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Bulletin trimestriel • 45 e année N o 175 • Mars 2005

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Page 1: Bulletin trimestriel • 45 e année No 175 • Mars 2005dans les rues de la ville les 8 et 9 sep-tembre 2005 en soirée. Dimanche 8 octobre :à Denain (Nord de la France), commémora-tion

Bulletin trimestriel • 45e annéeNo 175 • Mars 2005

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Le Marcheur del'Entre-Sambre-et-Meuse :Revue trimestrielle éditéepar l'Associationdes Marches Folkloriquesde l'Entre-Sambre-et-Meuse(association reconnue parle Ministère de la CommunautéFrançaise sous le N° 21/252/1).Internet :www.amfesm.beAbonnement 2005 :7€ au délégué de votreCompagnie ou au compte 000-0384902-06de l'AMFESM à GerpinnesRéclamations et changements d'adresse :André SAINTHUILERue de la Paix 4AB-6200 CHATELETTél. et fax 071 39 23 91Editeur responsable :Michel PIERARDRue du Calvaire 27B-6120 HAM-SUR-HEURETél. 071 21 64 21Textes et photos :A envoyer à :Marc BLAIMONTRue de la Damejelle 19B-5150 FLOREFFETél. et fax 081 44 58 52Imprimerie GUILLAUMERue de Moncheret 26B-6280 ACOZTél. 071 50 10 43Fax 071 50 46 73Le contenu et photosse rapportant aux articlesn'engagent que leurs auteurs.Parution :Mars • JuinSeptembre • Décembre

Imprimerie Guillaume S.A. 6280 Acoz

EditorialM I C H E L P I E R A R D , P R E S I D E N T

Al’heure d’écrire ces lignes, carnaval vient àpeine de dérouler ses fastes que le carêmenous annonce le retour de la lumière suivi

bientôt du renouveau annoncé par la fête dePâques. Les premiers cassages du verre relancerontalors sur les chemins et les routes, tout notre petitmonde d’Entre-Sambre-et-Meuse pour une nouvel-le saison de nos Marches. De source généralementbien informée, nous pouvons dès à présent vouscommuniquer les faits saillants prévus au menu decette saison qui commence :

Dimanche 11 mai : Dourbes fêtera le dixième anni-versaire de la création de la procession en l’hon-neur de saint Servais.

Dimanche 7 août : 25e anniversaire de la MarcheSaint-Roch de Sart-Eustache. Une exposition mon-trant les particularismes de nos Marches devrait s’ydérouler à cette occasion.

Dimanche 14 août : 25e anniversaire de la MarcheSainte-Gertrude de Le Roux.

Dimanche 28 août : 40e anniversaire de la JeuneCompagnie de la Marche Notre-Dame de Rome deChâtelineau.

Dimanche 11 septembre : 30e anniversaire de laMarche Saint-Remy de Presles.

Dimanche 18 septembre : dans le cadre du 175e anni-versaire de l’indépendance de la Belgique, les socié-tés morialmétoises regroupées en une seule Compa-gnie effectueront une sortie extraordinaire où tousles participants porteront le sarrau traditionnel.

Dimanche 25 septembre : Rappelons-le, si besoin enest, c’est l’année de la septennale et les Fossois fêterontsaint Feuillen avec leurs invités. Pour les Compa-gnies de Fosses-Centre et Haut-Vent, les festivités

1Le Marcheur

(suite page 2)

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commenceront dès le dimanche pré-cédent soit le 18 septembre par labénédiction des armes. Une exposi-tion sur le sujet est organisée par lesyndicat d’initiative de Fosses auMusée du «Petit Chapitre», Place duChapitre du 6 mars au 31 octobre2005, de 10 à 16 heures en semaine etde 10 à 17 heures le week-end. Enoutre, un spectacle consacré àl’œuvre de saint Feuillen se dérouleradans les rues de la ville les 8 et 9 sep-tembre 2005 en soirée.

Dimanche 8 octobre : à Denain(Nord de la France), commémora-tion du 1200e anniversaire du décèsde sainte Remfroid. Les paroisses

Les fêtes mobilesdans la religion chrétienne

M A R C B L A I M O N T

belges d’Oret et de Pry et pourquoipas leurs Marcheurs devraient parti-ciper à l’événement. Nous souhai-tons à toutes ces sociétés ainsiqu’aux autres, un franc succès dansleurs diverses festivités.

Lors de notre dernière assembléegénérale, nous avons eu le plaisird’accueillir deux nouvelles Compa-gnies plus que traditionnelles. Eneffet, il s’agit de la Marche Saint-Walhère de Gourdinne et de laMarche Saint-Roch de Ham-sur-Heure à qui nous souhaitons la bien-venue au sein de notre Association.Bonne saison de Marche à tous !

Le Marcheur

EDITORIAL (suite de la page 1)

Fêtes mobiles dans la religion chré-tienne et détermination du calen-drier de nos Marches.

Les fêtes les plus importantesdu calendrier liturgique sontdéterminées par rapport à la

date de la fête de Pâques.

Pâques : la fête annuelle de commé-moration de la résurrection de Jésus-Christ est fixée au premier dimancheaprès la pleine lune qui a lieu le21 mars, jour de l’équinoxe de prin-temps ou aussitôt après cette date.

Pâques est donc au plus tôt le22 mars. Si la pleine lune est le20 mars, la suivante sera le 18 avril(soit 29 jours plus tard) et si ce jourest un dimanche, Pâques sera le25 avril. En application de cesrègles, la fête de Pâques oscille entrele 22 mars au plus tôt et le 25 avrilau plus tard.La date de Pâques ainsi fixée, lesautres fêtes mobiles de l’année ysont liées.

Ascension : la fête célébrant l’éléva-tion de Jésus au ciel se déroule40 jours après la fête de Pâques.

Pentecôte : La fête célébrée enmémoire de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres a lieu leseptième dimanche après Pâquessoit 50 jours plus tard.

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3Le Marcheur

Trinité : fête de commémoration dece mystère. Dieu est un en trois per-sonnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Elle a lieu le premierdimanche après la Pentecôte.

Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacre-ment : fête de l’eucharistie. Elle sedéroule le deuxième dimanche aprèsla Pentecôte.

De la même manière, c’est aprèsavoir calculé la date de Pâques quel’on déterminera la date de début duCarême (temps de pénitence consa-cré à la préparation de Pâques).

Il débute le mercredi des Cendrespour se terminer le samedi saint,

veille de Pâques et dure une périodede 40 jours (46 jours moins les sixdimanches qui en sont exclus).

Le carême est lui-même précédé ducarnaval (période de fêtes profanesprécédant le carême), commençant àl’épiphanie et se terminant en pointd’orgue le mardi-gras.

Le carnaval tombe exceptionnelle-ment tôt en 2005 et il faudraattendre l’an 2285 pour voir cettefête célébrée encore plus tôt dansl’année soit le 1er février puisquePâques, cette année-là, aura lieu le22 mars ce qui n’était plus arrivédepuis 1818.

Date des fêtes religieuses mobiles pour les dix prochaines années

Année

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Pleine lune le 21 mars ou après cette date

25/03

13/04

02/04

21/03

09/04

30/03

18/04

06/04

27/03

15/04

Pâques

28/03

16/04

08/04

23/03

12/04

04/04

24/04

08/04

31/03

20/04

Ascension

05/05

25/05

17/05

01/05

21/05

13/05

02/06

17/05

09/05

29/05

Pentecôte

15/05

04/06

27/05

11/05

31/05

23/05

12/06

27/05

19/05

08/06

Trinité

22/05

11/06

03/06

18/05

07/06

30/05

19/06

03/06

26/05

15/06

Saint-Sacrement

29/05

18/06

10/06

25/05

14/06

06/06

26/06

10/06

02/06

22/06

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4 Le Marcheur

MAI 1er mai Tarcienne Saint-FiacreM 09 h 30 D 11 h 00 R 12 h 30 * Bataillon carré 20 h 00

8 mai Dourbes Saint-ServaisM 10 h 00 D 11 h 00 R 12 h 00 * Bataillon carré 19 h 00

8 mai Pry Sainte-RemfroidM 10 h 30 D 09 h 30 R 17 h 30 * Rue Grand Pont 17 h 00

8 mai Aiseau Sainte-Marie d’Oignies (1ère)M 09 h 30 D 10 h 30 R 12 h 30 * Rentrée 20 h 30

8 mai Châtelet Saint-RochM 09 h 00 D 10 h 00 R 18 h 00 * Bataillon carré 15 h 15 Cité Chavepeyer

15 mai Thuin Saint-RochM 10 h 00 (lundi) D 13 h 30 R 19 h 00 * Rentrée

15 mai Malonne Saint-BerthuinM 10 h 30 D 09 h 30 R 19 h 00 * Rentrée châsse à l’église 19 h 15

16 mai Gerpinnes-Centre Sainte-RolendeM 03 h 00 D 03 h 45 R 18 h 00 * Bataillon carré Sartia 18 h 00Hymiée R 04 h 25 * Remontée de la place (dimanche 17 h 30)Hanzinne R 05 h 10 * Rencontre des deux châsses (06 h 00)Les Flaches R 08 h 20 * Remise des médailles 07 h 30Joncret R 09 h 20Acoz R 10 h 10 * Château d’Acoz 10 h 30Villers-Poterie R 11 h 40GougniesM 06 h 45 R 14 h 15 * Prise au drapeau 09 h 00Biesme, Biesme Jeunes M 07 h 45Fromiée R 16 h 25

16 mai Hanzinne Saint-Oger et Sainte-RolendeM 17 h 00 (dimanche) D 09 h 00 R 13 h 00

22 mai Walcourt avec Daussois Trinité. Notre-Dame de WalcourtD 12 h 00 R 18 h 00 * Cérémonie du Jardinet 14 h 00

29 mai Biesme Saint-SacrementM 09 h 30 D 10 h 30 R 12 h 00 * Charge au château de Biesme 15 h 00

29 mai Boussu-lez-Walcourt Saint-SacrementM 10 h 30 D 15 h 30 R 18 h 00 * Bataillon carré 18 h 30

29 mai Daussois Saint-SacrementM 10 h 00 D 10 h 45 R 12 h 15 * Monument 12 h 45

29 mai Walcourt Saint-SacrementM 10 h 00 D 11 h 00 R 13 h 30 * Parade des tambours-majors 09 h 40

Calendrier 2005 de l’AMFESM (Première partie)

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5Le Marcheur

JUIN 12 juin Solre-sur-Sambre Saint-MédardM 09 h 15 D 09 h 45 R 12 h 00 * Bataillon carré 16 h 30

12 juin Maison-Saint-Gérard Saint-NicolasM 10 h 00 D 11 h 00 R 19 h 00 * Descente en tirailleurs derrière l’église 15 h 00

19 juin Gourdinne Saint-WalhèreM 10 h 00 D 11 h 00 R 18 h 00 * Rentrée sur la place et tienne de l’église

26 juin Aiseau Sainte-Marie d’Oignies (2e)D 08 h 00 R 20 h 00

26 juin Laneffe Saint-EloiM 09 h 30 D 12 h 00 R 18 h 30 * Rentrée : Marche des Turcs

26 juin Mettet Saint-JeanM 10 h 00 D 11 h 00 R 19 h 30 * Rentrée 19 h 30

JUILLET 3 juillet Biesmerée Saint-PierreM 11 h 00 D 12 h 00 R 16 h 30 * Bataillon carré 15 h 00

3 juillet Florennes Saints-Pierre-et-PaulM 08 h 00 D 08 h 30 R 20 h 00 * Bataillon carré Parc des Ducs

18 h 30 Petits - 19 h 00 Rouges

3 juillet Franière Saints-Pierre-et-PaulM 10 h 00 D 10 h 45 R 12 h 15 * Retraite aux flambeaux 22 h 30

3 juillet Morialmé Saint-PierreM 10 h 00 D 14 h 00 R 19 h 30 * Bataillon carré sur la place 20 h 00

3 juillet Thy-le-Château Saints-Pierre-et-PaulM 09 h 30 D 11 h 30 R 18 h 30 * Prise des drapeaux 10 h 45

3 juillet Villers-deux-Eglises Saint-PierreM 16 h 30 D 09 h 20 R 11 h 00 * Rentrée grand tour 14 h 00

3 juillet Vitrival Saint-PierreM 10 h 15 D 11 h 15 R 12 h 30 * Bataillon carré 18 h 00

10 juillet Thy-le-Bauduin Saint-PierreM 10 h 00 D 15 h 00 R 18 h 30 * Rentrée

10 juillet Chamborgneau N-D de Lourdes et Saint-FerdinandM 09 h 00 D 10 h 00 R 13 h 00 * Rentrée solennelle 19 h 00

10 juillet Nalinnes Notre-Dame de Bon SecoursM 10 h 15 D 15 h 30 R 18 h 00 * Bataillon carré au Mont 19 h 30

10 juillet Roly Saint-DenisM 10 h 30 D 10 h 00 R 19 h 00 * Bataillon carré sur la place 12 h 30

10 juillet Virelles Notre-Dame de LumièreM 10 h 00 D 15 h 00 R 18 h 30 * Chapelle N.-D. de Lumière 16 h 15

NC : non communiqué • M : messe • D : départ • R : rentrée • * point fort

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«Il existe dans les montagnes situéesà l’est d’Alger une peuplade considé-rable qui donne des soldats aux gou-vernements d’Afrique qui veulent lessoudoyer. Les hommes dont elle secompose se nomment ZOUAOUA.Deux mille m’ont offert leurs ser-vices; cinq cents sont déjà réunis àAlger».

C’est en ces termes qu’en août 1830,le maréchal de Bourmont révèle auministre français de la Guerre, l’exis-tence d’un corps de troupe.Cette stratégie vise non seulementl’accroissement des effectifs maisaussi l’établissement de relationsplus faciles avec les populationsindigènes.Les zouaves(1) sont organisés endeux bataillons commandés pardeux chefs célèbres, Maumet etDuvivier entourés d’officiers etsous-officiers français.Ce nouveau corps comporte égale-ment deux escadrons montés appe-lés «Zouaves à cheval», puis «Chas-seurs algériens» jusqu’à leurincorporation au «Premier Chasseursd’Afrique».

Les zouaves reçoivent le baptême dufeu en octobre 1830, à Blida; malgréleur infériorité numérique, ils culbu-

tent les 6.000 guerriers du Bey (2) deTittery et occupent le massif deMédéa. Un troisième chef va s’illus-trer lors de la prise de Constantineen 1837, Louis Juchault de La Mori-cière (3). Il soumettra définitivementen 1847, le redoutable émir Abd el-Kader et il donnera son nom à undétail vestimentaire assez pitto-resque : «le trou de Lamoricière».

Mais quel est l’uniforme des zouaves ?Qu’on ne s’attende pas à voir leszouaves uniformisés dans un mouleréglementaire, car ils doivent conci-lier l’inconciliable : tenue chaudepour les nuits glaciales, tenuefraîche pour les journées brûlantes,tenue pratique pour les combats etles travaux, tenue seyante pour lesrevues et les sorties...Retenons l’uniforme de service !

Le Marcheur

Il n’y a qu’un seul régiment de zouaves,comme il n’y a qu’un seul Dieuet un seul soleil !

T R A V A I L C O L L E C T I F

(1) Le nom «Zouave» dérive de l’arabo-berbère «Zwawa», nom d’une tribukabyle vivant dans le massif du Djurd-jura, en Algérie, près de la frontièretunisienne. Le Régiment des Zouaves,composé de deux bataillons, a étéreconnu officiellement par l’ordonnan-ce du 21 mars 1831.

(2) Bey : titre porté par les vassaux d’unSultan.

(3) Louis Juchault de La Moricière : lieute-nant du génie en 1829, il devient géné-ral de division en 1843, puis ministrede la Guerre. Opposé au coup d’Etatde 1851, il doit s’exiler à Rome où ilorganise les zouaves pontificaux. A cesujet, (re)lire l’étude de Philippe Mau-doux publiée dans «Le Marcheur»n° 159 de mars 2001.

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CHAUFFAGEET SANITAIRE• Installation• Entretien• Dépannage

AndréLOOZEReconnu par le Ministère de la Région Wallonne

Rue de Dinant 416280 GOUGNIES (Gerpinnes)✆ 071 502 438

Il se compose de :

• la veste, en drap bleu foncé bordéede tresses plates rouges et de pas-sepoils. Les deux ornements trifo-liés sur le devant ménagent, cha-cun, une fausse poche appelée «letombô» dont la couleur distingueles régiments;

• le gilet bleu sans manches ou «lesédria»;

• le pantalon bouffant ou «lesarouel», rouge en hiver et pour lescérémonies, blanc en d’autresoccasions. Au fond du pantalon, letrou de Lamoricière facilite l’écou-lement des eaux après le franchis-sement d’une rivière;

• le collet à capuchon, seule protec-tion contre le froid;

• la chéchia, en drap de laine deteinte garance, ornée d’un glandbleu foncé, elle peut se porter nonréglementairement en arrière;

• le turban ou chèche, cette pièce decoton blanc de trois mètres de lon-gueur s’enroule autour de la chéchia

• et a une double utilité : une protec-tion contre le soleil et les vents desable, un linceul en cas de décès;

• la ceinture de laine bleue, dequatre mètres sur trente-huit centi-mètres de large;

• le ceinturon de cuir noir avec uneboucle carrée de cuivre jaune;

• les guêtres en cuir fauve jusqu’en1870, ensuite en drap bleu foncépour la tenue de campagne, entoile blanche pour la grande tenue.

Les zouaves portent les «galons»cousus sur les manches. Plus haut,sur la manche gauche, se trouventles insignes particuliers (sapeurs,mitrailleurs, tireurs d’élite). Les musiciens portent une lyre surchaque bras, tandis que les tam-bours et les clairons se distinguentpar l’adjonction d’un galon tricoloresur la veste, autour du col et desmanches. Un caporal clairon ou uncaporal tambour dirige la clique dubataillon jusqu’à la loi du

Le Marcheur

(suite page 8)

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8 Le Marcheur

23 décembre 1912 qui instaure letambour-major. Souvent en cam-pagne, parfois oubliés par la Métro-pole, les zouaves restent très atta-chés à leur uniforme, ce qui expliqueque leur tenue subira peu de modifi-cations jusqu’en 1915.

Sur le plan militaire, les zouaves seconsidèrent comme l’infanteried’élite d’outre-mer et même del’ensemble de l’armée française. Laforte proportion d’engagés volon-taires et de rengagés explique leuresprit de corps. Ils se spécialisentdans les raids nocturnes, ce qui leurvaut le surnom de «chacals». Ils ontune âme de baroudeurs et savent, lecas échéant, appliquer pour leurpropre compte les méthodes de raz-zias pratiquées en Afrique du Nord.Les campagnes militaires se succè-dent : l’Algérie, la Crimée (1854-56),l’Italie (1859), le Mexique (1862-63)et la France (1870-71) avec la défaitede Sedan et l’exil pour Napoléon III.On peut affirmer que leurs aiglesvolent de victoire en victoirejusqu’en 1870. Leur gloire et leurbravoure ne s’arrêtent pas avec le

Second Empire et nous les retrou-vons chez nous, lors de la Bataille dela Sambre, le 22 août 1914.

Mais qui sont ces glorieux zouaves ?Et que se passe-t-il après la défaitede Sedan ?Nous ne détaillerons pas les diffé-rentes restructurations du «Corps desZouaves» de 1830, formé deZOUAOUA, et auquel s’ajoutentrapidement des volontaires venusde France et d’Europe.Mais dès 1842, on crée le «Régimentdes Zouaves» composé essentielle-ment de recrues françaises tandisque les Musulmans sont regroupésdans le «Régiment des Tirailleurs indi-gènes» et les Européens sont versésdans «La Légion Etrangère». On l’acompris ! L’amalgame n’est pas unsuccès et nos zouaves ne sont plusdes Musulmans mais bien des sol-dats français. L’année 1852 voit uneréorganisation : chaque provincealgérienne doit posséder son régi-ment. Le tableau suivant synthétisela situation, reprend la création du 4e

Zouaves en 1870 et précise l’affecta-tion de chaque régiment dès 1895.

IL N’Y A QU’UN SEUL REGIMENT... (suite de la page 7)

Régiment 1er R.Z. 2e R.Z. 3e R.Z. 4e R.Z.

Date de création 13 février 1852 13 février 1852 13 février 1852 2 octobre 1870

Couleur distinctive du tombô garance blanc jaune bleu foncé

Affectationen 1895 Algérie Algérie Algérie Tunisie

Garnison Alger Oran Constantine Tunis

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allemands ? A nouveau, les zouavesse battent vaillamment jusqu’à leuranéantissement : le 1er Zouaves enLorraine, les 3e et 4e Zouaves sur laLoire, le 11e en Belgique, les 12e et 13e

sur la Meuse, le 8e Zouaves couvre laretraite britannique sur Dun-kerque...A la fin de la guerre, tous les régi-ments regagnent l’Afrique. Avecl’indépendance de l’Algérie et leretour en masse des colons en Fran-ce, les régiments de zouaves dispa-raissent sauf dans les Ardennes, àGivet, où un centre commandod’entraînement perpétue les tradi-tions, les valeurs et l’esprit de cesunités d’élite.

Ouvrages de référence :

• Les zouaves (notes dactylogra-phiées) de Robert Beaudoul deWalcourt.

• Les zouaves en Afrique (1880-1914) de François Calame.

• L’histoire des zouaves : expositiondidactique réalisée par la Compa-gnie des Zouaves de Malonne en2001.

• El tour dèl Mad’lène de RobertArcq de Jumet.

• Les Processions et la Marche Mili-taire de la Saint-Feuillen à Fosses-la-Ville de Maurice Chapelle etRoger Angot.

En 1871, après Sedan, les zouavessont regroupés en Algérie. Ils répri-ment la révolte de Kabylie. Il y aensuite la campagne de Tunisie(1881) et les actions en Extrême-Orient (1885-1888).

C’est au cours de ces années quetrois décisions majeures vont boule-verser leur vie et altérer profondé-ment leur état d’esprit :

1) le stationnement permanent enFrance d’un bataillon par régi-ment, avec roulement d’affecta-tion;

2) les «volontaires» sont de plus enplus remplacés par des «appelés»,en majorité des conscrits;

3) la durée du service n’est plus qued’un an.

L’instruction est insuffisante. Leszouaves restent prisonniers de leurtradition des «attaques à outrance à labaïonnette», se jetant en 1914, sur lesbarbelés allemands et s’exposantaux mitrailleuses. Les meilleuresunités continuent à se battre avecférocité, tel le 4e Zouaves 4). Néan-moins, force est de constater qu’à lafin de la Grande Guerre, les zouavessont devenus des fantassins de ligneordinaires.

De 1919 à 1939, on les retrouve enAfrique du Nord. Ils participent auxopérations du Rif en 1925 et 1926.Le deuxième conflit mondial consti-tuera une nouvelle expérience mal-heureuse. Peu préparés, avec unéquipement dépassé, que peuvent-ils faire contre les blindés

Le Marcheur

(4) Ce régiment aura l’honneur d’ouvrir lamarche de l’armée française lors deson entrée triomphale dans Stras-bourg.

(suite page 10)

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• Escortes armées et Marches folklo-riques par Joseph Roland - 1973.

• Recherches sur Internet, réaliséespar Marc Blaimont.

• Merci à Yvan De Smet pour sesconseils et sa présentation desTirailleurs algériens.

Les Tirailleurs algériens ou Turcos.Dans le cadre de l’étude consacréeaux Zouaves, parlons des Tirailleursalgériens connus aussi sous le sur-nom très familier de «Turcos». Maispourquoi ce surnom ?Rappelons qu’avant la conquête fran-çaise, l’Algérie est sous dominationturque et que des soldats indigènesservaient dans les troupes turques,d’où ce surnom de «Turcos».

Zouaves et Tirailleurs algériens ontla même origine qui remonte à 1830,lorsqu’une tribu indigène «lesZouaoua» se met au service de laFrance. Mais très vite, des Euro-

péens et surtout des Français sontincorporés dans le «Régiment desZouaves» et rendent la cohabitationdifficile.Les autorités décident la séparation :les régiments français seront desZouaves, les régiments indigènesseront des Tirailleurs.En réalité, les régiments deTirailleurs se composent à nonante-cinq pour-cent d’indigènes et cinqpour-cent de Français, hors les offi-ciers qui étaient tous au départ fran-çais (A l’exception du célèbre com-mandant Yousouf qui deviendragénéral).Quant aux régiments de Zouaves, ilssont composés à nonante-cinq pour-cent de soldats français et cinq pour-cent d’indigènes.Zouaves et Tirailleurs algériens sontcasernés dans les mêmes villes :Alger, Oran et Constantine; ils parti-cipent aux mêmes combats, se cou-vrent d’une même gloire. Ensemble,ils sont les premiers à l’assaut etleurs pertes sont parfois très impor-tantes sur tous les champs de

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Nous les retrouvons, dans leurs uni-formes rouges ou bleus, à la Bataillede la Sambre ou Bataille de Charle-roi en août 1914. Ils sont présentsdans les tranchées de l’Yser et deVerdun, ainsi que d’autres unitésd’infanterie d’Afrique : les Tirailleurstunisiens, marocains et sénégalais.En 1940, la seule victoire française sesitue en Belgique, à Gembloux, oùles Allemands seront stoppés pen-dant deux jours, et lors de ces com-bats une Compagnie entière deTirailleurs sera anéantie car ellerefuse de se rendre ou de reculer.

Les Tirailleurs participent aussi auxcombats du Mont Cassin (Italie1943-44), et surtout aux offensivesde libération de la France en 1944-45; leurs pertes sont sévères : 14.000tués et 42.000 blessés.

Après l’indépendance de l’Algérie en1962, les Régiments de Tirailleurs sontdissous. La France ne les oubliera paset en 1992, elle recrée une Compagnie

du Ier Régiment de Tirailleurs algé-riens casernée à Epinal.

L’uniforme et les détails vestimen-taires sont semblables à ceux desZouaves, seules les teintes diffèrent :bleue pour les Tirailleurs, rougepour les Zouaves. Contrairementaux officiers supérieurs français, lesofficiers indigènes portent la tenueorientale, comme la troupe, mais deteinte plus claire et richement déco-rée de soutache noire pour la petitetenue, d’or pour la grande.

Les Tirailleurs sont apparus dansnos Marches après la défaite deSedan en 1871.

Aujourd’hui, nous pouvons lesapplaudir à Floreffe, Fosses, Jumet,et à Oret où se trouve un monumenttrès particulier, fait de chevrons. Cemonument a été érigé à l’initiativedu regretté Philippe Bastin et réalisépar son fils Dany. Il stylise le«Tirailleur» chargeant à la baïonnette.

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En effet, les 22 et 23 août 1914, le 1er

Tirailleurs algériens combat à Châte-let et le 2e à Ham-sur-Sambre. Le3e Tirailleurs retarde la progressionallemande, au prix de furieux com-bats à la baïonnette, dans le bois du«Noir Chien» à Oret, permettant ainsila retraite et le regroupement del’armée française.

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IL N’Y A QU’UN SEUL REGIMENT... (suite de la page 11)

Inauguration du monument d’Oret, à la mémoire du 3e Régiment des Tirailleurs algériens.

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Le Zouave le plus célèbre !Pour commémorer sa première vic-toire en Crimée en 1854, NapoléonIII fait construire le «Pont de l’Alma»,qui doit favoriser le succès de la pre-mière Exposition Universelle deParis.

L’ouvrage en maçonnerie est décoréde quatre figures hautes de sixmètres, sculptées par l’artiste dijon-nais Georges Diébolt : un grenadier,un chasseur à pied, un artilleur et unzouave.

Le 11 mai 1970, suite aux aménage-ments imposés par le trafic fluvial etroutier, trois statues partent en provin-ce et seul, le ZOUAVE reste au poste.Il continue à mesurer les crues de laSeine, dont voici quelques relevés :

• 3,70 mètres : commencement desubmersion des quais;

• 4,70 mètres : submersion totale;

• 5,60 mètres : fermeture de la garedes Invalides;

• 7,95 mètres : en gare d’Austerlitz,les rails sont noyés;

• 8,62 mètres : un record pour lescrues de janvier 1910, l’eau arrivaau menton de André-Louis Gody.(En fait, André-Louis Gody origi-naire de Gravelines dans le Nordparticipa effectivement à la victoi-re de l’Alma, et servit de modèle àGeorges Diébolt).

Quant à Serge Reggiani, il chante «leZouave du Pont de l’Alma» qui se pré-nomme Octave :

" Je m’appelle OctaveEt je fais le zouaveSur le pont de l’AlmaOù quelquefoisComme autrefoisJ’en bave ... "

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sonnier peu avant la prise de Sébasto-pol. Il revint à Fosses revêtu de l’uni-forme des «Zouaves français». N’est-cepas ce Jacquet qui créa la société desZouaves ou, du moins, qui en suscitala création ? Et il était d’usage chez lesmembres, de laisser pousser la barbeet la moustache... tout ceci pour avoirl’air «plus combatif».

C’est en effet, sous cet aspect, qu’estdécrit le caporal Francoeur dans lachanson de Marche des Zouaves fos-sois, une complainte exaltant soncourage mais aussi sa générosité àl’égard du Prussien qu’il vientd’abattre d’un coup de baïonnette :«Fine moustache, aux grands yeuxbleus, Francoeur, caporal des zouaves, Ala guerre était un démon...»Nous ne quittons pas la Saint-Feuillen de 1858, sans signaler laparticipation de Châtelet qui présen-tait deux Compagnies : la MarcheSaint-Eloi et les Zouaves. On saitque Fosses et Châtelet ont toujoursentretenu des contacts étroits et onpeut penser que ces deux Marchesont loué des uniformes déclassésprovenant des casernes de Givet.

Un Père jésuite chez «les Zouaves et Tirailleurs».Pierre Teilhard de Chardin fut bran-cardier de 2e classe, pendant la guer-re 1914-1918, notamment dans le 4e

Régiment Mixte de Zouaves etTirailleurs. Le Père Teilhard deChardin participa à la découverte dusinanthrope de Pékin et conclut àune évolution de l’univers. (l’alphaet l’oméga)

Pourquoi des Zouaves dans nos Marches ?A propos de Jumet, Robert Arcqécrit : «En 1870, éclate la guerre franco-allemande qui va se terminer par ladéfaite de Sedan, bataille à laquelle lesZouaves avaient pris part. Beaucoupd’entre eux se sauvent à travers nosrégions et y abandonnent armes etbagages. En 1872, la Compagnie desZouaves est créée à Heigne».A Fosses, les zouaves restent les«Zouzous» que l’on retrouve déjà à la«Septennale» de 1858. Lors de la guer-re de Crimée (1854-1856), un Fossois,Pierre-Alphonse Jacquet, fut fait pri-

IL N’Y A QU’UN SEUL REGIMENT... (suite de la page 13)

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Plus surprenante est cette explica-tion avancée par Joseph Roland, àpropos de Gerpinnes : «la coutumen’est pas immuable, ainsi un peloton dezouaves s’est ajouté aux autres après laguerre 1914-1918, probablement fautede pantalons blancs».

Etre zouave et faire le zouave !Etre zouave, c’est naturellement rap-peler l’uniforme, le maintien, le cou-rage d’une élite de l’armée française.Nos Compagnies et pelotons en sonttoujours dignes dans les momentssolennels. Mais les zouaves appré-cient beaucoup les occasions dedétente, les visites des officiers et despersonnalités, au cours desquellesles «bonnes blagues» sont nom-breuses. C’est que les zouaves onttoujours eu la réputation d’être degais lurons et aiment parfois «faire lezouave». Toutefois, l’expression «fairele zouave» signifiait dans les années1880, «faire le fanfaron» et non commeaujourd’hui, «faire le clown».A Jumet, il y va même du respectdes traditions : les zouaves amusentle public pendant tout le défilé. Il est même possible que quelques

zouaves, devant la tribune officielle,improvisent des figures insolites. Ala Madeleine, on ne peut être zouavesans faire le zouave. C’est une gran-de différence avec la plupart de nosMarches d’Entre-Sambre-et-Meuse.Ne jugeons pas et essayons de com-prendre l’âme du Mad’léneû envivant son folklore, comme c’est lecas notamment sur la «Têre al danse».

Le saviez-vous ?Solférino (Italie), le 24 juin 1859, unchamp de bataille couvert de mortset de blessés français ou autrichiens !C’est là que naît l’idée de la créationde la «Croix-Rouge».

Cette idée devient réalité grâce autravail acharné du philanthropesuisse Henri Dunant, qui fait adop-ter la Convention de Genève en1864. Son action lui vaudra de parta-ger le premier «Prix Nobel de la paix»en 1901 avec un autre ardent pacifis-te, le Français Frédéric Passy.

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Etienne GENIESSEVoltigeur

de la Marche Sainte-Rolende de Gerpinnes-Centredécédé le 17 janvier 2005 âgé de 81 ans

Joseph TOUSSAINTGrenadier du 1er Empire

de la Marche Royale Sainte-Rolende de Gougniesdécédé le 19 novembre 2004 âgé de 85 ans

Jules DAVISTERVoltigeur de la Marche Ste-Rolende de Gerpinnes-Centre

et Membre de l’H.R.S.M. de Gerpinnesdécédé le 19 décembre 2004 âgé de 75 ans

Jean DELATTEAncien Officier des Voltigeurs de la Marche Ste-Rolende deGerpinnes-Centre et Membre de l’H.R.S.M. de Gerpinnes

décédé le 30 janvier 2005 âgé de 77 ans

16 Le Marcheur

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Arthur REVERSGrenadier de la Marche Saint-Fiacre de Tarcienne

décédé le 5 novembre 2004âgé de 77 ans

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Fernand WAUTHELETAncien Officier et Sapeur

de la Marche Sainte-Rolende des Flachesdécédé le 17 décembre 2004 âgé de 77 ans

Franz ABSILTromblon

de la Marche Saint-Roch et Saint-Frégo de Lausprelledécédé le 30 décembre 2004 âgé de 74 ans

Robert MONDRYGrenadier

de la Marche Saint-Eloi de Laneffedécédé âgé de 52 ans

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Gerpinnes : Tour Sainte-RolendeUne borne-mémoire,symbole des liens d’amitié.

J A C Q U E S M A N S Y

Une borne-mémoire portantl’inscription «Châsse Sainte-Rolende 1599-1999» a été

inaugurée le dimanche 17 octobre2004, en pleine campagne, sur le ter-ritoire de Florennes, à la croisée deschemins menant à Hanzinne, Tar-cienne et Thy-le-Bauduin. Elle a étébénie par le Père Joseph Vennix,curé de plusieurs paroisses et aumô-nier du Tour Sainte-Rolende, lors dupassage des Marcheurs emmenéspar la Compagnie de Fromiée.Comme l’a souligné Philippe Busi-ne, un des principaux moteurs decette réalisation, le choix du lieu «àla croisée des chemins» est en lui-même tout un symbole, celui du ren-forcement des liens d’amitié quiunissent en un seul et même élantous les habitants des divers villageset des deux provinces que traversele Tour Sainte-Rolende.

«Tout homme a été à un moment oul’autre de sa vie à la croisée des cheminset a dû faire des choix. Cet endroitdeviendra un endroit de réflexion sup-plémentaire sur le parcours du TourSainte-Rolende, en plus du fait qu’ilsera un repère pour les pèlerins entreHanzinne et Tarcienne, la distance laplus longue du Tour, sans habitation, nichapelle ou potale».

Cette borne en pierre calcaire dupays a une épaisseur de 60 centi-

mètres, une largeur de 60 centi-mètres et une hauteur hors sol d’unmètre cinquante. Sa pose a été réali-sée par l’Entreprise Van den HeedeRaoul et Fils. L’inscription rappelleles diverses et nombreuses festivitésque l’ASBL Quatrième Centenaire aorganisées en 1999, pour le 900e

anniversaire de la reconnaissance dela sainteté de Rolende et des 400 ansde la châsse.

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En octobre dernier s’est dérouléle quarantième Tour SpécialSainte-Rolende des Marcheurs.

Pour l’occasion, un vin d’honneur futoffert en la salle du Patro de Joncret,une magnifique plaquette commé-morative a été remise à chaque parti-cipant et la châsse de sainte Rolendeavait été acheminée en l’église de Vil-lers-Poterie pour le Salut.

Mais la fête était incomplète. Lecomité organisateur souhaitait profi-ter de l’évènement pour remerciersolennellement Jean Goblet d’Han-zinne pour avoir, sans interruption,pendant ces quarante années, œuvrésans compter pour la pérennité et laréussite du Tour Spécial.

Malheureusement Jean étant retenu,sa fête ne pouvait être intégrée à lamanifestation d’octobre.

C’est donc en janvier 2005 que lecomité organisateur s’est rendu chezJean pour le fêter et lui remettre, entoute amitié, un petit cadeau. Cettecérémonie sans tralala s’est dérouléedans la salle à manger de Jean quin’a pas loupé l’occasion de narrerl’histoire de chacune des médaillesqu’il reçut au long de sa longue etintense carrière de Marcheur et qui,aujourd’hui, garnissent sa chemi-née…

Cher Jean ! Le comité organisateur,une fois de plus, te remercie sincère-ment pour tant et tant de loyaux ser-vices rendus au Tour Spécial. Puis-sent ton dévouement et ton humilitéinspirer ceux qui te succéderont.

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Quarante annéesau service du Tour Sainte-Rolende des Marcheurs

L E C O M I T E O R G A N I S A T E U R

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Françoise VIANE et Philippe LISEN, Major de la Compagnie des Artilleursde la Marche Saint-Roch de Châtelet se sont dit oui le 12 novembre 2004.

Le 31 juillet 2004, Frédéric Delbart, Fifre dans de nombreuses Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse et Nathalie Jamme se sont dit oui pour le meilleur et pour le pire.

Le Marcheur

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Après avoir accueilli les autorités,Marcheurs, amis et sympathisants,Jean Marcelle, le président, déclarait :«En tant qu’animateurs de la MarcheSainte-Rolende de Gougnies, il est denotre devoir et nous nous y engageonschaque année au cassage du verre, derespecter et de faire respecter le patri-moine dont nous sommes les héritiers ...Si nous voulons réussir pleinement notremission, et préparer au mieux le folklorede demain, ayons en toute humilité lesouci de nous tourner vers hier et d’ensaisir les enseignements que les anciensnous offrent tout naturellement...C’est dans cet esprit que la fête de cesoir sera ponctuée par la remise officielledes médailles d’ancienneté de l’adminis-tration communale».C’est ainsi que Robert Beaurain, Fer-nand Looze hospitalisé et le regrettéJoseph Toussaint, trois figuresemblématiques, trois fidèles sansfaille aux traditions, ont reçu unedécoration exceptionnelle pour leurs80 participations.Ont été médaillés pour 60 ans deMarche : Joseph Baufayt, incontour-nable porteur de bannière, JeanCarly et Willy Moreau, gardien dulivre d’or.

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Gougnies :des années de reconnaissance

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Ont été médaillés pour 50 ans deMarche : Christian Beaurain, RolandBeaurain, Jean-Pierre Cabut, FrancisConstant, Benoît Gaspar, BernardGillain, René Lepage, André Looze,Michel Looze, Jean Marcelle, Philip-pe Mengeot, Jean-Marie Pector,René Porignaux, Francis Sodini etYves Tondus.Ont reçu la médaille des 40 années :Guy Baudoux, Jean-Luc Baufayt,Alex Beaurain, Claude Charlier, YvesCrassinis, René Davister, Alain Gré-goire, René Grégoire, Baudry Gubin,Christian Hébrant, Pierre Marcelle,Jean Monnoyer, Maurice Monnoyer,Benoît Moreau, Guy Vanbellinghenet Médard Vandesteen.Lors de son discours, le bourg-mestre Roland Marchal a misl’accent sur l’émotion, palpabledurant toute la cérémonie, et sur lerespect des traditions :«Marcher quarante, cinquante, soixante,septante, voire quatre-vingts ansimplique une fidélité sans faille à l’égardde son peloton et de la Compagnie touteentière... Il convient de congratuler tousceux qui ont mérité cette médaille, sym-bole de leur attachement à notre village...

Mieux que quiconque, ils sont lesgarants de nos traditions et de notrefolklore au sens étymologique du terme,c’est-à-dire : le savoir du peuple...Mon dernier mot sera pour le comité deGougnies qui contribue largement à larenommée de nos Marches, en indiquantle chemin à suivre».Bernard Nicolas et ses musiciens deLaneffe avaient tenu tantôt à solen-niser, tantôt à égayer cet événementexceptionnel.

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Inscriptions et départs :de 13 heures à 15 heures.

Arrivée :de 16 heures à 18 heures 30.Remise des prix à 19 heures.

«Bivouac» sous préau de 13 heures à19 heures.

Participation aux frais :2,50 € par questionnaire.

Soirée des MarcheursSalle Paroissiale - Rue Notre-Dame àWalcourt.

Soirée ouverte à tous (participantset non-participants au rallye).

Ouverture de la soirée : à 19 heures.

Repas : dès 20 heures.

Soirée dansante.

Participation au repas :Adulte : 12 € (apéritif/entrée/plat/dessert).Enfant : 7 € (1 boisson/plat/dessert).

Inscription obligatoire avant le 30 mars 2005.

Renseignements et inscriptions : via le site www.latrinite.beou chez

Xavier MONT - (2e Zouaves Walcourt) - Tél. 071 61 31 31 - Fax 071 61 41 41Paul Joseph LEURQUIN - (Voltigeurs 1er Empire Walcourt) - Tél. 071 61 25 75Pierre A. MARMIGNON - (Sapeurs 1er Empire Walcourt) - Tél. 0475 75 05 99

Fax 071 61 27 41 - [email protected]é par et au profit de la Marche Notre-Dame de Walcourt.

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Pour le citoyen belge typique, laonzième province de Belgiquene représente rien de plus

qu’un sophisme géographique.Cependant, pour celui qui a un fondspirituel, cette province est toutaussi réelle que le sol sur lequel nosancêtres ont «marché» depuis ledébut du 12e siècle. Située dans lecoin méridional de la Belgique etséparée par deux rivières, la Sambreet la Meuse, se trouve cette régionmystique, qui englobe onzehameaux, de Acoz à Villers-Poterie.

La Pentecôte marque la fête sacréede notre petite province. Une pro-cession resplendissant de vibrantescouleurs et de musiques joyeusesregroupe 2.500 Marcheurs qui défi-lent à travers les rues pavées de Ger-pinnes pour donner un grand etaudacieux spectacle. Tout aussiimpressionnants sont les trottoirs

étroits, encombrés de parents,d’amis et d’êtres chers, venus accla-mer, à leur passage, chacune desCompagnies participantes. Desvisages remplis d’émotions intenses,que ce soient les jeunes, venus admi-rer leur Marcheur qu’ils respectentautant qu’un super héros, ou lesanciens retraités qui se remémorentl’époque à laquelle ils participaient,eux aussi, à la formation, lorsqu’ilsdéchargeaient leur tromblon et fai-saient le serment d’honneur «Àl’année qui vint», sur le rocher sym-bolique, consacré avec une petitegoutte.

Plusieurs maisons ont drapé leursfenêtres des deux magnifiques éten-dards qui représentent notre petiteprovince; l’un représente sainteRolende, notre Reine, accompagnéede sa sainte châsse. Mais n’oublionspas le drapeau de notre grand pays.Tous ressentent honneur, respect etfierté devant le drapeau de la Bel-gique et le sacrifice de nos chersfrères décédés au cours de la Batailledes Ardennes.

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Est-ce aussi un hasard si les couleursde notre magnifique drapeau belgesymbolisent l’esprit de la Sainte-Rolende ? Le noir caractérise lapoudre déchargée au cours desexplosions d’un feu roulant. Le jaunesymbolise l’or qui orne la châssesacrée de sainte Rolende. Et le rouge,peut-être la couleur la plus importan-te de toutes, représente le sang de cesamis qui se réunissent chaque annéesur le site de Sartia, pour garder envie le souvenir de cet événement.

Oui, l’esprit de la Sainte-Rolende esttrès fort au cours de la Pentecôte. Il ya cependant un autre élément fort«spiritueux» qui est consommé enquantités débordantes à Villers-Pote-rie. Santé à la chope et à la goutte! LeBar de Georges, une résidence nor-male pendant l’année qui s’est trans-formé en taverne et discothèquepour la Pentecôte, surtout pour laCompagnie de Villers-Poterie.Chaque année, les liens d’amitié sontconfirmés par une cérémonie aucours de laquelle la Compagnie com-

mémore votre nom par une chansonamusante, tandis que vous essayezde boire une bière sans renverser!Le nom de «Villers-Poterie» est dérivédu latin «Villare», qui désigne desterrains dépendant d’une villa, et«Poterie», parce que des pots yétaient jadis confectionnés. Maiscontrairement à un pot d’argile quise casse en mille morceaux lorsqu’iltombe, rien ne peut briser les puis-sants liens d’amitié qui existent à Vil-lers-Poterie !

Et qui sont ces amis qui constituent laCompagnie de Villers-Poterie ? Etbien, vous ne trouverez leur nomdans aucun répertoire public, car ilss’appellent Crazy Man, Pepper, Salt,Momo, Coco, Doum Doum, Lucky,Clouseau et Fester, pour n’en citerque quelques-uns. Ce sont lesanciens, ainsi que leurs frères spiri-tuels et leurs jolies cantinières, dontles personnalités combinées formentla Compagnie la plus sympathique, laplus fière et la plus respectueuse quesainte Rolende peut espérer.

LA ONZIEME PROVINCE DE BELGIQUE (suite de la page 25)

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Les joueurs de fifre et de tambour deVillers-Poterie, chargés d’une énergiepresque inépuisable, marchent sansarrêt, avec détermination, tandis queles siffleries et les ra-fla-fla s’estom-pent au loin.

Et si vous prêtez une oreille attenti-ve, vous pourrez entendre une autrebatterie quand vous longez l’écolede Villers-Poterie. Tout en bavar-dant, cognant et grattant ses casse-roles et ses poêles du matin au soir,Arlette Michaux prépare un copieuxet délicieux repas de boulettes etfrites pour la Compagnie entière,son enfant.

Mais à côté de ces magnifiquesmoments de joie et de bonheur, il y ades moments de deuil et de grandetristesse, quand la Compagnie deVillers-Poterie honore et commémo-re ses frères tombés au combat,selon la tradition militaire d’unesalve de tromblons.

Puis il y a la tombe du Soldat Incon-nu. On pense à ceux qui ont religieu-sement consacré leur vie à la

Marche, à ceux qui sont morts pré-maturément et qui ont mystérieuse-ment disparu de la Compagnie, sansmême laisser de trace sous forme demention nécrologique dans «Le Mar-cheur» ! Voici maintenant les jolies etbelles cantinières qui, selon les cou-tumes et traditions de Villers-Pote-rie, reçoivent un congé spécial de laCompagnie suite à leur mariage.C’est donc avec beaucoup d’amour,de respect et de remerciements, sansoublier un tas d’étreintes et de bai-sers, que nous disons au revoir à Isa-belle Laffineur et Marie Van Vel-them, qui vont sincèrement nousmanquer et que nous n’oublieronsjamais.

Et c’est ainsi que les plus belleschoses arrivent à leur fin. Comme lecoup de tromblon dans les ballots depaille en feu symbolise la conclusiond’une fête de Pentecôte mémorable,que ce passage puisse lui aussi trou-ver une conclusion dans le coeur etl’esprit de tous.

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C’est avec grande distinction que cepassage rend hommage à tous leshommes, femmes et enfants de notrepetite province, qui continuent àmarcher sur les pas de nos ancêtres.Tout comme la châsse de sainteRolende qui traverse les villages, latradition folklorique se poursuivrade génération en génération, commeune horloge ancestrale qui racontesans cesse le passé à notre présent.

Et le nom de notre petit monde mys-tique, la onzième province de Bel-

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gique? «Poqwènén», dérivé de deuxnoms wallons «poqwè» et «nén», quise traduisent par «Pourquoi pas» ou«Why not», parce que c’est une terremagique, placée sous le signe del’amitié et du folklore.

(*) Tromblon de la Marche Sainte-Rolen-de de Villers-Poterie, résidant à Hern-don (Washington) Virginie - U.S.A.

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• Jeudi 5 mai 2005Fête de l’AscensionMesse à 10 h 30 (église Saint-Michelde Gerpinnes) suivie de la proces-sion avec la châsse Sainte-Rolende(itinéraire du deuxième tour).Après la messe, la confrérie inviteses membres, les pèlerins et tousceux qui veulent s’y associer à unrepas fraternel dans le jardin dupresbytère. Prix modéré.

• Dimanche 8 mai 2005Messe à 10 h 30 (église Saint-Michel de Gerpinnes) suivie de laprocession avec la châsse de sainteRolende (itinéraire du premiertour).

• Vendredi 13 mai 2005Fête de sainte Rolende : à 19 heures messe en l’église Saint-Michel.

• Lundi de Pentecôte 16 mai 2005Ouverture de l’église Saint-Micheldès 2 heures 15.

• Messe à 3 heures suivie du départdu grand pèlerinage à sainteRolende (tour de plus ou moins30 km).Rentrée solennelle à 18 heures àpartir de la plaine de Sartia. Laprocession est précédée parl’escorte des Marcheurs.Salut solennel en l’église de Ger-pinnes vers 20 heures.

• Vénération de la ChâsseLa Châsse de sainte Rolende,contenant ses reliques, peut êtrevénérée chaque jour dans l’églisede Gerpinnes. Dans cette mêmeéglise, elle peut être portée pour lavénération après la messe du jour(10 heures 30 sauf le mardi de Pen-tecôte : 9 heures) et jusqu’à la fer-meture de l’église :- Jour de l’Ascension : 5 mai 2005.- 2e dimanche de mai : 8 mai 2005.- Dimanche de la Pentecôte : 15 mai 2005.

- Mardi de la Pentecôte :17 mai 2005.

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Dimitri Bayet et Chantal Jacobs mariés le 4 septembre 2004 à Thy-le-Château.Tous deux musiciens bénévoles avec la Marche la Relève le lundi de Saint-Pierre

et tous deux anciens petits Marcheurs de la Relève.

A L’ATTENTION DES TAMBOURS ET FIFRES

Tests de connaissances et de pratique

Mercredi 27 avril 2005 à 18 heures

Au Musée des Marches, Rue de la Régence à Gerpinnes

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Il y a six ans déjà, un nouveaucomité organisateur prenait encharge la gestion du Tour Spécial

Sainte-Rolende.

A l’époque, ce comité réunissaitoutre des indispensables président,secrétaire et trésorier, un à deuxreprésentants de chaque Compagnieconcernée par le Tour.

Aujourd’hui, malgré les invitationsrépétées du comité organisateur,certaines de ces Compagnies ne sontplus représentées aux réunions. Cecin’est que peu préjudiciable à l’orga-nisation du Tour mais l’est beau-coup plus pour les Compagniesabsentes des réunions.

En effet, si des décisions d’organisa-tion sont prises, elles ne le sontqu’avec l’assentiment des représen-tants de Compagnies présents.Quant à l’avis des absents… il estdifficile d’en tenir compte.

Le comité organisateur souhaitedonc sensibiliser les comités et corpsd’office des Compagnies du TourSainte-Rolende sur cet état de fait etleur lance cet appel : aucune Com-pagnie n’est plus importante quel’autre : chacune d’elle doit êtrereprésentée au sein du comité orga-

nisateur afin qu’elle puisse y faireentendre sa voix.

Le comité invite donc les respon-sables de Compagnies à prendrecontact avec son secrétariat ou avectout autre de ses membres pourindiquer les noms des représentantsqu’elles souhaitent voir assister auxréunions.

Il faut savoir que l’engagement dansl’organisation du Tour ne constituepas une charge très lourde : troisréunions de préparation (mars, sep-tembre et début octobre) et uneréunion de bilan (novembre). Il fautégalement noter qu’il n’est pasindispensable de faire partie ducomité ou du corps d’office de saCompagnie pour pouvoir la repré-senter (bien que cela facilite en géné-ral la circulation de l’information).

Le comité organisateur remercied’ores et déjà les responsables qui,en répondant à son appel, garanti-ront à leurs Compagnies respectivesle droit de regard auquel elles peu-vent prétendre dans l’organisationdu Tour Spécial.

Contact du comité organisateur :

Marc DUMONT,Secrétaire.Rue de Sausy, 275651 Tarcienne.Tél. et Fax : 071 21 39 75.

Tour spécial Sainte-Rolende :appel du comité organisateur

L E C O M I T E O R G A N I S A T E U R