cantines au quotient familial : revue de presse
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Revue de presse à propos de la mise en place de la tarification au quotient familial des cantines des lycées d'Île-de-France.TRANSCRIPT
IDF: les cantines des lycées vont passer à une tarificationau quotient familial
Paris, 10 déc. 2013 (AFP) -
La Région va adopter la première étape de la mise en place d'une tarification unifiée dans lescantines des lycées, basée sur le quotient familial, a annoncé mardi Henriette Zoughebi, vice-présidente (Front degauche) en charge des lycées."Cette mesure sera adoptée lors de l'examen du budget 2014", du 18 au 20 décembre prochain, "après une annéed'expérimentation dans sept établissements", a ajouté Mme Zoughebi lors d'une conférence de presse, rappelantque c'était "une promesse de campagne"."Quand on sait que certains élèves ne pouvaient plus manger à partir du 15 ou du 20 du mois, faute de pouvoirpayer, c'est une question de justice sociale tout autant que de santé publique", a souligné le vice-présidentecommuniste.Une étude de 2011 de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme d'IDF montre en outre que "les enfants issus demilieux les plus populaires mangent deux fois moins à la cantine que les enfants de cadres"."Il faut arriver à une grille unique et c'est complexe car nous devons faire avec l'héritage de plusieurs milliers deprix différents" dans les 471 lycées publics franciliens, a fait valoir Mme Zoughebi."Le prix plancher serait de 1 euro, le prix le plus élevé de 4 euros, avec des tranches pour tenir compte desrevenus des parents et ne pas pénaliser les revenus moyens", a-t-elle expliqué.La mise en place du dispositif se ferait par tranches de 100 établissements, sur 5 ans, avec un démarrage à larentrée 2014. "Nous présenterons un rapport en février avec des propositions tarifaires et le choix des lycées"retenus pour le démarrage de la réforme, a précisé la vice-présidente."Il faut qu'en 2015 (année des élections régionales, ndlr) cela soit suffisamment avancé pour qu'il n'y ait pas deremise en cause possible", a-t-elle souligné.La Région sera la première région de France à mettre un tel système en place, a souligné le Front deGauche. La Ville de Paris a déjà un tel système dans les cantine des écoles, de même que les départementsfranciliens pour les collèges.Une compensation de la Région pour ne pas pénaliser les établissements ayant beaucoup d'élèves payant le tarif leplus bas est prévue, elle pourrait être "en année pleine entre 30 et 40 millions d'euros, quand tous lesétablissements appliqueront cette nouvelle tarification", a avancé Mme Zoughebi.Le groupe UDI a fait valoir qu'il proposait cette mesure "depuis une dizaine d'années", se réjouissant de la voir"reprise par la majorité régionale" tout en regrettant qu'elle "soit étalée dans le temps, cela la fragilise".sla/gd/jag
Afp le 10 déc. 13 à 15 01.
TX-PAR-BUK71
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Mots : 448
Date : 10/12/2013Pays : FRANCEEdition : Fil GenPériodicité : QuotidienSurface : 66 %
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Date : 11/12/2013Pays : FRANCEEdition : ParisPage(s) : 5Rubrique : GRAND PARISDiffusion : 433163Périodicité : QuotidienSurface : 9 %
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Date : 11/12/2013Pays : FRANCEPage(s) : 4Rubrique : FranceDiffusion : 49176Périodicité : QuotidienSurface : 53 %
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Date : 11/12/2013Pays : FRANCEPage(s) : 4Rubrique : FranceDiffusion : 49176Périodicité : QuotidienSurface : 53 %
L'Ile-de-France met de l'égalité dans la marmite des cantines scolaires "C'est notre fierté de créer des conditions de réussite et de bien être pour tous les lycéens". Pour Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France en charge des lycées, la tarification unique de la restauration dans les lycées franciliens fait partie des mesures qui vont aider les lycéens défavorisés à réussir leur scolarité. Une mesure proposée par sa formation politique, le Front de gauche, inscrite au budget présenté par la majorité régionale pour 2014. La cantine révélateur des inégalités sociales
Sur les 471 lycées franciliens, 450 disposent d'un restaurant scolaire et tous sont en régie directe. Mais chaque établissement a développé ses propres tarifs. On en compte des milliers. La moitié seulement des lycées font bénéficier les jeunes d'une aide régionale. Les résultats sont visibles : les jeunes de milieu populaire (enfants d'inactifs, ouvriers) ont deux fois moins de chance de déjeuner à la cantine que ceux des classes favorisées (cadre supérieur, profession libérale). La cantine est devenue le révélateur le plus sur de la composition sociale de l'établissement.
L'initiative régionale vise à uniformiser ces tarifs d'ici 2017 avec une première étape à la rentrée 2014 avec une centaine de lycées sur deux départements où le quotient familial est déjà utilisé au collège. La tarification unique pourrait être proposée en janvier 2014 au conseil régional. "On hérite de tarifs très variés", nous dit H Zoughebi. "On va faire très attention à ce que les nouveaux tarifs soient avantageux aux plus défavorisés et aussi aux classes moyennes" Le prix du repas devrait varier entre 1 et 4 euros avec une graduation fine entre les deux. "On accompagnera la mise en place", souligne H Zoughebi qui s'inquiète de failles éventuelles. Les jeunes qui ne peuvent pas payer 1 euros le repas devraient bénéficier du Fonds social lycéen mais celui-ci est devenu très insuffisant (1500 €pour 1470 élèves au lycée J Jaurès de Montreuil par exemple). A Paris, les assistantes sociales ne sont plus dans les établissements ce qui les éloigne des plus démunis. Les petits plats dans les grands La mesure devrait aussi avoir un impact sur la vie des établissements. H Zoughebi en attend que les jeunes se sentent mieux dans ce qui est leur seconde maison et à ce qu'ils s'alimentent mieux dans les quartiers populaires. Cette remontée du taux des demi-pensionnaires aura forcément un impact sur les emplois du temps. La région se prépare à investir dans l'aménagement des cantines et leurs frais. Sur le budget 2014 3 millions supplémentaires sont inscrits pour l'équipement des cantines (entre autres bornes magnétiques et cartes pour faciliter la gestion) et 2 millions pour le fonctionnement. "Cette mesure va aussi nous aider à renforcer notre filière d'approvisionnement", souligne H Zoughebi. La région mise sur les achats en circuit court et le développement du bio. Une plateforme centrale d'achats va aider les restaurants dans leur gestion. En Ile-de-France, la région n'a pas fini de mettre les petits plats dans les grands pour les lycéens. François Jarraud
11/12/13 Cantine scolaire : le prix bientôt fixé en fonction du quotient familial dans les lycées d’IDF
www.vousnousils.fr/2013/12/11/cantine-scolaire-le-prix-bientot-fixe-en-fonction-du-quotient-familial-dans-les-lycees-didf-551567?printable 1/1
l’e-mag de l’éducation
11.12.2013
Cantine scolaire : le prix bientôt fixé enfonction du quotient familial dans les lycéesd'IDFL'Ile-de-France va bientôt adopter un système de tarification basé sur le quo tient familial pour les can-tines des lycées de la région.
Les can tines sco laires des lycées d'Ile-de-France pro po se ront bientôt des tarifs unifiés, éche lonnés
en fonction du quo tient fami lial, a indiqué ce mardi Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil
régio nal d'Ile-de-France en charge des lycées.
De 1 à 4 euros
"Le prix plancher serait de 1 euro, le prix le plus élevé de 4 euros, avec des tranches pour tenir compte des
reve nus des parents et ne pas pénaliser les revenus moyens", a expliqué Henriette Zoughebi lors d'une
confé rence de presse. "Il faut arriver à une grille unique et c'est complexe car nous devons faire avec
l'héritage de plusieurs milliers de prix dif fé rents" dans les 471 établisse ments de la région, a-t-elle
souligné.
La pre mière étape du dispo sitif sera adop tée lors de l'examen du budget 2014, qui aura lieu du 18 au 20
décembre 2013. La mise en place se fera pro gressive ment, sur 5 ans par tranche de 100 lycées, et débutera
à la ren trée 2014.
"Une question de justice sociale"
Un rap port sera pré senté en février pro chain, avec des pro po sitions de tarifs et le choix des lycées qui
applique ront la mesure dans les pre miers temps. La région ver sera une aide finan cière aux lycées où
beaucoup d'élèves paie ront le tarif le plus bas, pouvant s'élever "en année pleine entre 30 et 40 millions
d'euros, quand tous les établisse ments applique ront cette nouvelle tarification", d'après Henriette
Zoughebi.
"Quand on sait que cer tains élèves ne pouvaient plus manger à par tir du 15 ou du 20 du mois, faute de
pouvoir payer, c'est une question de justice sociale tout autant que de santé publique", a-t-elle estimé.
Source(s) : avec AFP