à la santé et à la sécurité au travail, mai 2013 (http://training.itcilo.it/actrav_cdrom2/fr/osh/intro/inmain.htm).5. Université Joseph-Fourier, Grenoble : Cours à distance « Devis quantitatif estimatif DQE ».

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Le coefficient global (hors marge) des entreprises varie alors de 1,15 à 1,26 selon l’importance des installations de chantier qui leur sont nécessaires et leurs frais de structure. Par simplification, on peut prendre pour l’ensemble des lots un coefficient moyen égal à 1,2.

En France, en 2011, selon les données Eurostat6, le coût horaire de la main d’œuvre était de 34 € par heure travaillée (« déboursés secs »).

Ce coût horaire comprend7 :– les rémunérations directes ;– les primes et les indemnités versées en espèces ou en nature ;– les versements au titre de l’épargne salariale ;– les versements pour les journées non ouvrées ;– les rémunérations en nature comme les repas, le carburant, les véhicules de société ;– les cotisations sociales ;– les impôts sur le travail (déduction faite d’éventuelles subventions) ;– etc8.

Pour le calcul du nombre d’heures prévisionnelles, on retiendra dans notre exemple de chantier dans la région Pays de la Loire, un prix de vente horaire moyen de 40 € (prix de revient + marge).

estimation du coût direct (application des cotisations at/mp)Le coût direct supporté par les entreprises est estimé a priori, en appliquant à chaque heure de travail prévisionnelle de chaque corps d’état les taux collectifs de cotisation AT/MP correspondants.

Ces taux s’appliquent sur le salaire brut. Dans la région Pays de la Loire où se situe l’opération immobilière étudiée, le salaire brut horaire moyen des activités du BTP, calculé à partir des données sociales de l’année 2011, s’élevait à 14 € environ.9

Pour chaque corps d’état, le coût estimatif de l’assurance AT/MP s’exprime donc de la façon suivante :

Coût direct AT/MP (€) = ML x Psc x Sbhm x Tatmp

PvhmAvec :ML = Montant du lot (€)Psc = Part des salaires et charges dans l’indice de révision des prixPvhm = Prix de vente horaire moyen (40 €)Sbhm = Salaire brut horaire moyen (14 €)Tatmp = Taux de cotisation collectif Accident du travail et maladies professionnelles

6. Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises à partir des données Eurostat (2011).7. Eurostat, Communiqué de presse, Euro indicateurs : 42/2011, 16 mars 2011.8. Selon les critères établis par Eurostat, les coûts de la formation professionnelle, les frais de recrutement et les achats des vêtements de travail sont exclus de ce calcul.9. Carsat Pays de la Loire, calcul à partir de la compilation des salaires et des heures travaillées pour l’ensemble des salariés du CTN B, année 2011.

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11c o û t d e s a t / M p

EstImAtIOn Du COût DIrECt (COût DEs COtIsAtIOns At/mP) DAns LE mOntAnt D’un PrOjEt DE COnstruCtIOnExemple pour une opération de 60 logements sociaux neufs – Corps d’états séparés – Année 2011 – région Pays de la Loire

décomposition des lots montant des lots Ht

(€)

indice de révision

des prix à la production

part des salaires et charges

dans l’indice de révision des prix

n° de risque at/mp

taux collectif at/mp

2011 (%)

coût de l’assurance at/mp

dans le montant de l’opération

Gros œuvre – Maçonnerie 1 660 000 BT06 47 452BC 7,6 23 753

Voirie réseaux divers 81 000 TP10a 41 452EA 5,3 616

Charpente bois – Bardage 102 000 BT16a 37 452LA 9,4 1 242

Couverture 78 000 BT34 40 452JA 9,4 1 026

Étanchéité 140 000 BT53 36 452KA 9,4 1 658

Fermetures extérieures (bois) 12 000 BT19a 48 454CD 6,8 137

Menuiseries extérieures (alu) 205 000 BT27 38 454DA 6,8 1 854

Cloisons sèches 243 000 BT08 50 454JD 5,5 2 339

Serrurerie – Métallerie 157 000 BT42 42 454DC 6,8 1 569

Menuiseries intérieures 140 000 BT18a 47 454CD 6,8 1 566

Chauffage – Ventilation 342 000 BT40 40 453EA 4,4 2 107

Électricité – Courants faibles 252 000 BT47 45 453AC 3,7 1 469

Plomberie – Sanitaire 294 000 BT38 42 453EA 4,4 1 902

Revêtements de sols – Faïence 210 000 BT09 45 454FB 5,5 1 819

Ascenseurs 63 000 BT48 60 292CA 2,8 370

Peinture – Revêtements muraux 166 000 BT46 58 454JD 5,5 1 853

total Ht 4 145 000         42 281

Dans cet exemple le coût prévisionnel de l’assurance AT/MP est donc estimé à 42 300 € environ, soit 1,02 % du montant total des lots.

estimation du coût indirectDans ces conditions, et conformément à l’évaluation de l’OIT, les coûts indirects prévisionnels s’élèveraient quant à eux au quadruple, soit près de 169 200 € et 4,08 % du marché global.

BilanLa somme des coûts directs et indirects est donc de :

42 300 + 169 200 = 211 500 €1,02 + 4,08 = 5,1 % du montant total des lots

Dans le secteur de la construction, les conséquences financières globales des accidents du travail et des maladies professionnelles, incluant les coûts directs et indirects, peuvent être estimées à 5 % du coût des ouvrages.

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Le chapitre précédent montre que la maîtrise des risques professionnels constitue un enjeu humain, social et économique majeur pour l’ensemble du secteur de la construction, entreprises et donneurs d’ordre réunis.

Les statistiques mettent en évidence l’importance des risques liés aux manutentions manuelles dans de la sinistralité globale AT/MP et prouvent la nécessité de mettre en œuvre des mesures de prévention efficaces dans ce domaine notamment.

Pour cela, les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les coordonnateurs SPS doivent s’engager, en amont des projets, dans une démarche de prévention permettant de mettre en œuvre une véritable logistique de chantier.

Pour mener à bien cette démarche, trois prérequis sont indispensables :– connaître le risque ;– savoir faire une analyse critique des conditions générales d’exécution des chantiers ;– comprendre les leviers d’action et le rôle des donneurs d’ordre.

2.1. Connaître le risque

nature du risqueLe fait de transporter, pousser, tirer, soulever ou déposer des charges implique des efforts physiques et parfois des positions de travail inconfortables (contraintes posturales).

Effectuées à un rythme soutenu, ou de façon répétitive, les manutentions sollicitent à l’excès les tendons,les muscles et les articulations. Elles peuvent provoquer accidents, fatigues, douleurs ou maladies au premier rang desquelles figurent les troubles musculosquelettiques des membres et du dos.

Ces affections invalidantes peuvent compromettre, à long terme, le maintien au travail des salariés.

principaux facteurs de risques liés aux manutentions manuellesLes facteurs de risque peuvent être regroupés en quatre grandes familles :– caractéristiques de la charge : dimension importante, difficulté de préhension, manque de stabilité,

charge imposant des postures inadéquates… ;– efforts physiques requis : trop importants, position instable du corps… ;– caractéristiques du milieu de travail : espace exigu, sol inégal, glissant, présence de dénivelés,

ambiance thermique ou lumineuse inadéquate, distances trop grandes (pour prendre, poser, déplacer la charge)… ;

– exigences de l’activité : efforts physiques fréquents, repos physiologique insuffisant…

213

les manutentions manuelles :un risque majeur à maîtriser

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limites ergonomiques au port manuel de chargesLa norme française NF X35-109, relative à l’ergonomie dans la manutention manuelle de charges, définit des valeurs seuils de référence, applicables aux hommes et aux femmes âgées de 18 à 65 ans sans distinction.

VALEurs sEuILs POur LA mAnutEntIOn mAnuELLE DE ChArgEs DAns LEs COnDItIOns DE rÉfÉrEnCE sELOn nf X35-109

activité valeur de référence maximale acceptable valeur de référence maximale sous condition

Manutention de charge 15 kg de charge sur 2 m 7,5 tonnes/jour/personne

25 kg de charge sur 2 m 12 tonnes/jour/personne

Pousser/Tirer 200 kg de poids déplacé sur 10 m 400 kg de poids déplacé sur 10 m

Lorsqu’il apparaît qu’il n’est pas possible de supprimer les opérations de manutention manuelle, celles-ci doivent être évaluées afin de s’assurer que les conditions d’exécution se situent en deçà de la valeur maximale acceptable de référence. Entre la valeur maximale acceptable et la valeur maximale sous condition, une analyse approfondie s’impose en vue de réduire le tonnage transporté par l’opérateur ou de rechercher des aides techniques. Au-delà de la valeur de référence maximale sous conditions, la mécanisation s’impose.

principes de prévention et cadre réglementaire applicables à toutes les activitésLa réglementation relative à la prévention des manutentions manuelles figure dans le code du travail10.

Elle pose les principes suivants :– éviter le recours à la manutention manuelle de charges ;– accorder la priorité à la manutention mécanique (appareils de levage) ;– évaluer les risques que représentent les manutentions qui n’ont pu être évitées (en prenant

en compte les différents facteurs de risque) ;– mettre en place des mesures d’organisation appropriées et des moyens adaptés (aides mécaniques,

moyens de préhension) ;– limiter les charges ;– former le personnel au déplacement des charges ;– fournir des équipements de protection individuelle adaptés.

mesures prioritaires à mettre en œuvre sur les chantiersLa « manutention manuelle simple », consistant à porter directement la charge, et à plus forte raison la « manutention manuelle avec dénivelé », lorsque l’opérateur monte un escalier par exemple, doivent être analysées et évitées, en raison des sollicitations physiques excessives qu’elles provoquent. Une organisation et des aides techniques adaptées doivent être recherchées.

Les matériaux et les fournitures doivent être roulés sans effort sur des plans horizontaux et parfaitement dégagés avec des matériels adéquats (diables, chariots, transpalettes…). Pour que cette « manutention manuelle assistée » puisse être correctement mise en œuvre, il convient de supprimer les obstacles pouvant provoquer des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement : prévoir des rampes faibles, des franchissements de seuils ou de tranchées, niveler les accès, stabiliser et drainer les sols.

La « manutention mécanique » est le moyen privilégié permettant de réduire les efforts physiques. Elle permet de déposer directement les charges sur leur lieu d’utilisation, en une seule opération, à l’aide d’engins motorisés.

10. Code du travail, articles R. 4541-1 à R. 4541-11, qui couvrent la manutention des charges.

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2.2. Analyse critique des conditions d’exécution des chantiers

Un très grand nombre de chantiers sont réalisés avec une préparation et une organisation insuffisante comme le révèlent quantité d’observations11. Les mesures de prévention ne sont pas mises en œuvre et les facteurs de risques se cumulent.

caractéristiques de la charge Dans 50 % des cas, c’est le fournisseur qui conditionne sous emballage et livre sur le chantier.

L’entreprise n’a donc pas la maîtrise du poids et de la géométrie des colis qui devront être manutentionnés sur le chantier.

Dans 60 % des cas, il y a peu ou pas de prise en compte des dimensions lors de la commande. Les conditionnements ne sont pas adaptés à la configuration des lieux.

Manutention et qualité :En l’absence d’organisation adaptée, des menuiseries extérieures sont parfois démontées à leur arrivée sur site afin de distribuer les dormants et les battants, voire les vitrages, de façon séparée via les escaliers de l’immeuble. Ces pratiques portent gravement atteinte à la qualité des produits.

caractéristiques du milieu de travail Dans bien des cas, les accès au bâtiment ne sont pas nivelés ni stabilisés. Ils ne sont plus praticables

dès les premières intempéries et ne permettent pas de rouler des charges.

L’accès au rez-de-chaussée n’est souvent possible qu’en franchissant quelques marches provisoires, parfois même simplement constituées d’empilages de palettes ou de parpaings. L’approvisionnement mécanisé est impossible.

Les escaliers sont les seuls moyens d’accès aux étages.

Les zones de circulation sont encombrées et mal éclairées.

À propos du nombre d’étages ! (voir schéma p. suivante)Les approvisionnements partent du bas.Il faut :– d’abord approvisionner le premier étage ;– puis desservir le deuxième niveau, toujours en partant du rez-de-chaussée ;– puis monter jusqu’au troisième palier depuis le même point de départ ;– et ainsi de suite.Pour un ouvrage donné, le nombre de déplacement n’est pas proportionnel au nombre d’étage « N » mais à la somme des étages. À savoir N x (N + 1) / 2.6 pour un R + 310 pour un R + 415 pour un R + 521 pour un R + 628 pour un R + 7

Les approvisionnements en façade, tels qu’ils sont fréquemment pratiqués, sont insuffisamment mécanisés et souvent réalisés dans des conditions précaires (chargement de balcons non conçus à cet effet, dépose des protections collectives contre les chutes de hauteur…).

11. OPPBTP : site Internet Prévention BTP, page « Manutention manuelle de charges », mai 2013.

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efforts physiques requis Dans 60 % des cas, les livraisons se font en plusieurs fois avec reprise des matériaux.

Dans 80 % des cas, une fois sur site, les charges nécessitent plusieurs manutentions pour être positionnées à pied d’œuvre.

Le schéma ci-dessous montre comment chaque fourniture fait l’objet d’au moins cinq reprises de charges – dont quatre improductives – avant de rejoindre son lieu de destination.

exigences de l’activitéDans 60 % des cas, le temps nécessaire à l’approvisionnement n’a été que peu ou pas pris en compte. Les temps de récupération suite à ces efforts sont insuffisants.

En l’absence de coordination efficace permettant la mise en œuvre de moyens partagés, les entreprises adoptent sur le terrain la solution qui leur semble la plus simple et la plus facilement mobilisable : le recours à la manutention manuelle.

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1 Déchargement et dépalettisation

2 Transport manuel vers stock au rez-de-chaussée

3 Transport manuel dans les escaliers vers stocks à l’étage

4 Transport manuel vers lieu de mise en œuvre

5 Pose finale

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2.3. Comprendre le rôle des maîtres d’ouvrage, des maîtres d’œuvre et des coordonnateurs sPs et leurs leviers d’action

obligations généralesLes maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les coordonnateurs SPS doivent prendre en compte la prévention des risques professionnels lors de la conception et de la réalisation des ouvrages, à la fois pour des raisons réglementaires, sociales et économiques.

Les principes généraux de prévention définis par le code du travail12 s’imposent à eux lors des choix architecturaux et techniques ainsi que dans l’organisation des opérations de chantier.

L’évaluation des risques doit être réalisée a priori dès la phase de conception.

Des solutions permettant d’éviter les risques, pour l’ensemble des corps d’état, doivent ensuite être recherchées – et adoptées – pour être intégrées dans le plan général de coordination (PGC) ainsi que dans les pièces écrites et les plans du dossier de consultation des entreprises (DCE).

En fonction des dispositions générales qui leur sont proposées, les entreprises attributaires procèdent ensuite à leur propre analyse des risques qu’elles transcrivent dans les plans particuliers de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) établis avant intervention sur chantier.

une approche globale des manutentions pour l’ensemble des corps d’étatUn projet de bâtiment se décompose en six phases principales :– VRD : accès, voiries, réseaux, terrassements généraux et installations ;– gros œuvre : fondations spéciales, maçonnerie… ;– enveloppe : charpente, couverture, étanchéité, menuiseries extérieures, isolation extérieure,

revêtements de façade, serrurerie, portes d’accès… ;– partitions : cloisons et doublage, menuiseries intérieures, placards… ;– équipements techniques : ascenseurs, électricité, courants faibles, plomberie, chauffage,

climatisation… ;– finitions : peinture, revêtements de sol…

L’évaluation des risques liés aux manutentions doit être globale et prendre en compte ces six phases.

En effet, les accès et les plateformes de stockage de matériaux utilisées par l’ensemble des corps d’état sont généralement à la charge des entreprises de VRD ou de gros œuvre. Les quantités mises en œuvre et l’importance des flux déterminent les superficies et les portances nécessaires.

Les entreprises de gros œuvre disposent généralement de moyens logistiques importants tels que des grues à tour ou des grues mobiles qu’elles dimensionnent et mettent en œuvre en fonction de la nature et des quantités prévisionnelles de leurs travaux propres. Ces moyens ne peuvent être utilisés pour les travaux des phases Enveloppe, Partitions, Équipements techniques et Finitions, que dans la mesure où les besoins et les contraintes de ces corps d’état sont connus au moment de la consultation des entreprises.

Lors des phases Enveloppe, Partitions, Équipements techniques et Finitions, la coactivité est très importante et les approvisionnements doivent être gérés de façon à créer le moins d’interférences possible, tant en ce qui concerne la superposition des moyens de manutention que l’encombrement des zones de stockage.

Une étude logistique doit donc être réalisée dès la préparation du dossier de consultation des entreprises (DCE).

12. Code du travail, articles L. 4121-2 et L. 4531-1.

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18

Étude logistiqueLa logistique est l’ensemble des activités qui assurent la mise en place à moindre coût d’une quantité déterminée de produit, à l’endroit et au moment où une demande existe.

Pour bien maîtriser la logistique d’un chantier, il faut :– identifier et quantifier les produits ;– planifier les besoins en produits ;– connaître les conditions de réalisation des travaux ;– définir des conditionnements et des modes de livraison.

Les organisations matérielles les plus adaptées sont celles qui respectent les principes de prévention des risques liés aux manutentions manuelles. Concrètement, sur les chantiers, cela se traduit par :– la recherche d’emprises de chantier suffisantes ;– la circulation des véhicules d’approvisionnement sur des voiries et leur stationnement sur des aires

de livraison, praticables par tout temps, en dehors des cheminements réservées aux piétons ;– le positionnement des engins de levage et la neutralisation des obstacles (lignes électriques

aériennes, tranchées, etc.) ;– le franchissement des niveaux avec des moyens mécaniques (recette, grue, ascenseur,

monte-matériaux, plateforme de transport extérieure sur mât…) ;– le roulage des charges au moyen de diables et de transpalettes (ou équivalent) sur des voies fléchées

et matérialisées, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’ouvrage ;– le stockage sur des zones tampons tenant compte des délais d’approvisionnements, des phases

des travaux, des modes opératoires, des cadences prévisionnelles ;– la gestion des déchets pour éviter l’encombrement des axes de circulation ;– la distribution des fluides et énergies au plus près des postes de travail ;– la continuité dans le temps et l’espace de ces dispositifs.

Compte tenu de l’intervention simultanée ou successive de nombreux corps d’états, et par économie d’échelle, ces moyens peuvent être mutualisés pour être utilisés par tous les lots concernés, notamment les grues, les monte-matériaux ou les ascenseurs de chantier…

Ces équipements doivent faire l’objet d’un examen d’adéquation prenant en compte les caractéristiques des charges les plus lourdes et les plus volumineuses et tenir compte des caractéristiques du site (hauteur, éloignement, obstacles…).

Les solutions ne sont pas limitées à la seule mise en œuvre de matériels. Les modes constructifs et les phasages d’exécution rentrent également en ligne de compte :– réalisation des réseaux enterrés et des voiries provisoires ou définitives au plus tôt ;– réalisation des accès personnes à mobilité réduite (PMR) dès que possible pour le roulage de charge

jusqu’au rez-de-chaussée ;– communication provisoire entre deux cages d’escalier indépendantes pour optimiser les moyens

de levage ;– préassemblage en atelier ;– etc.

Les stratégies doivent être globales, cohérentes et continues :– une plateforme de transport extérieure sur mât est opérationnelle au plus tard au moment

du démontage de la grue à tour ;– la portance des voies de desserte et le dimensionnement des recettes ou des passerelles tient

compte du poids cumulé des colis et des moyens d’aide à la manutention ;– les rampes sont faibles ;– les dimensions des ouvertures et des couloirs sont adaptées à la taille des palettes…

La maîtrise des manutentions implique la gestion des circulations horizontales et verticales sur le chantier et concourt ainsi également à la réduction des risques de chute.

Dès la phase de conception, bien évaluer pour bien décider.

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19M a Î t r i s e r L e s M a n u t e n t i o n s M a n u e L L e s

Pour en savoir Plus

Trois documents peuvent guider les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les coordonnateurs SPS dans leur recherche et le choix de solutions :

le socle commun13 pour la prévention des risques de chute de hauteur et des manutentions et pour l’amélioration de l’hygiène et des conditions de travail, proposé par les organismes paritaires CNAMTS, Cramif, Carsat/CGSS et INRS, soutenu par le ministère du Travail, l’OPPBTP, la CNRACL ainsi que par les partenaires sociaux, récapitule les mesures fondamentales de prévention devant être mis en œuvre pour une bonne organisation de chantier ;

la brochure de l’INRS Logistique de chantier et coordination de sécurité14 détaille les étapes incontournables pour réussir une démarche logistique ;

la recommandation R 445 de la CNAMTS15 apporte une aide méthodologique pour choisir les moyens logistiques pour chaque type d’opération. Elle propose notamment un tableau comparatif des avantages et inconvénients des différents moyens de levages présents sur le marché, un aide-mémoire pour le choix d’un système de transport vertical (personne/matériaux) en fonction des normes applicables, des règles de fonctionnement et d’utilisation ainsi que du type de chantier, des exemples de convention d’utilisation et de mise à disposition de matériels.

13. CNAMTS, Sécurité et protection de la santé sur les chantiers. Socle commun de prévention, 2009.14. Logistique de chantier et coordination de sécurité, INRS, ED 884, 2002.15. Mécanisation du transport vertical des personnes et des charges sur les chantiers, CNAMTS, Recommandation R 445.

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Évaluer les manutentions pour cHoisir une Bonne organisation : mÉtHode et exemple pratique3

21

Ce chapitre propose une méthode simple permettant d’évaluer a priori les risques liés aux manutentionsmanuelles au moment où une opération de construction est conçue.

Cette méthode se déroule en quatre étapes successives selon quatre critères représentant chacun une famille de facteur de risque.

ÉtaPe Critère FaCteur de risque

1 Encombrement Caractéristiques de la charge

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4 Durée Exigences de l’activité

À titre d’exemple, elle est appliquée à un chantier de logements collectifs de taille moyenne représentatifdes opérations de construction courantes en France.

Les résultats intermédiaires résultant de cet exemple offrent des ratios simples, utilisables et transposables par les professionnels pour évaluer leurs propres projets.

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eminerdesaidestechn

ique

s po

ur la

mis

e en

œuv

re d

es m

atér

iaux

(lèv

e-pl

aque

, lè

ve-c

hauf

fe-e

au, p

late

form

es d

e tr

avai

l…)

•Ré

alisationde

saccèsPM

R(personn

eàmob

ilitéré

duite

)auplustô

tpou

rrou

lage

descha

rgesdèsl’en

trée

dubâ

timen

t•

Livraisonde

smen

uiserie

sextérie

ures«étage

parétage

»;pa

sde

triman

uelsurcha

ntier

•Maintienen

étatde

szo

nesde

circ

ulationetdestoc

kage

•Évacua

tionrégu

lièredesdéche

tsdech

antie

r•

Utilisationde

labaseviepa

rl’ensem

blede

sco

rpsd’état,libéran

tlesespa

cesde

travail

•Ré

seau

provisoire

dedistrib

utiond’ea

uda

nsle

sétag

es•

Possibilitéd’ach

eminerdesaidestechn

ique

spo

urla

miseen

œuv

redesm

atériaux

(lè

ve-p

laqu

e, lè

ve-c

hauf

fe-e

au, p

late

form

es d

e tr

avai

l…)

23É V a L u e r L e s M a n u t e n t i o n s : M É t h o d e e t e x e M p L e

Page 23: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

24 « DÉFAuT D’oRGAniSATion LoGiSTiquE »

• Absencederecetteàmatériaux

• Absencedemoyenspartagésdefranchissementdesniveaux

• Absencedeplateformestabiliséerendantimpossiblel’utilisation d’aides techniques pour la manutention des matériaux

• Approvisionnementpargrueouchariotsurbalcon non prévu à cet effet

• Absenced’évacuationrégulièredesdéchetsdechantier

• Absencedegestiondeszonesdecirculation de livraison et de stockage

Page 24: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

25

Page 25: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

26 oRGAniSATion n° 1 : « RECETTES + ASCEnSEuRS DÉFiniTiFS »

• Miseenservicedesascenseursdéfinitifspourlesbesoinsduchantier

• Recettesàmatériauxplacéesàniveauenfonctiondeslivraisons

• Réalisationdesaccèspourlespersonnesàmobilitéréduite pour permettre le roulage des charges dès l’entrée du bâtiment

• Utilisationd’aidestechniquesroulantes

• Maintienenétatdeszonesdestockageetdecirculation

• Livraisonsdesfourniturestriéesàl’avanceenatelier

• Utilisationdelabaseviepourl’ensemble des corps d’état

• Réseaud’eauprovisoiredanslesétages

• Gestiondesairesdestockageetévacuation régulière des déchets de chantier

Page 26: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

27oRGAniSATion n° 1 : « RECETTES + ASCEnSEuRS DÉFiniTiFS »

Page 27: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

28 oRGAniSATion n° 2 : « PLATEFoRMES DE TRAnSPoRT ExTÉRiEuRES »

• Miseenservicedeplateformesdetransport

• Réalisationdesaccèspourlespersonnesàmobilitéréduitepourpermettre le roulage des charges dès l’entrée du bâtiment

• Utilisationd’aidestechniquesroulantes

• Maintienenétatdeszonesdestockageetdecirculation

• Livraisonsdesfourniturestriéesàl’avanceenatelier

• Utilisationdelabaseviepourl’ensemble des corps d’état

• Réseaud’eauprovisoiredanslesétages

• Gestiondesairesdestockageetévacuation régulière des déchets de chantier

Page 28: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

29

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30M

ÉTho

DE D

’ÉVA

LuAT

ion

DES

MAn

uTEn

Tio

nSAP

PLiC

ATio

n à

un

ChA

nTi

ER D

E 60

Lo

GEM

EnTS

Co

LLEC

TiFS

Seco

nd œ

uvre

– h

ors

char

pent

e, c

ouve

rtur

e, b

arda

ge e

t éta

nché

ité

l

ÉtA

PE 1

: ÉV

ALu

AtI

On

DE

L’En

COm

brEm

Ent

DEs

CO

LIs

Cet

te é

tape

con

sist

e à

étab

lir la

list

e de

s m

atér

iaux

, des

four

nitu

res

et d

es m

atér

iels

néc

es-

saire

s à

la c

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ruct

ion

de l’

ouvr

age

et à

les

répa

rtir

en d

eux

gran

des

caté

gorie

s ré

pond

ant

chac

une

à un

e lo

giqu

e d'

appr

ovis

ionn

emen

t sp

écifi

que.

Par

conv

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n, d

ans

ce d

ocum

ent,

on

dési

gne

ces

deux

cat

égor

ies

par

« pe

tits

volu

mes

»

et «

enc

ombr

ants

».

•Le

s«petitsvo

lumes

»:

Les

mat

éria

ux d

e ce

tte

caté

gorie

son

t ce

ux s

usce

ptib

les

d'êt

re r

épar

tis e

n pl

usie

urs

colis

él

émen

taire

s po

ur ê

tre

ache

min

és d

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les

étag

es p

ar l'

inté

rieur

du

bâtim

ent.

Ces

mat

é-ria

ux s

ont

géné

rale

men

t de

stin

és a

ux p

hase

s Éq

uipe

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ts (l

avab

os, c

âble

s él

ectr

ique

s…)

et F

initi

ons

(pot

s de

pei

ntur

e, p

aque

ts d

e ca

rrel

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. O

n y

retr

ouve

éga

lem

ent

cert

aine

s fo

urni

ture

s de

la p

hase

Par

titio

ns (m

enui

serie

s in

térie

ures

, ca

rrea

ux d

e pl

âtre

…)

voire

de

la p

hase

Clo

s-co

uve

rt (

roul

eau

x d'

étan

chéi

té…

) ai

nsi q

u’un

e fr

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on

no

n n

églig

eab

le

d’en

duit

s de

rag

réag

e ou

de

mor

tiers

des

tinés

aux

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tions

du

gros

œuv

re.

Les

cons

omm

able

s, m

atér

iels

, ou

tilla

ges

et d

éche

ts r

entr

ent

égal

emen

t da

ns c

ette

cat

é-go

rie.

•Le

s«en

combrants»:

Ces

mat

éria

ux s

ont

ceux

qui

, en

rais

on d

e le

ur p

oids

ou

de le

ur f

orm

e, n

e so

nt p

as f

acile

-m

ent

man

ipul

able

s et

ne

peuv

ent

être

cla

ssés

dan

s la

cat

égor

ie «

pet

its

volu

mes

».

Ils s

ont

prin

cipa

lem

ent

dest

inés

aux

pha

ses

Clo

s-co

uver

t et

Par

titio

ns. I

ls e

nglo

bent

don

c le

s m

enui

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s ex

térie

ures

ou

les

plaq

ues

de p

lâtr

e, m

ais

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ompr

enne

nt a

ussi

d'a

utre

s fo

urni

ture

s te

chni

ques

qui

ne

peuv

ent ê

tre

divi

sées

, tel

les

que

les

chau

dièr

es o

u le

s gr

oupe

s de

clim

atis

atio

n.

Une

étu

de d

e flu

x16 r

éalis

ée s

ur u

n ch

antie

r de

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men

ts c

olle

ctifs

a p

erm

is d

’avo

ir un

e pr

emiè

re e

sti-

mat

ion

des

prin

cipa

ux a

ppro

visi

onne

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ts p

our

chaq

ue t

ype

de c

harg

e.

Une

livr

aiso

n ef

fect

uée

par u

n po

ids

lour

d fa

it gé

néra

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ent l

’obj

et d

’une

opé

ratio

n de

déc

harg

emen

t/ap

prov

isio

nnem

ent

spéc

ifiqu

e m

obili

sant

des

res

sour

ces

part

icul

ière

s po

ur l’

occ

asio

n :

loca

tion

d’u

n en

gin

de le

vage

ou

/et

sala

riés

inté

rimai

res

en r

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rt p

ar e

xem

ple.

Les

cons

omm

able

s, le

s m

atér

iels

, l’o

utill

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et c

erta

ines

fou

rnitu

res

sont

cep

enda

nt a

ppro

visi

onné

s qu

otid

ienn

emen

t par

cha

que

équi

pe a

fin d

’évi

ter l

es p

erte

s et

les

vols

. Le

flux

jour

nalie

r de

10 v

éhic

ules

ut

ilita

ires

lége

rs (

VU

L) s

oulig

ne l’

impo

rtan

ce d

e ce

s m

anut

entio

ns q

ui d

oive

nt a

bsol

umen

t êt

re p

rises

en

com

pte.

enco

Mbr

eMen

t

poid

s

mo

yen

de

ma

nu

ten

tio

n

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

rép

arti

tion

ind

icat

ive

des

app

rovi

sion

nem

ents

par

typ

e de

col

is –

Pou

r 1

000

m2 d

e p

lanc

her

type

de

tran

spor

tca

mio

nsVé

hicu

les

utili

tair

es lé

gers

(V

uL)

App

rovi

sionn

emen

ts e

n m

asse

pa

r véh

icul

es à

3/4

ess

ieux

(26

t à 3

2 t)

ou s

emi-r

emor

ques

(3

8 t s

oit 2

5 t d

e ch

arge

util

e)

App

rovi

sionn

emen

ts q

uotid

iens

en

pet

ites

four

nitu

res,

con

som

mab

les,

m

atér

iels

et o

utill

age

par v

éhic

ules

de

moi

ns d

e 3,

5 t

type

de

colis

peti

ts v

olum

es7

véhi

cule

s 10

Vu

L pa

r jo

ur

enco

mbr

ants

6 vé

hicu

les

16. «

Pou

r un

e lo

gist

ique

des

cha

ntie

rs »

, Pla

n C

onst

ruct

ion

et A

rchi

tect

ure,n°84,199

7.

Page 30: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

31É V A L U E R L E S M A N U T E N T I O N S : M É T h O d E E T E x E M p L E

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

l

ÉtA

PE 2

: ÉV

ALu

AtI

On

Du

PO

IDs

tOtA

L m

An

IPu

Cet

te é

tap

e co

nsis

te à

est

imer

les

po

ids

un

itai

res

et le

s q

uan

tité

s d

es m

atér

iau

x, d

es

four

nitu

res

et d

es m

atér

iels

list

és à

l’ét

ape

1 po

ur c

hacu

ne d

es d

eux

caté

gori

es «

pet

its

volu

mes

» e

t «

enco

mbr

ants

».

Les

poid

s un

itaire

s pe

uven

t êtr

e dé

term

inés

à p

artir

des

not

ices

des

four

niss

eurs

pot

entie

ls

ou e

n s'

appu

yant

sur

les

vale

urs

utili

sées

dan

s l’e

xem

ple

(voi

r an

nexe

s 1a

et

1b).

Les

quan

tité

s so

nt c

alcu

lées

pou

r ch

aque

lot

en s

'app

uyan

t su

r le

dét

ail e

stim

atif

et le

s pl

ans

de l'

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age.

Il co

nvie

nt d

’incl

ure

dans

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alcu

l :•

lesco

nsom

mab

les(colles,m

astic

s,jo

ints,racco

rds);

•lesaccessoiresde

colisag

e(châ

ssis,tou

rets…);

•lesmatériels(lève-plaq

ues,plateform

esin

dividu

ellesroulan

tes…

);•

lesou

tillagesach

eminésquo

tidien

nemen

tpou

révite

rlesvo

ls(boîtesàou

tils,outils

élec

trop

orta

tifs,

cha

lum

eaux

…) ;

•lesdé

chets,gravats,e

mba

llage

setsurplusquiseron

tévacué

s.

Pou

r ce

cal

cul,

le m

aîtr

e d'

œu

vre

et le

co

ord

onn

ateu

r SP

S p

euve

nt s

'ap

pu

yer

sur

des

es

timat

ions

réal

isée

s su

r des

cha

ntie

rs s

imila

ires

ou s

ur le

s do

nnée

s de

l’ex

empl

e ci

-con

tre.

L’es

tim

atio

n m

enée

à p

arti

r d

es p

oids

uni

taire

s d

es f

ourn

isse

urs

et d

es q

uant

ités

stan

dard

mis

es e

n œ

uvre

pou

r ce

typ

e d’

ouvr

age

figur

e en

ann

exes

1a

et 1

b.

Cet

te e

stim

atio

n co

rrob

ore

à la

foi

s l’o

bser

vatio

n de

s flu

x pa

r vé

hicu

le m

enée

à l’

étap

e pr

écéd

ente

et

une

étud

e dé

taill

ée17

réa

lisée

au

moy

en d

’app

arei

ls d

e le

vage

équ

ipés

de

syst

èmes

de

pesé

e et

d’e

nre-

gist

reur

s ay

ant p

erm

is d

e m

esur

er p

réci

sém

ent l

e po

ids

tota

l de

« pe

tits

volu

mes

» e

ntra

nt, p

our c

haqu

e co

rps

d’ét

at, d

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la c

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ruct

ion

d’un

imm

eubl

e de

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men

ts c

olle

ctifs

.

Ces

enr

egis

trem

ents

ava

ient

not

amm

ent

mis

en

évid

ence

les

poin

ts s

uiva

nts :

•un

efrac

tionnonnég

ligea

bledematériauxetdematérielsdestinésauxfin

itionsdugrosœuvre

cont

inue

à t

rans

iter d

ans

les

étag

es a

près

la m

ise

hors

d’e

au -

hors

d’a

ir de

l’ou

vrag

e (1

1 %

du

tota

l) ;

•un

eforteprop

ortion

desurplus,dedé

chetsetd’outillag

erede

scen

dpa

rlam

êmevo

ie(1

5%

du

tota

l).

Le b

ilan

glob

al m

ontr

e l’e

xtrê

me

impo

rtan

ce d

es c

harg

es m

anut

entio

nnée

s pa

r le

s sa

larié

s.

Ratio

s po

ur 1

00

0 m

2 de

pla

nche

r :

Pour

l’en

sem

ble

de l’

opér

atio

n im

mob

ilièr

e ét

udié

e :

enco

mBr

emen

t

poid

s

mo

yen

de

ma

nu

ten

tio

n

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

17. C

arsa

t Rh

ône-

Alp

es :

SP 1

102,

oct

obre

20

00,

« M

ise

en s

ervi

ce d

es a

scen

seur

s ».

Poid

s to

tal m

anip

ulé

pour

1 0

00 m

2 de

pla

nche

r

Petit

s vo

lum

es80

tonn

es

Enco

mbr

ants

48 to

nnes

Poid

s to

tal m

anip

ulé

pour

l’op

érat

ion

(60

loge

men

ts –

4 5

00 m

2 de

pla

nche

r)

Petit

s vo

lum

es36

0 to

nnes

Enco

mbr

ants

216

tonn

es

Tota

l 57

6 to

nnes

Page 31: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

32en

com

Brem

ent

poid

s

Mo

yen

d

e M

an

ute

nti

on

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

l

ÉtA

PE 3

: ÉV

ALu

AtI

On

DEs

mO

yEn

s D

E m

An

utE

ntI

On

mO

bILI

sAbL

Es

La g

éom

étrie

de

l’ouv

rage

et l

es a

mén

agem

ents

réal

isés

(ou

non)

con

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nnen

t les

moy

ens

de m

anut

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n qu

i peu

vent

êtr

e m

obili

sés

par

les

entr

epris

es e

t le

s sa

larié

s.

Cet

te é

tape

con

sist

e à

anal

yser

cha

que

orga

nisa

tion

envi

sagé

e en

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tifia

nt le

s m

odes

de

man

uten

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pouv

ant

être

mis

en

œuv

re p

our

chaq

ue t

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de c

olis

.

Elle

se

déro

ule

en t

rois

pha

ses :

•an

alysequ

alita

tivede

smoy

ensd’aide

àla

man

uten

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prov

isionn

emen

tqu

’ilest

poss

ible

d’u

tilis

er ;

•an

alysequ

antitativede

sco

lism

anuten

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ésenfonc

tionde

cesm

oyen

s;•

analysede

spo

ssibilitésd’em

ploid’aidestechn

ique

sàlaprodu

ction.

â

an

aly

se q

uali

tati

ve

L’ana

lyse

qua

litat

ive

pour

l’ap

prov

isio

nnem

ent g

énér

al d

u ch

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r est

men

ée e

n ch

erch

ant

en p

riorit

é le

s m

oyen

s de

man

uten

tion

les

moi

ns c

ontr

aign

ants

(voi

r ch

apitr

e 2.

1) :

•Man

utentionm

écan

ique

Moinsco

ntraignan

t•

Man

utentionm

anuelleassistée

•Man

utentionm

anuellesim

ple

•Man

utentionm

anuelleave

cdén

ivelé

Plusco

ntraignan

t

Lors

que

la c

haîn

e d’

appr

ovis

ionn

emen

t req

uier

t plu

sieu

rs m

odes

de

man

uten

tion

pour

une

m

ême

char

ge, l

a m

étho

de p

ropo

sée

pour

l’év

alua

tion

des

risqu

es re

tiend

ra, p

ar c

onve

ntio

n,

le m

ode

le p

lus

cont

raig

nant

pou

r la

san

té.

ExEM

PLE

: Po

ur u

ne p

alet

te d

e ca

rrel

age

déch

arg

ée à

l’ai

de d

’une

gru

e au

xilia

ire

aux

abor

ds d

u b

âtim

ent

(man

uten

tion

méc

aniq

ue)

mai

s ac

hem

inée

par

les

sala

riés

paq

uet

par p

aque

t dan

s le

s ét

ages

(man

uten

tion

man

uelle

ave

c dé

nive

lée)

, c’e

st c

e de

rnie

r mod

e qu

i ser

a re

tenu

.

L’an

alys

e q

ual

itat

ive

est

fait

e p

ou

r le

s co

lis «

en

com

bra

nts »

co

mm

e p

ou

r le

s «

pet

its

volu

mes

».

•Ana

lysedelasolution«défau

td’org

anisationlo

gistique»

– M

ATÉ

RIA

UX

ET

FOU

RNIT

URE

S EN

CO

MBR

AN

TS :

L’abs

ence

de

rece

tte

à m

atér

iaux

ada

ptée

per

met

tant

un

e re

pris

e de

cha

rge

par

tran

spal

ette

, de

mêm

e qu

e l’o

blig

atio

n de

trie

r m

anue

llem

ent

cert

aine

s fo

urni

ture

s su

r le

cha

ntie

r av

ant

de

les

dist

ribu

er d

ans

les

étag

es (

fenê

tres

) im

pliq

uent

le r

ecou

rs

syst

émat

ique

à la

man

uten

tion

man

uelle

sim

ple

au m

oins

une

foi

s po

ur c

haqu

e co

lis a

ppro

visi

onné

.

– PE

TITS

VO

LUM

ES :

Les

mar

ches

à l’

entr

ée d

u bâ

timen

t, l’

abse

nce

de r

ampe

, les

voi

es d

e ci

rcul

atio

n im

prat

icab

les

aux

diab

les

ou

aux

tran

spal

ette

s co

ndui

sent

éga

lem

ent

reco

urir

à la

man

uten

tion

m

anue

lle s

impl

e da

ns t

ous

les

cas.

En

l’abs

ence

de

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ens

de

leva

ge

mut

ualis

é en

tre

les

entr

e-pr

ises

per

met

tant

de

fran

chir

les

étag

es (a

scen

seur

, mon

te-m

atér

iaux

…),

78 %

de

ces

man

uten

tions

m

anue

lles

sont

des

man

uten

tions

ave

c dé

nive

lé (3

50

0 m

2 su

r 4

500

m2 )

.

•Ana

lysedeso

rgan

isat

ion

s 1

et 2

La c

ontin

uité

des

circ

ulat

ions

hor

izon

tale

s et

des

moy

ens

de le

vage

per

met

à t

oute

s le

s ch

arge

s d’

être

re

pris

es p

ar t

rans

pale

tte

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iabl

e et

ach

emin

ées

par

roul

age

jusq

u’au

lieu

de

mis

e en

œuv

re. T

ous

les

appr

ovis

ionn

emen

ts, q

u’ils

con

cern

ent d

es c

olis

« e

ncom

bran

ts »

ou

« pe

tits

volu

mes

», p

euve

nt s

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ire

par

man

uten

tion

man

uelle

ass

isté

e.

L’un

e ou

l’au

tre

de c

es s

olut

ions

doi

t êt

re c

laire

men

t pr

ivilé

giée

.

Page 32: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

33É V A L U E R L E S M A N U T E N T I O N S : M É T h O d E E T E x E M p L Een

com

Brem

ent

poid

s

Mo

yen

d

e M

an

ute

nti

on

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

â

an

aly

se q

uan

tita

tive

Cet

te p

hase

per

met

d’a

ffin

er le

s b

eso

ins

en m

oyen

s d

’aid

e à

la m

anu

tent

ion

po

ur le

s «

petit

s vo

lum

es »

.

Elle

con

sist

e à

répa

rtir

les

colis

par

tra

nche

de

poid

s si

gnifi

cativ

e et

à é

valu

er p

our

chaq

ue

tran

che

le n

ombr

e de

dép

lace

men

ts n

éces

saire

s.

En fo

nctio

n du

mod

e de

man

uten

tion,

la m

étho

de p

ropo

sée

pour

l’év

alua

tion

des

risqu

es

retie

ndra

, par

con

vent

ion,

les

seui

ls s

igni

ficat

ifs s

uiva

nts :

•Man

utentionm

anuellesim

pleouave

cdén

ivelé:

– Po

ids

≤ 15

kg

– 15

kg

< P

oids

≤ 2

5 kg

– 25

kg

< P

oids

≤ 5

5 kg

– Po

ids

> 5

5 kg

18

•Man

utentionm

anuelleassistée:

– Po

ids

≤ 20

0 kg

– 20

0 kg

< P

oids

≤ 4

00

kg

Cet

te a

naly

se e

st d

estin

ée à

mon

trer

que

l’im

port

ance

des

man

uten

tions

d’a

ppro

visi

on-

nem

ent

des

« pe

tits

volu

mes

» e

st g

énér

alem

ent

sous

-est

imée

.

•Ana

lyseduch

antie

ravec«défau

td’org

anisationlo

gistique»

En l’

abse

nce

d’or

gani

satio

n lo

gist

ique

, le

s m

anut

entio

ns s

ont

man

uelle

s av

ec d

éniv

elé.

Les

col

is s

ont

géné

rale

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t tr

ansp

orté

s un

à u

n. U

ne a

naly

se q

uant

itat

ive

déta

illée

réa

lisée

à p

artir

de

l’éta

pe p

ré-

céd

ente

(vo

ir an

nexe

2a)

per

met

d’e

stim

er la

rép

arti

tion

du

po

ids

glo

bal e

t du

nom

bre

de

colis

par

tr

anch

e de

poi

ds s

igni

ficat

if.

Cet

te é

tude

mon

tre

que

25,5

% d

es c

olis

et 5

2 %

du

poid

s to

tal m

anut

entio

nné

man

uelle

men

t rel

èven

t de

cha

rges

don

t le

poi

ds d

épas

se 1

5 kg

.En

dép

it d

u re

gro

upem

ent

de

no

mbr

euse

s fo

urni

ture

s (m

atér

iel é

lect

riqu

e, r

ob

inet

teri

e, b

otte

s d

e pl

inth

es, e

tc.),

le n

ombr

e de

col

is t

rans

port

és d

épas

se 6

20

0 un

ités.

Pou

r l’o

pér

atio

n d

e co

nst

ruct

ion

de

60

lo

gem

ents

étu

dié

e (4

50

0 m

2 ),

les

36

0 t

on

nes

de

« p

etit

s vo

lum

es »

se

rép

arti

ssen

t en

prè

s d

e 28

00

0 co

lis

repr

ésen

tant

aut

ant

de

voya

ges

ent

re le

pie

d d

e l’o

uvra

ge e

t le

lieu

de

mis

e en

pla

ce.

•Ana

lysedeso

rgan

isat

ion

s 1

et 2

La p

ossi

bilit

é d’

utili

ser

des

diab

les

ou d

es t

rans

pale

ttes

per

met

de

regr

oupe

r le

s ch

arge

s. L

es m

anu

-te

ntio

ns s

ont

faci

litée

s et

les

dépl

acem

ents

moi

ns n

ombr

eux.

Pou

r de

s ra

ison

s d’

enco

mbr

emen

t, il

est

ju

dici

eux

de li

mite

r le

poi

ds d

es c

olis

à 1

20 k

g da

ns l’

asce

nseu

r(organ

isationn°1)tand

isque

celui-ci

peut

êtr

e po

rté

à 20

0 kg

dan

s un

e pl

atef

orm

e de

tra

nspo

rt e

xtér

ieur

e(organ

isationn°2).

Les

pet

its

mat

érie

ls,

les

cons

om

mab

les

et le

s d

éch

ets

rest

ent

app

rovi

sio

nnés

qu

otid

ienn

emen

t. Il

s pe

uven

t cep

enda

nt ê

tre

dépl

acés

au

moy

en d

e di

able

s et

de

cais

ses

à ou

tils

ou d

e co

nten

eurs

sur

roue

s.

Ces

col

is, d

’env

iron

20 k

g, r

epré

sent

ent

envi

ron

un q

uart

du

poid

s to

tal.

18. L

imite

fixé

e pa

r le

cod

e du

tra

vail,

impl

iqua

nt la

man

uten

tion

de

ces

colis

par

plu

sieu

rs p

erso

nnes

.

rép

arti

tion

des

« p

etit

s vo

lum

es »

par

tra

nche

de

poid

s –

1 00

0 m

2 de

pla

nche

r «

Déf

aut

d’o

rgan

isat

ion

log

isti

que

» :

man

uten

tion

man

uell

e si

mp

le

cara

ctér

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ques

des

col

isré

part

itio

npo

ids

tota

l (%

)tr

anch

e de

poi

dspo

ids

moy

en (k

g)n

ombr

e%

Poid

s co

lis ≤

15

kg8

4 63

574

,548

15 k

g <

Poi

ds c

olis

≤ 25

kg

201

316

21,0

34

25 <

Poi

ds c

olis

≤ 55

kg

4823

54,

014

Poid

s co

lis >

55

kg

9931

0,5

4

Tota

l6

217

100

100

Page 33: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

34en

com

Brem

ent

poid

s

Mo

yen

d

e M

an

ute

nti

on

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

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et é

tanc

héité

â

an

aly

se q

uan

tita

tive

(su

ite)

L’an

alys

e dé

taill

ée (

voir

anne

xes

2b e

t 2c

) pe

rmet

d’e

stim

er le

nom

bre

et la

rép

artit

ion

des

colis

pou

r ch

acun

e de

s de

ux o

rgan

isat

ions

:

Pour

l’op

érat

ion

de c

onst

ruct

ion

de 6

0 lo

gem

ents

étu

diée

(4 5

00

m2 )

, le

nom

bre

tota

l de

colis

« p

etit

s vo

lum

es »

dép

lacé

ave

c le

s or

gani

satio

ns 1

et

2 es

t don

c re

spec

tivem

ent d

e l’o

rdre

de

7 00

0 et

de

6 10

0.

â

aid

es t

ecHn

iqu

es à

la

pro

duct

ion

L’év

alua

tion

des

risqu

es li

és à

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ise

en œ

uvre

rel

ève

plus

spé

cifiq

uem

ent

des

entr

epris

es

en fo

nctio

n de

s te

chni

ques

pro

pres

à c

hacu

ne d

’elle

s. T

oute

fois

, la

poss

ibili

té d

'ach

emin

er

des

mat

érie

ls f

acili

tant

la m

ise

en œ

uvre

des

mat

éria

ux e

t de

s éq

uipe

men

ts,

et la

pos

-si

bili

té d

e tr

ansf

érer

ce

s ai

de

s te

chn

iqu

es

d'u

n n

ivea

u à

un

autr

e, d

e fa

çon

sim

ple

, to

ut a

u lo

ng d

u ch

anti

er,

est

une

mes

ure

de c

oord

inat

ion

qui d

oit

cons

titue

r un

cri

tère

co

mpl

émen

taire

.

Dan

s le

cas

des

org

anis

atio

ns 1

et

2, d

es m

atér

iels

d’a

ide

à la

mis

e en

œuv

re p

euve

nt ê

tre

ache

min

és

sim

plem

ent

sur

le c

hant

ier :

lève

-pla

que,

lève

-cha

uffe

-eau

, ét

ablis

de

déco

upe,

mal

axeu

rs,

palo

nnie

rs

à ve

ntou

ses…

En c

as d

e « défau

td’org

anisationlo

gistique

», le

s ef

fort

s im

port

ants

ou

répé

titifs

néc

essa

ires

pour

ac

hem

iner

et

dépl

acer

ces

mat

érie

ls s

ont

diss

uasi

fs à

leur

util

isat

ion.

rép

arti

tion

des

« p

etit

s vo

lum

es »

par

tra

nche

de

poid

s –

1 00

0 m

2 de

pla

nche

r m

anut

enti

on m

anue

lle

assi

stée

cara

ctér

istiq

ues

des

colis

part

ition

poid

s to

tal (

%)

des

tinat

ion

poid

s m

oyen

(kg)

nom

bre

%

org

. n°

1

App

rovi

sionn

emen

t jou

rnal

ier

(out

illag

e, c

onso

mm

able

s)20

1 07

069

27

App

rovi

sionn

emen

t gén

éral

to

us m

atér

iaux

et f

ourn

iture

s12

047

331

73

tota

l org

anis

atio

n n°

11

543

100

100

org

. n°

2

App

rovi

sionn

emen

t jou

rnal

ier

(out

illag

e, c

onso

mm

able

s)20

1070

7927

App

rovi

sionn

emen

t gén

éral

to

us m

atér

iaux

et f

ourn

iture

s20

028

421

73

tota

l org

anis

atio

n n°

21

354

100

100

nom

bre

de

coli

s dé

pla

cés

et m

ode

de m

anut

enti

on p

our

l’opé

rati

on

(60

loge

men

ts -

4 50

0 m

2 de

pla

nche

r)

« Dé

faut

d’o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue »

org

anis

atio

n n°

1

« Re

cett

es +

asc

ense

urs

défin

itifs

»o

rgan

isat

ion

n° 2

«

Plat

efor

mes

de

tran

spor

t ext

érie

ures

»

28 0

00 c

olis

7 00

06

100

colis

Man

uten

tion

man

uelle

sim

ple

Man

uten

tion

man

uelle

ass

isté

e

Page 34: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

35É V A L U E R L E S M A N U T E N T I O N S : M É T h O d E E T E x E M p L E

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

l

ÉtA

PE 4

: ÉV

ALu

AtI

On

DE

LA D

ur

ÉE D

Es m

An

utE

ntI

On

s

Cet

te é

tape

con

sist

e à

estim

er le

tem

ps d

’exp

ositi

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es s

alar

iés

aux

risqu

es li

és a

ux m

a-nu

tent

ions

man

uelle

s po

ur l’

ense

mbl

e de

s éq

uipe

s.

Elle

se

déro

ule

en d

eux

phas

es :

•dé

term

inationdu

tem

psdeman

uten

tionpo

urcha

quetype

deco

lis;

•estim

ationdu

tem

psgloba

ldeman

uten

tionpo

url’en

semblede

sco

rpsd’états.

â

tem

ps d

e m

an

ute

nti

on

po

ur

cHaq

ue

type

de

coli

s

Cet

te p

hase

con

sist

e à

éval

uer l

a co

nsom

mat

ion

de m

ain

d’œ

uvre

pou

r que

lque

s op

érat

ions

de

man

uten

tion

repr

ésen

tativ

es.

Des

obs

erva

tion

s p

euve

nt ê

tre

réal

isée

s su

r d

es c

hant

iers

sim

ilaire

s afi

n d

e m

esur

er le

s «

tem

ps c

arac

téris

tique

s » :

•po

urdescolislivrésaufildel’eau

;•

pourdescha

rgem

entscom

pletsfaisan

tl’o

bjetd’app

rovision

nemen

tsgroup

és.

Pour

cel

a :

1) c

hois

ir pl

usie

urs

opér

atio

ns r

epré

sent

ativ

es e

n fo

nctio

n :

•de

l’en

combrem

ent,

•du

poids,

•de

smoy

ensde

man

uten

tionutilisés,

•de

ladistanc

eetdudé

nivelé;

2) e

ffec

tuer

les

mes

ures

pou

r des

app

rovi

sion

nem

ents

sig

nific

atifs

cor

resp

onda

nt a

min

ima

aux

quan

tités

néc

essa

ires

pour

le tr

avai

l d’u

ne jo

urné

e (n

e pa

s se

lim

iter à

que

lque

s un

ités)

;

3) m

esur

er le

tem

ps g

loba

l im

puta

ble

aux

man

uten

tions

en

inté

gran

t :•

lesdép

lacemen

tssuc

cessifsdel’e

ntréedu

cha

ntierjusqu’au

lieu

demiseen

œuvre

défin

itif

en p

assa

nt p

ar le

s st

ocka

ges

prov

isoi

res

inte

rméd

iaire

s (e

xtér

ieur

à l’

ouvr

age,

in

térie

ur a

u re

z-de

-cha

ussé

e, à

l’ét

age…

),•

lestempsderetouràvide,

•letem

psderepo

sph

ysiologiqu

eindispen

sableàlarég

énérationmétab

olique

après

tout

tra

vail

mus

cula

ire e

t le

tem

ps d

e ré

cupé

ratio

n av

ant

repr

ise

de l’

activ

ité n

orm

ale

de p

rodu

ctio

n.

Lors

que

des

moy

ens

méc

aniq

ues

sont

env

isag

és p

our l

a pr

emiè

re fo

is, p

rend

re e

n co

mpt

e la

vite

sse

d’él

évat

ion

donn

ée p

ar le

s co

nstr

ucte

urs

ains

i qu’

un te

mps

d’a

tten

te a

près

app

el

de l’

asce

nseu

r ou

de

la p

late

form

e de

tra

nspo

rt e

xtér

ieur

e.

Il es

t ég

alem

ent

poss

ible

de

s’ap

puye

r su

r le

s ob

serv

atio

ns c

i-co

ntre

.

Exem

ple

s de

tem

ps

cara

ctér

isti

que

s ob

serv

és p

ar c

olis

uni

tair

e «

peti

ts v

olum

es »

type

de

colis

poid

s un

itai

reco

ndit

ions

(2e é

tage

pou

r to

us le

s ca

s)te

mps

par

col

is

Petit

app

arei

llage

él

ectr

ique

2 kg

Man

uten

tion

man

uelle

ave

c dé

nive

lé3

min

Port

es a

lvéo

lées

15 k

gM

anut

entio

n m

anue

lle a

vec

déni

velé

6 m

in

Ragr

éage

25 k

gM

anut

entio

n m

anue

lle a

vec

déni

velé

8 m

in

Vant

aux

de p

orte

-fenê

tre

50 k

gM

anut

entio

n m

anue

lle a

vec

déni

velé

2 x

10 =

20

min

(2

per

sonn

es)

Roul

eaux

de

moq

uett

e20

0 kg

Man

uten

tion

man

uelle

ave

c dé

nive

lé (c

harg

e ex

cess

ive)

2 x

24 =

48

min

(2

per

sonn

es)

Tout

pro

duit

120

kgM

anut

entio

n m

anue

lle a

ssis

tée

par d

iabl

e, c

ircul

atio

n su

r voi

es

stab

ilisé

es e

t asc

ense

ur d

éfini

tif

5 m

in

Tout

pro

duit

200

kgM

anut

entio

n m

anue

lle a

ssis

tée

par t

rans

pale

tte,

circ

ulat

ion

sur v

oies

sta

bilis

ées

et p

late

form

e de

tran

spor

t ext

érie

ure

7 m

in

Exem

ple

s de

tem

ps

cara

ctér

isti

que

s ob

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és p

our

char

gem

ents

com

ple

ts «

enc

omb

rant

s »

type

de

cha

rgem

ent

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de

véh

icul

eco

ndit

ions

tem

ps p

our

char

gem

ent

com

plet

Plaq

ues

de p

lâtr

e

20 p

alet

tes

soit

1 00

0 pl

aque

s

Sem

i 38

t

App

rovi

sionn

emen

t man

uel a

vec

déni

velé

pla

que

par p

laqu

e ju

squ’

aux

1er e

t 2e é

tage

s72

heu

res

Mis

e de

la p

alet

te à

niv

eau

des

gard

e-co

rps

d’un

bal

con

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hario

t élé

vate

ur e

t rep

rise

man

uelle

sim

ple

plaq

ue p

ar p

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e40

heu

res

Leva

ge p

alet

te p

ar g

rue

à to

ur, r

epris

e su

r rec

ette

, man

uten

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man

uelle

ass

isté

e pa

r tra

nspa

lett

e6

heur

es

Man

uten

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man

uelle

ass

isté

e pa

r tra

nspa

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e él

ectr

ique

, ci

rcul

atio

n su

r voi

es s

tabi

lisée

s et

pla

tefo

rme

de tr

ansp

ort

8 he

ures

Men

uise

ries

exté

rieur

es

6 ch

eval

ets

soit

30 c

olis

Cam

ion

26 t

Tri m

anue

l des

réfé

renc

es s

ur c

hant

ier,

élin

gage

, cha

rgem

ent

dans

un

pani

er, m

ise

des

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à n

ivea

u de

s ga

rde-

corp

s du

bal

con

par g

rue

et re

pris

e m

anue

lle u

nité

par

uni

48 h

eure

s

Réfé

renc

es tr

iées

en

usin

e, le

vage

pal

ette

par

gru

e à

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, rep

rise

sur

rece

tte,

man

uten

tion

man

uelle

ass

isté

e pa

r tra

nspa

lett

e m

otor

isé

4 he

ures

Réfé

renc

es tr

iées

en

usin

e, m

anut

entio

n m

anue

lle a

ssis

tée

par t

rans

pale

tte,

circ

ulat

ion

sur v

oies

sta

bilis

ées

et p

late

form

e de

tran

spor

t ext

érie

ure

6 he

ures

enco

mBr

emen

t

poid

s

mo

yen

de

ma

nu

ten

tio

n

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

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et é

tanc

héité

â

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aly

se q

uan

tita

tive

(su

ite)

L’an

alys

e dé

taill

ée (

voir

anne

xes

2b e

t 2c

) pe

rmet

d’e

stim

er le

nom

bre

et la

rép

artit

ion

des

colis

pou

r ch

acun

e de

s de

ux o

rgan

isat

ions

:

Pour

l’op

érat

ion

de c

onst

ruct

ion

de 6

0 lo

gem

ents

étu

diée

(4 5

00

m2 )

, le

nom

bre

tota

l de

colis

« p

etit

s vo

lum

es »

dép

lacé

ave

c le

s or

gani

satio

ns 1

et

2 es

t don

c re

spec

tivem

ent d

e l’o

rdre

de

7 00

0 et

de

6 10

0.

â

aid

es t

ecHn

iqu

es à

la

pro

duct

ion

L’év

alua

tion

des

risqu

es li

és à

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ise

en œ

uvre

rel

ève

plus

spé

cifiq

uem

ent

des

entr

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es

en fo

nctio

n de

s te

chni

ques

pro

pres

à c

hacu

ne d

’elle

s. T

oute

fois

, la

poss

ibili

té d

'ach

emin

er

des

mat

érie

ls f

acili

tant

la m

ise

en œ

uvre

des

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éria

ux e

t de

s éq

uipe

men

ts,

et la

pos

-si

bili

té d

e tr

ansf

érer

ce

s ai

de

s te

chn

iqu

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d'u

n n

ivea

u à

un

autr

e, d

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çon

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ple

, to

ut a

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ng d

u ch

anti

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est

une

mes

ure

de c

oord

inat

ion

qui d

oit

cons

titue

r un

cri

tère

co

mpl

émen

taire

.

Dan

s le

cas

des

org

anis

atio

ns 1

et

2, d

es m

atér

iels

d’a

ide

à la

mis

e en

œuv

re p

euve

nt ê

tre

ache

min

és

sim

plem

ent

sur

le c

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ier :

lève

-pla

que,

lève

-cha

uffe

-eau

, ét

ablis

de

déco

upe,

mal

axeu

rs,

palo

nnie

rs

à ve

ntou

ses…

En c

as d

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td’org

anisationlo

gistique

», le

s ef

fort

s im

port

ants

ou

répé

titifs

néc

essa

ires

pour

ac

hem

iner

et

dépl

acer

ces

mat

érie

ls s

ont

diss

uasi

fs à

leur

util

isat

ion.

Page 35: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

36M

ÉTho

DE D

’ÉVA

LuAT

ion

DES

MAn

uTEn

Tio

nSAP

PLiC

ATio

n à

un

ChA

nTi

ER D

E 60

Lo

GEM

EnTS

Co

LLEC

TiFS

Seco

nd œ

uvre

– h

ors

char

pent

e, c

ouve

rtur

e, b

arda

ge e

t éta

nché

ité

â

tem

ps g

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l de

ma

nu

ten

tio

n p

ou

r l’

ense

mBl

e de

s co

rps

d’Ét

ats

Cet

te p

hase

con

sist

e à

com

pile

r l’e

nsem

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des

donn

ées

colle

ctée

s au

x ét

apes

pré

céde

ntes

.Le

s qu

antit

és d

e m

atér

iaux

, de

four

nitu

res

et d

e m

atér

iels

ont

été

éva

luée

s à

l’éta

pe 2

.

Pourlesco

lis«enco

mbrants»:

•Des«tempscaractéristiq

ues»

d’app

rovision

nemen

tpartyp

ede

livraisonon

tétéestim

és

ci-d

essu

s.•

Lesqu

antitésestim

éespe

uven

têtredire

ctem

enttrad

uitesen

«nom

brede

cam

ionsde

livra

ison

» (v

oir

anne

xe 1

b).

à L

e te

mps

glo

bal d

e m

anut

entio

n es

t do

nc :

∑ (N

ombr

e ca

mio

n x

Tem

ps)

Pourles«petitsvo

lumes

»:

•Lesco

lisontétérép

artisparm

odede

man

uten

tionetpartranc

hedepo

idsàl’étape

3.

•Des«tempscaractéristiq

ues»

d’app

rovision

nemen

tpo

urdescolissim

ilaire

sda

nsdes

cond

ition

s pr

oche

s on

t ét

é év

alué

s po

ur c

haqu

e tr

anch

e (o

u pe

uven

t êt

re e

stim

és p

ar

inte

rpol

atio

n en

tre

plus

ieur

s ex

empl

es).

àL

e te

mps

glo

bal d

e m

anut

entio

n es

t do

nc :

∑ (N

ombr

e co

lis x

Tem

ps)

Le c

alcu

l est

fai

t po

ur c

haqu

e or

gani

satio

n en

visa

gée.

Le t

able

au c

i-de

ssou

s ré

capi

tule

le t

emps

glo

bal d

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enti

on p

our

chaq

ue o

rgan

isat

ion

étud

iée,

«

petit

s vo

lum

es »

et

« en

com

bran

ts »

cum

ulés

(voi

r dé

tails

en

anne

xe 3

).

En l’

abse

nce

d’or

gani

satio

n lo

gist

ique

, la

con

som

mat

ion

de m

ain

d’œ

uvre

, po

ur a

ppro

visi

onne

r l’e

n-se

mbl

e du

sec

ond

œuv

re d

e l’o

péra

tion

étud

iée

(4 5

00

m2 )

, est

don

c de

4 0

45 h

eure

s. E

lle r

epré

sent

e 17

% d

u t

emp

s to

tal e

stim

é po

ur c

es t

rava

ux.

Cet

te d

urée

peu

t êt

re r

édui

te à

moi

ns d

e 60

0 h

eure

s lo

rsqu

’une

org

anis

atio

n es

t m

ise

en p

lace

.

Le t

emp

s co

nsa

cré

aux

man

ute

nti

on

s p

eut

être

div

isé

par

7 g

râce

à l

a m

ise

en p

lace

d’u

ne

org

anis

atio

n lo

gis

tiq

ue

adap

tée.

tem

ps

glo

bal d

e m

anut

enti

on –

1 0

00 m

2 de

pla

nche

r

« Dé

faut

d’o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue »

org

anis

atio

n n°

1

« Re

cett

es +

asc

ense

urs

défin

itifs

»o

rgan

isat

ion

n° 2

«

Plat

efor

mes

de

tran

spor

t ext

érie

ures

»

899

heur

es12

4 he

ures

130

heur

es

tem

ps

glo

bal d

e m

anut

enti

on p

our

l’opé

rati

on (6

0 lo

gem

ents

– 4

500

m2 d

e p

lanc

her)

« Dé

faut

d’o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue »

org

anis

atio

n n°

1

« Re

cett

es +

asc

ense

urs

défin

itifs

»o

rgan

isat

ion

n° 2

«

Plat

efor

mes

de

tran

spor

t ext

érie

ures

»

4 04

5 he

ures

558

heur

es58

5 he

ures

enco

mBr

emen

t

poid

s

mo

yen

de

ma

nu

ten

tio

n

du

rÉe

cHo

ix o

rga

nis

atio

n

Page 36: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

37É V A L U E R L E S M A N U T E N T I O N S : M É T h O d E E T E x E M p L E

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

l

ÉtA

PE 5

: CO

mPA

rA

IsO

n E

t C

hO

IX D

u m

OD

E D

’Org

An

IsA

tIO

n D

ÉfIn

ItIf

Les

anal

yses

réa

lisée

s se

lon

les

quat

re c

ritèr

es d

’enc

ombr

emen

t, d

e po

ids,

de

moy

en d

e m

anut

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n et

de

duré

e gl

obal

e so

nt r

écap

itulé

es.

La c

ompa

rais

on d

es r

ésul

tats

per

met

de

rete

nir l

’org

anis

atio

n po

ur la

quel

le le

s ris

ques

liés

au

x m

anut

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ns s

ont

les

plus

fai

bles

.

La p

riorit

é do

it êt

re d

onné

e à

l’org

anis

atio

n po

ur le

sque

lles

la p

ropo

rtio

n de

man

uten

tion

man

uelle

méc

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ée o

u m

anue

lle a

ssis

tée

est

la p

lus

impo

rtan

te.

Réci

proq

uem

ent,

les

orga

nisa

tions

pou

r les

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les

la p

ropo

rtio

n de

man

uten

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man

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si

mp

le e

st d

om

inan

te,

not

amm

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man

ute

ntio

n m

anu

elle

ave

c d

éniv

elé,

do

iven

t êt

re

écar

tées

.

Le p

oids

dép

lacé

et

la d

urée

tot

ale

de m

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n so

nt d

es c

ritèr

es d

éter

min

ants

.

La p

ossi

bilit

é d’

appr

ovis

ionn

er d

es m

atér

iels

d’a

ide

à la

mis

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œuv

re d

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iaux

est

ég

alem

ent

une

cond

ition

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te.

Le t

able

au c

i-de

ssou

s ré

capi

tule

l’en

sem

ble

des

critè

res

anal

ysés

pou

r les

tro

is o

rgan

isat

ions

env

isag

ées.

enco

mBr

emen

t

poid

s

mo

yen

de

ma

nu

ten

tio

n

du

rÉe

cho

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nis

ati

on

COm

PAr

AIs

On

DEs

Or

gA

nIs

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s

t =

to

nn

es /

h =

heu

res

« D

ÉfA

ut

D’O

rg

An

IsA

tIO

n L

Og

IstI

qu

E »

Or

gA

nIs

AtI

On

n° 1

«

rEC

EttE

s +

AsC

EnsE

ur

s D

ÉfIn

ItIf

s »

Or

gA

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AtI

On

PLA

tEfO

rm

Es D

E tr

An

sPO

rt

EXtÉ

rIE

ur

Es »

Typ

e d

e co

lisM

od

e d

e m

anu

ten

tio

n

Rat

io

po

ur

1 0

00

m2

de

pla

nch

er

60 lo

gem

ents

4

500

m2

de

pla

nch

er

Rat

io

po

ur

1 0

00

m2

de

pla

nch

er

60 lo

gem

ents

4

500

m2

de

pla

nch

er

Rat

io

po

ur

1 0

00

m2

de

pla

nch

er

60 lo

gem

ents

4

500

m2

de

pla

nch

er

Enco

mbr

ants

Man

uelle

ass

isté

e4

8 t

/ 31

h21

6 t

/ 140

h4

8 t

/ 43

h21

6 t

/ 194

h

Man

uelle

sim

ple

48

t / 2

60 h

216

t / 1

170

h

Petit

s vo

lum

es

Man

uelle

ass

isté

e78

t /

93 h

351

t / 4

18 h

78 t

/ 87

h35

1 t

/ 391

h

Man

uelle

sim

ple

80 t

/ 63

9 h

360

t / 2

875

h

Don

t m

anue

lle

avec

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Page 37: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

de l’Évaluation des risques à l’Évaluation de l’impact Économique : mÉtHode et exemple pratique4

39

L’évaluation des risques liés aux manutentions montre clairement la nécessité de mettre en œuvre une organisation logistique.

Toutefois, cette logistique engendre des coûts directs immédiatement identifiables tels que l’achat ou la location de matériels : recettes, plateformes de transport extérieures…

Au premier abord, ces coûts peuvent paraître rédhibitoires au maître d’ouvrage sensible à la préservation de la santé des compagnons mais également soucieux de l’équilibre financier de son projet.

Or les manutentions manuelles n’ajoutent aucune valeur, bien au contraire.

Une estimation de l’impact économique s’appuyant sur les résultats de l’évaluation des risques (encombrement et poids des colis, nombre de déplacements, temps global de manutention…) complète l’analyse et permet de renforcer les arguments en faveur des organisations logistiques.

En illustration, l’analyse est poursuivie pour le même chantier (opération de 60 logements en région Pays de la Loire).

Les résultats intermédiaires de cet exemple offrent des ratios technico-financiers utilisables et transposables par les professionnels pour mesurer l’impact d’une organisation logistique sur leurs propres projets.

Page 38: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

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Page 39: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

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form

es d

e tr

ansp

ort

exté

rieu

res

appa

raît

com

me

la

solu

tion

la p

lus

avan

tage

use.

Par

rapp

ort

à un

cha

ntie

r «

sans

org

anis

atio

n lo

gist

ique

» :

•el

le d

ivis

e p

ar 3

,5 le

co

ût

des

man

ute

nti

on

s d

'ap

pro

visi

on

nem

ent ;

•el

le p

erm

et u

ne

éco

no

mie

de

5 %

par

rap

po

rt a

ux

lots

co

nce

rnés

et

de

2,5

% p

ar r

app

ort

au

mo

nta

nt

tota

l des

tra

vau

x.

bil

an d

es m

anut

enti

ons

d’a

pp

rovi

sion

nem

ent

– O

péra

tion

de

4 50

0 m

2 de

pla

nche

r

« Dé

faut

d’o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue »

org

anis

atio

n n°

1

« Re

cett

es +

as

cens

eurs

défi

nitif

s »

org

anis

atio

n n°

2

« Pl

atef

orm

es

de tr

ansp

ort e

xtér

ieur

es »

Coût

des

moy

ens

logi

stiq

ues

9 11

5 €

27 3

74 €

21 4

76 €

Dépe

nses

de

mai

n d'

œuv

re

de m

anut

entio

n13

7 53

0 €

18 9

72 €

19 8

90 €

Bila

n14

6 64

5 €

46 3

46 €

41 3

66 €

Écar

t par

rapp

ort «

Déf

aut

d’or

gani

satio

n lo

gist

ique

»–

100

299

€–

105

279

Coût

man

uten

tion

/ M

onta

nt to

tal t

rava

ux3,

5 %

1,1

%1,

0 %

Coût

man

uten

tion

/ M

onta

nt lo

ts c

once

rnés

7,0

%2,

2 %

2,0

%

Page 42: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

44co

ût

de

la l

og

isti

qu

e

dÉp

ense

s m

ain

d'Œ

uvr

e d

e m

an

ute

nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

Bila

n m

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ute

nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

au

tres

po

stes

Bila

n g

ÉnÉr

al

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

l

ÉtA

PE 4

: A

utr

Es P

Ost

Es

Cet

te é

tape

con

sist

e à

estim

er le

s au

tres

gai

ns in

duit

s pa

r la

mis

e en

œuv

re d

’une

org

a-ni

satio

n lo

gist

ique

.

•Gaindepro

ductivitéparla

miseen

œuvred’aides

tec

hniques

:

La m

ise

en p

lace

d’u

ne o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue p

erm

etta

nt d

’app

rovi

sion

ner

les

mat

éria

ux

perm

et é

gale

men

t d’

amen

er e

t de

faire

circ

uler

d’u

n ét

age

à un

aut

re d

e l’o

utill

age

et d

es

mat

érie

ls p

erfo

rman

ts q

ui n

e se

raie

nt p

as u

tilis

és a

utre

men

t en

rai

son

de le

ur p

oids

et

de

leur

enc

ombr

emen

t (t

rans

fert

par

esc

alie

r im

poss

ible

).

ExEM

PLES

: Lè

ve-p

laqu

es é

lect

rique

s, lè

ve-c

hauf

fe-e

au,

étab

lis d

e dé

coup

e, m

alax

eurs

, pa

lonn

iers

à v

ento

uses

, pla

tefo

rmes

indi

vidu

elle

s ro

ulan

tes

ou m

inin

acel

les

élév

atric

es d

e pe

rson

nel p

erm

etta

nt d

e tr

avai

ller

en h

aute

ur d

ans

des

cond

ition

s de

séc

urité

con

form

es

au c

ode

du t

rava

il, e

tc.

Une

étu

de19

mon

tre

que

lors

que

l’on

peut

dis

pose

r de

ces

aide

s te

chni

ques

, la

prod

uctiv

ité

peut

aug

men

ter

de 3

% (m

anut

entio

n de

pos

e si

mpl

ifiée

, co

ntra

inte

s po

stur

ales

sup

pri-

mée

s, m

écan

isat

ion

de c

erta

ines

tâc

hes…

).

Ce

gain

por

te s

ur la

par

t «

sala

ires

et c

harg

es »

des

mon

tant

s de

tra

vaux

.

La p

art d

es s

alai

res

et c

harg

es d

es lo

ts d

e se

cond

œuv

re p

eut ê

tre

estim

ée à

par

tir d

es p

rix d

es m

arch

és

de tr

avau

x et

des

indi

ces

de ré

visi

on d

es p

rix (v

oir c

hapi

tre

1.4)

. Elle

repr

ésen

te u

n m

onta

nt g

loba

l est

imé

à 93

9 16

0 €

, soi

t 45

% d

u m

onta

nt t

otal

des

lots

con

cern

és (v

oir

tabl

eau

ci-d

esso

us).

En p

rena

nt p

our

hyp

othè

se d

e tr

avai

l l’é

tud

e ré

fére

ncée

ci-

cont

re,

un g

ain

de

pro

duct

ivit

é d

e 3

%

cond

uit

à un

e éc

onom

ie e

stim

ée à

:

939

160

€ x

3 %

= 2

8 17

5 €

Soit

1,3

% d

es lo

ts c

on

cern

és p

ar l’

étud

e et

0,7

% d

u m

on

tan

t to

tal d

e l’o

uvra

ge.

Esti

mat

ion

de la

par

t «

sala

ire

et c

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es »

dan

s le

mon

tant

des

lots

du

seco

nd œ

uvre

Lots

con

cern

ésM

onta

nt

€ h

t (a

)

part

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sal

aire

s et

cha

rges

da

ns l'

indi

ce d

e ré

visi

on

des

prix

(%)

(b)

Mon

tant

sal

aire

s et

cha

rges

ht

(a x

b)

Ferm

etur

es e

xtér

ieur

es (b

ois)

12 0

0048

5 76

0

Men

uise

ries

exté

rieur

es (a

lu)

205

000

3877

900

Cloi

sons

sèc

hes

243

000

5012

1 50

0

Serr

urer

ie/M

étal

lerie

15

7 00

042

65 9

40

Men

uise

ries

inté

rieur

es 4

0 00

0 47

65 8

00

Chau

ffage

/Ven

tilat

ion

342

000

4013

6 80

0

Élec

tric

ité/C

oura

nts

faib

les

252

000

4511

3 40

0

Plom

berie

/San

itaire

s29

4 00

042

123

480

Revê

tem

ents

de

sols

/Faï

ence

210

000

4594

500

Asc

ense

urs

63 0

0060

37 8

00

Pein

ture

/Rev

êtem

ents

mur

aux

166

000

5896

280

Tota

l1

984

000

93

9 16

0

19. E

rnst

A. P

. Kon

ings

veld

, TN

O, H

oofd

dorp

, Le

coût

des

mau

vais

es c

ondi

tions

de

trav

ail :

une

cha

rge

pour

la s

ocié

té, d

es p

ersp

ectiv

es p

our

les

entr

epris

es.

Page 43: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

45É V a L u e r L ’ i M p a c t É c o n o M i q u e : M É t h o d e e t e x e M p L eco

ût

de

la l

og

isti

qu

e

dÉp

ense

s m

ain

d'Œ

uvr

e d

e m

an

ute

nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

Bila

n m

an

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nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

au

tres

po

stes

Bila

n g

ÉnÉr

al

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

•Limitationdes

volsetdég

radations:

Les

vols

et d

égra

datio

ns d

es m

atér

iaux

son

t est

imés

, par

les

prof

essi

onne

ls, à

3 %

env

iron

de la

val

eur

mar

chan

de c

omm

andé

e20.

La m

ise

en p

lace

d'u

ne

org

anis

atio

n lo

gist

iqu

e p

erm

anen

te s

ur le

cha

ntie

r p

erm

et d

e ra

tionn

alis

er le

s ap

prov

isio

nnem

ents

:–

livra

ison

dire

cte

des

mat

éria

ux a

u bo

n en

droi

t ;–

limita

tion

des

stoc

ks s

ur c

hant

ier ;

– lim

itatio

n de

s en

com

brem

ents

(dép

lace

men

ts s

ucce

ssifs

, pas

sage

s en

for

ce…

) ;–

limita

tion

des

risqu

es d

e dé

grad

atio

n pa

r les

inte

mpé

ries

ou le

s at

mos

phèr

es h

umid

es ;

– sé

curis

atio

n de

s fo

urni

ture

s le

s pl

us c

oûte

uses

.

Une

réd

uctio

n d'

un t

iers

de

cett

e pe

rte,

soi

t 1 %

de

la v

aleu

r mar

chan

de c

omm

andé

e, e

st

rais

onna

blem

ent

envi

sage

able

.

La p

art d

es m

atér

iaux

est

est

imée

à p

artir

des

prix

des

mar

chés

de

trav

aux

à l'a

ide

des

indi

ces

de ré

visi

on

des

prix

(voi

r ch

apitr

e 1.

4).

Une

réd

uctio

n d'

un t

iers

de

la p

erte

hab

ituel

le li

ée a

u vo

l et

aux

mat

éria

ux d

es m

atér

iaux

rep

rése

nte

une

écon

omie

de

7 9

00

€ en

viro

n, s

oit

0,4

% d

es lo

ts c

on

cern

és p

ar l’

étud

e et

0,2

% d

u m

on

tan

t to

tal d

e l’o

uvra

ge.

Esti

mat

ion

du

coût

des

mat

éria

ux

Lots

con

cern

ésM

onta

nt

€ h

t (a

)

part

des

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éria

ux

dans

l'in

dice

de

révi

sion

de

s pr

ix (%

) (b

)

Mon

tant

de

s m

atér

iaux

ht

(a x

b)

Ferm

etur

es e

xtér

ieur

es (b

ois)

12 0

0027

3 24

0

Men

uise

ries

exté

rieur

es (a

lu)

205

000

4898

400

Cloi

sons

sèc

hes

243

000

3585

050

Serr

urer

ie /

Mét

alle

rie

157

000

4062

800

Men

uise

ries

inté

rieur

es 4

0 00

0 29

40 6

00

Chau

ffage

/ Ve

ntila

tion

342

000

4114

0 22

0

Élec

tric

ité /

Cour

ants

faib

les

252

000

3998

280

Plom

berie

/ Sa

nita

ires

294

000

4011

7 60

0

Revê

tem

ents

de

sols

/ Faï

ence

210

000

4084

000

Asc

ense

urs

63 0

0025

15 7

50

Pein

ture

/ Re

vête

men

ts m

urau

x16

6 00

027

44 8

20

Tota

l1

984

000

79

0 76

0

20. «

Pou

r un

e lo

gist

ique

des

cha

ntie

rs »

, Pla

n C

onst

ruct

ion

et A

rchi

tect

ure,n°84,199

7.

Page 44: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

46co

ût

de

la l

og

isti

qu

e

dÉp

ense

s m

ain

d'Œ

uvr

e d

e m

an

ute

nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

Bila

n m

an

ute

nti

on

d'

app

rovi

sio

nn

emen

t

au

tres

po

stes

Bila

n g

ÉnÉr

al

MÉT

hoDE

D’É

VALu

ATio

n D

ES M

AnuT

EnTi

onS

APPL

iCAT

ion

à u

n C

hAn

TiER

DE

60 L

oG

EMEn

TS C

oLL

ECTi

FSSe

cond

œuv

re –

hor

s ch

arpe

nte,

cou

vert

ure,

bar

dage

et é

tanc

héité

•Réd

uctiondes

fraisfixe

sdech

antier:

La m

ise

en p

lace

d'u

ne o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue p

erm

et d

e ré

duire

le te

mps

con

sacr

é à

l'ap

-pr

ovis

ionn

emen

t qui

éta

it as

suré

, dan

s la

plu

part

des

cas

, dire

ctem

ent p

ar le

s co

mpa

gnon

s ch

argé

s de

la m

ise

en œ

uvre

.

La ré

duct

ion

des

man

uten

tions

alli

ée à

l'am

élio

ratio

n de

la p

rodu

ctiv

ité p

erm

et d

e di

min

uer

la d

urée

glo

bale

des

trav

aux

et e

ntra

îne

la ré

duct

ion

des

frai

s fix

es d

'inst

alla

tion

de c

hant

ier

(loca

tion

de v

estia

ires,

san

itaire

s, b

urea

ux,

clôt

ures

mob

iles,

ben

nes

à dé

chet

s, a

rmoi

res

et c

onso

mm

atio

n él

ectr

ique

, fra

is d

e ga

rdie

nnag

e, e

tc.).

REM

ARq

uE

iMPo

RtA

ntE

: La

réd

uctio

n de

la d

urée

du

chan

tier

n’es

t pa

s un

e fin

en

soi.

La m

aîtr

ise

des

tem

ps d

’app

rovi

sion

nem

ent p

eut ê

tre

utile

men

t mis

e à

profi

t par

le m

aîtr

e d’

ouvr

age,

le m

aîtr

e d’

œuv

re e

t le

coo

rdon

nate

ur S

PS p

our

espa

cer

les

inte

rven

tions

des

di

ffér

ents

cor

ps d

’éta

t et

lim

iter

les

risqu

es li

és à

la c

oact

ivité

.

•Autres

gainsnonvalorisé

s:

La m

ise

en p

lace

d'u

ne o

rgan

isat

ion

logi

stiq

ue p

erm

et é

gale

men

t :–

de m

ieux

val

oris

er le

s dé

chet

s de

cha

ntie

r ;–

d'am

élio

rer l

a qu

alité

de

l'ouv

rage

(dim

inut

ion

des

sini

stre

s et

des

récl

amat

ions

clie

nts)

;–

de f

acili

ter

la c

omm

erci

alis

atio

n (c

hant

ier

prop

re, a

ccès

fac

ile à

l’ap

part

emen

t té

moi

n).

Les

orga

nisa

tions

1 e

t 2

perm

ette

nt u

ne d

imin

utio

n du

tem

ps d

e m

anut

entio

n d’

appr

ovis

ionn

emen

t de

3 5

00

heur

es e

nviro

n.

Elle

s pe

rmet

tent

éga

lem

ent

une

amél

iora

tion

de la

pro

duct

ivité

est

imée

à 3

% d

es h

eure

s co

nsac

rées

à

la p

rodu

ctio

n de

s lo

ts c

once

rnés

, soi

t (2

3 4

80

– 3

500)

x 3

% =

60

0 he

ures

.

Au

tota

l, la

mis

e en

pla

ce d

'une

org

anis

atio

n lo

gist

ique

per

met

un

gain

de

4 10

0 he

ures

, so

it en

viro

n 1,

5 m

ois,

sur

la d

urée

tot

ale

des

trav

aux.

Les

frai

s fix

es d

'inst

alla

tion

de c

hant

ier

sont

est

imés

, pou

r ce

tte

opér

atio

n, à

6 0

00

€ pa

r m

ois.

La r

éduc

tion

de

ces

frai

s re

prés

ente

env

iron

9 0

00

€,

soit

0,4

% d

es l

ots

co

nce

rnés

par

l’ét

ude

et

0,2

% d

u m

on

tan

t to

tal d

e l’o

uvra

ge.

Bila

n«Autres

postes

»:

Le g

ain

de p

rodu

ctiv

ité,

la li

mit

atio

n du

vol

et

des

dégr

adat

ions

de

mat

éria

ux a

insi

que

la r

éduc

tion

de

s fr

ais

fixes

de

chan

tier

peuv

ent

être

est

imés

glo

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49

conclusion : vers un lot logistique gÉnÉralisÉ

Évaluer les risques liés aux manutentions en amont d’un chantier est une démarche structurante dans laquelle les coordonnateurs SPS et les maîtres d’œuvre ont un rôle essentiel à jouer. Celle-ci doit conduire les donneurs d’ordre à prévoir, dès la phase d’appel d’offre, l’organisation des moyens communs de manutention permettant d’assurer dans le temps et l’espace la continuité des flux verticaux et horizontaux.

La méthode d’évaluation proposée par ce document peut être utilisée pour tout type d’opération de bâtiment et de travaux publics.

Les éléments chiffrés issus de cette évaluation servent à alimenter une étude d’impact économique qui confirme à son tour non seulement que les organisations logistiques s’imposent pour l’amélioration des conditions de travail, mais également qu’elles sont viables économiquement.

Appliquée aux travaux de second œuvre, pour un chantier de 60 logements sociaux, l’évaluation des risques confirme, par l’estimation des masses déplacées et des temps de manutention, que la mise en place d’une organisation logistique est indispensable.

Dans ce cas, le chiffrage de l’impact économique, montre qu’une organisation adaptée pour les travaux Partitions, Équipements techniques et Finitions est rentable. Elle conduit à un gain de près de 6,7 % du montant des travaux concernés et de 3,4 % du coût total de l’ouvrage.

Une étude approfondie englobant les travaux Charpente, Couverture, Étanchéité ou Gros œuvre (notamment pour tout ce qui concerne la manutention de matériel d’étaiement ou d’échafaudage) doit améliorer ce résultat.

À terme, la mise en place d’un lot Logistique est un choix stratégique qui doit s’imposer sur tous les chantiers pour une relation « gagnant-gagnant » entre les maîtres d’ouvrage, les entreprises et les salariés :– maîtrise des coûts et des délais pour les maîtres d’ouvrage ;– maintien dans l’emploi des séniors et prévention des risques professionnels pour les entreprises ;– amélioration des conditions de travail et valorisation de leur qualification pour les salariés.

À long terme cette logistique permettra de diminuer également de façon significative la sinistralité, et donc les coûts directs et indirects des AT/MP.

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51

annexes

LISTE DES TABLEAUX (voir p. suivantes)

Annexe 1a : Estimation des quantités de fournitures, matériaux et matériels « Petits volumes »

Annexe 1b : Estimation des quantités de fournitures, matériaux et matériels « Matériaux encombrants »

Annexe 2a : « Défaut d’organisation logistique » Répartition des colis par tranche de poids – Manutention manuelle simple ou avec dénivelé

Annexe2b: Organisationn°1:«Recettes+ascenseursdéfinitifs» Répartition des colis par tranche de poids – Manutention manuelle assistée

Annexe2c: Organisationn°2:«Plateformesdetransportextérieures» Répartition des colis par tranche de poids – Manutention manuelle assistée

Annexe 3 : Estimation des temps de manutention pour chaque organisation

Annexe 3a : « Défaut d’organisation logistique »

Annexe3b: «Organisationn°1:Recettes+ascenseursdéfinitifs»

Annexe3c: «Organisationn°2:Plateformesdetransportextérieures»

Page 49: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

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Page 52: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

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Page 54: Chantiers de construction : prévention des risques ... · Ce document a été élaboré par un groupe de travail animé par Christophe Desplat (Carsat Pays de la Loire) et composé

Pour obtenir en prêt les audiovisuels et multimédias et pour commander les brochures et les affiches de l’INRS, adressez-vous au service Prévention de votre Carsat, Cram ou CGSS.

Carsat ALSACE-MOSELLE(67 Bas-Rhin)14 rue Adolphe-Seyboth CS 1039267010 Strasbourg cedex tél. 03 88 14 33 00fax 03 88 23 54 13prevention.documentation@carsat-am.frwww.carsat-alsacemoselle.fr

(57 Moselle)3 place du Roi-GeorgeBP 3106257036 Metz cedex 1 tél. 03 87 66 86 22fax 03 87 55 98 65www.carsat-alsacemoselle.fr

(68 Haut-Rhin)11 avenue De-Lattre-de-Tassigny BP 7048868018 Colmar cedex tél. 03 69 45 10 12www.carsat-alsacemoselle.fr

Carsat AQUITAINE(24 Dordogne, 33 Gironde, 40 Landes, 47 Lot-et-Garonne, 64 Pyrénées-Atlantiques)80 avenue de la Jallère33053 Bordeaux cedex tél. 05 56 11 64 36fax 05 57 57 70 04documentation.prevention@carsat- aquitaine.fr www.carsat.aquitaine.fr

Carsat AUVERGNE(03 Allier, 15 Cantal, 43 Haute-Loire, 63 Puy-de-Dôme)Espace Entreprises Clermont République 63036 Clermont-Ferrand cedex 9tél. 04 73 42 70 76 [email protected] www.carsat-auvergne.fr

Carsat BOURGOGNE et FRANCHE-COMTÉ(21 Côte-d’Or, 25 Doubs, 39 Jura, 58 Nièvre, 70 Haute-Saône, 71 Saône-et-Loire, 89 Yonne, 90 Territoire de Belfort)ZAE Cap-Nord, 38 rue de Cracovie21044 Dijon cedex tél. 03 80 70 51 32 fax 03 80 70 52 [email protected]

Carsat BRETAGNE(22 Côtes-d’Armor, 29 Finistère, 35 Ille-et-Vilaine, 56 Morbihan)236 rue de Châteaugiron35030 Rennes cedex tél. 02 99 26 74 63fax 02 99 26 70 [email protected]

Carsat CENTRE(18 Cher, 28 Eure-et-Loir, 36 Indre, 37 Indre-et-Loire, 41 Loir-et-Cher, 45 Loiret)36 rue Xaintrailles45033 Orléans cedex 1tél. 02 38 81 50 00fax 02 38 79 70 [email protected] www.carsat-centre.fr

Carsat CENTRE-OUEST(16 Charente, 17 Charente-Maritime, 19 Corrèze, 23 Creuse, 79 Deux-Sèvres, 86 Vienne, 87 Haute-Vienne)37 avenue du président René-Coty87048 Limoges cedex tél. 05 55 45 39 04fax 05 55 45 71 [email protected] www.carsat-centreouest.fr

Cram ÎLE-DE-FRANCE(75 Paris, 77 Seine-et-Marne, 78 Yvelines, 91 Essonne, 92 Hauts-de-Seine, 93 Seine-Saint-Denis, 94 Val-de-Marne, 95 Val-d’Oise)17-19 place de l’Argonne75019 Paristél. 01 40 05 32 64fax 01 40 05 38 [email protected] www.cramif.fr

Carsat LANGUEDOC-ROUSSILLON(11 Aude, 30 Gard, 34 Hérault, 48 Lozère, 66 Pyrénées-Orientales)29 cours Gambetta34068 Montpellier cedex 2tél. 04 67 12 95 55fax 04 67 12 95 [email protected]

Carsat MIDI-PYRÉNÉES(09 Ariège, 12 Aveyron, 31 Haute-Garonne, 32 Gers, 46 Lot, 65 Hautes-Pyrénées, 81 Tarn, 82 Tarn-et-Garonne)2 rue Georges-Vivent31065 Toulouse cedex 9fax 05 62 14 88 [email protected]

Carsat NORD-EST(08 Ardennes, 10 Aube, 51 Marne, 52 Haute-Marne, 54 Meurthe-et-Moselle, 55 Meuse, 88 Vosges)81 à 85 rue de Metz54073 Nancy cedex tél. 03 83 34 49 02fax 03 83 34 48 [email protected] www.carsat-nordest.fr

Carsat NORD-PICARDIE(02 Aisne, 59 Nord, 60 Oise, 62 Pas-de-Calais, 80 Somme)11 allée Vauban59662 Villeneuve-d’Ascq cedex tél. 03 20 05 60 28fax 03 20 05 79 [email protected]

Carsat NORMANDIE(14 Calvados, 27 Eure, 50 Manche, 61 Orne, 76 Seine-Maritime)Avenue du Grand-Cours, 2022 X76028 Rouen cedextél. 02 35 03 58 22fax 02 35 03 60 [email protected] www.carsat-normandie.fr

Carsat PAYS DE LA LOIRE(44 Loire-Atlantique, 49 Maine-et-Loire, 53 Mayenne, 72 Sarthe, 85 Vendée)2 place de Bretagne44932 Nantes cedex 9tél. 02 51 72 84 08fax 02 51 82 31 [email protected] Carsat RHÔNE-ALPES(01 Ain, 07 Ardèche, 26 Drôme, 38 Isère, 42 Loire, 69 Rhône, 73 Savoie, 74 Haute-Savoie)26 rue d’Aubigny69436 Lyon cedex 3tél. 04 72 91 96 96fax 04 72 91 97 [email protected]

Carsat SUD-EST(04 Alpes-de-Haute-Provence, 05 Hautes-Alpes, 06 Alpes-Maritimes, 13 Bouches-du-Rhône, 2A Corse-du-Sud, 2B Haute-Corse, 83 Var, 84 Vaucluse)35 rue George13386 Marseille cedex 5tél. 04 91 85 85 36fax 04 91 85 75 [email protected] www.carsat-sudest.fr

Services Prévention des CGSS

CGSS GUADELOUPEImmeuble CGRR, Rue Paul-Lacavé, 97110 Pointe-à-Pitretél. 05 90 21 46 00 – fax 05 90 21 46 [email protected]

CGSS GUYANEEspace Turenne Radamonthe, Route de Raban, BP 7015, 97307 Cayenne cedex tél. 05 94 29 83 04 – fax 05 94 29 83 [email protected]

CGSS LA RÉUNION4 boulevard Doret, 97704 Saint-Denis Messag cedex 9tél. 02 62 90 47 00 – fax 02 62 90 47 [email protected]

CGSS MARTINIQUEQuartier Place-d’Armes, 97210 Le Lamentin cedex 2tél. 05 96 66 51 31 et 05 96 66 51 32 – fax 05 96 51 81 [email protected]

Services Prévention des Carsat et des Cram

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Cette brochure est destinée aux différents acteurs d’un projet de construction, notamment aux maîtres d’œuvre, aux coordonnateurs SPS et aux maîtres d’ouvrage.

Ces différents acteurs ont pour obligation de prendre en compte la sécurité et la protection de la santé des travailleurs lors de la conception et de la réalisation des ouvrages. Mais on constate que les aspects économiques des conditions de travail sont généralement peu pris en compte par les donneurs d’ordre, et, lorsqu’ils sont abordés, c’est souvent à travers des idées reçues : l’amélioration des conditions de travail coûterait cher et ses retombées seraient difficilement chiffrables.

Cet ouvrage vise à montrer qu’au contraire la mise en œuvre d’une organisation logistique contribue à prévenir les accidents du travail et les pathologies liées aux manutentions manuelles tout en améliorant le bilan économique d’une opération.

Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles65, boulevard Richard-Lenoir 75011 Paris • Tél. 01 40 44 30 00www.inrs.fr • e-mail : [email protected]

Édition INRS ED 61861re édition • décembre 2014 • 4 000 ex. • ISBN 978-2-7389-2157-4