caractère spontané d’une transformation mettant en jeu des réactions d’oxydo-réduction
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Caractère spontané d’une transformation mettant en jeu des réactions d’oxydo-réduction. Objectifs : - Déterminer le sens de l’évolution spontanée d’une transformation mettant en jeu les couples Métal n+ /Métal suivants : Cu 2+ /Cu et Zn 2+ /Zn. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
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Caractère spontané d’une transformation mettant en jeu des réactions d’oxydo-réduction
Objectifs :
- Déterminer le sens de l’évolution spontanée d’une transformation mettant en jeu les couples Métaln+/Métal suivants : Cu2+/Cu et Zn2+/Zn.
- Construire un dispositif permettant de récupérer, sous forme d’énergie électrique, l’énergie transférée au cours de la transformation chimique.
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Évolution d’un mélange comportant Cu2+, Cu, Zn2+ et Zn
Dans un becher comportant les espèces Cu2+(aq) et Zn2+(aq) et les espèces Cu(s) et Zn(s), deux réactions inverses l’une de l’autre sont susceptibles de se produire :
Cu2+(aq) + Zn(s) = Cu(s) + Zn2+(aq) Pour déterminer le sens d’évolution spontanée du
système, il est nécessaire de connaître la constante d’équilibre K et composition initiale du mélange.
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Constante d’équilibre et conditions initiales
Cu2+(aq) + Zn(s) = Cu(s) + Zn2+(aq) La réaction chimique ainsi écrite a pour
constante d’équilibre K = 1037. Choisissons [Cu2+] = [Zn2+] = 1,0 mol/L. Quotient de réaction initial : Qri = [Zn2+]i/[Cu2+]i = 1 Qri < K , la transformation devrait donc se
produire spontanément dans le sens direct.
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Vérification expérimentale
La transformation s’est faite dans le sens prévu en libérant de l’énergie par transfert thermique !
État initial
Zn2+ Zn
Cu
Cu2+
État Final
Cu
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Situation problème : Comment contrôler l’échange d’électrons ?
Placer dans deux bechers différents les espèces des couples Cu2+/Cu et Zn2+/Zn.
Peut-on réaliser l’échange d’électrons entre les ions Cu2+ et les atomes de Zn et comment l’observer ? Disposer entre les deux électrodes un fil conducteur et un ampèremètre.
Zn
Zn2+
Cu
Cu2+
A
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Aucun déplacement d’électrons entre les deux lames métalliques n’est observé ! La transformation n’a pas lieu.
Si tel était le cas, la neutralité électrique des solutions ne serait pas conservée !
Zn
Zn2+
Cu
Cu2+
1 2
A
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Finalisation du dispositif : la pile
Zn
Zn2+
Cu
Cu2+
A
Papier imbibé de K+ + NO3-
« Pont salin »
i e A
Le courant passe ! Le système constitue une pile et produit de l’énergie électrique. Le sens du courant électrique, du cuivre vers le zinc, est en accord avec le sens de la transformation prévu Cu2+ + Zn Cu + Zn2+
Intercaler, entre les deux bechers, un morceau de papier filtre imbibé de solution de nitrate de potassium K+ + NO3
-
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Fonctionnement de la pile Cuivre/Zinc
Pont salin
ZnCu
conducteur
les actes présentés comme successifs sont en fait simultanés
NO3-
K+ NO3-
K+
2e-
Cu2+
2e-
Zn2+
2e-
A I
+ -i
Réduction
Cu2++2e-=Cu
CATHODE
Oxydation
Zn=Zn2++2e-
ANODE
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F.é.m de la pile Cuivre/Zinc
Zn
Zn2+
Cu
Cu2+
1
V
2
Pont salin
+ -
ECu/Zn = VCu – VZn = 1,10 V
Utiliser un voltmètre pour mesurer la différence de potentiel à vide entre les deux électrodes :
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Conclusion générale sur la f.é.md’une pile électrochimique
La force électromotrice d’une pile constituée à partir de deux couples du type Métaln+/Métal est égale à la différence de potentiel (à vide) entre les deux électrodes.
Le potentiel d’électrode VM, mesuré par rapport à une référence, dépend de la nature du couple Métaln+/Métal et croît avec la concentration de l’espèce dissoute Métaln+.