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4 Infos CCI La création d'entreprises à l'échelle métropolitaine 5 La franchise, un modèle

qui marche 6 Euro 2016, le grand rendez-vous 8 Actualité Le Pôle Aéronautique Ouest

Provence, berceau des futurs dirigeables ? 9 Pytheas Technology surfe sur la vague

10 Le bien-être au travail, carburant pour l’entreprise ? 12 L’incubateur Impulse engrange

les réussites 13 My Tailor is Free habille des avatars 14 Vers la métropole Thecamp

entre dans le réel 15 Mondiaux de natation, Marseille en pôle position 16 Restons

Capitale ! Le Vidéodrome2 fait son cinéma 17 Le Fonds Epicurien soutient les savoir-

faire régionaux 20 Spécial bonnes nouvelles 21 Dossier L’entrepreneur connecté

devient maître du jeu 28 Si vous saviez tout ce qui se passe ici 30 Made in Marseille

Provence 32 Eclairages 34 Agenda

Directeur de la publication : Laurent Carenzo. Rédactrice en chef : Marie-Hélène Balivet. Ont collaboré à ce numéro : Nathania Cahen, Eric Collomb, Adeline Descamps, Marie-Odile Helme, Christian Le Goff. Illustration de Une : Stephan Muntaner. Maquette, conception & création : Stephan Muntaner. Réalisation : Laurent Dagany (www.sitweb-concept.com). Publicité : Frédéric Jouffrey, directeur de régie, tél. 04 91 54 98 98. Routage : Esprit Mail. Edition : Direction de la communication et de l'action culturelle CCI Marseille Provence - CS 21856 - 13221 Marseille cedex 01 Tél. 04 91 39 56 39. Site web : www.ccimp.com. Allo CCI : 0 810 113 113. N° ISNN : 1621-8213. Imprimeur : Siris, Marseille. Contact est imprimé sur un papier issu de forêts durablement gérées.

ROADSHOW EURO 2016Présentation du projet

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UN LIEU CINEPHILE ...

Histoire d’un videoclub qui change de peau

Inauguration le samedi 28 mars 201549, cours Julien13006 [email protected]

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Les soldes sont toujours atten-dues avec ferveur par les commer-çants qui, même si les pratiques changent (essor du e-commerce, des ventes privées et autres promo-tions…), réalisent encore, pour moi-tié d’entre eux, 10% de leur chiffre d’affaires annuel à cette occasion. Après des soldes hivernales plom-bées par les attentats, le cru estival indique une légère embellie de la consommation. En effet, selon l’en-quête réalisée par la CCI Marseille Provence du 15 au 21 juillet auprès de 507 commerçants des Bouches-du-Rhône (hors pays d'Arles), 53% d'entre eux observent en 2015 une fréquentation équivalente (41%) ou

supérieure (12%) à celle de 2014. Ce sont surtout les grandes surfaces (88%), le secteur loisirs et beauté (63%) et les commerçants en ré-seau (61%) qui se revendiquent dans ce cas de figure. Signe en-courageant également : 42% des sondés ont remarqué une clientèle touristique plus marquée dans les centres d’Aix et Marseille et jugée supérieure ou égale à celle de l’été 2014 pour près de 9 commerçants sur 10. Mieux, le chiffre d’affaires généré par cette dernière représen-terait 5 % des revenus annuels pour la moitié des interrogés.Plus globalement, 55% des com-merçants anticipent un chiffre d’af-faires de niveau similaire ou supé-rieur aux soldes de l’été 2014. Soit un niveau proche de 2013 (59%), le meilleur cru de ces 5 dernières années. www.ccimp.com/sites/default/files/rapport_soldes_ete_2015_site.pdf

La CCI Marseille Provence poursuit la constitution d’une base de données économiques sur la Métropole Aix-Marseille Provence. Après avoir initié avec l’UPE 13 un baromètre trimestriel de conjoncture, voi-ci une radiographie annuelle sur la création d’entreprises, outil qui existait jusqu’à pré-sent à l’échelle des Bouches-du-Rhône et de la communau-té urbaine Marseille Provence (18 communes).19 430. C’est le nombre de créations d’entreprises enre-gistrées en 2014 sur le péri-mètre métropolitain, tel que défini par la loi NOTRe, qui au 1er janvier 2016, regroupera les 93 communes des territoires aujourd’hui couverts par 6 EPCI (Marseille-Provence-Mé-tropole, Communauté du pays d’Aix, Ouest-Provence, Pays de Martigues, Salon-Étang de Berre-Durance et pays d’Au-bagne et de l’Étoile).Au second rang national des métropoles derrière Paris en volume (1,8 million habitants, 93% de la population des Bouches-du-Rhône et 37% de la population de l'ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur), Aix-Marseille Pro-

vence se place également der-rière Paris et devant Lyon pour sa dynamique entrepreneuriale en représentant 3,5% des créa-tions nationales.www.ccimp.com/competitivite-metropolitaine-au-1er-trimestre-2015(voir aussi p.6)

infos cci 04 | 05

Soldes d’été, une timide embellie

La création d'entreprises

à l'échelle métropolitaine

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Après des décennies de consom-mation foncière selon une logique de grands ensembles, dont les ef-fets pervers sont désormais connus (étalement urbain, saturation des axes routiers, etc.) les acteurs lo-caux revoient leur politique fon-cière pour mieux répondre aux be-soins des entreprises. Or, ceux-ci ne sont pas forcément quantifiés. C’est donc pour « définir une offre à la hauteur d’une grande métropole » qu’a été entrepris un travail de car-tographie aujourd’hui finalisé, don-nant une vision claire de l’offre fon-cière économique à 15 ans, l’idée étant de cibler les sites stratégiques afin de les sanctuariser. Financée par la CCIMP, l’Établissement pu-blic foncier régional (EPFR), la Mis-sion interministérielle pour le pro-jet métropolitain et la Caisse des dé-pôts, cette étude à laquelle a contri-bué une vingtaine d’acteurs locaux, dont les six EPCI concernées par la future métropole, sera un outil d’aide à la décision publique. Réali-sée par 4 cabinets (CMN Partners, Id Territoires, Modaal Conseil, Villes & Paysages), elle dresse un diagnostic de l’offre disponible et de celle à ve-nir à moyen terme, à la fois en vo-lumes, par secteurs géographiques et par typologies en fonction des cibles. L’analyse parvient à une es-timation des besoins fonciers à 15 ans de l’ordre de 1 650 ha bruts pour Aix Marseille Provence. En tenant compte des 900 ha en stock et en projets, 750 ha resteraient à trouver, dont 30 % proviendraient d’opé-rations d’extension et 70 % de re-nouvellement urbain (optimisation, densification).www.ccimp.com/actualite/territoire/ 30945-foncier-economique-il-manque-750-ha-metropole-aix-marseille-provence

Foncier économique : métropole cherche 750 ha

Photo Thinkstock

Photo Thinkstock

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8 Rue Wulfram Puget - BP 35 - 13 266 Marseille cedex 08

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Pages réalisées par A. Descamps et M-H. Balivet

Développement de l’offre Internet, expé-rience d’achat jugée monotone, circons-tances économiques défavorables… une conjonction de facteurs forcent les dis-tributeurs à repenser l’implantation et l’organisation des magasins. C’est dans cette ambiance mitigée que se déroulera les 16 et 17 novembre 2015 à Marseille Top Franchise Méditerra-née, rencontre initiée par la CCI Marseille Provence et la Fédé-ration française de la franchise (FFF), pour mettre en relation les candidats à la fran-chise et les enseignes en réseau du sud de la France.Pour autant, selon les dernières données de la FFF, le modèle écono-mique qui en échange d’une « contribu-tion financière », permet d’exploiter une marque, un produit ou un service qui a déjà fait ses preuves, résiste fort bien à l’érosion qui attaque le commerce indé-pendant. « La franchise se porte bien en France. Son chiffre d’affaires est passé de 47 Md€ en 2013 à plus de 52 mil-liards en 2014. Le nombre de franchi-sés est, quant à lui, passé de 65 000 à près de plus de 68 000 dans la même période. Et Marseille arrive en tête des

villes françaises devant Lille et Paris dans les priorités d'implantation des franchiseurs nationaux* », explique Al-bert Asseraf, élu à la Chambre de com-merce et d’industrie Marseille-Provence, en charge du salon Top Franchise Médi-terranée. La région Paca compte actuel-

lement plus de 5 000 magasins franchisés et 129 sièges sociaux de franchiseurs dont 79 dans les Bouches-du Rhône. « La totalité des enseignes nationales franchisées sont pré-sentes sur Marseille et sa région. Et tout nou-veau concept qui se crée a comme ambition d'avoir des représen-tants en Provence », relève Albert Asse-raf. Forte d’une at-

tractivité nouvelle, la métropole a même engrangé ces derniers temps quelques belles signatures internationales, à l'ins-tar d’Apple, Starbucks, Hard Rock Café, Burger King ou Uniqlo…

* D’après la dernière enquête 2015 du mensuel spécialisé Franchise Magazine.

Top Franchise Méditerranée 2015, la 13e édition du rendez-vous des acteurs de la franchise du grand Sud, se tiendra les 16 et 17 novembre au Palais de la Bourse à Marseille. Malgré un contexte morose, la franchise se porte bien…

La franchise, un modèle qui marche

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Top Franchise Méditerranée 2015

Créé par la CCI Marseille Provence, organisé par Reed Expositions France en partenariat avec la Fédération française de la franchise, ce salon est le plus important du genre en France après Franchise Expo Paris. Il réunit plus de 100 enseignes de tous secteurs d’activité, qui exposent leur concept et offrent aux visiteurs une solution réelle pour se reconvertir, créer ou développer leur entreprise.

• Lundi 16 novembre, de 10h à 18h • Mardi 17 novembre de 10h à 17h Palais de la Bourse, 9, La Canebière, Marseille 1er

Métro : Vieux Port

Entrée gratuite, pré-inscription sur www.topfranchisemed.fr

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53 équipes en phase de qualification, 51 matches suivis en direct par envi-ron 150 millions de téléspectateurs, 2,5 millions de spectateurs dans les stades, dont 1 million de visiteurs étrangers. Montant estimé de leurs dépenses sur la période : 1 milliard d’euros. Atten-tion, la déferlante EURO 2016 arrive dans moins d’un an ! La phase finale du 15e Championnat d’Europe de foot-ball de l’UEFA se tiendra en effet en France du 10 juin au 10 juillet 2016. L’événement s’annonce hors normes : la première destination touristique mondiale accueillera l’une des compé-titions sportives les plus prestigieuses de la planète. Les acteurs économiques seront également au rendez-vous : lors de l’UEFA EURO 2012, 1200 en-treprises venues de 60 pays différents avaient assisté au tournoi dans les dif-férents stades d’Ukraine et de Pologne. Elles devraient être deux fois plus nombreuses en 2016. Marseille, ville-hôte comme neuf autres villes françaises (Paris, Saint De-nis, Lyon, Lille, Bordeaux, Nice, Saint Etienne, Lens et Toulouse) accueillera 6 matchs dont un quart de finale et une

demi-finale. Elle devrait à ce titre pro-fiter des retombées économiques géné-rées par le tournoi. Car une compéti-tion telle que l’EURO est un puissant levier de développement pour les entre-prises des régions-hôtes. Qu’il s’agisse par exemple des appels d’offre lancés dans le cadre de l’organisation du tour-noi (400 M€ de marchés publics rem-portés par les entreprises françaises) ou de la possibilité de nouer de nou-velles relations d’affaires dans les « es-paces hospitalité » des stades, il existe de multiples opportunités de business. Pour informer les entreprises et valori-ser leurs savoir-faire, les CCI de France et les CCI françaises à l’international ont organisé plusieurs actions dans le cadre de cet EURO 2016 : sensibilisa-tion de l’ensemble de la chaîne touris-tique en matière d’accueil, facilitation de l’accès aux appels d’offres, missions d’affaires sur mesure, promotion au-près d’investisseurs étrangers…

Nouveau temps fort de cette mobilisa-tion, le roadshow organisé par l’UEFA et les CCI des villes-hôtes s’arrêtera le 24 septembre 2015 à Marseille. Au pro-gramme, un point presse au Palais de la Bourse, puis une grande soirée destinée aux entreprises sous les feux du Stade vélodrome. L’UEFA y présentera son offre de sponsoring : 100 000 packages à partir de 900 e et deux niveaux d’en-trée, pass « Gold » ou « Platinum ». Des entrepreneurs impliqués et des per-sonnalités emblématiques de Marseille (Basile Boli, Akhenaton…) participeront à ce moment festif. Une occasion pour les entreprises locales d’entrer dans le grand jeu…

M-H.B

Contact : [email protected] Tél. 09 65 67 32 32

06 | 07 infos cci

Du 10 juin au 10 juillet 2016, Marseille, son territoire, la France toute entière vont vivre à l’heure du foot. Immense fête populaire, l’EURO 2016 sera aussi un évènement aux retombées économiques importantes. Les entreprises

régionales devraient en profiter…

Euro 2016, le grand rendez-vous

ROADSHOW EURO 2016Présentation du projet

Les chiffres de la CCIMP*

Création d’entreprises sur la Métropole Aix-Marseille Provence • 19 430 créations d’entreprises en 2014. • 2e rang national des métropoles derrière Paris en volume.• Taux de création : 14,4% (14% au niveau national).• 55,6% des créations d’entreprises réalisées sous le statut de l’autoentrepreneur.• Commerce, construction, services aux entreprises : principaux secteurs créateurs.• 95% des entreprises créées n’ont aucun salarié.• 52% des créations d’entreprises sont sur le territoire de Marseille Provence.

Création d’emplois dans le secteur privé : une place sur le podium pour Aix-Marseille Provence en 2014 • La métropole Aix-Marseille Provence compte 549 982 salariés dans le secteur privé (55 983 établissements).• En 2014, l’emploi salarié de ce secteur a progressé de +1% par rapport à 2013. • 3e rang des grandes métropoles françaises en pourcentage d’évolution (+1%) et en volume, derrière Montpellier et proche du Grand Lyon (-0,1% au niveau national).• Le tertiaire reste la locomotive de la création d’emploi : commerce, hébergement – restauration et autres services.

* Retrouvez les publications d’Information économique sur www.ccimp.com (Rubrique : INFO ECO/conjoncture).

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JOURNÉE DE L’ENTREPRISE

18h : Clôture de l’événement avec les TROPHÉESorganisés par l’association de la ZI des Paluds

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Verrons-nous avant 2020 un dirigeable s’élever dans le ciel de Provence ? L’hy-pothèse, évoquée discrètement lors du Salon du Bourget, n’est plus farfelue de-puis le 2 juillet, à l’occasion de la venue en France du premier ministre chinois. La société française Flying Whales, membre du pôle de compétitivité Pé-gase, et le groupe chinois Avic Gene-ral Aircraft ont conclu à Toulouse un accord-cadre pour la conception et le développement de dirigeables de trans-port de charges lourdes (60 tonnes). Le pôle aéronautique d’Istres, par la voix de Ouest Provence, se déclare prêt à hé-berger la construction d’un prototype de l’engin et son expérimentation. Le dirigeant de Flying Whales, Sébastien Bougon, l’envisage désormais, dans la foulée de l’accord final en septembre. « La région s’est toujours fortement in-vestie pour nous accueillir, dit-il. Le dé-veloppement du programme s’opèrera simultanément en France et en Chine. La construction de la première machine pourrait intervenir en 2018, sa certifi-cation d’ici fin 2019 et la production industrielle en 2020 ». Par cet accord, Avic s’engage à la fois sur un plan ca-pitalistique avec Flying Whales et sur

un plan industriel en cofinançant le projet qui restera « sous contrôle fran-çais », souligne Sébastien Bougon.

Une filière à bâtir

L’existence d’un marché a été validée. En France, l’Office national des forêts a acté qu’un dirigeable lui permettrait de mieux exploiter les forêts pour col-lecter du bois à moindre coût jusque dans les zones les plus isolées et l’ache-miner vers les scieries. En Chine, c’est toute l’expansion de l’ouest du pays où manquent des infrastructures rou-tières qui pourrait en être accélérée. « Bien d’autres pays en Asie, en Amé-rique du Sud, en Afrique sont intéres-sés », assure le dirigeant. L’ex-hangar Mercure de Dassault pourrait abriter les opérations de pré-assemblage. « Mais d’autres aménagements s’imposeraient pour aller jusqu’à l’assemblage final », poursuit-il. Une vingtaine d’entreprises gravite autour du consortium constitué par Flying Whales. « Une nouvelle fi-lière industrielle peut découler de cette activité. Nous nous y préparons », af-firme André Soulage, chef du plan in-dustriel « Dirigeables » au niveau na-tional au nom de Pégase. Il faudra aus-si des filières de formation et, sur cet aspect, la base aérienne de Salon-de-Provence et son Ecole de l’Air semblent bien positionnées.

E.C

actualité A É R O N A U T I Q U E

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Le Pôle Aéronautique Ouest Provence, berceau des futurs dirigeables ?

Airbus Helicopters marche sur un petit nuage. Depuis le début de l’an-née, le groupe basé à Marignane en-grange les contrats : avec la Corée du Sud, la Pologne, le Mexique, le Koweït, l’Arabie Saoudite... En tout, plus de sept milliards d’euros tom-bés du ciel pour une entreprise qui déclare déjà un chiffre d’affaires de plus de 6 milliards d’euros et em-ploie 8 600 salariés.Pour gagner de nouvelles parts de marché, Airbus Helicopters a lan-cé au printemps son dernier appa-reil : le H160. Doté des nouvelles pales « Blue Edge » qui réduisent le niveau sonore et permettent de sou-lever jusqu’à 150 kg de charge utile augmentée, il est également équipé d’un rotor arrière incliné à 12 degrés pour « optimiser » le vol stationnaire et d’un nouveau moteur, plus éco-nome.Pesant entre cinq et six tonnes, il peut transporter jusqu’à 12 per-sonnes. Il est destiné prioritairement au marché offshore, aux services de secours, de police, de gendarmerie ou encore aux garde-côtes. Les premières livraisons ne de-vraient pas démarrer avant 2018. A terme, Airbus Helicopters prévoit de sortir 50 appareils par an des chaînes de montage de Marignane, qui assemblent déjà l’Ecureuil, le Dauphin, le Super Puma, le H175, le NH90 et le Tigre, soit plus de 400 appareils par an. Avec le H160, Air-bus Helicopters espère rattraper son retard dans la gamme des appareils de moyen tonnage. « Notre objec-tif est de gagner 40 % de parts de marché » sur ce segment, précise Aurélie Gensolen, responsable pro-duit marketing du groupe.

C.LG

Ça plane pour Airbus Helicopters

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M A R I T I M E

La Méridionale pourra brancher ses bateaux sur la prise du port. A partir d’octobre, le Piana, le Giro-lata et le Kalliste n’utiliseront plus leurs groupes électrogènes quand ils stationnent à quai, mais se bran-cheront sur le réseau électrique du port. La compagnie et le Grand port maritime de Marseille (GPMM) ont investi 4,4 millions d’euros pour installer les transformateurs et les câbles nécessaires. C’est la première fois en France, et en Méditerranée, qu’un tel dispo-sitif est aménagé. Au départ prévu pour la SNCM, il sera finalement utilisé par la Méridionale qui bé-néficiera, en échange, d’un « bo-nus écologique » (une réduction des droits de port) de 216 000 e par an. La compagnie va également éco-nomiser du carburant. Ses trois na-vires consomment chaque année 1 200 tonnes de gasoil à quai. Mais le principal bénéfice reste en-vironnemental et sanitaire, les fer-ries de La Méridionale passant en moyenne 12 heures à quai. En

plus de diminuer le bruit, l’arrêt des groupes électrogènes évitera d’émettre, chaque année, 7,7 tonnes de particules fines et plus de 6 800 tonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent de 3 000 voitures par jour. Plus de 49 tonnes de dioxyde d’azote par an seront également éliminées, soit l’équivalent de plus de 65 000 véhicules par jour. Malgré la proximité de la mer et des vents réguliers, Marseille reste la ville la plus polluée de France, selon l’Institut national de veille sa-nitaire (INVS).

C.LG

La Méridionale se branche à quai pour moins polluer

Photo X DR

L’énergie houlomotrice ? « Un gise-ment colossal, l’énergie renouvelable la plus dense, indispensable au mix énergétique », soutient Frédéric Mos-ca, directeur général de Pytheas Tech-nology. Menée avec ses trois acolytes-fondateurs, tous versés au départ dans l’acoustique sous-marine, la réflexion portait depuis un moment sur les ap-plications et déclinaisons possibles des matériaux Piézo (qui développent certaines qualités sous l’action d’une contrainte mécanique). Sur une autre manière de les rentabiliser. De ce sa-voir-faire et de leurs recherches, ils cal-culent que le potentiel techniquement exploitable de cette énergie représente 10% de l’électricité consommée en France (pour un montant proche de 5 milliards d’euros), mais aussi 10% de la consommation européenne.Installée depuis quelques mois dans la pépinière de Meyreuil, la petite équipe de Pytheas Technology s’est attelée à la première étape : augmenter sa visi-bilité, faire valider cette approche par les spécialistes et renforcer un consor-tium de partenariats qui compte déjà

le CEA, la DCNS et l’Ecole Centrale de Nantes. Après une première maquette qui tourne à 100 W, la réalisation d’un prototype turbinant à 1 kW est à venir. L’énergie houlomotrice pourrait bien susciter une véritable ruée vers l’or mais à ce jour, l’équipe de Pytheas Technology reste pionnière dans le développement de cette technolo-gie, financé via différents dispositifs et organismes – Amorçage Proven-çal, Créer en pays d’Aix, I-LAB, BPI... Soit 120 000 € d’aides venues s’ajou-ter à leur propre apport de 200 000 €. Une levée de fonds est prévue pour 2016, prélude à une montée en puis-sance l’année suivante avec le pre-mier système houlomoteur de France à la mer, suivi de l’exploitation et la mise en démonstration de prototypes. La commercialisation pourrait démar-rer en 2019.

N.C

Pytheas Technology surfe sur la vague

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La houle, une énergie pour demain.

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actualité P A R C O U R S

10 | 11M A N A G E M E N T

Selon le baromètre Ispos Sport-Santé, les Français s’attribuaient en 2013 une note moyenne de 6,2 sur 10 pour leur état de forme au travail ! Souvent plombées par le stress et l’absentéisme de leurs sala-riés, les entreprises prennent peu à peu conscience de l’importance de la qua-lité de vie au travail et les initiatives émergent çà et là. Témoin, l’association Provence Sport & Life Style qui a vu le jour en juin dernier sous l’impulsion de Pierre Distinguin, son président, par ail-leurs directeur stratégie et développe-ment de Provence Promotion. « Nous avons réfléchi au triptyque tourisme-culture-sport, excellent facteur d’attrac-tivité pour le territoire. Au-delà de la désignation de Marseille capitale euro-péenne du sport en 2017, nous visons cette qualité de vie qui réussit si bien à Vancouver, Stockholm ou Toronto. Nous avons lancé en direction des entreprises le label « Provence Sport & Life Style » (voir encadré) qui s’appuie sur un ques-tionnaire adressé aux dirigeants et sa-lariés, suivi, après dépouillement, d’une proposition de plan d’action personna-lisé afin d’améliorer la qualité de vie et

donc de diminuer stress et absentéisme ». Initiée par huit entités « pilotes » répar-ties sur Marseille-Provence, - Décathlon, Orange, AP-HM, La Provence, Digdash/Editag/P Factory, Biotech Dental-, cette démarche qui espère le ralliement de 200 entreprises apparaît déjà comme natu-relle pour certaines d’entre elles.

Des collaborateurs plus motivés…

C’est notamment le cas de Biotech Den-tal, l’un des pilotes de l’association, ins-tallé à Salon-de-Provence. Spécialiste de l’implantologie dentaire et de l’esthé-tique du sourire (plus de 200 collabora-teurs, CA : 37 M€), la société dont l’un des deux patrons, Philippe Véran, est un sportif accompli, est déjà rodée aux bienfaits de l’exercice physique. « Nous avons des équipements ouverts à tous, avec une salle de foot pour jouer à cinq contre cinq, un espace fitness et zum-ba et nous sommes en train d’aména-ger une salle de squash. Le sport fai-sant partie de notre ADN, il est très présent dans le groupe (la holding Up-perside détient Biotech Dental et ses fi-liales : NDLR). Faire des activités spor-tives ensemble renforce la cohésion et le bien-être dans l’entreprise. Les salariés sont en bonne forme et motivés. Par rap-port au nouveau label, nous allons tout mettre en place pour obtenir le plus haut

niveau. En fait, on formalise ce qui est dans notre mentalité », détaille le diri-geant, également président du club de foot salonnais. Autre proposition ciblant le même objectif, le concept « C Cohé-rent » créé en septembre 2014 à Aix-en-Provence par deux consultantes, Co-rinne Pélissier, experte en Feng Shui et conductrice de travaux, et Céline Tixier, spécialiste en aménagement des espaces de travail, auteur du livre « Repensez votre espace de travail ». Explications de cette dernière : « Cet espace doit être au service des utilisateurs (direction, sa-lariés, clients) et non le contraire. Nous avons mis au point une méthodologie basée sur une grille de diagnostic qui, une fois remplie par un échantillonnage représentatif du personnel, débouche sur un rapport avec préconisations et plan d’aménagement ». Et de constater : « Il y a actuellement une prise de conscience. Nous travaillons entre autres avec des centres de rééducation et des EPHAD qui se soucient de l’amélioration du bien-être des soignants. En fait, les collabora-teurs ont des idées sur un meilleur fonc-tionnement de l’espace, mais avant, on ne leur demandait pas leur avis »…

M-O.H

Aménagement de l’espace de travail, sport au sein de l’entreprise, prise en compte de la qualité de vie au bureau… Les initiatives en la matière visent à réduire stress et absentéisme, tout en améliorant les performances.

Le bien-être au travail, carburant pour l’entreprise ?

Photo Thinkstock

Un questionnaire comprenant vingt théma-tiques (nutrition, sommeil, prévention, condi-tions de travail, relations interpersonnelles, communication, convivialité, diversité…) est adressé aux dirigeants et salariés des entre-prises adhérentes. Après dépouillement, est établi un diagnostic avec proposition d’un plan d’action « sur mesure ». Quant au label décerné annuellement, il comporte trois niveaux selon les résultats obtenus.

Une plate-forme internet dédiée permettra aux sociétés concernées de consulter l’état d’avancement de leur plan d’action et de rendre visibles leurs performances. A noter : cette initiative sera labellisée prochainement par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.

Zoom sur le label « Provence Sport & Life Style »

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L'association Provence Sport & Life Style

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ACHATS BUSINESS MEETING

7e édition de la convention d’affaires des achats généraux

Convention d’affaires Tpe-Pme avec les Grands Acheteurs du territoire au sein du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence

2015 ACHATS BUSINESS MEETINGConvention d’affaires Tpe-Pme avec les Grands Acheteurs du territoire des Entrepreneurs Marseille Provencedes Entrepreneurs Marseille Provence

2015

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actualité

Elles s’appellent Innate Phar-ma, DualSun, SP3H, Vect-Ho-rus, Terradonna, First Light Imaging, Genes’Ink, Superso-nic Imagine, Novadem, Encap-sulix, Atoll Energy, Traxens, ICDD... Leurs innovations touchent à l’énergie, l’aéro-nautique, la santé, aux na-notechnologies, à l’environ-nement, au numérique... Ces entreprises, dont certaines sont devenues des PME in-ternationales, font rayonner la Provence sur leurs mar-chés. Toutes, et une centaine d’autres, ont effectué leurs pre-miers pas au sein de l’incu-bateur inter-universitaire Im-pulse, installé à Marseille. De-puis sa création, la structure a permis à 80% des 142 projets qu’elle a accompagnés durant deux ans de déboucher sur une création d’entreprise, de géné-rer 620 emplois entre Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes et de lever au global 163 millions d’euros de fonds privés pour 8 millions d’aides attribuées (à raison de 35 000 à 40 000 e par projet)! Présidé par Jacques Bourdon et dirigé par Maxime Defous, Impulse a enregistré début juillet un nouveau succès en réussissant à « placer » six des projets qu’il soutient dans les 11 lauréats du concours national « I-Lab 2015 » du ministère de l’Ensei-gnement supérieur et de la Re-cherche.

E.C

12 | 13E N T R E P R I S E S

Chez les Palazzolo, le sport est une affaire de famille. Dans les années 80, Antoine, le père, fait ses armes dans l’événementiel sportif, gestion et encadrement des compétitions et courses à pied notamment. Ce sont les années Gemplus et leurs cartes à puce qui équipent bientôt dossards et baskets de quelques courses ré-gionales - Martigues-Carro, Carro-Carry ou Gigondas. Les nouvelles technologies et un outillage perfor-mant sont en effet la clé de voûte de la jeune société KMS qui s’impose progressivement dans tout le grand sud-est, jusqu’en Rhône-Alpes et en Corse. Aujourd’hui, près de 150 événements ont recours aux ordi-nateurs et chronos de la TPE mar-seillaise (5 salariés et de l’emploi ponctuel), de la classique Marseille-Cassis aux 24 heures Cyclisme du circuit Paul Ricard, en passant

par la course des Pyramides de la Grande Motte. Outre le running, KMS encadre également des évé-nements dans le cyclo, la natation en mer, l’équitation ou le stand up paddle. Ses prestations sont com-plètes, depuis la gestion des inscrip-tions et la co-organisation jusqu’au classement final. « Nous améliorons régulièrement nos services et ap-plications, indique Bruno Palazzo-lo, le fils, en charge du développe-ment. Dernier en date, un compte personnalisé pour les sportifs avec un tableau de bord qui enregistre leurs données pour l’année, re-cense leurs courses et performances. Nous avançons, aiguillonnés par la concurrence mais toujours soucieux de la qualité ! »

N.C

L’incubateur Impulse engrange

les réussitesKMS, toujours en course

Faire du sport en mesurant ses pro-grès et performances favorise la pratique dans la durée. Implantée à Marseille, Esphi a conçu « U Pulse », commercialisé auprès de plusieurs dizaines de salles de fitness dont de grands réseaux nationaux. La start-up cofondée par Patrice Ben-dahan a conquis des références qui vont accélérer sa croissance. Accor a adopté sa solution pour propo-ser des plans individualisés d’acti-vité aux clients de ses centres de thalassothérapie. Et une société de San Francisco, spécialisée dans les équipements et applications mo-biles pour le fitness, va l’intégrer dans ses appareils. « NetPulse est le leader de son marché. Ce parte-nariat va entraîner le déploiement de notre technologie dans 4 000 salles à travers le monde entre fin 2015 et 2016 », confie le dirigeant. En 2014, Esphi a réalisé un chiffre d’affaires de 340 000 e avec sept collaborateurs. Elle table en 2015 sur le double et prépare une nou-velle levée de fonds, après celle réa-lisée en 2011 avec 2C Invest et So-phia Business Angels. « Cet apport financier vise à conforter l’entre-prise en R&D et en marketing-com-mercial et à créer une filiale aux Etats-Unis où d’autres partenariats stratégiques sont envisageables,

suite à notre accord avec NetPulse. Des recrutements sont prévus d’ici fin 2016 ».

E.C

Esphi touche à son rêve américain

BodyscoringLe check-up forme

de précision

Score en cours Score précédent

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Photo Impulse

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E N T R E P R I S E S

Installée sur la zone d’activités de l’Arbois-La Duranne, cette TPE pro-pose aux chefs d’entreprise et salariés pressés (ainsi qu’à tous les hommes ne trouvant pas leur taille dans le prêt-à-porter) de s’habiller sur mesure pour un prix abordable. Grâce à son concept innovant de cabine 3D, permettant de prendre en cinq secondes les mensura-tions du client (200 points de mesure), de créer son avatar, puis de choisir entre plus de cent tissus et une pléiade de détails personnalisés, « My Tailor is Free » simplifie vraiment la vie. D’au-tant que quatre semaines plus tard, les clients sont invités à venir à essayer leur costume (trois gammes de prix, fa-brication en Chine et Bulgarie) dans le show-room dédié. « En six mois, plus de 250 personnes sont passées par chez nous. A ce jour, le CA dépasse 120 000 € », explique Guillaume Van-devoorde, créateur avec un associé de l’affaire. A 27 ans, ce diplômé d’Euro-med Management déborde de projets : « Nous nous installons actuellement à Marseille, aux Docks, puis à Sophia-Antipolis début 2016. Bientôt, nos clients pourront utiliser leur avatar pour commander directement en ligne. L’an prochain, nous lancerons notre ligne pour femmes ». Soutenue par Bpi-

france et deux prêts d’honneur, la pe-tite entreprise est en train de lever de 200 000 € à 300 000 € auprès de busi-ness angels afin de financer son déve-loppement.

M-O.H

My Tailor is Freehabille des avatars

Ecologique et économique, la vente en vrac, encore discrète en France, gagne peu à peu du terrain. A Mar-seille, deux épiceries se sont ou-vertes en juin dernier. « Au Grain Près » propose huiles, vinaigres, épices, céréales, pâtes, cafés, thés, ou produits ménagers. Daisy Ca-diou, sa créatrice, a eu eu recours au crowdfunding pour réaliser son pro-jet. Avec plus de 300 références dont certaines « bio », cette adhérente du réseau Vrac* reçoit une clien-tèle éclectique. Autre quartier, autre concept, le « Bar à Vrac », lancé par Nathalie Boudé qui a profité de son expérience de consultante en réduc-tion des déchets pour ouvrir 120 m2, aux Réformés. Partie prenante du même réseau, elle vend produits ali-mentaires, ménagers, d’hygiène et beaucoup de liquides (bières, sodas, vins, pastis…) grâce à sa tireuse-em-bouteilleuse sur comptoir. « A midi, on peut déguster sur place les den-rées, bio pour la plupart, avec lé-gumes et fruits frais, et le soir, on peut prendre l’apéro », précise-t-elle.

M-O.H* Issu du mouvement « Zéro Waste » (zéro déchets).

La vente en vrac prend ses marques à Marseille

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vers la métropole14 | 15

La première pierre de la nouvelle clinique Monticelli a été posée en avril dans le nouveau quartier du Stade Vélodrome, actuellement en construction. L’établissement et son personnel, basés dans le 8e ar-rondissement, déménageront dans un bâtiment cubique, à la cou-leur rouge-orangé. Celui-ci s’éten-dra sur plus de 5 600 m2 et sera composée de 12 blocs opératoires, d’un laboratoire ainsi que d’équipe-

ments de radiologie. Il a été spécia-lement conçu par le cabinet d’ar-chitectes marseillais Didier Rogeon pour prendre en compte le dévelop-pement de l’ambulatoire. Spéciali-sée en ophtalmologie et chirurgie du membre supérieur, la clinique Monticelli, propriété du groupe Gé-nérale de santé depuis 1994, réalise 72 % de ses interventions en ambu-latoire. « L’hôpital, ou la clinique, doit se détacher de son rôle d’hô-tellerie, plaide Cyril Szymkowicz, directeur du pôle Marseille de la Générale de santé. Quand on in-terroge les patients, ils nous disent tous : moins on y reste, mieux on se porte ! » Le futur bâtiment a donc été aménagé pour améliorer le « flux » des patients qui entrent et sortent. « Quand ils le pourront, ils resteront sur leurs deux jambes jusqu’à la salle d’induction (où l’on endort les patients), précise Cyril Szymkowicz. Leur parcours forme-ra une boucle. Cela veut dire qu’ils ne passeront pas deux fois au même endroit ». La future clinique devrait être livrée en juin 2016 et ouvrira ses portes en septembre.

C.LG

La nouvelle clinique Monticelli ouvrira ses

portes en 2016

Lors de la candidature d’Aix-Mar-seille FrenchTech, « Thecamp » n’existait que sous forme d’images de synthèse et d’une maquette. Mais depuis mars, les engins de chantier grignotent rocailles et végétation pour défricher les 7 hectares de ter-rain nécessaires au déploiement de ce projet inédit sur le Technopôle de l’environnement Arbois-Méditerra-née. Lancé le 5 juillet dernier en pré-sence d'Emmanuel Macron, le cam-pus devrait voir sa première pierre posée cet automne. Pour son promo-teur Frédéric Chevalier, fondateur de High Co et ex-président du Club Top 20, le rêve de « créer le futur » prend corps. Soutenu par les collectivités territoriales et la CCI Marseille Pro-vence, « Thecamp » représente un investissement de 75 M€ publics et privés pour combiner un « pôle d’in-novation, de formation et d’expéri-mentation sur la ville de demain » et un « écosystème » privilégié de par-tage de connaissances entre groupes industriels, start-up, collectivités, scientifiques, usagers... Sur ses 12 000 m2 de bâti, « Thecamp » ne sera pas non plus qu’un « accélérateur » de conception et de démonstration de projets collaboratifs et novateurs, mais un véritable lieu de vie avec hébergement, restauration, audito-rium, pour accueillir des étudiants, des chercheurs, des entrepreneurs du monde entier. Aux yeux de Frédé-ric Chevalier, l’avenir ne s’imagine pas avec l’état d’esprit et le regard d’aujourd’hui. Annoncé pour 2017, « Thecamp » ne devrait donc ressem-bler en rien à ce qui existe déjà...

E.C

Thecamp entre dans le réel

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Les travaux sont de retour sur le Vieux-Port. Après la première phase de rénovation en 2012-2013, qui a rendu le Vieux-Port aux pié-tons, place à la deuxième étape. Cette fois, il s’agit de réaména-ger la zone qui va de la place aux Huiles jusqu’au bassin de carénage. Le chantier, qui coûtera environ 35 millions d’euros, devra être ter-miné pour le coup d’envoi de l’Eu-ro de football, qui démarre en juin 2016. Dans la continuité de la première phase de rénovation, le projet pré-voit de réaménager les voies de circulation et de réduire la vitesse avec l’instauration d’une zone limi-tée à 30 km/h. Les quais aussi se-ront rendus aux piétons. Les bar-rières, qui interdisent l’accès au plan d’eau depuis des années, vont être abattues. Et cinq estacades, sur le modèle des premières déjà ins-tallées, vont être montées pour per-mettre le carénage des bateaux. En revanche, en raison des contraintes budgétaires qui pèsent sur la communauté urbaine de Marseille, plusieurs aménagements initialement prévus ont été annu-lés. Le « glacis » végétal, imaginé par l’architecte anglais Norman Foster, ne verra pas le jour. Cette « prairie en pente douce » devait partir de l’abbaye Saint-Victor pour recouvrir l’entrée des deux tunnels et offrir un nouvel espace « dédié aux loisirs ». Trop cher, a tranché Guy Teissier, le président de MPM.

C.LG

Vieux-Port, phase 2Photo X DR

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Emmanuel Macron a lancé Thecamp.

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Grands projets, infrastructures, aménagement du territoire, actions collectives : tout ce qui préfigure la métropole Aix Marseille Provence.

Le Cercle des nageurs de Marseille s’est à nouveau illustré aux championnats du monde 2015 de Kazan en Russie, en ra-flant 12 médailles sur les 14 récoltées par les Français. Après le relais 4x100 m nage libre et le 50 m papillon, Florent Manaudou, magistral, a décroché une troisième médaille d’or en finale du 50 m nage libre. Le sprinteur s’est imposé de-vant l’Américain Adrian et le Brésilien Fratus en 21.19, soit la meilleure perfor-mance mondiale en « textile » (sans com-binaison en polyuréthane, NDLR).La dernière journée de compétition a été marquée par la victoire de Camille La-court en finale du 50 m dos. Le Français (par ailleurs médaillé d’argent sur 100 m dos) a conservé son titre et décroché l’or en 24.23 devant l’Américain Grevers et l’Australien Treffers. Il offre ainsi à la France un cinquième titre (4 en natation course et 1 en eau libre), un bilan histo-rique sur des championnats du monde.

Un peu plus tard, le relais 4x100 m 4 nages 100% marseillais (Camille La-court, Giacomo Perez-Dortona, Mehdy Metella et Fabien Gilot), a décroché le bronze en 3.30.50. Une troisième place mondiale pour la dernière course de

l’équipe de France et une belle façon de clôturer ces championnats pour les na-geurs de Romain Barnier. Le CNM reste décidément l'un des spots d'entraîne-ment les plus en vue du moment.

M-H.B

Phot

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Mondiaux de natation Marseille en pôle position

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Florent Manaudou, un Marseillais en or

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Pour sa 7e édition qui se tiendra à Marseille du 26 au 31 octobre pro-chain, la Semaine de la Pop Phi-losophie, manifestation unique en son genre créée dans la cité pho-céenne (et dupliquée à Bruxelles) par Jacques Serrano, peine à bou-cler son budget. Alors que ce festi-val rassemble régulièrement 3 000 personnes venues écouter les poin-tures internationales de la philo-sophie dans des lieux atypiques (musées, boîtes de nuit, théâtres…) autour de thèmes éclectiques (la mode, les séries télé, le foot, etc.), il manque à ce jour 30 000 € (sur un budget global de 150 000 €) pour recevoir « dignement » la tren-taine d’intellectuels allemands, ita-liens, français et américains. Parmi eux, le philosophe Ruwen Ogien sur le sujet « Philosopher ou faire l’amour » (en ouverture à La Criée), le sociologue Antoine Hennion sur la thématique des « tubes » à la Cité de la Musique ou encore le jeune et brillant philosophe Markus Gabriel

sur la question « Science et réa-lité ». Soutenue par le Centre na-tional du livre, la Région, la Ville, le Département et quelques parte-naires privés, la manifestation re-cherche de toute urgence des mé-cènes… « Pop » évidemment.

M-O.H

La philosophe Francoise Gaillard au MAMO lors de la Semaine de la Pop Philo 2014.

16 | 17

Pour ses six ans, la maison d’édi-tion Wildproject se matérialise dans un petit espace librairie sis dans le 1er arrondissement marseillais. Wildproject est née de la volonté et des passions d’un jeune auteur féru de philo et de pensée écologique, Baptiste Lanaspèze. Deux collec-tions initiales, Domaine sauvage et Tête nue, lui permettent d’explo-rer ces champs et d’introduire des ouvrages de référence. Puis l’acti-vité va s’ouvrir, notamment inves-tiguer et scanner certaines faces de Marseille, avec des propositions très éclectiques, du Topoguide sur le GR Marseille Provence 2013 à la saga du hip-hop évoquée au fil des pages de M.A.R.S. Une cinquan-taine d’ouvrages garnissent déjà un catalogue ambitieux, que viennent grossir en cette rentrée la biogra-

phie (jusqu’alors inédite et non tra-duite en France) d’Henry David Thoreau, un des père-fondateurs de la littérature américaine, et un Atlas de la nature à Marseille. Huit à dix nouveaux livres sont en effet édités chaque année.Wildproject s’apprête à franchir une nouvelle étape, qui va se tra-duire par une montée en gamme et l’arrivée d’actionnaires. « Il est temps pour moi maintenant de prendre un peu de distance, justi-fie Baptiste Lanaspèze. Il me plaît d’être redevable de mes actions, et de substituer la rationalité écono-mique à la passion ».

N.C

Wildproject remet la nature au centre

Photo X DR

restons capitale !

Le petit espace de location de DVD a gonflé la voilure. Fort de ses am-bitions culturelles et d’une belle énergie, le Vidéodrome2 s’est glis-sé dans les anciens locaux de la Librairie du Cours Julien pour y faire cohabiter un vidéoclub d’art et d’essai, une salle de projection de 50 places, une librairie spéciali-sée dans les DVD et les livres d’édi-teurs, ainsi qu’un bistrot. Un micro-cosme de rêve pour les cinéphiles !Le projet a mûri en 2012 à l’occa-sion d’un changement de proprié-taire. Désireuse de prendre la main et poursuivre l’aventure, de parta-ger et faire prospérer un fonds ex-ceptionnel (5 000 références et plus de 30 nouveautés chaque mois), une partie de l’équipe se constitue en Scop et, couvée par Inter-Made, mène l’opération à bien. « La pau-vreté de l’offre cinématographique à Marseille nous a encouragés, sou-ligne Justine Simon qui est, entre autres missions, chargée de la com-munication. Il y a ici un véritable déficit dans le rapport cinéma/habi-tant et dans la projection de films un peu pointus ». Le montage finan-cier est passé par une contribution de Kisskissbankers (environ 400 do-nateurs qui ont apporté 20 000 €), le recours aux réseaux de l’écono-mie solidaire ainsi que des participa-tions de la mairie (programme jeune public) et du Conseil départemental (les travaux). Pour amortir les frais, l’établissement est à louer pour des projections privées, des colloques ou des réunions de travail.

N.C

Le Vidéodrome2 fait son cinéma

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Pop Philosophie recherche mécènes

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UN LIEU CINEPHILE ...

Histoire d’un videoclub qui change de peau

Inauguration le samedi 28 mars 201549, cours Julien13006 [email protected]

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Toutes les initiatives qui poursuivent l'élan culturel impulsé en 2013...

La rentrée s’annonce des plus denses pour la grande entreprise culturelle que dirige Dominique Bluzet : à Marseille, le théâtre des Bernardines intègre la structure avec un espace et une esplanade rafraîchis, les abords du Gymnase vont être revus et étendus à l’an-cienne librairie Tacussel, des rési-dences pour artistes sont annon-cées et à Aix, au Grand théâtre de Provence, la réalisation d’une pe-tite salle est à l’étude. Ça démé-nage également du côté des conte-nus avec l’accueil de 110 spectacles qui donneront lieu à 276 représen-tations (dont 4 créations copro-duites, 2 coréalisations et 2 copro-ductions), soit 177 000 places dont 70 000 déjà vendues (140 000 ont été vendues la saison précédente).Le budget global se monte à 18,7 millions d’euros, dont 47,6% al-loués au Grand Théâtre de Pro-vence et près de 17% au Festival de Pâques. Les subventions publiques sont abondées pour moitié par la communauté d’agglomération ai-xoise, puis par les villes de Mar-seille et Aix, la Drac, la Région et le Département.En 2014, près de 600 personnes au-ront participé, de près ou de loin, à la mise en musique de ce projet global. Les artistes rémunérés en direct sont près de 160, ce qui re-présente près de 130 postes de tra-vail à temps complet, répartis sur tout le territoire Aix-en-Provence Marseille. Un sacré casting !

N.C

On l’appelle la « Gallimard du rock ». La maison d’édition mar-seillaise Le Mot et le reste est à la musique ce que Gallimard est au roman : une référence. Fondée par Yves Jolivet, un Breton de 55 ans, la petite PME, installée dans le pre-mier arrondissement de Marseille, va bientôt fêter ses 20 ans. France Inter, Le Monde, Libéra-tion, Les Inrocks, Télérama… Tous les grands médias ont chroniqué

un des livres de l'éditeur phocéen. Avec ses ouvrages sur les cou-rants musicaux (Rock-Pop de Phi-lippe Robert, Rap-Hip hop de Syl-vain Bertot, Electro 100 d’Olivier Pernot…) et les groupes (En studio avec les Beatles de Geoff Emerick, Pink Floyd d’Aymeric Leroy…), il s’est imposée sur un marché jusqu’à présent négligé. « On a répondu à une demande, ex-plique Yves Jolivet. Les grands ma-gazines sur la musique n’existent pratiquement plus, et on ne trouve pas de long format sur le Net. Or, de nombreux artistes, comme Paul McCartney, ont désormais une œuvre entière derrière eux qui mé-rite d’être décryptée et rendue com-préhensible ». Depuis 1996, le Mot et le reste a publié 250 ouvrages de 150 auteurs. Avec son esthétique sobre, en noir et blanc, la maison d’édition s’adresse à un public mature et averti. Elle (re)fait même du livre un bel objet que l’on place sur une étagère… A côté des vinyles, par exemple. Au fait, pourquoi ce nom, Le Mot et le reste ? « Parce qu’au début, je disais tout le temps aux auteurs : donnez-moi le mot et je m’occupe du reste », répond en souriant Yves Jolivet.

C.LG

Musique à la page

Photo X DR

C’est un mécénat pas tout à fait comme les autres qui a inspiré Thomas de Williencourt : encou-rager des initiatives liées à des savoir-faire ancestraux et régio-naux. Et si goûts et saveurs sont de la partie, c’est encore mieux ! Le pain, la truffe, le miel sont ty-piquement des produits qui vont retenir son attention.Au nombre des premières opé-rations soutenues par ce fonds né en décembre 2014, le finan-cement de plusieurs ruches dans le périmètre de Sormiou, l’achat d’un four à bois dans le Lube-ron, et la prise en charge d’une étude sur les colorants alimen-taires pour le Conservatoire des plantes de Lauris. Des échanges sont par ailleurs en cours avec AMU (Aix Marseille Université) ou le Musée vivant des fruits et légumes d’Avignon. Les dossiers émanent de structures d’intérêt général, type associations : 30 ont été reçus, 8 retenus et 4 ai-dés à ce jour. « Il est important de contribuer au développement local. Associer l’investissement et la philanthropie me semble porteur », considère le fonda-teur du Fonds Epicurien, dont la stratégie s’apparente à bien des égards à celle d’un business an-gel.En moins de deux ans, 120 000 €  ont été levés, avec un ticket-plancher à 5 000 € et une trentaine de mécènes. Quel intérêt pour ces généreux chefs d’entreprise ? « Outre la défisca-lisation du don, il y a un engage-ment, la manifestation d’un at-tachement à l’authenticité. Une façon désintéressée de jouer les ambassadeurs. »

N.C

Le Fonds Epicurien soutient les savoir-faire régionaux

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Les Théâtres, méga-pôle de la culture

Photo Thinkstock

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Si vous saviez tout ce qui se passe ici

Dans le cadre de « L’art d’Entreprendre », cycle d'expositions estivales consacrées aux entreprises emblématiques d'Aix-Marseille-Provence, la CCIMP a présenté de juillet à septembre "Destination 2030 : si vous saviez tout ce qui se passe ici !" : une vision inédite du territoire et de ses filières d'excellence à l'horizon 2030, avec une scénographie signée Stephan Muntaner (Photo S.Muntaner)

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Si vous saviez tout ce qui se passe ici

Dans le cadre de « L’art d’Entreprendre », cycle d'expositions estivales consacrées aux entreprises emblématiques d'Aix-Marseille-Provence, la CCIMP a présenté de juillet à septembre "Destination 2030 : si vous saviez tout ce qui se passe ici !" : une vision inédite du territoire et de ses filières d'excellence à l'horizon 2030, avec une scénographie signée Stephan Muntaner (Photo S.Muntaner)

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6,6 milliards d'euros générés par le tourisme estival en Paca

Selon le Comité régional de tourisme, grâce à un mois de juillet particulièrement réussi

et un mois d’août encore excellent, la saison estivale 2015 s’avère un cru exceptionnel

pour Provence-Alpes-Côte d’Azur : 78% des professionnels s’estiment satisfaits, contre

65% en 2014, soit +13 points. Les touristes, étrangers et français (y compris les

habitants de la région) sont venus nombreux sur l’ensemble du territoire qui enregistre

111 millions de nuitées contre 106 en 2014, soit +4,5%. Dans les Bouches-du-Rhône,

82% des professionnels interrogés sont satisfaits de la fréquentation. Si le mois de

juillet a été plus propice au territoire d’Arles/Camargue et à l’arrière-pays provençal, en

août c’est Marseille qui tire son épingle du jeu, grâce à une image en constante

amélioration. Provence-Alpes-Côte d’Azur réaffirme ainsi son positionnement de

« destination estivale préférée des vacanciers ». Plus que jamais le tourisme s’affirme

comme levier de développement économique, avec 164 000 emplois et des recettes

estimées à 6,6 milliards d’euros pour cet été.

actualité 20 | 21

Spécial bonnes nouvelles

Carton plein pour Distripôle

AEW Europe, l’un des leaders euro-

péens en investissement et gestion

d’actifs pour compte de tiers, vient de

signer un nouveau bail sur Clésud.

L’opérateur a loué à la société Gifi Dif-

fusion, spécialisée dans la distribution

de produits pour l’équipement de la

maison et de la famille à bas prix

(1025,4 M€ en 2014) 100 000 m² d’en-

trepôts sur la plate-forme logistique de

Grans-Miramas. Une arrivée qui porte

à 100% le taux d’occupation du parc lo-

gistique « Distripôle » (210 000 m2 et six

bâtiments).

Page réalisée par Marie-Hélène Balivet et Nathania Cahen.Vous avez des informations qui méritent de figurer dans cette rubrique ?Contactez-nous au 04 91 39 56 39 / [email protected] en mentionnant comme référence « Bonnes nouvelles » <

Marseille star de « Marseille »

10 M€ de budget, huit épisodes de 42 mn tournés en décors naturels, un scénariste inspiré (Dan Franck), trois réalisateurs chevronnés (Florent Emi-lio Siri, Thomas Gilou, Dominique Car-rarra), un casting ronflant (Depardieu joue le maire de Marseille, Benoît Ma-gimel son héritier politique) : le tour-nage de « Marseille », le thriller poli-tique commandé par Netfix, le leader américain de la vidéo à la demande, s’est installé depuis le 31 août et pour trois mois dans la cité phocéenne. Le pitch ? Selon Netfix, « une exploration ambitieuse et diaboliquement intelli-gente de la politique locale d’une des villes les plus vivantes et les plus fasci-nantes au monde ». Toute ressem-blance avec des personnages connus… ne sera que pure coïncidence puisque la série se veut une véritable œuvre de fiction. Résultat des courses et diffu-sion en avril 2016 devant 65 millions de spectateurs potentiels à travers le

monde.

Les Calanques ont leur marque

Le Parc national des Calanques a présenté le 23 juillet « Esprit parc national », la

nouvelle marque commerciale des Parcs nationaux français, qui valorise les produits et

services -touristiques et agricoles- respectueux des patrimoines naturels, paysagers et

culturels. Deux hébergements du coeur de Parc inaugurent le dispositif. Il s’agit des

chambres d’hôtes La Petite Calanque, chez Christophe Ferrato et La Villa d’Orient, chez

Vincent Guiffant. Obtenue en respectant un cahier des charges strict, la marque Esprit

parc national permet aux professionnels d’augmenter leur visibilité, grâce aux actions

de communication locales et nationales menées par les Parcs nationaux de France.

Les Docks Marseille, toutes portes ouvertes

C’est le 10 octobre qu’aura lieu cette ouverture tant attendue. Revisité par Construc-ta, l’espace de 17 000 m2, en rez-de-chaussée des Docks de la Joliette, rassemblera 80 boutiques, cafés et restaurants et même un marché couvert de produits frais locaux. L’offre commerciale sera chic et tendance, avec de nombreuses enseignes locales (Le Diable Méridien, Optique Archimbaud, l’Ambassade de Bretagne, Triaaangles…). Ins-crite dans le périmètre d’Euroméditerranée, un quartier en pleine ébullition, elle vise bien au-delà des 220 entreprises présentes aux Docks avec leurs 3 500 collaborateurs.

L’amplitude d’ouverture, 7 jours sur 7, en est le gage.

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dossier

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L'entrepreneur connecté est joignable en toutes circonstances, il ne se déplace plus sans son bureau virtuel, tous ses dossiers brûlants sont engrangés dans une puce, voire stockés dans le cloud. Il a intégré une culture, des apprentissages, une or-ganisation, fait des investissements. Il gagne du temps, améliore ses perfor-mances, reste dans la grande compéti-tion qui se joue à chaque niveau, du lo-cal à l’international. La révolution digi-tale est une réalité que les chefs d’entre-prise ne peuvent plus ignorer. Mais 36% d’entre eux seulement indiquent avoir formalisé une stratégie numérique, révèle une étude du cabinet Roland Berger me-née auprès de 500 entreprises françaises de plus de 50 salariés. Pourtant, les en-treprises les plus avancées en la matière connaissent une croissance six fois plus importante que celles qui sont le moins matures. Elles seraient 26% plus perfor-mantes que la moyenne de leur secteur, et mieux valorisées de 12 % par la Bourse, selon Cap Gemini et le MIT Center for Di-gital Business. La transformation numé-rique va aussi dans le bon sens pour les collaborateurs : 56% des salariés estiment qu’elle améliore le bien-être au travail. L’économiste Christian Saint Etienne, au-teur pour la CCIMP d’un rapport sur le devenir d’Aix Marseille Provence à l’ho-rizon 2030, évoque l’essor d’une icono-mie entrepreneuriale, « économie com-prenant l’ensemble des secteurs dont l’ac-tivité est transformée par l’informatique, l’Internet et les logiciels en réseau ». « Le projet Henri Fabre et Marseille Immuno-pôle, mais aussi les projets de la French Tech Aix Marseille, notamment Thecamp,

dossier 22 | 23

L’entrepreneur connecté devient

maître du jeuDossier réalisé par Nathania Cahen

avec Eric Collomb et Marie-Hélène Balivet

Parlez-vous couramment

numérique ? Digital ? Big

Data ? Votre téléphone

cellulaire est-il

un prolongement de

votre bras ? Etes-vous un

entrepreneur d’aujourd’hui

ultra-connecté à demain ?

Si oui, bravo ! Si non, il est

temps d'envisager une

e-transformation....

Le point de vue de Jacques Pfister,

président de la CCI Marseille Provence

« Un défi sans précédent »« La mutation digitale constitue pour les chefs d’entreprise le défi majeur de la prochaine décennie. Sans précédent par son ampleur et sa rapidité, la révolution numérique reconfigure l’environnement in-terne et externe des entreprises. Elle peut être perçue comme une menace, c’est en réalité une chance, car elle promet plus de performance, d’agilité et de bien-être au travail. Mais elle ne s’improvise pas. La CCI Marseille Provence accompagne les PME/PMI au quotidien dans leur e-transformation. Retrouvez-nous au Salon des Entrepreneurs, le 14 et, sur ce thème, le 15 octobre au parc Chanot. »

Phot

o F.

Mou

ra

Page 23: C CMJ - ccimp.com · PDF fileLes soldes sont toujours atten-dues avec ferveur par les commer-çants qui, même si les pratiques changent (essor du e-commerce, des ventes privées et

montrent que cette métropole est déjà en-trée dans la troisième révolution indus-trielle », affirme-t-il.

Bien équipé, bien informé

Denis Liotta, directeur général adjoint de Mediaco Vrac - filiale marseillaise de Mediaco spécialisée dans la logistique de vrac liquide et la production d’huile-, est un entrepreneur connecté et équipé, qui parle couramment Google hangouts (plate-forme de messagerie instantanée et de visioconférence développée depuis mai), software, data room, androïd mar-ket, signature sécurisée, Skype ou Face-time (pour des visioconférences avec les clients basés outre-Manche notamment). Les bénéfices sont multiples : « C’est par exemple, en cas de litige, la photo prise sur le champ avec le smartphone, trans-mise via audiobox à un huissier ». Sur le site de stockage de Fos, ses équipes, elles, travaillent depuis un an et demi avec un logiciel (aux airs de lecteur de code-barres) qui gère les stocks des clients et permet à ces derniers de suivre en temps réel le cheminement et le trai-tement de leurs containers. « Dans la région, encore peu d’entreprises ont re-cours à ce système. Bien sûr l’investisse-ment financier est conséquent, cela sup-pose de former le personnel, y compris psychologiquement. Mais il me semble indispensable de vivre à l’heure de l’in-novation, et en l’occurrence de la digi-talisation ! » Les avantages : gain de temps et de rendement, réactivité, dépla-cements moindres. Denis Liotta encou-rage vivement la quarantaine de salariés de son entreprise à se familiariser avec ces nouvelles pratiques. En avance ici, déjà en retard ailleurs, il envisage aussi la dématérialisation des factures et des bulletins de salaire.

Le concept « atawad » est devenu la règle : « any time, anywhere, any de-vice ». Any time implique que l’on puisse se connecter au système d'information (SI) 24h/24 et 7j/7 sans interruption d’accès (les messageries électroniques personnelles sont un bon exemple d’ou-til) ; anywhere signifie qu’il doit être possible d’accéder au SI depuis l’exté-rieur de l’entreprise, via un réseau sans fil (3G/4G/wifi, etc.) ou éventuellement un mode « off line » ; any device étant lié au mode de connexion (smartphones, tablettes mais aussi téléviseurs de plus

en plus équipés et nouveaux objets connectés). Arnaud Lambert, directeur général de Treeptik - une entreprise de services numériques (ESN) du Tholonet - appartient à cette génération : « Etre ultra-connecté signifie être joignable, en capacité d’être alerté à tout moment, en tout lieu et de pouvoir accéder rapide-ment aux fichiers sensibles pour réagir si nécessaire. Chez nous, tous les process

Les 14 et 14 octobre 2015, la première édition du Salon des entrepreneurs Marseille Provence s’installe à Marseille. 6 000 entrepreneurs, startups et dirigeants sont attendus pour ce grand évènement business, organisé par Les Echos en parte-nariat avec Marseille Provence Métropole, la Ville de Marseille et la CCI Marseille Provence. Pendant deux jours, ils pourront faire le plein de solutions, obtenir des conseils auprès d’experts, développer leur réseau et profiter de l’expérience de grands entrepreneurs.

Organisés par la CCI Marseille Provence, deux rendez-vous à noter le 15 octobre pour aborder avec confiance la transition digitale : • Outils, réseaux, management… les indispensables de l’entrepreneur « ultra-connecté » (confé-rence, 9h30/10h45)L'entrepreneur dispose d'outils afin de penser son entreprise autrement et répondre à son rôle d'homme-orchestre au quotidien (réseaux sociaux, bureau mobile, partage communautaire…) Analyse, témoignages, success stories. • Les solutions numériques pour booster le CA de l’entreprise (atelier, 14h/14h30)De l'exploitation des données aux nouveaux services clients, le numérique et la dématérialisation peuvent accélérer votre productivité. Cinq exemples concrets d'outils au service de l'entrepreneur.

Palais des Congrès Marseille Chanot, Marseille 8e Inscription gratuite sur salondesentrepreneurs.com avec le code : 3cci

Outils, réseaux, management : le Salon des entrepreneurs fait le tour de la question

FINANCEMENT

REPRISE

STARTUP

Partenaires Officiels

OCT. 201514 15&

LE NOUVEAU RDV DES ENTREPRENEURS,STARTUPS & DIRIGEANTS D'ENTREPRISES

@SDEntrepreneurs #SalonEntrepreneurs

MARSEILLEPALAIS DES CONGRÈS

C H A N O T

MARSEILLE PROVENCE

Médias Officiels

Un événement

Avec

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I N V I T A T I O N S CODEINVITATION

1cntsalondesentrepreneurs.com01 44 88 41 68 / [email protected] PARTENAIRE

225x300_CONTACT 2.ai 1 03/09/2015 18:08

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internes sont en mode connecté ». Dans l’entreprise, les 18 salariés sont notam-ment reliés via Google Doc, qui permet à l’équipe de travailler sur des documents communs avec les versions et mises à jour les plus récentes.

Travailler autrement

Conséquence, Les salariés travaillent de plus en plus souvent… chez eux ! « No-mades mais connectés », en télétravail pour un salarié sur huit chez Vacances Bleues, groupe marseillais spécialiste de

l'hébergement touristique pour les sé-niors. « Avec nos systèmes d’informa-tion centralisés et accessibles de par-tout, nous n’avons plus à objecter aux requêtes de celles et ceux qui ont plus de rendement ou plus de plaisir à travailler depuis chez eux. Mais je persiste à pen-ser que les échanges devant la machine à café sont précieux », rapporte Nicolas Déchavanne, président du Directoire. A Marignane, la société Airbus Helicopters pratique également le télétravail, ce qui permet une meilleure gestion des postes de travail et des places de parking dis-ponibles. De nombreuses sociétés locales planchent aussi sur les moyens tech-niques de simplifier et améliorer l’espace

connecté des entreprises. Après avoir sé-duit Saint-Gobain, Seb ou Médicrea, Synthes’ 3D, PME aixoise innovante, spécialisée dans les images de synthèse 3D, lance Odolium. Odolium édite quatre applications interactives et complémen-taires pour les tablettes et smartphones des commerciaux (dont un catalogue produit 3D), à même d’augmenter pro-ductivité et chiffre d’affaires.

Big Data, cloud et cie

L’ultra-connexion suppose évidem-ment un arsenal d’outils et équipements à la pointe des nouvelles technologies. Mais aussi l’assimilation de nouveaux concepts et domaines. Ainsi des Big Data (mégadonnées). Récemment encore, seule une infime partie des données – infos clients ou marketing surtout, mais aussi issues des objets connectés, de di-vers processus de maintenance, des sta-tistiques d’utilisation de produits, de vé-hicules, de bâtiments, voire des collectes suite à des évènements naturels, bio-logiques, etc... – était exploitée par les entreprises car collecte, stockage et ex-ploitation coûtaient trop cher au regard de leur valeur apparente. Le principe Big Data a permis, grâce à de nouvelles technologies, d’en faire, à coût raison-nable, des informations exploitables im-médiatement. Pour Jean-Pierre Lemaire, DG Orange Consulting, ces données ont une « énorme valeur », surtout les don-nées non structurées, « tout ce que pro-duit une entreprise, qu’elle met dans un grand réservoir, de façon brute ». Cer-

Initié par le Centre National de Référence RFID (CNRFID), spécialiste des technologies sans contact, le centre d'expérimentation et d'usages « ConnectWave » s'adresse aux entreprises de toutes tailles, désireuses d'évaluer l'intérêt des objets connectés pour leur activité. Sur 120 m2 à Rousset, ce show-room permet de découvrir et d'expérimenter différentes solutions opérationnelles. Des exemples ? Tracer et sécuriser en temps réel l'acheminement de ses produits vers ses clients, affiner la gestion de ses stocks, authentifier des fabrications soumises à des menaces de contrefaçon,

faciliter « l'expérience consommateur » en magasin avec un écran connecté, paramétrer à distance une installation électrique... « Avec notre salle de formation et notre laboratoire de test, nos experts aident ensuite les entreprises à réfléchir à la manière de les adapter à leurs propres besoins, à esti-mer le coût de déploiement du projet et ses retombées potentielles », indique le directeur du CNRFID, Jean-Christophe Lecosse. Sa vocation consistant à rapprocher offreurs et demandeurs de solutions, le CNRFID peut aller jusqu'à proposer une liste de prestataires susceptibles de les mettre en œuvre. Nombre des applications exposées dans « ConnectWave » proviennent de sociétés provençales (Editag, Think&Go, Terradonna...). Comme l'outil est transportable, le CNRFID le présentera lors de son prochain congrès international à Marseille les 5 et 6 octobre consacré aux objets connectés dans l'industrie, le commerce, la santé et les villes intelligentes. E.C

Connect Wave : osez les applications connectées !

Phot

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DR

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taines entreprises ouvrent aujourd’hui leurs données à des tiers, qui en tirent de la valeur. Orange a par exemple permis à 20 campus universitaires de travail-ler sur les données opérateurs recueil-lies dans un pays africain. Le projet lau-réat les a utilisées pour créer des don-nées prédictives en matière d’épidémies, le second pour anticiper des conflits eth-niques. Les Big data représentent donc pour les entreprises une formidable op-portunité d’innover, de développer leurs marchés, d’adresser de nouveaux clients et de créer de nouvelles offres. Autre innovation, le cloud computing laisse également plus d’un chef d’entre-prise perplexe. Le cloud est cette techno-logie qui permet de mettre sur des ser-veurs localisés à distance des données de stockage ou des logiciels habituelle-ment emmagasinés sur l'ordinateur d'un utilisateur, voire sur des serveurs instal-lés en réseau local au sein d'une entre-prise. Une virtualisation des ressources qui permet donc à l'entreprise d'accéder à ses données sans avoir à gérer une in-frastructure informatique, souvent com-plexe, parfois coûteuse. Cela semble en-core à certains déraisonnable de stocker ses données dans un monde virtuel rem-pli de cumulonimbus, mais il suffit par-fois de se laisser guider. Au Tholonet, la société Treeptik que dirige Arnaud Lam-bert, couronnée au printemps par le tro-phée Eurocloud, s’intéresse depuis 2011 à la mise en place de solutions menant au cloud computing, une modernisation du système informatique adaptable à la manière de travailler de chacun. Depuis trois ans, son application Cloud Unit séduit les grands comptes, permet aux grosses sociétés hébergeant un service informatique de renoncer à des équipe-ments souvent obsolètes. Jean-Luc Mou-lin, co-gérant du groupe Stedia Consul-ting (société de 30 salariés à Gardanne)

ne regrette pas d’avoir franchi le pas : « Nous avons exporté notre messagerie, logiciel de gestion et bureautique dans le cloud il y a 3 ans. Notre informatique est donc sécurisée, accessible, réactive, sans informaticien à demeure. Ceci avec des coûts variant selon les utilisateurs et l’usage. Le tout a boosté notre agili-té, notre performance et la collaboration entre nos équipes et nos clients. »L’ultra-connexion passe encore par la veille. Des entreprises se sont fait une spécialité de ce décryptage et suivi in-telligent du bouillonnement d’infos, de flux et de données. A Marseille, la so-ciété que dirige Franck Avenel, Data Ob-server, collecte, analyse et restitue les données intéressant ses clients, qu’ils soient PME, VIP, ministères, institu-tions, grands comptes, cabinets d’étude ou agences de communication. La veille stratégique, technologique ou marke-ting, la maîtrise de l’e-réputation, sont aujourd’hui des outils concurrentiels dé-cisifs.

Jeux de réseaux

Les réseaux sociaux sont un autre as-pect incontournable de cette troisième révolution industrielle. La plupart des chefs d’entreprise, même s’ils avouent peu d’appétence pour la chose, y sont présents. LinkedIn et Twitter arrivent

en tête, suivis par Viadeo ou Facebook. Nicolas Déchavanne, président de Va-cances Bleues, a désigné un communi-ty manager et tient à ce que son groupe soit très actif sur les réseaux sociaux. « Sur Facebook pour communiquer en direction de nos clients. Sur Viadeo pour opérer un peu de veille concurrentielle. Sur LinkedIn pour les contacts profes-sionnels, pour rechercher des métiers ou des compétences spécifiques. Les ré-

Certains ont un train d’avance, comme les res-taurateurs ou hôteliers qui ont adopté le concept e-hôtel ou e-restaurant : grâce à une puce et/ou un QR Code (flash code), les clients qui découvrent l’établissement via leurs smartphone ou tablette sont automatiquement redirigés vers le site internet. Depuis l’avènement du digital, le client est hyper connecté et mobile, à fortiori pendant ses achats, en recherche d’information sur un produit ou un commerce, avant, pendant et même après - il adore l’interactivité et partage avis et expérience sur les médias sociaux et les forums ! Avec l’entrée en force de l’hyperconnexion et de la géolocalisation, le mobile est devenu l’outil le plus efficace pour toucher sa cible 24h/24h, 7j/7j. Ibeacons, web to store, mobile to store, géolocalisation, doivent intégrer le business. Cela signifie, au minimum une page géolocalisée sur Google Adresse et Mappy, voire un site en responsive web design (qui s’adapte à la taille de l’écran) pour faciliter la lecture du mobinaute… Pour Jean-Luc Gosse, président de Terre de Commerces, la prise de conscience est aujourd’hui effective, mais le passage à l’acte, faute de temps ou d’énergie, tarde parfois. « Même si certains ont adopté de nouveaux outils technologiques pour gérer stocks et commandes, et intègrent de plus en plus souvent la vente en ligne. » Doucement mais nécessairement, les esprits opèrent la conversion ! N.C

Le commerce fait sa e-révolution

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seaux sociaux servent également à en-courager nos collaborateurs au moyen par exemple d’opérations de promotion virale comme celle qui consiste à faire profiter de certaines promotions les amis de l’entreprise et incite à développer son réseau ». Arnaud Lambert, de Treep-tik, se rend sur les réseaux sociaux plu-sieurs fois par jour : « Au départ, 90% de notre business a été réalisé grâce à Viadeo. Aujourd’hui nous privilégions l’approche commerciale directe. »

La protection des données

« Rien n’est inviolable. Si nous confions nos données à Internet, au Cloud, nous sommes conscients des risques encou-

rus. Il faut être organisé contre les nui-sances et le piratage, qui peut provenir de la concurrence. Chez nous, tout est doublé au cas où nos données seraient endommagées ou écrasées », confie Ar-naud Lambert de Treeptik. En Paca, un Clusir (Club de la sécurité de l'informa-tion régionale) sensibilise justement les dirigeants et les directions informatiques à ce type de risque, via des rencontres informatives avec des experts, des té-moignages. Il regroupe une centaine de membres issus essentiellement de grands groupes et administrations et fonctionne un peu à la façon d’un think tank. « On recense aujourd’hui une attaque quo-tidienne dans la région, du site inter-net piraté à la page d’accueil squattée en passant par la fraude à la transac-tion, l’espionnage ou le vol de données ; et nos biotechs constituent une cible pri-vilégiée ! L’effort mérite aujourd’hui

d’être élargi aux TPE et PME », recon-naît Ely de Travieso, président du Clusir, qui dirige depuis 12 ans Phonesec, ex-pert dans la maîtrise des risques numé-riques dont l'offre concilie test d'intru-sion, évaluation de la vulnérabilité, bi-lan, assurance et solutions. Des grands groupes nationaux et internationaux y ont recours, dont certains locaux comme Gemalto, CMA CGM ou Onet, ainsi que des PME et start-ups innovantes. Et de rappeler qu’au regard de leurs clients, les entreprises ont l’obligation légale (ar-ticle 226-17 du Code pénal) de sécuri-ser leur système informatique pour en protéger les données. Membre marseil-lais de la French Tech, la société Keeex édite elle un logiciel qui sécurise l’intra-net pour les messages, échanges, études et signatures de documents. « Le logi-ciel crypte les documents pour que seuls leurs destinataires puissent y avoir ac-cès. Les échanges avec l’expert-comp-table et l’avocat s’effectuent dans une confiance absolue. La propriété indus-trielle est ainsi protégée, mais la produc-tivité est sauve », explique Laurent He-nocque. Les applications intéressent les grands comptes comme Dokapost, Twit-ter mais aussi des hôpitaux, des minis-tères ou des cabinets de courtage.

Etre connecté, c’est finalement avoir une vision positive de l’avenir : créer de la valeur ajoutée, faire grandir ses équipes et son entreprise en tirant parti du meil-leur de l’innovation. La tête dans les nuages et les pieds sur terre.

La boîte à outils de la CCI Marseille ProvenceDes actions de sensibilisation

• Les RDV des TIC tous les jeudis matin. Une thématique différente chaque semaine pour aider les TPE/PME à mettre en place une stratégie numérique

• Un démonstrateur du commerce du futur avec MaBou’TIC : conseils et ateliers pour animer son espace de vente avec les outils numériques

• Un site internet avec un annuaire de la filière numérique : www.lenumeriquepourmonentreprise.com

Des actions d’approfondissement • Les « prédiagnostics e-transformation » : ils permettent au chef d’entreprise

d’analyser son activité numérique et d’identifier les axes d’amélioration.

Des actions d’accompagnement • Des actions collectives dédiées aux acteurs d’un secteur (industrie, tourisme…)

pour les aider à bâtir un plan d’action numérique.

Contact : 0 810 113 113

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> Plus de 400 rendez-vous business ciblés> 30 acheteurs et 70 entreprises locales> Un accès direct aux décideurs pour vous faire référencer

BUSINESS MEETING — SANTÉ

JEUDI 15 OCTOBRE 2015 - 9H - 16HPARC CHANOT — MARSEILLE

Une convention d’affaires inédite en PACA au sein

du Salon des Entrepreneurs Marseille Provence

RENCONTRES B2B ENTRE ACHETEURSET ENTREPRISES DU SECTEUR DE LA SANTÉ

Pré-inscription obligatoirewww.business-meeting-sante.com

ORGANISÉ PAR AVEC LE SOUTIEN DE

À L’OCCASION DU

BMSANTE-CONTACT-15-2.indd 1 09/09/15 15:33

Le poste est prestigieux mais sup-pose une organisation sans faille, une âme itinérante et une énorme capaci-té de travail. Sa zone de compétence s’étendant de Nice à Bordeaux, Véro-nique Védrine passe en effet beaucoup d’heures dans les trains et avions, l’or-dinateur à portée de main, effectuant une moyenne de quinze déplacements par mois. Cela ne rebute en rien cette femme rompue au travail d’équipe et passionnée par la mission comme par les enjeux de l’entreprise de service pu-blic qu’elle représente ; ses 34 années d’implication lui ont valu d’être or-donnée chevalier de la Légion d’hon-neur en mars dernier. Très tôt portée sur la finance, elle a intégré en 1981 le CEPME (filière d'OSEO) qui accom-pagne les PME et les ETI, « après avoir répondu à une petite annonce », puis a gravi les échelons entre les régions Au-vergne, Midi-Pyrénées et Méditerranée. A Marseille depuis dix ans, elle dirige le réseau Sud-Méditerranée d’OSEO puis le réseau sud Bpifrance (rapprochement d’OSEO, CDC Entreprises et FSI), ses six inter-régions (bientôt modifiées avec le redécoupage administratif) et ses 200 salariés. Elle fait corps avec les mis-sions de la Banque publique d’inves-tissement – faciliter l’accès au finan-cement de toutes les entreprises, quels que soient leurs taille, modèle, secteur et objet (création ou croissance), soute-nir l’innovation et assurer les garanties nécessaires pour minimiser les risques pris par les banques, les régions et les chefs d’entreprise. Les outils sont mul-tiples, évolutifs, novateurs comme l’in-

vestissement en fonds propres. « Le métier nous met au contact d’entrepre-neurs et de situations très différents, nous fait partager de belles aventures humaines et apporte de très grandes satisfactions. Ce qui me manque au-jourd’hui, c’est justement le contact di-rect avec les entreprises ! »

N.C

Véronique VédrineDirecteur du réseau sud de Bpifrance

Phot

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L’expérience, ça se partage ! Alain Mousnier s’y emploie depuis 2009 en tant que président de l’Avarap 13, association d’accompagnement de cadres en recherche d’emploi ou en activité, désireux de rebondir vers un nouveau projet professionnel. Avec 20 ans de carrière chez Danone et 10 chez Coca-Cola pour qui il a, entre autres, dirigé l’unité des Pennes-Mi-rabeau, cet ingénieur s’attache à les remotiver avec son équipe de béné-voles pour accélérer leur évolution. « L’Avarap 13 accueille entre 70 et 90 cadres par an qui acceptent de s’inscrire dans une méthodologie pré-cise et structurée destinée à les aider à analyser leur parcours, leurs com-pétences, leurs goûts... pour mieux comprendre qui ils sont. Certains nous perçoivent comme leur bouée de sauvetage ! » L’approche combine démarches personnelles et ateliers en groupe. Si le cheminement est res-pecté, deux participants sur trois re-trouvent un emploi. « Mais 100% se disent satisfaits car ils ne ressortent jamais dans le même état d’esprit qu’à leur entrée », souligne Alain Mousnier. Cette envie de transmettre découle de son propre chemin. « J’ai eu à mener à bien de grandes muta-tions industrielles où il m’a fallu te-nir compte de l’homme dans toute sa complexité », confie-t-il. En recherche constante de nouveaux bénévoles, il insiste sur le niveau d’engagement à assumer. « Animer un groupe, c’est très particulier car certaines per-sonnes peinent à poser un regard sur elles-mêmes. Il faut parfois être un peu directif pour les amener à oser être soi. »

E.C

Alain MousnierPrésident de Avarap 13

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si vous saviez tout ce qui se passe iciPerformants, innovants, issus de toutes les disciplines, ces hommes et ces femmes font bouger notre territoire.

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> Plus de 400 rendez-vous business ciblés> 30 acheteurs et 70 entreprises locales> Un accès direct aux décideurs pour vous faire référencer

BUSINESS MEETING — SANTÉ

JEUDI 15 OCTOBRE 2015 - 9H - 16HPARC CHANOT — MARSEILLE

Une convention d’affaires inédite en PACA au sein

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RENCONTRES B2B ENTRE ACHETEURSET ENTREPRISES DU SECTEUR DE LA SANTÉ

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30 | 31 innovation

Made in Marseille Provence

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Patrick Veil-let, le créa-teur de la N - C i g a l e , vient de lan-cer sa ligne de « parfums textiles » : ni eaux de toi-lette, ni sprays d’ambiance, ces senteurs à vaporiser sur un vêtement, un voilage, une écharpe, inaugurent une nouvelle façon de se parfumer. Issu du monde du luxe, le designer s’est entouré de grands « nez » pour compo-ser des partitions olfactives originales, dans lesquelles ont été réintroduites de rares essences naturelles, sou-vent bannies pour des questions de coût. Elaborée au-tour du pin, de la lavande et de la figue, cette gamme de six odeurs délicieuses séduit aussi par son packaging : six cigales de verre affûté emprisonnées dans de pré-cieux écrins-coffrets, comme des livres à collectionner…www.n-cigale.com

Il est un loisir qui allie di-gital, jeu et apprentis-sage pour nos bambins : le codage ! Plébiscités en 2014, les Ateliers-goûters du code, destinés à initier les enfants à la program-mation et à la robotique,

reviennent fin septembre à la Boate à Marseille. Au programme : Scratch, Code Combat et robotique avec Thymio. Miser sur le co-dage est aujourd’hui une nécessité car le code est partout : son apprentissage

sera introduit dans les pro-grammes scolaires en sep-tembre 2016, a confirmé Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique. Les adultes, eux, auront accès à de nouvelles formations pour apprendre à créer un site, gérer réseaux ou e-shops. Initiés par Laurence Bricteux, les Ateliers seront ambassadeurs Aix-Mar-seille-Provence de la se-maine du code de la Com-mission Européenne, du 10 au 18 octobre.www.ateliergouterducode.org

Pages réalisées par L. Auzas, M-H. Balivet et M-O. Helme. Vous développez un concept, un produit ou un service innovant ? Contactez-nous au 04 91 39 56 39 / [email protected] en mentionnant comme référence « Made in Marseille Provence »

L’école de « mermaiding » ou comment onduler et se tailler un corps de sirène, c’est le concept lancé par Julia Sardella, fondatrice de la société de production Perle Events. Venue tout droit de Floride, cette dis-cipline s’est acclimatée au bassin du prestigieux Pull-man Marseille Palm Beach. A mi-chemin entre sport et expression artistique, elle se pratique à l’aide d’une monopalme recouverte d’une queue de sirène, une vraie ! Les bienfaits sont nombreux : drainage, ren-forcement, coordination, agilité et équilibre. Lu-dique et sportif, le mer-maiding s’adresse à tous.

En prime, Sirènes by Perle Events vous habille avec sa propre ligne de tenues de sirènes, confectionnées à partir de tissus waterproof et d’écailles très design !

Pullman Marseille Palm Beach : 04 91 16 19 00

Chants parfumés

Coder en s’amusant

Les sirènes vont à l’école

Devenir brasseur, ouvrir sa propre fabrique où l’on dé-guste, brasse et repart avec une caisse de La Minotte ? Ce challenge lancé par Max et Laurent s’apprête à voir le jour à deux pas de Notre Dame et du Vieux-Port. Pour créer la Minot brasserie, les deux acolytes ont lancé une campagne de financement Ulule. Alternative aux prêts bancaires ou complément, ce système participatif permet de réaliser son projet et de faire le « buzz ». Un mois et 150 contributeurs plus tard, l’objectif est atteint à 118% ! La somme récoltée a permis de financer des fermenteurs, une chambre froide sur-mesure, une table de levage, etc. Ouverture prévue rue Jules Moulet mi-septembre.www.minot-brasserie.fr

La Minotte ouvre sa brasserie

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Sébastien Delarque

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Page 31: C CMJ - ccimp.com · PDF fileLes soldes sont toujours atten-dues avec ferveur par les commer-çants qui, même si les pratiques changent (essor du e-commerce, des ventes privées et

Créée en 2006 à Lambesc par « deux pas-sionnés amoureux », Thierry Trullier et son épouse Nathalie di Maria, rejoints en 2013 par Thierry Tochou, leur associé, la marque Eclarité est née d’une prise de conscience

écologique et naturelle. A base de karité bio, lait d’ânesse et d’huile d’argan éga-lement biologique, cette gamme multi-fonctions (cheveux, visage, corps) et mul-ti-utilisateurs (hommes, femmes et en-fants), fabriquée tout près de Lambesc, se trouve dans plus de 160 pharmacies. Dis-tribués plutôt dans le Sud mais également en Suisse, ces produits « nature » à prix modérés (dix références) pourraient bien-tôt s’exporter au Maghreb et en Asie. En attendant, sort le mois prochain une crème douche exfoliante visage et corps, toute en douceur, pour les peaux sensibles.www.eclarite.com

Styliste freelance et diplômée en arts plastiques, Cécile Gonnard a lancé sa propre marque en 2012, depuis sa base de Mallemort. Nom de code : Héritage Studio. Mis-sion : donner un second souffle à de beaux sièges vin-tage, accompagnés d’«objets textiles» pleins d’esprit. A la fois directrice artistique et petite main de l’entreprise, Cécile a depuis l’an dernier élargi son propos en créant une collection-capsule de mobilier destiné à l’extérieur. Très raffinés, entièrement fabriqués en France, toiles de chiliennes et coussins passent sans effort l’été sur la ter-rasse : leurs imprimés exclusifs sont en effet résistants aux UV. Diffusée dans quelques boutiques pointues (Le Jar-

din Montgrand à Marseille), repérée par les grands titres de la presse déco, Cécile compte créer des partena-riats et investir un lieu de co-making pour développer ses lignes. studio-heritage.blogspot.com

Nouveaux produits, concepts fûtés, services inédits : nos entreprises ont du talent !La sélection du mois de Contact.

Chacun d’entre nous passe en moyenne 6 mois de sa vie dans une file d’attente. 70% de clients déclarent avoir déjà abandonné leurs achats en raison de l’attente (étude Ipsos). Face à ce constat, la startup Chromatick a eu l’ingénieuse idée de digitaliser les files d’attente via une application mobile permettant de suivre en temps réel l’affluence du lieu souhaité. Une petite révolution qui va satisfaire aussi bien les professionnels que les clients. En pratique, vous recherchez un lieu, prenez un ticket virtuel et suivez l’avancement en ligne. En coulisse, l’applica-tion Chromatick Pro est à l’oeuvre : souscrite par les professionnels, elle analyse, anticipe et contrôle l’affluence. Un moyen innovant d’amé-liorer la relation-client. www.chromatick.com

Files d’attente digitales

Textiles solaires

Bouches-du-Rhône Tou-risme a lancé au début de l’été une nouvelle applica-tion pour « ne plus passer pour un touriste ». Bap-tisée My Provence Bons Plans, l’appli propose une série de « bonnes adresses » dans le département : bars, restaurants, musées, bou-tiques, sites naturels… Mais contrairement à un guide classique, ceux-ci sont ré-

digés par des « locaux », c’est-à-dire les habitants du département. Les blo-gueuses de Chut mon se-cret, Les Marseillaises ou encore Ma cigale est fan-tastique alimentent l’appli-cation, ainsi que des « per-sonnalités ». Le nageur Ca-mille Lacourt conseille un restaurant du Vieux-Port pendant que Rudy Ricciot-ti, l’architecte du MuCEM,

présente une galerie d’art contemporain du 3e arron-dissement. « Tout le monde peut y participer, indique Isabelle Brémond, direc-trice de Bouches-du-Rhône Tourisme. Simplement, il faut que ce soit une expé-rience personnelle, que l’on raconte aux autres ». http://bonsplans.myprovence.fr

Cosmétiques « nature » pour toute la famille

Bons plans en Provence

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C’est un beau livre qui nous emmène en voyage dans des contrées gour-mandes. Un tour du monde effectué dans une Provence que l’on dé-couvre exotique et riche en saveurs. Journaliste spécialisée dans le tou-risme, Marianne Mori-zot nous entraîne d’un

pays à l’autre, au gré de témoignages, d’impressions, de recettes et de succulents portraits. Le chapitre sur le Japon, par exemple, se déroule en Camargue, terre de culture du riz, où un cultivateur passionné dévoile l’épopée et les péripéties de cette céréale célèbre. Et c’est le chef Bertrand Arnal qui, en voisin, assure la partie gourmande de cette étape, accompagnée d’une recette de son cru. Quelque 200 photos signées Jean-Marc Tas-setti illustrent cette belle mise en appétit.« Merveilles du Monde en Provence » par Marianne Morizot et Jean-Marc Tassetti. Editions Bonneton

La belle aventure des Rencontres Musicales de Cassis se poursuit avec une septième édition éclectique et sen-sible. En novembre, un premier concert sera dédié à l’âme russe, avec le quatuor à cordes Elysée. En février, Aimo Pagin au piano accompagnera la soprano Sarah Pagin pour un récital de musique française. En mars, les Rencontres accueilleront Michel et Nicolas Bourdoncle, un étonnant duo de pianistes père et fils, dans un pro-gramme Chopin-Dvorak. Créées pour partager la mu-sique avec le plus grand nombre, les rencontres ren-forcent cette année leur vocation pédagogique en pro-posant aux lycéens et jeunes mélomanes la gratuité de l’entrée, un concert pé-dagogique animé par Eric Penso et un concert Jeunes Talents. Pour en savoir plus sur le dispo-sitif de mécénat, rendez-vous à l’assemblée géné-rale, le 7 octobre au Re-lais de la Magdeleine à Gémenos.www.musicalescassis.com

Page réalisée par Marie-Hélène Balivet et Nathania Cahen

éclairages

Vu, lu, écouté et approuvé par Contact...

Musique de chambre à Cassis

Patrimoine et papillesAprès Tokyo, Singapour, Pékin, Aix-en-

Provence accueille cet automne à l’hôtel de Caumont un échantillon des prestigieuses collections des princes de Liechtenstein. Amatrice d’art depuis le 16e siècle, cette fa-mille princière a réuni 1700 tableaux par-mi lesquels lesquels des chefs-d’oeuvre si-gnés Cranach l’Ancien, Raphaël, Rubens, van Dyck, Hals, Rembrandt, etc. A travers un ensemble d’œuvres du 14e au 19e siècle, l’exposition proposée à Caumont Centre d’art s’attachera notamment à présenter di-vers aspects de la représentation humaine, portraits signés de grands maîtres italiens, nordiques ou flamants, scènes mytholo-giques de Rubens… Une visite s’impose, ne serait-ce que pour la merveilleuse Vénus de Lukas Cranach.Du 7 novembre au 20 mars, www.caumont-centredart.com

Trésors picturaux

Il ne reste que quelques jours pour décou-vrir l’une des expositions les plus éton-nantes que Marseille ait générée depuis 2013. Résidence artistique d’une quaran-taine de peintres et plasticiens, l’Ecole dé-saffectée St Thomas d’Aquin offre désor-mais un parcours d’une heure trente à tra-vers des salles de classes métamorphosées par une créativité foisonnante… De la ma-ternelle au secondaire, chaque porte s’ouvre ici sur une surprise émerveillée : voici par exemple les bâtons de craie géants de Sté-phane Parain, les fresques tribales de Sté-phane Carricondo, ou encore, plongeant au plus profond des contes de l’enfance, la silencieuse « Sieste », hypnotique et tendre, d’Olivia de Bona... Signée Juxtapoz et 9e

Concept, cette somptueuse balade, arty et ludique, nous emmène avec esprit sur un autre chemin des écoliers. « Aux tableaux », jusqu’au 10 octobre 2015, 23 rue Dieudé, 13006 Marseille www.aux-tableaux.com

Ecole arty

Photo Thinkstock« Aux tableaux ! » : installation de Stéphane Parain.

Lukas Cranach, l’AncienVenus, 1531Co

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agenda

22 septembre - 19 novembreRetrouvez l’agenda actualisé en temps réel sur www.ccimp.com/agenda

Septembre22

CommerceDesign Soirée des lauréats

Les 14 tandems de commerçants et designers choisis par le jury de

Commerce Design sont mis à l’honneur lors de cette soirée de gala dédiée à la

performance commerciale. Terrasses du Port

Marseille 2e 0810 113 113 - inscription obligatoire

24Roadshow UEFA Euro 2016Présentation aux médias et aux entreprises du 15e Championnat

d’Europe de football de l’UEFA qui se déroulera en France du 10 juin au 10

juillet 2016, et dont Marseille sera l’une des villes-Hôtes.

Palais de la Bourse, Marseille 1er Stade Vélodrome, Marseille 8e

[email protected] Tél. 09 65 67 32 32

25 septembre au 5 octobre

Foire internationale de MarseilleParc Chanot Marseille 8e

29 1ère rencontre Eco-business

et éco-solutions Showroom des solutions éco innovantes,

speed business meeting, table-ronde, ateliers thématiques sur les éco

solutions.Théâtre de la Joliette

Marseille 2e 0 810 113 113. Inscription obligatoire

Octobre1er

Top TicLe rendez-vous de la performance

numérique pour les entreprises régionales. Les entreprises locales pourront saisir des opportunités de business numérique grâce

à des RDV ciblés avec des acheteurs locaux et nationaux.

Palais de la Bourse - Marseille 1er 0810 113 113 - www.top-tic.com

5Forum Elle Active :

L’entrepreneuriat au fémininJournée pour promouvoir le travail des

femmes. Ateliers, conférences, témoignages. Organisé par le magazine ELLE.

Palais de la Bourse - Marseille 1er

0810 113 113

14 et 15 Salon des Entrepreneurs

Marseille ProvenceOrganisé par le Groupe Les Echos en

partenariat avec la Ville de Marseille, MPM et la CCIMP, le Salon des

entrepreneurs Marseille Provence lance sa première édition à Marseille. Quatre villages thématiques pour des parcours

personnalisés : accompagnement, financement, small business tech et start-

up factory. Conférences, ateliers, etc. Parc Chanot - Marseille 8e

www.salondesentrepreneurs.com

14Achat Business Meeting

7e édition de la convention d’affaires des achats généraux, organisée par la

CCIMP. 40 grands donneurs d’ordre rencontrent 120 TPE PME.

Parc Chanot - Marseille 8e 0 810 113 113

[email protected]

15Business Meeting santé

Rencontre B to B entre acheteurs de la santé et TPE-PME locales. 400 RV

business programmés Parc Chanot - Marseille 8e

0 810 113 113 [email protected]

Novembre4 au 7

9e semaine économique de la Méditerranée

Sur le thème : « Villes et territoires, leviers de développement économique en

Méditerranée »Villa Méditerranée

Marseille 2e 0 810 113 113

www.semaine-eco-med.com

16 et 17 Top Franchise Méditerranée

13e édition du rendez-vous des acteurs de la franchise du grand Sud. Créé par

la CCI Marseille Provence, organisé par Reed Expositions France en partenariat

avec la Fédération française de la franchise, ce salon réunit plus de 100

enseignes qui offrent aux visiteurs une solution réelle pour se reconvertir, créer

ou développer leur entreprise.Palais de la Bourse

Marseille 1er www.topfranchisemed.fr

19Trophées de l’Economie de La

Provence, 20e éditionLe journal La Provence récompense les

entreprises qui ont marqué l’année 2015. Success stories et cérémonie de remise

de prix.Palais de la Bourse

Marseille 1er

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Informations et inscription sur : www.forum-industria.com

Organisateurs :

Partenaires :

L’Événement Industriel Azuréen / 14ème édition

130 Exposants1500 Participants> Salon professionnel : développez vos

contacts et votre business avec l’Industrie azuréenne

> Show room des innovations “ Made in Côte d’Azur ”

> Convention d’affaires pour des RDV ciblés

> Animations/conférences/informations économiques

Thème 2015 « Révolution numérique : Quels enjeux pour l’Industrie ? » en partenariat avec Telecom Valley

18 nov 2015 soirée événement19 nov journée

Hippodrome de la Côte d’AzurCagnes-sur-Mer

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Informations et inscription sur : www.forum-industria.com

Organisateurs :

Partenaires :

L’Événement Industriel Azuréen / 14ème édition

130 Exposants1500 Participants> Salon professionnel : développez vos

contacts et votre business avec l’Industrie azuréenne

> Show room des innovations “ Made in Côte d’Azur ”

> Convention d’affaires pour des RDV ciblés

> Animations/conférences/informations économiques

Thème 2015 « Révolution numérique : Quels enjeux pour l’Industrie ? » en partenariat avec Telecom Valley

18 nov 2015 soirée événement19 nov journée

Hippodrome de la Côte d’AzurCagnes-sur-Mer

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Vous avez le courage d’entreprendre, nous croyons en vous.

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