Groupe 7/Module 1 (C7/M3) Sécurité Cette présentation fait partie de la documentation du programme de formation des décideurs à la planification des transports urbains (LUTP) . Ce programme est soutenu par: La Banque mondiale L’ Agence australienne pour l’aide au développement international Le programme d’assistance de la gestion du secteur de l’énergie (ESMAP), et Le Fonds de Conseil en Infrastructure Publique-Privée (PPIAF).

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La sécurité routière est à la fois un problème de santé et de développement. Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2004, 1,3 millions de personnes ont été tuées dans des accidents de la route dans le monde et entre 20 et 50 millions de personnes ont été blessées. Pour mettre les choses en perspective, comparons ces chiffres avec ceux des maladies qui reçoivent une attention significative au niveau mondial : En 2008, 1,8 millions de décès liés au SIDA En 2007, 1,3 millions de décès liés à la tuberculose En 2008, un peu moins de 1 million de décès liés à la malaria

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Au niveau mondial, les accidents de la route ont rattrapé toutes les maladies et sont devenus la cause principale de décès pour les jeunes adultes masculins. Plus de 90 % de décès de la circulation routière se produisent dans des pays à revenus bas et moyens - 70 % dans des pays à bas revenus. Bien que ces pays représentent la majorité des décès lies a la circulation routière, ils ne comptent que pour 48 % des véhicules enregistrés du monde. Les piétons, les cyclistes et les motocyclistes sont des usagers vulnérables et constituent presque la moitié des victimes d'accidents de la circulation routière. 65 % de ces accidents impliquent des piétons et dans les décès de piétons, 35 % sont des enfants. En plus de la souffrance causées, les accidents de la circulation routière entrainent des pertes économiques considérables pour les victimes, leurs familles et les pays. Ces accidents coûtent à la plupart des pays entre 1 et 3 % de leur PIB Il existe cinq risques majeurs: la vitesse, la conduite en état d’ivresse, le non port de casque, de ceinture de sécurité ou de siège pour enfant Seuls 15 % de pays ont des législations complètes, concernant ces cinq facteurs clés.

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Ce tableau donne une estimation de l’augmentation du nombre de morts et de blessés graves de 2000 a 2020, si les tendances actuelles perdurent. L’Asie du Sud sera la plus affectée avec une augmentation de 144 % due en partie du à la motorisation rapide dans la région et au développement d'infrastructures routières.

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Ce tableau montre le poids respectifs des pays à hauts, moyens et faibles revenus s’agissant de la population, des véhicules immatriculés et des décès sur les routes. Bien que les pays à hauts revenus possèdent le plus grand nombre de véhicules immatriculés, ils ont le pourcentage de décès sur les routes le plus faible. Les pays à revenus moyens et faible ont le même pourcentage de décès alors que ces derniers ont beaucoup moins de véhicules immatriculés.

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D’ici 2030, si les tendances se prolongent, les décès liés aux accidents de la circulation routière seront la 5ème cause de décès dans le monde. Ceci sera notamment la conséquence de l’augmentation de la motorisation et du développement des d'infrastructures.

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En réponse à cette situation alarmante, l‘assemblée générale des Nations unies a lancé des actions pour diminuer le nombre de décès et de blessés sur les routes. L'Assemblée a adopté une série de résolutions qui: Approuve les recommandations du Rapport Mondial de 2004, le premier rapport complet sur la sécurité routière; Approuve la toute première conférence Ministérielle sur la Sécurité routière tenue à Moscou en novembre 2009. Les Ministres de la Santé et des Transports ont reconnus à l’unanimité la menace que représentent les accidents de la route et décidé de collaborer pour lutter contre ce fléau; Déclare 2011-2020 la décennie d'Action pour la Sécurité routière avec pour objectif de stabiliser puis de réduire le niveau des accidents de la route. L’objectif pour la fin de la décennie est de sauver 5 millions de vies ce qui suppose une réduction de 50 % des décès de la route.

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Ce tableau retrace les accidents mortels dans différentes régions du monde, les décès projetés à situation inchangée pour 2020, et les objectifs de vies sauvées et blessures graves évitées pendant « la Décennie d'Action ».

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Le Plan d’action pour la Décennie, lancé par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-

moon, est construit autour de cinq thèmes correspondants aux domaines à aborder pour améliorer la sécurité routière. Les cinq thèmes sont : la gestion de la sécurité routière; des routes plus sûres et la mobilité; des véhicules plus sûrs; des usagers de la route plus en sécurité; les réponses post-accident.

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Comme indiqué sur la diapositive, ce thème recouvre de nombreuses actions possibles et en cela il sert de fondement aux autres. L'établissement d'une agence pour gérer et coordonner les activités de sécurité routière est essentielle pour obtenir de bons résultats qui soient durables. Les pays sont encouragés à développer leurs capacités institutionnelles, à mettre en œuvre des politiques de sécurité routière modernes et à développer des systèmes d'information sur les accidents afin de posséder des données pour pouvoir informer, contrôler et évaluer.

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Ce thème met en évidence le besoin d'améliorer la sécurité des réseaux routiers pour le bien de tous les usagers, tâches dont les autorités locales doivent se sentir responsables. Ceci implique de prendre davantage en compte la sécurité routière lors de la planification, de la conception, de la construction et de l’exploitation des routes et de s’assurer que celles-ci sont régulièrement testée au regard de la sécurité. Il convient d’effectuer des audits réguliers de sécurité des routes afin que les mesures d’amélioration qui en résultent deviennent partie intégrante de la gestion des réseaux.

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Ce thème renvoit au besoin d’amélioration de la sécurité des véhicules en encourageant la mise en place et l'harmonisation des normes au niveau mondial, ainsi que de mécanismes pour accélérer le développement des nouvelles technologies. Des normes peu contraignantes contribuent à un nombre important d'accidents et lorsqu’elles existent , le respect de celles-ci doit être vérifiés pour tous les véhicules (ceintures de sécurité, sièges pour enfant, casques,…). A cet égard, le secteur privé joue un rôle important dans le renouvellement des flottes de véhicules..

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Ce thème se focalise sur l’ amélioration du comportement des usagers de la route. Cette préoccupation recouvre l'encouragement à l'adoption de législations de sécurité routière et le renforcement de leur application. Ces efforts doivent être combinés avec une sensibilisation et une éducation du public pour augmenter par exemple l’utilisation de la ceinture de sécurité, le port du casque, réduire la conduite en état d’ébriété, les excès de vitesse et autres risques. Il importe également de prendre des mesures pour faire baisser les accidents de la circulation liés à l’activité professionnelle ( en mettant par exemple en place des formations pour les chauffeurs routiers et en limitant leurs temps de conduite) et de promouvoir la mise en place de permis spécifiques pour les jeunes conducteurs.

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Ce thème traite de la santé et des moyens de fournir un réponse appropriée dans l’urgence et, à plus long terme, permettre la réadaptation des victimes d'accident. Ceci recouvre le développement de systèmes de soin pré-hospitaliers; la mise en œuvre d'un numéro de téléphone unique en cas d’urgence; le développement d’une première assistance pour les blessés mais également aux personnes endeuillées par des accidents de la circulation; l'établissement de régimes d'assurance et la réalisation d’enquêtes minutieuses lors d’accidents permettant en outre d’apporter une réponse légale appropriée.

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Vos décisions en matière de transports urbains peuvent contribuer à la sécurité routière, notamment: -le développement de politiques intégrées combinant les transports publics, les transports non-motorisés et la gestion et l’exploitation des infrastructure routières peut permettre de rendre les déplacements plus rapides et fiables, tout en étant plus sûrs; -l’identification et le traitement des lieux où le risque d’accident est très élevé, essentiel pour obtenir de bons résultats en matière de sécurité. (30 % du réseau est responsables de 70 % des accidents); -l‘affectation d’une partie des budgets et des ressources humaines à la sécurité routière; - une infrastructure soigneusement conçue et des contrôles réguliers peuvent efficaces pour limiter la vitesse; - la sécurisation des zones de travaux; - des incitations fiscales peuvent être utilisées pour la mise aux normes de sécurité des véhicules.

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