carrière de matériaux alluvionnaires - drome

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Carrière de matériaux alluvionnaires Commune de MERCUROL-VEAUNES (Drôme) Lieux-dits « Les Châssis ouest » et « Bellevue » Décembre 2017 Demande de renouvellement-extension d'autorisation environnementale en application de l’article L.181-1 2° du Code de l'Environnement Volume 3 : ANNEXES

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Page 1: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Carrière de matériaux alluvionnaires

Commune de MERCUROL-VEAUNES (Drôme)

Lieux-dits « Les Châssis ouest » et « Bellevue »

IATE – AVENUE JEAN MONNET BP 174 07203 AUBENAS CEDEX –

CONTACT 04.75.89.93.60 - [email protected]

Décembre 2017

Demande de

renouvellement-extension

d'autorisation

environnementale en

application de l’article

L.181-1 2° du Code de

l'Environnement

Volume 3 :

ANNEXES

Page 2: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome
Page 3: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Carrière ROFFAT lieux-dits « Châssis ouest » et « Bellevue » Commune de MERCUROL-VEAUNES (26)

Demande de renouvellement-extension d'autorisation environnementale en application de l’article L.181-1 2° du Code de

l'Environnement

Volume 3 : annexes

Dossier n° IE 161309

Page 3

Annexes 1 – ANNEXE 1 Etude granulométrique du gisement tout-venant 0-200 (période de validité 23/06/2017 au 23/12/2017) et pétrographie au niveau du gisement brut tout-venant (datant du 18 octobre 2016) 2 – ANNEXE 2 Diagnostic géotechnique du site ROFFAT à MERCUROL-VEAUNES, HYDROGEOTECHNIQUE SUD-EST, 8 décembre 2016 3 – ANNEXE 3 Etude hydrogéologique du projet de carrière des Lots à MERCUROL – étude 11-061/26 – CPGF HORIZON – janvier 2012 4 – ANNEXE 4 Étude paysagère, DURAND PAYSAGE – octobre 2017

5 – ANNEXE 5 Volet naturel d’étude d’impact du Projet d’extension de carrière – Carrières ROFFAT – Mercurol-Veaunes (26) – ECO-MED – 124 p – étude 1708-2347-EM-RP-VNEI-CARR-ROFFAT-Mercurol26-1 – 26/04/2018 6 – ANNEXE 6 Rapport de mesures de bruit émis dans l'environnement de la carrière, ORFEA Acoustique – 12 juillet

2017 - R2-DOC-004-02-ICPE

7 – ANNEXE 7

Rapport d’essais de mesures de retombées de poussières dans l’environnement à proximité de la carrière

des Lots – ITGA – données de mars, avril, mai, juin, juillet, août 2017

8 – ANNEXE 8

Courriel de ARDCM du 11 octobre 2017 validant le choix de la variante 2 pour la remise en état de la

carrière

9 – ANNEXE 9

Comptes-rendus des réunions de concertation autour du projet

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Carrière ROFFAT lieux-dits « Châssis ouest » et « Bellevue » Commune de MERCUROL-VEAUNES (26)

Demande de renouvellement-extension d'autorisation environnementale en application de l’article L.181-1 2° du Code de

l'Environnement

Volume 3 : annexes

Dossier n° IE 161309

Page 4

Annexe 1 Etude granulométrique du gisement tout-venant 0-200 (période de validité 23/06/2017 au 23/12/2017) et pétrographie au niveau du gisement brut tout-venant (datant du 18 octobre 2016)

Page 5: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

S.A. ROFFAT

CARRIERE – T.P. – LOCATION

26 600 MERCUROL

Tél. bureau : 04 75 07 83 50 Télécopie : 04 75 07 83 54

FICHE TECHNIQUE PRODUIT Période de validité de l’engagement

Du 23/06/2017 Au 23/12/2017 Site de production ROFFAT – La Mule Blanche Granulat 0/200 alluvion Nature pétrographique silico-calcaire Elaboration Naturel

Partie normative Valeurs spécifiées sur lesquelles le fournisseur s’engage

Classe granulaire 0 200 Norme NF P18-545 0.063 0.08 2 5 20 50 80

D / 2 112 150

D 280

2 / D MB SE Pb P VBS

100 200 400 g / Kg % M³g /m³ M³g /m³

Vss + u

Vss Vsi

Vsi - u sf max

* LA et MDE sans application de la règle de compensation

Partie informative Résultats des essais de fabrication : Tous les essais. Résultats des autres essais : Tous les essais

0.063 0.08 2 5 20 50 80 D / 2

112 150 200 280 2 / D MB SE Pb P

VBS 100 400 g / Kg % Mg/m³ Mg/m³

Nbr. Val. 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 4 1 2 1 2

Maxi 5.1 5.4 10.2 15.3 29.7 45.8 58.8 67.5 72.7 84.9 91.9 100 100 3.07 37 2.46 1.82 0.07

XF + 1.25 sf 5.2 5.6 9.8 13.8 28.1 44.5 62 69 74.2 84.8 90.8 100 100 2.96

XF 4.5 4.8 7.5 9.5 25.1 38.5 55.9 62.3 67.5 82.9 89.7 100 100 2.71 37 2.44 1.82 0.07

XF – 1.25 sf 3.8 4 5.2 8.6 22 32.6 49.8 55.2 60.4 80.8 87.2 100 100 2.46

Mini 3.2 3.5 6.1 7 20.3 32.9 48.5 53.3 58.5 80.8 87.2 100 100 2.46 37 2.48 1.82 0.07

sf 0.59 0.66 1.99 2.37 2.31 4.77 4.9 4.2 4.6 0.76 0.91 0 0 0.2

Essa

E

Essais(s) complémentaire(s)

LA : 16 MDE : 9 Classification GTR : D31

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0,06

3

0,08 2 5 20 50 80 10

0

112

150

200

280

400

800

Date : 23/06/2017 M. DEVAUD Laurent

Technicien de laboratoire

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Annexe 2 Diagnostic géotechnique du site ROFFAT à MERCUROL-VEAUNES, HYDROGEOTECHNIQUE SUD-EST, 8 décembre 2016

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Carrière ROFFAT lieux-dits « Châssis ouest » et « Bellevue » Commune de MERCUROL-VEAUNES (26)

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l'Environnement

Volume 3 : annexes

Dossier n° IE 161309

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Annexe 3 Etude hydrogéologique du projet de carrière des Lots à MERCUROL – étude 11-061/26 – CPGF HORIZON – janvier 2012

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S.A.S. ROFFAT

Mercurol (26)

Étude 11-061/26

Janvier 2012

PROJET DE CARRIERE A MERCUROL ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 1

SOMMAIRE

1 Préambule .....................................................................................................4

2 But de l’étude et moyens mis en oeuvre ..................................................6 2.1 But de l’étude ...........................................................................................6 2.2 Moyens mis en œuvre..............................................................................6

3 Présentation du projet..................................................................................7 3.1 Situation du projet ....................................................................................7 3.1.1 Situation géographique........................................................................7 3.1.2 Situation réglementaire........................................................................7

3.2 Description du projet ................................................................................9 3.3 Réaménagement......................................................................................9

4 Contexte géologique ..................................................................................12 4.1 Contexte régional ...................................................................................12 4.2 Géologie locale ......................................................................................13

5 Contexte hydrogéologique ........................................................................15 5.1 Contexte régional ...................................................................................15 5.2 Aquifères en présence ...........................................................................15 5.2.1 Aquifère alluvial (Fy et Fx).................................................................15 5.2.2 Molasse miocène (m2S)....................................................................16

5.3 Piézométrie ............................................................................................16 5.3.1 Esquisse piézométrique ....................................................................16 5.3.2 Fluctuation de la nappe fluvio-glaciaire/Cote décennale hautes eaux18

5.4 Qualité de la ressource ..........................................................................21 5.5 Utilisation de la ressource en eau..........................................................22 5.6 Réseaux hydrographiques .....................................................................23 5.7 Zones humides.......................................................................................23

6 Vulnérabilité de la ressource en eau ........................................................24 6.1 Généralités.............................................................................................24 6.2 Protection naturelle de la nappe ............................................................24 6.3 Occupation des sols...............................................................................24 6.3.1 Autres activités anthropiques ............................................................24 6.3.2 Les axes de communication ..............................................................25 6.3.3 Conclusion.........................................................................................25

6.4 Évaluation des enjeux environnementaux .............................................25

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 2

6.4.1 Les enjeux environnementaux du secteur d’étude ............................25 6.4.2 Compatibilité du projet avec les enjeux environnementaux ..............26

7 Analyse des effets du projet sur les eaux souterraines .........................27 7.1 Effets quantitatifs....................................................................................27 7.1.1 Effet de l’extraction des alluvions ......................................................27 7.1.2 Effet du remblayage par des matériaux inertes.................................27

7.2 Effets qualitatifs......................................................................................28

8 Mesures de sécurités .................................................................................29 8.1 Mesures préventives ..............................................................................29 8.2 Mesure de détection, de surveillance.....................................................30 8.3 Mesures de protection............................................................................32

9 Conclusions ................................................................................................33 9.1 Contexte hydrogéologique .....................................................................33 9.2 Impact du projet .....................................................................................34 9.2.1 Impacts quantitatifs............................................................................34 9.2.2 Impacts qualitatifs..............................................................................34

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 3

FIGURES

Figure 1 : Situation générale ........................................................................................................ 5

Figure 2 : Cadre géologique....................................................................................................... 11

Figure 3 : Contexte hydrogéologique ......................................................................................... 14

Figure 4 : Esquisse piézométrique ............................................................................................. 17

Figure 5 : Suivi piézométrique au droit de l’installation de traitement ........................................ 18

Figure 6 : Suivi des eaux souterraines ....................................................................................... 31

ANNEXES

Annexe 1 : Cartes du Schéma Départemental des Carrières de la Drôme

Annexe 2 : Coupes des sondages mécaniques

Annexe 3 : Inventaire des points d’eau – Campagne piézométrique de janvier 2012

Annexe 4 : Qualité des eaux souterraines au niveau des captages AEP du secteur

Annexe 5 : Cartographie des risques d’inondation

Annexe 6 : Zones humides

Annexe 7 : Prescriptions réglementaires relatives à la réalisation d’un forage et de prélèvement d’eau en nappe

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 4

1

Préambule

La Société S.A.S. ROFFAT souhaite exploiter une carrière de sables et graviers, située dans le département de la Drôme à Mercurol et plus précisément au lieu-dit « Les Lots ».

L’exploitation de la carrière se fait à ciel ouvert et hors eau.

La zone d’étude se situe à environ 2,5 km au sud-ouest du bourg de Mercurol (cf. Figure 01, page 5).

Dans ce cadre, CPGF-HORIZON Centre-Est a réalisé une étude hydrogéologique afin que l’exploitation propose les meilleures garanties de protection des eaux souterraines.

Ont participé à cette étude :

Monsieur Gilles CECILLON, Ingénieur hydrogéologue de CPGF-HORIZON Centre-Est, pour la réalisation de l’étude hydrogéologique ;

Monsieur Frank LENCLUD, Ingénieur hydrogéologue, directeur de CPGF HORIZON Centre-Est, pour la supervision de l’étude.

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s~s R()FF~T------------------------------------------------------------------------------------------E~t~ud=e~hy~d~r~o~gé=o~l=og~i~q=ue~-~D~e~m~a~nd=e~d='~e~xp~l~o~ita~t~io~n~d~·~un~e~e~a~r~ri~èr~e~à~M~e~re~u~r~o~l(~2~6)

Extrait IGN 1 / 25 000

0

D Zone d'étude

~ Limite du projet

SITUATION GÉNÉRALE

Ï----: Limite de la carrière de la Mule Blanche ·appartenant !_ ___ _ , SAS ROFFAT

D Installations de traitement

CPGF-HORIZON <•·"· ,,, -----------------------------------------------11 -061/26- Figure 01

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 6

2

But de l’étude et moyens mis en oeuvre

2.1 But de l’étude La présente étude a pour objectifs :

de préciser le contexte hydrogéologique du secteur ;

d’optimiser la cote de fond de fouille de la carrière vis-à-vis du niveau décennal haut de la nappe en présence et du Schéma Départemental des carrières de la Drôme ;

d’évaluer les éventuels impacts du projet sur les eaux souterraines ;

de définir les mesures compensatoires afin que l’exploitation projetée propose les meilleures garanties de protection des eaux souterraines.

2.2 Moyens mis en œuvre Cette étude a compris :

une analyse bibliographique :

• Etude hydrogéologique préliminaire des nappes alluviales de la Drôme réalisée par BURGEAP et le C.T.E en 1964 ;

• Rapport géologique sur la protection sanitaire du puits des « Verts Prés » à Tain-l’Hermitage réalisé par M. THIEULOY en 1988 ;

• Bilan hydrogéologique départemental de la Drôme réalisé par la DIREN en 2001 ;

• Carte géologique du BRGM au 1/50 000 de Tournon ;

• Examen des différentes bases de données en ligne (ADES, Banque Hydro, Géoportail,…) ;

un nivellement des points d’eau du secteur ;

une campagne de relevés piézométriques réalisée sur l’ensemble de la zone étudiée (le 20 janvier 2012).

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 7

3

Présentation du projet Dans le cadre de son activité, la Société S.A.S. ROFFAT souhaite exploiter une carrière de sables et de graviers à Mercurol au lieu-dit « Les Lots », soit à proximité de son installation de concassage-criblage-lavage située au lieu-dit de la Mule Blanche.

Ce projet dit « Les Lots » a été choisi, car il offre, notamment les garanties suivantes : une qualité et une réserve du gisement ; une pérennisation de l’activité carrière de la Société S.A.S. ROFFAT dans le secteur ; la présence à proximité d’une installation de traitement.

3.1 Situation du projet

3.1.1 Situation géographique

Le projet se situe à 2,5 km au sud-ouest du bourg de Mercurol, au lieu-dit « Les Lots », dans la plaine alluviale de l’Isère, dans une zone agricole.

Il représente une superficie totale de l’ordre de 5 hectares.

La cote du terrain naturel (TN) est comprise entre 142 et 143,5 m NGF.

3.1.2 Situation réglementaire

Le site du projet est situé en Classe II : « Sensibilité très forte » d’après la synthèse des contraintes du Schéma Départemental des Carrières de la Drôme (cf. annexe 1).

« Cette classe comprend les espaces présentant un intérêt et une fragilité environnementale très importante, concernés par des mesures de protection, des inventaires scientifiques, ou d'autres démarches visant à signaler leur valeur patrimoniale. Des ouvertures de carrières peuvent y être autorisées sous réserve que l'étude d'impact démontre que le projet n'obère en rien l'intérêt du site : en particulier, des prescriptions particulières très strictes pourront y être demandées»

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 8

Le classement en classe II de la zone d’étude est lié à la présence d’une nappe à un fort intérêt pour l'alimentation en eau potable et une grande sensibilité : la nappe alluviale de l’Isère.

D’après le SDC de la Drôme, le projet de carrière devra suivre les recommandations suivantes :

« Pour l'ensemble des nappes alluviales du département de la Drôme, les dispositions suivantes seront retenues :

- pour éviter le "mitage" du paysage par des plans d'eau multiples, les projets portant sur la réunification ou l'extension de plans d'eau existants et dégradés seront privilégiés, sous réserve de leur compatibilité avec les phénomènes hydrodynamiques et de la prise en compte du milieu naturel,

- le contexte hydrogéologique sera bien pris en compte par l'étude d'impact. Ce volet "hydrogéologie" devra, pour tous les projets d'extraction, définir les éléments suivants :

o le sens de l'écoulement de la nappe, à l'aide des données piézométriques existantes, en période d'étiage et de hautes eaux, et les relations rivière/nappe,

o les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère (épaisseur, profondeur, perméabilité, coefficient d'emmagasinement),

o la géologie de l'aquifère (nature de la couverture, nature et position du substratum, éventualité d'aquifères différenciés),

o la vulnérabilité de la nappe. o l'importance de la réserve d'eau au droit du projet, o le niveau d'exploitation des eaux souterraines, o la qualité des eaux souterraines évaluée à partir des analyses chimiques et

bactériologiques faites sur les captages, - les sources de pollution individuelle, collective ou industrielle au droit ou en amont du projet, - les relations rivière-nappe au sens de la pollution ; deux nappes voisines, mais distinctes, ne

seront pas mises en communication, - les exploitations ne seront comblées, lorsque cela est nécessaire, que par des matériaux dont

l'inertie est contrôlée afin d'éviter tout risque de pollution. • Dans les secteurs à fort intérêt pour l'alimentation en eau potable ou les secteurs à grande sensibilité des dispositions particulières s'ajouteront aux précédentes :

- aucune extraction ne sera autorisée dans les périmètres de protection immédiate, rapprochée et éloignée, lorsqu'ils sont définis, des captages d'eau potable, sauf exception explicitement formulée dans l'arrêté de protection du captage,

- un dispositif de surveillance du niveau et de la qualité de la nappe, adapté à la configuration locale, sera mis en place et suivi pendant toute la phase d'exploitation et, si possible, préalablement à la demande pendant au moins une année hydrologique afin d'acquérir des informations précises sur le comportement de la nappe,

- ces dispositifs de contrôle quantitatif et qualitatif seront maintenus, aux frais de l'exploitant, pendant toute la durée de l'exploitation. L'arrêté préfectoral d'autorisation précisera la nature et la fréquence des mesures à réaliser. Lors de la cessation de l'activité extractive, ces dispositifs seront laissés équipés et en bon état de fonctionnement pour permettre d'éventuels contrôles ultérieurs, à la demande du Service chargé de la police des eaux. En l'absence de cette demande,

- ces dispositifs feront l'objet d'une remise à l'état initial, avec rebouchage dans les règles de l'art, - dans les secteurs où le battement de la nappe est important (supérieur à 2 mètres), l'étude

d'impact devra en analyser les conséquences dans le cas d'une éventuelle exploitation en eau, - pour les exploitations "hors d'eau", une épaisseur suffisante de terrains non saturés sera

conservée entre la cote la plus basse et le niveau piézométrique le plus haut, afin de conserver un minimum d'effet filtre (2 mètres, par exemple, à préciser en fonction des informations apportées par le volet hydrogéologique de l'étude d'impact),

- il ne pourra être accordé, même à titre exceptionnel, d'autorisation dérogatoire de pompage de la nappe phréatique pour l'extraction de matériaux avec rabattement de nappe,

- des précautions strictes seront prises pendant toute la durée de l'extraction et pour tous les types d'exploitation ("en eau" et "hors d'eau") afin de préserver la nappe de tout risque de pollution

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S.A.S. ROFFAT PROJET D’EXPLOITATION D’UNE CARRIERE A MERCUROL (26) — ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 9

accidentelle (par exemple : aménagement d'aires étanches avec cuvettes de rétention au niveau des zones de stationnement ou d'entretien des engins et sous les stockages de produits potentiellement polluants),

- des dispositions rigoureuses et précises en matière de réaménagement devront être développées dans l'étude d'impact.

Dans les secteurs présentant à la fois un fort intérêt pour l'alimentation en eau potable et une grande sensibilité (*), la priorité sera donnée à la préservation de la ressource en eau et des restrictions fortes pourront être retenues pour la délivrance d'autorisation. »

3.2 Description du projet La production moyenne sera de 70 000 tonnes/an sur 30 ans.

Le gisement convoité correspond à des sables et graviers des alluvions fluviatiles de l’Isère. La hauteur moyenne exploitable est de l’ordre 20 m. Le gisement est recouvert en moyenne de 0,5 m de terre végétale.

L’exploitation s’effectue à ciel ouvert, hors nappe, selon le principe de l’extraction et de la remise en état coordonnée.

La méthode d’exploitation se décomposera selon les étapes suivantes :

décapage de la découverte effectué avec soin et de manière sélective, afin de ne pas mêler les terres végétales avec le gisement (épaisseur moyenne de 0,5 m) ;

extraction à sec du gisement exploitable à l’aide de pelles mécaniques ou équivalent.

évacuation des matériaux extraits vers une installation de traitement hors site. L’installation de traitement (criblage, concassage, lavage) est localisée à proximité sur le site de la Mule Blanche.

Aucun prélèvement en nappe ne sera réalisé sur le site.

remise en état du fond de fouille et des fronts résiduels d’exploitation.

L’exploitation progressera par tranches successives de 7 mètres de hauteur et par paliers descendants.

Le projet est situé dans un secteur présentant à la fois un grand intérêt pour l’eau potable et une grande sensibilité. Ainsi, la cote de fond de fouille de la carrière réservera une hauteur minimale de 2 m vis-à-vis du niveau décennal haut de la nappe, conformément au Schéma Départemental des Carrières de la Drôme. (cf. chapitre 3.1.2).

3.3 Réaménagement

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CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 10

Le réaménagement final proposé par la Société S.A.S. ROFFAT au terme de l’exploitation est un réaménagement agricole avec un remblayage partiel du site. Ce réaménagement permettra d’uniformiser le secteur par rapport aux carrières contiguës.

Les matériaux inertes de remblaiement proviendront : des boues de l’installation de traitement des matériaux, située sur le site de la Mule

Blanche ; des matériaux non valorisables de la plate-forme de recyclage de la S.A.S. ROFFAT

située sur le site de la Mule Blanche.

Le réaménagement sera coordonné avec l’avancement de l’extraction.

Page 78: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

s~s R()FF~T------------------------------------------------------------------------------------------~Et~u~de~h~yd~r~o~gé~o~l~og~i~q~ue~-~D~e~m~a~nd~e~d·~e~xp~l~o~ita~t~io~n~d~·~un~e~ea~r~ri~è~re~à~M~e~r~eu~r~o~l(~2~6)

N

A

Ï----: Limite de la carrière de la Mule Blanche !..----1 appartenant à SAS ROFFAT

Installations de traitement

Limite du projet

Cours d'eau

CPGF-HORIZON 0 400 800 1200 1600 Ill

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4

Contexte géologique

4.1 Contexte régional La zone d’étude se situe dans la plaine de l’Isère, entre les collines molassiques du Bas Dauphiné. Cette plaine est une ancienne vallée glaciaire modelée par des phénomènes glaciaires et post-glaciaires. Elle a été remblayée au Quaternaire par des alluvions fluviatiles (figure 02, page 11).

Les phases successives du creusement et de l’alluvionnement du réseau hydrographique quaternaire ont conduit à un étagement des terrasses bien marquées dans la topographie. Nous retrouvons ainsi sur le secteur d’étude (à partir des plus anciennes terrasses) :

les alluvions des terrasses de Crozes-Hermitage, des hautes terrasses (Fw), terrasses perchées sur le plateau molassique ;

les alluvions des moyennes terrasses (Fx). L’épaisseur de ces terrasses atteint une trentaine de mètres. Elles dominent les basses terrasses d’une quinzaine de mètres ;

les alluvions des basses terrasses (Fy). Il s’agit des terrasses les plus développées en rive droite de l’Isère et jusqu’au Rhône, situées à 23 m environ au-dessus de la cote d’étiage du Rhône. L’épaisseur de ces alluvions homogènes n’est pas exactement connue, mais elle serait supérieure à 25 m (au vu de l’extraction des carrières actuelles et de quelques sondages mécaniques). Des surcreusements locaux affectent ces terrasses.

Le projet se situe sur les basses terrasses. Il s’agit d’alluvions polygéniques à galets bien roulés et matrice sableuse abondante.

Le substratum de ces terrasses emboîtées est constitué par les marnes bleues d’âge plaisancien (Pliocène) qui se sont déposées dans les parties basses de la topographie et du réseau hydrographique de l’époque et qui entaillaient la molasse miocène. Cet ensemble molasse/marne constitue un niveau pratiquement imperméable.

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4.2 Géologie locale Afin de connaître la structure du sous-sol, le secteur a fait l’objet de quelques investigations mécaniques, 3 forages.

L’implantation de ces prospections est portée sur la figure 02. Nous trouverons en annexe 02, les coupes géologiques existantes des ouvrages réalisés dans la zone d’étude.

Le tableau ci-après résume les principales caractéristiques de la géométrie des alluvions à proximité le site.

Localisation

07947X0031 07947X0032 07947X0041 Formation Lithologie Stratigraphie

0 à 0,6 m 0 à 1 m 0 à 0,6 m Terre végétale + limons gravelo-

sableux

0,6 à 25m 1 à 20 m 0,6 à 23,80 m

Alluvions fluviatiles des basses terrasses (Fy)

Graves sableuses à grossières

Quaternaire - Würm

> 25 m > 20 m > 23,80 m Formations du Pliocène Argiles grises et bleues localement micacées et

sableuses Pliocène

Les investigations réalisées dans la zone d’étude ont permis de mettre en évidence les points suivants :

présence d’une couverture de limon gravelo-sableux d’une épaisseur comprise entre 0,60 m à 10 m ;

le gisement est constitué de grave sableuse beige avec des niveaux argileux. Cette formation a été reconnue sur une épaisseur supérieure à 20 m.

le substratum est constitué par les formations marno-argileuses du Pliocène. Ce sont des argiles grises et bleues localement micacées et sableuses. Au niveau du projet, le substratum serait situé à une cote comprise entre 100 (à l’ouest, au niveau du Rhône) à 120 m NGF (à l’est ; sondage n°7947X0035).

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s~s R()FF~T----------------------------------------------------------------------------------------~E~t~ud~e~hy~d~r~og~é~o~lo~g~i~qu~e~-~D~em~an~d~e~d~·~ex~p~l~o~ita~t~io~n~d~·~un~e~e~a~r~ri~èr~e~à~M~e~re~u~ro~l~(~2~6)

CPGF-HORIZON

Limite du projet

-----1 1 1 Limite de la carrière de la Mule Blanche !..----1 de SAS ROFFAT

D Installations de traitement

e Captages AEP (alimentation en Eau Potable)

e Captage agricole

e Captage de particulier

e Captage industriel

* Piézomètre. suivi

lsopièzes en m NGF (Sce Synthèse hydrogéologique de la Drôme - DRIRE)

---------------------------------------------11 -061/26- Figure 03

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5

Contexte hydrogéologique

5.1 Contexte régional L’aquifère principal du secteur d’étude est constitué par les alluvions fluviatiles quaternaires récentes et anciennes.

Les nappes contenues dans les formations alluviales sont continues et se déversent les unes dans les autres.

Le substratum de ces alluvions est constitué par les formations argileuses du Pliocène (formations non aquifères).

Un second aquifère constitué par la nappe du Miocène est situé sous les argiles du Pliocène et au niveau des versants de la vallée. Il présente une succession de nappes superposées plus ou moins productives et assure une réalimentation latérale ou verticale de l’aquifère alluvial.

Au droit du projet, les argiles du Pliocène empêchent toute communication verticale entre l’aquifère alluvial et molassique. Mais il existe une communication latérale : les eaux de l’aquifère molassique peuvent se déverser dans la nappe alluviale.

5.2 Aquifères en présence

5.2.1 Aquifère alluvial (Fy et Fx)

L’aquifère des alluvions récentes est de type libre, il n’existe pas de formation imperméable surmontant le toit de la nappe.

La nappe est principalement alimentée par les précipitations qui tombent directement sur les zones d’affleurement des alluvions. Elle reçoit aussi, mais en moindre mesure, la contribution d’apports latéraux provenant des versants molassiques et des alluvions anciennes (terrasse de Fouillouse Fw).

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L’étude bibliographique a permis de connaître les caractéristiques hydrodynamiques moyennes de la nappe des basses terrasses :

Perméabilité 3 à 8 x 10-3 m/s

Epaisseur de l’aquifère saturé 5 à 15 m

Porosité 10 et 20 %

Débit spécifique 25 à 100 m3/h/m

D’après la carte piézométrique issue de la synthèse hydrogéologique départementale de la Drôme (cf. figure 3, page 14), nous observons :

un sens d’écoulement général de la nappe orienté de l’est vers l’ouest, parallèle à l’Isère ;

un gradient de nappe compris entre 2,5 et 5 ‰.

que l’Isère au sud et le Rhône à l’ouest constituent les niveaux de base de la nappe. Ces derniers la drainent.

5.2.2 Molasse miocène (m2S)

Une nappe fortement chargée en sels de calcium (titre hydrométrique entre 30 et 36°) circule dans les sables molassiques.

Du fait des faibles perméabilités (5.10-6 à 5.10-5 m/s), cette nappe s’écoule avec une forte pente, et les débits à en attendre sont faibles.

Nous pouvons toutefois noter que cet aquifère profond peut être exploité, comme c’est le cas à Châteauneuf-sur-Isère, pour le renforcement des ressources en eau potable, suite aux problèmes de transfert vers cette agglomération. Il s’agit du forage situé au lieu-dit « Les Deveys », en bordure orientale du plateau de La Fouillouse. En effet, la molasse peut présenter des niveaux plus grossiers et donc un potentiel aquifère intéressant.

Dans la vallée, cette nappe est en charge sous les marnes bleues plaisanciennes.

5.3 Piézométrie

5.3.1 Esquisse piézométrique

Un relevé piézométrique en basses eaux a été réalisé par CPGF-HORIZON Centre-Est, le 20 janvier 2012 sur le secteur. Les points d’observation de la nappe ont été nivelés au GPS 1200 LEICA (précision +/- 10 centimètres).

L’esquisse piézométrique présentée sur la figure 04 (page 17) montre : qu’au droit du projet, l’écoulement des eaux souterraines est orienté du nord-est vers

sud-ouest, avec un gradient de l‘ordre de 2,5 à 4,5 ‰; que le niveau d’eau serait compris entre les cotes 116 (au sud-ouest) et 117,4 m NGF

(au nord-est) en moyennes eaux ; une surface piézométrique comprise entre 25 et 26 m de profondeur au droit du projet

en moyennes eaux.

Page 84: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

SAS RQffAT---------Ê_t_ud_e_h_;yd_ro..;:;g:,_èo_l_o::,gi...:q~ue_- _D_em_o_n_d_e_d_'e:...x;:.p_:lo_it.:..at~io~n~d-'.:..un~e-=:::..:.rr:...ie:...'r.::.e_:à_:M:...e:...rc.::.u:...ro..:......l !:12~6)

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1

ESQUISSE PIEZOMETRIQUE {20 Janvier 2012 - Moyennes eaux)

~ Limite du projet

-----1 1 1

Limites de la carrière de la Mule !..----1 de SAS ROFFAT

D Installations de traitement

• Points d'eau relevés

lsopièzes (20 janvier 2012) en m NGF - --- lsopièzes supposées

Sens d'écoulement de la nappe

0 150 300 450 600 Ill

CPGF·HORIZON <·"·" ,., ------------ 11-061/ 26 - Figure 0.4

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5.3.2 Fluctuation de la nappe fluvio-glaciaire/Cote décennale hautes eaux

5.3.2.1 Fluctuation de la nappe fluvio-glaciaire

Depuis 1998, la Société S.A.S. ROFFAT réalise un suivi piézométrique mensuel de la nappe au droit de son installation de traitement, via le puits dit Bureau.

D’après les résultats du suivi piézométrique réalisés sur ce puits (cf. graphique ci-après) :

la période de hautes eaux de la nappe se situe généralement à l’automne et la période de basses eaux en été (juillet/septembre) ;

le niveau piézométrique est compris entre 114,92 et 116,82 m NGF ;

le battement interannuel maximal observé est de 2,05 m ;

le battement annuel moyen de la nappe est de l’ordre de 0,5 et 1 m.

Figure 5 : Suivi piézométrique au droit de l’installation de traitement

114

114.5

115

115.5

116

116.5

117

117.5

118

janv-98 janv-99 janv-00 déc-00 déc-01 déc-02 déc-03 déc-04 déc-05 déc-06 déc-07 déc-08 déc-09 déc-10 déc-11

Cot

es e

n m

NG

F

Piézomètre du site Maximum Moyenne Minimum

1,5 m

0,55 m

A partir de ce suivi, nous pouvons estimer au droit du projet, le battement et la valeur de la cote décennale de la nappe en période de hautes eaux.

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5.3.2.2 Estimation de la cote décennale hautes eaux au droit du projet

(a) Introduction

Nous avons estimé la cote décennale hautes eaux à partir du suivi sur le puits Bureau et via un modèle statistique basé sur la loi de Gumbel.

(b) Estimation de la cote décennale hautes eaux au droit du projet Démarche :

En appliquant la loi de Gumbel (une loi statistique) sur les 13 ans de suivi piézométrique effectué sur le piézomètre Pz1, nous pouvons estimer la cote de hautes eaux décennales (niveau haut de la nappe dont la probabilité de retour est estimée à 10 ans) au niveau du projet.

Cote de hautes eaux décennales au niveau du puits Bureau :

D’après une analyse statistique basée sur la loi de Gumbel sur les 13 ans de suivi sur le puits dit Bureau, la cote décennale de la nappe au droit de ce piézomètre se situerait à environ 116,06 m NGF, soit 0,60 m au-dessus du niveau moyen de la nappe.

Rappel de la méthode de Gumbel :

La méthode de Gumbel est une méthode statistique utilisée en hydrologie et hydrogéologie afin de définir, à partir d’un échantillon de données conséquent, un paramètre (débit, niveau piézométrique…) de fréquence décennale…Elle s’effectue en 6 étapes :

• Etape 1 : Préparation de la série de données en classant les valeurs des cotes maximales annuelles par ordre croissant et attribution d’un rang à chaque valeur.

• Etape 2 : Calcul de la fréquence empirique de chaque rang grâce à la formule de Hazen :

nrxf 5.0)( −

=

Avec « n » le nombre d’échantillons et « r » le rang de chaque valeur.

• Etape 3 : calcul de la variable réduite de Gumbel pour chaque rang :

)))((( xfLNLNux −−=

• Etape 4 : Représentation graphique des couples « ui » et « xi » :

y = 0.25x + 115.5

110

112

114

116

118

120

-3 -2 -1 0 1 2 3Valeur réduite de Gumbel

Côt

e pi

ézom

étriq

ue (m

NG

F)

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• Etape 5 : Ajustement d’une relation linéaire afin de caractériser « a » et « b » qui sont les paramètres du modèle de Gumbel. Ici, a = 0,25 et b = 115,4.

• Etape 6 : Utilisation du modèle statistique pour un temps de retour de 10 ans selon les étapes suivantes :

1. Calcul de la fréquence de non dépassement F(xi) d’après la relation suivante :

Avec « T » le temps de retour. Ici, F(10 ans) = 0,9

2. Calcul de la variable réduite de Gumbel « u » correspondante d’après l’équation de l’Etape 3. Dans notre cas, u = 2,25

3. Calcul du quantile d’après la relation linéaire de l’Etape 5 :

Cote10ans = 0,25 * 2,25 + 115,5 = 116,06 m NGF

D’après cette cote décennale et l’esquisse piézométrique réalisée en janvier 2012 (cf. figure 04, page 17), la cote de hautes eaux décennale au niveau du projet serait ainsi :

de 116,6 m NGF au sud-ouest du site ;

de 118 m NGF au nord-est du site

Conformité de la cote de fond de fouille vis-à-vis du Schéma départemental des carrières de la Drôme :

Selon le Schéma départemental des carrières de la Drôme, la cote de fond de fouille doit réserver une hauteur minimum de 2 m vis-à-vis du niveau décennal haut de la nappe.

Les cotes de fond de fouille devraient être égales :

de 118,6 m NGF au sud-ouest du site ;

de 120 m NGF au nord-est du site

Lors de l’exploitation, le suivi piézométrique mensuel actuel réalisé au droit de l’installation de traitement sera maintenu afin d’affiner la cote décennale hautes eaux de la nappe au droit du site.

Ce suivi sera complété via la création et le suivi deux piézomètres en amont et en aval du projet (cf. chapitre 8.2).

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5.4 Qualité de la ressource Les éléments ci-dessous sont fondés sur le suivi qualité réalisé par l’Agence de l’Eau RMC et l’ARS 26 sur les puits AEP de Tain l’Hermitage (Les puits Verts Prés) et de Beaumont-Monteux (Puits Le Bateau du SIE de la Veaune).

Les eaux de la nappe sont de type bicarbonaté-calcique, moyennement minéralisées (550 à 620 µS/cm), de pH légèrement basique (7,3) et dures (TAC = 25 à 30°F).

La composition moyenne naturelle des eaux de la nappe est la suivante :

Hydrogénocarbonates : 350 mg/l ;

Calcium : 125 mg/l ;

Chlorures : 17 mg/l ;

Magnésium : 9 mg/l ;

Potassium : 1,1 mg/l ;

Sodium : 6 mg/l ;

Nitrates : 25 mg/l ;

Sulfates : 30 mg/l.

Les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des eaux sont conformes aux normes de potabilité.

La principale préoccupation est liée à la présence de nitrates en quantité importante, avec des teneurs dépassant 25 mg/l. Les concentrations en phytosanitaires seront aussi une préoccupation à prendre en compte. Ces pollutions sont attribuables aux activités agricoles de la plaine (culture céréalière).

Un suivi annuel de la qualité des eaux souterraines est réalisé sur le forage dit bureau du site de la Mule Blanche. Les paramètres suivis sont les BTEX, les matières en suspension, le fer, le manganèse, le zinc et le plomb.

D’après les dernières analyses d’eau effectuées sur le site de la Mule Blanche (en 2009 et 2010), les valeurs mesurées respectent les valeurs de références de l’arrêté du 11 janvier 2007 concernant les valeurs de la qualité des eaux brutes pour la consommation humaine.

Paramètres Limites de qualité eau potable (Décret 2001-1220) 30/06/2009 23/07/2010

pH 6,5 < Ph < 8,5 6,76 7,54

Matières en suspension (mg/l) - < 1 mg/l < 1 mg/l

Fer (µg/l) 200 < 5 < 5

Manganèse (µg/l) 50 < 5 < 5

Plomb (µg/l) 10 < 5 < 5

Zinc (µg/l) - 4 < 0,2

Hydrocarbures totaux (mg/l) 1 < 0,05 < 0,05

BTEX (µg/l) - absence

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5.5 Utilisation de la ressource en eau Le bon rendement de l’aquifère alluvial est propice à l’exploitation de la nappe.

D’après les données de la Banque du Sous-Sol et de l’Agence de l’Eau RMC, nous notons dans un rayon de 5 km autour du projet, la présence (cf. figure 03, page 14) :

d’une dizaine de puits à usage domestique

d’une dizaine de puits à usage agricole ;

de quatre forages à usage industriel dont deux sur le site de traitement de S.A.S. ROFFAT. La consommation en eau de nappe du site de traitement était de 2 500 m3 en 2011;

des puits pour l’alimentation en eau potable de Tain l’Hermitage situés à 1,8 km au nord-ouest du projet et celui de Beaumont-Monteux situé à 4,2 km à l’ouest du projet.

Le projet est situé hors des périmètres de protection et de la zone d’alimentation de tous captages d’eau potable (cf. figures 03 et 04).

(a) Captages agricoles

Plusieurs forages agricoles sont répartis sur le secteur. Ils sont utilisés par des exploitations agricoles.

L’exploitation de ces ouvrages est réalisée principalement en période estivale (juin à août).

(b) Captages AEP

La production des captages AEP en 2009 :

de Tain l’Hermitage était de 465 000 m3 ;

de Beaumont-Monteux était de 147 000 m3.

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5.6 Réseaux hydrographiques Dans le secteur d’étude considéré, le réseau hydrographique de surface est peu dense. Nous recensons uniquement :

la rivière de l’Isère, positionnée au sud du projet, avec un écoulement vers le sud-est ;

le Rhône, à l’ouest du projet, avec un écoulement vers le sud ;

quelques fossés. Ces fossés sont relativement profonds (1 à 2 m de profondeur). Ils présentent majoritairement des écoulements d’eau uniquement en période pluvieuse.

Le Rhône et l’Isère sont canalisés par l’intermédiaire de barrages successifs. Cette canalisation (indispensable à la navigation pour le Rhône), a pour conséquence le maintien du niveau d’eau à des cotes minimales et un certain freinage de l’écoulement.

Dans le secteur d’étude, l’Isère et le Rhône :

constituent les niveaux de base de la nappe alluviale ;

sont les exutoires finaux de la nappe alluviale.

Les ruisseaux temporaires et fossés qui parsèment la plaine sont perchés par rapport à la nappe alluviale. Ces ruisseaux temporaires n’ont ainsi aucune relation directe avec la nappe (drainage ou alimentation).

Le projet est situé hors de tout champ d’inondation (cf. Cartographie des risques d’inondation en annexe 5).

5.7 Zones humides Le projet n’est inclus dans aucune zone humide (cf. annexe 6).

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6

Vulnérabilité de la ressource en eau

6.1 Généralités La vulnérabilité des eaux souterraines dépend de plusieurs facteurs, liés, d’une part au milieu naturel et d’autre part, à l’impact de l’activité humaine.

Concernant le milieu naturel, la nature et l’épaisseur des formations superficielles sont des facteurs essentiels.

L’activité humaine se traduit, quant à elle, par l’occupation agricole des sols, le type d’urbanisation, mais également les activités artisanales et industrielles.

6.2 Protection naturelle de la nappe Les sondages mécaniques ont mis en évidence, au droit du secteur d’étude, l’absence d’une protection naturelle (absence de couverture argilo-limoneuse). Cette absence rend la nappe très vulnérable à toute pollution superficielle (agricole…).

6.3 Occupation des sols L’environnement proche de la carrière est occupé essentiellement par des cultures céréalières, des activités de carrières.

6.3.1 Autres activités anthropiques Outre les activités de carrières et l’agriculture, nous trouvons ponctuellement les activités anthropiques suivantes :

la ZAC des Lots à l’ouest du projet ;

la station d’épuration au lieu-dit Pont Neuf.

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6.3.2 Les axes de communication Les axes de communication peuvent également augmenter la vulnérabilité, compte tenu du risque d’accident et de déversement de matières toxiques dans la nappe. Nous retiendrons donc, dans le secteur d’étude, la présence des axes de communication suivants :

l’autoroute A 7, à l’est du projet ;

les routes départementales, notamment la D1007, D532 et la D101, qui entourent le site ;

les voies routières rurales qui sillonnent le secteur.

Les activités liées au projet de la carrière n’augmenteront pas la fréquentation sur les voies routières du secteur, étant donné qu’il s’agit d’une pérennisation de l’activité actuelle de la société S.A.S. ROFFAT : les matériaux extraits permettront d’assurer l’alimentation de l’installation de traitement actuelle de S.A.S. ROFFAT.

6.3.3 Conclusion Dans le secteur étudié, la vulnérabilité des eaux souterraines est essentiellement liée aux activités agricoles (pollutions chroniques) ainsi qu’aux voies de circulation (pollutions accidentelles).

6.4 Évaluation des enjeux environnementaux Les enjeux environnementaux du secteur d’étude correspondent aux zones de protection réglementaire (comme les périmètres de protection des captages), aux zones d’inventaire scientifique des milieux naturels (ZNIEFF, ZICO…), aux zones faisant l’objet d’engagements internationaux (type Natura 2000, Directive Nitrates…) et aux secteurs déterminants pour la qualité des eaux.

6.4.1 Les enjeux environnementaux du secteur d’étude

6.4.1.1 Milieux naturels remarquables à protéger D’un point de vue environnemental, le projet ne recoupe aucun site naturel remarquable (ZNIEFF, ZICO…)

6.4.1.2 Captages d’eau potable Le projet n’est situé dans aucun périmètre de protection de captage d’alimentation en eau potable.

6.4.1.3 Outils de gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques

6.4.1.3.1 SDAGE du bassin Rhône-Méditerranée

Le projet se situe sur le territoire du Schéma Directeur d’Aménagement et Gestion des Eaux du bassin Rhône-Méditerranée. Ce document, fixe les grandes orientations de gestion des eaux à l’échelle du bassin hydrographique de Rhône-Méditerranée.

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En application de la loi du 21 avril 2004 qui transpose la directive cadre sur l'eau, le SDAGE adopté en décembre 2009 intègre les objectifs environnementaux nouvellement définis par la directive :

l'atteinte d'un bon état des eaux en 2015 ;

la non-détérioration des eaux de surface et des eaux souterraines ;

la réduction ou la suppression des rejets toxiques ;

le respect des normes et objectifs dans les zones où existe déjà un texte réglementaire ou législatif national ou européen.

6.4.1.3.2 SAGE

Le secteur d’étude n’est pas concerné par un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux).

Rappel :

Il s'agit d'un document de planification élaboré de manière collective, pour un périmètre hydrographique cohérent. Il fixe des objectifs généraux d'utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau. Il doit être compatible avec le SDAGE.

6.4.1.3.3 Contrats de rivière

Le secteur d’étude n’est pas concerné par un contrat de rivière.

Rappel :

Un contrat de rivière est un engagement “moral”, technique et financier entre maîtres d’ouvrages locaux et partenaires financiers (Europe, Etat, Agence de l’eau, Région, Département…) sur un programme d’actions concertées pour la réhabilitation et la valorisation des milieux aquatiques sur un périmètre donné. La durée d’un contrat de rivière est en général de cinq à sept ans.

6.4.2 Compatibilité du projet avec les enjeux environnementaux

Le projet respectera les objectifs des outils de gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques du secteur (SDAGE, contrat de rivière…).

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7

Analyse des effets du projet sur les eaux souterraines

Les effets du projet sur la ressource en eaux souterraines sont essentiellement de deux ordres :

effets temporaires :

Ce sont les effets liés à la phase d’exploitation (incidences hydrogéologiques).

effets permanents :

Ce sont les effets sur le site après les travaux d’aménagement (effets sur les écoulements souterrains).

L’ensemble des effets du projet sur son environnement a été évalué à partir de la nature du projet et de l’état initial réalisé dans les chapitres 4 et 5.

L’analyse des effets du projet sur la nappe a permis de déterminer les mesures nécessaires et le réaménagement adapté pour limiter et compenser toutes les incidences du projet (cf. chapitre 8).

7.1 Effets quantitatifs

7.1.1 Effet de l’extraction des alluvions Conformément au Schéma Départemental des Carrières, l’activité extractive de la carrière se fait hors nappe. La cote de fond de fouille sera à une hauteur de 2 m vis-à-vis du niveau décennal haut de la nappe.

L’extraction se faisant hors nappe et la piézométrie étant inchangée, l’écoulement de la nappe n’est nullement modifié par le projet.

7.1.2 Effet du remblayage par des matériaux inertes

Les matériaux inertes ont généralement une perméabilité comprise entre 10-4 à 10-5 m/s. Ces valeurs seraient suffisantes pour assurer, au droit du projet, une recharge de la nappe identique à celle actuelle, en termes quantitatifs (aucune perte par ruissellement, évaporation).

D’après le retour d’expérience sur des sites qui sont remblayés par des matériaux inertes, l’absence d’écoulement superficiel et de zone humide confirmeraient la non-incidence du projet sur la recharge de la nappe.

Seul le temps de transfert vers la nappe sera plus long. Cet allongement du temps de transfert permettra une meilleure filtration des eaux d’infiltration et un temps de réaction plus important en cas d’une pollution de surface.

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7.2 Effets qualitatifs Les travaux d’extraction risquent d’accroître la vulnérabilité de la nappe vis-à-vis des pollutions superficielles du fait du décapage de la couverture et de l’extraction des alluvions. Le niveau de la nappe est plus proche de la surface, induisant des temps de transfert plus rapides.

Durant l’extraction, toutes les précautions sont prises pour éviter les pollutions accidentelles, et le projet n’aura d’incidence sur la qualité des eaux souterraines que dans le cas d’un événement accidentel lié aux engins. Dans tous les cas, les volumes éventuellement impliqués resteraient faibles (< 500 l : capacité maximale des réservoirs des engins de chantiers).

Par ailleurs, le maintien d’une épaisseur de 2 m entre le niveau décennal haut de la nappe et la cote d’extraction permet d’éviter tout contact direct avec les éventuelles pollutions de surface. Cette épaisseur de 2 m est suffisante pour limiter les risques de pollutions et permettre aisément de mettre en place un programme de dépollution en cas d’accident. Le volume retenu par mètre dans la zone non saturée d’un aquifère alluvial est de 3 m3 par mètre pour le gazole (« Pollutions accidentelles routières et autoroutières » – BRGM).

Les mesures spécifiques pour éviter tout accident seront évoquées au chapitre 8. Rappelons ici, qu’un déversement accidentel d’hydrocarbures peut être traité rapidement (modalités d’intervention présentées au chapitre 8) grâce à des kits anti-pollution présents dans les engins et sur site.

A noter, une pollution accidentelle au niveau de la carrière n’aura aucun effet sur les captages AEP voisins du projet. Le site est situé hors des zones d’alimentation de captages AEP. L’impact de cette pollution pourrait seulement être perçu au niveau de la qualité de l’eau prélevée en aval direct du site. En aval du site, la ressource en eau est utilisée uniquement à des fins industrielles (non alimentaire).

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8

Mesures de sécurités

8.1 Mesures préventives Les mesures de prévention sont les suivantes :

un contrôle régulier des engins d’extraction et de manutention, avec réparation immédiate de toute fuite éventuellement constatée ;

le ravitaillement des engins (pelles et les bull) se fera hors site, sur le site limitrophe de la Mule Blanche. Il sera effectuer sur une aire étanche déjà mise en place ;

l’entretien et la réparation des engins seront réalisés hors site (à la Mule Blanche) sur une aire munie d’un point bas dirigé vers un débourbeur/séparateur à hydrocarbures régulièrement vidangé par une entreprise spécialisée. Les huiles de vidange seront entreposées dans des fûts sur une aire de rétention et sous abri ;

aucun stockage d’hydrocarbures sur le site d’extraction ;

le stationnement des véhicules hors période de fonctionnement sera hors site, organisé sur des plateformes techniques actuelles du site de la Mule Blanche ;

formation du personnel au respect des consignes d’intervention et de protection contre une pollution ;

limitation des pollutions dues à des décharges sauvages, grâce à la fermeture des accès avec un dispositif de clôtures et de barrières, de manière à réglementer et/ou interdire l’accès à toute personne étrangère aux carrières ;

un réaménagement immédiat, dans la mesure du possible coordonné à l’exploitation, à l’aide des terres de découverte du gisement et des matériaux inertes extérieurs, lesquels ne sont pas susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux souterraines. L’acceptation des remblais extérieurs inertes sera effectuée conformément à la réglementation en vigueur (l’arrêté du 15 mars 2006).

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8.2 Mesure de détection, de surveillance Les mesures de surveillance sont les suivantes :

une surveillance des engins du site. Des inspections internes du site permettront une détection d’éventuelles pollutions des sols ;

mise en place d’un suivi quantitatif et qualitatif des eaux souterraines via la réalisation de piézomètres en aval et en amont du projet.

Le suivi analytique sera annuel et portera sur les paramètres suivants : hydrocarbures totaux, MES, DCO (Demande chimique d’oxygène). Et le suivi quantitatif (suivi piézométrique) sera trimestriel.

Les nouveaux ouvrages (Pz1 et Pz2) seront positionnés dans la bande périphérique de 10 m (cf. figure 6, page 31). Ils seront réalisés selon les prescriptions réglementaires relatives à la réalisation d’un forage et de prélèvement d’eau en nappe (Annexe 7). Ils capteront seulement et entièrement la nappe des alluvions de l’Isère. La profondeur des piézomètres sera comprise entre 25 et 30 m.

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sAS RQf fA T---------Ê_t_ud_e_h~yd_ro..:;g;_èo_l_o;;,gi_;q_ue_- _D_em_o_n_d_e_d_'e_x,:.p_lo_ita_t_io_n_d_'_un_e_co_rr_iè_r_e_à_M_e_rc_u_ro_l :.,12_;6)

RESEAU DE SUIVI DES EAUX SOUTERRAINES

~· ï----1 1 1 _____ ..

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Limite du projet

Limite de la carrière de la Mule Blanche de SAS ROFFAT

lnstalltions de traitement

Points d'eau actuels

lsopièzes (20 janvier 2012) en m NGF lsopièzes supposées

Sens d'écoulement de la nappe

0 50 100 150 200 Ill

CPGF·HORIZON <·"··· , .. ------------- 11-061/ 26 - Figure 06

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8.3 Mesures de protection Malgré toutes ces précautions, si une panne ou un accident se produisait (en particulier une fuite d’hydrocarbures), un programme d’urgence sera immédiatement appliqué pour récupérer et éviter toute pollution prolongée dans la nature :

le décapage immédiat et l’évacuation des matériaux souillés, par un organisme habilité, vers une décharge agréée ou un centre de traitement spécialisé ;

si une pollution des eaux souterraines est constatée (peu probable), un pompage de dépollution par l’intermédiaire des piézomètres de surveillance sera réalisé. En fonction de la concentration en polluants, les eaux pompées seront traitées avant rejet. Cette opération sera effectuée par un organisme compétent ;

l’injection, si nécessaire, de bactéries permettant l’épuration des eaux, par un organisme compétent.

Pour répondre de manière rapide et efficace en cas d’accident, une formation adéquate du personnel est recommandée, de manière à pouvoir appliquer les premières mesures nécessaires : traitement local de la pollution par mise en place de matières absorbantes ou mise en place de dispositifs de confinement. Un kit antipollution sera ainsi toujours disponible dans les engins et sur le site durant la phase d’activité de la carrière.

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9 Conclusions

A la demande de la Société S.A.S. ROFFAT, CPGF-HORIZON Centre-Est a réalisé une étude hydrogéologique concernant un projet d’exploitation d’une carrière sur le territoire de la commune de Mercurol, dans le département de la Drôme.

Cette étude a permis de préciser :

le contexte hydrogéologique du secteur ;

la cote du fond de fouille ;

les éventuels impacts du projet sur les eaux souterraines ;

les mesures compensatoires afin que l’exploitation projetée propose les meilleures garanties de protection des eaux souterraines.

9.1 Contexte hydrogéologique Le projet de la Société S.A.S. ROFFAT se situe dans la plaine de l’Isère. Il concerne les alluvions fluviatiles würmiennes et rissiennes de l’Isère, dont l’épaisseur fluctue entre 20 et 25 m.

Ces alluvions renferment une nappe libre, qui repose sur les formations marno-argileuses du Pliocène (formation imperméable).

Au droit du projet, cette nappe s’écoule du nord-est vers le sud-ouest avec un gradient compris entre 2,5‰ et 4,5 ‰. Elle est alimentée principalement par les précipitations tombant directement sur les zones d’affleurement des alluvions, par les apports latéraux et dans certaines conditions la molasse sous-jacente (par l’aquifère molassique quand celui-ci est en contact direct avec l’aquifère alluvial).

Au niveau du projet et d’après les informations que nous disposons :

la surface piézométrique en moyennes eaux serait comprise entre 25 et 26 m de profondeur par rapport au terrain naturel ;

la cote de hautes eaux décennales serait comprise entre 116,6 m et 118 m NGF.

Page 101: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

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CPGF-HORIZON CENTRE-EST - JANVIER 2012 — ETUDE 11-061/26 34

9.2 Impact du projet

9.2.1 Impacts quantitatifs

Conformément au Schéma Départemental des Carrières, l’activité extractive de la carrière se fait hors nappe. La cote de fond de fouille serait à une hauteur de 2 m vis-à-vis du niveau potentiel décennal haut de la nappe.

D’après les cotes de hautes eaux décennales estimées précédemment et la hauteur de 2 m de réserve au-delà des cotes de hautes eaux décennales : les cotes de fond de fouilles maximales au droit du projet devraient être comprises entre 118,6 m (au sud-ouest) et 120 m NGF (au nord-est).

Lors de l’exploitation, le suivi piézométrique mensuel actuel réalisé au droit de l’installation de traitement sera maintenu afin d’affiner la cote décennale hautes eaux de la nappe au droit du site. Ce suivi sera complété via la création et le suivi deux piézomètres en amont et en aval du projet (cf. chapitre 8.2).

L’extraction se faisant hors nappe et aucun pompage n’étant réalisé sur le site, l’écoulement de la nappe n’est nullement modifié par le projet.

9.2.2 Impacts qualitatifs

Le seul risque de pollution de la nappe, en l’absence de mesures de prévention, est lié à un déversement accidentel d’hydrocarbures par les engins lors des travaux d’extraction (ces produits, de faible densité, occasionneraient essentiellement une pollution de surface).

Toutefois, les mesures compensatoires citées dans le chapitre 8 permettront de limiter au maximum un éventuel impact qualitatif.

Le projet est situé en dehors de toute zone d’alimentation ou tout périmètre de protection de captage AEP. Par conséquent, l’impact du projet sur la qualité de l’eau potable du secteur, en cas de pollution accidentelle au niveau de la carrière, est faible et pourra aisément être maîtrisé.

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S.A.S. ROFFAT

Mercurol (26)

Étude 11-061/26

Janvier 2012

ANNEXE 1 CARTES DU SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES DE LA DROME

Page 103: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

A>'RIRE RHONE-ALPES

SCHEMADEPARTEMENTALDELADRÔME .. Cartes des contraintes environnementales -

1 ••

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.. 1 1 •

· .. ··

' :; --·

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.,

1

1

LEGENDE

Principaux cours d'eau donties espaces de liberté doivent être pris en compte

Secteurs à fort intérêt pour l'alimentation en eau potable

Secteurs à grande sensibilité

Secteurs présenlanl à la fois un fort intérêt pour l'eau pola ble el une grande sensibilité

10 20

kilomètres

Données : Agence de l'Eau RMC et DIREN Rhône-Alpes

Fond hydrographique:© BD carto IGN Paris,1992

7 - Les cours d'eau et espaces de liberté associés, les secteurs à fort intérêt pour l'eau potable et

les secteur.s à grande sensibilité

Page 104: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

A:>'RIRE RHONE-ALPES

SCHEMA DEPARTEMENTAL DE LA DRÔME -Cartes des contraintes environnementales -

LEGENDE

Nappes à valeur patrimoplalo

alluviales

karstiques

Systèmes ou domaines aquifères

r-··· ···· ·j Alluvions récentes

Terrasses alluviales et formations nuvlo-glacialres

Calcaires karstiques

L....__j Molasses (152i), sables, grès, molasses (549a)

L~] Terrains divers

- Socle

N W+E Données : S.I.G. Agence de l'eau, 1996 Fqnd administratif :@ I~N Paris, 1993

0

s ... _ . ....10 20

kilomètre~-·-·· ··

8 - Les nappes à valeur patrimoniale du SDAGE

Page 105: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Carte 8 : Les nappes à valeur patrimoniale du SDAGE

COD Y. AQUIF'F.RII Dl!NOMH'I ATION llfiSCll l!"flO:'i I.TTJIOLOGIQUl!

MARCAT PATRIMOI'IAL

AQUimm:..~ rATRI~!ON!AtJX NOS KAJtqtQtJF$ (cf. orltSDA<:E n ' 10)

15lk 1521: OIINR.t V,\LLOIRE · ALU.NJ<)!;~ l'LUVJ()(; I.ACIA!IUiS

1511 (pro ronel M MOLASSE DU RAS DAUPIIINE f-ORMATIONS MORAINIQUES El' MOl.. .. SSF.S TF.RTL\IRH

:s~ Al PI.AJI''ê OC VI\ lENŒ IXORD) TERRASSE~ Fl.UVIA TIŒS ET MOL.IISSE MIOCEI''E ll4< Al Pl.III:St OE Vlllli:SŒ (SUl!) TEI\RIISSE.~ FI.UVIATIŒS "ï MOL.IISSE MIOCESl! J.l~ AN VAI.U:t; DU RIIONE (RIVE CAUCIIE DU RIIONt;) ALLUVJO~~

l.Hh liN VALU:E OU RIIOIΠ0\M CIIIJCIΠDU RIIONE) 1\I.LlMO:-<S DU Rl!OSH

155• AN VALLE!:: DU RIION!': (l'lAII''E 0'01\ANGE NORD) lll.LUVIONS

327c Ail VI\LI..EE OU RIIOSE (l'l.AINE DE PIERR.ELATT(;I Al.l.UVIONS 154! AJ DASSE VALIJ'.Ii D~ LA DROM!:: (RIV!;: DROITE) Al.l..UVIO~S DF.I.II DRO~Œ 54.:( 1\.1 MSSt VALLŒ DE 1.11 DROMt (RIVE CAUCIŒJ ALLUVJOtlS

327· 32'• PLAINE DE MOI'ïELIW.R ALI.IJ'VIONS

12ll 22S MIOŒNE OU COMTAT<·~~"' caJIIIO MOLES, SMU:.~ 1\RCni:UX ET MOI.JISSES C'AJ.CAIIŒS

iAQUIFER!!S PATRI~I0:-.1AUX KARSTIQUES (cf. rorlt SOAGR n' 9)

!58 VERCORS CALCAIRES KAll:>fiQVES DIIRREMŒN LOCIILE~ŒNT SOLI.S CRETACE OU TERTIAIP.J::

15? ROYANS CALCAIRE~ KARsrJQUES DARREMŒN LOCALEME).T sous CRETACE OU 'ffiRTIAII\1::

17? f-ORET DE SAOU CALCAIRES Tl:ROSU'N !(j) DA.SSIN 01:: nœuu;nr CALCAIRES l!ï CRES TURONIEN

162 VAUC!.US!i CALCAO\ES KARSTIQUE~ CRIITACE LOCALEM~NT .~ous

CO!/VERTUR!~ç DIVERSES

1111) LA CROIX IIA\Jl'l': CALCAIR.éS A V'ëC COUCHES MI\RNEUSJ::S OU AI\CILEl'SES

A\lTR·~~ 5''srE~IF.~ OU OOM,\If'R~ AQUIF'F.RF.S

IS~I BAS DAUr111NE • '!'nRRilS FROIDI;~ FORMATIONS MO?.I\1:-<JQUES trr MOL.IISSES TllRTlAIRES

IS2m DAS DAUPIUNE ·l'lAINE DE ROMANS ALLUVIONS

219 DAUPIIINE (oi(Uill; re "'r1i1) CALCAIRES URGONIENS

2l0 URCONIEN OU TRICASTIN (oqui~re C'lf'IIO CALCAIRf.Ç DARREMIEN

3G9 ROUD ION· JAnRON ALLUVIONS

.l4~b PIU!ALI'IOS DU SUD· AVAL DE DOUI\NE 'ŒRMINS Dr.'l;R3, PI\J::OOMINIINŒ MOLASSES

5~ PREALPI::S OU sun· OOROIJRE sun OU VERCORS Al'mRNIINC.T,S MARliES CALCAIRES, rREOO~.IfNANCE rE~:

rERMJ::Anu;

H4d ti\EIILPES DU SUD • OOR0\11\E OUESt OU ROYANS AI.TERNM<Cl:S CALCAIRES MARNES SAnUiS

54-1< PRI!ALrt.Ç OU SUD· ntOI ~. OARONNIES .O.LTERNIINCUS DIVERSES CIILCAIRF.S MIIRN<.S 5AOLES GllUS AI.LlfVtO:-:s

.l4Gf I!At>1'ES ALI'ES • nAI\ONNrES !îS'f ~IAR.'Ië.S ET MAR:-:O·C.ILCAIRE.S

S.t!>. COTt:: OU RltO:O."(; • n.\SSI!l OU VAUŒAS Mv1.TICOUCIIE SIIOl.I::S.MOLASSES,CRI!S,M.O.Rl•'ê$,CI\LCAIRES

(.()Ji RIIONt RIVE OAL'CilE_!MASSIF DE ST VALLIER! TERRAINS C:RlSTAli.ISS

Page 106: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

AfRIRE RHONE-ALPES

SCHEMADEPARTEMENTALDELADRÔME - Cartes des contraintes environnementales -

1\\ ·~--· ·i IY:PWO•Ill:ü'J'Nll

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:-=:. _·"' r . • • _.

... . ,.:- ( 1 ~: · -~··

1 ·' · ·

·:: .. ·~--/

Données : S.I.G. DIREN Rhône-Alpes, 1995 & 1996 Agence de l'Eau RMC 1996 Parc Naturel Régional du Vercors 1996

Fond administratif: ® IGN Paris, 1993 Fond hydrographique :® BD CARTO IGN Paris, 1992

~ -- -~-:!

LEGENDE

Classe 1 : interdiclion réglemenlalre ou découlant de règlements particuliers

Classe Il :sensibili té très forte

Classe Ill : zones particulières

N W+E s

0 10

kilomètres

!::- _, • ' _" ot - =- ....-...

~~M· 11 -Synthèse des contraintes environnementales

SGR Rh6ne·Aipes, mars 1997

__ /

-l 1

i 1 1

i 1

20

Page 107: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

S.A.S. ROFFAT

Mercurol (26)

Étude 11-061/26

Janvier 2012

ANNEXE 2 COUPES DES SONDAGES MECANIQUES

Page 108: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

17/01/2012

Point n° 07947X0001/P1

Log validés

j Identifiant du point

! Profondeur

Profondeur Formation

1.00 Sol (terre végétale)

1.80

3.60

4.70 Fy-z

6.75

7.65

9.50 9.90

17.50 17.70

20.00

Fiche descriptive de la donnée

Fiche Dossier du sous-sol

07947X0001/P1

DeL~.:~- à :22.0

RafraTchir 1

Lithologie Lithologie

~11-11-1 ·," ' " Humus argilo-calcaire

==-= Banc d'argile compacte 0 " c

0 0 () 0 Galets roulés d'alluvions QrJQCJ

c. f) C:> f)

== ~ Banc d'argile compacte

o()oQ 0 IJ 0 Q Graviers, galets, roches 0 0 0 0 Qr;()q

-~ Argile lltli!'IIHI!~.q'lfi"

l,.tl!lil!lil!l4'10' Galets serrés d'alluvions, graviers, sable l!I'IH!Il'l"'ifi'

I;!"IIHI!il!!fi'oli' l[l'l!l .. ii!!"F"F

Molasse miocène très dure imoerméable 111'111"-11!!4'4' l&l!lil!lol!lfi'fi' !!>l!lfiH!I-c>'l'

Ft te' I!HI! -1!1 4' fi' l@ll!lll!'il!!oli'oll' l!tlllil!l-l!lfifi' IIII!IIIH~4'4'

1111111 .. "114'11' lll'llllllll!lo\14'11' lll'l!'lllli!lll!'il'll' Terre alluvionnaire, galets roulés et sable,

l!llllltl .. li'ii' quelques gros blocs 1'-~l!ll!'il!lli'li'

ll!llih'l!lol[lli'li' l!ll!ll!lol[llflli'li' iu'l!ll!lol[l .. li'li'

""'"""'~~''~' l!ll!lil!lil!lli'li'

I*~Yi'"'''l!-li'-11' IIHHI!Iil!lli'li'

~l!ll!lolllil!lli'li' liHi!il!l'\lli'li'

Araile l._) fJ 0 Q

Q 0 (1 (J Alluvions graveleux 0 0 (J Q

Q 0 0 0 ......... I!H!HS'\'IIi'li' l!lil'il!lll!!li'"< Galets roulés, sable, gros blocs I~H!I '!' "!' -li' li' l!ll!lill!il!l"<li' l!!l!lill!il!lli'

Page 1 of 1

' :rn

Stratigraphie Altitude

Holocène 124.00

123.20

121.40

120.30 Warm à Holocène

118.25

117.35

115.50 115.10

Miocène

107.50 107.30

105.00

http://ficheinfoterre, brgm.fr!InfoterreF ichellogBss,action? _ sourcePage=%2FficheB ss.,.. 17/0 1/20 12

Page 109: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

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Page 110: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome
Page 111: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

MINISTERE DE L'"EQUIPEMiNl

Ç.E:T.E de LYON -Div"ton Laboratoire Regional de lyon . ~.~~ . ._, ___ ........,~ ....... --,;;....---,.;_,----~-----...-...._--...... ----t

Dossier '' P/6012 - Bilan des matériaux slluvionnaires de la DrOme

.coupes de gravière

Carte t/50 ooo• l~o~t,

Commune ~J(

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Echantil­

lon ProfQndeur

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Date ; 9~ <)..( ·

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Natura des terrains

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Page 112: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

MINIS TEH DE l'EQUIPEMENT

C.E:T.E *lYON .-Divis1on Laboratoire Regional de lyon J?,(/c e 2,

·Dossier i P/8012 - Bilan des matériaux alluvionnaires de.la DrOme

Coupee de gravière ·

Car.te 1/50 ooo• l(\'\.W\.\.\'1'1)

· Commune ~>iÀOJv\JZ. ·.Lv- I'MM9,.\ (~·~M,Q.; ~ .

· · . Echantil-lon Profondeur

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Nature des terrains

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Page 113: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

17/0112012

Point n° 07947X0035/S

Log validés

! Identifiant du point

i Profondeur

Profondeur Formation

Limon

2.50

6.00

7.20

Fy

18.00

19.00

23.00

24.00

Fiche descriptive de la donnée

Fiche Dossier du sous-sol

07947X0035/S

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Lithologie

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ll!lli.H!HIIfi''li' lil'll!I;H!II!'II'ii'

ll!illlll!ll!!loltii' l!tll!ll!lltlil''ll' 1!'11''11'!1'1'"'1' I(JIHI''.I!''Ii'fi'

l!lilll-\l"li'li' l!llll>li'tl4' ... l!llil1!111'i'fi' IIIIIIIJ!IItl4'fi' I!III!I!'IJ!Iji>4' l!tiSo\l'l'l'i'"i' I!I'IH!I'I!fi'li'

l!tl!ti!HII'Iilili'4' l!ll!l"i!i<l'l'i'-11' l!l'l!lltlo$il'oll/ l!tl!l-!8-$4'4' 1111!1"'--\!:li'"i' l!tl!l'!l!<l'l!tll' l&li'H3'!1'i'<i'

l!tlll"l!<l'l,..oli' l!tl!l4o!f .. oli' l!l'l!'li~HI!"i'fi'

l!tl!ll{lo!~Hi•fil

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I!H!tlll'l'll!l4''f l!!cl!lll!ll!4'ft l!tl!lii!'IH~ii'

l!tiii"!!IJ!IIi'li' I!IIII"III<!IIJ!I'Ii"fi'

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l!tlllll<\llfl4'4' ll!llli!-t!"!!4'4'

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--

à 24.7

Rafralchir l

Lithologie

Limon

Petits graviers et sable

Sable blanc

Sable jaune plus ou moins argileux

Sable et graviers

Sable, graviers, gros galets

Sable argileux

Am ile

Page 1 of 1

Stratigraphie Altitude

Holocène

144.50

141.00

139.80

Würm

129.00

128.00

124.00

123.00

http://ficheinfotene.brgm.fr/lnfoterreFiche/logBss.action? _sourcePage=%2FficheBss.... 17/01/2012

Page 114: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

FORAGE

·maitre d'oeuvre · departement commune

date

fc.hin.11ro\ t~ F8ure Drome. Me({V fol )G

Avcil 1'386

COUPE·. TECHN lOUE. COUPE

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Page 115: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

-07 9 4 - 7 -0 0 1,1 -·Fo D'EXPLOITATION

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RAG E SITUATION ,.,, .

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Page 116: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

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Cornrnune

ME'DtCAL d! la 'T'Af'.PE

Pro m~ i. ïa1" l' Her~ i raS'e p<(

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COUPE Tf?C.HNI UE. COUPE LITHOLOG-IQUE

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Page 117: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

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FORAGE D'E"XPLO liAI ION .SITUATlÜN· .. ·.· Ma1tre d'oeuvreE~. HE:Pic.AL d" la TAPPB Feuiile.-r;v~n~~ 1-1

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Département Drôme Cpmmune · Tai" \'1-\e(tnita"S"-

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D 1 A. GRAM fvli:=: DEBITS - RABATTEMENTS . . r-_,..,----· -· ---~----·--.,..---------------__:_.;._.;._~---'-1•·

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Page 118: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

18/0112012

Point n° 07947X0048/F

Log validés

Identifiant du point

Profondeur

Profondeur

12.00 20.50

136.00 142.00

165.00 169.00

182.00 186.00 198.00 201.00

230.00 231.00 243.00 244.00 253.00

267.00

Formation

subactuelles fluviatiles, lacustres ou palustres, comblant les fonds de

vallée ou colmatant des

anciennes fluviatiles ou torrentielles

et terrasses fllNiatiles i

Fiche descriptive de la donnée

Fiche Dossier du sous-sol

07947X0048/F

oe [o.o

Lithologie

à 275.0 ---~·

Lithologie

Argile bleu, compacte

Argile bleu, compacte

Argile bleu, compacte

'rn

Stratigraphie

Pliocène

Page 1 of 1

OlnfoTerre

Altitude

117.00 108.50

-9.00 -13.00

-36.00 -40.00

-53.00 -57.00 -69.00 -72.00

-101.00 -102.00 -114.00 -115.00 -124.00 -138.00

http://ficheinfotene. brgm.frllnfoterreF iche/logBss .action;j sessionid=65 9C70AD BD E... 18/01/20 12

Page 119: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

17/01/2012

Point n° 07947X0050/S

Log validés

1 ! Identifiant du point

1 Profondeur

Profondeur Formation

Alluvions anciennes fluviatiles ou torrentielles

et terrasses fluviatiles 22.50 anciennes

135.00 143.00 148.00 153.00

205.00

230.00

257.00

267.00

Fiche descriptive de la donnée

Fiche Dossier du sous-sol

07947XOOSO/S

Dei 0.00_~-r.;=;=7:'~à~.280.0 Rafraîchir 1

Lithologie Lithologie

·-·-·-·- Alluvions constituées en surface de ·-·-~-·-o-·-·-·-·- limons, de sable argileux, argile brune, ·-·-·-•-<-·-·-·-·- sable et (lraviers à matrice aroileuse ,_ .. _________

=: ~ ---= ~~ ~

~~ ~

-~

== ~ Argile bleu compacte

~ == ~ E ~ tc = !=: ~ ~---<l!'i''l>i'i'4>_.. Sable et araile

Alternance de niveaux argileux et de niveaux sableux. nlus ou moins araileux

Ë ~ Sable et aroile !=: ~ Ë ~ E ~ Alternance de niveaux argileux et de "" = ~~ niveaux sableux, plus ou moins argileux

§~ E""-êf~ !=: ~ Argile Ë ~ E-Ë = Alternance de niveaux argileux et de E ~ ~~ niveaux sableux

. . ' ' ·-·-·-·- Sable plus ou moins argileux + + +

+ + + Granite

Page 1 of 1

«F:-------~ lnfoTerre

Stratigraphie Altitude

Würm

103.50

-9.00 Pliocène -17.00

-22.00 -27.00

-79.00

-104.00

-131.00

Néoprotérozolque à -141.00

Cambrien -

http:/ /ficheinfoterre. brgm.frllnfoterreFiche/logBss.action? _ sourcePage=%2FficheBss.... 17/01/2012

Page 120: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

S.A.S. ROFFAT

Mercurol (26)

Étude 11-061/26

Janvier 2012

ANNEXE 3 INVENTAIRE DES POINTS D’EAU —

CAMPAGNE PIEZOMETRIQUE DE JANVIER 2012

Page 121: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Campagne piézométrique du 20 janvier 2012

Numéro Type Nom X (m) Y (m) Z repère (m) Commune Repère Prof./rep en m Cote du repère en m NGF

Niveau piézométrique/rep.

Cote de la nappe en m NGF

1 Forage Forage Bureaux 799397.156 2009378.322 125.42 Mercurol Margelle 12 125.42 10.3 115.12

2 Forage Forage Installation 799546.367 2009329.371 119.48 Mercurol Tube 8,3 119.48 4 115.48

3 Forage Forage F2 798905.333 2009998.213 119.18 Mercurol Dalle 7.5 119.18 2.8 116.382

4 Forage Forage F1 799700.515 2008703.957 128.80 Mercurol Dalle 15 128.80 13.41 115.39

5 Puits Puits 800400.327 2008521.555 143.89 Mercurol Dalle - 143.89 27 116.89

6 Puits Puits 800748.5 2009652.2 144.62 Mercurol TN - 144.50 24.23 120.27

7 Puits Puits AEP 798933 2010872 126.04 Tain l'Hermitage TN 20 126.04 9.5 116.54

8 Puits Puits 799480 2008630 126.44 Tain l'Hermitage Dalle - 126.44 13.34 113.1

Ouvrages Localisation Piézométrie du 20 janvier 2012Caractéritiques des ouvrages

CPGF HORIZON Centre Est Etude 11-061-26

Page 122: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

S.A.S. ROFFAT

Mercurol (26)

Étude 11-061/26

Janvier 2012

ANNEXE 4 Qualité des eaux souterraines

Page 123: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

18/01/2012 Page 1 of5

ADES Portaîl national d'Accès aux Données sur les Eaux Souterraines

TABLEAU DE SYNTHESE DU QUAUTOMETRE 07947X0001/P1

Disponibles au 18/01/lOll Dans ce tableau, seules les analyses pour lesquelles les résultats ont ét<! renseignés et sont différents dl! zéro sont pris en compte pour le calcul du nombre d'analyses, de la moyenne, de la valeur minimale et de la valeur maximale. Pour les mesures infé<leures à une limite de détection {LD) ou~ une limite de quantmcatlon (LQJ, en accord avec les textes r~glementaires, la valeur pri;e en compte pour le cakul de la moyenne est égale Il LQ/2 ou LD/2. Pour le calcul des valeurs minimales et maximales en revanche, la valeur prise en compte est celle de la limite de quantification oude __ détec_tlon, ___ --~--------

[ P~ramètr_e _____ - _ --_ -· ~~~sures l~inlmum Na~lmum Moyenne

Anhydride carbonique libre (1344) 28,5- ffig(C02)/L i8o,o mg(C02Jtl 96,ù m9(C02)/L Arsenic (1369) 0,4 ~g(As)/L 0,4 I'!I(As)/L 0,4 ~g(As)/L Atrazlne {1107) 0,04 1'9/L 0,04 1'9/L 0,04 l'lilL

Atrazlne déséthyl {1108) 0,02 ~g/L 0,03 1'9/L 0,023 1'9/L Baryum (1396) 25,0 \l!I(Ba)/l 27,0 ~g{Ba)/L 26,0 1'9(Ba)/L

Bore (1362) 25,0 1'9(6)/l 36,0 1'9{8)/L 30,5 jlg{B)/L Bromoforme {1122) 1,9 1'9/L 1,9 1'9fL 1,9 l'lill

Caklum (1374) 138,0 mg(Ca)/L 145,5 mg(Ca)/L 140,85 mg(Ca)/L Carbone Organique (1841) 0,4 mg{C)/L 0,8 mg(C)fl 0,6 mg(C)!L

Chlorures (1337) 10 20,2 mg(CI)/L 34,3 mg(CI)/L 28,27 mg(Cl)/L Conductivité à zo•c (1304) 8 1,17S )JS/cm 892,0 jJS/cm 619,897fl5/cm Conductivité à zs•c (1303) 757,0 )J5/cm 777,0 flS/cm 769,333 1'5/cm

Cui~re {1392) 7,0 1'9(Cu)/L 160,0 I'Q(Cu)/L 50,25 1'9{Cu)/L Olbromomonochiorométhane (1158) 0,8 1'9/L 0,8 1'9fl 0,8 1'9/L Dlchloromonobromométhane (1167) 1 0,2 1'9/L 0,2 l'lilL 0,2 1'9/L

Dureté totale (1345) 10 37,3 •r 42,S1 •f 39,58 •r Entérocoques {1450) 6,0 n/(lOOmL) 6,0 n/{100ml) 6,0 n/{100ml)

Fluor {1391) 0,114 mg(F)/L 0,178 mg(F)/L 0,147 mg(F)/l Hydrogénocarbonates (1327) 4 378,2 mg(HC03)/L 394,1 mg(HC03)/L 386,74 mg(HC03){L

Magnésium {1372) 5 10,0 mg(~lg)fl 11,0 mg(Mg)/L 10,6 mg(Mg)/L Manganèse (1394) 52,0 ~g(Mn)/L 52,0 ~g(Mn)fl 52,0 r•g{Mn)/L

Matière sèche à 180"C (1750) 450,0 mg/L 478,0 mg/L 464,0 mg/L Micro-organismes revl~lflables à 20"C {1040) 1,0 n/ml 83,0 nf ml 19,111 n/ml ~licro·organismes revtvmables à 22"C (5440) 1,0 n/ml 1,0 n/ml 1,0 n/mL ~llcro·orllanlsmes revivmabtes <'1 36°C {5441) 1,0 n/mL 1,0 n/mL 1,0 n/mL

Mlcro·Organ;smes ravlvlfiahles à 37" C (1041) 2,0 n/ml 40,0 n/ml 16,667 fi/ml Nitrates {1340) 12 24,0 mg(N03)/L 38,0 mg(N03)/L 30,167 mg(N03)/L

Orthophosphates (P04) (1433) 0,07 mg(P04)/L 0,07 mg(P04)/L 0,07 mg(P04)/L Oxadixyl (1666) 0,02 I'Q/L 0,02 ~9/L 0,02 ~g/L

Oxydabillté au KMn04 à chaud en milleu aqde [1315) 0,1 mg(02)/L 0,1 mg(02)/L 0,1 mg(02){L Oxydabllité au KMn04 à chaud en milleu alcalin (1316) 0,5 mg(02)/L 1,4 mg(02)/L 1,0 mg(02)/l

Oxygène diSSOUS (1311) 7,8 mg[02)/l 8,3 mg(02}/L 8,1 mg(02)/L

Phosphore total (1350)

Phosphore total (1350) Potassium (1367)

Potentiel en Hydrogène (pH) (1302) Silice (1348)

Sima>lne {1263) sodium (1375)

Spores de micro-organismes anaérobies sulfito·réducteurs (1042)

" , '

0,079 mg(P)/L anciennement mli(P 0,079 mg[P)/L anciennement mg(P 0,079 mg(P)/L anciennement mg(P P04)/L P04)/L P04)/L

0,069 mg(P205)/L 0,069 mg(P205)/L 0,069 mg(P20S)/L 1,17 mg[K)/L 1,3 mg(K}/L 1,274 mg(K)/L 7,1 unité pH 7,5 unité pH 7,297unité pH

14,8 mg(SI02)/L 20,97 mg(Si02)/L 16,634 m9(5102)/L 0,03 ~li/L 0,03 ~g/L 0,03 1'9/L

11,27 mg(Na)/L 17,0 mg(Na}!L 14,64! mg(Na}/L

1,0 n/(20mL) 1,0 n/(20mL) 1,0 n/(20ml)

Sulfates (1338) 10 20,0 mg(S04)/L 48,0 mli(S04)/L 40,6 m9{504){L Température de l'Eau (1301) 16 11,0 •c 14,5 oc 13,706 °C

Terbuthyla>ine d~ethyl (2045) 0,02 1'9/L 0,04 1'9/l 0,027 ~g/L Titre akallmétrique complet (T.A.C.) {1347) 10 31,0 °f 34,8 •f 32,247 °f Turbidité Formazlne Néphélométr!que {1295) 5 0,1 NTU 0,8 Nru 0,38 NTU Turbidité Formazlne Néphéiométoique {1295) 3 0,1 NFU 0,2 NFU 0,133 NFU

______ Zl!)~_(Œ!lL ________ .. _ ----·-.. ··---' -----~&!!gC~!!)l!,_ _______________ 5_?-~9_1'9(?'J!li! ___________ ~~,QJl9(~~)(!o ________ ~ Dans ce tableau, seules les analyses pour lesquelles ]es résultats n'ont pas été renseignés {champ • résultat • vide) ou sont égaux à ~éro sont pris en compte pour le calcul du nom br~

~~-1 Paramètre ·---- '"--

fenoxycarbe (1957) Aldrlne (1103) Endrlne (1181)

Arochlore 1016 (1728) Equivalent petrole (6097)

Coumaçhos (1682) Trichlorobenzl>ne-1,2,4 (1283)

Benalaxyl (1687) Desmethylnorflurazon (2737)

Atrazlne dés~lhyl (1!08) 000 24' {1143)

Olchtoroéthène·1,1 {1162) Fréon 11 (1195) Dimétllan (1698) lprodlone (1206)

Tébufénozlde (1895) Ethlofencarbe (1874)

Trldopyr {1288) Olméthomorphe (1403) Endosulfan alpha (1178)

Suifotep (1894) Métosulame (1912)

Arochlore 1248 (1731) PCB 209 (1624)

Promécarbe (1710) Agents de surface anlonlques {1444)

acmuorlen {1970) Mécoprop{l214) Phosalone (1237)

Hexachlorooydohexane bêta (1201) Triméthylbenzène·1,:l,4 (1609)

Atrazlne délsopropyl {1109) Tébufenpyrad (1896)

CyHuthrlne (1681) OOE44'(l146)

Mésityllme (1509) olcofol (1172) FJpronil {2009)

pores de mlcro·organlsmes anaérobies sulfita-réducteurs (1042) Méthoxychlore {1511)

rsazofos (1976) Pencycuron {1887) Clomazone (2017) Triazamate (1901) Bromoxynl! (1125)

~lercaptodiméthur (1510) Anthraquinone (2013) Procymldone {1664)

Terbuthyla>lne (1268) Ethylbenzène (1497)

Olazlnon (1157) Oxydéméton-mêthyl (123!)

A<rlnathrlne (1310) Chlorsulfuron (1353)

Metsulfuron méthyle (1797) Equivalent huiles minerales (5937)

Prosullocarbe (1092)

http://www.ades.eaufrance.fr/FicheSyntheseQua1ito.aspx?code=07947XOOOJ/P1&typ ... 18/01/2012

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18/01/2012 Page 1 of4

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TABLEAU DE SYNTHESE DU QUALITOMETRE 07947X0037/S

DÎSJ>OI!Îbles au 18/01/2012 Dans ce tableau, seul~s l~s analys~s pour lesquelle; les résultats ont <lM renseignés et sont différents de zéro sont l'ris en compte pour le calcul du nombre d'analyses, de la moyenne, de la valeur minimale et de la valeur maximale. Pour les mesures Inférieures à une !;mite de détection {LD) ou ~ une limite de quantification (LQ), en accord avec les textes réglementaires, la valeur r<lse en compte pour le cakul de la mOyenne est égale à LQ/1 ou LD/2. Pour le calcul des valeurs minimales et maximales en revanche, la valeur prise en compte est celle de la limite <l~ .<i9~fl_!iflÇ~1ii>ll9."-f!!L~"-0!.0.'h -

Paramètre

Agents de surface anlonlques {1444) Aluminium {1370)

Anhydride carbonique llbra (1344) Atraûne {1107)

Atrazlne déséthyl {1108) Azote Kjeldahl (1319)

Baryum (1396) sore (1362)

Calcium {1374} Carbone Organique (1841)

Chlorures (1337) Conductivité Il 20°C (1304) Conductivité à 25"C {1303)

Cuivre {1392) Dureté totale (1345)

Fer(l3Sl3) Fluor {13S11)

Hydrogénocarbol)ates {1327) Magnésium {1372) Mal)ganèse (13Sl4)

~tati ère skhe à 180°C {1750) Mlcro-orga"lsmes revMAables à 20°C {1040)

Micro-Organismes revlvlllables à 36~ C en 24 heures (2950)

Micro-Organismes revivifia bles à 37" C {1041) Nitrates {1340)

Oxydablllté au KMn04 à chaud en milleu acide (1315) Oxydablllté au KMn04 à chaud en milleu alcalin {1316)

Oxygène dissous {1311}

Phosphore total (1350)

1 Nb j Nesures

" "

" " " " ' " ' " " '

Naxlmum t·loyenne

0,03 mg/L , 0,0-3 mojl o;OJ ;.,g/l 6,0 (Jg{AI)/l 6,0 pg(Ài)/L 6,0 (Jg{AI)/L

11,3 mg{C02}/L 125,0 mg{C02)/l 45,45 mg{C02)/L 0,02 119/L 0,04 119/L 0,026 119/L 0,03 (Jg/L 0,13 119/L 0,06 119/L

0,2 mg{N)/L 0,2 mg(N)/L 0,2 mg(N)/L 30,0 IJQ(Ba)/L 30,0 119{Ba)/l 30,0 119(Ba}/L 13,0 119(8)/L 13,0 pg{B)/L 13,0 1'9(8)/L

98,0 mg(Ca)/L 11Sl,O mg(Ca)/L 108,748 mg{Ca)/L 0,2 mg(C)/l 0,9 mg(C)/L 0,461 mg(C)/L 8,4 mg(CI)/L 16,2 mg(CI)/l 11,759 mg{CI)/L 484,0 pS/cm 612,0 115/cm 552,517 115/cm 525,0 1'5/cm 585,0 (15/cm 566,75 115/cm

25,0 pg{Cu)/L 25,0 pg(Cu)/L 25,0 I'Q(Cu}/L 27,7 Of 33,27 Of 30,426 Of

6,0 I'Q(Fe)/L 16,0 (Jg(Fe)/l 10,25 IIQ(Fe)/L 0,061 mg(f)/l 0,164 mg{F)/L 0,086 mg(f)/L

300,12 mg(HC03)/l 325,74 mg(HC03)/L 314,263 mg(HC03)/L 6,9 mg(Mg}/L 11,0 mg(Mg}/l 7,957 mg(Mg)/L 2,0 I'Q(Mn)/L 2,0 1'9(Mn)/L 2,0 119{Mn)/L 294,0 mg/L 360,0 mg/L 331,75 mg/L

1,0 n/ml 140,0 nfml 17,667 o/mL

:l,O n/ml 33,0 n/ml 9,2 n/mL

1,0 n/mL 1,0 n/ml 1,0 n/mL 15,0 mg(NOJ)/L 31,0 mg(N03)/L 20,581 mg(N03)/L

0,2 mg(02)/L 0,5 mg(02)/L 0,367 mg(02)/L 0,2 mg{02)/L 0,8 mg(02}/L 0,433 mg{02)/L 7,8 mg{02)/L Sl,l mg(02}/L 8,12Sl mg{02)/L

0,061 mg(P)/L anciennement mg{P 0,07 mg(P)/L anciennement mg(P 0,066 mg(P)/L anciennement mg(P P04 )/L P04 )/L P04 }/L

Potassium {1367) 19 0,78 mg{K}/L 1,2 mg(K)/L 1,015 mg(K}/L Potentiel en Hydrogène (pH) (1302) 32 7,17 u"lté pH 8,28 unlt6 pH 7,4 u"lté pH

Sélénium (1385) 1 5,0 ~g{S~)/L 5,0 11g(Se)/L 5,0 pg(Se}/L Silice {1348) 8,S6 mg(SI02)/L 14,0 mg(SI02}/l 11,85 mg(SI02)/L

Sodium (1375) 32 4,4 mg{Na}/l 8,1 mg{Na)/L 5,602 mg(Na)/L Sulfates {1338) 32 16,0 mg(S04)/L 31,0 mg{S04)/L 21,83l mg(S04)/L

Température de l'Eau (1301) 28 10,0 oc 14,0 •c 13,179 oc Titre alcallmétrlque complet (T.A.C.) {1347) 32 24,0 °f 26,7 "f 25,594 •f Turbidité Formaztne Néphélométrlque (1295) 21 0,1 NTU 1,5 NTU 0,324 NTU Turbidité Formazlne Néphélométrlque (1295) 0,1 NFU 0,1 NFU 0,1 NFU

__________________ ____]'.!!!!;__~ --~~L·---~~-- ______ 9,Q ~g(Zil)/L _______________ ~~-'MU!9.@!!)L1,__~·~·----·-· ________ 9,()_ 119(Z_~)n ___________ _j

Dans ce tableau, seules les analyses pour lesquelles les résultats n'ont pas été renseignés (chamj) ~ résultat • vida) ou sont égaux a zéro sont pris en compte pour le calcul du nombre d'analyses,

1 Paramètre

1 DlméfuroÔ (1870) Trichloroéthane-1,1,2 (1285)

Métrlbuzine (1225) Dlbromoéthane-1,2 (1498)

Proptoonazole {1257) 2,4,5-T (1264) Propanll {1532)

Trladlméfone (1544) Buprofézlne {1862)

propaqulzafop {1972) Fer {13Sl3)

AZOXYSTROBIN~ (1951) DDT 44' {1148)

Fenbuconazo!e {1906) Dlmethenamlde (1678)

Fénuron (1500) Aluminium (1370)

EPTC {1182) Cyduron (1596}

Plperonyl butoxyde (1709) Parathlon méthyl (1233}

Bénomyl (1407) Bromoj)hos méthyl {1124)

Flutrlafol (1503) Vinclozoline (12Sl1) Diflufentcanlt (1814}

Antimoine {1376) Sébuthylazlne (1923)

Cyanazlne (1137) Carbétamlde (1333) Terbutryne (1269)

Chlorbromuron {2016) Trlchloroéthane-1,1,1 (1284} Haloxyfop-éthoxyéthyl {1833}

Tralométhrine {1658) Code gelé en 2003 (Dithlométon) (1716)

Fénazaquln {2742) Sélénium (1385} tsoxaben (1672)

Naj)talame (1Sl37) Métazachlore (1670) Dinlconazole {1871)

Lufénuron (2026) Plrimlcarbe (1528)

Chlorméj)hos {1134) Mercure (1387)

Chlortoluron (1136) Chlorbufame (1336) Hexythlazox {1876) Norfturazone (1669)

Adonlfène (1688) PC!! 194 {1625)

Terbuphos {1267) Flurtamone (2008)

N·propylbenzène {1837} Monolll)uron (1227) Cymoxa"ll {li3Sl)

Plchloropropène-1,3 (1487) Dlchlorofenthlo" {1159)

3,4-dlchlorophénylutée {1930) Ethofumésate (1184}

PCB 44 {1628) Cyanures libres (1084}

Styrène (1541)

Nb ~lesures

, , '

' ' " ' ' ' ' ,

, ' ' ' ' , , ' '

http:/ /www .ades.eaufrance.fi·/FicheSyntheseQualito .aspx?code=0794 7X003 7 /S&type ... 18/01/2012

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Étude 11-061/26

Janvier 2012

ANNEXE 5 CARTOGRAPHIE DES RISQUES D’INONDATION

Page 126: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Cartographie des risques en Drôme

2 km

©MEDDTL - IGN

Description :

Cartographie des risques en Drôme -Information Acquéreurs Locataires - Source : http://cartorisque.prim.net

Les documents officiels et opposables aux tiers peuvent être consultés à la mairie ou à la préfecture.

Date d'impression : 25-01-2012

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Janvier 2012

ANNEXE 6 ZONES HUMIDES

Page 128: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

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ANNEXE 7 PRESCRIPTIONS REGLEMENTAIRES RELATIVES A LA REALISATION D’UN

FORAGE ET DE PRELEVEMENT D’EAU EN NAPPE

Page 130: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

Dispositions techniques spëciflques pour les forages

SECTION 1

Conditions d'Implantation cles ouvrages et lnstall~tions de prélèV!ltnetlt

Ar\•. 1 - Le. site d'Implantation des Ollvrages et installâtkm~ ·de prélèvement (l&t chol>i en VU.~ éle prevenir towte surexJ)Ioitàlion ou dégr<~dàtlon ~>lgnificative de la ressource. en eau, supeifiéiellà pu soute~raine, cléjà affeclècn\ la prodtJc!ion d'cau tjestlné\'l ê la consomf11àlion hunwlne ou à d'autres usages dans le.cadre d'activités régulièrement exploitéè$..

Art 2- les forages ne peuvent être situés il proximité'd'llile im>l<JIIalioh susceptible d'~ltérer la qUalilé des. eaux souterraines. Enparticulier,.ils ne pèuvent être situés à moins da;

200 n1Mres des décharges et lns.t<tll~tion.s de stock;Jge qe déchilts ménagers ou indu~lriels;

35 mètres d.es ouVriJge~ d'assaiqlssemeQt collectif i,iU non coll()çtif, des cahallsàtlon$ d'eaux usé.es.<;>u transportant des rnatiêres susceptl~les d'altérer l>1 qualité des ë~üx sollterràines.;

35 mètres des stoi:kaga$ d'llydroçarbure$, (]e prodyilS c!llmiques, de prodtilts phytq~af\Ualr~s OL! autres pr()Qults suscep\ibles d'altéri'r la qualité <)es eaux souterraines,

tes ois\ances. rner\ti()JUlè(ls ci-dessus. pe(lvent .être r~duijes, s.ou~ réserve gue les technologies tllilisé.os ôll les mesttres <le. tèalis~tlon mises en o~uvra pr«CUrenl un nivea4 équlv!11en\ da. protection rles ealj),( ~outerrl)lne~. · ·

Art 3. ' Le tite d'imp!anlf!liOfl des forages. est choisi ~n VU(;) de rnaJJrf~or l'~yiicu~tion (les a<JIIX d\3, rulsse.H.ement et éviter tqqte aècumulatlon de cell(ls-ci r:lans un périmètre de. 3.5 mWes autour dee têtes de$ forages.

Le sout.ènement, .la stabilit~ et la N~cLiril~. des foraQès, fl~olaticmdes çiiffêrentesressourçes q'eau, d.o.lvent étr~J obllg;;.tolrement assurés .au moyen de cqvelages, tubage,>, Gréplnet, drlJins ef autres équipements approprl$$. lès paractéristiques ~es n1at<)riàux tubulalies. (èP<!Isse(lrs, nlslsiancà à. 1~ press.iOn,. à la çàrtosîon) doiyent être approprî~es à I'9~1Vf;;~ge, aux milieux tr?versé$ .èt à .la qu(>Utê des ea~x so.uterr~Jnes afin cl~ ~\lratitlr de f<~c;ion duràble la qU(llilè <;!!!l'ouvrage.

Tou.tes 1~$ .dispP~itio11s doivçnt étr<> pri~es par l'expto!tant.alln d'(Mter los lnfiltrtitlons. d'eau depuis la surfacé.

Un même ()UV(~(Jè ne p~~~ en auçun ça~ p(lrrtiettre I.e prèlèvoment slrnultan~ dar1S plusieurs aquifères c:l.islillé\s superpo~~s.

Afh\ d:Mitor to.ut rièJange tfe;~ù .,htre l~s dlfféi>mles forrnalions aqUifères rencontrées, lil .le Jor!lge traverse plusle~rs formation~ .a.quifère$ $uwrpos~"s, sa réalisation doit être accolnpagnêe d'un ow~glef11ent $Ucées~lf de chaque fqnnilliOh aquifère rion exploitée par cuvelage èt cimentation,

L.es InjectiOn~ (l~boue da (ori\ge, le dèV~Ioppement !le l'owr~ge, par acidliloafîon ou toutautre proç$çlé, je~ Cill\«ntatioils, obtpm!ions et autres ot)ération~ d<!ns les forages doivent ~tre effectués de faÇQn à m' pâs àlt~r!)r l.a strq<;ture géolqglqLte. avoisinante et à préserVQr la qualité des eaux soutern;llnes.

Le dédarant est tenu de signaler au préfet dans le~ meili.eurs .délais tout incident ou ac~lden\ sU$captlble. ti<J)>o(ter all(llnfe .·<'!la qua lit~ des eaux souterraines, !a misE! en évidence d'une pollution de~ (la0x s\luiatr{line.& et él~s sols ainsi qlle les premlèrf,ls mesures prises pour y remédlor.

M, 4 • U ~st réit!iJ>é,uila margèll~ b~tonn$e, conçue. cie mani$re à éloigner les !laux d~ èht!C(Ine des tèies dés for~~es. Gettl;!.mergelle !lst de 3 m'au minimum autour d!'l chaque têt.<~ et 0,30 r\) de trauteur at.l·rlessus' d~ ~iveau duterrahl naluref. LQrsq~e la tête d!l fouvrage débouèhe dans lln loèal ou une chambre de comptage, <;ètte marge!l\l n'est pas .obligatoire : dans ce cas, .le plafond 911 le.oal ou de lr.1 qf'!<~mbre de cqmptilge <!olt dépasser d'aU 1110ins 0,5 rn le niveau du terrain naturel.

La têt., ~es l?raga~ s'l\lilv!l au rnorns 0,$ m au·dessLis du terrain naturel oli du fond de la cham!)te de comptage dans lequel elle débouche. C~tte hauteur tnitilmale est r!lrnepée à 0,2 m Ior~ql!e l<1.tête d$bouche à l'ihtérie.ur c:l'\lfllocal. Elle est en outre cimentée sur 4 m de p((lfondeur çompté ~\ p~rtir du niveau {(LJ.torr.aln nature!, · ·

Un capot de lerrnetvm ou tout autre disposijif approprié dé ferm<;lt.u.re êqulv11lent est lnsta)lé sur l'l tête des fora~~s, li doit parmertre un. partait lsolèrnent ciu forage de toute polfuti(Jn per .les éau~ superfiçlelles. En dehor$ .d~s périO\)os \l'exploitation ou d'intérventjoli, raccès à l'intérieur d.11 fora~e est Interdit par un dispositif de sécurité.

Page 131: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

l€!s .condilîons de réalisation et d'équipement des forages • doivent. permettre de relever .le niveau SI<~ tique .de lo nappe au minimum par sonde .électrique.

SECTION 2:

Conditions d'exploitation des ouvr~g~s et lnstallaticms .do prélèvement

Art. 5 " Le pétitîonn<tite prend toutes les dispositions tléCêssaires, nota.rnment parl'lnstallation qe b~cs de rétention ou d'abris étanches; ~n vu~ de prév!mlr tout risque de pollution des eaux par les CMburants el altlrès produits !iuscepUblcs d'altér<>r la qualité des ëaux issues .du. $y~tètne de p.ompaoe et notamment les fluld.es de Jorlclîonnement d\1. moteur tj)eriniquà foùrnîssant l'(mergie nécessaire au pompage, s'il y a lieu, . . . . · Chaqul) lnstallalion de pr(ll$vement doit perm~t!rele prélèvement d'éclmnilllons \l'eau brute" Le pètlllonnairc;! surveille régulléremant .fes opfiratio"'s de prélèvements p,"r pompage, Il s'assure de l'entretien régulier des forages el ouvrages eUns.tall11tions de surf~çe vliiisés pour les prélèvements qa manière Il :garantir la protection de la ressource en eau superficielle et souterr<Jflie,

Tout Incident ou .accidept ayant porté ou t;Usçeptlbl!l de porter atteinte à la guaHté des eaux pu à 1~\lr gestion quantitative èt les premlilres mes\ll"es prises pour y temédiflr .son\ déçl~ré~ au préfet par le pétitionnaire <Jans. tes .rnflilleurs dél<ds. · ·

Sans préjudice des 1119sur~s q~mJieut pre~crire .Jé préfet, le pétitionnaire doit prén<Jr.e ou f<1fre preryçlf!l lO\ltes mesures utiles pour tneltr~ M _à 1~ causa .de l'lncid~nt ou l'acci~tent portant atteinte liU milieu aquatique, pour évaluer leurs.conséqu€1qcés eJy re.rnédier,

Art 6 • La ou l<>s valeup> du débit insii'ntané. et du ito@ne <~rnuel .rnaximurn préleva bles ej les périodes de ptélèvernel)t sopt déterminées en tertant c{)rllfJI~ dès ln!ér&ls. mentionnés ~ l'artiqle L 211.-2 du (;<ide de l'environnem~nt. .E'IIes doivent en p.m(iculier :

• p~rmettr() .o:Je pr(lVenlr t<;lute ~llreJîpl9ilaUoh signif<cative OU dé!Jiild~t!Oh d~ la r~S~9LtrqQ.cJ~jà aflé9tée é 1~ pro<luçtion d'eau des\lnèe à l.a s;onsomrn~fiqn hurnajn.a ou à d'autr$s llS<'!lJes répUiièrQment exploités:

- ne p~s entrnl:her un rabattement ilignlficatif d.e. là 11appe 6(1 s'eff~.ct~\1 1~> préle\'emen\ pouvant PfOI(Oqller U(le rnl~r~tliofl de polluants,

CQ(te ou (;ès yaleursrjq tléblt. etd~ V() lu me .doivent par a lUeur~ Mre compll!lbles !.ivec los disposillon& du. ~ch~màdireojeur d'jlmé(1a!)?ment et d(l g~s\ion de;; eau:< et <lu PY dC,s sqhèmas d'f!méM9<lm.ent et dQ !Jestion d<ls eaq)( c.onc$rnant la zone pù s'effectue I.E:> ou les prèi!Wt>tner\t$' s'Us e.xistent.

Art; 7 •• Le prèrét peut; sans qu~ I.e pétltloti,i~ire p\tisse s'y opposêr ou solliclfer une t1uelqonqt1e Indemnité, réd.ulr~pu suspendre tefl)p()r~lremer)llti ptélèVf.\mehtd.an$le c11dre ç!es mlisures prlso~au tltrè l.'~Jtiêl.~ L 211-3 d\1 .code d~ l'envjror1tiel11<1111 relatif $la iimitalion ou a Iii sUspension Provisoire des L1sag~s dê l'e;'Ju. ·

Art. (h les ouvr<Jgûs et lnsialla\i(Jn~ d<O> prélèvement d'eau doi~ent étrê c()nçus da faç9h à éviter le 911rpillage d'e;>lt Ac~ !i\t€1, le p~tltionnalre prend, si néœss;,lire, des qi~positions pqur limiter le> perte~ qes ouvràges tl!$. dérlilaUon, des rês~aux et insl.alli;flons.~limentés par le prélèvement dont ll.a la c.harge.

SECTtON3

Conditions (le suivi et surv.elilaM.e dos prélèvements

Art 9 • Chaque ouvrage et lj)sfàllatlon .de prèlèvemeflt .est équip{l de moyens de mosu(e ou ~'tivall.liltlon ilpproprlê\1 du volu.m~ pr6!1)Vé et d\m système permettant d'afficher en p!)rmanenca ou per\daDt to.ute la pèri9de de Prélèvernètlt,. pow les p@év~nwnts Sillsonnlers, les références de l'autorisation. Lo~sqlie l'autorisi)llon wêvoit pl~sleurs points de prélèvemer1t~ dans une même ressource. au profit d'un m~me pê\jtionnalrfl et si ces prélèvements ~;ont elfectués au moyen d'une seu.le pompe ou convergent vers un rèsll9\l unique, Il peut être lnstallè un seul dispositif d.e mesure apr$s fa ponipe ou à ren(rée du réseau afin qe mesurer le volume !ôtai prélevé.

Toute motlillcation ou tout changement de type de moyeo de masure ou d'évall!ation Pilr un autre doit être préalai)lernent porté à la connaissance du préM. Celtil•c.l petlt, après avis du 'coDs~ll départE!mental da l'environnement et des risqtJ~~ .sanl.t<Jirt\s ~t techllologlques, par arrêt$ motiv$, d"111ander la ml&e en place de moyens ou ll(esctlpHohs ®mplémen)alres. ·

L'lnstaUatlon de pompalle doit êt.re équlpéè d'un cotnpteur vo!Ut)lètrlque . .Ce Gq1]1pteur vplurnétrlque est choisi en tenènt compte de .la qualité d(i l'eau prélevée et des conditions d'exploitation de l'installation ou de l'oUvragé, notamment le d$bit moyen et maxirnüm de prt\lèvement

Page 132: Carrière de matériaux alluvionnaires - Drome

~~la pression ~U rés!'~ aU~. l'aval qc l'if1stall~tion d~ pompage, ~e ch9iX !'1 les conditions de.rnontag~ dl] cornptel1r ilbi>•ènt .Pf)rmettre de gar>1ntir la préêi~lon des volumes mesuras, les è«mp(eurs yo1Ui11étrlg~ll~ ëquip~s .d'un sysi~me qe ren)i~e à ?éro !;ont lritcrdils. Un dispositif J:le. masurf;! en contint! ~es vc;>lumes autre qUe .lé. .cqmpteur volumétrlqye pe\JI ê\m aèçep\é dès lors que le pêtition!)~ire tl!'montre sur ,ta base d'un€!. tierce experti~è que çe .dispqsi!if app61té le• m$mes garanties qu'un .compteur volumètriqua ~n terme !lé repr~sentativlté, pr~cision .Ct s!àbililé de la mesUré. Ge, disp()gillf do.it être Infalsifiable é! doit permeUr13 de èotil\artrè égal~ mont Je voi\Jme cumulé <Ju.prélevemeht.

Art 10. • Les moy~ns. de nie~urê e.t d'êVi!luatkm. d~ volvme préleVé q<;>lyent l!!re ré~uli~rement entre\enus, )Xlntr(>lé.s et, si nécSp$alre; remplacé;;, de façi)n ii fqprnlr en perm<Jnei'tètUtne information fiabl}l.

Art, 11 ·.Le pétltlohnalre c.onsigno sur un r9gistre ou cahier, lès éléments du .S\JIVI de J'exjllolt<t!lon .de l'ouvf<!!Je ail de J'lnst?ll.atioh d\7 pr\!lévernent ci,J;~près'

• l~s llol.url1os ptélevês mensuellernaryt .è.l annvellernent ~~ lé relevé ne l'index du compteur v61umétriqua à ill fin de chaqu!) anni(Ja <:!.vile ou çle ch<Jque carnpagnC'l ,Je prélèvement dans le ca.s d.e pralèveinent sais()nnler; ·

' le$ lnc!Mn!s sllrv?nV!! a~J niv\l<lll .de l'êxplollation et, s.êlon 1!> c.a.~. liu niveau de .la 111es(rre (fe~ v61uines prélevês ou du. suivid.os grand<;iurs caractéri~tiques;

-les llntretleQs, ç()n!i6tos $1 remplacements des h1oyens 1l~ mesure (lt .<J'~valu~tîon:

Le préfet peut, par arrêté; fixer des m<'id;"lités ()qdeey dates rj'er)regîstreJ11ent particullèr!'s ainSI qu'une ~Ugnwnt:atkm d~ la fréqUence d'enregistrement, pendant los périados senslbl;ls pour J'état des re.ssoutces el] eau at. des ml! lep~ aqualiqties,

Ce registre <tSI je nu {j la disposition dos agents du control!il ; les donné?.s qu'il contient doiv!'nl êtrtl conserv$es .3 a~s par re pélititirmotire.

.SECTION A Cond!Îions d'arrêt d'eXploltatlor\ (les ouvrag('ls ct ln~tallallons .de prelèvemtlnt

Art, 12., l.es forages sont rég!JIIèrctnènl entretettus .de manière ~ garantir la protection de .la r~~source ei1 eau souterraine, n()tarml)enl vls,à.vis du ri$que ~e pollution par les <)aux de swtaco ot (jtJ mélange des eaux Issues de différents sy~tèmes aq~ifàres, et tl éviter tout (jas pillage d'eÇJU.

M .13 · l:n dehors des périodes d'axploi\atioh et en ças de délaissement prçwisoire, les installations et ouvrages de prélèVement sont soigneusement fermés ou rni$ l10rs servk;;o afin d'éviter tout mél~nge ou pollution des eaux. par la mise en communication des . eaux de ,sunace et notamment de ruis~e.Hement. Les carburants nèct)ssalres ·tw :pompage et a~tres produits· suscaplibleli d'altérer la qualité de~ .eaux sont. éV;3cLiés du sile olr confinés dans un local étancha.

Art. 14- t;n cas de cessation définitive des prélèvements, le pétitionnaire en (<ill la déclaration auprès du préfet au plus tard dans la mois suivant la décision dl') cessatl.ondéfinitlve do.s prélèvements.

Dans ce cas, tous les carburants el autres produits susceptibles d'altérer la qualM des eau~. les pomjles et leurs.aççessolras s.on.\ définillvementév~cués du site d<:~ prélèvement.

Les travaux prévus poLrr la remise en etat des lieux sont pp nés il la connalssahco qu préfet un mols avant leur démarrage, .Ces tr;~vaux sont réalisés (jans le respect des élétnents tnerWonné~ â l'arilçle L.. 211•1 ~LI code de.J'environn~ment .et.conformé.rnent avli artiQ!es 1.5 el1!1 duprésont arrêté.

Art 15 - Est ~onsidér$ Mn)nl9 a\landohilé Je foi~Q" : pour lequel le. pétitionnaire ne souhJ;llle pas faîm !.es travau1< de r(lhabili\atlon !1$cess~îres, notamnwnt;\ l'ls$ue d'U!Y~ lnspaction ;

le pétilic;>nnairà ne spuh:;.ill) pa~ p~ursulvr.e ~on explolta:tlon.

Art Hl • Tout (otage abandonné ilst cpri1bl~ par des teÇhiliqUes 13f)pn:>prlées perrh~~ant i;l$ garantir l'~bs~nçe de, çir(;UI.ati()n (j'Cali (;ittre Jes différent!'S napp(ls (J'ea!J solderrajne yO[llenue~ dans les formatiOns géolpgique~ !'J<JUifèçes trayer~ées et l'absence de tmnsf~lt de p(lUutii:m,

t.i;i pétitionnaire S<J1111TIUI1lq\lè aq préfet daq~ lès de<.rx Ji1ols ctlll sl!lventle CQrnf)lemen!, un r~pporf de trayaux preclsantlf:s iéférences .. tf<? J'olJVr<Jge com~fé, l'aqùifilrè prèciéd.eJ1'tmentsurveillè ou exploité à partir de Cl)! ouvi·age; les tr~v~ux de comblèment effeclli.és, (:élie formalité rneUin aux obligai!Cms d'entretleo cit do Sllr'Ve.illance de l'ouvrai:Jé.