bulletin numismatique de cgb.fr - 1 bn avril 2010 76nues comme la 1 f de gaulle ou la 5 f...

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S o m m a i r e


CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE :

ÉDITORIAL

Ne peut être vendu - Version pdf - ISSN 1769-7034 - Directeur du BN : Michel PRIEURNous contacter : CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS, Tél. 01 40 26 42 97, e-mail [email protected]

Retenez ce mot : ICESAVE. Il sera dans les livres d’histoire le symboled’un changement complet non seulement dans les relations internationa-les mais aussi dans la crédibilité des entités économiques appelées « na-tions ».Vous avez peut-être vu passer ce mot dans la presse et savez peut-être cedont il s’agit : le refus du gouvernement islandais de payer des dettesqu’il avait théoriquement garanties. Cliquez pour tous les détails danswikipedia.Rappel du film : jusqu’à la crise de 2008, l’Islande est pratiquement le paysle plus financiarisé au monde et toute son économie repose, non plus surla pêche, mais sur les produits bancaires. Les prises de risque et la pertede confiance des déposants conduisirent à la faillite non seulement desbanques islandaises mais de la monnaie islandaise et pratiquement dupays...Le gouvernement islandais était considéré comme ayant garanti les comp-tes de dépôts de la marque ICESAVE qui payaient des taux d’intérêt trèselevés. Ces comptes trouvèrent bien entendu des centaines de milliers declients hors Islande lesquels perdirent leurs économies avec la faillite. Leprésident islandais refusa de signer la budgétisation de la garantie (3,5MM$) et appela à un référendum. Résultat, 93% des électeurs refusent depayer. Peuple souverain.En d’autres temps, c’était la guerre et la mise en tutelle de l’économie etdes productions locales. Là, rien, évidemment. (Pourtant l’Islande est unpays encore plus petit que l’Argentine !).Donc en français courant, une garantie souveraine, en cas de vraie crise,c’est du pipeau. Investissez tangible, la prochaine bulle sera celle desÉtats.

Michel PRIEUR

IN MEMORIAM ÉMILE ROUSSEAUAncien Graveur Général en titre de 1974 à 1994, ÉmileRousseau, au différent dauphin, est décédé.Ce ne sera plus dans le FRANC la mention (1927 -)mais (1927 - 2010) à côté de ses œuvres les plus con-nues comme la 1 F De Gaulle ou la 5 F Mendès-France.Nous publions en page intérieure un texte à sa mémoi-re par Jean-Marie DARNIS, qui fut le dernier archivis-te de la Monnaie de Paris (puisque celle-ci n’a plusd’archives in situ) et un rappel illustré de l’œuvre mo-nétaire d’Émile Rousseau.

Michel PRIEUR

C G B - C G FBulletinNumismatique n° 76avril 2010

Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse courriel à :http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html . Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet.

Tous les numéros passés sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.htmlL’intégralité des informations et images contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction.

2 PANNEAU D’AFFICHAGE3 LES BOURSES4-5 HISTOIRE ANNONCÉE D’UN VANDALISME

D’ÉTAT !L’ESCALIER D’HONNEUR DE LA BNF

6 IN MEMORIAM ÉMILE ROUSSEAULE GRAVEUR GÉNÉRAL AU DAUPHIN

7 FORUM DES AMIS DU FRANC N° 1668 LE COIN DU LIBRAIRE9-12 CGB À HONG KONG ?13 LE SOLEIL SUR LES MONNAIES ROMAI-

NES : LE SITE DE RÉFÉRENCE14 MONNAIES DU RÈGNE DE LOUIS XV15 COIN INCOMPRÉHENSIBLE16 REVUE DE PRESSE ET DIVERS

FAUX CHINOIS : LA RÉFÉRENCE !17 FORUM AD€ N° 06918-19 MONNAIES 43 : EN LIGNE ET DISPONIBLE !20 ROME XXV SUR TOUS LES FRONTS !21 LE RETOUR DU BLOG DE LA DOMBES22-23 ILS DÉFENDENT NOTRE DROIT À COLLEC-

TIONNER ET ATTAQUENT LE GOUVERNE-MENT US !

23 LA COLLECTION FONDAMENTALE24-25 LA MUSIQUE ET LES BILLETS :

INSTRUMENTS

26 COLLECTIONNEZ LES JETONS ET RENDEZ-VOUS DANS CINQ ANS !

27 MACRO-PHOTOGRAPHIE28 MONNAIES 43

accg.us - ADF - AD€ - alpesolidaires.org -atelierBNPPARIBAS - Collection BAKI -BBC - Philippe BOUCHET - Patrice CAN-TEGRIL - Frank CHETAIL - Arnaud CLAI-RAND - COMMISSION EUROPÉENNE -Laurent COMPAROT - Joël CORNU - P.C. - Jean-Marie DARNIS - DELCAMPE -Jean-Marc DESSAL - Gérard DIVOUX -Axel FÉREVIVRE - gnet.tn - SamuelGOUET - Heritage HA.COM -inventerre.canalblog.com - Vlastimir JOVA-NOVIC - Jean Claude LAURIN - LIDL -LES ÉCHOS - mediapart.fr - netpme.fr -ordonnances.org/ - Jean-Luc PELLETAN -Michel PRIEUR - Éric PRIGENT - ÉricPRIGNAC - Fabrice ROLLAND - Jean-Ma-rie RUIZ - Emmanuel SAELENS - PhilippeSCHIESSER - Laurent SCHMITT - SENA- Daniel SERIN - Guy SOHIER - E.T. - Pas-cal T. - VIMEO.COM - WIKIPEDIA -youtube.com

mailto:[email protected]

http://en.wikipedia.org/wiki/Icesave_dispute

http://en.wikipedia.org/wiki/Icesave_dispute



http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html

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http://www.delcampe.net/page/main/language,F.html

http://www.gnet.tn

http://www.ha.com/

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http://www.youtube.com

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Oyez, oyez, nous sommes toujours en re-crutement... aujourd’hui, demain, après-de-main... Nous n’attendons pas que le travailvienne à nous, nous allons le chercher : il yen a donc toujours plus que nous ne pou-vons en faire.Nous avons donc toujours besoin de re-cruter soit des gens à former, soit des gensà compétences pointues. Mais avant denous envoyer un CV avec photo accompa-gné d’une lettre de motivation manuscrite,réfléchissez... Chez nous, on travaille beau-coup et encore plus si affinités. On apprenden permanence si l’on en est capable car onne croit jamais que l’on puisse arrêter d’ap-prendre. On vient travailler parce que l’onest intéressé par ce que l’on fait, pas seule-ment pour le salaire à la fin du mois et lestickets restaurant.Condition sine qua non et sans appel pours’engager chez nous : que l’équipe cgb.frsoit convaincue que vous pourrez vousadapter. Si le groupe ne le pense pas, c’estque vous serez plus heureux ailleurs quechez nous, ce qui n’est pas une critique.Si vous voulez une chance d’intégrer notreéquipe ou simplement tester comment sepasse un recrutement chez nous, il suffitd'envoyer un cv + photo et lettre de moti-vation manuscrite à :CGB - CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS.Tel : 01 40 26 42 97 Email : [email protected]

RECRUTEMENTS

PANNEAU D’AFFICHAGEPUNI PAR OÙ IL A PÉCHÉ

E-bay risque de devoir se retirer du mar-ché chinois, écrasé par les concurrents lo-caux Taobao et Paipai ! C’est la nouvelleque donne l’atelier BNP-Paribas, cliquezpour lire l’article. Hélas, cela ne changerarien pour la déferlante des faux : pas be-soin pour les faussaires chinois d’un e-bay chinois, ils peuvent tout à fait posterpar e-bay US ou e-bay France...

http://www.ordonnances.orgMise en ligne des références et des textesdu manuscrit de la Monnaie de Paris ms.4°102 (1704-1705), règne de Louis XIV, pourl'année 1705. Mise en ligne des référenceset des textes du manuscrit de la Chambredes monnaies Z1b 37 (registre criminel),règne d'Henri II, pour l'année 1550 (janvier-juillet)Document du mois : Mandement relatif auxdoubles ducats et écus de Montferrat etaux testons étrangers (6 avril 1514)Soit au total 203 nouvelles références ettextes monétaires de disponibles. Le sitevous propose actuellement plus de 17.000textes monétaires mis en ligne, soit plus de82.500 pages, et plus de 27.100 référencesde textes monétaires disponibles.

NORMANDIE !!! RAPPEL !!!!Tous les détails dans le BN075, mais rap-pelons que la S.É.N.A. organise un collo-que sur le thème « La numismatique enNormandie ».Cette journée d’étude se tiendra le samedi17 Avril 2010, à l’auditorium de la média-thèque de Bayeux (Calvados), rue auxCoqs, centre Guillaume le Conquérant.Elle permettra à huit chercheurs d’exposerle résultat de leurs travaux sur ce thèmedécliné à travers le temps.

OUZILLY !!!Message de Samuel Gouet :La dispersion du Trésor d'Ouzilly devaitprendre fin une fois les 50% atteints lorsdes fameuses enchères hollandaises.Au 1er mars, le déposant aurait alors récu-péré 194 monnaies... dont il ne savait quefaire ! En considérant :- Les nombreuses ventes de dernière mi-nute et la précipitation des amateurs dansles derniers jours.- La surprise de certains qui sont venusme demander, début mars, si toutes lesmonnaies avaient été vendues et pourquoielles n'étaient plus en ligne.

Nous avons décidé, avec le propriétaire,de prolonger la vente des monnaies enco-re disponibles, sans en changer le prix.Cliquez pour voir ce qu’il reste !

Note de Michel Prieur :Habitants de la France et descendants deGaulois, il faut arrêter le délire.Ce que j’illustre ci-dessus, de la trouvailled’Ouzilly, est un statère d’electrum des Pic-tons qui est au prix de 145 euros, c’est laplus chère qui reste.C’est 1/8 du prix de la 2 € Grace de Mo-naco fabriquée à 20.000 exemplaires et quin’est rien, historiquement, esthétiquement,numismatiquement, de plus qu’un numérodans une liste. Achetez une drachme desPictons ! Offrez-là si nécessaire à un poite-vin ! C’est un objet qui a un vrai sens !Ayant relu, persiste et signe !!!

Séminaire Monnaie et identité,universités d'Orléans et Tours

Orléans le vendredi 2 avril : "Amasser.Thésaurisation et chasse au trésor de l'An-tiquité à nos jours". Vous trouverez le pro-gramme ci-joint en cliquant.


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LES BOURSES

CLIQUEZ POUR VISITERLE CALENDRIER DE

TOUTES LES BOURSESÉTABLI PAR

DELCAMPE.COM

RECRUTEMENTSLe site Delcampe, spécialisé dans les col-lections, recherche actuellement un Respon-sable Collections et Support en français(Numismatique, philatélie, cartophilie, etc).Pour les sites Delcampe Marketplace et Del-campe Prestige. Travail à temps plein, CDI,près de Bruxelles en Belgique.

CLIQUEZ POUR LE PDFET TOUS LES DÉTAILS !

AVRIL

1 Hanovre (D) (***) (N)4 Pinsaguel (31) (nc) (tc)4 Luxembourg (L) (***) (N)5 Cernay (68) (**) (N)10/11 Valkenburg/Maastricht (NL)(*****) (B)10 Neuchâtel (CH) (***) (N)11 Annecy-Meythet (74) (***) (N)11 Besançon (25) (**) (N)11 Balma (31) (nc) (N)11 Chaingy (45) (**) (N)11 Gisors (27) (**) (tc)11 Bruges (B) (**) (N)11 Hettstedt (D) (**) (N+Ph)11 Luxembourg (L) (***) (N)17 Bayeux (14) Journée d’étude sur lesmonnayages normands (SENA)17/18 Brescia (I) (**) (N)18 Nersac (18) (nc) (tc) (ADE)18 Augsbourg (D) (**) (N+Ph)18 Freiberg (D) (**) (N)18 Kulmbach (D) (**) (N)18 Tilburg (NL) (**) (N)22-25 Chicago (*****) (N)24 Paris (75) (**) (N) (ACJM) AssembléeGénérale et Bourse24 Spitz (A) (**) (N+Ph)25 Würzburg (D) (**) (N)25 Lana (I) (nc) (N)

MAI1 Berne (Ch) (****) (N)1 Hanovre (D) (****) (N)1 Louvain (B) (***) (N)1/2 Bologne (I) (***) (N)2 Millau (12) (**) (tc)2 Marienberg (D) (**) (N)2 Nuremberg (N)(***) (N)8 Dainville (02) (**) (tc)8 Houten (NL) (***) (Ph+N)9 Soumoulou (66) (nc) (tc)9 Anduze (30) (nc) (N)9 Bourges (18) (**) (tc)9 Saint-Martin-de-Crau (13) (nc) (tc)13 Figeac (46) (***) (tc)15 Groningen (NL) (**) (N+Ph)15/16 Vienne (A) (****) (N)16 Liège (B) (**) (N)21/23 Vérone (I) (****) (N)23 Castries (34) (**) (tc)24 Bruxelles (B) (**) (N)25/28 Forth Worth (USA) (*****) (N) ANA29 Saint-Cyr-sur-Loire (37) (Marché aux li-vres)29 Pforzheim (D) (**) (N)30 Lyon (69) (**) (N)30 Minden (D) (**) (N)

BOURSES : AVRIL NE TE DÉCOUVRE PAS D’UN FIL

BILLETS 56BILLETS 56 est paru, près dedeux mille billets proposés sur160 pages couleurs. Un largechoix de billets français et es-pagnols, une sélection de trèsnombreux pays différents, tou-tes les références illustrées et unéventail de prix pour toutes lesbourses à partir de 0,50 euro.

Cliquez pour voir les billets !

Les mois se suivent et ne se ressemblentpas. Après un mois de mars chargé, nousne serons pris qu’un seul week end et en-core quel week end, celui du 10-11 avril.Une équipe de CGB sera présente à la bour-se de Papier-Monnaie de Valkenburg, plusconnue sous le nom de Paper Money Fairde Maastricht, squi e tiendra au « de Po-fermolen », Pelkerstraat 50. Cette bourseest « La Mecque » du billet et a lieu unefois par an.

Pendant ce temps, Christophe et moi se-rons présents à la bourse d’Annecy qui setiendra pour la deuxième fois à Meythet àtrois kilomètres du centre de la cité savoi-sienne dans le centre d’animation « leMétéore », 27 route de Frangy de 8h30 à17h00 le dimanche 11 avril.

Mais le même dimanche, nous aurions puêtre à Balma (31) près de Toulouse, à Be-sançon (25), à Bruges (Belgique) ou bienencore à Luxembourg, manifestations quenous pratiquons parfois, voir habituelle-ment.

Nous l’avons déjà dit et redit plusieurs fois :« trop de bourses tuent les bourses ». Nousavons mis en place par l’intermédiaire de laFFAN (Fédération Française des Associa-tions Numismatiques) un calendrier qui estsur le site de la Fédération et publié tous lesdeux mois dans le bulletin de l’ANA.

Le résultat de cette surabondance, nousaurons trois week-ends à la maison en avril.Les vrais perdants sont les associations quiauront moins d’exposants et peut-être devisiteurs, donc moins d’argent pour finan-cer leur vie associative. Mais l’exemple du11 avril va encore se reproduire plusieursfois jusqu’à fin juin puisque le 27, dernierweek end avant les vacances, nous auronsl’habituelle bourse d’Aix-les-Bains en Sa-voie (73) et la bourse de Marseille (13), fré-quentée par les mêmes professionnels. Àmoins de nous couper en deux ou de nousmultiplier, nous ne pourrons participer qu’àun seul événement. Pour nous le choix estdéjà fait, ce sera Aix-les-Bains, mais c’estdommage !

Laurent SCHMITT

http://www.delcampe.net/fairs_calendar.php?language=F

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HISTOIRE ANNONCÉE D’UN VANDALISME D’ÉTAT !

Disparition du Musée du Cabinet des Médailles

AFFAIRE MUSÉE / ESCALIER - COMMUNIQUÉ DE LA SÉNA

Depuis la loi du 31 décembre 1913, c’estavec une grande sagesse que le législa-teur a prévu la protection d’édifices oud’objets mobiliers jugés remarquables. Cesmesures permirent de préserver nombred’édifices du vandalisme en prévoyant despeines pour les contrevenants. En outre,les édifices classés ou simplement inscritsau titre des Monuments Historiques, bé-néficient d’une surveillance particulière etde diagnostics permettant d’assurer leurconservation et mise en valeur.

La loi du 31 décembre 1913 créeune « arche de Noé » culturelle.

Cette loi a subi quelques modifica-tions en 2007 ; toutefois, dans sesprincipes et ses fondements, elle estsi largement comprise et acceptée parla population française qu’aucunn’oserait la réformer. Elle est compa-rable à une arche de Noé culturelledans laquelle seraient préservées lesœuvres les plus remarquables et ré-vélatrices de notre civilisation ou decelles de nos ancêtres. Tout bien en-trant dans cette arche devient unbien commun, atemporel, destiné ànous survivre et à être transmis auxgénérations futures.

En 1983, l’escalier d’honneur de laBibliothèque nationale de France aété inscrit au titre des MonumentsHistoriques, tant pour ses lignes quepour son aspect monumental et laqualité de sa réalisation. Il faut

dire qu’il est l’œuvre du célèbre archi-tecte Jean-Louis Pascal, grand prix deRome et auteur de la salle ovale de laBibliothèque nationale de France. Unereconnaissance officielle et largementjustifiée était enfin donnée à cet esca-lier.

Revenons à la Génèse. Notre bon vieuxNoé dut faire preuve d’une grande pa-tience et sagesse avec tous les ani-maux de la Création. Il passa certaine-

ment ses journées à concilier des animauxaussi opposés que chats et souris, pouleset renards… mais il réussit la prouesse de lessauver tous du déluge et de les relâcher surla terre ferme. En jetant les éléphants à l’eau,parce que prenant trop de place, il aurait pri-vé sa propre descendance du plaisir d’admi-rer un animal aussi étonnant et qui fut trèsutile à l’homme dans son développement etdans la construction d’édifices.

Un vandalisme d’État que la direction de laBnF peine à défendre.

En 2009, la direction de la Bibliothèque na-tionale de France a décidé de se débarras-ser de cet éléphant encombrant que consti-tue l’escalier d’honneur de Jean-Louis Pas-cal. En 26 ans, l’escalier est passé du statutd’œuvre remarquable à celui de vulgaire es-calier gênant et voué à la destruction. Sedébarrasser d’un éléphant dans une archeest une opération périlleuse et délicate quirisque de faire chavirer le navire ! À juste

http://www.cabinetdesmedailles.net/Association_pour_le_Cabinet_des_medailles/Accueil.htmlhttp://www.latribunedelart.com/musees-en-danger-2-le-cabinet-des-medailles-de-la-bibliotheque-nationale-article002433.htm

Après la fermeture inévitable du Muséede la Monnaie de Paris, une telle dispari-tion est incompréhensible et inaccepta-ble.

Si vous souhaitez agir pour la survie duplus ancien musée de France, il vous estpossible de :- rejoindre l’Association pour la sauve-garde du Musée des médailles et antiques- signer leur pétition :http://jesigne.fr/sauvonsleplusancien-museedefrance

Comité de direction de la SENA

La Bibliothèque Nationale de France varéaliser des travaux importants de réno-vation des locaux de la rue Richelieu. Pen-dant plusieurs années, les riches collec-tions monétaires seront en grande partieinaccessibles. La recherche numismati-que sera donc fortement pénalisée.

À la fin de ces travaux, prévus en 2016, leCabinet des Médailles retrouvera ses lo-caux. Par contre, son musée, le plus an-cien de France, n'existera plus en tant quetel et l'escalier d'honneur qui y conduitdevrait être abattu.Nous vous convions à prendre connais-sance d'informations sur ce projet :

Position de la SÉNA quiest aussi disponible surson site www.sena.fr

http://www.cabinetdesmedailles.net/Association_pour_le_Cabinet_des_medailles/Accueil.html

http://www.latribunedelart.com/musees-en-danger-2-le-cabinet-des-medailles-de-la-bibliotheque-nationale-article002433.htm

http://www.latribunedelart.com/musees-en-danger-2-le-cabinet-des-medailles-de-la-bibliotheque-nationale-article002433.htm

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L’ESCALIER D’HONNEUR DE LA BNFtitre, Jean-Michel Leniaud, directeur d’étu-des à l’École nationale des Chartes, parlede « massacre monumentaire ». Cette opé-ration de démolition a pourtant été orches-trée au cœur même des institutions. Le mi-nistère de la Culture et de la Communica-tion, le Ministère de l’Éducation nationa-le, de l’Enseignement supérieur et de larecherche, sont conjointement maîtresd’ouvrage, l’EMOC (établissement publicde maîtrise d’ouvrage des travaux cultu-rels) est maître d’ouvrage délégué et lamaîtrise d’œuvre, pour les parties inscritesou classées au titre des Monuments His-toriques, a été confiée à Jean-François La-gneau, architecte en chef des MonumentsHistoriques.

Même si aujourd’hui, Jean-François La-gneau se défend d’avoir signé « la mortdans l’âme », l’autorisation de démolitionde l’escalier, il lui revenait de défendre coûteque coûte cette réalisation de Jean-LouisPascal. A-t-il fait l’objet de pressions poursigner une telle autorisation allant à l’en-contre des missions de préservation quilui reviennent ? Dans le cas contraire ne

pourrait-on pas parler d’une attitude schi-zophrène ; Lagneau-Pascal n’auraient dûfaire qu’un ! Jean-François Lagneau rappelleque « les désavantages de l’escalier valentautant que ses qualités intrinsèques » ; ilserait alors particulièrement souhaitable defaire connaître publiquement les motivationsqui l’ont conduit à donner, le 9 novembre2009, un avis favorable pour la démolitionde cet escalier.

De son côté la direction de la Bibliothèquenationale de France justifie cette destruc-tion par les modifications réalisées sur l’es-calier de Pascal en 1987. En effet, moins dequatre ans après son inscription, la mise enplace d’ascenseurs a nécessité la transfor-mation de la volée droite en volée gauche.La reconstruction de cette partie a été réali-

sée à grands frais et dans le respect de l’exis-tant. L’examen des archives relatives à cetescalier montre que, dès décembre 1979, l’ad-ministrateur de la BnF ne s’était pas opposéà l’inscription au titre des monuments his-toriques de l’escalier à condition que ce nou-veau statut n’entrave pas l’installation desascenseurs.

L’inscription, datant du mois de décembre1983, a donc été prise en connaissance decause. De fait, il apparaîtrait particulièrementdéplacé de la part de la direction de la BnF,de continuer de se prévaloir de ces travauxpour justifier la destruction de l’escalier dePascal alors que ces travaux étaient prévuslors de l’inscription. Espérons que de telsarguments fallacieux ne sont pas à l’originede l’avis donné par Jean-François Lagneau.

L’histoire est-elle un éternel recomencement ?Le 2 mars dernier, Frédéric Mitterrand a effectué une visite rapide et surprise sur le site deRichelieu1 faisant réponse à la forte mobilisation de la communauté scientifique, notam-

ment des historiens de l’art, contre la suppression du Musée du Cabinet desmédailles et la destruction programmée de l’escalier d’honneur de la BnF. Cettevisite du ministre de la Culture est encourageante et tend à prouver que les amé-nagements opérés par la direction de la BnF sont contestés. Il est à souhaiter queFrédéric Mitterrand empêche la destruction de l’escalier d’honneur qui, rappe-lons-le, a été inscrit en 1983, sous la présidence de son oncle.

Sur le plan de la communication, sa destruction serait dramatique. Sa démolitionest programmée pour 2013 et risque d’être du plus bel effet pour commémorer lecentenaire de la loi du 31 décembre 1913 sur les Monuments Historiques. Commel’histoire est un éternel recommencement, rappelons que le premier escalier d’hon-neur de la Bibliothèque nationale a été détruit en 1859, mais que sa rampe, vérita-ble chef-d’œuvre de ferronnerie de l’art de Louis XIV, a été sauvée du vandalismeet constitue désormais l’un des fleurons de la Wallace Collection à Londres. En1870, un collectionneur célèbre indiquait concernant « la déplorable affaire duCabinet des médailles […] nos enfants sauront que c’est sous le règne de Napo-léon III qu’un architecte du nom de Labrouste s’est fait l’exécuteur de ces actesde vandalisme ». Monsieur le Ministre, il vous appartient désormais d’éviter queles générations futures puissent dire : « En 2010, nos enfants sauront que c’estsous le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand que les architectes BrunoGaudin et Jean-François Lagneau ont été nommés exécuteurs de ces actes devandalisme. »

Arnaud Clairand - [email protected]

Note : Florence Evin, « La rénovation contestée de la BnF Richelieu », Le Monde, 7 mars 2010.


http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/03/06/la-renovation-contestee-de-la-bnf-richelieu_1315367_3246.html

http://vso.numishop.fr/fiche-v42_0056-vso_mo-1-CHARLES_IV_LE_BEL_Agnel_d_or_05_01_1322.html



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IN MEMORIAM ÉMILE ROUSSEAUÉmile Rousseau, différent dauphin, futle dernier graveur général des Monnaiesde France issu encore par la tradition,depuis 1880, du recrutement parmi ledernier concours au Prix de Rome desartistes-graveurs sur acier. En effet, le Concours du Prix de Romeayant été supprimé en 1957, plus per-sonne ne put ensuite être choisi avecce titre. Ce fut le prélude aussi à la dispari-tion à l'École Nationale Supérieure desBeaux-Arts de Paris de la section gravureen taille directe, intailles et camées, en 1994.Dessinateur, peintre et graveur en médailles,né à Paris en 1927, Rousseau eut le bonheurd’avoir un père qui sut pressentir d’abord,encourager et propulser ensuite, sa voca-

tion artistique naissante en lui faisant suivre des cours de dessin dèsl’âge de onze ans. La première vocation de Rousseau est la peinture, quirestera jusqu’à la fin de sa vie son « violon d’Ingres ». À l’instar desimpressionnistes qu’il affectionne entre tous, il aimait planter son che-

LE GRAVEUR GÉNÉRAL AU DAUPHIN

valet en tel ou tel lieu, et notamment danssa campagne bourguignonne entre Cha-blis et Noyers-sur-Serein ; là où le paysa-ge l’inspirait en pensant à ses pairs et maî-tres : Corot, Boudin ou Monnet, dont il aréalisé le portrait en médaille, édité par laMonnaie de Paris.

Toutefois, ce sera au réputé collège techni-que Boulle que Rousseau va acquérir, entre1941 et 1945, la dextérité manuelle et la pré-cision qui en feront l’un des meilleurs gra-veurs en médailles de sa génération. Aussi,rentre-t-il à l’Ecole nationale Supérieure desBeaux-Arts de Paris en 1946 dans l’Atelier

du célèbre Henri Dropsy, qui fut aussi le maître de Ray-mond Corbin et du prédécesseur de Rousseau à la Mon-naie, Raymond Joly.Il reçoit le deuxième Second Grand Prix de Rome en 1954puis il séjourne six mois à la Casa Velasquez, d’où ilrapporte un médaillon du Greco et une « Semaine sainteà Séville ». Ces deux productions le firent remarquerd’abord à la galerie Dauphine en 1963, puis lors d’uneexposition consacrée à la médaille espagnole au muséede la Monnaie de Paris.Suprême consécration, en 1957, Rousseau obtint le Pre-mier Grand Prix de Rome de Gravure en médailles. LaMonnaie de Paris éditera les œuvres d’Émile Rousseau,de 1958 à 2002. Il était chevalier de la Légion d’Honneur,officier du Mérite Nationale et chevalier Arts etLettres. Depuis 1999, il était membre de l’association desarchitectes, le «T». Il décède à Paris le 21 janvier 2010.

Jean-Marie DARNIS

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FORUM DES AMIS DU FRANC N° 166MOLETTE !!

Entrée dans la collection BAKI d’une 1Franc AN13 MA , qui semble bien porter ledifférent "molette". Le FRANC VIII ne ré-pertorie que des exemplaires "sceau desalomon" et il faudra bien que le FRANCIX note la molette comme possibilité dedifférent.

De la même manière que pour les Dupré, untravail systématique de répertoire des exem-plaires serait bien utile sur cette période del’atelier de Marseille pour trancher une bonnefois pour toutes ce qui est sceau, ce qui estmolette, ce qui est un poinçon mal poinçon-né, ce qui est une molette usée... Marseillais,contactez Joël et envoyez vos images !

LE TYPE 308 COMPLETNous venons de combler une nouvelle ligne du Franc VIII et donc de la CollectionIdéale grâce à la contribution de Monsieur Gérard DIVOUX. Il s'agit d'une F.308/24,5 francs Louis XVIII 1815 MA © Collection Gérard DIVOUX. Le type F.308 est désor-mais complet en Collection Idéale ! Pour participer : [email protected]

FAUX FAUTÉ MAIS VRAI FAUX POURSERVIR

Nous avons reçu d’un lecteur une intéres-sante photo représentant une pièce de 20francs or 1853 mais, note le lecteur, les dif-férents sont main/ancre. Or, poursuit-il, cedevrait être levrette/main !

Malheureusement, la pièce est molle et lafrappe incertaine... c’est manifestement unfaux pour servir fait par moulage à partir d’unavers frappé entre 1855 et 1860 couplé d’unrevers de 1853.Combien de faux qui n’avaient pas fait cetteerreur sont-ils passés inaperçus et dormentau fond de coffres ! Malheureusement, nousn’avons pas pu avoir d’informations sup-plémentaires quant au poids, à l’axe, à la tran-che, au tintement...

POIDS EXCEPTIONNELSC’est toujours une chance de pouvoir pe-ser des exemplaires n’ayant pratiquementpas circulé, puisque cela permet de noterdes poids qui n’ont pas été perturbés parl’usure.Grace à notre lecteur Vlastimir JOVANO-VIC du club d'Argenteuil, nous avons làl’occasion de noter trois poids exception-nels :

Ici, une 10 centimes 1941 sans points, F.140/2 pèse 2,35 grammes, en état pratiquementSPL alors que le poids théorique est de2,50 grammes.

Encore une 10 centimes 1941 sans points,F.140/2, toujours pratiquement SPL mais làd’un poids de 2,86 grammes soit plus de10% de plus que le théorique.

Dernier poids irrégulier relevé, une 20 cen-times 1941, F.153/2 d’un poids de 3,85 gram-mes au lieu d’un théorique de 3,5 gram-mes.Qu’en déduire ? Qu’il y a un gros travailde pointage à faire surtout sur les pério-des troublées où les tolérances n’ont plusguère de sens car les monnaies ne sontplus guère que des jetons de nécessité.En effet, même en le sachant, il serait sou-haitable de savoir à quels écarts se sontlaissé aller les monnayeurs...Les maxima et minima, quand ils sont perti-nents et que nous sommes sûrs des pe-sées, sont repris dans les introductions dechaque type dans le FRANC. N’hésitezpas à essayer d’accumuler des exemplai-res de poids limite dans votre collection(pas des poids faibles en réalité causés parl’usure !) : ce sera certainement un jour unthème reconnu.

Michel PRIEUR

LA PHOTO EST ARRIVÉE !La note du FRANC VIII pour la 1 franc1837 BB, donc F.210_059, indique que laphoto manque en Collection Idéale maisqu’un exemplaire en B/TB a été signalésans photo par Éric Heller.Serait-ce le même exemplaire que nous en-voie notre lecteur E.T. ?

La qualité, nous dirons B 5, est en-des-sous du B/TB mais cela reste possible !

UNE LIGNE CONFIRMÉE !Vous pouvez noter sur vos FRANC VIIIque Dominique Fenouil vient de publierdans une communication sur la liste de dis-cussion des ADF le premier exemplaire ré-pertorié de la pièce de 1 franc 1828 I, doncLimoges, donc F.207_045.

Certes, l’exemplaire n’est pas beau, B5,mais il rentre évidemment en CollectionIdéale en attente d’un éventuel autre exem-plaire mieux conservé.

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/1franc-an13ma-molettecomple.jpg


http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/1853complet.jpg

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LE COIN DU LIBRAIRECoins of England and the United Kingdom, 43rd edition, Standard Catalogue ofBritish Coins, sous la direction de Philip Skingley. Londres 2009, relié, 14x21, 590pages, plus de 1500 photos en couleur, cotes et cartes, (en langue anglaise). Réfé-rence LC105, prix : 38 €

A Guide Book of United States Coins, 63thedition 2010, par R.S. Yeoman, New York2009, cartonné, 13,5x20, 430 pages, typeset variétés illustrés en couleur, cotes enplusieurs états de conservation, (en lan-gue anglaise). Prix : 19,90 €.

Vénérable institution de la numismati-que états-unienne, le « red book » petitlivre rouge du numismate états-unienédité depuis 1947, revient dans nosrayons pour son édition 2010.La première bonne nouvelle, c’est sonprix que nous avons pu revoir à la bais-se (baisse du dollar oblige) malgré desfrais de port exorbitants.Dans sa présentation, depuis son pas-sage à la couleur, l’ouvrage est fortagréable à feuilleter avec des photogra-phies de qualité. Une belle occasion devoir des monnaies dans des états de con-servation exceptionnels et avec des pa-tines extraordinaires. Un régal pour lesamateurs de belles monnaies.

Témoin de la vitalité de ce marché, lespages 413-417 listent les 250 plus gros-ses enchères réalisées en vente qui vontde $ 7.590.020 à $ 345.000. Même avec labaisse du dollar, cela fait de belles som-mes en Euro. Malgré la crise, les prixcontinuent à monter et pas que pour lesmonnaies en or : la hausse du prix de

l’or reste très anecdotique pour une mon-naie qui cote plus de 300.000 $.Le classement est fort simple et les descrip-tions assez bien détaillées. À noter que denombreux agrandissements permettent derepérer assez facilement les différentes va-

riétés fort prisées Outre-Atlantique. Le for-mat de poche peine à contenir une sommeénorme d’information, ce qui nuit à la lisibi-lité du livre. Les marges sont réduites et celamanque d’espace et de respiration. Est-cepour cela que les photographies des mon-naies des Philippines (rares monnaies colo-niales US !) sont passées à la trappe ? Celagêne plus d’un lecteur et explique sans dou-te la publication par le même éditeur d’uneversion en lettres larges ! Mais, peut-on seplaindre d’un ouvrage aussi complet ?Certes, vous y trouverez beaucoup de mon-naies rares et chères qu’un professionnelou collectionneur français ne verra jamais,mais aussi une numismatique plus aborda-ble qui s’adresse à tous, avec la poursuitedu programme des quarts de dollar aux nou-veaux designs 2009 (District of Columbia andUS territories) ou celui des 1 Cent commé-morant la vie d’Abraham Lincoln. Eh oui,l’US Mint (l’institut de frappe des États-Unis) pense aussi aux jeunes collection-neurs débutants susceptibles d’augmenterles rangs déjà fort garnis des numismatesaméricains.Le « Red book » reste un bon compagnonpour tous ceux qui s’intéressent à la numis-matique US et un bon investissement auregard du nombre important de variétés re-censées.

Laurent COMPAROT

La maison Spink et son responsable pourl’édition Philip Skingley viennent de faireparaître (juste avant Noël) cet ouvrage quiréférence et cote les monnaies anglaiseset par extension du Royaume-Uni, des ori-gines – celtes ! - à nos jours. Par rapport,aux précédentes éditions, notre regard res-te le même. L’ambition de ce livre est im-mense tout comme la période couverte quienglobe les monnaies celtes, romaines deBretagne, anglo-saxones, normandes, puisdes diverses dynasties régnantes ainsi quecertaines monnaies vikings. L’adoption dela couleur pour illustrer les monnaies acontribué à relancer cet ouvrage ce quiconfirme la volonté de l’éditeur de faire dece livre la référence pour les monnaies an-glaises.Pour les périodes antiques et médiévales,l’ouvrage n’est sans doute pas exhaustif.Il conviendra d’approfondir avec desouvrages spécialisés. Cependant, l’ouvra-ge offre un panorama assez large et inté-ressant de l’histoire monétaire de l’Angle-

terre. La période qui va du XVIIe siècleà nos jours est bien plus complète avecde nombreuses variétés. Pour la pério-de moderne et contemporaine, on dé-plorera l’absence des chiffres de frap-pe qui pourtant sont connus. Les co-tes sont exprimées en livres sterling(1 £ = 1,12 €) pour deux à quatre étatsde conservation selon l’époque.Les photographies des monnaies sontde toute beauté, avec sans doute denombreux exemplaires tirés des mé-dailliers des prestigieux British Mu-seum (Londres) et Fitzwilliam Museumde l’Université de Cambridge.Le format est pratique, le papier agréa-ble et la reliure de bonne qualité maisil y a ce grand dilemme de départ quiconsiste à tenter de faire un ouvrageexhaustif sous un format et une pagi-nation réduits.Ce « Coins of England » est un ouvragefort utile et fort agréable tant pour collec-tionner que pour survoler un panorama as-

sez complet et bien illustré de la numisma-tique britannique.

Laurent COMPAROT

http://www.numishop.eu/fiche-LC105-lib-1-Coins_of_England_and_the_United_Kingdom_45th_edition_2010_sous_la_direction_de_Philip_Skingley.html



http://www.numishop.eu/ficheboutique.php?boutique=lib&id=LG41&argretour=1







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Non, nous ne sommes pas encore assezdéveloppés pour envisager une succursa-le en Asie ! Mais suffisamment ouverts etconfiants dans l’avenir pour juger utiled’être représentés dans une manifestationqualifiée de « plus grande bourse asiati-que », la Hong Kong International CoinConvention.

Hong Kong, ce n’est pourtant pas la porteà côté ! Effectivement, cette ancienne co-lonie britannique, rétrocédée à la Chine en1997, est située à presque dix mille km deParis, et aussi à sept heures de décalagehoraire ! Quand vous arrivez en Chine verssix heures du matin, ce serait l’heure devous coucher en France... Mis à part ledécalage qui vous perturbe quelques jours,le mode de vie hongkongais est très diffé-rent d’ici à Paris.

Cette ville, impressionnante quand on y

est, mais néanmoins minus-cule à l’échelle de la Chine,demeure fondamentalementdifférente du reste de la Ré-publique populaire de Chine.Hong Kong a conservé sonsystème légal, sa monnaie,

son système politique... ce statut lui est as-suré au moins jusqu’à 2047, soit cinquanteans après le transfert de la souveraineté.

Hong Kong est pleine de contradictions. Ytrouver un diamant de dix carats n’y est pasexceptionnel dans l’une des multiples joaille-ries, ainsi que des montres de grandes mar-ques à plus d’un million de HK$ (soit plusde 100 000 €) ou des sacs de marques fran-çaises réputées à près de 10 000€... tout ceciest commun à Hong kong. Mais les immeu-

bles d’aspect délabré, dignes des pires quar-tiers de Paris, côtoient ce luxe exubérant. Sile luxe y est un mode de vie, ce mode de viene semble à pas à la portée de tout le mon-de !

Mais le côté démonstratif et la grande im-portance de l’apparence, et donc des mar-ques, se retrouve dans la rue. Chacun arbo-re telle ou telle marque, sur son sac, ses vê-tements, ses lunettes, ou sa voiture. A TsimSha Tsui, le quartier où se déroulait la bour-se, les voitures sont de deux catégories ; lestaxis, tous stéréotypés, et les modèles deluxe (le dernier modèle de Mercédès y étantcommun).... pour combien à pied et/ou enmétro ? A pied, il est d’ailleurs impossiblede faire dix mètres dans la rue sans se faireaccoster par un indien qui vous propose

CGB À HONG KONG ?

une copie de rolex « watches copies », delunettes de soleil, ou une copie de sac àmain de marque ou bien encore un costu-me ou des chemises sur mesure, sansoublier le massage (la réflexologie faisantpartie de la culture locale).

Bref, Hong Kong c’est un autre monde.

Mais alors à quoi s’attendre concernantcette manifestation internationale ?

Allons-nous y trouver des monnaies ex-ceptionnelles, les clients seront-ils aussinombreux que ceux qui sortent des gran-des enseignes de luxe, et auront-ils lamême démesure dans leurs achats quepour les marques. C’est pourtant bien con-

nu, la numismatique est à l’opposé de cet-te conception, avec des individus plus in-dividualistes qui bien souvent ne tiennentpas à dévoiler leur passion ni le contenude leur collection ! Bien loin de ceux quiaffichent leurs derniers achats !

A 1350 US$ la table, nous n’y som-mes pas allés pour vendre des li-vres, comme nous le faisons habi-tuellement ; au prix de l’excédentde bagage, cela n’aurait pas été va-lable. Le but était plutôt de faire lapromotion de CGB.FR, tant auprèsdes exposants asiatiques que desclients. Mais aussi de faire un repé-rage afin de connaître un marchéen pleine expansion où nous nesommes que très peu connus etencore relativement peu implantés.

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1010

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A l’image des événements américains, avecune semaine rassemblant diverses ventesavant une bourse internationale, cette se-maine hongkongaise commençait dès le 23février avec l’exposition des lots de la venteChampion du lendemain (les lots ayant étévisibles auparavant en deux endroits dif-férents de Shangai, puis à Taipei avant

d’être vendus à HK avec en parallèle uneInternet Auction). Le 24 ce sont les lots dela Hong Kong Coin Auction 84 de Baldwin’squi sont exposés pour la vente du lende-main.Ces deux ventes passées, la Bourse en ellemême ouvre au public le 26 pour trois jours,du vendredi au dimanche. Dès la premièrejournée, la centaine d’exposants a été con-frontée à un public nombreux.Le « Crystal Ballroom » (cette vaste salle tireson nom de ses énormes lustres aux multi-ples pampilles de cristal) de l’Hôtel HolidayInn n’a pas désempli des trois jours ! Nousavons même rencontré certains clients d’unjour sur l’autre. Au total, ce sont 3.100 per-sonnes qui ont acquitté de leur droit d’en-trée de 15HK$ par jour.Et nous sommes en Chine, trois policiers àl’entrée, deux personnes très sympathiquesà la vente des tickets, une demi-douzaine degardiens qui tournent dans le salon à l’uni-que entrée... pas de trafics de ticket ou debadges, ni de resquilleurs !

Mais au fait, si nous n’y avions pas detable, qu’y avons nous fait ?

Le vendredi a commencé par une distribu-tion de la carte de visite de 2€ Lascaux ac-compagnée d’une pub Numishop.com àchaque exposant. Certaines tables arbo-raient d’ailleurs encore notre billet fantaisiele dimanche soir avant la fermeture !

Le samedi et le dimanche ont été plutôt con-sacrés aux clients, en distribuant à tous ceuxqui le souhaitaient ces mêmes documents,les encourageant à visiter le site. Les clientsprésents pour les montres se sont souventmontrés indifférents, mais parfois curieux,voire intéressés.Mais dans l’ensemble les numismates, pro-fessionnels et amateurs, semblent avoir ap-précié. Notons particulièrement un jeuneprofessionnel du Vietnam qui connaissaitbien CGB.FR et n’a pas manqué de nousféliciter pour le site internet. La fille d’unmarchand de Taïwan a semblé très intéres-sée et voulait savoir si elle pouvait achetersur Numishop par correspondance... évi-demment !

Les exposants sont d’origine variée, princi-palement d’Asie, entre la Chine, Hong Kong,Taïwan, Singapour, le Japon, la Thaïlande,l’Indonésie, le Vietnam et juste en face de labaie, Macao. Les émirats étaient représen-tés par un grossiste bien connu en Europequi était d’ailleurs la semaine suivante àMunich. L’Australie et la Nouvelle-Zélandeétaient au rendez-vous ! Les États-Unis etle Canada étaient aussi représentés.

Et l’Europe ? Des marchands avaient fait ledéplacement de Grande-Bretagne, de Suis-se, de Belgique, d’Allemagne, d’Italie,d’Espagne, du Portugal et d’Autriche.

Et la France dans tout ça ?

Et bien... il y a avait nous, et nous avonsrencontré un français bien connu (spé-cialiste du Billet et organisateur de Mo-nexpo) qui, bien que venu par accidentpuisqu’il était en Chine et a fait un cro-chet, semblait trouver son compte dansles billets de toutes ces anciennes colo-nies françaises d’Indochine...Vous l’aurez sans doute compris, tout lemonde ne venait pas pour les monnaies.Cette manifestation regroupait tant desnumismates que des amateurs de montres.Si la numismatique semble être un marchénaissant en Asie, le marché de la montre estquant à lui excessivement développé et

CGB À HONG KONG ?

semble très bien se porter ! Pour notre domaine, la marchandise présentée étaitprincipalement du billet local ou du billet neuf, en liasse de 100, de toutes origines.Si les monnaies chinoises (surtout des frappes modernes en or) se taillaient la partdu lion dans la monnaie métal, les clients semblent toujours apprécier les monnaiesd’argent, des XVIIIe et XIXe siècles, même européennes ! Un stand européen separtageait d’ailleurs des liasses de billets et des piles d’écus et de 20 francs Turinusés, qui auraient été achetés et vendus au poids en France !

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Notons un stand atypique, celui d’unantiquaire de Hong Kong qui présentaitde splendides amulettes... mais toutessemblaient lui rester le dimanche soir...Pour ce qui est des antiques, seul le standde Baldwin’s (qui, bien qu’organisateur,

avait fait place vide le dimanche)avait un échantillon représentatifde monnaies antiques. Sinon troisplateaux de romaines chez unmarchand anglais (avec très peude trous en fin de salon), un tasde deniers et d’antoniniensromains en vrac au milieu deliasses de billets, chez unmarchand portugais et enfin unedouzaine de monnaies antiques,dont un denier des Vindelici et untétradrachme d’Athènes chez unmarchand suisse.Pour les monnaies françaises, onse limite à une frappe moderne augénie, en or, un écu de LouisXVIII et les monnaies d’argentusées précitées...

Si quelques collectionneursavaient le type même ducollectionneur particulier,beaucoup semblaient plutôt êtredes revendeurs, professionnelsétrangers venus se fournir enbillets.

Dans ce domaine, le business auraitd’ailleurs commencé dès le lundi, dans leschambres des vendeurs, les acheteursasiatiques étant venus pour certains avec100 ou 200 000 € en cash pour acheter des

billets en grosse quantité et voulant êtreles premiers à voir la marchandise.Si le prix unitaire est faible, certains veulent500 ou 1000 unités.

Cette bourse n’est donc pas pour dumatériel VSO, mais plutôt pour desmonnaies et billets à faible valeurunitaire, mais disponibles en grandnombre... pour alimenter la revente surle marché asiatique.

Cette situation va peut-être évoluer (et leschangements vont vite en Chine...) : unstand était consacré, comme CGB sur lessalons, à la librairie numismatique.Les usuels Word Coins et Worlds Paperétaient bien sûr représentés, à côté d’unemultitude d’ouvrages spécialisés sur lesmonnaies asiatiques et plus principalementchinoises.

... et les faux Chinois ?

Le BN est entre autres réputé auprès deses lecteurs pour la dénonciation des fauxchinois. Et les faux alors ? Les revendeursen proposaient-ils ? Et bien non !S’il est habituel de voir des faux chinoissur Internet, vendus en Europe, ouoccasionnellement dans les ventes demarchands occidentaux, j’ai bien cherchémais pas un seul faux européen en plateauni en vrac. Est-ce à dire que cettemarchandise n’est pas pour le marchéasiatique, mais pour l’exportation ? Ilsemblerait. En tout cas, les monnaiesauthentiques habituellement copiéesétaient proposées sous coques... à moinsque les coques soient elles-même faux, onpeut espérer ces monnaies authentiques.Les seuls faux ont été vus dans le quartierplus populaire de Mong Kok, au marchéau jade de Hong Kong, pour les touristes...les seules monnaies française étaient devulgaires copies de la piastred’Indochine... rien à voir avec lesdangereux faux dénoncés dans le BN.

Cette bourse est à l’image de la Chine, et

parfois présentée comme une grandesurface. Les acheteurs et les vendeurs sontdes marchands qui viennent pour faire dunégoce. Le business est d’une autre natureque sur les bourses françaises. On vient àHong Kong pour vendre ou pour acheterde quoi revendre. Et tout le monde semble

y avoir trouvé son compte. La plupart desmarchands étaient satisfaits de leurbusiness. Un habitué m’a dit que c’était lemeilleur salon, un autre lui aussi satisfait,m’a cependant signalé qu’en période deNouvel An chinois, il y avait eu moins devisiteurs qu’habituellement.

CGB À HONG KONG ?




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LA COLLECTION « ZHUYUETANG » ...Ah oui, en plus de la promotion de cgb.fr,ce voyage a aussi été l’occasion de ren-contrer un fameux collectionneur, le hon-gkongais qui est à l’origine de la non moinsfameuse « Zhuyuetang collection ».Chacun peut se faire une idée de l’ampleurde cette fantastique collection, en consul-tant l’ouvrage de Andrew Meadows et Ri-chard W. C. Kan, publié en 2004 à l’occa-sion de l’exposition d’une partie de cettecollection au musée d’histoire de HongKong.Et oui, là aussi, c’est un autre monde ! AHong Kong, quand un collectionneur en ales moyens, il ne fait pas les choses à moi-tié. Il constitue une collection rassemblantles meilleurs exemplaires des monnaies lesplus intéressantes, il ouvre sa collectionen la mettant à disposition du musée na-tional, en organisant une exposition nu-mismatique... et bien entendu il s’assureque cette exposition sera doublée d’un ca-talogue, un véritable ouvrage, richementillustré ! L’exposition a duré du 14 juillet 2004 au4 octobre, soit cinquante jours... Imaginezle nombre de visiteurs d’une telle exposi-tion, si celle-ci s’était déroulée en France ?Par comparaison, combien le Cabinet desmédailles a-t-il de visiteurs tous les ans ?

En cinquante jours d’exposition, ce sont55 000 personnes qui se sont pressées pouradmirer des monnaies grecques, à 8500 kmde leur lieu de frappe, afin d’avoir un aperçude la civilisation grecque. Car au-delà desmonnaies, cette collection regroupe aussiun échantillon de céramiques grecques (àfigures noires et à figures rouges), un cas-que corinthien en bronze du 7e siècle avantJ.-C., un strigile en argent du 1er siècle avantJ.-C., etc... Ce chiffre correspond à 785 per-sonnes par jour !

Sur les cinq cents monnaies de la collection,seules 126 étaient présentées au public. Cha-cune est illustrée, et précisément décrite dansle catalogue. Mais la première partie est unvéritable ouvrage de vulgarisation, sur lanature du monnayage, son origine, avec unerépartition géographique, de l’empire de Ly-die au 6e siècle avant notre ère, au monnaya-ge égyptien du 1er siècle avant notre ère. Lesmonnaies y sont judicieusement choisies pouragrémenter le texte.

Si la « Zhuyuetang collection » c’est unensemble de monnaies rares et intéressan-tes dans un état de conservation excep-tionnel, c’est aussi l’un des plus beauxensembles de contremarques sur les mon-naies éginétiques !

Mais la numismatique n’est qu’une des troispassions de notre collectionneur, fort sym-pathique. Plus locale, une autre de ses col-lections (également publiée) se concentreautour des porcelaines monochromes. Cesdernières sont nettement plus recherchéeset démonstratives que de petits disques demétal frappés il y a plus de deux millénai-res...

Samuel GOUET

Si vous voulez voir ce monde par vous même,organisez-vous un séjour en Asie et faites une escalede quelques jours à Hong Kong !Y aller pour une semaine est suicidaire avec les septheures de décalage horaire à l’aller.... et autant auretour ! Au fait, en mars quand on rentre, on passe de30°C à HK à -5°C en France avec une humidité toutedifférente ! La prochaine édition est prévue au mêmeendroit du 27 au 29 août, l’écart de température seramoindre qu’au mois de mars...

Samuel GOUET

CGB À HONG KONG ?




http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/zhuyuetang-collection.jpg

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LE SOLEIL SUR LES MONNAIES ROMAINES :En 1998, lors de mon année de Maîtrised’Histoire, mon directeur de mémoire don-na satisfaction à mon goût pour la numis-matique antique en me proposant un sujetoriginal : « Le culte du Soleil sur les mon-naies romaines d’Auguste àConstantin I ».

À l’époque, ce travail fut jugé honorablemême si pour ma part, il n’était qu’une es-

quisse du sujet. De plus, débutant en nu-mismatique à l’époque, je n’ai pas pu évi-ter des erreurs grossières et des oublis plusou moins importants. Pendant les dix an-nées qui suivirent, mon modeste ouvrageresta « en sommeil » au fond d’un tiroir.

Cette décennie fut mise à profit par la cons-titution de ma collection numismatique etla lecture de livres traitant des monnaiesantiques ou de l’Histoire. Les catalogues

de la CGB firent partie alors de mes livresde chevet. En 2008, ma première inscriptionsur un Forum du Web (« Numis-Média »de Pascal Gellé) fut l’occasion pour moi dedépoussiérer mon travail d’étudiant en re-prenant avec plus de sûreté la rédactionoriginale.

Un dossier d’une quarantaine de pages futpublié alors sur « Numis-Média » faisantconnaître mon sujet aux membres du site.

Parallèlement, cette nouvelle rédaction futl’occasion pour moi de redécouvrir lesmonnaies romaines « solaires ». Je débu-tais alors une nouvelle thématique de col-lection.Enfin, il y a quelques mois, je lançais surInternet un petit site dédié entièrement ausujet. J’ai décidé d’en faire connaître l’exis-tence à Mr Michel Prieur qui m’a demandéalors d’en faire la présentation. C’est cequi m’amène ainsi au B.N.

Ce site, vous l’aurez compris, est entière-ment consacré aux représentations du dieuSol sur les monnaies romaines. De nom-breuses rubriques tentent au mieux de cer-ner le sujet : des documents PDF propo-sant le mémoire universitaire (version 2008)et l’inventaire de toutes les monnaies « so-laires » d’après l’index du RIC ; ma collec-tion en ligne (36 exemplaires pour l’instant

LE SITE DE RÉFÉRENCEavec quelques raretés) ; des objets divers(mosaïques, céramiques, bronzes…) repré-sentant le Soleil dans les civilisations del’Antiquité, etc…

Mon objectif n’est pas seulement de pré-senter ma collection en ligne mais surtoutd’étudier au plus près cette thématique mo-nétaire : iconographies et légendes inhéren-tes au Soleil sur les monnaies ; fréquencesstatistiques des différents types « solai-res » ; ateliers et dénominations monétairesconcernés ; contexte historique ; caractéris-tiques et évolutions des religions « solai-res » ; astrologie et astronomie, etc…

Je vous invite naturellement à découvrir cesite à l’adresse suivante :http://soleilmonnaies.free.fr et à y apportervos commentaires, critiques ou corrections.

Enfin, si vous disposez de monnaies « so-laires » dans votre propre collection, n’hé-sitez pas à venir visiter mon site pour com-parer vos exemplaires et me les présenter.

JEAN-MARIE RUIZ « L’Helvien »

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/sol1.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/sol2.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/solaburiaquadrige.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/solalexandresol.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/solaurelienarc.jpg

http://soleilmonnaies.free.fr

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http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/solpostumepacator.jpg

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Notre lecteur Éric Prigent a réalisé une sé-rie de planches pédagogiques où les mon-naies de chaque période sont présentées

en avers et revers avec toute la série moné-taire concernée exposée sur une seule plan-che. Nous les publions dans un format suf-

fisant pour permettre l’impression couleuret l’affichage, soit dans une classe, soit pourle plaisir.

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/r02-louis-xv-3-8-en-jpg.jpg

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RÉVOLUTIONNAIRES :MARSEILLE par Pascal T.

et 3/8 EN 15 SOLS ! par Philippe BOUCHETNotre lecteur Pascal T. nous communique une photo de sa petite der-nière qui est fort rare et que nous, publions. Nous présentons peu demonnaies révolutionnaires dans le BN. Pourtant, quelle période inté-ressante !

COIN INCOMPRÉHENSIBLEIl n’est pas d’usage de republier une mon-naie déjà passée dans le BN puisque tousles BN sont disponibles en ligne d’un sim-ple clic mais pour la facilité de lecture nousillustrons l’article du BN061 par PhilippeBouchet à propos d’une 20 francs 1830/29avec cassure au 0 de la faciale.Cet exemplaire a été acheté il y a trois anschez un professionnel de Lyon, un peu plusque le cours de bourse, alors qu’il traînaitdans les plateaux depuis deux ans, racon-te Philippe Bouchet.En effet, à peine cet article était-il paru quenous recevions de notre lecteur P. C. laphoto d’un exemplaire qu’il venait d’ac-quérir chez un confrère de la rue Vivienne :

Ce n’est pas le même exemplaire, bien en-tendu, mais c’est indiscutablement le mêmecoin de revers tant pour le 1830/29 que pourla bavure de métal sur la faciale.Et c’est là que se trouve le problème car sila modification de date par re-poinçonne-ment est bien connu et l’identité des deuxmonnaies normale, l’identité des deux ba-vures de métal ne l’est pas.

On ne peut la comprendre que si le coin pré-sente un creux à cet endroit, de la forme dela bavure, puisque celle-ci est en relief.

Comment un trou à l’aspect aussi mou etirrégulier peut-il apparaitre dans un coin ?On peut comprendre un sur-poinçonnage,un choc assez violent pour marquer, unefêlure, voire une cassure de coin, mais cetteforme molle et dégoulinante ?

Ouvriers monnayeurs, avez-vous une expli-cation ?Autre problème, cette variante est indiscu-tablement confirmée : s’il en existe deux, ilpeut en exister plus de deux !Donc ligne dans le FRANC IX, mais com-ment coter un OVNI pareil ?

Michel PRIEUR

Laissons Pascal nous en parler : « Une 12deniers au faisceau type François, de1791.3., de l’atelier de Marseille : Sa parti-cularité ? Un point de chaque côté du°MA°. Un seul exemplaire répertorié dansRÉVOLUTION.Elle est en cuivre, et d’un poids de 11,45grammes.

Un examen à la binoculaire met en éviden-ce sur le revers des défauts de coin, no-tamment sur le 9 de 1791 et le D DE LA LIB.L’avers présente également quelques ano-malies dans le texte et sur l’avant du visa-ge du souverain. Les coins sont déjà bienfatigués, il s’agit de reliefs convexes demétal sain et non de la corrosion. »

Pascal T.

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100 OBJETS DE L’HISTOIRELa BBC lance avec le British Museum unesérie sur cent objets qui ont « fait l’Histoi-re » et parmi eux, la numismatique étant àl’honneur en Angleterre, contrairement àla France, se trouvent des monnaies.Excellente opportunité d’illustrer la piècedont tout le monde rêve, face à un lot deTétricus et de Probus, dans une coupelleaux Puces :

Domitianus, deux exemplaires connus pourl’empereur, dont le règne n’est confirméque par ces deux monnaies. Lisez la légen-de, ce n’est pas Victorin ! Cliquez pour tousles détails sur l’émission.

L’ENFER EST PAVÉ DE BONNESINTENTIONS !

Sur ce thème inépuisable des gens qui envoulant bien faire construisent des enfersinvivables, ne pas manquer de voir ce film encliquant. Je cite : « Sans billets, nous vivrionsdans un environnement beaucoup plus sûr,moins violent et avec une plus grande co-hésion sociale,vu que l'attrait principalpour les activités illégales disparaîtrait. Lamonnaie télématique implique un grandespoir pour toute la population de la pla-nète à condition qu'elle soit utilisée commeun instrument dédié à préserver la libertéet à l'information de tout citoyen ». En clair :pas d’argent anonyme, tout achat controlépar l’État... la mort modèle 1984.

REVUE DE PRESSE ET DIVERSKEYNES AND HAYEK RAP

La controverse actuelle sur les deux gran-des théories économiques pour sortir dela crise, l’intervention étatique selon Key-nes ou rendre la liberté à l’Économie selonHayek, vient d’être illustrée avec un su-perbe pastiche des clips de rap !

Rien n’y manque, ni les blondes ni la li-mousine, c’est remarquablement fait ! Mal-heureusement les échanges d’argumentséconomiques ne seront intelligibles quepour les anglophones, cliquez pour voir leclip !

DÉNONCIATION DES VENDEURSLes condamnations judiciaires pour ventede faux sur e-bay incluent de plus en plussouvent l’obligation pour la personne con-damnée pour vente de faux de dénoncerson fournisseur. Non ? Si !Cliquez pour toutes les informations surnetpme.fr. Le petit bizness d’acheter descopies non marquées COPY ou REPLICApourrait faire du nettoyage si le SNENNPou les victimes portaient plainte...

EN PARLANT DE MILLION...Heritage, ha.com, vient de vendre une ra-rissime BD de Batman un million de $. Quidit que la Numismatique est chère ?

Depuis avril 2005, 28 numéros du BN onttraité, au moins une fois, des fausses mon-naies chinoises, copies de nos bonnesvieilles monnaies françaises et européen-nes. Toujours plus dangereuses, toujoursplus difficiles à détecter, il fallait réagir. C’estfait.

Un site entièrement consacré à la détec-tion et au recensement de ces faux chinoisest né d’une volonté d’avertir le plus grandnombre sur l’étendue du problème. Cetteidée n’aurait jamais vu le jour sans le sou-tien actif de Michel Prieur et sans un hé-bergeur qui offre la possibilité de dévelop-per un site gratuitement.Le site, dont voici le lien http://sites.google.com/site/copiereplicamon-naiesdefrance/ est composé de deux par-ties : d’une part des tableaux qui recen-sent tous les millésimes et ateliers connuscomme faux pour chaque type de monnaie,

et, d’autre part, des fiches qui aident le lec-teur à essayer de distinguer le faux du vraisur photo.Toutes les monnaies bénéficient d’un agran-dissement photo, beaucoup ont un poin-çon copy ou replica, d’autres non, preuvequ’il est possible de les acheter sans.L’interface est un peu austère mais elle offrel’avantage de ne pas être polluée par despop-up et des publicités, la référence duFranc VIII est insérée à chaque ligne et unepage est dédiée à l’histoire deces faux chinois à travers le BN.Évidemment, comme tout estperfectible, vos remarques sontles bienvenues.Mieux, ce site est destiné à évo-luer, à recevoir des lecteurs et vi-siteurs ce qui est déjà connumais pas encore répertorié et hé-làs, compte tenu de l’incurie gé-

nérale et du dynamisme chinois(le SMIC y est vers 80 euros, pen-sez-y quand vous achetez inno-cemment un faux « pour rire »,vous financez l’industrie du fauxchinois !), les prochains modèles.Vous voyez un faux chinois demonnaie française, toutes épo-ques, envoyez immédiatementl’image en pièce jointe d’un cour-riel à [email protected], c’est

pour le bien commun, ne laissons pas desfaussaires et des gens qui ne font rien pour-rir notre passion !

Franck Chetail.

PS1. Pour ceux qui croient encore que cesfaux ne sont pas vraiment dangereux, cgbpeut montrer sur demande à ses locaux du36 rue Vivienne quatre modèles dont le 1774,le 1839MA et le 1850K. Pièces et loupe en

main, il n’y pas de doute : c’estdangereux !PS2. L’illustration du pointd’entrée montre sa taille à l’en-trée du métal liquide dans lemoule. Il se trouve au reversdans l’axe à 12 heures.La taille du point laisse rêveursur la finesse et la qualité dutravail.

FAUX CHINOIS : LA RÉFÉRENCE !

HÉBERGEMENT INTERNETSi vous cherchez un hébergement un peusérieux et professionnel et que Google etses 100Mo gratuits ne vous suffisent plus,une très bonne adresse en rapportqualité/prix est http://www.ovh.com/fr/hebergement_mutualise/ .

http://www.bbc.co.uk/ahistoryoftheworld/




http://vimeo.com/8890228



http://www.youtube.com/watch?v=d0nERTFo-Sk




http://www.netpme.fr/actualite-entreprise/1730-contrefacon-denonciation-fournisseur.html



http://comics.ha.com/common/view_item.php?Sale_No=7017&Lot_No=91126&ic=rightcolumn-detective27-121009#Photo



http://sites.google.com/site/copiereplicamonnaiesdefrance/






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FORUM AD€ N° 069€NUMISMATIQUE HARD-DIS-COUNT ? NON...

On peut reprocher bien des choses à l’euro,particulièrement ses billets hideux et a-identi-taires mais on ne peut pas nier qu’il est uneformidable réussite de numismatique popu-laire. Témoin ce lien - cliquez - sur une sé-lection d’euro sur le site allemand LIDL...Il faut qu’il existe un vrai marché de massepour les euros pour qu’une chaîne degrands magasins s’y intéresse !En France nous n’avons cela que d’unemanière très épisodique et le plus souventpour des coups ponctuels comme le der-nier Franc. En attendant, les prix sont-ils« hard-discount » ? Non, dans la norme etassez équilibrés, par de bouleversementsen vue dans les petites habitudes !

MONNAIES VIRTUELLESCette fois, c’est Skype qui transforme lescrédits skype en moyens de paiement,donc en monnaie virtuelle, lire l’article surgnet.tn.

DOCUMENTS €URO DU MOIS !Nederlandse Munt).Sources : http://www.knm.nl

• JO UE n°2010/C 47/07 du 05.02.2010Face nationale de la nouvelle pièce com-mémorative de 2 euro destinée à la circu-lation et émise par l'Espagne en 2010.Sujet de commémoration : Le centre histo-rique de Cordoue, patrimoine mondial del'UNESCO.Ce document est également disponibledans les langues suivantes :Anglais, Allemand, Portugais, Espagnol,Néerlandais et Italien.

Retrouvez l’intégralité des 703 documentsactuels sur le site des AD€, aux adressessuivantes : Français, Anglais, Allemand etPortugais.

Vous désirez nous aider ?Envoyez nous par e-mail tout document quivous semble pertinent à l’adresse suivan-te : [email protected]

Emmanuel SAELENSResponsable documents

CHAMBÉRY MONNAIE LOCALE !Cliquez pour rejoindre les discussions pourla création d’une monnaie pour cette ré-gion et tenez-nous informés si vous faitesquelque chose..

ABEILLE À BELFORTCliquez pour lire la présentation de la nou-velle monnaie locale de Belfort !

LES MONNAIES LOCALES

NOTE DU BNNous avons tous intérêt à rejoindre desgroupes qui essayent d’implanter une mon-naie locale dans notre région car nous som-mes numismates et au minimum nous pou-vons leur apporter vingt-sept siècles d’ex-périence et leur éviter des grosses boulet-tes comme de créer des billets aussi laidsque les billets euros !N’hésitez jamais à contacter les SEL dansvotre région, vous pouvez être utile !Et j’espère que nous n’avons pas besoinde vous encourager à être utiles ?

EXPERIENCE ARGENTINECliquez pour un très rapide survol de lasituation argentine où l’ancienne classemoyenne, devenue les nouveaux pauvres,s’organise en économie hors banques pourconserver le produit de l’économie localedans l’économie locale au lieu de le voirpartir vers Wall Street pour de la spécula-tion boursière.

ON PART D’UN CENTIME......et on finit au grand Emprunt en étant pas-sé par les supérettes américaines. Sur Me-dia-Part, une très jolie fable moderne qui,comme toutes les fables, fait réfléchir. Icisur la conscience que nous avons, ou pas,de la valeur de l’argent. Cliquez pour lire.

LES FAUX €BILLETSAvec la publication des dernierschiffres de la BCE qui montrentévidemment une légère augmen-tation des falsifications, le chœurdes journalistes et des blog-geurs est reparti pour chanter la

chanson des dangereux faux billets euros.À notre avis cette augmentation reste mo-dérée et les risques d’avoir un faux sonttoujours infimes sauf pour les commerçantsqui doivent être vigilants, reprendre notrearticle du BN068, pages 22 et 23, pas unmot à changer ! Cliquez pour télécharger.

CRÉDIBLE ?saire, certainement, on ne négocie pas lesmains liées avec un pays qui truque sa comp-tabilité publique. Applicable, non, puisqu'ilfaudrait modifier les traités et donc obtenirun vote à l'unanimité : les Grecs voteraientévidemment contre.

L'angélisme et le fanatisme idéologique desrédacteurs des traités européens qui n'ontpas prévu de procédure pour obliger unpays à s'adapter ou à partir se retourne con-tre toute l'Europe. En effet, si on ne peut pasexpulser un pays, un autre, celui qui payeles pots cassés, l'Allemagne, peut parfaite-ment décider de partir. Avec des conséquen-ces bien pires que le départ des Grecs. Cli-quez pour lire l'article des Échos.

Michel PRIEUR

• Monnaie Info N°52 - Février 2010

Le magazine de la monnaie Royale de Bel-gique : MONNAIEINFO N°52 de Février2010.Ce document est également disponible enNéerlandais.

• Programme monétaire allemand 2010Catalogue des monnaies commémorati-ves allemandes pour l'année 2010."Die Gedenkmünzen der - BundesrepublikDeutschland 2010".Sources : deutsche-sammlermuenzen.de

• Programme monétaire néerlandais 2010Catalogue monétaire 2010 de la "Mon-naie Royale Néerlandaise" (Koninklijke

Nous apprenons par Les Échos qu'Ange-la Merkel, parlant devant les députés alle-mands, s'est prononcée à propos du casgrec : « A l'avenir, nous aurons besoind'une disposition dans le traité qui per-mette, en dernier recours, d'exclure unpays de la zone euro. »Révolution numismatique si cela devait seproduire puisque les Grecs changeraientde monnaie et que, logiquement, il faudraitchanger les cartes d'Europe sur tous lessignes monétaires euro, trier la masse mo-nétaire métallique pour sortir les eurosgrecs, retirer l'abréviation en grec sur lesbillets, donc les changer...La menace est-elle donc crédible ? Néces-

SCOOP EN DIRECT DE LA COM-MISSION ! YESSSSS !

La première série des euros d’Andorre sor-tira en 2012, dans moins de deux ans !!!

http://www.lidl-shop.de/de/Muenzen-und-Sammeln?et_cid=15&et_lid=193743



http://www.gnet.tn/net-informatique/skype-4.2-introduit-un-systeme-de-monnaie-virtuelle/id-menu-473.html

http://www.knm.nl

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=809&lg=fr

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=810&lg=en

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=811&lg=de

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=812&lg=pt

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?doc_id=813



http://www.amisdeleuro.org

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?lg=fr

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?lg=en

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?lg=de

http://www.amisdeleuro.org/documents.php?lg=pt



http://www.alpesolidaires.org/construire-ensemble-une-monnaie-locale-a-chambery

http://seldebelfort.blogspot.com/2010/02/une-monnaie-complementaire-en-france.html

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http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/03/12/17199999.html



http://www.mediapart.fr/club/edition/compliquons-les-intrigues/article/010310/au-centime-pres






http://www.lesechos.fr/info/analyses/020422926338-l-euro-consume-de-l-interieur.htm

http://www.lesechos.fr/info/analyses/020422926338-l-euro-consume-de-l-interieur.htm






http://www.deutsche-sammlermuenzen.de


http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/communique_bce.pdf

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/b97_0961a.jpg

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MONNAIES 43 : EN LIGNE ET DISPONIBLE !Plus le temps passe, plus les délais sont courts ! MONNAIES 43 a été envoyé chez l’imprimeur lemardi 9 mars 2010. Le catalogue était en ligne le mercredi 10 mars au soir.Le message était envoyé à tous ceux qui sont inscrits sur la mailing liste le jeudi 11 mars 2010. Laversion flip (catalogue virtuel) était disponible le vendredi 12 mars, soit deux semaines exactementavant la sortie papier !

Nous avons reçu le premier ordre pour la vente sur offres à peine deux heures après la mise en ligne.Et dès le samedi 13 mars, lors du salon de la Bourse à Paris les premiers d’entre vous nousdemandaient quand ils pourraient venir voir les monnaies de la vente. Le catalogue, version papier,

ne sera disponible qu’à partir du 25 mars 2010. Laréactivité est aujourd’hui immédiate et la force dunet est augmentée par la rapidité de la diffusion del’information. Un client étranger rencontré dans larue samedi après-midi me demandait déjà un rensei-gnement sur une monnaie romaine de la vente !

MONNAIES 43 avec 1.218 numéros dont 1.211 monnaies et 7 ouvrages est avec 448pages et plus de 350.000 euros de prix de départ une vente importante pour les monnaiesantiques. Nous profitons de ces colonnes pour remercier nos cinquante-neuf déposantsde ce catalogue qui nous font confiance et nous permettent de réaliser, encore une fois,une vente de qualité.

Parmi ces lots, vous pourrez découvrir :- 324 monnaies grecques, l’un des ensembles les plus

importants jamais proposés dans nos catalogues devente, en particulier pour les monnaies divisionnairesavec :

- 42 monnaies d’Italie du Sud et de Sicile ;- 103 monnaies de Grèce continentale de Thrace, de Ma-

cédoine, de Grèce centrale et du Péloponnèse ;- 164 monnaies d’Asie Mineure, du Proche Orient d’Afri-

que et d’Égypte avec une très belle sélection de mon-naies des royaumes hellénistiques ;

- 15 monnaies du royaume Axoumite.

749 monnaies romaines dont :- 30 monnaies romaines de la République et des guerres civiles ;- 39 monnaies des Julio-Claudiens ;- 14 monnaies des Flaviens ;- 42 monnaies des Antonins ;- 66 monnaies des Sévères ;- 166 monnaies de l’Anarchie et de la crise militaires ;- 392 monnaies pour le Bas Empire dont :- 98 monnaies de la Tétrarchie et 201 monnaies de Constantin Ier

et de sa famille dont un choix impressionnant pour les ateliers deLondres, de Lyon et d’Arles et trois folles de l’atelier provisoirede Boulogne ;

- 60 monnaies de l’Empire Chrétien ;- 33 monnaies de la fin de l’Empire dont

une série de solidi.- 27 monnaies byzantines en or, en argentet en bronze avec une majorité de solidi.- 95 monnaies gauloises dont quelquesrares statères et quarts de statère en élec-trum :- 15 monnaies mérovingiennes dont 1triens et 14 monnaies en argent pour lesAnglo-saxons.- 7 ouvrages de numismatique antique.

Les prix de départ s’étagent entre 40 et7.500 euros.

La clôture de MONNAIES 43 est fixée au29 avril 2010. Vous avez désormais 40 joursouvrés (hormis les dimanches), mais Inter-net ne connaît ni trêve ni repos, pour dé-couvrir le catalogue et les lots qui le compo-sent, faire votre choix à tête reposée et nousfaire parvenir votre bordereau avec vos of-fres avant la date fatidique du 29 avril, parcourrier, par fax ou par internet. Vous êtesd’ailleurs de plus en plus nombreux à re-courir à ce dernier moyen pour miser.

Chaque nouveau catalogue est une aven-ture pour ceux qui l’ont rédigé bien sûr. Nous

http://vso.numishop.eu/fiche-v43_0035-vso_mo-1-SICILE_SYRACUSE_Tetradrachme_signe_Euthydamos_et_Eumenes_c_415_410_AC_.html

http://vso.numishop.eu/fiche-v43_0159-vso_mo-1-MYSIE_CYZIQUE_Statere_c_475_410AC_.html

http://vso.numishop.eu/fiche-v43_0296-vso_mo-1-ZEUGITANE_CARTHAGE_Tetradrachme_c_410_380_AC_.html

http://vso.numishop.eu/ficheboutique.php?id=v43_0385&boutique=vso_mo&argretour=2





http://vso.numishop.eu/boutique1.php?boutique=vso_mo&catalogue=43&phase=1

http://vso.numishop.eu/fiche-v43_0158-vso_mo-1-MYSIE_CYZIQUE_Statere_c_550_475_AC_.html


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MONNAIES 43essayons d’apporter des améliorations et des nouveau-tés pour faire que chaque catalogue MONNAIES soitunique.Mais aujourd’hui, une vente sur offres, ce n’est pas seu-lement, plus simplement, une version papier comme dansle passé. C’est aussi une version informatique qui s’estelle aussi bonifiée au cours du temps et tout au long desnuméros. Notre site est devenu une référence en matièrede présentation et de tenue qui rehausse la qualité denos ouvrages papier. Depuis peu, c’est aussi cette ver-sion Flip (virtuelle du catalogue) qui je l’avoue me « bluf-fe » et me donne envie de toucher l’écran comme un en-

fant pénètre dans un conte. J’appartiensencore à cette génération attachée au pa-pier, mais cette version informatique du li-vre retient mon attention et me laisse à ima-

sentation de vente en ligne Sixbid qui nouspermet de retrouver les plus grandes firmesnumismatiques et d’autres plus anonymeset de proposer aux internautes du mondeentier, un nouveau portail sur le net qui per-met de développer notre image et de pour-suivre notre destinée.

Numismates au service des collectionneurs,professionnels à l’aide des particuliers, no-tre mission est de développer la numismati-que avec la devise : « compétence, confian-ce, service » dictée en 1995 par notre volon-té de mettre la Numismatique au service duplus grand nombre, de la faire connaître, dela faire aimer et de partager nos connaissan-ces avec les autres. Et ce ne sont pas leslecteurs du Bulletin Numismatique qui pour-ront nous démentir.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire avantle 29 avril, comme le disait Pierre de Couber-tin, : « participez ! »

Laurent SCHMITT

giner les quatre mille ouvra-ges de ma bibliothèque dansun portable, avec moi, sanscraindre le dégât des eaux oula peur de l’incendie sansimaginer les stigmates dutemps venant dévorer l’uni-que objet de ma passion.

Depuis MONNAIES 41, nos ventes suroffres sont venues enrichir le contenu deDelcampe (site de vente en ligne bien con-nu des internautes) moins riche qu’ebay,mais tellement plus attachant et plus hon-nête dans sa démarche et sa déontologie.Dans la section « prestige » nos ventessur offres ont trouvé leur place, pris leurmarque et, depuis MONNAIES 42, vousavez été nombreux à déposer votre borde-reau de vente sur le site belge.

Enfin et après dix-huit mois d’attente etd’espoir, nous avons rejoint le site de pré-




























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2020

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ROME XXV SUR TOUS LES FRONTS !ROME XXV est en ligne depuis un mois maintenant. Ce sont déjà plus de 400 monnaiesqui sont entrées dans vos collections. Deux à trois fois par an maintenant, depuis trois ans,les catalogues ROME remplissent plusieurs missions : présenter les nouveautés de laboutique ROME entre deux parutions ; fournir un support papier pour ceux qui n’ont pasencore Internet, de moins en moins nombreux il est vrai et pour tous les autres qui ont bienInternet, mais restent attachés à la version papier, le lien qui va les pousser à regarderautrement les 16.000 monnaies de la boutique et aller choisir une ou plusieurs monnaies ducatalogue.

Depuis ROME XXIV à l’essai, et maintenant avec ROME XXV, vous avez une versionvirtuelle du catalogue. Une version livre sans le papier, avec agrandissement instantanédes pages et des photos, un recours intermédiaire entre le tout informatique et le tradition-nel papier, l’avenir peut-être à l’heure du livre numérique !

Collectionneur de monnaies romaines,vous avez aujourd’hui un choix incompa-rable pour choisir et acheter en toute quié-tude une monnaie.

Grâce à notre site internet, depuis 2004,nous vous avons proposé près de 24.000monnaies à la vente, soit une moyenne de4.000 par an. Avec près de 8.000 monnaies

vendues, soit une moyenne de 2.000 par an,vous êtes de plus en plus nombreux à venirvisiter notre site et à sélectionner des mon-naies sur notre site qui viendront enrichirvos collection.

Chaque semaine, nous mettons en ligne unecinquantaine de monnaies nouvelles. Enplus chaque année, 1.000 nouvelles mon-naies triées sur le volet viennent enrichir le

site. Déposants, vous êtes de plus en plusnombreux à nous demander comment dépo-ser des monnaies sur la boutique ROME.

Dans chaque catalogue ROME, outre la sé-lection générale, vous trouvez un thèmedéveloppé avec un appareil critique et unemise au point sur le monnayage. Notre der-nier catalogue avec pour thème Hannibal-lien a permis de vous proposer l’ensemblele plus important sur le sujet avec quinzeexemplaires soit plus de la moitié du totalque nous avons proposé depuis MON-NAIES I et ROME I sans oublier la bouti-que !

Pour la première fois avec ROME XXV, outrela version papier dont il ne reste plus quequelques exemplaires disponibles, vous dis-posez d’une version boutique uniquementdu catalogue à laquelle est venue s’ajouterla version flip, c’est-à-dire le catalogue vir-tuel de la version papier.

Outre notre site aujourd’hui accessible encinq langues (anglais, allemand, espagnol,français, italien) avec les principaux titres ettermes traduits, vous pouvez découvrir no-tre site sur le portail anglo-saxon Vcoins,sur le portail germanophone Mashop et de-puis quelques jours, sur Delcampe, site bel-ge de vente en ligne bien connu avec lequelnous développons une politique de mise enligne systématique de nos boutiques. L’en-semble de ces choix nous permet d’avoirune lisibilité et une visibilité incontourna-ble sur la toile qui fait de www.cgb.fr un dessites de référence pour les monnaies anti-ques. Nous conseillons à nos fidèles lec-teurs du Bulletin Numismatique de suivre lasuite de la saga ROME avec de très bellessurprises pour les mois à venir dans le do-maine des monnaies antiques en général etdes monnaies romaines en particulier, maisce sera déjà une autre histoire !

Laurent SCHMITT

PS : Au 15 mars 2010, il reste encore 2.800 monnaies romaines dans ROME XXV, à vous de les découvrir avant de les choisir !

http://www.numishop.eu/boutique1.php?boutique=mo_rom&zd=MDktMDItMjAxMA%3D%3D

http://www.numishop.eu/boutique-mo_rom-Les_Monnaies_Romaines_de_280_avant_JC_a_491_apres_JC.html



http://www.numishop.eu/boutique1.php?boutique=mo_rom&zd=MDktMDItMjAxMA%3D%3D


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LA RESPONSABILITÉ, PAS L’ANARCHIENous nous sommes plusieurs fois faitl’écho dans le BN de la législation anglaisedite PAS, Portable Antiquities Scheme, quidéfinit les droits et responsabilités des su-jets anglais au regard de la propriété du pas-sé, cliquez pour relire le BN038 pages 13et 14. Nous avons dit tout le bien que nous enpensions car elle tranche avec le flou artis-tique qui prévaut chez nous.Flou artistique ? Entre le Trésor de Vendée,recherché et trouvé au détecteur (c’est in-diqué dans la préface au catalogue, signéepar le directeur du Cabinet des Médailles)et vendu officiellement avec pompes et trom-pettes et le Trésor de Bouc, trouvé fortuite-ment au détecteur et volé aux inventeurspar un tour de passe-passe juridique (et quivient d’être vendu par la commune qui avaitété bénéficiaire !!) il y a un monde d’inter-prétations !En clair, chez les Anglais, toute découverte,fortuite ou non, doit être déclarée aux servi-ces de l’archéologie qui sont prioritairespour suggérer aux musées d’acheter, au prixdu marché, s’ils estiment que la découvertedoit rentrer dans les collections publiques.Bien entendu la prospection sur sites achéo-logiques est interdite et assimilée à un vol.Le prix du marché est un vrai prix de mar-ché, pas de petites combines à la françaiseoù nous sommes parfois estomaqués,

quand nous sommes consultés par des dé-couvreurs de trésors, des prix ridicules quileurs ont été proposés par le musée local.Dans un cas que nous ne nommerons paspar charité chrétienne, nous avons fait multi-plier le prix final par quatre et avons encoreplus que d’habitude mérité nos 20%...Loin de moi l’idée d’accuser les musées depingrerie, de mauvaise foi, d’arnaque ouautres viles actions, les musées français n’ontsimplement pas les moyens !En Angleterre, c’est une taxe spéciale sur lesloteries et jeux de hasard et le mécénat privéqui financent les achats, ici, c’est le bon vou-loir du Prince...Bien entendu, en Angleterre, une fois la dé-claration faite et si les archéologues ne con-sidèrent pas l’option d’achat, le découvreurest libre de vendre par tout moyen à sa con-venance. Mieux, tout ce qui est déclaré auxservices officiels est décrit et mis en ligne surinternet par les services officiels avec toutesles informations recueillies... avec les photoset avec les lieux de trouvaille, si, si, mêmepour une fibule !Oui, on a le sentiment que de l’autre côté duChannel on est au XXIe siècle et de ce côté-ci au XIXe mais en France, comme toujours,pas de crédits, pas de moyens !Mais si la loi anglaise est très favorable, elleprévoit des peines sévères contre ceux quinégligent de déclarer... jusqu’à la prison !

Bien entendu, les non-déclarants sont trèsrares puisque il n’y a aucune ambiguïté etque les règles du jeu sont parfaitement clai-res et justes mais un cas vient de se présen-ter, cliquez pour lire l’article du Daily Mail etla contrevenante est passée en jugement !

Elle avait trouvé en travaillant dans le jardinde la maison avec sa mère lorsqu’elle étaitenfant un piéfort rarissime (aux innocents lesmains pleines !) qui n’avait jamais été décla-ré... l’information est remontée aux archéolo-gues qui lui ont envoyé des courriers pourqu’elle déclare, courriers qu’elle a ignorés.Devant le juge, elle a plaidé la « désorganisa-tion » et celui-ci ne l’a condamnée qu’à unelégère amende, mais l’anecdote montre bienque si la loi anglaise est plus équilibrée quela pratique française, elle n’en est pas moinssévère avec les contrevenants.La responsabilité, pas l’Anarchie...

Michel PRIEUR

LE RETOUR DU BLOG DE LA DOMBESJ’ai eu le plaisir de vous pré-senter dans le BN069 monblog consacré aux monnaiesde la Dombes, cliquez pourla visite : http://monnaiesdeladombes.blogspot.com/

A la suite de cette publica-tion, quelques collection-neurs m’ont approché pourme présenter leurs monnaies.L’un d’entre eux est en pos-session d’une monnaie qui,pour ne pas être spectaculaire, n’en estpas moins exceptionnelle : c’est probable-ment un nouveau type de double tournoisde billon pour Louis II de Montpensier,prince de Dombes de 1560 à 1582.

Mr Divo, au # 52 de son ouvrage « Numis-matique de Dombes », présente à la suitede Poey d’Avant au # 5133 de ses « Mon-naies féodales de France», un « liard » de1577 qu’il pense être un essai non adopté.L’exemplaire présenté ici, de 1574, va à l’en-contre de cette hypothèse, accréditant àl’inverse celle d’une production, certesconfidentielle, mais s’inscrivant dans une

certaine durée.Atelier de Trévoux+ L . D . MONTISP . D . DOMBAR Trois liset une brisure sous une couronne.+ DNS ADIVTOR . MEVS . 1574 croix four-chée0.9 gr, 17 mmRef : Divo Dombes # 52 var, PA # 5133 var

La présence concommitante de deux typesde liards différents dans une province dontla production était faible en quantité sembleinsolite. De plus les monnayeurs de Trévouxavaient la réputation, pas du tout usurpée,d’imiter sans vergogne les types royaux

pour favoriser la circulationde leurs produits. Dans lemonnayage royal , en 1574,à la fin du règne de CharlesIX et au début de celui deHenri III, ce qui ressemblele plus à notre monnaie, estle double tournois debillon, antérieur aux typescourants de cuivre arbo-rant un portrait, et ayant lesmêmes caractéristiques detaille et une description

identique :

HENRI . III . D . G . FRAN . R ET . PO .Trois lis sous une couronne+ SIT . NOM . DNI . [ ] croix fourchéeCiani # 1460

Jean Claude LAURIN




http://www.dailymail.co.uk/news/worldnews/article-1253991/Woman-coin-worth-2-000-garden-prosecuted-reporting-treasure.html



http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/piedfort.jpg


http://monnaiesdeladombes.blogspot.com



http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/dombesciani1460-2.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/dombes21_2n.jpg

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ILS DÉFENDENT NOTRE DROIT À COLLECTIONNERNous avons déjà écrit dans ces colonnestout le bien que nous pensions de l’ACCG,l’Ancient Coins Collectors Guild, l’asso-ciation des collectionneurs de monnaiesantiques.Nous avons d’ailleurs appelé les collec-tionneurs français à les rejoindre, l’asso-ciation étant internationale, comme lesmonnaies antiques.Cette association américaine lutte contreles restrictions à la circulation, vente,échange, possession, importation et expor-tation des monnaies antiques.Elle se bat pour que le Passé n’appartien-ne pas qu’aux services culturels officielsdes États, pour que l’apport des amateurs(du verbe amare, aimer) à l’étude du passésoit non seulement reconnu mais soute-nu.Cliquez pour visiter leur site, pour devenirmembre (35$ soit 25 € par an) ou pour faireun don sur le compte paypal (en bas de lapage).

Elle se bat pour nous car si les USA tom-bent dans le camp des prohibitionnistes,où se trouvent déjà tous les pays totalitai-res, Chine en tête, la France tombera rapi-

dement avec les conséquences que l’on peutimaginer.Lesquelles ? Simple : en Chine, tout « objetdu patrimoine culturel chinois » est pros-crit de commerce, de détention privée libresans restrictions et d’exportation.Qu’est-ce qu’un « objet du patrimoine cul-turel chinois » ? Simple : tout ce qui estantérieur à la République de Chine, à savoir1911.Transposez à la France et pensez à ce quireste de votre collection...

Donc il faut soutenir l’ACCG dans son com-bat pour la liberté de collectionner car laFrance a déjà signé le fondement juridiquede ce droit du « patrimoine culturel », la con-vention Unidroit de 1970 sur les « biens cul-turels » (sous les auspices de Françoise dePanafieu, un nom à retenir pour tous lesnumismates électeurs...) mais ne l’a heureu-sement pas encore ratifiée.Si par malheur un groupe parlementaire fran-çais ou la Commission Européenne en déci-dent la ratification définitive, il ne nous res-tera plus que des coins sets BU ou l’émigra-tion à Londres... pour contempler de loin unmarché noir déchaîné... Certes, nos gouvernants ont quelquesautres chats à fouetter par les temps quicourent mais c’est aussi dans les situationsde crise que l’on agite des lapins sans con-séquences politiques directes comme la ter-rifiante grippe Roselyne qui devait faire desmillions de morts et en a fait 124, bien moinsque la « normale ». Donc prudence, et quel’on ne distraie pas le bon peuple avec laprotection des musées publics (même si onveut fermer le plus ancien par ailleurs).Bref, comme nous l’avons déjà raconté dansun précédent BN, le gouvernement US a déjà

signé des accords avec les Chinois, les Ira-kiens et les Chypriotes sur la « protection »de leurs « patrimoines culturels » et, sousla pression du lobby des archéologues USa inclus les monnaies dans la liste des ob-jets concernés. Donc interdiction d’impor-tation, de commerce et de detention.C’est évidemment, pour rester poli, stupi-dissime.D’une part les monnaies sont des multi-ples et non des objets uniques : deux mon-naies romaines rigoureusement identiquespar le type et le classement peuvent pro-venir l’une du sol chypriote, l’autre de ce-lui de Trifoullis les Oies : inextricable ! Uneloi inapplicable est par définition une loidangereuse pour les Libertés.

D’autre part. on peut trouver des monnaieschypriotes (une définition extensive, lesmonnaies ayant circulé à Chypre, condui-rait d’ailleurs à proscrire l’intégralité detoutes les monnaies frappées autour de laMéditerranée, au moins orientale, entre 700avant J.-C. et nos jours... Chypre était uneétape commerciale obligée et des monnaiesarchaïques aux monnaies des Croisades enpassant par les Ptolémaïques, les Romai-nes et les Grecques, presque toutes lesmonnaies peuvent provenir de Chypre.)Loi inapplicable donc... qu’ont fait lesdouanes américaines ? Elles ont appliquéla méthode, de plus en plus à la mode dans

les administrations dépassées par des loisstupides votées par des politiciens totale-ment incompétents, du renversement auto-ritaire de la charge de la preuve.En clair, ce n’est pas aux douanes US de prou-ver que les monnaies que vous voulez im-porter proviennent de Chypre, c’est à vousde prouver qu’elles n’en proviennent pas.Là encore, restons polis, stupidissime.D’une part le commerce des monnaies an-ciennes existe depuis cinq siècles et aucunpedigree ne garantit que, un jour, la mon-naie en question n’est pas venue de Chy-pre, donc tout peut en provenir et tout êtreinterdit.

Ensuite, même une monnaie frappée à Chy-pre peut parfaitement avoir été trouvéeailleurs qu’à Chypre et donc être « légale ».Autre aspect, il est clair que des monnaiespeuvent provenir de Chypre mais en êtresorties avant cette loi ; or de tous temps eten tous lieux, aucune loi ne doit être appli-quée rétro-activement.Dernier point, il est relativement facile defournir une preuve positive, de démontrerun fait. Il est en revanche quasiment impos-sible de démontrer avec une certitude abso-lue l’absence de fait. On s’en tire habituelle-ment en prouvant l’inverse ou le contrairepositif. Si X doit prouver qu’il n’a pas tué Y,la seule vraie possibilité qui s’offre à X dese disculper absolument est de prouver que

c’est Z qui a fait le coup.Inapplicable pour les monnaies...C’est là où il faut tirer son chapeau à l’AC-CG.... ils ont fabriqué à Londres un envoivers les USA contenant, achetées à Lon-dres avec factures en bonnes et dues for-mes, vingt-trois petites monnaies grecquesen bronze, en état B, valeur du lot 275 $,pouvant provenir de Chypre et des mon-naies chinoises.

Puis ils se sont dénoncé eux-mêmes auxdouanes US qui ont saisi en exigeant la preu-ve que ces monnaies n’avaient pas été trou-vées dans les pays interdits, rejettant lesfactures comme preuves...L’ACCG a alors porté plainte contre troisadministrations US dont les douanes pourune demi-douzaine de chefs dont abus depouvoir, procédure arbitraire, procédure il-légale... !!! Là, on ne se demande pas ce quefait l’ACCG : ils font et font bien, avocatsen bataille, pour défendre les collectionneurset professionnels !

Lire tous les détails (en anglais) sur le sitecourthousenews.com.Le BN vous tiendra informé de la suite duprocès et encore une fois, professionnels etamateurs, soutenez l’ACCG, devenez mem-bres de l’ACCG car ils se battent aussi pournous !

Michel PRIEUR

ILS ATTAQUENT LE GOUVERNEMENT US !

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http://www.courthousenews.com/2010/02/15/24687.htm

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€BILLETS : LA COLLECTION FONDAMENTALE

LETTRES-PAYS + LETTRES- IMPRIMEURS + SIGNATURES

Si l’on admet que la carte d’identité d’uneurobillet est la synthèse de différents élé-ments, souvent obscurs pour une majoritéde collectionneurs, nous pensons que letravail de synthèse suivant sera à mêmede leur apporter une aide précieuse dansla constitution d’une collection de classe.Comment reconnaître les fondamentauxd’un eurobillet en vue de le conserver etde le classer ? Telle est la question, à la-quelle nous avons essayé de répondre il ya quelque temps déjà, et que nous re-dé-veloppons aujourd’hui. Le rassemblement d’une collection doit

s’appuyer sur une base de cohérence admi-se et reconnue par une majorité de collec-tionneurs. En matière d’eurobillets, nousavons choisi parmi différentes possibilitésune thématique susceptible de rassemblerune adhésion massive des passionnés etintéressés par les billets de la monnaie uni-que. Nous nous sommes donc basé sur lesTROIS signes distinctifs élémentaires pouridentifier les coupures. Tout collectionneurdoit savoir que CHAQUE eurobillet, indé-pendamment de son numéro de contrôle quiest unique, est constitué des trois élémentsfondamentaux suivants :

La lettre-pays est lisible au versode chaque billet, elle précède le

numéro de contrôle qui est unique.La lettre-imprimeur est lisible au

recto de chaque billet, elle estsituée dans une étoile ou

cartouche selon les valeurs. La signature du président de la

BCE est lisible au recto, lasignature de J.C.Trichet a

succédé à celle de Duisenberg.

Les possibilités offertes par la multiplicitédes combinaisons sont fascinantes. Tou-tes les options sont permises. On peut secontenter bien sûr de monter une collec-tion « nationale », par exemple ne rassem-bler que les U, billets imprimés pour la Fran-ce ou encore par valeur, englobant tousles pays de la zone euro. Chacun fera enfonction de ses goûts et de ses moyensfinanciers. Les plus téméraires peuvent am-bitionner de rechercher tous les tirages

émis par la BCE (voir à ce sujet le site http://liste.eurobillets.free.fr)…Qu’il nous soitpermis d’émettre quelques remarques sur lecomportement des collectionneurs d’euro-billets.Nous avons observé que les valeurs les pluspopulaires suscitant un réel engouementétaient les « petites » valeurs (5, 10 et 20€).A contrario, les « grosses » coupures (200et 500 €) effraient à cause de leur faciale trèsélevée. Enfin, le billet de 50€ ne semble pas

bénéficier d’un grand capital de sympathiepour des raisons encore mal définies…

Etude de Guy Sohier

NOTE DU BN : ne surtout pas croire queces combinaisons soient faciles à trouver.A quelques exceptions près, elles sont bienplus difficiles à trouver, surtout en neuf quebien des émissions en francs...

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/sohiertableauduisenberg.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/sohiertableautrichet.jpg

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LA MUSIQUE ET LES BILLETS : INSTRUMENTSpar Axel Férevivre

cet article est le dernier de la série «La musique et les billets » du même auteur,retrouvez, dans les anciens Bulletins, les articles précédents : généralités, personnalités et édifices

Parmi les 158 billets à thème musical (sans compter les 32 billets allégoriques illustrant des lyres ou des anges et leurtrompette) 75 billets (soit 47%) représentent uniquement des instruments de musique (absence de personnage célèbre oud’édifice musical). En rajoutant les instruments qui figurent sur les billets des autres thèmes musicaux (Célébrités, Edifices,décrits dans les articles précédents) on dénombre un total de 188 instruments.

Répartition des instruments de musique par catégorie et par continent

Concernant la répartition par catégorie à travers le monde, les instruments à cordes arrivent en tête avec 46% du total,suivis par les percussions (32%) et les instruments à vent (22%). Concernant la répartition par continents l’Europe esten tête avec 39%, suivie de l’Afrique (29%), et du regroupement Asie-Océanie (21%). Les Amériques (Centrale et duSud) ferment la marche avec 11%. Le lecteur intéressé peut analyser cette répartition par continent et par catégorie etconstater, par exemple, que les percussions représentent 50% des instruments africains et américains alors que lesinstruments à cordes représentent plus de la moitié des instruments illustrés sur les billets européens. On constate pour leregroupement Asie-Océanie une répartition plus homogène de leurs catégories d’instruments. Par ailleurs on distingue 17billets qui illustrent des groupes musicaux traditionnels (9), classiques (6) ou fanfares (2).

Pour toute information complémentaire : [email protected]

http://www.numishop.eu/boutique1.php?boutique=bi&zd=MDEtMDEtMjAwMw%3D%3D

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/graphe.jpg

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À C

OR

DES

(91

)Cordophones (23)

Harpes (15) – Guitares (12)

Violons (11) – Violoncelles (9) – Luths (9)

Pianos (8) – Contrebasses (4)

PER

CU

SSIO

NS

(54)

Tambours & Tam Tams (33)

Cloches (6) – Xylophones (4) – Diapasons (4)

Troncs d’arbre (3) – Tambours basques (2) – Steel drums (1) - Gong (1)

À V

ENT

(43)

Flûtes (16) – Cuivres (13) – Cornes (5)

Orgues (3) – Clarinettes (3) – Cornemuses (2) – Hautbois (1)




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COLLECTIONNEZ LES JETONS...

...RENDEZ-VOUS DANS CINQ ANS !

Le message est simple et je prends date :c’est maintenant qu’il faut commencer àcollectionner les jetons.Dans quatre ou cinq ans, les prix des je-tons un peu difficiles à trouver, dans lesséries appréciées, auront doublé.

Dans dix ans, le marché du jeton aura cinqfois plus d’amateurs qu’aujourd’hui.Je prends date.Pourquoi le marché va-t-il changer ?Parce que nous allons lui injecter une mas-se gigantesque d’informations.Notre projet Sapiencia D, qui sera effectifcette année, consiste à mettre en ligne nonseulement ce que nous avons à vendre,actuellement soixante mille références maisencore toutes nos archives.Dans certains domaines, comme les anti-ques ou les modernes, cela va être très uti-le aux collectionneurs pour remarquer ce

qui est difficile à trouver, pour se faire uneidée des vrais prix, pour faire des recher-ches de coins....

Mais dans le domaine du jeton, cela va êtreune révolution.

En effet, nous avons déjà plus de cinq millejetons en e-boutique jetons. Une fois la to-talité de nos réserves mise en ligne, nousdevrions atteindre les dix mille références etdouze mille avec les archives.En clair, les amateurs de jetons vont dispo-ser d’un méga catalogue illustré avec com-

mentaires, prix et, par déduction, indicesréels de rareté. Constater que nous avonseu une seule fois, plusieurs fois ou pas dutout donne des idées sur la rareté réelle. Leprix auquel nous avons vendu ou celui quenous proposons est aussi une information.

Mieux, ce catalogue pourra être exploré nonseulement comme les e-boutiques donc parpersonnage, par thème, par métal, par prix,par date, par prix mais encore par mot clé !Ceci permettra de trouver un jeton en ta-pant un mot de sa légende...

Pourquoi le jeton est-il un domaine en des-hérence dans la numismatique françaiseavec des prix ridicules en regard des rare-tés et des intérêts historiques ?

C’est faute de référence illustrée et avecun ordre d’idée de prix.Le Feuardent est certes un incontourna-ble d’autant plus extraodinaire qu’il fut ré-digé avant l’ordinateur, mais il ne compor-te ni illustrations (et la vente Feuardentest bien insuffisante !) ni traductions deslégendes, ni références de prix, ni explica-tions historiques, sauf exception.Si le FRANC ou le World Coins, sans par-ler des catalogues de billets, étaient faitsde la sorte, qui collectionnerait leurs con-tenus, sauf quelques acharnés ?En fournissant cette référence globale,nous allons susciter l’intérêt. Les prix desjetons sont ridicules et il suffira à un nou-vel amateur de constater qu’il pourra peut-être ne pas revoir pendant cinq ans un je-ton qu’il aura payé trente euros...Les jetons sont beaux, œuvres des

meilleurs graveurs, frappés avec soin, ex-traordinairement variés, témoins de leurtemps, souvent en état remarquable, le toutà des prix ridicules...Dès que les amateurs se rendront compteque pour le prix d’une deux euros Grace deMonaco ils peuvent acquérir un jeton raris-sime et vérifier qu’il est effectivement raris-sime, un vrai marché va se créer.

On constate systématiquement que tous lesdomaines de la numismatique arrivés à ma-turité se caractérisent par une masse énor-me de livres, de catalogues, de spécialistes,d’experts, de clubs.... et une véritable échel-le des prix.

Une véritable échelle des prix existe lors-qu’il y a une différence flagrante et propor-tionnée à la rareté et l’intérêt entre ce qui estle plus commun d’un domaine et ce qui estle plus rare.En matière de jeton, une fois sortis les je-tons franco-américains qui sont sur des stan-dards de prix américains et non français,

l’écart entre le rarissime et le banal est defacteur 30, autant dire rien.

C’est là que l’information qui va être miseen ligne va renchérir les raretés et laisser lesstandards à leurs prix courants.Le processus va commencer cette année, sivotre thème actuel vous ennuie ou si vousne trouvez plus rien et cherchez à ouvrir unautre domaine, pensez aux jetons et visitezla boutique.Avec 5700 références, vous aurez déjà unebonne idée de ce qui existe et, dans cinq oudix ans, vous aurez la nostalgie des prix de2010, le bon temps pour acheter des jetons !

Je prends date !Michel PRIEUR

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Bulletin numismatique version internet, mode d’emploi :Dans la version PDF que vous avez à l’écran, tous les liens internet fonctionnent directement par simple clic et la plus grande partiedes images sont doublées par une version plein écran mise en ligne sur le net. Il vous suffit donc de cliquer sur n’importe quelle imagepour obtenir cette même image en grand format.Vous pouvez enregistrer une copie intégrale du BN en PDF (cliquez sur « enregistrer copie ») , puis la transmettre en pièce jointe parcourriel ou la garder sur votre disque dur pour consultation ultérieure.POUR UNE VERSION PAPIER, IMPRIMEZ LE PDF, EN NOIR ET BLANC OU EN COULEURS

MACRO-PHOTOGRAPHIEC’est avec un grand plaisir que je participeà la rédaction de ce nouveau BN.La numismatique est l’une de mes pas-sions, l’entomologie en est une autre.Nous (collectionneurs ou numismates)savons tous que, dans certains cas, il estutile de regarder les détails des pièces demonnaie ou des billets, il en est de mêmepour les insectes.Faisons ensemble un état des lieux con-cernant la macrophotographie avec unappareil dépourvu de lentille :

Premier test avec des lentilles de la marqueRAYNOX modèle CM-3500 (moins de 100€pour un lot de 3 lentilles X24, X12, X6 chezdigitaltoyshop.com,).

Les lentilles sont des loupes adaptés à laphotographie qui se fixent grâce à une ba-gue à l’avant de l’objectif de votre appareilphoto.Nous pourrions vous faire une démonstra-tion avec des clichés d'insectes avec et sanslentilles, mais les clichés dépendent ausside votre appareil photo si vous voulez vousfaire une idée précise du potentiel de ce ma-

tériel allez sur Google image et recherchezRAYNOX CM-3500 : le résultat est bluffant.Le matériel est irréprochable mais il y a unmais : faire le point sur l’image est presqueimpossible si vous n’êtes pas muni d’un tré-pied pour stabiliser le tout. Une image nu-mérique peut aussi être floue. PS : Les lentilles ne se fixent pas que sur lesreflex, certains appareils bridges les accep-tent très bien.Voici un exemple sur une monnaie du Comtéde Rodez (cliché de droite avec la lentilleX24 et cliché de gauche sans lentille).

Deuxième test avec un microscope que j’aiamélioré avec une caméra (Digital camerafor microscope DCM35 : 139€ cheznaturoptic.com).La caméra remplace l’oculaire optique parlequel vous regardez. Elle posséde une ré-solution de 250K pixels. L’image apparaît ensimultané sur l’écran de votre ordinateur.

Voici un exemple de cliché pris avec la bino-culaire et un oculaire de X3.5/0.1).

La capture d’image est facile à faire, ainsique le point de netteté, mais nous entronsici dans l’infiniment petit,En conclusion nous pouvons dire que ledeuxième test montre quelques avantagesd’utilisation mais un oculaire X1 ou X2 se-rait plus approprié à la numismatique.

Daniel SERIN

NOTE DU BN : on peut voir une image dece même type de pièce faite à cgb avec len-tille dans la vente MONNAIES 22, cliquezpour voir la fiche et l’image.

LES 18 PREMIERS SERVIS !

Il y a quelques jours, nous avons pro-posé en avant-première à nos inscritsaux listes de diffusion BILLETS, quel-ques trouvailles récentes.Les trouvailles de billets français sontdevenues très rares, le pedigree qu'el-les apportent est énorme : qualité, nom-bre limité de billets, traçabilité dans letemps.... autant d'atouts qui suivrontchaque exemplaire au-delà des diffé-rents classeurs qui auront la chance de lesaccueillir.Le 5F Pasteur 1970 est un billet difficile àtrouver en état NEUF ou pr.NEUF, il estrare de découvrir des séries. Dans cetteavant-première nous proposions une sui-te magnifique de 18 billets de la dernièredate (seule émission de 1970). En une ving-taine d'années sur les 148 exemplaires duF.61.12 que nous avons proposés, seulssix étaient pr.NEUF ou NEUF et, sur cessix, cinq sortaient de collections prestigieu-ses ! (catalogues Papier-Monnaie). Uneautre trouvaille est apparue il y a environ

deux ans et a rapidement été dispersée, de-puis, plus rien !Et pourtant...

Malgré un prix légèrement en dessous de lacote et une qualité rare, ces dix-huit billetsn'ont pas -encore- trouvé leur place dansdes classeurs.

N'attendez pas ! Nous conservons le prix de280 euros jusqu'à la fin du mois de mars.Pour mémoire, voici l'évolution des cotesdu 5F Pasteur 1970 en NEUF ou pr.NEUF1985 : 7,5 € - 1990 - 40 € - 2000 : 80 € - 2002 :180 € - 2009 : 320 €

NOTE : n’hésitez pas à rédiger pour le BNun texte sur vos combines et matériel !

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/serinsanslentille.jpg

http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/serinaveclentille.jpg

http://images.google.fr/images?hl=fr&client=firefox-a&hs=RXW&rls=org.mozilla:fr:official&num=10&lr=&cr=&safe=off&um=1&ie=UTF-8&q=%22RAYNOX%20CM-3500%22&sa=N&tab=wi

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http://www.cgb.fr/bn/bn076/images/serinmicroscope.jpg

http://www.cgb.fr/monnaies/vso/v22/fr/monnaiesa495.html



http://www.numishop.eu/fiche-b95_1021-bi-1-FRANCE_5_Francs_PASTEUR_08_janvier_1970.html

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http://vso.numishop.eu/boutique1.php?boutique=vso_mo&catalogue=43&phase=1

bulletin numismatique de cgb.fr - 1 bn avril 2010 76nues comme la 1 f de gaulle ou la 5 f...

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