C’est toujours pour moi une joie de te revoirTes vagues dansent une valse célesteElles roulent jusqu’à moi pour me recevoirSur les rochers détrempés, le soleil reflète

Mon plus grand bonheur est d’être près de toiTu m’accueilles toujours chaleureusementUne paix intérieure s’empare de moiToi seul me fais vivre un si tendre moment

Tu m’apportes d’innombrables souvenirsMon enfance, mon adolescence et mon premier amourToi, tu ne vieillis pas, tu as toujours le même sourireLes couchers de soleil s’allongent sur toi tous les jours

J’aime écouter les bouillons frémissant sur tes flotsComme une douce mélodie me caressant les piedsMais, je ne trouve pas ces notes sur mon pianoToi seul peux me la fredonner

Tu as été le printemps de mon enfanceL’été merveilleux de mon adolescencePuis, maintenant, l’automne de ma vieEt tu seras mon hiver pour un temps indéfini

Poème de Pierrette Beaulieu – Juin 2009

Un peu d’histoire

Lac Saint-Louis Province de Québec

• Le lac se trouve au sud-ouest de l’Île de Montréal. Il s’étend sur 23 kilomètres et sa largeur maximale atteint 6,5 kilomètres. La superficie totale du lac est de 148 kilomètres carrés, si on exclut toutefois l’Île Perrot située près des côtes de l’Île de Montréal

• Le lac Saint-Louis, étant la continuation du fleuve St-Laurent, est situé au confluent de grands cours d’eau. Il reçoit les eaux vertes des Grands Lacs qui s’écoulent le long de la rive sud, et les eaux brunes de la rivière des Outaouais sur la rive nord. La profondeur moyenne du lac est de seulement 3 mètres et son débit avoisine les 8400 mètres cubes/seconde. Les fluctuations du débit et du niveau de l’eau sont peu visibles en raison de la régularisation en amont des sources qui alimentent le lac. Ces fluctuations sont d’une amplitude moyenne de 0,8 mètre, mais ces valeurs sont atteintes surtout pendant les crues de la rivière des Outaouais .

Historique - suite

• Par contre, pour réaliser le projet de ‘La Canalisation du St-Laurent’ aussi appelé ‘Le projet de la Voie Maritime’ et qui a été inauguré en 1959, il a fallu creuser un chenail d’une profondeur d’au moins 9 mètres au centre du lac pour permettre la navigation des navires.

• Les rives du lac Saint-Louis sont très urbanisées en raison de la proximité de Montréal, notamment sur la rive nord.

• Des villes, des usines de toutes sortes, dont de nombreuses industries métallurgiques et chimiques, rejetaient leurs déchets directement dans le lac Saint-Louis. Aujourd’hui, ces usines ne sont plus. L’urbanisation et la présence de ces industries avaient fortement altéré les habitats fauniques du lac. On constata la diminution de la plaine inondable, des perturbations dans les forêts riveraines et la réduction, voire la disparition des milieux humides.

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• À l’époque, la contamination chimique provoqua une haute teneur en mercure et autres éléments nocifs dans les sédiments, principalement en amont du lac, dans les zones de Cornwall et de Massena. Heureusement, des efforts pour nettoyer et contrôler les eaux évacuées par les industries et les localités, ont contribué à l’amélioration significative de la qualité des eaux du lac.

• Pour le moment, on dénombre au lac Saint-Louis environ 80 espèces de poissons et des centaines de représentants de la faune terrestre. Il existe des territoires protégés, dont les principaux sont la Réserve nationale faunique des îles de la Paix et le Refuge faunique Marguerite-D’Youville.

• Historiquement, des tribus amérindiennes vécurent sur les rives du lac depuis des temps immémoriaux. Les Européens s’y établissent vers la fin du XVIIe siècle. Les projets de construction d’un canal pour contourner les rapides de Lachine, entre le lac Saint-Louis et Montréal, voient le jour dès les années 1670. Mais ce n’est qu’en 1824 que le canal de Casson, le premier nom du canal de Lachine, est inauguré.

Mon beau lac Saint-

LouisPhotos : Pierrette BeaulieuPoème : Pierrette BeaulieuHistorique : InternetMontage : Léo Beaulieu

Fond Musical : Réflexion