N O U V A U

aventureuse et exotique, s'avèremoins prenante, surtout à cause desdialogues, qui sonnent tout à faitfaux.

Bédu est un dessinateur de la famil-le de Turk. Le pommier deDieu est une histoire féerique quiva un peu fort sur les symbolesmais se laisse lire sans déplaisir.Quittons le Lombard avec notre crid'enthousiasme trimestriel à proposd'Oumpah Pah. Oumpah Pahcontre Foie Malade est paru,et c'est une pinte de bon sangassurée !

• Chez Milan, Le lézard auxyeux rouges frustre le lecteur. Ilmanque peu de choses pour que cesoit réussi. Est-ce le scénario deCorteggiani, pas assez ramassé ? ledessin de Dan, mal à l'aise dansl'héroic fantasy ? Un peu des deuxsans doute...

D Reding s'est fait une spécialitédes histoires sportives. On peutapprécier son trait sans souplesse,mais à moins d'être un mordu dufootball, on ne palpitera pas à

la lecture de La maison duCormoran chez Novedi. Aucuneintrigue ne vient pimenter cettesuite monotone de séances d'entraî-nement et de matchs.Chez Novedi toujours, Weinbergperpétue le genre des histoires mili-taires comme Charlier lui-mêmen'ose plus les faire. Dans L'avioninvisible tout y passe : les Russes(dangereux parce qu'intelligents),les ennemis de l'intérieur (des Noirscauteleux, affiliés aux Black Pan-thers !), le chantage odieux, la bellehéroïne sacrifiée mais courageuse,et Dan Cooper, mâchoire carrée etvolonté de même ! Comme disentles ados, « c'est trop ! »

CONTESD Aux éditions de L'Arbre (42 ruede la Chaussée, 02460 La Ferté-Milon): Le laurier de la luneou le jardin imaginaire desconteurs chinois, présenté ettraduit par Dominique Hoizey, des-sins de Chen Zifen. Dix-huit courteslégendes chinoises à propos defruits, d'arbres ou de fleurs, dans

Oumpah-Pahdessind'Uderzo,Le Lombard

lesquelles mortels et immortels con-naissent des destins souvent tragi-ques. Emouvants, toujours pleins depoésie, ces récits composent unrecueil tout à fait original. Commed'habitude chez cet éditeur, nousavons là un très joli petit livre, toutsouple, bien illustré, très agréableà manipuler.

Des réussiteschez les petitséditeurs...Des créationsoriginalesaux éditionsde l'Arbre.Des initiativesaux éditionsDevenir.

D Les éditions Devenir (12 ruede la Madeleine, 10000 Troyes)diffusent un certain nombre decontes de Grimm illustrés sous for-me d'albums publiés en Suisse dansles années 1980. Parmi ces éditionssouvent contestables, retenons-endeux : Neige Blanche et RoséRouge et Le tailleur et sestrois fils. Deux petits livres minus-cules, illustrés et muets accompa-gnés chacun d'un petit livret por-teur du texte du conte. Une idéeamusante. Dommage que les traduc-tions d'Armel Guerne n'aient pasété respectées.

D Chez Nathan, la collection Con-tes en images reprend un certainnombre de titres de la collectionBelles histoires, belles images. Nou-velles illustrations, textes revus avecplus ou moins de bonheur. A signa-ler: La chèvre de MonsieurSeguin, qualifié de conte tradition-nel sur la page de titre, ce quiautorise probablement l'adaptation

N O U V A U

Voilà la solution pour justifier tou-tes les libertés prises avec les texteslittéraires.

D Au Sang de la terre, dans lacollection Feux: Les Elfes, deLudwig Tieck, illustré par Jean-Michel Bénier. Traduction intégralede Marie-Claude Mondiaux. Unbeau conte romantique. Une belledescription du monde féerique deselfes où transparaît la nostalgie del'enfance. Le post-scriptum plus oumoins pédagogique semble inutile.

LIVRES

CASSETTESD Deux nouveaux titres chez Na-than, dans la collection Trésor desprovinces de France : Contes etlégendes de Savoie et Conteset légendes d'Alsace. Les textesdes cassettes, dits par des conteursoriginaires de chacune des deuxprovinces, sont différents des textesque l'on trouve dans les volumescorrespondants.

Le recueil des Contes de Savoieétant plus faible que celui desContes d'Alsace, cela se ressentdans le choix des textes lus. Parailleurs, les avis divergent sur laqualité des cassettes : pour les uns,une diction trop lente, folkloriqueau mauvais sens du terme, qui nesert en rien le texte. D'autres ontapprécié au contraire la saveur dela diction lente et la voix âprequ'on entend dans les Contes deSavoie.La collection Musicontes chez lemême éditeur, reprend les titres dela collection Contes en images.Les premiers titres parus: Lesaventures de la petite souris,Les trois petits cochons, Lachèvre de Monsieur Seguin,comportaient une cassette et unalbum. Cet album comprenait lui-même un texte non illustré relative-

ment proche des textes d'origine,et un texte illustré très simplifiéet totalement différent. Le récitantlisait le texte non illustré. Les nou-veautés : La souris des villes etla souris des champs,Blanche-Neige, Boucle dor,Le petit chaperon rouge, neprésentent plus, avec la cassette,qu'un bref texte illustré. En ce quiconcerne les albums, les illustrationssont aussi repoussantes que les tex-tes indigents, avec une exceptiontoutefois pour La souris des vil-les. . . qui se présente de façonassez charmante.

En ce qui concerne les cassettes,elles sont dites soit par MichelElias, dont la voix est belle, maisla diction parfois surprenante —dans les voix de femme en particu-lier, soit par Christine Fontane dontla voix est mièvre et la diction troplente. L'idée d'illustrer ces contesavec des chansons traditionnellesétait bonne, mais la réalisation estaggressive.

D Aux éditions de L'Arbre, Par-dessus les clôtures, de Jean-Pierre Nicol, illustré par PierreVaast. Très joli recueil de courtspoèmes en vers libres, en forme dehaïku, évoquant un oiseau fidèle-ment dessiné. Une réussite.

• Chez Gallimard, Paul Valéry,un poète présenté par Louis Bour-geois. Une excellente initiation à lalecture de ce poète qui fut aussithéoricien de la poésie. Une antho-logie de textes connus regroupés defaçon clairement didactique, illus-trés par des dessins de Valéry avecune bonne introduction qui situe lepoète dans son époque.

ROMANS• Chez Bordas, Joakim de Tor-mod Haugen, traduit du norvégien,est la suite des Oiseaux de nuit :vus par le regard de Joakim, ladépression du père, le déchirementdu couple des parents mais aussi ladifficulté de vivre à 9 ans, l'agressi-vité des copains, les peurs imaginai-res, la solitude et l'amitié. Le dis-cours intérieur de Joakim expriméau style indirect libre est entrecoupéde scènes dialoguées. Un bon romanqui évoque une crise et son apaise-ment, sur un ton juste et prenant.

D Chez Casterman, nouvelle collec-tion pour les 10-14 ans, sous uneprésentation solide et raffinée, joliformat en hauteur, typographie étu-diée pour la lisibilité (sans fairel'unanimité).

Dans la série Mystère, cinq titresd'une très bonne tenue : scénariosbien ficelés, bien racontés, des at-mosphères soignées, des enfants en-treprenants, agissant le plus souventen bonne entente avec parents etpoliciers.

Marinette contre Mozart, deFrançois Goudet, ill. Serge Bloch,est plein de rebondissements ; unhold-up filmé par un amateur metle père de la petite Béatrice dansune position délicate. Pour les plusjeunes.

Le message, d'Irina Drozd, ill.Dominique Boll, tout en étant court,s'adresse à des plus grands. Là aussiun innocent est présumé coupable ;

14 /LA REVUE DES LIVRES POUR ENFANTS

N O U

espionnage scientifique, meurtre,violence sur un enfant, des person-nages ambigus, mais tout finit bien.Dans Une semaine au cimetiè-re, d'Yves Pinguilly, ill. NadineBrass, des enfants sont embarrasséspar un cadavre découvert parmiles épaves de voitures. Banlieue etmilieu hippique s'imbriquent defaçon contrastée dans une histoireassez compliquée où les policierseux-mêmes pataugent.Victor de Pauline Vergne, ill.Francine De Boeck, tire bien partid'un thème pourtant difficile où semélangent mystère, fantastique etanticipation : des voitures devien-nent intelligentes et organisent uncoup d'état. Suspense bien gradué,beaucoup d'inventions. Sympathi-que.

Blues pour Marco d'OlivierLécrivain est la réédition d'un textede L'Ami de Poche qui avait signaléen 1982 un nouvel auteur au nomprédestiné. Avec le recul des années,il reste maintenant un roman assez« clean », en harmonie avec les illus-trations de Philippe Munch.Dans la série Epopée, cinq volumesautour du cycle des Chevaliers de laTable ronde parus dans la collectionL'Ami de Poche en 1980: Lesenchantements de Merlin,Lancelot du Lac, Perceval leGallois, La guête du Graal, Lafin des temps chevaleresques.

V E A

On retrouve le texte de l'édition de1980 : une bonne adaptation deFrançois Johan à la fois simpleet fidèle au texte d'origine. Lesillustrations de Nathaële Vogel of-frent une imagerie médiévale quinous vient du cinéma épique et dela bande dessinée. La typographieici employée sur parchemin jauni(Moyen Age oblige) ne facilite pasla lisibilité.

Plusieurs titres dans la série Aventu-res à construire sont analysés plusloin dans l'article de Jean Perrotsur « Les-livres-dont-vous-êtes-le-hé-

• Chez Flammarion-Père Castor,en Castor Poche, une série de ro-mans fort intéressants pour les ado-lescents. De Cynthia Vogt, ill. YvesBeaujard: La chanson de Di-cey, où l'on retrouvera, dans cetroisième volume, les enfants Tiller-man après leur longue errance deCap Cod au Maryland, enfin parve-nus chez « Grand-ma ». Des thèmesgraves sont abordés sur un tonjuste : l'adoption, la mort de lamère, les difficultés financières etscolaires. Le personnage de Diceydomine ce beau roman.Plus léger, mais plein de tendresseet d'humour, un bon petit romansur la communication linguistique— et affective — Hot dog OUpetit-pain au chocolat de Mary

(Publicité)

U

Page, ill. Yves Beaujard: Alex, 13ans, enfant « multinational » depère anglais, mère française, vivantau Québec, confie à son journalses exploits, ses inquiétudes et sesquestions. Le journal est commentépar une malicieuse jeune sœur, sa« meilleure ennemie ».De Mary Riskind, ill. par CatherineLachaud: L'été des chats sau-vages. Deux jeunes new-yorkais envacances dans le New Hampshireadoptent deux petits chats qui serévèlent en grandissant être deslynxs. A travers une série de person-nages, en particulier celui d'unegrand-mère au mauvais caractère età la passion contenue, se tisse uneréflexion sur la « sauvagerie » etla « civilisation », la nature et laculture. Intéressant.De Nancy Bond, ill. Solvej Créve-lier: Contre vents et marées,deux volumes. Un roman d'appren-tissage dont le thème est d'abordécologique. Dans un avenir proche,sur la côte Nord-Est des U.S.A.,l'épuisement des sources d'énergieet le saccage des ressources naturel-les ont ruiné une ancienne régiontouristique. Le jeune héros va tenterde réconcilier « contre vents et ma-rées » dans une entreprise un peufolle, les différents milieux qui s'af-frontent ici, les idéologies, les géné-rations. Un bon roman psychologi-que.

ELROMANE!

lavât

FREQUENCE 4la collection de livres de poche à 4 voies

• Histoire • Romanesque• Aventures • Anticipation

13 titres parus d'auteurs contemporainsdéjà connus comme J.-P. Andrevon etR. Escarpit ou à découvrir.

Prix : de 30 F à 36 F. Magnard Éditeur

N°121 - ÉTÉ 1988 /15

N O U V A U

De Sandrine Pernush, Les motsen miel. Entre une mère tropnarcissique et un père-qui-sait-tout,Sabine, 9 ans, se sent privée d'affec-tion et de mots doux. Des vacancesen Autriche et une fugue peu vrai-semblable vont lui faire découvrirl'amitié et la vérité du monde adul-te. Le récit à la première personnebien qu'un peu bavard et démons-tratif, se lit malgré tout avec intérêt.Julie et le pantin, de Philippe

Cayeux ; un joli roman bien écritsur l'amitié, la solitude, la difficultéde grandir.

Défense d'entrer par la fenê-tre, de Florence Parry Heide, l'au-teur, entre autres réussites, du mer-veilleux Théophile a rétréci. Unenfant subit son entourage avec uneironique lucidité. Toujours beau-coup d'humour malgré une fin im-probable et un peu longue.

Les éditeursn 'hésitent pasà publierde longsromans pour les12-14 ans.Y a-t-il vraimentune crisede la lecture ?D Chez Gallimard, en Folio Junior,de Gudrun Mebs, ill. Rotraut Susan-ne Berner : Je sais OÙ est la clef,titre symbolique pour un romansur les relations mère-fils, où lesréférences psychanalytiques nemanquent pas. Le roman peut aisé-ment — et agréablement — se lireà d'autres niveaux : un jeune garçonse réfugie seul pendant trois joursdans une maison de vacances enToscane pour protester contrel'abandon provisoire de sa mère etéchapper à la colo. Il commente sa

Julie et le pantin, dessin deCatherine Lachaud,

Castor Poche.

fugue et dialogue avec sa mèreabsente. Une psychologie juste maisquelques épisodes un peu artificiels.D'Anita Desai, ill. Rozier-Gau-driault, Un village près de lamer : un bon roman classique,traduit de l'anglais, sur la vie misé-rable d'une famille, dans un villagede pêcheurs près de Bombay. Leroman est construit sur la dégrada-tion de la vie au village : misère,maladie, ivrognerie et menaces d'in-dustrialisation et la lente remontéedu jeune héros qui part à Bombay,trime rudement et revient au villagedans la famille réconciliée, provisoi-rement sauvée du pire. Une trameun peu conventionnelle mais defortes descriptions du paysage, dela mousson, des bidonvilles de Bom-bay, par un auteur d'origine in-dienne.

Ecrite et dessinée par Zimnik, Jo-nas le pêcheur, une fable humo-ristique écrite en 1952 — l'éditionallemande date de 1954 — « dansun rêve d'Europe unie ». Jonas leroi-des-pêcheurs parisiens parcourtle monde pour faire partager sontalent aux hommes de tous les paysjusqu'au jour où quasi avalé par leroi-des-poissons, il revient à sonpoint de départ. Un récit drôleet un peu énigmatique, sur lesmouvements d'opinion, la démesureet la sagesse, l'union des peuples,servi par un dessin plein d'humour.

Beaucoup d'humour aussi dans lerécit de Susie Morgenstern, déjàpublié dans « Piranha », Premieramour, dernier amour. La ren-contre de l'auteur-narrateur aveccelui qu'elle épousera : coup defoudre à Jérusalem, poursuiteacharnée par la jeune américainede son mathématicien d'amoureux.Elle n'a pas connu la guerre, lenazisme. Lui en est profondémentmarqué. Il résiste. Elle le veut. Ellel'épouse. Elle raconte. Un ton trèsoriginal.

Premier amour..., dessind'Anne Tonnac, Folio Junior.

D Chez Hachette, en Livre de Po-che Jeunesse, de Wolf Durian, ill.Louis Constantin : Kaï roi de lapub. Un bon roman court, aurythme alerte ; dans le Berlin de1925, Kaï le galopin, avec sa bande

16 /LA REVUE DES LIVRES POUR ENFANTS

N O U V A U

de copains et son astuce va triom-pher d'un magnat de la pub : unedémystification de l'argent. Beau-coup de fantaisie. Des aventures àla Kâstner.

En Livre de Poche Copain, troisagréables rééditions.

• Chez Milan, trois romans sympa-thiques dans la collection Zanzibar,illustrés par Domnok. De MaxDann, Pour tout l'or du mon-de : où l'on retrouve dans unechasse au trésor les deux hérosaustraliens de Mon meilleur enne-

Le commando des Pièces-à-Trous, ill. Domnok, Milan.

De Pierre Gripari et Claude Lapoin-te, Le marchand de fessées etLa sorcière et le commissaire.Une typographie et une mise enpage habiles — à une page del'album correspondent deux pagesdu « poche » — permettent d'éviterune trop grande déperdition dequalité par rapport à l'album.On a également plaisir à retrouverBruno et le dragon, d'IrinaKorschunow, paru en «J'aimelire », en 1981.

En Livre de Poche Club, Drôlesde drames, huit nouvelles choisiespar Jacqueline Held. Un agréablepanachage de policier, de fantasti-que, de science-fiction. De bonsauteurs, plutôt classiques.Deux superbes nouvelles fantasti-ques de Isaac Bashevis Singer :L'auberge de la peur — uneréédition, et Seul dans la forêtsauvage, inédit en français. Onregrette seulement que ce soit sicourt !

Le faucon malté, d'Anthony Ho-rowitz, ou Philippe Marlowe chezles ados. Une réussite. A ne pasmanquer ! (voir fiche dans ce nu-méro).

mi. Les personnages bien campés,contrastés, vivent quelques aventu-res un peu conventionnelles. Durythme, de l'humour.Des qualités semblables dans unpetit policier bien enlevé de RobertBoudet : Du rififi dans les poi-reaux, assaisonné ( !) de très bonssentiments. Une grosse société im-mobilière veut exproprier un vieuxjardinier: un jeune garçon mènel'enquête et triomphe des méchants.Dans Le commando desPièces-à-trous de Pierre Coran,sur la frontière belge en 1940, unebande de gamins joue à la guerreen marge de la vraie guerre. Unrécit un peu décousu, mais unerecherche d'écriture dans cette évo-cation au présent de souvenirs per-sonnels et déjà lointains.

SCIENCES

TECHNIQUESPas d'enthousiasme déclenché parles parutions de ces deux derniersmois.D Signalons chez ChantedercMon grand livre d'expé-

riences, 150 expériences numéro-tées et classées par thèmes (air, eau,chaleur, lumière, écologie, etc.), quin'apporte rien de vraiment neuf.

D Chez Epigones, dans la collectionFenêtre ouverte sur le monde, Dela carte aux paysages de JoëlThibault aborde de manière clairel'orientation, l'échelle, les légendesde cartes, les techniques nouvelles(malheureusement vite traitée, « latélédétection » pourrait faire l'objetd'un livre...), les différentes sortesde cartes (géologiques, routières...),les utilisateurs (militaires, géogra-phes, pilotes... et randonneurs). Lesouci de simplification aboutit à desdessins de cartes soignés mais peuattractifs...

Collection Connaître au quotidien,de Claudine Picard et André Théve-nin, illustrations de Maïté Laboudi-gue : L'art de bien consom-mer. Artificiel et ennuyeux avanttout. Je ne m'écrierais pas commeGilles : « Comme tout est beauici... » (p. 18).

De la carte aux paysages, ill.Jean-Paul Barthes, Epigones.

Collection Fenêtre ouverte sur l'éco-logie, de François Lapoix, illustrépar Colette Beetschen: Dans larue. Entre les pavés des ruellesdes fleurs, et sur les pages de celivre une imagination au ras du sol.Sylvain et Elise, petits cobayes pourl'exploration de leur quartier d'un

18 /LA REVUE DES LIVRES POUR ENFANTS