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Transpositions GUIDE DE L’EXPOSITION DU 27 JUIN AU 1 ER AOÛT 2009 DU 21 AOÛT AU 29 AOÛT 2009 Cécile Babiole

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Page 1: Cécile Babiole Transpositions - Espace Multimédia … est donc une réflexion sur la technologie, un hommage aux machines ... situés à différents endroits ... deux points de vue

TranspositionsGUIDEDE L’EXPOSITIONDU 27 JUIN AU 1ER AOÛT 2009DU 21 AOÛT AU 29 AOÛT 2009

Cécile Babiole

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Née en 1956, Cécile Babiole vit et travaille à Paris. Après des études de lettres, elles’est orientée vers les arts électroniques.Dans les années 80, elle co-fonde le groupe Nox, un des premiers groupes françaisde musique industrielle où elle intègre rapidement des images dans lesperformances du groupe (des boucles Super 8).Elle s’est formée en parallèle à la réalisation vidéo et à l'animation en images desynthèses. Elle réalise alors au tout début des années 90 la saga des Xons, uneperversion légère du film d'animation.Depuis, elle ne cesse de jongler, de croiser, de détourner des médias qu'ils soientsonores ou visuels. Elle a été récompensée par plusieurs prix (Imagina, ArsElectronica, Prix World Graph Locarno, bourse Villa Médicis…).

Aujourd’hui, Cécile Babiole se consacre à la création d'environnementsdynamiques privilégiant les manipulations en temps réel de l'image et du son etleurs interactions. On retrouve ses installations et performances dans l'espacepublic (rue, autobus) ou privé (galeries, salle de concert) : celles-ci interrogent avechumour nos systèmes de représentation et nos technologies.

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CÉCILE BABIOLEBIOGRAPHIE

Je dirais que de la musique industrielle dans les années 80 (au sein du groupeNox) aux cultures électroniques et numériques d'aujourd'hui, j'ai toujours

évolué de manière transversale,croisant les circuits de la musique et des arts visuels.

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Photo : Leenvarx

Ce travail d'interrogation croisée d'un code par l'autre n'est pas dénuéd'ironie, c'est surtout une manière de renouveler les interrogations au coeur

de toute pratique artistique, en résonance avec l'évolution des conceptset des techniques d'aujourd'hui.

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Depuis les années 80, elle a réalisé de nombreuses installations et performancesdont voici quelques exemples :

1998 : Reality Dub installation-performance, où l’artiste imagine un voyage en busoù sont diffusés des images et des sons captés et mixés en direct.

2001 : Circulez Y’a Rien à Voir, installation dans l’espace public où lesmouvements des passants, captés par une caméra et analysés en temps réel, sontconvertis en motifs graphiques et en modulations sonores. Photo Chris Nriapia -11-14 octobre 2007, Urban Screens Manchester UK.

Depuis 2003 : création du trio SSS - Sensor Sonics Sights où Cécile Babiole s'associe àAtau Tanaka un musicien performeur américain et Laurent Dailleau, joueur dethéremin (un des plus anciens instruments de musique électronique) dont l'enjeuest de réintroduire le geste dans l'univers des musiques électroniques grâce à descapteurs de mouvements reliés à des ordinateurs. Ils se produisent dans le mondeentier. Photo : Sensor Sonic Sights, New York Electronic Art Festival, 2007.

2005 : Crumple Zone, DVD de Cécile Babiole, OS-DVD.002 Optical Sound, quiexplore avec ironie les codes de représentation en vigueur dans les logiciels de 3D.La modélisation, l'animation des volumes, les principes de rendu des surfaces sontdéconstruits avec désinvolture au travers de 34 courtes pièces sonores danslesquelles des porcelets en images de synthèse se font encastrer, froisser ouretourner comme des gants.

2007 : Shining Field, installation sonore et lumineuse installée dans d'anciennesfriches industrielles. Elle évoque ainsi un champ d'aviation lumineux sensible auxsons des avions qui le survolent, et invite le public à cheminer au-dessus, sur despistes décollées du sol. Photo : vue de l’installation Shining Field, annexe de l’Ecoledes Beaux-arts de Rennes, 2007.

2008 : Mexican Standoff, performance image et musique avec Laurent Dailleau,qui propose une relecture du cinéma de série B et de la culture populaire des 50dernières années.

2008 : I'll Be Your Mirror, spectacle de Cécile Babiole (animation 3d) et BlandinePinon (danse) confronte des personnages en 3D à une danseuse en chair et en osqui se prend pour un avatar.

2009 : Control Room, installation sonore pour boîtiers lumineux qui place levisiteur dans une firme imaginaire (sons enregistrés dans l’imprimerie du journalL’Alsace à Mulhouse). Photo : installation Control Room, Scène Nationale deMulhouse, La filature, 2009.

Cécile Babiole travaille sur des projets variés, allant des installations associant sons etlumières (Shining Field), à d'autres jouant sur l'image, la diffusion de vidéos et le son(0,116 RPM), ou encore sur des récupérations de photos montées et travaillées enprofondeur (Mexican Stand-off).

Des créations qui établissent un lien de transcodage, de transpositions entre médias etqui opèrent une incessante relecture du rapport entre l'image et le son. Actuellement,Cécile Babiole est artiste associé (2008-2010) à la Filature, Scène Nationale de Mulhouse.

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En détournant la machine de sa fonctionoriginelle, Xe-rocks transforme un outilde reproduction d’image en uninstrument de production sonore.

Xe-rocks est donc une réflexion sur latechnologie, un hommage aux machineset technologies en passe de devenirobsolètes, un dernier recyclage avant lacasse. En effet, la technologie évolue trèsvite : le développement de l’Internet adévalorisé le support papier, lephotocopieur devient désuet car il estpeu écologique.

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L’installation Xe-rocks fonctionne grâce àl’utilisation d’un procédé sonore appelégranulation :

La granulation est une technique detraitement sonore consistant à jouersuccessivement des fragmentsminuscules du son original. Cesfragments, ou grains, sont de l'ordre dequelques dixièmes de secondes.

Diemo Schwarz, chercheur à l’Ircam, aétendu cette technique en y ajoutant uneanalyse des caractéristiques sonores desdifférents grains et une interfacegraphique permettant de visualiser lesgrains triés en fonction de leurspropriétés, où le jeu musical devient unenavigation dans l'espace des possibilitéssonores des grains. Ses développementsont abouti à la création d'un outil souple,maniable et puissant de traitementsonore nommé CataRT que l'on peuttrouver à l'adresse suivante :http://imtr.ircam.fr/index.php/CataRT

Il a développé tout spécialement pourXe-rocks une version de ce programmeadaptée aux particularités del'installation et de la performance deCécile Babiole.

L'oeuvre Xe-rocks a obtenu le soutien de la Boursebrouillon d'un rêve de la Scam, grâce à la copieprivée audiovisuelle.Remerciements à l’entreprise Wagner, Rémy Bux,Éric Camozzi.

XE-ROCKSInstallation pour photocopieurs etsystème de son- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Une création pour l’Espace multimédiagantner qui expose l’art et la manière detransformer des photocopieurs eninstruments de musique.

« Xerox » est une entreprise américaine,connue comme étant l’inventeur de laphotocopieuse. « To xerox » signifie« photocopier » en francais. Le nom de lamarque est passé dans le langage courantcomme pour les mots « kleenex » et« frigidaire ».

Cécile Babiole utilise le nom de cettemarque de façon détournée afin de faireressortir la connotation rock’n’roll (« itrocks » signifie ça balance, ça secoue, çadéchire…). Les photocopieurs sontdétournés de leur usage normal pourproduire de la musique.

Xe-rocks est donc une installation qui sepropose de transformer deuxphotocopieurs en instruments demusique. Chacun d’eux est laqué en noirbrillant comme un piano, et est éclairépar plusieurs spots, mettant en valeur lessurfaces de l’appareil comme s’ils’agissait d’une sculpture.

À l’intérieur de chaque appareil, sontplacés quatre micros contacts situés àdifférents endroits stratégiques afin decapter les sons, les vibrations, les bruitsproduits par la machine en marche. Ledispositif comprend également unordinateur avec un programme dutraitement de son ainsi qu’un système dediffusion du son disposé aux quatre coinsde la pièce. Quand on appuie sur le boutonde la machine, le photocopieur déclenche uncycle de photocopies et génère en mêmetemps une pièce sonore, un morceau demusique.

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LES INSTALLATIONSL’exposition « Transpositions » présente deux installations conçues par Cécile Babiole:

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0,0116 RPMInstallation pour 2 écrans et 2systèmes de son- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -Une installation sonore et visuelle qui meten scène avec humour le paysage de laville de Mulhouse et le transforme endouble tourne-disque.

« Un soir, j'ai dîné au restaurantpanoramique de la Tour de L’Europe, j’aiadoré la vue tournante sur le paysageurbain et j’ai immédiatement imaginé queje me trouvais au centre d’une platinegéante et qu’un deejay facétieux allaits’amuser à me « scratcher ».

Afin de suggérer les 2 platines disques demon deejay imaginaire, j’ai enregistré desimages selon deux points de vue différents :un plan serré sur le centre-ville et un autreplus large qui cadre la banlieue et lacampagne environnante. Ces deuxtravellings circulaires sur la ville composentla matière première des deux vidéosconstitutives de l’installation.

Dans la réalité, le restaurant effectue unerotation complète en 86 minutes enmoyenne, soit, si l’on se réfère aux codesphonographiques en vigueur, 0,0116 RPMc’est-à-dire 0,0116 tour par minute. Dansmon programme j’ai considérablementaccéléré la rotation afin de rendre sensibleles phénomènes rythmiques ou accidentelspeu visibles à la vitesse normale.

Les passages réguliers des cadres de fenêtreset des trois escaliers de secours au premierplan, viennent interrompre le mouvementtournant continu et forment un rythme. Ilsconstituent peu à peu une cadence commeun sillon fermé, tandis que les saccadesintempestives du système d’entraînementdu plateau évoquent les rayures d’un vieuxdisque qui craque… » Cécile Babiole.

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Le travail artistique de Cécile Babiole croiseles circuits de la musique et des arts visuels(salles de concerts et galeries). Ses créations sontle plus souvent articulées autour de la notion detransposition, de transcodage (conversion d’uncode à un autre) et de la manipulation en tempsréel de l'image et du son.

Le transcodage est une obsession chez CécileBabiole. Elle établit des associations oudissociations, des correspondances, desrelectures. Par exemple, un restaurantpanoramique devient une platine de deejay,une danseuse devient un avatar 3D délocalisésur une scène de théâtre, les mouvements despassants sont convertis en motifs graphiqueset en sons…

La transposition est la reproduction d'unesituation ou d'une condition dans un autrecontexte. Le terme transcodage est utilisélorsque l'on change la manière de coderune information ou quand on la traduitdans un autre langage.

TRANSPOSITIONSTRANSCODAGE - IMAGE/SON

Cécile Babiole cherche donc lacontamination d’un code par un autre,une relecture du rapport entre l’image etle son qui amène aussi à une formed’ironie. C’est une manière de renouvelerles interrogations au cœur de toutepratique artistique, en résonance avecl’évolution des concepts et destechniques d’aujourd’hui.

Ces travaux sont comme des opérationsd’import-export, des conversions, desdéplacements permettant de pointer desaspects du réel, invisible autrement, et decréer des situations singulières horsnorme.

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ART DES BRUITS/MUSIQUE CONCRÈTEMUSIQUE DE SYNTHÈSE ET INDUSTRIELLE- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

QUELQUES JALONS- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Du côté de la musique populaire, à la findes années 70 en Grande Bretagne, lecroisement du rock et de l’expérimentationélectronique donne naissance à la musiqueindustrielle avec des groupes commeThrobing Gristle ou Cabaret Voltaire.

Aujourd’hui, les artistes de la scèneélectronique s’inspirent des sourcesprécédentes selon des dosages multiples etvariés, radicaux ou consensuels, mêlantpop, rock, sons concrets, et sons desynthèse, samplés, générés, mixés,remixés…

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LUIGI RUSSOLO(1885-1947)Peintre et musicien, il faisait partie desfuturistes et a rédigé un manifeste « L'Artdes bruits » en 1913 où il soutient quel'oreille humaine s'est familiarisée avec lavitesse, l'énergie et le bruit del'environnement sonore urbain etindustriel.

PIERRE SCHAEFFER(1910-1995)Ingénieur, chercheur, théoricien,compositeur et écrivain, il est le père de lamusique concrète.

La musique concrète se caractérise parl’enregistrement de sons et de bruitsconcrets, leur assemblage-collage-montagepuis leur diffusion grâce à des ensemblesde hauts-parleurs disposés dans l’espaced’écoute.

IRCAM

À la demande de Georges Pompidou, PierreBoulez fonde et dirige l’lnstitut deRecherche et de CoordinationAcoustique/Musique (Ircam), qui ouvrit sesportes à l’automne 1977. L’Ircam est encoreaujourd’hui un des hauts lieux de larecherche scientifique et musicale,notamment sur l'analyse et la synthèse dessons, les traitements temps-réel etl'interaction musicale.

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partie du vocabulaire musical au mêmetitre que les sons d’instruments demusique conventionnels.

À ce titre ils ont été les initiateurs d’uneréflexion sur le son qui se poursuitjusqu’à nos jours et qui a nourri lesprincipaux courants de la musiquecontemporaine aussi bien la musiqueconcrète (enregistrement et montage-collage de sons concrets, de bruits) que lamusique synthétique (création denouveaux sons produits parl’électronique) et toutes leurshybridations savantes ou populaires.

Dans les années 80, Cécile Babiole faitpartie du groupe Nox, un des premiersgroupes français de musiqueindustrielle. Depuis, influencée par lamusique noise, concrète et électronique,le travail sur la nature même du son estprédominant dans ses créations.

Au début du XXe siècle, les futuristesitaliens (en particulier Luigi Russolo), etdes musiciens comme Edgar Varèseopèrent une rupture radicale dans laconception de la musique.

Ils s’intéressent non pas tant à lamélodie, qu’à la texture même du son. Ilsconsidèrent que les bruits peuvent faire

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Nox

Pochette du disque Nox rut, 1989

Luigi Russolo et son assistant UgoPiatti avec leur Intonarumori (joueurde bruits), 1914

Pierre Schaeffer, Paris, 1952

Pierre Boulez, Londres, 2002

Throbbing Gristle, 1980

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kMCD (MUSIQUES & cultures digitales) N° 51pages 22 à 25: Transcodage obsession *

kChristian Marclay/Jennifer GonzalezPhaidon, 2005 *

k Jean Dubuffet [Multimédia multisupport]:expériences musicales: [exposition, Paris,Fondation Dubuffet, 2 mars-13 juillet 2006] sousla direction de Sophie Webel et Sophie Duplaix. -Fondation Dubuffet: NBC éd., DL 2006 *

kAux limites du son [Texte imprimé]:nouvelles/Jacques Berbéri, Francis Berthelot,Philippe Curval et al. - Ed. La Volte, 2006 *

kOrbitones - Spoon Harps & Bellowphones[enr. sonore] ZGA; Colin Offord; Tom Waits;Bill Colvig; Lou Harrison; Aphex Twin; PeterWhitehead; Ela Lamblin; John Cage; SharonRowell ; Bradford Reed; Fullman, Ellen;Leonard Solomon; Arthea; Phones (Les) ;Stomp; Uakti. - Ellipsis Arts…, 1998 (P) *

kToop, David [Hayward Gallery] Sonic boom[texte imprimé]: the art of sound/David Toop. -Londres: Hayward Gallery, 2000. - 127 p.: ill. ennoir et en coul.; 22 cm + 2 disques compacts *

POUR ALLER PLUS LOIN

k Souffle/Nicole Gingras, Artistes: RachelEchenberg, Mary Kanuk, Manon Labrecque,Heike Mutter, Cathy Sisler, Sandra Sterle.Format: 12,5 x 20 cm, 75 pages, ill. couleur. Datede parution: 2003

kRip It Up and Start Again: Post-Punk 1978-1984(Broché) de Simon Reynolds (Auteur), Aude deHesdin (Traduction), 2007 *

k Sons & lumières [Texte imprimé]: une histoiredu son dans l'art du XXe siècle: ouvrage publ. àl'occasion de l'exposition présentée au CentrePompidou, [Paris], Galerie 1, du 22 septembre2004 au 3 janvier 2005/auteur Centre nationald'art et de culture Georges Pompidou (Paris). -Paris : Centre Pompidou, 2004. - 375 p. : ill. ennoir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm *

kAux origines de l'abstraction, 1800-1914 [Texteimprimé]: [exposition, Paris], Musée d'Orsay, 3novembre 2003-22 février 2004/[organisée encollab. avec la Réunion des musées nationaux];[catalogue par Serge Lemoine, Pascal Rousseau,Étienne Jollet, et al.]. - Paris: Réunion des muséesnationaux: [Musée d'Orsay], 2003 (27-Évreux: Impr.Kapp et Lahure). - 358 p.: ill. en noir et en coul., couv.ill. en coul.; 29 cm +1f. de pl. en coul.; 28 x 25

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -* : Documents que l’on peut consulter et emprunter à l’Espace multimédia gantner

À NOTER DANS VOS AGENDAS- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

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À partir du vendredi 21 août jusqu’au 29 aoûtLE PONT SONORE BELJUGILLES AUBRY + STÉPHANE MONTAVONDurant tout l'été, Gilles AUBRY et Stéphane MONTAVON installent un réseau sonore sur six sitesde l'espace public du Territoire de Belfort et du Canton du Jura (CH)Une équipe de quatre artistes occupera ainsi l'Espace multimédia gantner afin de proposer desmoments détentes sur fonds sonores. Chacun pourra alors profiter comme il l'entend desinterventions de paysagisme sonore (des nattes et coussins seront à disposition)

Rencontre conviviale avec l’équipe du Pont Sonore - le 29 août à 15h- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Du vendredi 14 au samedi 29 aoûtFESTIVAL MÉTÉOCette année le Festival Jazz de Mulhouse devient le Festival Météo. En plus de ses activitéshabituelles, il proposera des ateliers dédiés aux musiques électroniques et électroacoustiques. Onpourra également compter sur la présence de grands artistes de ces dernières années

Du 27 au 29 août après le concert de 12h30, l’Espace multimédia gantner vous emmènedécouvrir son fonds documentaire et l’exposition « Transpositions » de Cécile Babiole. Une navettevous ramène sur Mulhouse.

http://www.festival-meteo.fr

IMAGES DE SYNTHÈSES/VIDÉO- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

techniques, technologies, permettantl'enregistrement ainsi que la restitutiond'images animées, accompagnées ou nonde son. Le mot vidéo vient du latin« video » qui signifie « je vois ». L’artvidéo est né par l’utilisation destechniques de la télévision (moniteurs,magnétoscopes, caméra…) dans lestravaux d’artistes (Nam June Paik, BillViola, Wolf Vostell...).

Cécile Babiole a une expérience assezprécise du mouvement en tant queréalisatrice de films d’animation et devidéos dans des installations. C’est aussiune pionnière de l’animation desynthèse avec la série des Xons, tribu desquelettes (1990).

La synthèse d'images est une desdisciplines de l'infographie, elle consisteen la création assistée par ordinateurd'images numériques sans caméra. Cesimages sont appelées images desynthèse.

Les premières images ont été conçuesdans les années 60, sous formes devolumes géométriques. Jusquerécemment, les images de synthèsecherchent à simuler le réel allant dans lesens du photo réalisme (détails de lalumière, des cheveux, des matériaux…).Maintenant on observe un retour à unecertaine liberté graphique quis’affranchit de la réalité où l’imaginaireest important.

Les principales étapes de création desimages 3D sont : la modélisation desobjets de la scène en trois dimensions, laposition et la trajectoire de la caméra etde la cible, le positionnement et leréglage des lumières, la création etl'affectation des textures…La vidéo regroupe l'ensemble des

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1 Extraits de films d’animation, la sagades Xons (début 1990)

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1, rue de la Varonne90140 Bourogne03 84 23 59 [email protected]

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18hFermé du 1er au 20 août 2009

L’Espace multimédia gantner est une antenne de la Médiathèque départementale de prêt.Service du Conseil général du Territoire de Belfort, il est également labellisé Espace CulturelMultimédia, soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Directionrégionale des affaires culturelles de Franche-Comté, et la Commune de Bourogne.

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Contact : Clémence Girard03 84 23 59 [email protected]

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