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C TOUT COM

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Page 1: C TOUT COM 2012

JANVIER 2012

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C’EST TOUT COM’

94 . JANVIER 2012 . OBJECTIF AQUITAINE

Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance - 33000 BordeauxTél. 05.56.510.520. [email protected]

Comment se portent les investissements médias ?Au premier semestre 2011, la croissance des

médias était de 2,1 %, avec des positions contras-

tées : en hausse, le display sur Internet (+ 15 %),

la presse gratuite d’information (+  11,3  %), le

cinéma (+ 40,5  %), la télévision (+ 3,9  %), la

publicité extérieure (+ 0,4 %) ; en baisse, la radio

(- 0,5  %) et la presse (- 1,2  %), notamment la

presse gratuite d'annonces (- 11 %) et les quoti-

diens nationaux (- 5,7 %) (1). La tendance 2012

annonce un marché orienté à nouveau légèrement

à la hausse, avec comme priorités l’ef&cacité et

le retour sur investissement.

(1) Etude Irep-UDA (Institut de recherches et d'études publicitaires - Union des annonceurs).

Le handicap dans la publicitéAprès le franc succès rencontré par le &lm “Intou-

chables”, intéressons-nous à la place du handi-

cap dans la publicité. Représentant 10 % de la

population, les personnes handicapées jouent

encore peu le rôle d’ambassadeur d'une mar-

que. Dif&cile aujourd'hui de mettre en scène le

handicap pour promouvoir un produit sans se voir

reprocher une certaine instrumentalisation. Il est

tout de même possible d'associer handicap et

publicité s'il existe une cohérence entre le mes-

sage et le porte-drapeau. Ainsi, l'Age&ph (Asso-

ciation de gestion du fonds pour l'insertion des

personnes handicapées) avait misé sur l'humo-

riste Jamel Debbouze pour sa campagne visant à

promouvoir le recrutement des personnes handi-

capées. Il s'agit là d'une véritable promotion du

handicap et non d'un coup marketing. La législa-

tion sur l'emploi des personnes handicapées va

dans ce sens, accroît notre sensibilité sur le sujet

et nous incite à agir.

Les vidéos interactives en plein boomVous aurez remarqué que le Web et les médias

sociaux permettent rapidement à une marque de

faire le buzz. L'objectif de ces vidéos publicitai-

res ? Susciter, avec de l'humour et un ton décalé,

la curiosité d'une cible férue de nouvelles tech-

nologies et lui permettre de prendre la main sur

l'histoire de la marque. Distrait, l'internaute se

prend vite au “jeu” et fait vivre le bouche-à-oreille

via les réseaux sociaux. Les résultats sont par-

fois bluffants : plus de 10 millions de vues pour

la dernière campagne publicitaire vidéo de Charal

intitulée “Le Burger Charal” depuis son lance-

ment. Alors, à votre tour de faire le buzz !

LA 2e NUIT DES RÉSEAUX SE TIENDRA EN FÉVRIER

Pour mieux exercer votre métier, pour ré�échir avec d’autres sur des sujets communs, pour développer

votre business avec vos voisins, pour mettre en œuvre vos préoccupations sociales ou environnementales, pour vous retrouver entre diplômés de votre ancienne école,… c’est sûr, pour une de ces raisons au moins, vous faites partie d’une association, d’un club. Vous êtes donc membre d’un réseau, peut-être de plusieurs (et, soyons clairs, nous ne parlons pas ici des regrou-pements à vocation philosophique, mais bien des réu-nions à des �ns professionnelles).C’est le tissu informel qui relie entre eux les acteurs économiques et sociaux, à la fois au-delà et au service des entreprises ou institutions auxquelles ils appartien-nent.A l’initiative de l’Apacom (association de communi-cants) et de La Mêlée (association dédiée aux TIC), ce sont ces clubs et associations que se propose de réunir la 2e Nuit des réseaux d’Aquitaine, au centre de congrès de la Cité mondiale à Bordeaux, lundi 13 février 2012. Le principe en est simple  : un réseau participe (1) à travers ses membres (une dizaine de personnes) pour rencontrer et connaître les autres. Après la conférence-débat d’ouverture avec Juliette Tournand et Pascal Picq, sur le thème “L’intelligence de la coopération”, place aux échanges et à la convivialité pour rencontrer et discuter. De là peuvent naître des convergences, des connexions, des synergies.

Charles-Marie Boret Membre du conseil

d’administration de l’Apacom

(1) Renseignements et inscriptions : http://aquitaine.nuit-des-reseaux.com

94 . JANVIER 2012 . OBJECTIF AQUITAINE

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FÉVRIER 2012

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C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . FÉVRIER 2012 . 93

Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance - 33000 BordeauxTél. 05.56.510.520. [email protected]

2e Nuit des réseaux d’Aquitaine Lundi 13 février, à partir de 18 h, se déroule

la 2e Nuit des réseaux d’Aquitaine, à la Cité

mondiale, centre de congrès de Bordeaux.

Cet événement régional, placé sous le signe

de l'échange et de la convivialité, a pour voca-

tion de réunir les représentants des clubs et

associations d’Aquitaine. Il s'articule autour

d'une conférence sur “L'intelligence de la

coopération”, avec la participation de Pas-

cal Picq, auteur de “Un paléoanthropologue

dans l’entreprise”, et de Juliette Tournand,

auteur de “La Stratégie de la bienveillance”,

suivie d'un cocktail et d'un dîner. L'Apacom

et La Mêlée ont réitéré leur partenariat suite

au grand succès de la première édition qui a

réuni 350 représentants.

Retrouvez toutes les informations sur www.aquitaine.nuit-des-reseaux.com

Les nouvelles tendances de l'e-mail marketingReprésentant 8 % du tra(c d'un site Internet

et véritable outil de (délisation et d'anima-

tion des marques, l'e-mail marketing doit

s'adapter aux nouveaux besoins et aux nou-

velles attentes des consommateurs. Avec

des messageries souvent saturées, ces

derniers ont besoin de la bonne information

au bon moment. C'est tout l'enjeu de l'e-

mail marketing. Segmenté, personnalisé et

même scénarisé, il aura toutes les chances

de capter l'attention de son destinataire.

Complémentaire aux plates-formes sociales

(Twitter, Facebook...), l'e-mail d'information

et de promotion est tout à fait adapté à

une stratégie multicanal ef(cace. Attention

cependant à sa lisibilité sur les mobiles et

autres tablettes, car 29 % des personnes

consultent aujourd’hui leur messagerie via

ces outils de communication !

Vous avez dit boycott ?Le boycott est aujourd'hui une forme

majeure de l'action publique envers les

entreprises, les marques et même les

Etats. Ses formes, ses conditions de suc-

cès (ou d'échec), son rôle dans le progrès

social, Marc Drillech nous fournit les clés

pour mieux comprendre ce phénomène en

publiant chez FYP Editions “Le Boycott : his-

toire, actualité, perspectives”.

www.leboycott.fr

2012 CONFIRME LA RÉVOLUTION DIGITALE

La montée en puissance des réseaux sociaux dans le secteur information communication a marqué l'année 2011 et va

se con"rmer en 2012. Les professionnels et les entreprises qui pensent que ce n'est qu'une mode devraient de toute urgence revoir leur jugement. France 2011 : 65 millions d'habitants et 38 millions d'internautes, présents en moyenne sur deux ou trois réseaux sociaux…Facebook, leader incontesté, est de plus en plus investi par les marques séduites par ses 25 millions d'utilisateurs.Bien qu'il n'en compte que 3,5 millions en France, Twitter est à suivre de près, car il se révèle être un puissant réseau d'information : journalistes et blogueurs sont nombreux à y chercher de nouvelles sources. Autre tendance lourde : l'op-timisation du référencement (SEO). Il est crucial d'avoir une bonne position dans les moteurs de recherche, et que cette position ne soit pas due au “bad buzz” ! L'effet nocif d'un mauvais commentaire en première page de Google rejaillira non seulement sur l'internaute lambda, mais surtout sur les “in'uenceurs” en quête d'information.Aux côtés des journalistes, blogueurs et “citoyens reporters” sont les nouveaux in'uenceurs à intégrer dans les stratégies de communication. Bien que parsemé de pierres, le champ du digital est immen-sément fertile pour les entreprises et les collectivités : il est urgent, pour ceux qui hésitent encore, de le défricher et de le cultiver.Bonne année digitale !

Chantal Carrère-Cuny Vice-présidente de l'Apacom

La conférence de l’édition 2011

de la Nuit des réseaux d’Aquitaine

(de gauche à droite) : Benjamin Bardel,

Jean-René Fourtou et Gilles Berhault

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MARS 2012

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C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . MARS 2012 . 101

Focus sur l’actualité de la communication réalisé

de la communication

Tél. 05.56.510.520. [email protected]

La JAO, Journée agences ouvertes, revient à BordeauxAprès le succès de la nouvelle formule de la

Semaine de la pub, longtemps restée parisienne,

l’AACC (Association des agences-conseils en com-

munication) organise à nouveau la Journée agen-

ces ouvertes, mardi 27 mars. Cet événement est

relayé dans six villes, dont Bordeaux, par l’Iseg

Group. En 2011, trois agences bordelaises avaient

créé l’événement en ouvrant leurs portes en par-

tenariat avec l’Apacom. Des échanges originaux et

inventifs étaient au programme. En 2012, ce sont

“Les nouvelles inspirations” que donnent à voir les

différentes agences participantes : nouvelles facet-

tes de la création et des technologies, talents de

demain, génération Y et développement durable.

www.agences-ouvertes.com

Le SoLoMo, un atout com’mercialSoLoMo, Social, Local, Mobile, est la combinai-

son de trois réalités aux origines différentes.

L’esprit social est né du Web 2.0, du partage et

de la conversation. La dimension locale est liée

au marketing client, et le mobile, quant à lui, est

le vecteur technologique. Un exemple concret de

SoLoMo avec le réseau social Foursquare, qui per-

met de montrer à ses amis où l’on se trouve, mais

surtout de développer des programmes de %délité

géolocalisés pour les entreprises : une personne

qui se géolocalisera dans un restaurant Flunch se

verra offrir un café. De quoi augmenter le tra%c et

la notoriété avec une stratégie simple et ultraci-

blée ! Pour beaucoup de spécialistes de la commu-

nication digitale, il s’agit là d’une des prochaines

étapes du Web social et de ses applications en

communication.

Imprimez durablePour limiter l’impact écologique de l’impression de

documents (utilisation de produits chimiques, défo-

restation, consommation d’énergie…), plusieurs

labels ont été créés. Le Programme de reconnais-

sance des certi%cations forestières (PEFC), lancé

en France en 1999, garantit par exemple que le

papier ainsi certi%é s’inscrit dans une démarche

de gestion durable des forêts. C’est aussi le cas

du label international FSC (Forest Stewardship

Council). Les imprimeurs doivent eux-mêmes être

certi%és PEFC et/ou FSC pour pouvoir utiliser le

label et apposer les logos avec le numéro de certi-

%cation. En%n, Imprim’Vert certi%e qu’un imprimeur

applique gestion des déchets, exclusion des pro-

duits toxiques et recyclage des rebuts. Parlez-en

avec votre imprimeur ! - www.fsc-france.fr - www.pefc-france.org - www.imprimvert.fr

LA COOPÉRATION, SIGNE FORT D’INTELLIGENCE

Depuis sa création, en 1997, l’Apacom

fédère les professionnels de la communication en Aquitaine. Pionniers des tendances, les communi-cants anticipent les atten-tes des publics, outillés par les nouvelles technologies, dans un champ des possi-bles toujours plus grand. L’association a une voca-

tion af#chée : défendre tous les métiers de la communi-cation qu’elle représente, animer un réseau de profes-sionnels, partager les pratiques, inciter aux rencontres et agiter les drapeaux lorsque nécessaire. Durant mon mandat de présidente qui vient de s’achever, je me suis attachée au rayonnement des valeurs qui font le succès de l’Apacom. Lors de l’assemblée générale, nous avons présenté un bilan de son activité voté à l’unanimité : dense, riche et maîtrisé, à l’image des stratégies que nous développons dans nos organisations. L’élection de six nouveaux administrateurs parmi le corpus des professionnels aquitains est un véritable encourage-ment : l’Apacom fédère et mobilise à ses côtés, de la simple adhésion à la participation active, en passant par l’exercice de responsabilités : 1.850 heures/béné-vole en 2011, plus de 500 adhérents, plus de 800 amis sur Facebook, une centaine de tweeters et d’abonnés au hub Viadeo : autant de chiffres qui re(ètent la vita-lité de notre association. Comme beaucoup de réseaux professionnels, l’Apacom puise sa richesse dans la coo-pération. Cette intelligence collective aura d’ailleurs été au centre de la 2e édition de la Nuit des réseaux Aqui-taine coorganisée avec La Mêlée (association numéri-que de Midi-Pyrénées). Le succès de cette opportunité inédite de croisement de réseaux professionnels aussi variés nous conforte dans notre engagement vers une nécessaire coopération pour être plus forts ensemble. Chaque jour, dans vos organisations, les occasions de coopérer sont multiples pour optimiser du temps, de la compétence, de l’intelligence...

Karine OudotPast-présidente de l'Apacom

Le nouveau bureau : lire en page 21.

Lors de l’assemblée générale

à l’Hôtel de Ville de Bordeaux

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aurice M

onnie

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AVRIL 2012

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C’EST TOUT COM’

90 . AVRIL 2012 . OBJECTIF AQUITAINE

Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance - 33000 BordeauxTél. 05.56.510.520. [email protected]

L’ère des flux est arrivée, affrontons-la !Chaque seconde, dans le monde, plus de 168 mil-

lions de mails sont envoyés. A l’échelle mondiale,

nous parlons désormais de zétaoctets en matière

de volume d’informations générées (10 puissance

21 !). Nous sommes face à l’un des problèmes

majeurs de notre époque. Il y a d’abord le problème

du volume colossal de mails échangés et de ser-

veurs nécessaires pour les héberger. Puis certaines

questions viennent se poser : comment une entre-

prise peut-elle aider ses salariés à s’y retrouver, à

faire le tri entre les spams, les informations essen-

tielles, les mails personnels et les newsletters et

autres %ux indispensables pour rester en veille ?

Comment faire pour rester ef&cace dans son tra-

vail quand il faut dépenser une énergie folle dans

le classement et la recherche d’info ? Et comment

fait ce héros qui parvient à dépasser ces dif&cultés

dans le tri pour retrouver la bonne info au moment

où il en a besoin ? Des pistes existent, dont la “cura-

tion”. Des outils de veille permettent d’agréger, de

trier, de classer, de visualiser l’info. Des entreprises

mettent en place des réseaux sociaux internes qui

permettent de hiérarchiser l’information et de la

rendre accessible à tous. Entre les solutions propo-

sées par Google ou Flipboard et une veille ef&cace

sur Twitter, on peut arriver à se tenir au courant, à

vivre son époque tout en disposant de “temps de

cerveau disponible” pour ses passions et sa vie

privée. Le manager en 2012 devra changer d’esprit

et af&ner son approche vis-à-vis du mail et de son

usage. Il doit désormais se dire qu’il ne peut pas

tout lire, pas tout suivre, pas tout regarder. Il devra

compter sur le partage, le collaboratif, la con&ance

dans des outils qu’il aura choisis. Le manager

devra surfer sur les %ux et retrouver l’énergie du

lien réel avec ses collaborateurs. Le manager est

désormais un héros !

L’affichage encadréUn nouveau décret, qui entrera en vigueur le 1er juillet

2012, vient limiter la pollution visuelle générée par

la publicité extérieure, dans le cadre de la loi Gre-

nelle 2. Il précise de nouvelles règles en termes de

durée, surface, territoire et densité des af&chages.

Ainsi, les publicités et enseignes lumineuses ne

seront autorisées que dans les grandes agglomé-

rations et seront éteintes entre 1 heure et 6 heu-

res du matin. Les dispositifs d’af&chage devront

être espacés d’au moins 80 mètres ; les bâches

de chantier, de 100 mètres, et ne pourront com-

porter de publicité que sur moins de 50 % de leur

surface. Les formats sont également encadrés, à

la baisse… Les entreprises ont deux ans pour se

mettre en conformité. www.legifrance.gouv.fr

LE COMMUNICANT EST-IL UN SPIN DOCTOR ?

Depuis quelques années, un nouveau métier fait par-ler de lui, auréolé d'une réputation sulfureuse, le

spin doctor. De nombreuses productions le mettent en scène, telle, récemment, la série “Borgen” sur l'ascen-sion d'une femme politique au Danemark, qui dévoile les coulisses de la communica-tion politique. “To spin”, en anglais, signi�e notamment “faire tourner”, d'où l'ex-trapolation “appliquer une torsion” aux faits, à l'image, leur donner un angle favo-rable, les mettre en scène ou en récit. Ces spin doctors seraient donc des raconteurs d'histoires, des “doreurs d'image” dont les méthodes sont régulièrement décriées ?Le livre “La communication n'est pas un jeu”, de Ghys-laine Pierrat, parle de “spin doctors à la française”, qui seraient des conseillers en communication dotés de

moralité. Le mot est lâché : moralité. La différence serait donc celle de l'éthique appliquée au métier de communicant ? Au spin doctor le côté obscur de la force (de persuasion), au communicant le côté lumi-neux ? Marc Thébault, dans Cap’Com, parle pourtant de ces “petites impostures” des communicants “qui passent inaperçues”, de “ces "celles… bien petites même si parfois nombreuses”, qui, �nalement, n'ont d'autre vocation que de mieux “scénariser” notre com-munication, nos messages.La déontologie des communicants existe pourtant : ce sont les Codes d'Athènes ou de Lisbonne qu'ils sont censés respecter. A l'heure du culte du retour sur inves-tissement en termes d'image ou de parts de marché, ceux-ci les empêcheront-ils de succomber à la tenta-tion de la manipulation ?

Chantal Carrère-CunyVice-présidente de l'Apacom

Af che de la saison 1

de la série “Borgen”

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MAI 2012

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C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . MAI 2012 . 97

Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance - 33000 BordeauxTél. 05.56.510.520. [email protected]

Pinterest, le nouveau réseau social tendanceDernier réseau social à la mode et outil de cura-

tion né aux Etats-Unis il y a deux ans, Pinterest

est un site de partage de ses centres d’intérêt

par l’image. Le principe est simple : vous épinglez

(“pin” en anglais) les photos ou images trouvées

sur le Net qui correspondent à vos centres d’in-

térêt (“interest” en anglais) comme la cuisine, la

décoration ou encore la mode… Véritable outil de

découverte, ces échanges ludiques (ouverts à tous

les membres du site) permettent de faire connaître

aussi bien des idées créatives que des produits.

Apparu en France il y a seulement trois mois, Pin-

terest (site en anglais uniquement) connaît une

croissance d’audience explosive avec plus de

12 millions de visiteurs uniques dans le monde.

Les Français restent de gros consommateurs de presse écrite Selon l’OJD, les ventes de la presse écrite restent

en baisse, mais ne s’effondrent pas. En effet, le

recul des ventes est de 2,26 % en 2011, comme

en 2010, avec plus de 4 milliards d’exemplaires

achetés. Les ventes par abonnement étant sta-

bles, ce recul s’explique par la baisse des ventes

au numéro (en kiosque et Maison de la presse),

soulevant ainsi la nécessité de repenser le réseau

de distribution de la presse. Parmi les familles de

presse, la presse quotidienne nationale limite les

pertes avec une baisse de 1,36 %, ainsi que la

presse quotidienne régionale (– 2,28 %). Ce sont

les magazines, notamment masculins et d’infor-

matique, qui enregistrent une chute des ventes

de 3,11 %. Pourtant, avec 35 millions de lecteurs

quotidiens, les Français restent de gros consom-

mateurs de presse écrite (Etude One/OJD).

Les jeunes sont fans du courrier postal !Les 18-30 ans mordus de nouvelles technolo-

gies et de réseaux sociaux ? C’est une évidence !

Cependant, une récente étude menée par le CSA

tord le cou à des idées bien reçues. Elle mon-

tre tout l’intérêt accordé par cette génération au

courrier postal. 65 % des 18-30 ans interrogés

considèrent la lecture d’un courrier postal comme

un plaisir. C’est une information importante pour

les communicants. Le courrier reste un support

de communication adapté pour capter l’attention

de cette cible toujours séduite par des offres per-

sonnalisées. Le timbre postal a encore de beaux

jours devant lui…

COMMUNICATION : L’UNION DES PETITS FAIT LA FORCE D’UN RÉSEAU

Créé en 1997, le Fonds national de promotion et de communication de l'artisanat (FNPCA) a créé la

marque “L’Artisanat, première entreprise de France”. En contribuant à ce fonds à hauteur de 10 euros par an, les 990.000 entreprises artisanales permettent de lancer chaque année des campagnes nationales (PQR, radio et télévision) pour valoriser l'image de l'artisanat auprès du grand public. Depuis ses débuts, pour dynamiser sa marque, le FNPCA a parrainé de nombreux événements sportifs,

en accompagnant notam-ment l'édition 2000 du Tour de France cycliste. A partir de 2005, “L'Arti-sanat, première entreprise de France” est devenu un partenaire $dèle du han-dball français. Un parte-nariat assez naturel, qui repose sur des valeurs communes aux deux uni-vers et l'ambition parta-gée d'être des leaders dans leurs domaines respectifs. Une association $nale-ment gagnante suite aux succès répétés de l’équipe de France.Depuis 1999, les hand-balleuses tricolores n'ont

cessé de s'illustrer lors des grandes compétitions inter-nationales, en devenant championnes du monde en 2003, puis en décrochant une médaille d'argent en 2006. C'est donc tout naturellement qu'en décembre dernier, à l'occasion du Mondial de handball féminin, la première entreprise de France a décidé de soutenir les Françaises pour la première fois. Une communica-tion en print surprenante, voire iconoclaste, au premier abord, mais bien inscrite dans l’esprit de l'ensemble des actions menées par l'artisanat.

Ludovic GroultAdministrateur délégué de l’Apacom

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JUIN 2012

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C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . JUIN 2012 . 97

Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance - 33000 BordeauxTél. 05.56.510.520. [email protected]

La prise de parole en publicAnimer une conférence, faire une

annonce à ses collaborateurs… La ges-

tion de ces événements n’est pas tou-

jours simple. Dans son livre “Prendre

la parole en public” (Editions Dunod),

Jean-Marc Sabatier nous livre les clés

pour réussir avec brio son interven-

tion orale. Analyse de ses faiblesses,

conseils sur la gestion du stress, maî-

trise de son discours ou encore répon-

ses aux questions de son auditoire,

tout est passé au crible pour devenir

maître de cet exercice.

Internet au cœur du débat politiqueDiffusion des premiers résultats bien

avant l’heure légale sur Twitter ou com-

mentaires sur l’issue façon “café du

commerce” sur Facebook, la présiden-

tielle 2012 a sans aucun doute per-

mis d’élire Internet “média du débat

politique”. Parmi les sites Web dédiés

au sujet, cinq Bordelais ont créé droi-

taloubli.org, une plate-forme qui pro-

pose de découvrir et de soumettre les

meilleures citations des personnalités

politiques actuelles. “Geste citoyen

permettant aux électeurs de voter en

connaissance de cause autant que

façon de rire de la politique moderne”,

selon ses créateurs, le site propose

également un quiz fort amusant... sauf

peut-être pour les conseillers en com-

munication politique !

L’efficacité des cadeaux publicitairesQuelque peu décriés ou délaissés, les cadeaux publicitaires

sont pourtant plébiscités d’après une étude menée par la

Fédération française des professionnels de la communica-

tion par l’objet (2FPCO). 76 % des sondés avouent accorder

de l’importance à ces cadeaux et 70 % d’entre eux se sont

remémorés le nom ou la marque apposés dessus ! Ne négli-

geons pas leur impact et pro/tons de ces supports pour

communiquer différemment.

VOS PREMIERS CLIENTS SONT VOS COLLABORATEURS

En période économique tendue, dans le meilleur des cas, les entreprises investissent dans leur communication pour se

démarquer de la concurrence ou développer de nouveaux mar-chés... Mais il est une “cible” qui, souvent, fait les frais de ces périodes de pression et qui apparaît rarement prioritaire dans les stratégies des sociétés : il s’agit des collaborateurs.Sans aller jusqu’à évoquer les grandes entreprises qui ont défrayé la chronique ces dernières années à cause de suicides de sala-riés, le monde du travail s’est incontestablement durci. Or, cha-que dirigeant sait que le capital humain est son premier atout. Aujourd’hui plus que jamais, les collaborateurs ont besoin d’être motivés et rassurés. La communication interne doit donc devenir une priorité… si elle ne l’est déjà ! Car dans tout dispositif de gestion de crise, l’interne apparaît en tête – partant du principe que les collaborateurs sont les premiers porte-parole d’une entre-prise. Pour vous aider à optimiser votre communication interne, tous les outils que vous utilisez pour vos cibles externes sont à votre disposition. Selon le baromètre Afci (1)/Inergie 2012, un répondant sur quatre a même créé récemment un réseau social pour ses salariés. Mais, surtout, appuyez-vous sur l’encadrement intermédiaire, dont c’est une des missions. Et l’Afci de conclure : “La crise induit une exigence accrue de pédagogie et de cohé-rence des discours, mais aussi une communication plus axée sur l’humain.”

Marie Dubois

Administratrice de l’Apacom(1) Association française de communication interne.

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JUILLET 2012

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SEPTEMBRE 2012

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Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance 33000 Bordeaux - Tél. 05.56.510.520. [email protected]

Communiquer à travers ses locauxTransformer votre hall en plaquette de communication,

faire de votre façade une vitrine… avez-vous déjà pensé à

vos locaux pour promouvoir votre activité ? Régulièrement

perçu comme une charge �nancière improductive, l’immo-

bilier, avec un peu d’imagination, peut devenir un très ef�-

cace support de communication externe et interne. Optimi-

sez tous ces espaces (accueil, couloirs, salles de réunions,

cafétéria…) et rendez-les en cohérence avec vos idées, vos

valeurs et la culture de vos salariés. Vos visiteurs auront

une image positive de votre entreprise. Cette démarche

sera également valorisante pour vos collaborateurs, car

l’environnement de travail in�ue sur l’état d’esprit de cha-

cun !

Jean-Michel Carlo à l’ApacomParrain du Grand Prix du communicant aquitain de l’année,

organisé en juillet par l’Apacom, Jean-Michel Carlo, publici-

taire et directeur de l’école de communication de Sciences

Po Paris, a livré sa vision des grandes tendances de la

communication. “A la révolution numérique, qui a bouleversé

la communication en la faisant passer d’un mode vertical

à un mode horizontal, s’ajoutent la globalisation et la crise

économique et des valeurs à l’échelle mondiale. Par ailleurs,

on assiste à une domination de l’instantané avec l’apparition

des réseaux sociaux qui favorisent la diffusion d’informa-

tions non vérifiées. Le rôle du communicant est donc de plus

en plus important pour définir les axes prioritaires et avoir

une réflexion à long terme. Aujourd’hui, après une période de

désaffection, les jeunes retrouvent un appétit pour la com-

munication. Les clients sont très demandeurs de collabora-

teurs formés, compétents. Ce sont des métiers pleins d’ave-

nir, et l’Aquitaine est pleine d’atouts pour y réussir !”

Les Tribunes de la presse 2012Autour du thème “Journalisme

d'aujourd'hui : la démocratie

à (re)conquérir”, la Région

Aquitaine et “Courrier interna-

tional” organisent, du 11 au

13 octobre, à Arcachon (33),

un événement clé pour com-

prendre les nouveaux enjeux

démocratiques à travers le

monde. Ouvert à tous et gra-

tuit, il réunit un plateau presti-

gieux : journalistes du monde

entier, universitaires, politi-

ques. On entendra ainsi Ber-

nard Guetta, Erik Izraelewicz,

François Lenglet, Ivan Levaï,

Bernard Maris, Daniel Cohn-Bendit, Nathalie Kosciusko-

Morizet…

www.tribunesdelapresse.org

C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . SEPTEMBRE 2012 . 99

COMPÉTITION, OUI, MAIS…

Alors que l'été a été marqué par les JO – la compétition souveraine –, de nombreu-

ses agences de communication vont s'affron-ter cet automne pour tenter de remporter des “budgets”, à l'issue de consultations organi-sées par des entreprises ou des collectivités.Nul intérêt pour elles d'être sur le podium si la médaille d'or leur échappe. Le bronze et l'argent ne font pas bouillir la marmite !A l'ouverture de la “saison” des appels d'of-fres (qui dure parfois toute l'année), il est bon de rappeler quelques règles, histoire que vous ne perdiez pas votre temps et respectiez celui des agences.Limitez-vous à trois agences consultées, faites un brief écrit et soyez clair dans vos objectifs, vos attentes et vos critères de choix. Dé&nis-sez un budget : soyez réaliste, vous ne trou-verez pas une Ferrari au prix d'une Logan, ou alors elle sera pilotée par des juniors ou des stagiaires !Laissez suf&samment de temps (minimum trois semaines) pour que l'agence fasse sérieusement son travail de recherche, d'ana-lyse, de stratégie et de création.Et si vous voulez être certain de rater votre consultation, multipliez les prestataires consultés (sans le leur dire), ne leur donnez pas de brief écrit, laissez-les &xer vos objec-tifs, ne répondez pas à leurs questions, ne leur communiquez pas votre budget, ne leur permettez pas de présenter leur recomman-dation (une note écrite suf&ra !) ; en&n, une fois votre choix fait, oubliez d'en informer les candidats malheureux et ne leur dites sur-tout pas les raisons de leur insuccès !Et tant pis si, progressivement, la profession se paupérise, la matière grise s'atrophie, la créativité se raré&e… et votre image se racor-nit !

Chantal Carrère-CunyVice-présidente de l'Apacom

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OCTOBRE 2012

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Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance 33000 Bordeaux Tél. 05.56.510.520. [email protected]

1. Les médias tactiquesEcrans publicitaires à la caisse de votre

boulangerie, dans les taxis, véhicule pelli-

culé, sets de table ou autres boîtes d’em-

ballage… tous ont un point commun, ils

font partie des médias tactiques. Ils révo-

lutionnent la publicité et permettent de tou-

cher un large public au moment où celui-ci

est réceptif. Ces médias ont le vent en

poupe et sont performants lors du ciblage

des communautés visées par les annon-

ceurs. Surfant sur la vague du numérique

qui élargit leur terrain de jeu, les médias

tactiques sont une alternative crédible et

complémentaire aux mass media pour des

campagnes publicitaires réussies.

2. Ne dites plus “intranet”, mais “réseau social d’entreprise”Après s’être équipées d’intranets depuis

les années 90 pour permettre la diffusion

d’informations et entretenir leur culture

interne, les entreprises ont commencé à

y apporter de nouvelles fonctionnalités :

partage d’informations, travail collaboratif,

blogs, animation de communauté… Fai-

sant ainsi du “réseau social d’entreprise”

sans le savoir. Les collaborateurs trouvent

ainsi dans leur cadre professionnel le pro-

longement de leurs pratiques personnelles

du web 2.0, pour le plus grand béné#ce de

leur entreprise : une étude de McKinsey

a montré récemment que les entreprises

ayant adopté un réseau social interne ont

gagné en performance.

3. Quand la pub se rit de la criseFace à une actualité anxiogène, certains

annonceurs font le pari de l’humour. Mais

pas n’importe quel humour, puisqu’il s’agit

justement de rire des malheurs de notre

économie. Le premier remède à la crise est

de ne pas se prendre au sérieux. Certains

annonceurs choisissent ainsi de revisiter

les grands thèmes de la récession (crise

boursière, chômage, arnaques…) sur un

ton décalé, a#n de faire mouche auprès

des consommateurs. Jeux de mots, phra-

ses à double sens, un zeste de cynisme,

et le tour est joué !

C’EST TOUT COM’

OBJECTIF AQUITAINE . OCTOBRE 2012 . 99

DE LA COMMUNICATION À LA COPRODUCTION

La communication pour le développement durable aussi a son université d'été ! Et c'est sur les quais de Bordeaux

qu'elle a fait escale les 23 et 24 août, après neuf ans dans le Lubéron. Deux jours de débats, de rencontres et d'ateliers autour des évolutions de nos sociétés et les modèles de com-munication qui les accompagnent. 300 participants se sont réunis pour cette dixième édition de l'Université d'été de la communication pour le développement durable, dont le thème était “De la communication à la coproduction”. Pour ceux qui en doutaient encore, le temps où la communication jouait le rôle d'un simple “transmetteur” est bel et bien révo-qué ! L'heure est à la coconstruction, à la capacité de chacun à bien s'entourer pour inventer des modèles et discours en phase avec les mutations sociétales et les dé(s environnemen-taux. A l'heure du greenwashing et du petit dernier, le “Fren-chwashing” (utilisation abusive du made in France), la res-ponsabilité et la crédibilité de nos entreprises sont engagées. La dé(ance (1) et le scepticisme (2) sont de mise, alors soyons créatifs et innovants. De nombreux outils ont vu le jour, et ces deux jours d'université ont été l'occasion de les relayer : le guide ISO 26000 pour les métiers de la communication, le guide anti-greenwashing de l'Ademe (Agence de l’environne-ment et de la maîtrise de l’énergie), le guide de l'écoproduc-tion… Le tout est recensé dans le nouvel Observatoire de la communication et du marketing responsable, disponible sur blog.apacom-aquitaine.com.

Lise HarribeyVice-présidente de l’Apacom

(1) 27 % seulement des Français accordent du crédit au discours développement

durable des entreprises (Observatoire de l'authenticité Makheia).

(2) 48 % seulement des Français font aujourd’hui con�ance aux scienti�ques pour

dire la vérité sur les résultats et les conséquences de leurs travaux dans le domaine

du réchauffement climatique (Ipsos Public Affairs).

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NOVEMBRE 2012

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Focus sur l’actualité de la communication réalisé en partenariat avec l’ApacomAssociation des professionnels aquitains de la communication24, cours de l’Intendance 33000 Bordeaux Tél. 05.56.510.520. [email protected]

La publicité sur Facebook est-elle rentable ?Une récente enquête menée par le magazine

“Stratégies” nous livre un regard critique sur la

publicité via Facebook. Entre bug et faible retour

sur investissement, les annonceurs privilégient

aujourd’hui les supports plus traditionnels pour

une meilleure ef�cacité malgré l’intérêt de

Facebook pour la construction d’une marque.

Le réseau social lance donc de nouveaux pro-

duits publicitaires (vente d’espaces aux enchè-

res en temps réel, régie mobile…) pour recon-

quérir des annonceurs devenus mé�ants. La

publicité sur Facebook reste rentable, mais doit

étoffer son offre pour gagner en crédibilité. Les

canaux plus classiques (médias, af�chage, PLV,

produits dérivés…) ont encore de beaux jours

devant eux.

L'Apacom au top sur le WebFin octobre, l'Apacom a dévoilé son nouveau

site Internet, réalisé par l'agence Aggelos. Le

but de ce chantier numérique était notamment

de fusionner le site et le blog pour une meilleure

intégration des informations. Autres nouveau-

tés, l’intégration renforcée des réseaux sociaux

et la création d’un espace adhérents plus ergo-

nomique. Cette nouvelle plateforme à la pointe

re"ète encore mieux le dynamisme de la pre-

mière association française des professionnels

de la communication. Elle offre une meilleure

lisibilité des événements et activités organisés

par et pour les adhérents.

http://www.apacom-aquitaine.com

La digitalisation du point de venteImaginez une concession automobile sans voi-

tures ! Audi l’a fait. En juillet dernier, la marque

automobile inaugurait à Londres son nouveau

concept de magasin : Audi City est un espace

entièrement digital, dédié à la relation client.

Les Londoniens y con�gurent leur voiture sur

tablettes tactiles selon leurs souhaits et la

vente se concrétise avec un concessionnaire

traditionnel. Les exemples de points de vente

digitalisés sont nombreux et touchent tous les

secteurs : "ashcodes, supérettes virtuelles,

iPad remplaçant les caisses… Tout proche de

nous, à Bordeaux, le projet Imayana permet

d’accompagner le visiteur en le plongeant au

cœur de l’histoire de la ville, grâce à un iPad et

à la réalité augmentée. Le futur de la relation

client se dessine.

C’EST TOUT COM’

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RIEN QUE DES MOTS, TOUJOURS DES MOTS…

Plus de 580 millions de sites Internet à travers le monde, 200 millions de blogs, près de 1 milliard de

membres Facebook… autant dire qu'il y a du monde sur la Toile. Les entreprises rivalisent de “tweets” et de “posts”, tentant d'engager la conversation avec le premier internaute venu. Seulement voilà : beaucoup de bla-bla pour peu de résultats ! Et pour cause : où est passé le contenu ? Pas seulement le traditionnel argu-mentaire commercial : les internautes souhaitent des informations de fond. Plus de la moitié des visiteurs du

site Web d'une marque déclarent même qu'ils achèteraient plus de produits et services si cette attente était satis-faite (1). Le contenu apparaît alors sous un nouveau jour : un investissement, vecteur de différenciation et de développement. Quelle démarche adopter ? Ecrire des articles sur la vie et le secteur d'ac-tivité de l'entreprise, relayer des études, partager des conseils, publier des guides… Autrement dit : pro-poser des informa-

tions objectives et enrichissantes pour l'internaute. Ce contenu est centralisé en un “lieu” unique, un site Web par exemple, vers lequel convergent les médias sociaux, leviers pour augmenter la portée et l'ef*cacité du contenu. Faire le choix du fond et de la cohérence, c'est gagner en visibilité, crédibilité… et clientèle. En bref : des mots oui, mais pas de bla-bla !

Lise HarribeyVice-présidente de l’Apacom

(1) Enquête 2012 AdC/Ipsos http://www.adcagency.fr/ - Etude Outbrain/

Econsultancy sur le “Content Marketing” http://econsultancy.com - Article

“Le retour de la revanche du contenu” sur http://www.fredcavazza.net -

www.aecom.org