NOUVEL ESPACE PERMANENT

L’actualité du monde à travers le dessin de presse

DOSSIER DE PRESSE

Culture Science Education Services

Stéphane GRIMALDIDirecteur du Mémorial de Caen

Philippe DURONDéputé Maire de Caen, Président du Mémorial de Caen

Les grands pays donnent aujourd’hui volontiers au monde des leçons de paix et de démocratie après avoir provoqué deux guerres mondiales et pillé pendant des siècles, sous la bannière du colonialisme triomphant, la moitié du monde.

Nous pensons souvent à tort que nos modèles de sociétés sont « naturellement bons ». Nous pensons que notre échelle du temps est la même sur tous les continents. Nous regardons les autres à travers le prisme sans doute réducteur de nos cultures, de nos rêves et malheureusement le plus souvent de nos inté-rêts.

Nous vendons des armes, nous encourageons des régimes corrompus, nous mondialisons nos propres modèles de sociétés et nous consommons au-delà de ce que la planète pourra longtemps supporter.

Qui est-ce « nous » ?

Il est pratique et même confortable de renvoyer la responsabilité des abus et crimes vers les Etats, les gouvernants, les élites, les dictateurs, vers le Lévia-than universel.

Cette exposition permanente est là pour « nous » montrer que, parmi « nous » , certains prennent des risques avec pour seules armes un crayon, un feutre et une gomme : risque de braver les puissants, risque de la mise à l’index ou de la fatwa, risque de la prison, risque de se tromper, risque de penser autrement, risque d’être menacé de mort et parfois éliminé.

Nous avons voulu au-delà de l’hommage rendu à ces dessinateurs pour la paix montrer que l’opinion n’est pas unique, qu’elle doit même être contradictoire pour conserver sa vigueur.

Les dessins présentés racontent chacun à leur manière un bout de notre histoire et nous renvoient à nos responsabilités individuelles et collectives.

Ils disent que l’histoire est compliquée, qu’il faut se méfier des nouveaux tartuffes et de ceux qui ont des certitudes à la place du cœur et de l’esprit.

Bienvenue dans un monde d’opinions libres, dérangeantes et … contraires !

Conflits armés Armed conflicts Bewaffnete Konflikte

Droits de l’Homme Human rights Menschenrechte

Inégalités Nord/Sud North/South disparities Nord-Süd-Unterschiede

Menaces climatiques Climate threats Klimabedrohungen

Censures, tabous, interdits Censorship, taboos and prohibitions Zensur, Tabus und Verbote

Partenaire de l’exposition

Cette association de caricaturistes internationaux veut promouvoir une

meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de

différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse pour moyen

d’expression. Ce langage universel permet de surmonter les interdits et

d’inventer de nouveaux débats.

Kofi Annan, président d’honneur de « Cartooning for Peace », nous aide

à ouvrir des portes dans des régions compliquées où les murs sont

quelquefois difficiles à surmonter.

Au Mémorial justement, il existe une exposition consacrée à la chute du

Mur de Berlin.

Dans le même esprit et sur 600 m2, « Cartooning for Peace » est

accueillie pour une exposition permanente.

« Cartooning for Peace / Dessins pour la Paix » expose des dizaines

de dessins au Mémorial de Caen à partir du 28 janvier 2010.

Quand on se met à la place des visiteurs qui veulent comprendre les

tragédies qui ont mutilé la planète, on ne peut s’empêcher de

penser qu’ils ressentent une profonde frustration « Qu’est-ce que

j’aurais fait entre les deux guerres ? Pendant l’Occupation, etc. »

Souvent, quand on parle de Droits de l’Homme, on croit qu’il s’agit de

quelque chose de lointain, de figé. Or, les Droits de l’Homme, c’est

aujourd’hui quelque chose de très vivant, et surtout de très dérangeant :

regardez les images que nous vous proposons sur les murs du Mémorial,

et vous comprendrez tout de suite que les dessinateurs exposés sont

Pourquoi « Cartooning for Peace » au Mémorial de Caen ?

animés par un combat passionnant : faire vivre l’information, la mettre

en scène, la rendre plus compréhensible et surtout montrer que la

liberté d’opinion est un combat.

Autre intérêt à présenter « Cartooning for Peace » au Mémorial : avant

la rencontre avec les dessins d’actualité, les visiteurs du Mémorial

auront auparavant passé des heures à être bousculés par les chocs

meurtriers qui ont secoué la planète : il fallait trouver une nouvelle

respiration ; donner une autre fin à la visite. La guerre n’est pas une

fatalité. La Paix se construit tous les jours. Les dessinateurs de presse

sont aux avant-postes de la liberté de penser. Certains des dessina-

teurs exposés ont connu la prison, d’autres risquent des coups de fouet

pour une simple image. D’autres encore, après la publication de leurs

dessins ont vu les locaux de leurs journaux occupés par la police ou

l’armée. Nous ne sommes pas au XIXe siècle ; ce sont des choses qui ont

lieu aujourd’hui. Ces dessinateurs nous montrent des choix d’opinions

et surtout ils nous donnent à penser, à penser différemment de la mou-

vance politiquement correcte qui s’installe un peu partout.

Quel enjeu !

Et par-dessus le marché, quand ils le peuvent, ils nous font rire.

Jéricho est tombée sous le son des trompettes. Ces dessins feront

tomber les dictatures sous les éclats de rire.

Et s’ils n’y arrivent pas toujours, ils font comme si.

« Comme si », c’est aussi un combat. Les cartoonistes font « comme si »

ils arrivaient à changer les choses.

Et le visiteur repartira du Mémorial avec le sentiment que la fatalité

n’est pas au rendez-vous. Le visiteur a rendez-vous avec son propre

avenir et, pour peu qu’il ait envie de dessiner, il s’enthousiasmera

lui-même à tracer les lignes de son destin.

L’humour est aussi un combat.

Partenaire de l’exposition

Première mutuelle de santé française, la MGEN assure

la protection sociale des professionnels de l’Education

nationale, de la Recherche, de la Culture et de la

Communication et de la Jeunesse et des Sports.

Acteur de santé, la MGEN se veut également acteur

de progrès social et s’associe à de nombreuses initiatives

de défense des Droits de l’Homme, du droit des femmes,

de la protection de l’enfance. La citoyenneté est au cœur

des engagements de la MGEN ; c’est ainsi qu’elle

accompagne depuis l’origine le Mémorial de Caen dans

sa démarche pédagogique, sa défense des libertés

notamment illustrée par le Concours de Plaidoiries

des lycéens et son combat pour la paix mis en lumière

par les Etats de la Paix et, dorénavant, par l’exposition

permanente dédiée à l’œuvre quotidienne des dessinateurs

de presse du monde entier. Partenaire permanent

de « Cartooning for Peace », la MGEN est heureuse

d’apporter son soutien à cette exposition.

Thierry BeAUDeT

Président de la MGEN

Conflits armés Armed conflicts Bewaffnete Konflikte

Maintien de la sécurité, intervention humanitaire, lutte contre le terrorisme ou l’impérialisme, guerre sainte…Les 60 millions de morts des deux premières guerres mondiales n’ont pas empê-ché les États de trouver de nouvelles raisons de déclencher des guerres. en une image, le dessinateur de presse met le projecteur sur d’autres motivations moins avouables: maintien au pouvoir, volonté hégémonique, conquête de territoires stratégiques ou riches en matières premières, conflits ethniques.

Selon l’Institut international de recherches sur la paix de Stockholm (SIPRI), 25600 combattants et civils ont été directe-ment tués dans un conflit armé en 2008. Deux tiers de ces victimes se trouvaient au Sri Lanka (8400 morts), en Afghanistan (4600), ou en Irak (4000). La même année, Conflict Barometer recensait neuf guerres et une trentaine de crises violentes dans le monde.

La plupart continuent de se concentrer dans la région du Proche-Orient (Irak, territoires palestiniens, etc) et en Afrique (Darfour, Somalie, Angola, etc).

Dans ces conflits, des armes rudimentaires côtoient parfois les armements les plus sophistiqués produits par les pays indus-trialisés. Terroriser la population est aussi devenu une stratégie de guerre. La dissémination de bombes à fragmentation sur le territoire ennemi ou l’irruption de kamikazes, ceinturés d’explo-sifs, dans des transports publics visent à semer la terreur.

Au fil des guerres, les organisations non gouvernementales (ONG) constatent une augmentation des victimes du côté des civils, et notamment des enfants. Depuis le début du millénaire, plus de 2 millions d’enfants ont été tués. Trois fois plus ont été gravement blessés ou rendus invalides.

Par ailleurs, 300000 enfants soldats sont embrigadés dans une trentaine de conflits dans le monde.

Depuis la décision des Nations Unies, en 1947, de donner un territoire à Israël en Palestine, guerres, luttes armées et tentatives de paix ponctuent la politique et l’actualité internationales. L’une des questions qui divisent aujourd’hui Juifs et Arabes porte sur les implantations illégales en territoire palestinien aussi appelées « colonies ».

Les dessinateurs rappellent que, de chaque côté, les premières victimes de cette impasse politique sont les populations civiles.

Conflit Israël-Palestine

se trouvaient au Sri Lanka (8400 morts), en Afghanistan (4600), ou en Irak (4000). La même année, neuf guerres et une trentaine de crises violentes dans le monde.

La plupart continuent de se concentrer dans la région du Proche-Orient (Irak, territoires palestiniens, etc) et en Afrique (Darfour, Somalie, Angola, etc).

Dans ces conflits, des armes rudimentaires côtoient parfois les armements les plus sophistiqués produits par les pays industrialisés. Terroriser la population est aussi devenu une stratégie de guerre. La dissémination de bombes à fragmentation sur le territoire ennemi ou l’irruption de kamikazes, ceinturés d’explo

Par ailleurs, 300000 enfants soldats sont embrigadés dans une trentaine de conflits dans le monde.

Droits de l’Homme Human rights Menschenrechte

Depuis plus de soixante ans, les dessinateurs de presse dénon-cent les chefs d’États qui violent la Déclaration universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948. Ce texte fondateur, signé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par 48 États, proclame le principe de la dignité et de l’égalité de tous les êtres humains. Les signataires pensaient à l’époque que si chaque homme jouissait des mêmes droits politiques (liberté d’expres-sion, droit de vote, etc), économiques (droit au travail, au loge-ment, etc) et culturels (droit à l’éducation, à une vie culturelle, etc), le monde pourrait enfin vivre en paix.

Des progrès ont eu lieu depuis. L’apartheid (ségrégation entre Blancs et Noirs) a cessé aux États-Unis comme en Afrique du Sud. Les crimes contre l’humanité sont désormais jugés par des tribunaux d’exception. La peine de mort recule dans le monde. Des progrès significatifs ont été réalisés mais il reste beaucoup à faire y compris au sein des démocraties : la démocratie américaine a couvert la torture des tribunaux d’exception de Guantánamo, et la France, le pays des Droits de l’Homme, est régulièrement dénoncée pour les mauvaises conditions de détention dans ses prisons.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont porté un nouveau coup au respect des droits humains. en voulant traquer les terroristes, les démocraties ont intensifié les moyens de contrôle sur les citoyens et ainsi restreint les libertés publiques, notamment celle de circulation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des hommes ont été capables de planifier et d’organiser par-tout en Europe l’extermination de 6 millions de personnes dont 1,4 million d’enfants, parce qu’ils étaient juifs. Les dessinateurs de presse pointent la résurgence d’idéologies ou de comportements antisémites qui nous replongent dans ces années noires. En cela, ils participent au travail de mé-moire de la Shoah.

Mémoire de l’Holocauste

Les crimes contre l’humanité sont désormais jugés par des tribunaux d’exception. La peine de mort recule dans le monde. Des progrès significatifs ont été réalisés mais il reste beaucoup à faire y compris au sein des démocraties : la démocratie américaine a couvert la torture des tribunaux d’exception de Guantánamo, et la France, le pays des Droits de l’Homme, est régulièrement dénoncée pour les mauvaises conditions de détention dans ses prisons.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont porté un nouveau coup au respect des droits humains. les terroristes, les démocraties ont intensifié les moyens de contrôle sur les citoyens et ainsi restreint les libertés

Inégalités Nord/Sud North/South disparities Nord-Süd-Unterschiede

Depuis les années 70, les dessinateurs de presse représentent des enfants africains très maigres avec un gros ventre pour illustrer le fléau de la faim dans le monde. en dépit des promesses et des aides des pays riches, la famine n’a cessé de croître. Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), deux mil-liards de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour. Près d’un milliard de personnes sont aujourd’hui sous-alimentées dans le monde. et pourtant, la population mondiale augmentera d’un tiers d’ici 2050 pour atteindre 9,1 milliards d’êtres humains.

De réels progrès dans la lutte contre la pauvreté et la faim avaient été réalisés depuis les années 90, mais la tendance s’est inversée en 2008, en raison de fortes hausses des prix des denrées alimen-taires, mais aussi d’une baisse de l’aide internationale, comme le montre le Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’ONU. La crise financière et économique a rendu les pays riches moins généreux. L’aide alimentaire internationale est tombée en 2008 à son niveau le plus bas depuis 40 ans alors même que de plus en plus de pays ont besoin d’une aide d’urgence.

Les chances s’éloignent de voir se réaliser les huit Objectifs du Millénaire proposés par l’ONU en 2000 pour aider au dévelop-pement. À réaliser avant 2015 : 1. réduction de l’extrême pauvreté et de la faim ; 2. assurer l’éducation primaire pour tous ; 3. pro-mouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ; 4. réduire la mortalité infantile ; 5. améliorer la santé maternelle ; 6. combattre le VIH/SIDA et les autres maladies ; 7. assurer un environnement humain durable ; 8. construire un partenariat mondial pour le développement. en 2000, les membres de l’ONU avaient promis d’apporter chaque année 150 milliards de dollars par an pour diminuer de moitié l’extrême pauvreté et la faim (objectif 1). Dans les faits, l’aide des États n’a jamais atteint 100 milliards de dollars. Dans soixante-douze pays, le revenu moyen est plus bas aujourd’hui qu’il y a vingt ans.

Plus d’un milliard d’humains sont sous-alimentés. Selon les Nations Unies, 18000 enfants meurent de faim ou de malnutrition chaque jour. En opposant la famine dans les pays du Sud à la surconsomma-tion alimentaire des pays du Nord, le dessinateur de presse fait prendre conscience de l’urgence d’un partage plus équitable des richesses mondiales.

Faim

Menaces climatiques Climate threats Klimabedrohungen

Pour illustrer les menaces climatiques, le dessinateur de presse a coutume de représenter un globe terrestre maltraité par les hommes. Ces vingt dernières années, selon le WWF (World Wildlife Fund - Fonds mondial pour la nature), le nombre de catastrophes naturelles, causées en grande partie par le réchauffement de l’atmosphère engendré par l’activité humaine, a été multiplié par quatre. Les experts climatiques constatent jour après jour une intensification de la fonte de la banquise, de la sécheresse, des inondations, des cyclones, de la disparition d’espèces animales et végétales, etc.

Ces drames ont déjà poussé 25 millions d’individus à fuir leur pays. D’après les prévisions de l’ONU, ils pourraient être dix fois plus nombreux d’ici 2050. Ces «réfugiés climatiques» sont en majorité originaires d’Asie du Sud, d’Afrique ou des îles du Pacifique et des Caraïbes. Le dérèglement et l’exil climatiques sont considérés comme une nouvelle menace pour la sécurité internationale. «On peut s’attendre à ce que les sécheresses, par exemple, entraînent une rareté des ressources, ce qui fera augmenter les tensions et fera croître le nombre de conflits dans le monde», estime L. Craig Johnstone, haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés.

Si les populations les plus vulnérables au dérèglement du climat se trouvent au sud, les pays industrialisés restent les principaux pollueurs. Le protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, a fixé un calendrier de réduction des émissions de six «gaz à effet de serre», dont le dioxyde de carbone (CO2). en décembre 2009, la conférence de Copenhague a renforcé ces objectifs pour 2013-2017. Pour la première fois, les pays en développement ont été associés à cet effort. en effet, la Chine, devenue l’usine du monde, est sur le point de voler aux États-Unis le titre de premier pollueur de la planète.

Malgré une très forte prise de conscience collec-tive, nous maltraitons notre planète. Avec le pro-tocole de Kyoto, une majorité de pays industriels se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en 2012. Le protocole de Copenha-gue de 2009 a fixé de nouveaux objectifs pour 2013-2017.

Ces dessins viennent rappeler que les hommes ne tiennent pas suffisamment leurs promesses et qu’il est urgent de passer aux actes. La vérité est que tout va se jouer entre la Chine et les États-Unis, les seuls à pouvoir significativement inverser la tendance.

Pollution

plus nombreux d’ici 2050. Ces «réfugiés climatiques» sont en majorité originaires d’Asie du Sud, d’Afrique ou des îles du Pacifique et des Caraïbes. Le dérèglement et l’exil climatiques

Censures, tabous, interdits Censorship, taboos and prohibitions Zensur, Tabus und Verbote

Le dessinateur de presse doit ruser pour faire passer son message tout en résistant à la censure officielle, aux pressions économiques, et parfois même à l’autocensure. La censure, qui existe depuis l’Antiquité, se définit par le pouvoir de contrôle, de surveillance et de sanction exercé par une autorité (étatique, religieuse…) sur les moyens publics d’expression, comme les médias et les œuvres artistiques. Par extension, elle désigne les différentes formes de pression, financières, morales ou physiques.

Dans les pays démocratiques où il n’y a théoriquement pas de censure, les dessinateurs de presse peuvent être tentés de s’autocensurer pour éviter une polémique, un licenciement ou un procès. Le 19 janvier 2005, le dessinateur autrichien Gerhard Haderer a par exemple été condamné à six mois de prison par contumace par un tribunal grec pour avoir représenté Jésus en hippy, fumeur de cannabis.

Dans des pays peu respectueux de la liberté d’expression, les dessinateurs sont généralement sanctionnés lorsqu’ils violent des tabous ou des interdits. Au Maroc ou en Jordanie, il n’est par exemple pas permis de dessiner ou d’évoquer le roi et son entourage. De même que représenter la figure de Mahomet est interdit dans les pays musulmans. en septembre 2005, douze caricatures du prophète de l’Islam ont été publiées dans le quotidien danois Jyllands-Posten. Cinq mois plus tard, leurs auteurs étaient condamnés à mort par la fatwa d’un tribunal islamiste. L’un d’eux, Kurt Westergaard, a été victime d’une deuxième tentative d’assassinat le 2 janvier 2010. en 2005, une réflexion sur la liberté et la responsabilité des dessinateurs de presse s’est alors engagée, à l’initia-tive de Kofi Annan, alors secrétaire de l’ONU et de Plan-tu. elle est à l’origine de «Cartooning for Peace », dont

l’une des missions est de défendre et soutenir la liberté d’opi-nion des dessinateurs du monde entier; qu’ils soient chrétiens, juifs, musulmans, athées...

Artiste de formation et journaliste de profession, le dessinateur de presse est salarié d’un journal ou rémunéré à la pige (au dessin publié). Selon son éthique personnelle, il s’interdit ou pas de repré-senter des sujets susceptibles d’être blasphéma-toires (comme dessiner le prophète Mahomet) ou diffamatoires.

Le dessinateur et ses interdits

Gerhard Haderer a par exemple été condamné à six mois de prison par contumace par un tribunal grec pour avoir représenté Jésus en hippy, fumeur de cannabis.

Dans des pays peu respectueux de la liberté d’expression, les dessinateurs sont généralement sanctionnés lorsqu’ils violent des tabous ou des interdits. Au Maroc ou en Jordanie, il n’est par exemple pas permis de dessiner ou d’évoquer le roi et son entourage. De même que représenter la figure de Mahomet est interdit dans les pays musulmans. caricatures du prophète de l’Islam ont été publiées dans le quotidien danois auteurs étaient condamnés à mort par la islamiste. L’un d’eux, Kurt Westergaard, a été victime d’une deuxième tentative d’assassinat le 2 janvier 2010. e

l’une des missions est de défendre et soutenir la liberté d’opinion des dessinateurs du monde entier; qu’ils soient chrétiens, juifs, musulmans, athées...

Les auteurs A...C

Altan commence à travailler en 1975 à Il Corriere dei Piccoli et à Linus. Sescaricatures politiques sont publiées dans L’Espresso et La Repubblica.

« Le père de la caricature égyp-tienne» figure dans la presse arabe depuis des décennies. Il a également dessiné quelques cinq cents carnets de voyage.

Boligán est né à Cuba et est diplômé des Beaux-Arts de La Havane en 1987. Il vit au Mexique depuis 1992, où il travaille comme caricaturiste

pour le Journal El Universal, le magazine Conozca Má-Chamucos et le magazine politique Humor El Chamuco.

Caro est illustratrice au PME Maga-zine depuis 2007. Elle a fourni ses premières armes dès 1994 au Bie-ler Tagblatt, et dès 1997 au Journal

du Jura. Caro a également collaboré au Médiatic, et à L’Uniscope.

AltanItalie

Georges BahgoryEgypte

BoligánMexique

CaroSuisse

On retrouve les dessins d’Antonio dans les journaux et magazines sui-vants : Diario de Noticias, A Capital, A Vida Mundial, O Jornal et Expresso, où

il a publié en 1993 sa plus célèbre et contestée cari-cature : Jean-Paul II représenté avec un préservatif sur le nez.

Marc est le caricaturiste officiel du Journal de Montréal depuis 2002. En 2009, il devient le premier qué-bécois à recevoir une Mention hono-

rable au World Press Cartoon au Portugal. Il est éga-lement l’auteur de plusieurs recueils de caricatures, et contribue à diverses publications et couvertures de livres.

Cintia publie ses premiers dessins en 1996, puis collabore à plusieurs magazines et journaux dont El Cha-muco Magazine, La Jornada, Milenio

Diario, Milenio Diario de Monterrey et Uno Mas Maga-zines.

Dessinateur de presse et carica-turiste, Emmanuel Chaunu croque l’actualité depuis 1986. Il publie chaque jour ses dessins dans Ouest-

France, Dimanche Ouest-France, L’Union de Reims, La Voix du Luxembourg, France Catholique. Il dessine en direct à la télévision pour France 3 Normandie et illustre le Concours International de Plaidoiries du Mémorial de Caen.

Aurel se consacre à partir de 2003 audessin de presse. Publié dans un premier temps dans des journaux montpelliérains, il est très rapide-

ment publié dans la presse nationale. Aurel est au-jourd’hui dessinateur pour le journal Le Monde, les hebdomadaires Marianne, Politis et Siné Hebdo. Il dessine également pour Le Nouvel Observateur, Jazz Magazine, L’infirmière Magazine ou CQFD. Dessinateur reporter, il publie régulièrement des reportages des-sinés dans Le Monde Diplomatique, L’infirmière Maga-zine et CQFD.

Catherine est l’une des rares femmes du dessin d’humour en France. Elle est une dessinatrice de presse indépendante, dont les des-

sins sont publiés dans Le Monde, L’Humanité, Le Point, Le Nouvel Observateur et Marianne. Elle est également auteure de bandes dessinées humoristiques.

Baha publie ses dessins de presse depuis 1964, et travaille depuis 1999 à Ramallah pour le journal Al-Ayyam. Baha participe à des débats

à Jérusalem et a quelques fois des problèmes avec le Hamas.

Patrick a collaboré au New York Times et à Newsweek de 1995 à 1998. Il signe chaque semaine trois des-sins en première page du quotidien

Le Temps et dessine également pour l’International Herald Tribune et la Neue Zürcher Zeitung.

António AntunesPortugal Marc Beaudet

Canada Cintia BolioMexique

ChaunuFrance

AurelFrance

Catherine BeaunezFrance

Baha BoukhariPalestine Patrick Chappatte

Suisse

Originaire de Montréal Bado travailledepuis 1981 pour le quotidien fran-cophone de la capitale, Le Droit. En 1991, il remporte un prix national ca-

nadien, le National Newspaper Award pour le meilleur dessin éditorial publié dans l’année. Bado aide à fon-der l’Association canadienne des dessinateurs édito-riaux, en 1995, et la préside pendant cinq ans. Il est le rédacteur en chef de la revue annuelle Portfoolio : The Year’s Best Canadian Editorial Cartoons pendant 22 ans.

Cécile publie des livres pour enfants chez différents éditeurs depuis 1981, et collabore depuis 1990 à L’Express, Le Vif, La Libre Belgique, Imagine Ma-

gazine, Axelle et Plus Magazine.

Né en Turquie, Hayati vit et travaille en Allemagne, depuis 1978. Il crée et illustre depuis plus de vingt ans la une de Die Brücke (« Le Pont »).

Il est le cofondateur, en 2004, du premier magazine humoristique germano-turc Don Quichotte. Depuis 2005, il travaille pour le premier journal turc en ligne « ha-ber.com», basé à Berlin.

Vivant à Paris depuis 1963 et dessi-nateur de presse depuis 1980, Brito a travaillé pour, entre autres, Le MondeDiplomatique, La Vie Ouvrière, Les

Nouvelles Littéraires, L’Événement du Jeudi, Politis, L’Humanité. Il dessine actuellement pour Le Canard Enchaîné et Le Monde.

Mauro travaille pour plusieurs ma-gazines et journaux italiens, tels que Lisberazione et L’Unità. Ses dessins animés sont diffusés sur son blog et

bien d’autres sites italiens.

Shay est dessinateur, caricaturiste, illustrateur et créateur de marion-nettes pour des émissions de télé-vision. Il travaille chaque semaine

comme caricaturiste pour Israeli Channel 1 et pour le quotidien Makor Rishon.

Côté est un scénariste, dessinateur de BD, illustrateur et caricaturiste. Pionnier de la BD québécoise dans les années 1970, il travaille pour le

magazine Safarir de 1980 à 1990. Il devient célèbre pour ses caricatures dans le quotidien le Soleil, qui l’engage en 1997 comme dessinateur principal. Il fait depuis cette date la caricature éditoriale du jour en première page.

Bado Canada

Cécile Bertrand Belgique

Hayati Boyacioglu Turquie

Brito Portugal

Mauro Biani Italie

Shay CharkaIsraël

CôtéCanada

pour le Journal du Jura. Caro a également collaboré au

© F

.Fan

elli

Les auteurs D...K

Jeff a travaillé pour le Christian Science Monitor de 1987 à 1997. Au-jourd’hui, il collabore régulièrement avec le New York Times, le Washing-

ton Post, le Wall Street Journal, le Toronto Globe, le Mail, Le Monde et le China Daily.

Giorgio a exercé différents métiers jusqu’à l’âge de 40 ans, puis il a commencé à publier ses dessins dans L’Espresso de Rome, La Stampa

de Turin, Il Giornale de Milan et Panorama.

Uri est écrivain et dessinateur de bandes dessinées, domaine dans lequel il est considéré comme l’un des leaders israéliens. En 1987, sa

bande dessinée « Zbeng! » a été publié dans le ma-

gazine pour adolescents Ma’Ariv La ‘Noar. « Zbeng! » a remporté un énorme succès et en est à sa 19e édition aujourd’hui.

Haderer est né en 1951 en Autriche. Il étudie dans une école d’arts ap-pliqués et de publicité et travaille ensuite pour des agences de pu-

blicité et comme illustrateur. En 1985, il s’oriente vers le dessin politique. Ses dessins sont publiés dans le magazine autrichien Profil et dans le ma-gazine hebdomadaire allemand Stern (« l’étoile »). En 2002, la publication de son album « La vie de Jésus » crée une vive polémique.

Directeur artistique, graphiste et dessinateur de presse indépendant,Hassan travaille pour de nom-breuses publications iraniennes,

dont Etemad-e Melli («confiance du peuple»). Hassan a été emprisonné en 1992 à cause d’un de ses dessins.

Jeff DanzigerEtats-Unis

Giorgio ForattiniItalie

Uri FinkIsraël

Gerhard HadererAutriche

Hassan KarimzadehIran

Susan a travaillé en tant qu’indépen-dante pour le Canadian Forum, Teen Generation, Current et le Toronto Sun. Depuis octobre 1988, elle est journa-liste caricaturiste à l’Ottawa Sun. Gado fait ses débuts dans la carica-

ture à l’âge de 15 ans puis devient pigiste pour le Daily News, Business Times et The Express. En 1992, il tra-

vaille pour le Nation Media Group et publie ses des-sins dans le Daily Nation, le journal le plus important en Afrique orientale et centrale, basé à Nairobi, au Kenya.

Kash est illustrateur, graphiste et caricaturiste de bandes dessinées depuis 1990 pour plusieurs organi-sations et publications, dont Afro BD,

Le Phare et Africanissimo.

Ali démarre sa carrière de dessina-teur au quotidien Le Jeune Indépen-dant en 1990 puis rejoint Le Matin en 1991 et, La Liberté, en 1996. Il tra-

vaille également pour l’émission française « Kiosque» sur TV5.

Emilio, d’abord avocat, a commencé sa carrière de dessinateur à 44 ans. En 1980, il a contribué au Satyricon, l’encart satirique du quotidien La

Repubblica. Aujourd’hui, ses dessins sont publiés au Corriere della Serra ainsi que dans les journaux Pano-rama, Espresso et Epoca.

Heng dessine pour le journal Lianhe Zaobao, le quotidien le plus impor-tant de Singapour, depuis 1984. Il travaille également pour d’autres

journaux asiatiques et ses dessins sont publiés dans plusieurs journaux internationaux. En 1998, il gagne le premier prix organisé par les Nations Unies dans lecadre de l’ESCAP (Economic and Social Commission for Asia and the Pacific) et en 2000, il reçoit le “Gra-tifica Internazionale Award” dans le cadre du festival international de satire politique en Italie.

Les dessins d’Avi sont publiés dans les journaux et magazines les plus importants d’Israël, comme Haaretz, Davar, The Nation, Newsview, Haolam

Hazeh et New Jersey Jewish News. Depuis 1990, il tra-vaille comme illustrateur pour le Jerusalem Report. Il a également créé sa bande dessinée « Virtuella » pour Maariy Leyeladim.

Susan DewarCanada

GadoKenya

KashCongo

Ali DilemAlgérie

Emilio GiannelliItalie

HengSingapour

Avi KatzIsraël

Liza travaille pour le New Yorker de-puis 1982 et collabore à plusieurs autres publications comme The New York Times. Elle participe à des re-

cueils de dessins consacrés à la place des femmes dans la société.

Ramize fait partie des dessinatricesturques qui s’expriment avec une grande liberté à Istanbul. Elle tra-vaille depuis dix ans pour le quotidien

Radikal, le troisième quotidien de Turquie.

Glez est le directeur de publication de l’hebdomadaire satirique burki-nabè Le Journal du Jeudi. Il est éga-lement enseignant à l’Université de

Ouagadougou et dessinateur de presse. Ses dessins sont publiés dans une dizaine de pays.

En 1998, Le Hic entre à L’Authentiquecomme dessinateur de presse, puis en 1999 au Matin, et en 2004 au Jeune Indépendant. Début 2006, il rejoint Le

Soir d’Algérie, où il travaille toujours aujourd’hui.

Riber est dessinateur de presse in-dépendant ainsi qu’illustrateur et artiste. Ses travaux sont publiés dans différents journaux suédois et

internationaux ainsi que dans divers magazines. Ses travaux furent présentés à des expositions en Suède, Finlande, Norvège, Islande, Israël, Irlande, Italie, Rus-sie, Allemagne et en France. Il a reçu plusieurs prix dont le World Press Cartoons Grand Prix en 2007,et le Press Cartoon Europe’s Grand prix en 2009.

Jul commence à publier dans La Nouvelle République des Pyrénées puis travaille au Nouvel Observateur, aux Échos, à L’Humanité, et au Monde

Initiatives. Il collabore depuis quatre ans à Charlie Hebdo.

Jiho se présente lui-même comme« dessinateur depuis le siècle der-nier ». Il travaille pour plusieurs pu-blications comme Siné Hebdo, CQFD,

L’Echo des Savanes, Que choisir, 60 millions de consom-mateurs, Micro Hebdo, Phosphore et Lien Social.

En 1982, Carsten publie sa bandedessinée, Statsministeren («Premierministre»), qui le rend célèbre. Cette bande dessinée, publiée dans

le monde entier, est une satire des inepties des diri-geants des démocraties européennes.

Liza Donnelly Etats-Unis

Ramize ErerTurquie

GlezBurkina Faso

Le HicAlgérie

Riber HanssonSuède

JulFrance

Jiho France

Carsten Graabæk Danemark

de Turin, Il Giornale

bande dessinée « Zbeng! » a été publié dans le ma

dont Etemad-e Melli

Les auteurs K...S

Installé à Londres depuis 1979, Andrzej publie ses dessins dans The Times, The Independent, The Sunday Telegraph, The Observer et, à partir de 1989, dans The Guardian. Depuis

2001, il publie ses dessins dans le quotidien polonais Rzeczpospolita.

En 1974, Loup s’adonne à la bande dessinée, puis deviendra dessina-teur politique au «Rebus de Presse» de l’émission «Droit de réponse» de

Michel Polac sur TF1. Loup a travaillé pour différents journaux français, dont L’Express.

No-Rio est l’un des caricaturistes les plus populaires du Japon. Il voyage deux mois par an pour promouvoir la tolérance et la paix à travers ses

dessins. Ses caricatures sont très souvent reprisesdans Courrier international.

Bénédicte réalise ses premiers des-sins humoristiques à l’âge de 14 ans pour illustrer des conférences sur des thèmes liés à l’adolescence. Elle

travaille notamment aux journaux satiriques 1er Degré, Saturne, et illustre des revues pédagogiques et des livres.

Andrzej KrauzeGrande-Bretagne

LoupFrance

No-RioJapon

Bénédicte SamboSuisse

Caricaturiste incontournable, Pierre devient dès 1985 dessinateur indé-pendant. On retrouve ses dessins dans Courrier international. Il est le

dessinateur attitré du Soir et de Télémoustique.

Ranan publie son premier livre à l’âge de 20 ans. En 1968, il dessine pour Life Magazine, en 1970 pour The New York Times. Il travaille pour les

plus importants journaux israéliens tels que le Hador Daily, le Tavel et Yediot Aharonot. Ranan est le dessina-teur de presse le plus publié au monde.

Firuz est né en Turquie. Artiste in-dépendant depuis 1995, il travaille aujourd’hui pour Amnesty Magasi-net en Norvège. Firuz est également

membre de la Federation of Cartoonist Organizationsde Norvège et membre du Don Quichotte Cartoon Committee.

Mix & Remix réalise chaque semaine pour L’Hebdo des dessins humoris-tiques. Ses dessins sont également publiés dans Courrier international

et Internazionale. Il participe aussi à l’émission «In-frarouge» sur la Télévision suisse romande avec des interventions en direct.

Oliphant débute sa carrière en 1952 en Australie. En 1964, il émigre aux Etats-Unis, où il débute au Denver Post. Il remporte le prix Pulitzer

pour le dessin de presse en 1967 et, à sept reprises, lePrix du Dessin de presse de la Société nationale des dessinateurs.

Cristina est illustratrice de livres pour enfants depuis 1987 et travaille depuis 1986 en tant que dessinatrice et illustratrice pour plusieurs maga-

zines et journaux au Portugal et à l’étranger. Elle a également travaillé dans l’animation, le multimédia et la scénographie.

Pierre KrollBelgique

Ranan LurieEtats-Unis

Firuz KutalNorvège

Mix & RemixSuisse

OliphantEtats-Unis

Cristina SampaioPortugal

Lefred-Thouron travaille depuis 1984 pour Hara-Kiri puis pour L’Événement du jeudi, Libération et Charlie Hebdo. Depuis 1988, il livre chaque semaine

dans L’Équipe Magazine ses sentiments sur l’actualité du monde sportif.

A 17 ans, Lon crée un premier livrepolitique pour enfants « Jens à vélo » . Depuis 1980, il travaille principale-ment comme dessinateur politique

et publie dans plus de cinquante magazines.

Au début des années 1970, Jim com-mence à publier ses dessins poli-tiques dans le quotidien d’univer-sité de Syracuse, The Daily Orange et

rejoint l’équipe du Miami Herald en 1978. Il a gagné de nombreux prix internationaux comme le John Fischet-ti Award en 2000 et le Prix Herblock en 2007.

Après ses études de design en Au-triche, Alexia retourne s’installer en Suisse. Depuis 2002, elle a son propre atelier et travaille dans les

domaines de la peinture, de l’illustration et du dessin de presse. Elle a publié ses dessins dans le Nebelspal-ter, le ProgrammZeitung, le WoZ - Die Wochenzeitung et le BaslerZeitung.

Izel a vu ses dessins publiés dans lesannées 70 dans certaines revues pour adolescents. Depuis 1991, il dessine pour la « une » du journal

Shalom. Plusieurs de ses dessins ont été édités dans d’autres magazines. Izel a également publié quatre livres d’humour et six albums de dessins de presse.

Le 1er octobre 1972, Le Monde publieson premier dessin, consacré à la guerre du Vietnam. Depuis 1985, Plantu illustre la « une » du Monde et

publie à partir de 1991, une page hebdomadaire dans L’Express.

Nassim publie son premier des-sin politique dans Le Soir d’Algérie en 1997. En 1998 il travaille comme dessinateur et illustrateur au Jeune

Indépendant et Algérie Hebdo. Depuis 2002, il travailleavec Courrier international, Le Monde, La Dépêche du Midi et Ouest-France.

Né en 1957 à Saint-Brieuc, Schvartz fait ses études aux Beaux-Arts de Rennes. Ses dessins sont publiés régulièrement dans Charlie Hebdo,

Marianne et Ouest-France. Il dessine également pour le Mutualiste Breton, Psikopat, et Infirmière Magazine. De 1994 à 2009, il dessine en direct pour la chaîne TV Rennes 35.

Lefred-ThouronFrance

LonDanemark

Jim MorinEtat-Unis

Alexia PapadopoulosSuisse

Izel RozentalTurquie

Plantu France

NassimAlgérie

SchvartzFrance

Michel Polac sur TF1. Loup a travaillé pour différents

dessins. Ses caricatures sont très souvent reprisestravaille notamment aux journaux satiriques

© A

ndré

Lou

is

Kichka travaille depuis 1974 commedessinateur et illustrateur pour la presse et l’édition. De 1995 à 2005, il a travaillé comme caricaturiste poli-

tique pour la 2e chaîne de TV israélienne et pour la 1ère

chaîne depuis 2007. Ses dessins sont publiés en Israël ainsi que dans Courrier international, La Dépêche du Midi et L’Humanité.

Michel KichkaIsraël

Khalil est partisan de la résistancepacifique. Ses dessins sont publiés par le quotidien Al Quds depuis 1994. En 1996 Khalil reçoit le Ghassan Ka-

nafani Award. Comme son ami Boukhari, Khalil estfortement critiqué par le Hamas palestinien.

KhalilPalestine

Les auteurs S...Z

Tayo est dessinateur, graphiste, il-lustrateur, caricaturiste et profes-seur de bandes dessinées. Il a pro-duit des dessins animés pour la BBC et a animé des ateliers au British

Museum. Ses dessins sont exposés au Studio Museumà New York.

Ana est illustratrice et dessinatrice depuis 1986. Elle a collaboré à plus de 30 journaux et magazines en Ar-gentine et en Uruguay, comme Dia-rio et La República. Elle est aussi la

présidente de la Federation of Cartoonist Organiza-tions de l’Argentine.

Yumba est né en 1986, et poursuit actuellement ses études à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Kins-hasa. En octobre 2008, Yumba a été

lauréat du concours « Regards du Monde sur l’Eu-rope » , organisé par Coordination SUD.

TayoNigeria

Ana Von RebeurArgentine

YumbaCongo

Ann débute à la Warner Bros puis travaille aux Studios Walt Disney. Elle collabore à de nombreuses pu-blications telles que The Washington

Post, The New York Times et Le Monde.

Tignous est l’un des collaborateurs des hebdomadaires Charlie Hebdo et Marianne, ainsi que du mensuel Fluide glacial.

En 1968, Wiaz publie ses premiers dessins dans Pop Music et Best. Il travaille depuis 1972 pour Le Nou-vel Observateur et depuis 2001 à La Provence.

Zlatkovsky a gagné plus de deux cents récompenses à travers le monde et est considéré par ses pairs comme l’un des plus importants

d’entre eux. Ses dessins sont de grandes fresques où il traite les grands thèmes de la liberté et de la démocratie. Aujourd’hui, il lui est interdit de dessiner Vladimir Poutine, ce qui l’amène à regretter l’époque libérale de Boris Eltsine.

Ann TelnaesEtats-Unis

TignousFrance

WiazFrance

Mikhail ZlatkovskyRussie

Né à Londres en 1971, Nicolas passe son enfance en France, avant d’émi-grer à Bruxelles à l’âge de 17 ans. Après quelques collaborations épi-

sodiques à Pan et au Bulletin, il publie son premier dessin dans Le Vif/L’Express en 1993. Il est devenu dessinateur politique attitré du quotidien l’Echo depuis septembre 2008, et de son supplément hebdomadaire Mon Argent, depuis 2007.

Vladdo travaille principalement de-puis 1986 pour le magazine Revista Semana. Il a lancé un mensuel sa-tirique gratuit, Un Pasquin. Vladdo

rencontre quelque fois des problèmes avec le prési-dent Colombien, les FARC et les narcotrafiquants.

Willem participe à la naissance d’Ha-ra-Kiri puis à celle de Charlie Hebdo. Il dessine pour L’Echo des savanes, Passage, Politis, Phosphore, Métal

hurlant, Rouge, Siné Massacre et Télérama.

Zapiro commence à travailler commedessinateur de presse en 1987 pour le journal South. Il dessine pour le journal Mail and Guardian depuis

1994, le Sunday Times depuis 1998 et pour le Times de-puis mai 2009. Il a également travaillé pour le journal Sowetan de 1994 à 2005, pour le Cape Argus de 1996 à 1997, pour Cape Times, The Star et pour Mercury et Pretoria News de 2005 à 2008. Il est actuellement poursuivi en justice par le président Jacob Zuma pour diffamation suite aux dessins qui furent publiés entre2006 et 2008.

Lichuan a débuté à « Humour et sa-tire », une branche du Quotidien du peuple à Pékin. Depuis 2001, elle tra-vaille pour Caijing Magazine en tant

que dessinatrice éditoriale et designer graphiste. En juillet 2008, elle a été membre du jury de l’Asian Youth Animation & Comics Contest, à Guiyang (Chine).

Nicolas VadotBelgique

VladdoColombie

WillemFrance

ZapiroAfrique du Sud

Lichuan XiaChine

lauréat du concours « Regards du Monde sur l’Eu

sodiques à Pan que dessinatrice éditoriale et designer graphiste. En

Dessinateur depuis 1967, ses carica-tures sont publiées dans de célèbres journaux comme Ad Dabbour, La Re-vue du Liban et Al Balad. Il a reçu de

nombreux prix : Le Trophée de la caricature au 4e Fes-tival des médias arabes en 2006 et le Arab Top Award of Excellence pour son site Internet stavrotoons.com.

StavroLiban

Tom est considéré comme l’un des plus grands dessinateurs de presse de Nouvelle-Zélande depuis les an-nées 70. Il a travaillé au New Zealand

Listener Magazine, au Evening Post et à son successeur le Dominion Post.

Tom ScottNouvelle-Zélande

Informations pratiques

Commissariat de l’expositionStéphane Grimaldi Directeur du Mémorial de CaenPlantuPrésident de l’association Cartooning for PeaceSif Ourabah Directeur de la communication de la MGEN GraphismeRobaglia Design

ScénographieAgence In Site / Agnès Badiche Communication et relations presse Franck MoulinDirecteur de la communication du Mémorial de CaenLinda Siline et Sophie Bruneau de la SalleAttachées de presse du Mémorial de CaenSif Ourabah Directeur de la communication de la MGENMyriam Keita Secrétaire Générale de l’association Cartooning for Peace

Partenaires

Partenaires Media

Exposition permanente au Mémorial de Caen,

présentée :Du 29 janvier au 5 février, de 9h30 à 18h,

du mardi au dimancheDu 6 février au 7 novembre, de 9h à 19h,

tous les joursDu 8 novembre au 26 décembre, de 9h30 à 18h,

du mardi au dimancheDu 27 au 31 décembre, de 9h30 à 18h, tous les jours

Le tarif de visite de l’exposition est inclus

dans le billet d’entrée du Mémorial.

Culture Science Education Services

L’EXPOSITION

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Tél. 02 31 06 06 47

Fax 0

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Linda Sili

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Sophie Bru

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Informations pratiques

© 2010 – Le Mémorial de Caen / Cartooning for peace / Plantu / Fotolia : Freddy- Ivan Kmit-Noam-EstimaKristina Afanasyeva-Nimbus / DR / maquette : Aprim / imprimé par : Copycaen