caractérisation physico chimique de matériaux cristaux
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CPH316: Méthodes de la chimie physique
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Caractérisation physico-chimique de matériaux
cristaux liquides
Rédigé par Etienne Levert
Introduction
La température de transition de phases à une pression donnée est propre à la
nature physique et chimique d’un composé pur. En science, la mesure de la température
de fusion d’un composé à pression atmosphérique est un outil de caractérisation
permettant d’obtenir de l’information sur la nature et la pureté d’un échantillon. C’est en
1888 que Friedrich Reinitzer, un botaniste autrichien qui s’intéressait à la fonction du
cholestérol dans les plantes observe, le premier, ce qu’il qualifiera de deuxième point de
fusion lors de la caractérisation du benzoate de cholestérol. Pour l’aider à comprendre
cette observation, il contacte Otto Lehmann, physicien et cristallographe allemand.
Ensemble, ils se rendent compte que le premier point de fusion donne naissance à une
phase liquide, visqueuse et trouble à une température se situant à l’intermédiaire de la
température de cristallisation et de la température de fusion. Ils observent d’ailleurs que
cette nouvelle phase est biréfringente et que certains motifs apparaissent au microscope
optique en lumière polarisée (MOLP). À partir de leurs observations, ils nomment cette
phase qui semble un état intermédiaire entre le liquide et le solide, « crystal that flows »
ou « soft crystals » terminologie qui finit par devenir cristaux liquides. Il fallut attendre
1922 pour que George Friedel, un cristallographe français introduise une nomenclature et
une classification des cristaux liquides dans un article des annales de physique intitulée «
Les états mésomorphes de la matière ». Bien que les termes cristaux liquides et phases
liquides cristallines soient largement utilisés dans le domaine, Friedel préférait
l’utilisation des termes mésophase (phase intermédiaire entre le liquide et le solide) et
mésogène (qui génère une mésophase). Aujourd’hui les deux terminologies sont utilisées
et acceptées
L’émergence de ces mésophases peut être expliquée par un modèle simple de compromis
moléculaire. Les molécules mésogènes sont conçues de façon à posséder des propriétés
intermédiaires entre celles du liquide et celles du cristal. Cela confère à l’état liquide
cristallin la fluidité du liquide et l’organisation anisotrope du cristal. Concrètement, en
considérant un cas simple (Figure 1) : le n-hexane est liquide de -95 °C à 68.7 °C tandis
que le biphényle est cristallin jusqu’à 69.9 °C. En greffant un groupement n-hexyle de
part et d’autre du biphényle pour former le 4,4’-dihexylbiphényle, un mésogène
thermotrope est obtenu. En effet, de 34 °C à 53 °C ce matériau présente une phase liquide
cristalline. Dans ce cas à partir du mariage du n-hexyle, liquide sur cette plage de
température et du biphényle, solide sur cette plage de température, émerge une
mésophase aux propriétés nouvelles. Dans la prochaine section il sera question de deux
classes de cristaux liquides et des différentes mésophases qui leur sont accessibles.
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Figure 1 : Diagrammes de phases isobare pour le n-hexane, le biphényl et le 4,4'-
dihexylbiphényl
Dans cette expérience vous aurez à déterminer le polymorphisme liquide cristallin
d’une série de mésogènes analogue ne variant que par la longueur de la chaine alkoxy en
position 4 d’un acide benzoïque (Figure 2). Il vous sera de ce fait possible d’identifier les
différentes mésophases qui peuvent être obtenues par la variation de la température ainsi
que leurs dépendances au niveau de la structure moléculaire, ici la variation du nombre
de carbone sur la chaîne alkoxy. Les différentes méthodes de caractérisations utilisées
vous permettront ultimement d’obtenir un diagramme de phase et de proposer un modèle
d’empilement pour les mésogènes dans le cas d’obtention de phases smectiques.
Figure 2 : Acide 4-alkoxy benzoïque, n = 7, 8, 9, 10, 11, 12
Au laboratoire, vous formerez 3 équipes qui étudieront en parallèle 2 des 6
composés. Vous aurez à partager vos résultats et faire l’analyse pour les 6 composés.
Théorie
Cristaux liquides thermotropes calamitiques
Le polymorphisme liquide cristallin des mésogènes thermotropes est obtenu en
variant la température. Il en existe trois grandes familles, les calamitiques en forme de
bâtonnet, les discotiques, de forme circulaire et les « bent-core » en forme d’arc. Chacune
de ces classes donne accès à un polymorphisme liquide cristallin riche et distinct. Dans ce
travail pratique, vous travaillerez sur une famille de cristaux liquides calamitiques.
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Les mésogènes calamitiques peuvent être représentés par un ellipsoïde qui
représente la position moyenne d’une molécule dans l’espace. Cette représentation tient
compte de la symétrie des mésophases calamitiques non-chirales où l’orientation des
groupements terminaux devient indiscernable.
Figure 2 : Représentation d'un mésogène calamitique, 5CB, sous la forme d'un bâtonnet.
Deux familles de mésophases existent pour ces mésogènes, la phase nématique
(N) et les phases smectiques. Dans la phase nématique les mésogènes sont orientés selon
leur axe moléculaire, mais ne possèdent aucun ordre dans les autres axes. Pour leur part,
les phases smectiques possèdent à la fois une orientation privilégiée et un ordre
positionnel : les mésogènes dans une phase smectique sont positionnés en couches.
Figure 3 : Phases smectiques des mésogènes calamitiques selon le degré d'ordre.
Les phases smectiques orthogonales, SmA et SmB, possèdent une anisotropie
unidimensionnelle suivant l’axe perpendiculaire aux couches tandis que les phases SmC,
SmCalt, SmI et SmF présentent des molécules inclinées par rapport à la normale des
couches, ce qui leur confèrent une anisotropie bidimensionnelle. Comme il est représenté
dans la Figure 3, les mésophases SmB, SmI et SmF possèdent une organisation
hexagonale. Elles sont souvent nommées : phases smectiques ordonnées. Dans les phases
SmA et SmC (synclinique ou anticlinique) les mésogènes sont organisés aléatoirement à
l’intérieur des couches. Dans ce laboratoire, vous serez confrontés aux mésophases
nématique, smectique A et smectique C dont l’arrangement moléculaire est illustré dans
la figure suivante et décrit dans les paragraphes suivants.
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La phase liquide est isotrope, ce qui signifie que ses propriétés sont les mêmes
indépendamment de l’orientation spatiale où elles sont mesurées. Les mésogènes dans la
phase isotrope sont disposés aléatoirement, l’énergie thermique surpasse les interactions
intermoléculaires.
Dans la mésophase nématique, les mésogènes sont orientés selon une direction
préférentielle. Un vecteur directeur, ⃗ , est défini pour qualifier cette orientation dans un
espace tridimensionnel. Au sein d’un domaine, cette phase possède une symétrie D∞h.
Elle est anisotrope dans le plan du directeur et isotrope dans les plans perpendiculaires au
directeur. Elle possède une symétrie de translation infinie dans les trois dimensions, une
symétrie de rotation infinie dans l’axe du directeur et un axe C2 perpendiculaire au
directeur.
Dans la phase SmA, les mésogènes sont, tout comme dans la phase N, orientés le
long du vecteur directeur ⃗⃗⃗ . Par contre des couches sont formées dans les plans
perpendiculaires au vecteur directeur. Au sein d’un domaine, cette phase possède une
symétrie D∞h, elle est anisotrope dans le plan du directeur et isotrope dans le plan des
couches. Ce positionnement en couches fait perdre l’élément symétrie de translation
continue par rapport à la phase N. Les mésogènes possèdent alors une infinité de
translations possibles à l’intérieur des couches, mais ne peuvent que faire des translations
finies (i.e., quasi-discrètes) selon l’axe du directeur.
Dans la phase SmC, les mésogènes sont positionnés en couches et orientés le long
du vecteur directeur ⃗⃗⃗ . Par contre, le vecteur directeur est incliné d’un angle θ, par
rapport à la normale des couches. Au sein d’un domaine, cette phase possède une
symétrie C2h; elle est anisotrope dans le plan du directeur, et dans le plan des couches.
Les mésogènes possèdent, tout comme la phase SmA, une infinité de translations
possibles à l’intérieur des couches, mais ne peuvent que faire des translations finies dans
l’axe normal aux couches.
Calorimétrie différentielle à balayage (DSC)
L’étude thermodynamique du polymorphisme liquide cristallin est rendue
possible par l’étude des transitions de phases par calorimétrie différentielle à balayage
nn
n
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(DSC). Typiquement en DSC on mesure la température et l’enthalpie de transition de
phases. Il est aussi possible de mesurer la capacité calorifique à pression constante pour
chacune des mésophases. L’enthalpie de est mesurée selon l’équation suivante :
∫ ( )
.
Le principe de fonctionnement de la DSC est simple, la référence et l’échantillon
sont chauffés à vitesse constante. Lorsqu’il y a transition de phases avec différence
d’enthalpie, l’appareil pour conserver constante la température dans les deux systèmes
doit ajuster u quantité de chaleur à fournir à l’échantillon.
Figure 4 : Représentation schématique du fonctionnement d'une DSC
Figure 5 : Schématisation d'un thermogramme obtenu par DSC. Tc : température de
transition de phase, dCp : différence de capacité calorifique.
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Un thermogramme avec la quantité de chaleur fournie (J•s-1
•g-1
) en fonction de la
température est donc tracé. Les pics sont en moyenne centrés autour de la température de
transition de phases et leur aire représente la différence d’enthalpie associée à la
transition de phases. Les différences dans la ligne de base représentent les changements
dans la capacité calorifique à pression constante des différentes phases. Dans le cas de la
Figure 5, les pics orientés vers le haut sont issus de processus exothermiques. Ils sont
obtenus en diminuant la température alors que les pics orientés vers le bas sont issus de
processus endothermiques et ils sont obtenus en augmentant la température. Le décalage
entre les températures de transition de phases en montée et en descente de température est
dû à des effets de cinétique. Dans le cas des transitions de phases de 2e ordre, soit celles
qui ne sont pas caractérisées par une enthalpie de transition de phases, la DSC ne fournit
pas nécessairement de l’information pertinente et le recours à d’autres méthodes de
caractérisation comme la microscopie optique en lumière polarisée ou la diffraction des
rayons X est de mise pour identifier les diverses phases et les transitions entre elles.
Microscopie optique en lumière polarisée (MOLP)
La microscopie optique en lumière polarisée (MOLP) couplée à une platine
chauffante peut être utilisée dans l’étude des transitions de phases et dans une première
évaluation du polymorphisme liquide cristallin d’un échantillon grâce au caractère
biréfringent des mésophases. Le polymorphisme doit souvent être confirmé par
diffraction des rayons-X. La biréfringence est un effet optique due à l’anisotropie d’un
matériau. Dans le cas le plus simple, en prenant par exemple un échantillon cristallin
biréfringent, la lumière non polarisée qui le traverse sera séparée en deux composantes de
polarisation orthogonale. Cette séparation vient du fait que ce type de matériau anisotrope
possède des indices de réfraction différents selon la direction de propagation de la
lumière : un indice de réfraction ordinaire, no ou n∥ (i.e., parallèle à l’axe de propagation
de la lumière), et un indice de réfraction extraordinaire, ne ou n⏊ (i.e., perpendiculaire à
l’axe de propagation de la lumière).
Figure 6 : Représentation de la biréfringence dans un matériau.
Puisque la vitesse de propagation de la lumière dans un matériau est dépendante
de l’indice de réfraction dans ce type de matériaux, on observe un retard optique qui va
comme la différence des deux indices de réfraction. On nomme ce retard optique,
biréfringence et aura un effet rotatoire sur le plan de polarisation de la lumière. C’est
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l’interférence à la sortie de l’échantillon qui donne lieu à diverse textures observables en
MOLP.
∥ ⏊
L’indice de réfraction au niveau moléculaire est modulé par la polarisabilité de
celle-ci. Dans le cas des cristaux liquides calamitiques, leur forme allongée leur confère
une polarisabilité plus grande dans leur axe longitudinale que dans leur axe transversale.
Figure 7: Polarisabilité longitudinale et transversale moléculaire d'un corps rigide typique
de mésogène calamitique associée à la biréfringence macroscopique.
À l’intérieure d’une mésophase, les mésogènes sont alignés. Il s’agit donc de
phases anisotropes possédant une biréfringence macroscopique. Le MOLP est constitué
d’une source de lumière polychromatique incandescente qui passe par un premier
polariseur. Ensuite, la lumière polarisée linéairement traverse l’échantillon biréfringent.
Un deuxième polariseur, l’analyseur est placé entre l’échantillon et le détecteur; l’œil ou
la caméra CCD. Puisque la biréfringence du matériau a fait subir une rotation de la
lumière par rapport à l’axe de polarisation initial, une portion de cette lumière traverse
l’analyseur et donne lieu à des patrons d’interférences caractéristiques des différentes
mésophases. Dans la section qui suit sont présentées les textures des mésophases
calamitiques : nématique, smectique A et smectique C ainsi que la théorie des défauts
associés aux différents patrons que composent ces textures. On appel domaine, un groupe
de molécules orientés autour d’un défaut responsable d’une texture donnée. Les domaines
de ces mésophases mesurent typiquement quelques microns.
Diffraction des rayons X aux petits angles (SAXS)
Loi de Bragg
Sonder la matière aux petits angles
permet d’obtenir de l’information sur des
périodicités à grandes échelles.
Contrairement à la diffraction des rayons
X utilisés en cristallographie où l’on
s’intéresse à la position des atomes dans la
maille cristalline (i.e., la distance C-C dans
une molécule organique est de 1.54 Å pour
2θ
Rayon X
nλ 2dsinθ
d
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sonder cette distance avec du rayonnement X (λCu = 0.154 nm) l’angle d’incidence doit
être de 30°), en SAXS on sonde typiquement des angles allant de 0.1 à 5.5° (avec
l’appareil Bruker Nanostar). Cette technique donne accès à de l’information au niveau de
la périodicité des systèmes à des distances allant de 44 à 0.8 nm.
Les photons X passent à travers
l’échantillon, sont diffractés et vienne frapper
le détecteur formant des halos avec des
maxima d’intensité aux angles de diffusion où
les rayons X l’interfèrent constructivement.
Ces patrons d’interférences apparaissent aux
angles respectant les conditions de la loi de
Bragg : 2 où n est un entier
positif indiquant l’ordre d’interférence. On
n’observe généralement que la première
harmonique (i.e., n=1). λ est la longueur
d’onde des photons X (pour une cathode de
Cu, = 1.54186 Å). Voyez à gauche, l’image
brute observée. L’intégral radiale de
l’intensité mesurée nous permettant d’accéder
aisément à la position angulaire des pics de diffraction (voir exemple ci-dessous) :
En utilisant cette méthode d’analyse, il est facile de voir les phases smectiques
puisqu’elles sont organisées en couches. L’angle de diffraction sera directement relié à
l’épaisseur des couches smectiques. On peut par exemple, observer la contraction des
couches au passage de la phase SmA à la phase SmC et calculer l’angle d’inclinaison du
vecteur directeur par rapport à la normale aux couches. Il est donc possible de concevoir
un modèle qui représente l’organisation des molécules dans les phases SmA ou SmC :
monocouche, bicouche, etc. Votre objectif est de tracer un graphique de la longueur
théorique de la molécule analysée en fonction de la distance intercouche mesurée par
diffraction aux petits angles. Réfléchissez à ce que représentent les paramètres de ce
type de régression linéaire.
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Appareillage
Pour réaliser vos mesures, vous aurez à votre disposition un microscope optique
en lumière polarisée muni d’un stage de chauffage, d’un contrôleur de température du
type PID (proportional-integral-derivative controller) et d’une caméra CCD. Vous aurez
aussi la chance d’aller suivre une formation en diffraction des rayons X pour vous
permettre d’analyser vos données de SAXS (Small Angle X-Ray Scattering) ainsi que
d’utiliser une DSC (Differential Scanning Calorimeter) dans le laboratoire du Pr. Yue
Zhao.
Microscope en lumière optique polarisé
Stage de chauffage
Caméra CCD 9 mégapixels USB
Oculaires
Analyseur
Objectifs
Stage rotatif
Polariseur
Dessus Devant
Résistance de
platine Orifice d’analyse Porte échantillons Sorties électriques des
elements chauffants
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Contrôleur de température de type (PID)
Devant
Derrière
SAXS (Nanostar – Bruker)
Contrôle PID
Interrupteur du
contrôleur
Interrupteur et indicateur de
chauffage
Connexion de la résistance
de platine
Alimentation
électrique
Connexion des éléments du
stage de chauffage
Source de rayonnement X Chambre d’analyses Détecteur
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DSC (TA Instruments Q200)
Montage expérimental
DSC
Système de refroidissement
Chambre d’analyses
Référence
Échantillon
Réservoir
Couvercle
Échelle en cm
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MOLP
Déroulement de l'expérience
En premier lieu, le point de fusion des composés à analyser devra être déterminé
pour être en mesure de déterminer la plage d’analyse à utiliser en DSC. Ensuite, à tour de
rôle, vous analyserez vos produits (4 à 10 mg de composé est nécessaire) par calorimétrie
différentielle à balayage afin de déterminer le nombre de transitions de phases que vous
devriez observer au microscope. Finalement, à l’aide des thermogrammes obtenus par
DSC, vous utiliserez la microscopie optique en lumière polarisée (de 1 à 2 mg de
composé est nécessaire) pour identifier les différentes mésophases que vous identifierez
en utilisant l’organigramme (flowchart) à la fin de cette section. Durant la journée, vous
visiterez le laboratoire de diffraction des rayons X et aurez une démonstration du
fonctionnement de l’appareil de diffraction des rayons X aux petits angles (SAXS).
Puisque le temps ne nous permet pas de vous faire faire les analyses SAXS, les données
brutes pour tous vos produits vous seront fournies.
**IMPORTANT**
Vous ne devriez pas utiliser plus de 20 mg par produit à analyser et ce pour l’ensemble de
vos analyses. Soyez minutieux!
**Correction températures des contrôleurs PID
Montage
I -3.72 ± 0.17 1.0582 ± 0.0013
II 1.33 ± 0.31 1.0187 ± 0.0035
III 1.05 ± 0.12 1.0313 ± 0.0013
Échantillon (faire entrer entre 2
plaques par capillarité)
Identifiez votre échantillon
Utilisez cette relation pour calculer les températures réelles par rapport à celles lus sur les contrôleurs
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Organigramme pour la détermination de la phase liquide cristalline observée au
MOLP
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Rapport de laboratoire [25 pts]
But (Que cherchez-vous à faire et comment allez-vous le faire?) [2pts]
Théorie (Succinct : qu’est-ce qu’un mésogène, mésophases? Expliquer les principes qui
font que la DSC, MOLP et SAXS sont utiles à l’analyse de mésogènes.) [2 pts]
Résultats (Données brutes) [5 pts]
Tableau avec plages « points » de fusion des 6 composés, comparer à la littérature
s’il y a lieu. (n’oubliez-pas vos sources!)
Photos de MOLP (Une par phase, identifier les composés et les températures)
DSC (1 thermogramme complétement analysé)
o Tableau avec les températures et enthalpies de transitions de phases pour
tous les composés
SAXS (un graphique de l’intensité radial de diffraction en fonction de l’angle
(2θ), identifier le composer et la température clairement)
Analyse des résultats [5pts]
Diagramme de phase : graphique du polymorphisme des composés en fonction du
nombre de carbone sur la chaîne alkoxy.
Graphique de la distance intercouche mesurée par SAXS en fonction de la
longueur théorique des mésogènes utilisés (à vous de calculer (expliquer votre
calcul))
À la lumière de vos résultats expérimentaux, déterminer un modèle d’empilement
de vos mésogènes dans l’espace qui se raccorde à la théorie. (distance intercouche
pour SmA ou SmC, angle d’inclinaison pour SmC etc…)
Discussion [8 pts]
Décrire du polymorphisme des mésogènes et de ce que vous observez comme
tendances dans le diagramme de phase. Rattachez ces tendances à des
interprétations thermodynamiques.
Discuter de votre démarche dans la détermination de votre modèle d’empilement
et discuter de la fiabilité de votre modèle.
Conclusion (répondre au but!) [2 pts]
Bibliographie (toutes sources utiles à la rédaction de votre rapport) [1 pts]
Influence de la structure moléculaire sur les propriétés mésogènique et les
transitions de phases de mélange de cristaux liquides smectogènes, Mémoire de
maîtrise, par Etienne Levert, SHERBROOKE, Université de Sherbrooke, 2012.
Hartley, C. Scott et al. J. Chem. Educ. 2011, 88, 1133-1136