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  • Camille Saint-Saëns

    SAMSON ET DALILA Grâce à sa force surhumaine, Samson libère le peuple d’Israël de l’oppression des Philistins. Sous l’impulsion du Grand Prêtre de Dagon qui réclame vengeance, la sulfureuse Dalila séduit Samson afin qu’il lui confie le secret de sa force qui réside dans ses cheveux. À peine a-t-il cédé à ses charmes, que Dalila coupe ses cheveux, le réduisant à l’état de simple mortel. Samson et Dalila renferme peut-être la plus belle déclaration d’amour du répertoire lyrique. Porté par le duo Elīna Garanča-Roberto Alagna, cet opéra promet de faire chavirer bien des cœurs dans la nouvelle production de Darko Tresnjak.

    Chef

    d’orchestre

    Mark Elder

    Dalila

    Elīna Garanča

    mezzo-soprano

    Samson

    Roberto Alagna

    ténor

    Grand prêtre

    Laurent Naouri

    Baryton-

    basse

    Abimélech

    Elchin Azizov

    baryton

    Le viel hébreu

    Dmitry Belosselskiy

    basse

    DATE : 20 octobre 2018 Heure : 18h25

    Opéra en 3 actes de Camille Saint-Saëns

    LE BUGUE LE BUGUE LE BUGUE LE BUGUE

    Salle Eugène Le Roy Réservation : Maison de la

    Presse Le Bugue 05 53 07 22 83

    http://www.metopera.org/Discover/Artists/MezzoSopranos/Michelle-DeYoung/http://www.metopera.org/Discover/Artists/MezzoSopranos/Michelle-DeYoung/http://www.metopera.org/Discover/Artists/MezzoSopranos/Michelle-DeYoung/http://www.metopera.org/Discover/Artists/Artist-Pages/Peter-Mattei/http://www.metopera.org/Discover/Artists/Artist-Pages/Peter-Mattei/

  • SAMSON ET DALILA

    Première (en allemand et sur l'initiative de Liszt) au Théâtre de la Cour grand-ducale de Weimar, le 2 décembre 1877 Avec Faust et Carmen, Samson et Dalila reste l’opéra le plus populaire du répertoire français. Cent trente ans après sa création, il distille toujours la même magie trouble et se goûte avec une volupté que les Saintes Ecritures réprouveraient assurément ! Les Saintes Ecritures ? Ce sont elles qui fournissent à l’opéra son argument, composé sur une prose de Ferdinand Lemaire tiré d’un chapitre du Livre des Juges. Camille Saint-Saëns y déploie son attirail de mosaïste virtuose : la noble spiritualité du sujet se tourne ici vers les grands oratorios du passé ; là, de monumentales fresques s’animent, revisitant Gounod ou Meyerbeer, tandis que partout ailleurs flottent une sensualité quasi wagnérienne, ce quelque chose de suave et de fauve lié à Dalila. Dans un enchainement de scènes idéalement fondues, religion et séduction s’imbriquent dans une irrésistible alchimie.

    Lieu de l’action Prisonniers des Philistins, les Hébreux implorent le Dieu d’Israël. Samson, valeureux héros, tue

    Abimélech et encourage les siens à se rebeller

    contre les Philistins. Le peuple d’Israël rompt alors

    ses chaines et parvient à s’enfuir – sous les

    menaces vipérines du Grand Prêtre de Dagon qui

    jure vengeance. Celui-ci retrouve la voluptueuse

    Dalila, décidée à séduire Samson, de façon à percer

    le secret de sa force – dans le seul but de venger

    son peuple. Dans un duo débordant de lyrisme,

    Dalila fait chavirer le cœur du héros qui, malgré les

    mises en garde d’un vieillard hébreu, succombe à

    son amour… et au piège tendu par la belle : à peine

    a-t-il dévoilé que sa force réside dans sa chevelure

    que Samson est arrêté, ses cheveux coupés et ses

    yeux crevés. Dans sa prison, implorant le pardon

    pour sa faiblesse, il prie pour la libération de son

    peuple. Puis, touché par la foi, il retrouve

    subitement sa force lors d’un bal philistin, et

    parvient à faire écrouler leur temple ; Dalila et son

    peuple sont anéantis.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Liszthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_national_allemandhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_national_allemandhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Weimarhttps://fr.wikipedia.org/wiki/2_d%C3%A9cembrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cembre_1877https://fr.wikipedia.org/wiki/1877_en_musique_classique

  • Musique

    Samson et Dalila est l’œuvre d’un compositeur cultivé dans son art, composant dans une époque férue d’exotisme, ouvert à la richesse des voyages à travers le temps et les pays. Cet opéra est ainsi une fusion de traditions musicales d’une grande variété. Certaines lignes sont directement inspirées du plain-chant (cantus planus ou chant simple et pur) aussi nommé chant grégorien, du nom du pape Grégoire qui a entériné comme musique officielle de la religion chrétienne ce chant a cappella à une seule ligne, exécuté en choeur par les moines chrétiens depuis le Ve siècle. S’y retrouve également la musique baroque de Bach et de Haendel par le choix du thème et la richesse des harmonies. La subtilité du rythme et du travail sur la couleur fait penser à Delibes et Bizet, contemporains de Saint-Saëns. Le détail des combinaisons orchestrales, lorsqu’elles associent un bois avec un cuivre ou bien les cordes avec des vents préfigure le travail minutieux et la révolution orchestrale qu’accompliront Debussy et Ravel. Enfin, les mélodies de Saint-Saëns ont la sensualité des Italiens puis les orientalismes inspirés du séjour à Alger lors duquel fut composé le IIIe acte.

    Un des plus beaux duos qui soient Mon cœur s’ouvre à ta voix est l’air phare de Samson et Dalila et l’un des plus célèbres du répertoire lyrique. Cet air est le cœur dramatique de l’opéra : Dalila y séduit Samson qui lui avoue à la fois son amour et le secret de sa force. Cet air est poignant pour ses sentiments exprimés, mais aussi parce qu’il annonce le destin fatal : Dalila, qui voulait séduire Samson pour le faire tomber est prise à son propre piège en croyant véritablement à ses promesses feintes. La mélodie de Dalila commence par un doux aveu avant une demande à Samson “Réponds à ma tendresse” sur laquelle entre la harpe. La mélodie est de forme strophique (une même musique accompagne différentes paroles, comme des couplets). La musique emploie toutes les ressources d’un orchestre de cordes et de bois (sans percussion ni cuivre, à l’exception de cors d’une douceur extrême et d’un roulement de timbales triple piano). L’orchestre est une vague qui alterne entre le grave et l’aigu dans un long crescendo qui commence pianissimo avec les cordes en pizzicato (doucement pincées avec les doigts et non pas jouées avec l’archet) pour aboutir à un forte expressif et incarné. Cet air est à l’image de l’opéra : une subtile fusion de différents styles musicaux. L’accompagnement commence de manière très classique avec ses accords parfaits (les accords les plus consonants dans la musique occidentale, composés d’une tierce et d’une quinte, comme par exemple do-mi-sol). La ligne vocale est d’une grande douceur avec son mouvement conjoint (les notes se suivent dans la gamme, comme par exemple la, si, do). Les accords traditionnels vont ensuite se modifier petit à petit, par de subtiles altérations (des bémols, des dièses, des bécarres)

  • distillées ici et là. L’altération des accords occidentaux transforme la mélodie en un mélisme arabe (très reconnaissable pour ses intervalles de quinte diminuée et de seconde augmentée). Pour la fin de l’air, c’est le grand opéra occidental qui reprend ses droits, avec l’aigu puissant de la soprano sur “Ah ! Verse-moi l’ivresse” qui redescend ensuite sur toute la tessiture de mezzo en figurant l’ivresse versée. Samson lui répond, sur un si bémol suraigu : “Je t’aime !” alors que l’orchestre semble presque disparaître.

    Le chœur, un personnage Le chœur ne fait pas que ponctuer les interventions des personnages principaux, comme cela peut être le cas dans de nombreux opéras. Notamment, à cette époque, des chœurs et des ballets sont artificiellement ajoutés aux opéras étrangers qui sont joués à Paris afin de les adapter au modèle du Grand Opéra à la française. C’est exactement l’inverse dans l’opéra de Saint-Saëns, les chœurs ayant une place fondamentale, aussi bien dans l’intrigue que musicalement. Ils sont mis en avant, ils chantent seuls, occupent presque la majorité du Ier et du IIIe acte, leur texte est une partie fondamentale de l’intrigue et non pas la répétition des paroles des héros, enfin leur écriture est fouillée, souple et puissante. Le chœur incarne tour à tour les Hébreux désespérés enfin convaincus par Samson de se rebeller puis, au troisième acte, les Philistins dépravés qui finissent écrasés sous les ruines du temple. Le contraste ne saurait être plus puissant entre le chœur des Hébreux qui implore à genoux le Dieu d’Israël dans une complainte mélancolique des violons et des flûtes au début de l’oeuvre, et le chœur final des Philistins à la fois en mélismes sensuels et en percussions éclatantes qui outrage Samson.

    Compositeur

    Camille Saint-Saëns 1835-1921

    Enfant prodige Camille Saint-Saëns naît au 3, rue du Jardinet à Paris, fils de Jacques Joseph Victor Saint-Saëns (1798-1835) et de Françoise Clémence Collin (1809-1888). Il est baptisé le 27 octobre 1835 en l'église Saint-Sulpice de Paris. Il commence le piano avec sa grand-tante, puis avec le compositeur et pédagogue Camille-Marie Stamaty (1811-1870). Ce dernier le recommande à Pierre Maleden, compositeur, qui lui enseigne la théorie et la composition. Camille se révèle être un enfant prodige : il donne son premier concert à 11 ans en 1846 et fait sensation avec le Troisième Concerto de Beethoven, et le Concerto no 15 K.450 de Mozart. Il écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart. En parallèle à de brillantes études générales, il entre au Conservatoire à 13 ans, en 1848, où il étudie l’orgue avec François Benoist (1794-1878), la composition avec Jacques Fromental Halévy (1799-1862) et reçoit aussi les conseils de Charles Gounod (1818-1893). Il sort du

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_du_Jardinethttps://fr.wikipedia.org/wiki/Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/1798https://fr.wikipedia.org/wiki/1835https://fr.wikipedia.org/wiki/1809https://fr.wikipedia.org/wiki/1888https://fr.wikipedia.org/wiki/Bapt%C3%AAmehttps://fr.wikipedia.org/wiki/27_octobrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Octobre_1835https://fr.wikipedia.org/wiki/1835_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Sulpice_de_Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/Camille-Marie_Stamatyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Camille-Marie_Stamatyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1811https://fr.wikipedia.org/wiki/1870https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Maledenhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_prodigehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1846https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_piano_n%C2%BA_3_de_Beethovenhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_van_Beethovenhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Mozarthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Conservatoire_national_sup%C3%A9rieur_de_musique_et_de_danse_de_Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/1848https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Benoisthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fromental_Hal%C3%A9vyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Fromental_Hal%C3%A9vyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Gounod

  • Conservatoire avec le prix d’orgue en 1851. La même année, il échoue au concours du prix de Rome. En 1852, il obtient un prix de composition au concours Sainte-Cécile de Bordeaux pour sa cantate Ode à Sainte-Cécile. Débuts comme organiste En 1853, à l'âge de dix-huit ans, il est nommé organiste de l'église Saint-Merri, à Paris, et crée parallèlement sa Première Symphonie. Il acquiert très vite une très bonne réputation et suscite l'admiration de musiciens tels que Hector Berlioz et Franz Liszt. En 1857, il succède à Lefébure-Wély aux grandes orgues Cavaillé-Coll de l'église de la Madeleine, et reçoit la visite de plusieurs musiciens, dont Liszt, qui est très impressionné par ses improvisations. Liszt décrira ainsi Saint-Saëns comme « le premier organiste du monde ». Saint-Saëns a alors vingt-deux ans. Il reste à ce poste durant vingt années, qu’il vit comme les plus heureuses de sa vie. Durant toutes ces années, l’activité du compositeur est intense : il contribue aux nouvelles éditions d’œuvres de Gluck, Mozart, Beethoven, mais aussi Liszt. Il défend les œuvres de Schumann, et de Wagner, qui n’est pourtant pas très apprécié au Conservatoire de Paris. Il compose beaucoup : en 1858, l’éditeur Girod lui paye 500 francs pour la livraison de la partition des Six duos pour piano et harmonium, argent avec lequel il s’achète un télescope. Années 1860-1870 De 1861 à 1865, il obtient un poste de professeur de piano à l’École Niedermeyer, fondée en 1853 dans le IXe arrondissement de Paris. Là-bas, il enseigne notamment à Gabriel Fauré et André Messager. Parallèlement, il retente sa chance au Concours de Rome, et échoue à nouveau, ce qui ne l’empêche pas de continuer à composer abondamment. Ainsi, en 1867, sa cantate Les Noces de Prométhée est récompensée dans un concours dont le jury est composé de compositeurs aussi réputés que Rossini, Auber, Berlioz, Verdi et Gounod. L’année suivante, il compose en dix-sept jours seulement son Deuxième Concerto pour piano, parce que son ami Anton Rubinstein venait à Paris et avait besoin de quelque chose de nouveau à jouer ! Durant les années 1870, il écrit régulièrement dans les journaux, dont la Gazette musicale, et s’engage dans une polémique contre Vincent d'Indy. Parallèlement, alors que la guerre entre l’Allemagne et la France éclate, le compositeur s’engage dans la Garde nationale et fuit l'épisode de la Commune en raison de son non ralliement à la cause communarde. Puis il s’installe en Angleterre. Il joue à Windsor à deux reprises devant la reine Victoria, qui note dans son journal :

    « Il joue magnifiquement à l’orgue… Il a également joué quelques-unes de ses compositions au piano, et il joue et compose magnifiquement. » Il profite de son voyage pour étudier les partitions de Haendel à la bibliothèque du palais de Buckingham. C’est seulement après la fin des troubles politiques que Saint-Saëns retourne en France, et fonde alors en 1871, la Société nationale de musique, dont le but est de favoriser la diffusion des œuvres écrites par les compositeurs français contemporains, dans un contexte de défaite française face à la Prusse. Parmi les fondateurs de cette association, on trouve aussi César Franck, Édouard Lalo et Gabriel Fauré. On retrouve là l’un des traits de caractère importants des gens de l'époque présent également chez Saint-Saëns : le patriotisme. À l'instar de ses contemporains y compris de nombreux artistes et intellectuels, le patriotisme de Saint-Saëns n'allait pas sans un sentiment de profonde défiance à l'égard de l'étranger, et tout particulièrement des Allemands, ce qui ne l'empêche pourtant pas de fréquenter l'Allemagne, notamment en 1876 lors de son voyage à Bayreuth. 1872 est une année noire pour le compositeur : son œuvre lyrique La Princesse jaune est un échec, et sa grand-tante, qui lui avait appris le piano, meurt. Il se rend en voyage pour raisons de santé à Alger en 1873 pour la première fois. Il y retournera à de nombreuses reprises.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/1851https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_de_Romehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_de_Romehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1852https://fr.wikipedia.org/wiki/Bordeauxhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1853https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Merrihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Berliozhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Liszthttps://fr.wikipedia.org/wiki/1857https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_James_Alfred_Lef%C3%A9bure-W%C3%A9lyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Cavaill%C3%A9-Collhttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_la_Madeleinehttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_la_Madeleinehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Christoph_Willibald_Gluckhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Amadeus_Mozarthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Beethovenhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Liszthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumannhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Wagnerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Conservatoire_de_Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/1858https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9lescopehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1861https://fr.wikipedia.org/wiki/1865https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_Niedermeyerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/9e_arrondissement_de_Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Faur%C3%A9https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Messagerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1867https://fr.wikipedia.org/wiki/Prom%C3%A9th%C3%A9ehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Gioachino_Rossinihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel-Fran%C3%A7ois-Esprit_Auberhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Berliozhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Verdihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Gounodhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Rubinsteinhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1870https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_et_gazette_musicale_de_Parishttps://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_d%27Indyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-allemande_de_1870https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_franco-allemande_de_1870https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_nationale_(France)https://fr.wikipedia.org/wiki/Angleterrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Windsorhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Victoria_du_Royaume-Unihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_Friedrich_Haendelhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Buckinghamhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_Buckinghamhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1871https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_nationale_de_musiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Prussehttps://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar_Franckhttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Lalohttps://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Faur%C3%A9https://fr.wikipedia.org/wiki/Patriotismehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Allemandhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1872_en_musiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Alger

  • Renommée En novembre 1875, Saint-Saëns est invité par la Société russe de musique en tournée à Saint-Pétersbourg. Il présente ses œuvres et dirige (« avec feu », selon la critique) La Danse macabre. Avec Anton Rubinstein, il joue à deux pianos ses variations sur des thèmes de Beethoven. Sur le plan artistique, Saint-Saëns est plus heureux que dans sa vie personnelle. En 1877, il se voit attribuer 100 000 francs par un mécène, Albert Libon, qui meurt la même année. Il fait un séjour à Devise dans la Somme où il fait la connaissance du maire Georges Tattegrain, sculpteur et de son frère, le peintre Francis Tattegrain, à qui il achète une toile: Marine. Il compose en ce lieu Le Timbre d'argent et Samson et Dalila. Saint-Saëns crée alors en 1878, à l’église Saint-Sulpice, son Requiem, qu’il dédie à la mémoire de son bienfaiteur. Cette même année, il fait jouer à ses propres frais plusieurs œuvres de Liszt, notamment les poèmes symphoniques, forme qui l’inspire également, puisqu’il est le premier compositeur français à en composer. Dans les années 1870, ce ne sont pas moins de quatre poèmes symphoniques que crée Saint-Saëns : Le Rouet d'Omphale (1871), Phaéton (1873), La Danse macabre (1874), La Jeunesse d'Hercule (1877). Au début des années 1880, le génie de Saint-Saëns est publiquement reconnu, puisqu’il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1881 (il se rendra à 625 séances au total), et est promu officier de la Légion d’honneur en 1884. En 1886, il compose deux œuvres majeures : la Symphonie no 3 avec orgue et le Carnaval des animaux. La symphonie est le symbole du gigantisme en vogue à l’époque (rappelons qu’en 1889 sera construite la tour Eiffel) : l’introduction d’un orgue dans une symphonie, chose qui n’avait jamais encore été faite, donne à l’œuvre une dimension inédite. Quant au Carnaval des animaux, il s’agit d’un divertissement : cette partition a été composée au début de 1886 pour le violoncelliste Leduc qui organisait chez lui des concerts pour Mardi-Gras. Comme c’est une pièce légère et satirique (il y parodie notamment un passage de La Damnation de Faust de Berlioz, l’aria du Barbiere de Rossini et sa propre Danse macabre, mais également des airs populaires tels J'ai du bon tabac ou encore Au clair de la lune), Saint-Saëns interdit la représentation de l’œuvre de son vivant. Seule la partie intitulée Le Cygne est exclue de cette interdiction, et deviendra un « tube » pour violoncelle et piano. Saint-Saëns revient à Saint-Pétersbourg en novembre 1887. Il compose et joue Capriccio sur des thèmes populaires russe et danois, dédié au tsar Alexandre III et à l'impératrice, Marie Feodorovna née princesse de Danemark. Il donne trois concerts, dont un pour la Croix-Rouge et un autre pour la société de bienfaisance française de la ville.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Novembre_1875https://fr.wikipedia.org/wiki/1875https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_musicale_russehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Danse_macabre_(Saint-Sa%C3%ABns)https://fr.wikipedia.org/wiki/Danse_macabre_(Saint-Sa%C3%ABns)https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Rubinsteinhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1877https://fr.wikipedia.org/wiki/Devise_(Somme)https://fr.wikipedia.org/wiki/Somme_(d%C3%A9partement)https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Tattegrainhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Francis_Tattegrainhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1878_en_musiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Sulpice_(Paris)https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A8me_symphoniquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1871_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1873_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1874_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1877_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1880https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_des_beaux-arts_(France)https://fr.wikipedia.org/wiki/1881https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_national_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneurhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_national_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneurhttps://fr.wikipedia.org/wiki/1884https://fr.wikipedia.org/wiki/1886_en_musique_classiquehttps://fr.wikipedia.org/wiki/1889https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Eiffelhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Orguehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Carnaval_des_animauxhttps://fr.wikipedia.org/wiki/La_Damnation_de_Fausthttps://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Berliozhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Ariahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Barbier_de_S%C3%A9ville_(op%C3%A9ra)https://fr.wikipedia.org/wiki/Danse_macabre_(Saint-Sa%C3%ABns)https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cygne_(Saint-Sa%C3%ABns)https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Novembre_1887https://fr.wikipedia.org/wiki/1887https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_III_de_Russiehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Dagmar_de_Danemarkhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Dagmar_de_Danemarkhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_international_de_la_Croix-Rouge_et_du_Croissant-Rouge

  • Synopsis

    Acte 1 Soumis et tyrannisés par les Philistins, les Hébreux implorent le Dieu d’Israël. Alors que le satrape Abimélech vomit sa haine contre eux, le vaillant Samson le tue, puis lance un appel à ses frères et les pousse à la révolte. Les Hébreux ayant été délivrés par Samson, les Philistins doivent trouver une issue à leur défaite. Le Grand-Prêtre de Dagon a beau maudire une fois de plus Israël, sa meilleure arme pourrait être une femme, la flamboyante Dalila qui se propose de séduire Samson…

    Acte 2 Un vieillard hébreu a mis en garde Samson contre les charmes redoutables de Dalila. En effet, cette dernière ne songe qu’à punir Samson, qui lui a résisté une première fois : le Grand-Prêtre de Dagon rejoint Dalila et attise sa soif de vengeance. Veut-elle de l’or pour séduire Samson ? Rien de cela ! Le désir de revanche lui suffit. C’est au tour de Samson de rejoindre Dalila. Touché par la jeune femme, Samson se laisse peu à peu envoûter par ses sortilèges. Un duo passionné les réunit, au cours duquel Samson succombe à Dalila. Mais il commet l’imprudence de lui confier le secret de sa force, qui réside dans ses cheveux. Aveu fatal : Dalila le trahit à l’instant même, coupe sa chevelure et le fait emmener par les Philistins. Extrait : « Mon cœur s’ouvre à ta voix »

    Acte 3 Les cheveux coupés, les yeux crevés, Samson a été fait prisonnier. Enchainé à une meule dans une geôle de Gaza, il prie le Dieu d’Israël : sa vie en échange de la libération des siens. Il sera entendu : amené au sein d’une fête orgiaque donnée par les Philistins, Samson retrouve soudain sa force première et fait écrouler les piliers du temple. Dalila, le Grand Prêtre de Dagon et leur peuple sont anéantis.

    Prochaine diffusion du Metropolitan Opera New York

    LA FILLE DU FAR WEST Giacomo Puccini

    27 Octobre 2018 18h25