cet été, nos locaux seront fermés - droits et recours ... · manon guillemette au poste de...
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répondre aux nombreuses de-
mandes qui sont en constante
augmentation.
Actuellement, nous sommes en
préparation de notre 23e as-
semblée générale annuelle, où
nous vous attendons en grand
nombre.
Bonne lecture et à tous et à
toutes.
Johanne Roy
Présidente
Cet été, nos locaux seront fermés
du 15 au 31 juillet inclusivement.
Chers lecteurs et lectrices,
Depuis la dernière édition du
Voilier, l’équipe de travail et les
membres du conseil d’adminis-
tration ont été des plus occu-
pés. La préparation de la 15e
édition de notre soirée-
bénéfice a fait partie des priori-
tés de l’organisme. Cette soi-
rée présidée par l’admirable
Danielle Proulx a été, sans con-
teste, une très belle réussite.
À la suite de la nomination de
Manon Guillemette au poste de
coordonnatrice, son poste de
conseillère est resté vacant,
l’équipe de travail a dû mettre
les bouchées doubles afin de
Joyeux anniversaire ! ……….…
Assemblée générale annuelle .
Droits et recours Laurentides appuie… ……………………………….. « Gastronomie et poésie » : un vif succès! ………………………. Disons NON aux électrochocs .
L’influence de l’industrie pharmaceutique sur notre santé ……………………………. Le Protecteur du citoyen
En attente de vos presta-
tions de chômage ? Vous pouvez recevoir une aide conditionnelle du gouverne-ment du Québec ………………
SAAQ : un citoyen double-
ment pénalisé dans le calcul de son indemnité ……………
Les infirmières et infirmiers
ont l’obligation de s’identi-fier auprès des patients ….
Chroniques juridiques
Les prestations pour en-
fants et les ententes entre parents : est-ce une bonne idée ? ………………………………
Les précautions à prendre
lorsque vous effectuez un achat en ligne …………………
Formulaires pour les membres Proverbes et détente ……………. Droits et recours Laurentides ..
Le Voilier
Le bulletin d’information Le Voilier de Droits et recours Laurentides est publié 3 fois par année, plus une édition spéciale du temps des Fêtes. Chaque numéro est distribué :
aux membres de Droits et recours Laurentides;
à plus de 150 organismes, établissements, maires,
députéEs, dans la région des Laurentides;
aux personnes et organismes qui supportent les
actions de Droits et recours Laurentides;
à d’autres groupes de promotion et de défense des
droits en santé mentale.
Merci ! Philip
pe G
elu
k,
LE C
HAT
Volume 16 numéro 2
Information et inscription
Téléphone : 450-436-4633 ou 1-800-361-4633
Courriel : [email protected]
Date : Vendredi, 17 juin 2016
Heure : 13 h 00
Lieu : Vieille gare
160, rue de la Gare Saint-Jérôme
Bienvenue
à toutes et à tous
TRANSPORT DISPONIBLE
Un buffet froid sera servi vers 12 h 00
Le Voilier
ors de sa séance régulière du 1 mars dernier, le conseil d’administration
a résolu de faire parvenir au Ministre de l’Emploi et de la Solidarité so-
ciale François Blais notre appui au Collectif pour un Québec sans pau-
vreté afin de demander le retrait du projet de loi 70.
Ce projet de loi vise à instaurer le programme Objectif emploi qui imposera,
aux personnes sans contrainte sévère à l’emploi qui font une première de-
mande d’aide sociale, des mesures d’employabilité obligatoires assorties de
pénalités financières. Tout manquement à ce programme, non justifié aux
yeux du Ministère, serait passible de coupures pouvant réduire la prestation
d’aide sociale en deçà de 623$ par mois voire selon les dires de ministre Ha-
mad, allant jusqu’à la réduire de la moitié.
Nous avons fait parvenir au ministère cette télécopie afin de souligner notre
indignation face à ce projet de loi.
ous la présidence
d’honneur de l’excel-
lente comédienne,
madame Danielle Proulx, la
soirée « Gastronomie et
poésie » du 21 avril dernier
a connu un vif succès.
Près d’une centaine de
personnes ont répondu à
l’appel de l’organisme régional
de promotion et de défense
des droits en santé mentale.
Cet appui de la communauté
est très précieux et les
bénéfices de cette soirée iront
intégralement à la défense
collective des droits.
Le Voilier Volume 16 numéro 2
De gauche à droite : Johanne Roy, présidente, Manon Guillemette, coordonnatrice, et Danielle Proulx, artiste invitée
Avec brio, Madame Proulx a enchanté les convives
par ses lectures de poésies et de textes choisis. Que
cela soit par l’Histoire de la lune de Christian Vézina,
des poèmes de la regrettée, Hélène Monette, des
textes de Brigitte Fontaine ou de Joyce Mansour,
madame Proulx a su captiver les convives, les faire
rire et voyager.
Cette prestation, empreinte de compassion et de
générosité, fait du bien au cœur et à l’âme. Droits et
recours Laurentides lui en est très reconnaissant.
Cette activité de financement de l’organisme se
tient une seule fois par année, fin avril ou début
mai. Cette année était la 15e édition.
Le Voilier
par Denise Brouillard
Pour des alternatives !
Des membres du Collectif des Laurentides en
santé mentale et de Droits et recours Lauren-
tides se sont joints à une centaine de per-
sonnes pour dénoncer l’utilisation des électro-
chocs en psychiatrie. Avec Nicole Cloutier,
coordonnatrice d’Action Autonomie, nous re-
trouvons sur la photo : Lucie Fortin, Michelle
Pagé, Denise Brouillard, Diane Lebeau et Do-
minic Proulx.
À la Place Émilie-Gamelin, à Montréal, ce 10e
rassemblement annuel, empreint d’humanité,
de compassion, de poésie et de couleur, était
organisé par le Comité Pare-Chocs. Ce comité
milite pour abolir le recours aux électrochocs
et surveiller leur évolution au Québec depuis
plusieurs années.
Selon les données que le Comité Pare-Chocs a
obtenues de la Régie de l’assurance maladie
du Québec (RAMQ), le nombre d’électrochocs a
augmenté de 60 % de 2011 à 2015 inclusive-
ment. Ce sont les femmes qui en reçoivent le plus
comme vous pourrez le constater dans un des
tableaux suivants du comité Pare-Chocs.
Le Comité Pare-Chocs a écrit au ministre de la
Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan
Barrette, en 2015. Près d’une année après, il n’y
a pas même eu d’accusé réception de la part du
ministre. Ce qui est inquiétant en soi car cette
pratique ne fait pas l’objet de la surveillance
qu’elle devrait selon l’Agence d’évaluation des
technologies et des modes d’intervention en san-
té.
« Bien que la population en général croit que les
électrochocs sont chose du passé, ce traitement
est toujours recommandé par de nombreux psy-
chiatres », affirme Ghislain Goulet du Comité Pare
-Chocs. Selon des témoignages, de personnes
ayant reçu des électrochocs, recueillis par le co-
mité, ce traitement cause des dommages impor-
tants et souvent permanents.
Dans les Laurentides, il n’y a pas actuellement
d’électrochocs administrés. Les personnes sont
référées dans des établissements de Montréal.
Droits et recours Laurentides surveille tout déve-
loppement de ce dossier dans la région et il ap-
puie les actions du Comité Pare-Chocs.
De gauche à droite : Lucie fortin, Michelle Pagé, Nicole Cloutier, Denise Brouillard, Diane Lebeau et Dominic Proulx
Volume 16 numéro 2
Dr Victor Pordeus
De gauche à droite : Nicole Cloutier et Tania Hallé, du groupe Action Autonomie
Hélène Grandbois
De gauche à droite : Céline Cyr et Tania Hallé, du groupe Action Autonomie
Le Voilier
Le nombre d'électrochocs administrés au Québec
est passé de 6761 en 2011 à 10,690 en 2015, soit
une augmentation de 58%. L'augmentation la
plus marquée s'est produite de 2014 à 2015 :
25% de plus en un an.
Pour Ghislain Goulet, porte-parole du comité Pare-
Chocs, « cette augmentation est très inquiétante,
l'électrochoc est un traitement controversé et dan-
gereux qui peut amener des complications graves
et en plus il cible des personnes isolées et très vul-
nérables. »
Malgré les demandes répétées du comité Pare-
Chocs et de l'avis de l'Institut national d'excellence
en santé et services sociaux qui considérait dès
2002 que les incertitudes quant à l'effica-
cité et aux risques de l'ECT demeurent
importantes, la pratique des électrochocs
est toujours sans surveillance au Qué-
bec.
SOURCE : COMITE PARE-CHOCS
http://www.actionautonomie.qc.ca/
parechocs/parec.html
https://www.facebook.com/
comite.parechocs
Renseignements :
Ghislain Goulet, 514-525-5060
Volume 16 numéro 2
Le Voilier
par le Comité femmes de
Droits et recours Laurentides
Les membres du comité femmes
de Droits et recours Laurentides
se sont questionnées sur
l’influence de l’industrie pharma-
ceutique sur notre santé. Pour
étayer notre questionnement,
nous avons fait plusieurs lectures
dont nous avons extrait les infor-
mations les plus susceptibles
d’apporter certaines réponses à
nos inquiétudes concernant cette
industrie. Nous nous sommes lar-
gement inspirées du dossier sur
les médicaments de la revue Pro-
tégez-vous, ainsi que d’autres au-
teurs dont on ne peut douter de
la pertinence de leur apport.
Nous souhaitons que ces informa-
tions vous soient utiles pour
amorcer, ou poursuivre, votre ré-
flexion sur le sujet.
Au départ, un extrait de la pré-
face signée par le Dr Amir Khadir
dans le livre de Jean-Claude Saint
-Onge permet d’amorcer notre
réflexion sur le sujet. Selon le Dr
Khadir :
« Le médicament n’est pas un
produit de consommation
comme les autres. Son usage
est intimement lié à nos peurs,
à nos souffrances et à nos an-
goisses existentielles les plus
tenaces devant la maladie et la
mort. En ce sens, cette vulné-
rabilité ne doit pas être laissée
en pâture à la rapacité de la
logique entrepreneuriale des
barons de la pilule — fidèle re-
flet de la mondialisation néoli-
bérale. »1
Pourtant, dans la revue Protégez-
vous, il est mentionné que les
études montrent que les an-
nonces « oublient » en général
de mentionner les effets secon-
daires du médicament, ses
risques pour la santé ou les
autres traitements possibles.
Dans l’article de Protégez-vous,
une image de la publicité pour le
médicament Cialis apparaît dans
le texte pour donner un exemple
de la façon que l’industrie peut
nous présenter certains médica-
ments. En repensant à cette an-
nonce rien ne laisse présager que
l’on doit être vigilant ou des pos-
sibles effets indésirables que ce
médicament peut avoir sur notre
santé. Même que l’on peut retenir
que l’homme est heureux alors on
peut même penser que ce médi-
cament rend heureux.
« Avec ce type de publicité, les
labos contribuent à banaliser le
médicament en le faisant appa-
raître comme un produit de
consommation courant. »2
Toutefois, on ne peut passer sous
silence le fait que les médica-
ments d’ordonnance sont la troi-
sième cause de mortalité après
les maladies cardiaques et les
cancers, selon Peter C. Gotzsche.3
Souvent, les personnes se font
dire par les spécialistes de la san-
té que les bienfaits de la médica-
tion surpassent de beaucoup les
effets secondaires. Cependant, un
autre extrait de Protégez-vous,
signale que :
« Chaque année, la revue indé-
pendante Prescrire publie un
palmarès de “l’amélioration du
service médical rendu” des
nouveaux médicaments sur le
marché français. Son bilan
pour 2009 est éloquent : sur
les 109 nouvelles molécules
apparues, trois représentaient
une avancée thérapeutique mi-
neure, 95 n’apportaient rien de
nouveau – 19 étaient carré-
ment jugées dangereuses pour
la santé publique – et 11
n’avaient pu être évaluées. »4
Toutefois, afin d’en arriver à leurs
fins, les compagnies pharmaceu-
tiques ont plusieurs tours dans
leur sac.
« Pour que le charme opère,
plusieurs essais cliniques sont
biaisés et taisent les résultats
Suite à la page suivante
1 J.-Claude St-Onge, L’envers de la pilule : Les dessous de l’industrie pharmaceutique, Montréal, Écosociété, 2004, p. 19 2 Rémi Maillard, « Médicaments : des essais cliniques biaisés », Protegez-vous.ca [En ligne], http://www.protegez-vous.ca/sante-
et-alimentation/dossier-medicaments/essais-cliniques-biaises.html 3 Peter C. Goetzsche, M.D., Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de
santé, Québec, Presses de l’Université Laval, 2015. 4 Rémi Maillard, « Médicaments : tout pour vendre », Protegez-vous.ca [En ligne], http://www.protegez-vous.ca/sante-et-
alimentation/dossier-medicaments/tout-pour-vendre.html
Volume 16 numéro 2
défavorables aux médicaments.
Parfois, les effets secondaires
ne sont étudiés et découverts
qu’après la mise en marché du
produit. »5
De là l’importance de signaler aux
professionnels de la santé les ef-
fets secondaires ressentis lors de
la prise d’un médicament afin
qu’ils soient ainsi répertoriés.
Dans son livre, Mikkel Borch-
Jacobsen se questionne :
« Mais ces médicaments aux
effets secondaires multiples la
plupart du temps sont-ils mieux
que le mal qu’ils sont censés
corriger ? Corrigent-ils vrai-
ment ou sont-ils souvent com-
plètement inefficaces ou pire,
néfastes ? Causent-ils d’autres
maladies ? »
Un peu plus loin, il se demande :
« Comment expliquer alors que
pour une prescription xyz il
faille parfois acheter 4-5 autres
médicaments pour contrer les
effets secondaires néfastes des
uns et des autres ? »6
De là, la confirmation de l’impor-
tance d’un sérieux questionne-
ment sur ce qui nous est prescrit,
supposément pour notre bien.
« En 1976, Henry Gadsden, le
pdg du laboratoire Merck, con-
fiait au magasine Fortune qu’il
rêvait que sa société ressemble
un jour au fabricant de gomme
à mâcher Wrigley’s afin de
‘vendre à tout le monde’, aux
malades comme aux bien-
portants. »7
« En 2008, le marché global
des médicaments représentait
800 milliards de dollars, soit
3,3% de la production indus-
trielle mondiale.
Au Canada, en 2008, les dé-
penses totales en médicaments
d’ordonnance atteignaient 19,3
milliards de dollars, dont 79%
pour les médicaments d’origine
et 21% pour les génériques.
Au Québec, les médicaments
représentaient 20,7% des dé-
penses de santé en 2008,
contre 8,3% en 1985. »8
En 2009, les Canadiens ont dé-
pensé 30 milliards de dollars en
médicaments. C’est quatre fois
plus qu’il y a 20 ans.9
On peut donc affirmer sans ris-
quer de se tromper que cette in-
dustrie a donc atteint largement
ses objectifs financiers.
En ce qui a trait aux moyens utili-
sés par les compagnies pharma-
ceutiques pour atteindre leur but,
certains peuvent être considérés
comme contraire à l’éthique…
pour ne pas dire en grave conflit
d’intérêt. Selon Claire Sévérac :
« la médecine est prisonnière
du lobby de l’industrie pharma-
ceutique. En effet, l’industrie
BIG PHARMA finance à elle
seule l’OMS (Organisation mon-
diale de la santé) à un niveau
plus élevé que les 194 pays qui
adhèrent à l’OMS ». (p.34)
Plus loin, elle ajoute que
« l’industrie finance à 83%
l’AFSAPS, organisme sensé vé-
rifier l’efficacité des médica-
ments, l’absence d’effets se-
condaires graves. Toutes les
études soumises aux membres
chargés d’étudier les dossiers
sont financées par l’industrie
pharmaceutique » (p.71).
Enfin, nous croyions que l’indus-
trie pharmaceutique a trop de
pouvoir sur notre santé. Il serait
nécessaire de développer des ap-
proches différentes comme l’ap-
proche globale et féministe de la
santé. Ce type d’approche pour-
rait permettre d’agir sur les déter-
minants de la santé, l’environne-
ment et les rapports sociaux
(enfants, famille, ami(e)s..). La
réponse aux besoins se doit d’être
diversifiée pour permettre de faire
un choix éclairé et malheureuse-
ment c’est ce qui fait défaut dans
notre système de santé actuel.
Suite de la page précédente
5 Rémi Maillard, « La grande manipulation de l’industrie pharmaceutique », Protegez-vous.ca [En ligne], http://www.protegez-
vous.ca/sante-et-alimentation/dossier-medicaments.html 6 Mikkel Borch-Jacobson, La vérité sur les médicaments : Comment l’industrie pharmaceutique joue avec notre santé, Montréal,
Édition du Club Québec Loisirs.ULC Avec l’autorisation des Éditions Édito, 2014 7 Rémi Maillard, « Médicaments : tout pour vendre »
8 Rémi Maillard, « Médicaments : tout pour vendre »
9 Rémi Maillard, « La grande manipulation de l’industrie pharmaceutique »
Le Voilier
Un citoyen se plaint que sa de-
mande d’aide au ministère du
Travail, de l’Emploi et de la Soli-
darité sociale a été refusée.
Le citoyen a récemment per-
du son travail.
Il a demandé à recevoir des
prestations d’assurance-
emploi (de compétence fédé-
ploi. Celui-ci a indiqué que le citoyen, qui a transmis une copie du formu-laire dûment rempli, aurait finalement droit à une aide conditionnelle (sous
la forme d’un prêt) en attendant de recevoir du chômage.
À noter qu’il est de la responsabilité du citoyen de prévenir le Ministère de la réception de son premier chèque d’assurance-emploi afin de commen-
cer à rembourser le prêt de son aide conditionnelle.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
Un citoyen, victime d’un accident
de voiture, croit que la Société de
l’assurance automobile du Québec
(SAAQ) a fait une erreur dans le
calcul de son indemnité. Il porte
plainte au Protecteur du citoyen.
La Loi sur l’assurance automo-
bile prévoit que la victime d’un
accident de voiture a droit à
une « indemnité de rempla-
cement du revenu » si, en
raison de cet accident, elle est
incapable d’exercer son métier.
Cette indemnité est versée
sous forme de rente toutes les
deux semaines.
rale), mais son employeur ne lui
a pas remis son avis de cessa-
tion d’emploi. Le délai de traite-
ment de sa demande de chô-
mage était donc plus long que
prévu en raison de ce document
manquant.
Le citoyen s’est alors tourné vers
le ministère du Travail, de l’Em-
ploi et de la Solidarité sociale du
Québec pour obtenir une aide
financière.
Le Ministère a refusé sa de-
mande, car il octroie une aide
financière de dernier recours
uniquement aux personnes qui
ont considéré toutes les avenues
possibles avant de s’en prévaloir.
Dans le cas qui nous intéresse,
l’enquête a révélé que le citoyen
aurait dû se présenter de nou-
veau au bureau de l’assurance-
emploi (Service Canada) afin de
remplir un formulaire spécifiant
que son employeur refusait de
lui fournir son avis de cessation
d’emploi. Il aurait pu ensuite
présenter une copie de ce for-
mulaire à son centre local d’em-
ploi, lequel relève du Ministère.
Sur la preuve de cette dé-
marche, le Ministère aurait pu
octroyer au citoyen une aide
conditionnelle (sous la forme
d’un prêt) en attendant le début
de ses prestations de chômage.
Le Protecteur du citoyen est intervenu afin de faciliter les démarches du ci-toyen auprès de son centre local d’em-
Le Protecteur du citoyen examine les plaintes des personnes, entreprises, groupes ou associations qui croient avoir été traitées de manière injuste ou incorrecte par un ministère ou un organisme du gouvernement du Québec ou encore par un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (recours de deuxième niveau dans ce secteur). Voici le résultat de trois enquêtes menées par le Protecteur du citoyen.
Suite à la page suivante
Volume 16 numéro 2
Dans le cas qui nous inté-
resse, le citoyen était à la
recherche d’un emploi au
moment où il a eu son acci-
dent d’automobile. Il n’avait
donc pas droit à l’indemnité
de remplacement du revenu
immédiatement après son
accident puisqu’il ne subis-
sait pas de réelle perte de
salaire.
Afin de ne pas pénaliser, à
long terme, les personnes se
trouvant dans de telles situa-
tions, la Loi prévoit que
celles-ci peuvent recevoir
une indemnité de remplace-
ment du revenu à compter
du 181e jour suivant l’ac-
cident, tant qu’elles sont
dans l’incapacité de travail-
ler.
La rente est alors déterminée
en fonction d'un « emploi
potentiel » qu'elles auraient
été en mesure d'occuper si
l’accident n’avait pas eu lieu.
Pour ce faire, la SAAQ tient
compte des capacités phy-
siques et intellectuelles de la
personne, de sa formation et
de son expérience de travail.
Dans notre dossier, la SAAQ
s’était fiée à l’emploi précé-
dent du citoyen afin de dé-
terminer son emploi poten-
tiel. Sans entrer dans les dé-
tails du calcul complexe,
mentionnons que le Protec-
teur du citoyen a décelé une
erreur de transcription dans
le taux horaire de l’emploi
déterminé; une erreur ayant
comme conséquence de dé-
terminer au citoyen un reve-
nu inférieur à celui auquel il
Le code
d’éthique de
l’établisse-
ment concer-
né stipule
que lors d’un
premier con-
tact, le per-
sonnel doit
s’identifier
par son nom et sa fonction.
De plus, il devrait chaque
fois préciser le but de sa vi-
site et prendre le temps
d’expliquer la nature des
gestes qu’il s’apprête à po-
ser.
Cette approche facilite la
création et le maintien d’un
lien de confiance entre le pa-
tient et le personnel qui le
soigne.
Sur la recommandation du Protec-teur du citoyen, l’établissement a
rencontré l’infirmière concernée afin de lui rappeler son obligation profes-sionnelle de s’identifier auprès des patients qu’elle soigne.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
Retrouvez ces résultats d’enquêtes et
bien d’autres sur le site du Protecteur du citoyen :
www.protecteurducitoyen.qc.ca/
avait réellement droit. De
plus, la SAAQ a omis
d’indexer le salaire au coût
de la vie, ce qui fait en sorte
que le citoyen a doublement
été pénalisé.
À la suite de l’intervention du Pro-
tecteur du citoyen, la SAAQ a ac-cepté de corriger le dossier du ci-
toyen. Celui-ci a ainsi vu sa rente augmenter d’environ 50 $ par ver-sement (aux 14 jours), en plus de recevoir un montant forfaitaire ré-troactif de plus de 1 700 $, auquel se sont ajoutés des intérêts.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
Un patient se plaint de la quali-
té des soins et des services re-
çus lors de son séjour à l’hôpi-
tal. Parmi les motifs de plainte :
le refus d’une infirmière de
s’identifier auprès du patient.
Les infirmières et infirmiers
ont des obligations profes-
sionnelles quant à leur
identification. Leur carte
d’identité ou porte-nom doit
être visible en tout temps.
Suite de la page précédente
Le Voilier
Chronique juridique* Vol. 8, numéro 2 Texte de Me Julie Henri, avocate au bureau d’aide juridique de Trois-Rivières
Hélène et Denis s’entendaient
très bien malgré leur séparation
survenue en avril 2015. Avant
leur rupture, Hélène recevait les
prestations fiscales canadiennes
pour enfants (PFCE) et les pres-
tations de soutien aux enfants
du Québec pour les deux en-
fants. Le montant de ces
prestations était calculé en fonc-
tion des revenus déclarés par les
deux parents l’année précé-
dente, alors qu’ils faisaient en-
core vie commune.
Lors de leur séparation en 2015,
ils décident d’exercer la garde
partagée de leurs enfants.
Puisque Denis a des revenus
En janvier 2016, Hélène et Denis
se disputent à propos des enfants.
Denis apprend d’un ami qu’il a le
droit de demander sa part des
prestations gouvernementales
d’aide à la famille puisque les en-
fants sont en garde partagée. Il
communique avec l’Agence de re-
venu du Canada et Retraite Qué-
bec et les informe du fait qu’Hé-
lène et lui exercent la garde par-
tagée de leurs enfants depuis avril
2015 et qu’il souhaite obtenir les
prestations d’aide à la famille aux-
quelles il a droit.
Hélène a la mauvaise surprise de
recevoir un avis des autorités
gouvernementales lui réclamant
50% des prestations qui lui ont
été versées depuis avril 2015.
Pour récupérer ces sommes qui
ont été versées en trop à Hélène,
les deux paliers gouvernementaux
pourront réduire ses prestations
futures. Denis, lui, pourrait rece-
voir rétroactivement les sommes
auxquelles il a droit en fonction de
ses revenus (maximum 12 mois).
Le fait que Denis n’ait payé au-
cune pension alimentaire à Hélène
depuis leur séparation n’aura au-
cune incidence sur la réclamation
adressée à Hélène.
Hélène a-t-elle un recours face à
l’Agence de revenu du Canada et
à Retraite Québec? NON, car les
autorités gouvernementales
ne sont aucunement liées par
une entente telle que celle
prise par les deux conjoints.
A-t-elle un recours contre Denis ?
Peut-être… En mettant fin unilaté-
ralement à leur entente, Denis
cause préjudice à Hélène mais
plus élevés que ceux d’Hélène, il
devrait lui verser une pension
alimentaire même si les en-
fants sont en garde parta-
gée. De plus, chacun aurait
droit de recevoir sa part des
prestations gouvernementales
d’aide à la famille en fonction
de ses revenus. Denis pro-
pose à Hélène l’entente
suivante : il lui laisse la to-
talité des prestations gou-
vernementales d’aide à la fa-
mille si Hélène accepte de ne pas
introduire de procédures en pen-
sion alimentaire et garde d’en-
fants à la Cour. Puisque les reve-
nus d’Hélène sont moindres que
ceux de Denis, ce serait avanta-
geux pour elle, lui dit-il. Hélène
accepte.
Afin qu’Hélène puisse recevoir la
totalité des prestations, ils décla-
rent donc aux autorités gouverne-
mentales (l’Agence de revenu du
Canada, au fédéral, et Retraite
Québec, au provincial, aupara-
vant la Régie des rentes du Qué-
bec), qu’ils sont séparés depuis
avril 2015 et que les enfants vi-
vent à temps plein avec Hélène,
alors que dans les faits, les en-
fants sont toujours en garde par-
tagée.
En avril 2015, Hélène travaille au
salaire minimum. En consé-
quence, le montant de ses pres-
tations familiales augmente de
façon importante après leur sépa-
ration puisque ce montant est
maintenant calculé sur la base de
son seul revenu. Les prestations
pour enfants continuent à lui être
versées en totalité comme si elle
avait effectivement la garde ex-
clusive des enfants. Tout le
monde est content... pour le mo-
ment! Suite à la page suivante
Volume 16 numéro 2
aussi et surtout aux enfants :
non seulement ils sont privés de
la pension alimentaire à laquelle
ils ont droit, mais en plus, leur
mère doit rembourser les
sommes reçues en trop, ce qui a
une influence sur leurs besoins
alimentaires. Denis est alors le
seul gagnant de l’aventure : au-
cune pension alimentaire à
payer et en plus, il recevra les
allocations auxquelles il a droit.
Hélène devrait donc consulter un
avocat qui évaluera l’opportunité
(et les coûts) de faire une de-
mande de pension alimentaire
rétroactive, c’est-à-dire pour les
années au cours desquelles De-
nis n’a pas payé de pension.
Autre entente tout aussi
problématique : Remettre à
l’autre parent la moitié des
prestations.
Parfois, les parents s’entendent
d’une autre façon: ils convien-
nent, sans aviser les autorités
du changement dans leur situa-
tion familiale, que le parent
ayant le plus faible revenu et qui
reçoit les prestations remettra la
moitié du montant à l’autre. Une
telle entente ne lie pas davan-
tage les autorités gouvernemen-
tales qui, si elles ont connais-
sance de cette situation, récla-
meront ce qui a été versé en
trop à l’un des parents et remet-
tront à l’autre les sommes aux-
quelles il a droit.
Morale de cette histoire : les
parents sont tenus d’aviser
promptement les gouverne-
ments fédéral et provincial
de tout changement dans leur
état civil et dans la garde de
leurs enfants. L’information
transmise doit être conforme à la
situation réelle des parents et des
enfants. Il est faux de croire que
le secret peut demeurer bien gar-
dé! Il est possible que le gouver-
nement apprenne par hasard, par
exemple lors d’une vérification de
routine d’un dossier, que l’infor-
mation qui leur est communiquée
ne correspond pas à la réalité.
Des réclamations s’en suivront
avec toutes les conséquences qui
en découlent.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
Chronique juridique* Vol. 8, numéro 3 Texte de Me Martine Belley-Lemieux, avocate au bureau d’aide juridique de Drummondville
En raison des nombreux avan-
tages qu’il comporte, le magasi-
nage en ligne peut être un moyen
rapide et pratique de faire des
achats. Il vous permet de cher-
cher l’article qui vous convient,
de comparer les offres du mo-
ment, de sélectionner le produit,
de l’acheter, et ce, sans même
avoir à vous déplacer. Cependant,
il peut aussi vous exposer aux
fraudes. Il est donc important de
savoir comment vous protéger de
celles-ci et de demeurer à l’affût
des risques associés à ce type de
magasinage.
Apprenez à reconnaître un site
de magasinage en ligne
« douteux ». Pour ce faire, le
gouvernement du Canada vous
donne quelques indices vous per-
mettant de repérer un site de ma-
gasinage en ligne qui ne serait
pas digne de confiance. Il en sera
souvent ainsi lorsque :
le site Web est mal conçu et/ou
ne présente pas une image pro-
fessionnelle;
l’adresse civique et/ou le nu-
méro de téléphone du commer-
çant sont introuvables;
les politiques relatives aux
ventes, aux échanges, aux re-
tours et à la confidentialité sont
difficiles à repérer et/ou ne
sont pas claires;
vous n’arrivez pas à quitter une
page ou à retourner à la page
précédente;
des informations bancaires ou
des informations sur votre
carte de crédit vous sont de-
mandées à un moment où vous
n’achetez rien.
Faites des recherches sur le
commerçant. Recherchez dans le
site du commerçant ses coordon-
nées complètes et celles de son
service à la clientèle. Si vous ne
connaissez pas le commerçant,
demandez l’avis de gens qui ont
déjà fait affaire avec lui ou vérifiez
si celui-ci ne fait pas l’objet de
commentaires sur d’autres sites
et, le cas échéant, lisez ce qu’on
dit à son sujet. Pour les commer-
çants québécois, vous pouvez
également consulter un registre
officiel comme celui du Registraire
des entreprises du Québec1 afin
d’obtenir plusieurs informations
Suite de la page précédente
Suite à la page suivante 1 www.registreentreprises.gouv.qc.ca
Le Voilier
relatives à l’identité de ceux-ci.
Vous pouvez aussi obtenir de
l’information sur un commerçant
québécois avec l’outils « Se ren-
seigner sur un commerçant » de
l’Office de la protection du con-
sommateur2 qui vous permettra
notamment de savoir si l’Office
est intervenu auprès de lui ou
s’il a reçu des mises en demeure
de consommateurs.
Pour une transaction sécuri-
taire. Assurez-vous de vous
trouver dans un site sécurisé.
Pour ce faire, recherchez un ca-
denas fermé (ou une clé intacte)
dans la ligne d’adresse, laquelle
doit commencer par https://
(plutôt que par http://). N’utili-
sez jamais un réseau sans fil (Wi
-Fi) public ou un poste partagé
pour faire des achats en ligne et
vérifiez régulièrement les mises
à jour de votre antivirus afin
d’être protégé si le site s’avère
frauduleux. Protégez vos rensei-
gnements personnels en prenant
connaissance de la politique de
protection des renseignements
personnels du commerçant affi-
chée dans son site Web et en ne
donnant que les renseignements
utiles à la transaction.
Au moment de payer. Vérifiez
que le commerçant vous com-
munique le prix des biens ou des
services, les frais connexes, les
taxes applicables, le coût total
de votre achat, la description de
tous les autres frais qui pour-
raient être exigés et dont le
montant ne peut être raisonna-
blement calculé (ex. : droits de
douane et frais de courtage) et la
devise utilisée pour payer votre
achat lorsque celle-ci n’est pas le
dollar canadien. Lorsque vous le
pouvez, payez au moyen de votre
carte de crédit et n’envoyez sur-
tout jamais d’argent comptant.
Achats à l’étranger. Si vous
achetez d’un commerçant étran-
ger, rappelez-vous que ces achats
peuvent être risqués en raison du
fait que les lois et les normes ne
sont pas les mêmes partout. En
effet, la Loi sur la protection du
consommateur pourrait ne pas
vous protéger si vous faites un
achat d’un commerçant qui ne
fait pas affaire au Québec. Si
vous désirez tout de même ache-
ter des produits qui proviennent
de l’étranger :
consultez le site Web de
l’Agence des services fronta-
liers du Canada (ASFC)3 afin de
connaître les exigences concer-
nant l’admissibilité des produits
puisque certains produits peu-
vent être confisqués à la
douane;
n’oubliez pas de tenir compte
des frais de manutention et
d’expédition, des taxes, des
droits de douane et du taux de
change;
assurez-vous que le produit
que vous achetez répond aux
normes de sécurité cana-
diennes.
La rétrofacturation. La Loi sur
la protection du consommateur a
introduit une nouvelle protection
pour les achats en ligne faits au
moyen d’une carte de crédit.
Cette protection s’applique aussi
aux achats à l’étranger. Le con-
sommateur québécois peut, à cer-
taines conditions, être remboursé
par l’émetteur de sa carte de cré-
dit. C’est ce qu’on appelle la rétro-
facturation. Par exemple, si le
bien acheté n’est pas livré dans le
délai prévu, vous pouvez deman-
der au commerçant de vous rem-
bourser. S’il ne le fait pas dans les
15 jours, vous disposez de 60
jours pour demander la rétrofac-
turation à l’émetteur de votre
carte de crédit. Attention! Vous
avez des conditions et des délais à
respecter pour obtenir la rétrofac-
turation. Pour plus d’informations
sur le sujet, consultez le site Web
de l’Office de la protection du con-
sommateur.
◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊
* Les renseignements fournis dans ces chroniques ne constituent pas une inter-prétation juridique. L’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’allé-ger le texte.
Retrouvez ces chroniques et bien d’autres
sur le site de la Commission des services juridiques à l’adresse :
http://csj.qc.ca
Commission des services juridiques Service des communications
2, Complexe Desjardins Tour de l’Est Bureau 1404
C.P. 123 Succursale Desjardins
Montréal (Québec) H5B 1B3
Téléphone : 514-873-3562 Télécopieur : 514-873-7046
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2 www.opc.gouv.qc.ca 3 www.cbsa-asfc.gc.ca/menu-fra.html
Volume 16 numéro 2
Le Voilier
Volume 16 numéro 2
Une main sert à tout sauf à retenir le temps.
◊◊◊
Proverbes allemands
Un cœur égoïste ne saurait échapper au tourment de l'envie.
La faim cruelle ne connaît point de loi.
Point de réponse est une réponse.
Il n'est bien souvent de meilleure éloquence que de savoir garder silence.
◊◊◊
Proverbes hindous
Personne ne s'est jamais ruiné en donnant un peu de son pain
à un homme affamé.
La vanité de l'orgueil expose à la honte.
N'envie point le bonheur apparent de ton voisin, car tu ne connais pas ses
peines secrètes.
Écoute les paroles de la prudence, suis ses conseils, et rassemble-les
dans ton cœur.
Ne diffère jamais jusqu'au soir ce que tu peux exécuter le matin.
◊◊◊
Proverbes anglais
La jeunesse est un flot avec vents et rochers .
Il est plus facile de blesser un homme que de le guérir.
Médire est un plaisir qui est court,
mais long en est le repentir.
Une demi-vérité est un demi-mensonge.
Un cœur rempli de chagrin est aussi difficile à porter qu'une coupe pleine.
◊◊◊
es cerveaux des personnes
âgées sont lents, car ils sa-
vent tellement de choses. Les
gens ne diminuent pas avec
l'âge, cela leur prend plus de
temps à se rappeler des faits
parce qu'ils ont plus d'informa-
tions dans leur cerveau, selon
les scientifiques.
Tout comme un ordinateur lutte
quand le disque dur est trop
plein, les humains prennent
plus de temps pour accéder aux
informations lorsque leurs cer-
veaux sont pleins. Les cher-
cheurs disent que ce processus
de ralentissement n’est pas le
même que le déclin cognitif. Le
cerveau humain fonctionne plus
lentement à l’âge avancée, a
déclaré le Dr Michael Ramscar,
mais seulement parce que nous
avons stocké plus d'informa-
tions au fil du temps. Les cer-
veaux des personnes âgées
ne sont pas faibles, au con-
traire, ils en savent tout
simplement plus.
En outre, les personnes âgées
vont souvent dans une autre
pièce pour obtenir quelque
chose et quand elles y arrivent,
elles se tiennent là se deman-
dant ce qu'elles sont venus
chercher. Ce n’est pas un pro-
blème de mémoire, c’est une
façon naturelle pour les
gens plus âgés de faire plus
d'exercice. ALORS! Mainte-
nant, quand je cherche un mot
ou un nom je vais dire :
« Mon disque est plein! »
Comment distinguer le locataire
du propriétaire lorsque ces deux
personnes vous disent à la fois :
« Je viens de louer un
appartement » ?
●●●
Pourquoi un bruit transpire-t-il
avant d'avoir couru?
●●●
Pourquoi lave-t-on une injure et
essuie-t-on un affront ?
●●●
On passe souvent
des nuits blanches
quand on a des idées noires.
●●●
Pourquoi, lorsqu'on veut avoir de
l'argent devant soi,
faut-il en mettre de côté ?
●●●
Pourquoi, lorsque vous ne
partagez pas l'avis de
quelqu'un, dit-on que
« les avis sont partagés » ?!
●●●
Et pour en terminer,
réjouissons-nous que ce soient
les meilleurs crus qui donnent les
plus fortes cuites !
est un organisme communautaire voué à la
promotion, au respect et à la défense des droits des personnes qui ont ou qui ont eu des problèmes de santé mentale dans la région des Laurentides.
227, rue Saint-Georges, bureau 104, C.P. 501, Saint-Jérôme (Québec) J7Z 5V2
450-436-4633 1-800-361-4633 Télécopieur : 450-436-5099
[email protected] http://droitsetrecourslaurentides.org
Avoir un préjugé fa-
vorable envers la
personne.
Donner à la per-
sonne le rôle princi-pal dans la défense de ses droits.
Respecter le chemi-
nement, le rythme, les valeurs, les choix et les besoins expri-més par la per-sonne.
Développer les com-
pétences de la per-sonne afin qu’elle soit en mesure de faire valoir elle-même ses droits et de pouvoir éventuel-
lement aider ses proches à le faire.
Les actions visent à améliorer les conditions de vie des personnes et à initier un changement
de mentalité (compréhension, ouver-ture et tolérance) dans la communauté.
Promouvoir, protéger et défendre
les droits individuels et collectifs
des personnes, ou des groupes de personnes, vivant des problèmes de santé mentale dans le région des Laurentides.
Offrir l’aide et l’accompagnement
nécessaires aux personnes (ou
groupes) qui le désirent en vue
de la recherche d’une meil-leure qualité de vie et d’un
plus grand respect de la per-sonne. Le tout devant favori-ser la responsabilisation de la personne, le respect de son rythme et de sa compétence.
Organiser des rencontres, dis-
cussions ou colloques et activi-
tés dans le but de former ou d’informer en matière de dé-
fense des droits et d’accom-pagnement selon les prin-cipes de l’éducation popu-laire autonome.
Faire des recommandations
aux différentes instances po-
litiques.
Philip
pe G
elu
k,
LE C
HAT
Assemblée générale annuelle
Date : Vendredi, le 17 juin 2016
Heure : 13 h 00
Lieu : Vieille gare, 160 rue de la Gare
Saint-Jérôme
Informations : 450-436-4633 1-800-361-4633