carrefour media no 38

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MAGAZINE D’INFORMATION DE L’UNION SUISSE DES ATTACHÉS DE PRESSE L’emploi des travailleurs d’âge mûr • page 20 N O 38 • PRINTEMPS 2013 PRESSE PRESS STAMPA L’USAP, active et dynamique! Les manifestations USAP • pages 10 à 18

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Carrefour Media No 38 - Printemps 2013 - Union Suisse des Attachés de Presse

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Page 1: Carrefour Media No 38

M A G A Z I N E D ’ I N F O R M A T I O N D E L ’ U N I O N S U I S S E D E S A T T A C H É S D E P R E S S E

L’emploi des travailleurs d’âge mûr • page 20

NO 38 • PRINTEMPS 2013

P R E S S E P R E S S S T A M P A

L’USAP, active et dynamique!Les manifestations USAP • pages 10 à 18

Page 2: Carrefour Media No 38

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Edito • Sommaire

Carrefour Médias No 38 • 2/3

L’année 2012 a été, pour l’Union suisse

des attachés de presse, un exer-

cice de transition. En effet, malgré

un bilan d’activité tout à fait honorable, nous

n’avons pas réalisé l’ensemble de l’ambitieux

programme que nous nous étions fixé.

Multiplication de sollicitations et d’événements,

difficultés de calendrier, imprévus de divers

acabits: il n’y aura eu ni Carrefour Médias, ni

Table ronde professionnelle, ni voyage d’étude

en 2012. Est-ce à dire que votre Comité et que

les membres de l’USAP ont chômé? Certes pas,

et le contenu de ce numéro vous permettra, le

cas échéant, d’en juger.

Refusant la soumission à une ambiance morose,

les femmes et les hommes de communication

que nous sommes attaquent l’exercice 2013-

2014 avec confiance et enthousiasme. Les me-

naces sur la presse écrite, les soubresauts de la

conjoncture économique et les incertitudes eu-

ropéennes sont d’excellentes occasions de res-

serrer les liens et de renforcer les compétences.

Que l’USAP vive, travaille et grandisse!

Thierry OppikoferPrésident

Rémy Hildebrand Cinq semaines à Strasbourg 4

Hommage à Georges Dupraz 8

Les rendez-vous de l’USAP 10-18

L’emploi des travailleurs d’âge mûr Un défi préoccupant de notre société vieillissante 20

IMPRESSUMEditeur: Union Suisse des Attachés de Presse 8, rue Jacques-Grosselin, 1227 Carouge – 022 321 64 67Coordination: Sylvie MenoniRédacteur en chef: Thierry OppikoferOnt collaboré à ce numéro: Pamela Chiuppi, Pascal Dupraz, Rémy Hildebrand, Laurent Hirt, Vincent Naville. Maquette: Imagic SARLImpression: SRO KündigTirage: 2000 exemplaires sur papier recyclé «Cyclus Print».© USAP 2013

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L i t t é r a t u r e

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Rémy Hildebrand

Cinq semaines à StrasbourgUn séjour réconfortant pour Rousseau

Nul besoin d’être membre de l’USAP, ni même d’habiter en Suisse pour savoir que Rémy Hildebrand, affilié de longue date à notre Union, est non seulement l’un des plus rigoureux passionnés, mais encore l’un des plus érudits connaisseurs de Rousseau. Il nous livre ici le premier volet de son étude originale sur le séjour alsacien du Citoyen de Genève.

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Jean-Jacques-Rousseau

Carrefour Médias No 38 • 4/5

Strasbourg, Strasbourg! Ville aimable et hospitalière, où es-tu? (1)

L’organisation d’une journée d’étude en souvenir du bref séjour de Jean-Jacques Rousseau à Stras-bourg rappelle que cette ville a été une étape de son voyage vers Londres. Chassé de l’Ile Saint-Pierre et de Bienne, hésitant à gagner Berlin ou à se rendre en Angleterre, Jean-Jacques Rousseau arrive à Stras-bourg le 2 novembre 1765. Il s’installe à La Fleur, hôtel tenu par Jean Kamm. L’hôtel se trouve en face du bâtiment des Douanes. L’inaugu-ration d’une plaque commémorat ive aura probablement lieu le 2 novembre 2016, en lien avec le colloque interna-tional célébrant le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau.

En relisant le Livre Douze des Confes-sions, on apprend que quittant l’Ile Saint-Pierre, Jean-Jacques Rousseau n’a pas encore dé-cidé de son lieu de destination. A la fin des Confessions, Jean-Jacques Rousseau affirme dire la vérité sur sa vie; il s’adresse aux personnes qui partagent cette exigence de vé-rité. La biographie que laisse Jean-Jacques Rousseau est le reflet, dit-il, de son naturel, de son caractère, de ses mœurs, de ses penchants, de ses plaisirs, de ses habitudes.(2)

Les Confessions s’interrompent au départ de l’Ile Saint-Pierre. Jean-Jacques Rousseau parle d’une troisième partie à rédiger si jamais j’ai la force de l’écrire.(3)

Aussi évoquerons nous son séjour strasbourgeois en puisant dans ses lettres (1er novembre - 9 décembre 1765). Nous référer à sa volumineuse correspon-

dance nous paraît pleinement justifié. Tout com-mentaire ne suffirait pas à prendre la mesure des réflexions livrées par son auteur et surtout à éclairer le climat personnel que le Citoyen de Genève nous offre.

Descendre le RhinExpulsé de l’Ile de Saint-Pierre par les autorités bernoises, Jean-Jacques Rousseau, en route vers l’Angleterre, descend à l’Hôtel à Strasbourg le 2 no-

vembre 1765. Lais-sant Thérèse derrière lui, Rousseau fit route vers Strasbourg, où il resta cinq semaines. Logé à l’auberge de La Fleur, chez Köning, rue de la Douane, il eut le plaisir d’assister à une représentation du Devin du village, donnée en son honneur à l’opéra.(4)

Hospitalière, la ville lui fait fête et les visiteurs affluent à l’auberge de La Fleur. On le prie à dîner, on l’invite au concert de la ville. Tout ragaillardi, il écrit à DuPeyrou: «Je ne reçois ici que des marques de bienveillance et tout ce qui commande dans la

ville et dans la province paraît s’accorder à me favoriser». Le maréchal de Contades lui fait mille grâces et même les gens d’Eglise semblent vouloir le dédommager des persécutions du clergé protestant. Villeneuve, le directeur du théâtre, l’a fait assister aux répétitions du Devin du village, lui a réservé une petite loge grillée pour la représentation et met même en répéti-tion son Narcisse. C’est à qui se montrera le plus aimable, le plus empressé, Jean-Jacques Rousseau «se présente même chez les puissances toujours en robe de chambre et bonnet de pelisse. Son habit d’Arménien n’avait pas fini d’étonner».(5)

De Strasbourg, Jean-Jacques Rousseau poursuit sa correspondance. Examinons-la à partir de son ins-tallation dans la ville rattachée à la France en 1681.(6)

Grand Hôtel de La Fleur à Strasbourg, gravure de Frédéric-Emile Simon, datée du XIXe siècle.

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L i t t é r a t u r e

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Le 3 novembre, il écrit à Mme de Verdelin: Vous aviez bien raison, Madame, de me déconseiller l’Ile de St.-Pierre. Après m’y avoir laissé péniblement établir, ou pour mieux dire après m’y avoir presque attiré; après m’avoir laissé faire tous les arrangements et tous les frais de ce nouvel établissement on m’en a chassé de la manière que vous verrez par les deux lettres de M. le Bailli de Nidau …. j’arrive à Bâle rendu de fatigue et de maux. Il me reste encore du courage; je pars le lendemain pour Strasbourg où je suis arrivé hier entièrement hors d’état d’aller plus loin, et forcé de renoncer au voyage de Berlin, du

moins pour cet hiver, et de rester ici jusqu’à ce que j’aie repris des forces, si l’on ne m’en chasse pas encore; ce que je ne puis présumer de l’humanité française: mais il y a longtemps que j’apprends qu’il faut s’attendre à tout de la part des hommes, même quelque fois à ce qui est bien. (7) (*)

A Pierre Guy, son généreux éditeur, Jean- Jacques Rousseau parle des corrections à apporter à son «Dictionnaire de musique» car il faut que je sois de fer pour avoir soutenu toutes les agitations que je viens d’essuyer.(8)

A Pierre-Alexandre DuPeyrou, l’ami de toujours, Jean-Jacques Rousseau évoque la fièvre et une chaleur d’entrailles.(9)

A Abraham de Pury, fidèle soutien, il raconte: Je vais cet après-midi voir la première répétition (du Devin du vil-lage); je m’attends que tout cela sera détestable, quoique les acteurs soient pleins de bonne volonté et l’orchestre passable-ment bon, mais cela ne suffit pas. Des mains des théologiens me voilà passé dans celles des comédiens; c’est à peu près la même chose, excepté que ces derniers, quoique mauvais, jouent encore mieux leur rôle, et ne font point massacrer les gens.(10)

Nouveau courrier à Pierre-Alexandre DuPeyrou, le 10 novembre: M. Fischer m’a servi avec toute la chaleur et tout le zèle d’un ami et il a eu le plaisir de trouver tout le monde aussi bien disposé qu’il pouvait le désirer. On me fait apercevoir bien agréablement que je ne suis plus en Suisse.(11)

Au lieutenant-colonel Jean-Frédéric Chaillet (1709-1778), ami inconditionnel, Jean-Jacques Rousseau écrit: Après avoir vécu si longtemps parmi des loups enragés il est doux de se retrouver parmi les hommes.(12)

A Samuel Meuron (1703-1777), avocat infatigable, Jean-Jacques Rousseau écrit: je ne veux pas attendre la fin de mon incertitude pour vous témoigner, Monsieur, la vive reconnaissance que j’emporte et que je conserverai toute ma vie pour toutes les bontés dont vous m’avez honoré et pour le zèle ardent et généreux que vous avez mis à ma défense selon les intentions du Roi et de Mylord Mareschal. J’emporte de Neuchâtel des souvenirs qui me seront précieux le reste de ma vie et qui effacent bien dans mon cœur les désagréments qu’on m’y a fait essuyer.(13)

A la marquise de Verdelin, la précieuse confidente, Jean-Jacques Rousseau précise: Il est temps de reprendre haleine, et puisqu’on me laisse ici du repos j’ai le plus grand besoin d’en jouir. Je suis bien las de voyager dans mon état et à mon âge; si j’osais espérer qu’on voulut me laisser en paix dans quelque coin de cette province, je serais tenté d’y rester, qu’en pensez-vous? … J’ai reçu la lettre de M. Hume et je ne puis vous dire à quel point j’ai été touché et consolé de voir cet homme illustre prendre un intérêt si vif à mon sort. Rien n’est plus capable d’augmenter mon désir d’aller en Angleterre que l’honneur d’y aller sous ses auspices.(14)

A François Coindet (1734-1809), collaborateur dé-voué, Jean-Jacques Rousseau parle de la courtoisie des Strasbourgeois: je continuerai de séjourner ici où je re-çois l’accueil le plus obligeant jusqu’à ce que mes forces et la saison me permettent de me mettre en route.(15)

Vue de Môtier-Travers et de ses environs dans le Comté de Neuchâtel, illustrant les démêlés de Jean-Jacques Rousseau avec la Vénérable classe des pasteurs, dessin de Grim et gravure de Pierre Philippe, 1777.

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Jean-Jacques-Rousseau

Carrefour Médias No 38 • 6/7

Le 16 novembre, Pierre-Alexandre DuPeyrou s’adresse avec une grande satisfaction à Guillaume- Antoine Deluc: Partagez avec moi, Monsieur, et avec tous les amis de M. Rousseau, les bonnes nouvelles que j’en ai reçues. Il est à Strasbourg, où le repos et la tranquillité l’at-tendaient. Sa santé, dérangée en y arrivant, s’y est remise. Il est accueilli, et a reçu de M. le Maréchal de Contades qui commande dans la Province, les assurances les plus propres à la satisfaire. On lui fait apercevoir bien agréablement qu’il n’est plus en Suisse. Il est donc gai et content. Il est logé chez d’honnêtes gens qui regardent comme un bonheur de l’avoir chez eux. On l’avait prié de faire donner son Devin du Vil-lage. Il n’a pas voulu s’y refuser, et a fait faire une répétition ou deux sous ses yeux, et il a assisté à la représentation, qui a été fort applaudie.(16)

Le 17 novembre, Jean-Jacques Rousseau informe Pierre-Alexandre DuPeyrou qu’il n’a pris aucune décision quant à son voyage à Berlin. Il souhaite passer l’hiver à Strasbourg, se félicite de l’attitude des ecclésiastiques de la ville, qui semblent dire: Dis-tinguez-nous de vos vilains ministres: vous voyez que nous ne pensons pas comme eux.(17) Jean-Jacques Rousseau ex-plique que ses livres et ses herbiers sont à classer en vue d’établir la nomenclature des plantes de la Suisse.(18) Il fait entièrement confiance à Pierre-Alexandre DuPeyrou: je ne donne pas ma confiance à demi. Visitez, arrangez tous mes papiers. Lisez et feuilletez tout sans scru-pule.(19)

A son éditeur, Pierre Guy (1715-1795) Jean- Jacques Rousseau parle de sa compagne. Mlle Thérèse n’est point avec moi. J’ai été forcé de la laisser à l’Ile, où elle restera

jusqu’à ce que déterminé sur le lieu de ma retraite, je puisse l’y faire venir de son côté.(20)

A François-Henri d’Ivernois, le complice, Jean-Jacques Rousseau avoue, le 21 novembre: grâce au ciel je ne suis plus en Suisse; je le sens tous les jours à l’accueil dont on m’honore ici. Mais ma santé est dans un délabrement facile à imaginer; mes papiers et mes livres sont restés dans un désordre épouvantable.(21)

Quelques jours plus tard, Jean-Jacques Rousseau rassure amicalement Pierre-Alexandre DuPeyrou: si vous venez, vous êtes sûr de me trouver encore ici, et dans ce cas je serais bien aise d’en être instruit d’avance afin de vous faire préparer un logement dans cette maison, car je ne suppose pas que vous vouliez que nous soyons séparés… Si vous faites encaisser mes livres de botanique, je vous prie d’y joindre mon gros calepin infolio et un dictionnaire grec et latin in quarto, vieux et en assez mauvais ordre.(22)

(1) Jean-Jacques Rousseau, Correspondance, t. XXVIII(2) Jean-Jacques Rousseau, OC I, p. 656(3) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 656(4) Monique et Bernard Cottret, Jean-Jacques Rousseau en son temps, Perrin, 2005, p. 407(5) Raymond Trousson, Jean-Jacques Rousseau, II, Tallandier, 1989, p. 297(6) R. Trousson, F. S. Eigeldinger, Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau, Ed. H. Champion, 1996, p. 872(7) Jean-Jacques Rousseau, CC, XXVII, p. 213(8) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 220(9) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 225(10) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 235(11) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 246(12) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 255(13) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 259(14) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 261-262(15) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 269(16) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 270-271(17) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 275(18) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 275(19) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 275(20) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 285(21) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 286(22) Jean-Jacques Rousseau, Ibid., p. 298

Précisions: Les informations ci-dessus proviennent des notescomplétant les lettres de la Correspondance complète.(*) Jean-Jacques Rousseau fournit son adresse: chez M. Kamm, àLa Fleur, à Strasbourg. – M. Kamm (1728-1794) restaurateur etaubergiste de La Fleur, établissement qui se trouvait rue de laDouane, à Strasbourg. Il était le fils de Jean Kamm (1697-1761) également restaurateur à La Fleur.

Vous pourrez lire la suite de «Cinq semaines à Strasbourg» dans le prochain numéro de «Carrefour Media».

Vue de la cathédrale, du théâtre et du palais Impérial de Strasbourg, vers 1895, photochrome imprimé par Photoglob Zurich.

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H o m m a g e à G e o r g e s D u p r a z

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Un membre émérite nous a quittés Eloge prononcé aux obsèques

Comment relater l’impressionnant parcours que tu as effectué, telle était ma première interrogation lorsque j’ai pris la plume.

Depuis plusieurs années, tu avais décidé d’écrire tes mémoires et combien de personnes ont été contac-tées pour démarrer le projet! La dernière tentative n’est guère ancienne, car elle date du début du mois par Letizia, ta petite-fille…. mais hélas je crois sa-voir quelle a eu des petits problèmes de sauvegarde. Nous ne garderons pas de traces écrites, mais ne t’inquiète pas, comment pourrions-nous t’oublier?

Après un parcours scolaire traditionnel, en 1947 tu te retrouves au Séminaire, mais visiblement ce n’était pas ta destinée.

Dès lors, tu es parti pour l’Angleterre, apprendre l’anglais, ce qui était déjà d’actualité à l’époque. Les premières anecdotes ont immédiatement suivi: en voulant réaliser un plat bien helvétique, la fondue, vous n’aviez pas de réchaud. Et bien notre futur gé-nie eut l’idée de prendre des bottins de téléphone afin de caler un fer à repasser à l’envers en guise de réchaud, hélas je ne possède pas d’archives sur la qualité de la fondue, car les qualités culinaires de Georges n’étaient de loin pas les principales.

Ce fut ensuite l’Espagne, avec Anne-Marie, pour al-ler donner un coup de main à sa sœur, dans le cadre de Eurhôtel, ses talents de Géo ( gentil organisateur) furent découverts et nous pouvons constater que les 3 premières lettres de son prénom sont Georges.

Il partit pour un stage d’observation du métier, mais très vite l’observateur devient acteur et organise des sorties en ski nautique, sports divers et animations de soirées, bref le club Med pour adultes.

Dès son retour, ses talents d’organisateur, de chan-teur lui donnèrent l’idée magique de devenir direc-teur de chorales. Après un très court apprentissage, Georges à tout de suite compris qu’il deviendrait le décideur et l’organisateur.

Un nouveau métier sur mesure était né pour Georges, «organisateur».

Ce fut tout d’abord la chorale de Troinex, puis Vey-rier, Notre-Dame, St-Joseph, Grand-Lancy, sans oublier les Vieux-Grenadiers et plus tard Arts et Musique.

Dans les années 70, il faisait partie du comité d’or-ganisation des Fêtes de Genève, il participa acti-vement au Festival de la belle époque, il s’occupa également du département loisirs du Touring Club à Genève, on le trouva aussi au manège de la Ren-file à Jussy, à l’organisation de la kermesses des In-ternationaux, ainsi que des nombreuses kermesse de Caritas, où à la pose de la première pierre à Clair-Bois en 1974.

En 1974 également il donna naissance avec Jean-Marie Fleury au GHI Club, qui devient plus tard le GI Club où étaient organisés des thés dansants et club de rencontres à la rue Prévost-Martin.

Georges était depuis de nombreuses années membre de l’USAP et fit partie du Comité.

En 1976 il rencontra Marianne sa future épouse et ensemble ils créèrent le Petit-Castel à Corsier, haut lieu de pèlerinage pendant près de 10 ans.

Le Petit-Castel était devenu un lieu incontournable de la région de Corsier et du canton, un lieu qu’ils ont su rendre idyllique.

Notre Georges se trouvait tantôt au kiosque à vendre des glaces et bonbons aux enfants de tout âge, puis on le trouvait comme chef d’orchestre au buffet, à l’animation pour des concours de tennis, de pétanque, de tir à l’arc... Parfois nous le ren-contrions sur un terrain de tennis, rouge écarlate et suant abondamment à cause de la chaleur mais également à sa rage de vaincre. Avec son passé d’arbitre de football, il n’était guère aisé de le contredire sur les balles litigieuses et il y en avait quelques-unes.

Georges se souciait beaucoup de sa ligne généreuse, aussi il se trouvait plus souvent au sauna que dans la piscine.

Au Petit-Castel il était dans son élément et les nom-breux clients étaient devenus ses amis.

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Malheureusement, les premiers problèmes de santé sont intervenus lors de la décision des politiques d’interdire l’exploitation de la bulle recouvrant 2 ter-rains durant l’hiver. Il devenait impossible de gérer le complexe sans les apports financiers hivernaux.

Ce fut hélas et 3 fois hélas la fin d’une belle aventure et dont les souvenirs resteront gravés à jamais dans nos mémoires, comment traverser sans nostalgie au-jourd’hui Corsier par la route de Thonon sans jeter un regard à gauche ou à droite, il ne subsiste que les terrains de tennis et le parking.

En 1986, à l’âge ou bien des personnes aspirent à la préretraite, notre Georges repart dans une nouvelle aventure, Arts & Musiques.

Au total plus de 250 voyages culturels et musicaux (dans quelles cathédrale, basilique, abbaye et église la chorale n’a-t-elle pas chanté?) plusieurs conti-nents furent visités avec des taux de fréquentation de plus de 50 personnes en moyenne au départ.

Georges avait un talent fou pour la délégation d’acti-vités, il déléguait très volontiers tout ce qu’il n’aimait pas faire, mais un contrôle final était à chaque fois effectué et autant dire qu’il fallait tout recommencer.

Ses voyages en Russie, en Turquie dans toute l’Eu-rope, que dire des concerts du Nouvel-An à Vienne, des opéras à Vérone à Avignon et Avenches, ils res-teront dans les mémoires de tous les participants.

En 2010, lors de son dernier voyage en Russie en tant qu’accompagnateur, Georges avec la passion qui l’habitait et ne voulant en rien manquer au pro-gramme qu’il concoctait s’est déplacé avec tous les moyens de transport y compris dans une brouette. Combien de fois a-t-il pris des guides sur place pour commenter les visites pour finalement laisser le guide de côté et donner lui-même l’historique des lieux avec des détails ne figurant même pas sur les manuels touristiques distribués, combien de fois des groupes de touristes se joignaient au groupe Arts & musique car les visites étaient bien mieux com-mentées par Georges que leur propre guide, cela m’est personnellement arrivé également mais j’en conviens ni pour chanter ni commenter les Châ-teaux de le Loire, mais plutôt en improvisant un

spectacle nocturne de dernière minute. J’ai connu depuis 2010 l’honneur suprême de co-organiser du-rant ces deux dernières années les voyages en Es-pagne-Portugal-Ouzbékistan et fêtes des lumières à Lyon m’ont permis de mieux comprendre comment fonctionnait Georges mon oncle mon ami.

Son appartement s’est gentiment transformé en musée du voyage, archives, partitions musicales, de messes, chants grégoriens et bien d’autres, il possé-dait même un petit harmonium.

Salut Georges, tu nous quittes après cet ultime voyage que tu as minutieusement préparé depuis longtemps avec tes filles Isabelle et Eugénie, et le succès se traduit par la très nombreuse assistance cet après-midi, jamais tu n’as eu autant de participants tu nous as invités à ton dernier voyage dont toi seul ne reviendras pas. Je suis certain qu’une partie de toi est parmi nous pour contrôler que tout était bien orchestré à ton image.

Au nom de la famille je tiens à remercier chaleureu-sement Monseigneur Amédée Grab venu ce matin des Grisons pour célébrer cet office, l’abbé Barone qui a célébré des baptêmes, des communions, ma-riages et ensevelissements pour la famille, je remer-cie chaleureusement les chorales associées sous la direction de Pierre Comtat et de l’organisateur, M. Christophe Allaz.

Georges il est temps de te laisser partir, tu nous manque déjà tellement, ton souvenir ne nous quit-tera jamais, tâche de prier un peu pour nous là-haut, maintenant tu en auras le temps.

Le Vatican après une petite fumée blanche vient d’élire en la personne de François 1er son nouveau Pape; ce que ne raconte pas l’histoire, c’est quand tu nous à quittés jeudi soir, en rentrant à Veigy sur le chemin des Vannées, j’ai aperçu une fumée blanche sortir d’une cheminée, j’ai tout de suite compris que ta famille, tes amis, tes connaissances avaient leur nouveau Pape Georges 1er, (pardon Monseigneur).

Salut Georges mon ami je t’aime, même si parfois entre nous c’était un peu le Muppets show, Adieu! n

Pascal Dupraz

Carrefour Médias No 38 • 8/9

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P R E S S E P R E S S S T A M P A

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

12 novembre 2011

Visite en Valais Sous l’impulsion décisive de notre vice-président Eric Benjamin, un fort contingent de membres de l’USAP s’est déplacé en Valais pour visiter le superbe siège de l’entreprise Giroud Vins. Après visite, explications et précisions sur la politique de marketing et de communication de la maison, puis d’amples dégustations, un repas convivial permit d’échanger en grande convivialité avec plusieurs membres de l’Union résidant dans le pays «où le Rhône a son cours».

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Les 5 privilèges des membres de l’USAP1. Le RéseauL’Union suisse des attachés de presse regroupe des professionnels de la communication et des dirigeants d’entreprises de toute l’économie. Les échanges d’expérience, les contacts directs et les synergies y sont multiples.

2. La FormationL’USAP organise régulièrement des conférences, des visites, des débats et des séminaires de formation et/ou d’information, permettant de puiser des enseignements directement auprès des meilleurs spécialistes et de perfectionner son approche et sa pratique de la communication.

3. La Carte de presseLa carte de membre de l’USAP permet à son titulaire de justifi er de son appartenance à une association professionnelle regroupant des communicateurs. Elle sert de sésame dans de nombreuses manifestations, permet d’être accrédité et reconnu, tant des pouvoirs publics que des institutions, des organisateurs d’évé-nements ou des interlocuteurs de la vie professionnelle.

4. Les Contacts avec la presseCommuniquer est un art diffi cile, et souvent la communication d’entreprise pose problème, en raison de la méfi ance de certains journalistes. A l’USAP, les membres apprennent comment aborder la presse, créer des relations de confi ance et de respect réciproques. Souvent, les journalistes représentatifs et les patrons de presse sont invités à nos manifestations.

5. Les VoyagesL’Union organise régulièrement des voyages thématiques, permettant de mieux connaître le monde des médias, tout en renforçant les liens entre les membres.

N’hésitez pas!Attaché de presse? Chargé de communication? Professionnel des médias? Cadre supérieur ou dirigeant d’entreprise assumant les tâches de communi-cation? Adhérez à l’USAP !

Nom : Prénom :

Entreprise : Fonction exacte :

Adresse :

❐ J’envisage de rejoindre l’USAP. Veuillez me faire parvenir un formulaire de demande d’adhésion, ainsi qu’une liste des membres, afi n que je puisse y trouver deux parrains.

A renvoyer à: USAP, Secrétariat, 8, rue Jacques-Grosselin, 1227 Carouge

(La cotisation annuelle est de Fr. 200.-. Une fi nance d’entrée unique de Fr. 500.- est perçue à l’admission du nouveau membre).

Page 12: Carrefour Media No 38

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

Notre Union sur tous les fronts!

L’année 2012 s’est déroulée à un rythme soutenu pour l’USAP. Malgré les premiers nuages de crise qui frôlaient le ciel de notre pays, nos membres ont répondu avec ferveur et amitié aux appels de la découverte.

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Le 31 janvier, sous l’égide de notre ami Jacques Jeannerat, un grand débat eut lieu au Bristol sur le thème du prix du livre. Programmée en mars

2012 (et refusée par le peuple), cette innovation com-parable au système en vigueur en France méritait que des professionnels de la communication comme les membres de l’USAP se documentent sur son enjeu. Deux débataires de talent se sont affrontés: le député PLR au Grand Conseil genevois Ivan Slatkine, édi-teur de son état et partisan de l’instauration du prix unique du livre, défendit son opinion face à un col-

lègue de parti valaisan, Philippe Nantermod, juriste et vice-président des Jeunes libéraux-radicaux suisses. Chacun des orateurs estima que sa position était la seule susceptible de garantir la survie des libraires; Ivan Slatkine, reconnaissant un certain monopole du groupe Hachette sur le marché suisse, pensait qu’un prix officiel et unique permettrait à Monsieur Prix d’intervenir pour éviter les distorsions entre les tarifs français et suisses qui incitent les lecteurs helvétiques à se fournir à l’étranger ou sur Internet. n

V. N.

Ivan Slatkine.

Philippe Nantermod, entouré de

Jacques Jeannerat et Thierry Oppikofer.

Programme 2012

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L’Assemblée générale 2012 de l’USAP se tint cette année au magnifique Château du Crest, propriété de la famille Micheli à Jussy. Dans la salle du Pressoir, la partie statutaire fut vite expédiée, avant que l’assistance entende avec grand plaisir et intérêt les orateurs de la soirée, Wendy Strahm et Denis Landenbergue.

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

Assemblée Générale au Crest

Wendy Strahm, biologiste, est consultante en biodiversité et Denis Landenbergue, chargé de programme «zones humides» au

WWF International. Le thème de leur intervention, «Protection de la nature: exemples de collaboration entre organisations internationales (UICN, WWF), les Conventions gouvernementales (Patrimoine Mondial, Ramsar) et les médias» s’avéra absolu-ment passionnant et donna lieu à de nombreuses questions, avant que les conversations se poursui-vent autour d’un excellent repas.La protection de la nature et les pressions croissantes sur notre environnement sont toujours de brûlante actualité, et la Conférence de Rio sur le développe-ment durable (Rio+20) s’est tenue en juin 2012 au

Brésil. Cette présentation évoqua quelques acteurs non gouvernementaux comme l’Union Interna-tionale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le WWF (Fonds Mondial pour la Nature) et leur collaboration dans le cadre de traités multilatéraux comme la Convention sur le Patrimoine Mondial de l’UNESCO et la Convention de Ramsar sur les zones humides. Des exemples tels que la Liste Rouge de l’UICN, les Sites du Patrimoine Mondial et les Zones humides d’importance internationale ont été discutés, ainsi que les opportunités de com-muniquer via les médias sur les actions entreprises dans ces domaines. n

V. N.

26 avril 2012

Wendy Strahm et Denis Landenbergue.

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L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

Visite des installations de SkyguideFort tôt le matin, une forte délégation de notre Union s’est présentée, passeport ou carte d’identité à la main, à l’entrée du beau centre Skyguide de Cointrin, où elle a été accueillie par Roger Gaberell, chef de la Communication. Une visite mise sur pied et pilotée – c’est le cas de le dire – par l’infatigable Laurent Hirt. Voici son récit.

P R E S S E P R E S S S T A M P A

Avant de s’envoyer en l’air, ensemble ou seul, il est nécessaire de réserver sa place, d’où s’en-suit, en amont de votre réservation, avant

même que vous ayez l’idée de le faire, une succession d’actes préalables, indispensables et incontournables. Décoller et atterrir relève de la banalité aujourd’hui, mais en fait, il faut mettre un peu d’ordre là-haut. Une fourmilière de spécialistes le font pour nous, en silence, une cathédrale moderne, hautement sécuri-sée, informatisée, numérisée, virtuelle à souhait, petits points multiples que l’on ne quitte pas des yeux ni de son PC, ça doit fonctionner, 24 heures sur 24 h sans interruption, procédures doublées voire triplées, on ne saurait faire attendre là-haut, le temps de chan-ger une batterie ou un fusible! Le plus surprenant est

la décontraction très professionnelle des personnes en charge du ciel, le paradis est en de bonnes mains, soyez-en assurés. Imaginez-vous une quantité impressionnante de touts petits tubes invisibles dans lesquels les avions se déplacent dans tous les sens sans se toucher, sans se gêner, avec des distances de sécurité incompressibles entre eux, et de la marge de manœuvre pour gérer les imprévus. Je vous assure qu’il y en a plus que l’on se l’imagine, bref tout fonctionne, sinon d’une part il y aurait plus d’avions par terre à l’insu de leur plein gré, et d’autre part, cela se saurait ! Merci Skyguide pour votre accueil. n

Laurent Hirt

31 mai 2012

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Visite du tunnel du GothardEn un beau samedi ensoleillé, c’est une vingtaine de membres USAP et amis motivés et passionnés qui bénéficia de l’organisation impeccable mise sur pied par Laurent Hirt, membre du Comité, et les constructeurs du Tunnel du Gothard pour visiter ce superbe chantier, au cœur de la Suisse et de l’Europe. La vision de nos membres casqués et en cirés jaunes, à l’emplacement où, bientôt, circuleront des trains rapides, restera un moment précieux dans l’histoire de l’Union. On nous démontra aussi comment la gestion du chantier et l’information des populations étaient maîtrisées avec un brio admirable. Là encore, la parole est au maestro Laurent Hirt.

Carrefour Médias No 38 • 14/15

Organiser la visite d’un trou relève de l’incon-gruité, de l’irresponsabilité, de la perversité. Pourtant, une cohorte d’incrédules usapiens

ont fait cet effort. Un trou pareil est rare, exception-nel à plus d’un titre, et ne se visite pas tous les jours; c’était le tout dernier moment, d’ailleurs.Ce trou, soigneusement planifié et consciencieu-sement creusé «propre en ordre», ne se trouve pas dans une meule d’Emmental pourtant réputé, mais sous nos Alpes, sous le massif du Gothard. Le trou le plus long du monde, 57 km, pour des trains qui cir-culeront à 250 km/h. Avec 2300 m de roche sur la tête et plus de 1800 personnes à la manœuvre pour le faire, 28 millions de tonnes de déblais, ouverture

en 2016 avec plus de 2 ans d’avance. Avec le tun-nel ferroviaire du Monte Ceneri, le budget global de l’axe du Gothard se monte à CHF 13.1 milliards, actuellement déjà financé pour moitié grâce à la RPLP. Imaginez les écarts des mesures entre les calculs et la réalité dans les percements du tunnel, on débute de part et d’autre des Alpes et l’on se retrouve au milieu de nulle part, avec un écart moyen entre les deux tubes, vertical de… 8 mm, horizontal de… 81 mm, précision helvétique oblige, mais c’est tout de même hallucinant, comme les photos suivantes… n

Laurent Hirt

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

7 juillet 2012

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P R E S S E P R E S S S T A M P A

13 novembre 2012

Chappatte, Prix USAP 2012!

Patrick Chappatte,

diplômé (entre

autres) de l’USAP.

C’est à l’unanimité que le Comité de l’USAP, réuni en jury du Prix biennal remis par notre Union à une personnalité s’étant distinguée dans le domaine de la communication, a décidé d’attribuer le trophée 2012 au dessinateur Patrick Chappatte.

C’est dans le cadre sympathique des Autom-nales, à Palexpo, que la cérémonie de re-mise du Prix USAP 2012 s’est déroulée.

Avant cela, grâce à notre membre du Comité Frédé-ric Hohl, nous avions pu assister à une représentation de la Revue des Automnales.Dans son allocution, le président de l’USAP Thierry Oppikofer a souligné combien Patrick Chappatte ne s’était pas contenté de figurer, parmi d’autres, au nombre des dessinateurs de presse d’envergure inter-nationale, donnant ses lettres de noblesse à ce métier subtil et exigeant. Non, Chappatte parvient, par ses dessins et ses reportages dessinés, à transmettre l’émo-tion, à faire partager le doute. Un doute souvent absent

des doctes analyses que nous fournissent les journaux. «Chappatte parvient à synthétiser et à communiquer ce que l’on ressent face à Ground Zero ou à un en-fant mutilé par une bombe à fragmentation». Guate-mala, Palestine, Liban, Etats-Unis… Grand voyageur, mais aussi grand cœur, le collaborateur du «Herald Tribune», de la «NZZ» ou du «Temps» a tenu à re-mettre le montant de son Prix à l’Association Enfants du Monde, qui lutte en faveur des enfants défavorisés. Chappatte en est un ambassadeur actif. Le Comité de l’USAP a accru, à cette occasion, le montant du Prix pour soutenir lui aussi cette cause méritoire. n

V. N.

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

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manor.ch

Dès la saison 2013-2014: la nouvelle halle de curling sera opérationnelle

39, route de Sous-Moulin – 1226 Thônex – www.cssm.ch – [email protected]

Un centre sportif en constante évolution…

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P R E S S E P R E S S S T A M P A

L e s r e n d e z - v o u s d e l ’ U S A P

25 février 2013

Pourtant, Jean-Michel Olivier, qui mène sa carrière d’enseignant à Genève, a failli être footballeur, avant que les gènes familiaux

le mènent à une succession de prix littéraires, sa-luant une série d’ouvrages attachants et originaux. Prix Hentsch en 1978, Prix artistique de la Ville de Nyon en 1999, Prix Dentan en 2004 pour «L’En-fant secret», Prix Interallié en 2010 pour «L’Amour nègre»… L’auteur a aligné les récompenses et vu sa notoriété s’établir à un haut niveau. Fondateur de revues comme «Scènes Magazines», Jean-Mi-chel Olivier s’est présenté aux membres de l’USAP comme un orateur fin, chaleureux et d’une sereine modestie. Selon lui, il est impossible de vivre de sa plume si l’on ne publie qu’en Suisse. Comme Chessex avant lui et Dicker juste après, Jean-Michel Olivier a eu le privilège d’enthousiasmer un éditeur français,

Fallois. «L’Amour nègre», roman prenant et sans concession traitant de l’adoption et des racines, a remporté un considérable succès à Paris et dans l’univers francophone. Même si le réalisme de l’au-teur face au cynisme de notre temps a bouleversé l’une de nos plus sensibles attachées de presse – ce qui amusa beaucoup l’orateur –, cette œuvre au titre provocateur – ce qui l’amuse aussi! – a conquis le public et le jury de l’Interallié.Nul doute que le nouveau roman de ce brillant auteur, «Après l’orgie» (L’Age d’Homme/Fallois) rencontrera la même ferveur, avec la poursuite de la description-dénonciation tranquille de la société d’opulence qui est la nôtre, en tout cas pour les couches fortunées de notre société qui cherchent à se donner bonne conscience…n

Thierry Oppikofer

Un grand écrivain à l’USAP Jean-Michel Olivier, l’un des rares Romands de la scène littéraire française, est natif de Nyon (1807-1876), à deux pas d’Eysins, patrie de son illustre ancêtre Juste Olivier, affectueusement nommé par Ramuz «notre seul classique vaudois». Autant dire que l’écriture, l’orateur de notre déjeuner au Bristol l’a dans le sang!

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P R E S S E P R E S S S T A M P A

S e n i o r s

L’emploi des travailleurs d’âge mûr

Un défi préoccupant de notre société vieillissante Si la Suisse semble surnager dans une Europe en crise, le problème de l’emploi des seniors, lié à l’inversion de la pyramide des âges et à son impact sur la société, reste actuel. Les chômeurs seniors, de par leur âge (40 et plus) ou leur expertise professionnelle (plus de 10 ans), sont la plaie des offices de placement.

Taxés difficiles à placer, ils évoluent pénible-ment et parfois de manière désabusée entre le nombre d’instances publiques et privées qui

traitent le maintien en emploi et la réinsertion. Ils tentent de s’en sortir sans perdre trop de plumes, tandis que le chômage les menace parfois au point culminant de leur carrière et de leur accomplisse-

ment professionnel et social. Une descente en enfer programmée?Les seniors sont reconnus comme de véritables mines d’or, de savoirs et d’expériences professionnelles, qui devraient logiquement faire partie intégrante du panorama social de l’entreprise. Combien d’industriels vont rechercher des experts retraités pour accéder à ce niveau de maîtrise! En temps de crise, les coupes budgétaires grè-vent en premier lieu les ressources

humaines (et les budgets de formation continue) et les salariés seniors, souvent dans des postes à responsabilités, sont considérés comme chers. Les a-prioris sont récurrents, parfois infondés, et des arguments comme le manque de flexibilité ou le risque accru de maladie amplifient le constat d’échec des acteurs publics et le mal-être des inté-ressés. Si le vieillissement cellulaire fait bien partie de la vie, notre société basée sur l’image semble se complaire dans le déni. Le jeunisme et la course

à la certification – qui nivelle les qualifications par le bas - sont les nouveaux ennemis de l’emploi des seniors.

Un système social décalé par rapport à l’accroissement du nombre des seniorsLa dénatalité amplifie le problème, avec la lourdeur du système social. Si les pays nordiques ont su anticiper leur vieillissement en adaptant leurs modèles sociaux, la Suisse reste à la traine malgré une claire volonté de la Confédération à leur emboîter le pas, déclarée en 2007. L’Association Phare Seniors s’est intéressée aux travaux d’autres cantons suisses et au modèle finlandais. Elle propose aux chômeurs seniors dès 40 ans un support en 3 volets, tenant compte des besoins et possibilités réels des intéressés, de la richesse de leur parcours, pour une société intergénérationnelle et interculturelle.

Patrice Chaussivert, membre de l’USAP, président de l’Association Phare Senior, sexagénaire très actif, apporte son éclairage sur cette initiative:

– CM: M. Chaussivert, vous êtes particulièrement impliqué dans le sort des chômeurs seniors. Quels sont les raisons qui vous ont touché et amené à créer cette association?– PC: En janvier, un article de l’une de vos confrères du «Temps» déclarait qu’en 2012, les seniors avaient

Patrice Chaussivert, président de

l’«Association Phare Seniors».

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Carrefour Médias No 38 • 20/21

Association Phare Seniors

été plus touchés par les licenciements économiques en Suisse que les plus jeunes. En effet, un cabinet international d’outplacement spécialisé dans la tran-sition de carrière a mené quelque 2000 entretiens avec des personnes licenciées en 2012. Cette étude a mis en exergue le fait que les 50+ représentaient plus de 40% des licenciés, alors qu’ils constituent moins du tiers des actifs occupés en Suisse. En outre, il a été constaté que les seniors étaient surreprésen-tés parmi les chômeurs : 41.5% des personnes sans travail depuis 1 an ont 50 ans et plus, cela repré-sente 22.7% des chômeurs en Suisse1 Ces chiffres n’apparaîtraient dans aucun recueil du SECO ni de l’Office fédéral de la statistique et il est vrai que nous avons peiné à trouver des chiffres officiels après 2006 (probablement suite aux Bilatérales).Pour ce qui est de mes motivations, l’association me trottait dans la tête depuis longtemps et j’ai eu l’occasion d’observer le système de l’intérieur. Cette vision m’a apporté bon nombre d’idées d’améliora-tions, certaines irréalisables d’un point de vue finan-cier pour le secteur public, comme p.ex. le temps d’écoute adapté aux besoins du candidat. L’objectif de l’association est de compléter les services des ins-tances publiques et autres structures privées. Nous lions des partenariats avec des entreprises locales qui adhèrent à des modèles d’entreprises sociaux ou qui ont simplement compris le défi intergénérationnel. Trop de structures font encore fi des besoins de la colonne vertébrale sociale qui maintient notre éco-nomie, et le temps presse. Le vieillissement de la po-pulation n’est plus un scoop et la politique familiale suisse et nos lois restent difficilement adaptables et longues à faire évoluer. Si nous pouvons faire avan-cer les choses et contribuer à faire évoluer les men-talités, ce sera déjà un progrès.

– CM: Votre association œuvre pour un soutien élargi et le plus complet possible aux chômeurs seniors. De quels services s’agit-il et en quoi complètent-t-ils l’offre publique?

– PC: L’offre publique a ses impératifs, le but étant de placer un maximum de chômeurs dans des em-plois acceptables dans meilleurs délais et également cette fonction de contrôle des recherches du candi-dat. Nous fonctionnons en faveur des candidats et nous nous voulons complètement indépendants.

Nous avons une vision idéaliste du marché de l’em-ploi, mais pas moins réaliste. Nous savons que plus l’âge des salariés avance, plus leur formation risque d’être obsolète, d’où l’encouragement à la formation continue, à la validation des acquis par des instituts de formation compétents. Nos prestations s’articu-lent en trois axes: accompagnement, recrutement et formation, sans compter l’important travail de lobbying qui consiste à faire changer l’image du se-nior. Nous promouvons également le mentorat se-nior-junior en vue de constituer et pérenniser des équipes intergénérationnelles et d’amener les jeunes au bout de leur formation, et notamment intégrer l’historique des savoir-faire (horlogerie, artisanat). Le risque de se retrouver au chômage, et d’y rester longtemps, augmente de manière exponentielle avec l’âge. Nous contactons les entreprises qui prévoient de l’outplacement afin de replacer les gens qualifiés et motivés à rester actifs, avant même qu’ils ne soient inscrits au chômage. Et nous lions des partenariats avec celles qui sont d’accord de créer de l’emploi sur un modèle intergénérationnel.

– CM: Vous dites accorder davantage de temps à vos membres que le service public, est-ce en relation avec le conseil fourni par les ORP ?– PC: Les avis divergent par rapport au service four-ni par les ORP, ce qui alimente passablement les débats. Notre propos est surtout d’aider le chômeur à garder une bonne estime de lui-même, en l’ai-dant à se voir comme un vendeur de son expertise d’une part, et de vouloir évoluer de manière flexible, d’autre part. Nombreux sont ceux qui obtiennent

Pyramide des âges inversée: des statistiques parlantesSelon une projection de l’OFS pour Avenir Suisse, la popula-tion de la classe d’âge 55-64 augmenterait de 11,9% entre 2005 et 2035. Le taux d’activité des 55-64 ans n’a augmenté que de 2,7% entre 2000-2005, alors qu’en Belgique, pays similaire, ce taux culmine à 28,4%. Même nos voisins français sont meilleurs, avec +18,7%, et l’Allemagne +21%. En 2007, le Conseil fédéral a identifié les problématiques des 50+ liées au chômage. Après la crise en 2009, les en-treprises en réorganisation continuaient à parler de retraite anticipée, option discutable pour les personnes concernées qui devront subsister encore une trentaine d’années et pour les actifs au nombre décroissant qui paieront la note.

Source: La Vie économique, 1/8-2007, OCDE 2007

1. source: «Le Temps», article du 31.1.2013 de S. Hochstrasser «Les seniors ont été da-vantage touchés par les restructurations en 2012 ».

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S e n i o r s

P R E S S E P R E S S S T A M P A

de leurs conseillers un soutien minimal et c’est com-préhensible du fait que le nombre de cas augmente, notamment par vagues comme dans le cas de mul-tinationales qui stoppent ou réduisent leur activité, déversant sur le marché du travail moult expatriés ultra formés, principaux concurrents des seniors ne serait-ce que par leur jeune âge ou leur bilinguisme.D’un point de vue placement, nous avons élaboré un programme portant sur un questionnaire plus pointu que les traditionnels outils de recrutement, sans toutefois vouloir nous y substituer. Cela permet aux candidats de lister plusieurs métiers dans leur cursus, par mots clefs et sans forcément détailler le tout dans un outil externe, tâche redondante qui dé-motive souvent les candidats à être exhaustifs dans leur saisie.

– CM: Quelles prochaines étapes pour votre association pour le semestre à suivre ?– PC: La recherche de partenaires continuera après les vacances, notamment pour obtenir pignon sur rue où nous pourrons développer notre structure d’accueil (avec des endroits privatisés pour les entre-tiens). Heureusement nous disposons déjà d’appuis d’entreprises de la place pour l’aménagement des

bureaux ce qui rendra la chose rapide. Entre-temps nous sommes ouverts à un partage de bureaux, avec un espace privatisable. n

Pamela Chiuppi

A propos de l’Association Phare SeniorsL’Association Phare Seniors est une organisa-tion indépendante à but non lucratif, à Ge-nève. Elle offre à ses membres un accompa-gnement neutre centré sur l’humain, visant à augmenter l’employabilité et à faire évoluer l’image des 40-50+ auprès d’un large public.L’anticipation des besoins des individus tout au long de leur carrière est la pierre angulaire de cette approche, appuyée par des partena-riats avec les organismes de formation et les entreprises. L’association veut encourager la complémentarité intergénérationnelle et in-terculturelle (entreprises, pays, secteurs d’ac-tivité), avec en ligne de mire un impact social et financier concret sur la société.

Plus d’informations: voir le groupe LinkedIn de l’Association ou [email protected]

Les seniors, une mine d’or

de compétences et d’expérience.

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SAVAGNIN

Pinot Noir

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