bulletin mensuel de l’ambassade d’ethiopie en...
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ETHIOPLUS Juillet 2017
17% de hausse pour le budget
SOMMAIRE
► Perspectives 1
● 17% de hausse pour le budget
● Budget 2017/18 :
priorité aux infrastructures 2
► Agrobusiness 3
● Un nouvel institut de recherche pour la
filière café
► Tourisme 7
● Record d’affluence à Addis Abeba
► Agenda 11
● Les rendez-vous du business éthiopien
► Memo 13
● Investir en Ethiopie
► Presse 15
● L’écho de la presse française
Bulletin Mensuel de l’Ambassade d’Ethiopie en France
A u début du mois de juillet, le Parlement Ethiopien a
approuvé le budget de l’année fiscale 2017/2018 pour
un montant de 11.8 milliards d’euros (320.8 milliards de
birrs) et une hausse de 17%. Cette progression
impressionnante reflète l’excellente santé de l’économie
éthiopienne. Le FMI et la Banque anticipent en effet une
croissance supérieure de 7.5% et 8.3% en 2017,
confirmant ainsi la solidité des fondamentaux d’un pays
émergent qui maintient une croissance moyenne
supérieure à 10% depuis 2005. Le récent rapport Global
Economic Prospect de la banque Mondiale a d’ailleurs
souligné qu’en 2017, l’Ethiopie aura la plus forte croissance
sur le continent, suivie de la Tanzanie, de la Côte d’Ivoire et
du Sénégal. L’Ethiopie est désormais considérée comme le
nouveau géant de l’Afrique de l’Est ● ETHIOPLUS est disponible en ligne
sur le site de l’Ambassade
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PERSPECTIVES
E n 2017, le dynamisme économique va
générer un supplément de recettes pour
l’Etat. Ce cercle vertueux sera amplifié par la
réforme du système fiscal qui facilite la collecte
des impôts et augmente les rentrées financières.
Le gouvernement prévoit ainsi des recettes de 72
milliards d’euros (196 milliards de birrs), un
niveau jamais atteint et plus de 7 fois supérieur à
celui de l’année fiscale précédente. Le nouveau
budget de 11.8 milliards d’euros devrait ainsi
limiter son déficit à 2.5% du PIB, un ratio tout à
fait raisonnable si on le rapporte au critère de 3%
exigé par l’Union Européenne.
Les clés de répartition budgétaires prévoient que
4.2 milliards d’euros seront affectés aux dotations
des Etats Fédéraux. Les dépenses en capital qui
couvrent l’investissement public vont recevoir 4.3
milliards d’euros. Effectuées par les Etats
Fédéraux ou l’administration centrale, les
dépenses d’infrastructures vont mobiliser 61% du
budget. Le gouvernement poursuit sa stratégie
d’investissement dans les services publics à
vocation sociale (logement, assainissement
accès à l’eau, électrification rurale). Il intervient
aussi dans le développement des infrastructures
destinées aux opérateurs économiques (routes,
parcs industriels, plateformes logistiques).
Dans cette stratégie d’investissement public,
l’effort accordé aux infrastructures de transport
retient l’attention. L’an passé, l’Ethiopie a
inauguré la ligne ferroviaire de 752 km qui relie
Addis Abeba à Djibouti. Cette année, elle
concentre son action sur le transport routier. Le
gouvernement prévoit un doublement de la
longueur des routes de catégorie standard pour
passer de 113 000 km à 220 000 km en 2020. Ce
projet mobilise 25% du budget total, un niveau
qui n’a pas d’équivalent dans le monde ●
Budget 2017/18 :
priorité aux infrastructures
L’investissement
public dans les
infrastructures
mobilise 61% du
budget de l’Etat
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AGROBUSINESS
L ’Agence Ethiopienne pour le Développement
et le Marketing du Café et du Thé (Ethiopian
Coffee & Tea Development & Marketing
Authority) vient de finaliser un projet visant à
établir un Institut de Recherche sur le Café et le
Thé. Jusqu’à présent, les activités de recherches
et de contrôle étaient menées par le Jimma
Agricultural Research Center, placé sous la
tutelle du Ministère of Agriculture & Natural
Resources (MoANR). Lancée à la demande du
Premier Ministre sur la recommandation du
Conseil National pour l’Exportation, cette
démarche a été menée par un comité technique
rassemblant l’Institut de Recherche de Jimma et
l’Institut Ethiopien de Recherche Agricole.
L’ensemble des acteurs de la filière café ont été
consultés. Cette phase préalable ainsi associé de
nombreuses coopératives, des autorités locales
et des associations de petits producteurs
indépendants.
Doté d’une compétence élargie, le futur Institut
sera un organisme indépendant. Il aura pour
mission de développer la productivité et la qualité
sur l’ensemble de la filière café. Il interviendra sur
l’ensemble des questions d’agronomie telles que
l’amélioration des plants, la qualité des sols ou
les méthodes de culture. Il dirigera aussi des
Un nouvel Institut de Recherche
pour la filière café
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AGROBUSINESS
études et fera des recommandations concernant
les activités liées à l’agrobusiness et sera
associé aux décisions concernant l’organisation
du marché. Enfin, le futur Institut sera aussi
chargé des questions liées à l’environnement :
préservation des sols, utilisation des engrais et
pesticides, gestion des ressources en eau,
respect de la biodiversité.
Yilma Gebrekidan, Président de l’Association
Ethiopienne des Producteurs et des
Exportateurs, salue cette initiative qui s’inscrit
dans l’effort de modernisation de l’ensemble de
la filière. La traçabilité des produits est
actuellement en cours de généralisation afin de
garantir la meilleure qualité aux acheteurs.
Depuis l’an passé, les coopératives introduisent
un système de codes-barres qui leur permet de
suivre les différentes phases de
commercialisation.
Au cours de l’année fiscale 2016/17 qui vient
de s’achever, 235 000 tonnes ont été
exportées, générant un revenu de 866
millions de dollars. C’est une hausse de près
de 20% sur le revenu de l’année fiscale
2015/2016. L’Ethiopie exporte
essentiellement du café en grain mais le
secteur souhaite développer une capacité de
transformation et de conditionnement.
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AGROBUSINESS
Yilma Gebrekidan considère que le futur Institut va
profiter à tous les acteurs de la filière café. A cet
égard, la contribution des petits producteurs n’est
pas négligeable mais elle reste encore peu
valorisée. Au nombre d’environ 5 millions, ils
produisent des cafés de qualité premium tels que
les variétés Sidama, Kaffa ou Yirgacheffe. Ce sont
eux qui récoltent le café sauvage dont l’Ethiopie
est le seul pays producteur au monde. Dans la
forêt d’Arena, ils récoltent un arabica unique qui
pousse à 1800m d’altitude. Les caféiers sauvages
ont un rendement très faible et ils sont l’objet de
tous leurs soins. Très recherché par les amateurs,
ce café sauvage commence à être exporté vers
l’Italie. Les petits fermiers doivent donc s’organiser
pour pouvoir répondre ce nouveau débouché et
envisager une exportation qui jusqu'à présent a été
confidentielle ●
En Ethiopie, le café est une tradition
ancestrale et les Ethiopiens consomment près
de la moitié de leur production. Ils sont les
6ème plus importants consommateurs dans le
monde. Le café, Le café éthiopien est exporté
dans 60 pays. L’Allemagne est le premier
client avec 18% du volume exporté. La France
est le 4ème client et l'Ethiopie est son 4ème
fournisseur de café.
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Source : Organisation Internationale du Café - Janvier 2017.
Principaux producteurs en 2016
en milliers de sacs (60kg)
AGROBUSINESS
En 2016, 151 624 sacs de café (60kg) ont été produits dans le
monde, avec la répartition suivante : 62.7% arabica et 37.3%
robusta. Avec 16 353 sacs de café, la production africaine
représente 10.7% de ce total. Le continent compte 12 principaux
pays producteurs, dont l’Ethiopie (40%), l’Ouganda (23%) et la
Côte d’Ivoire (12%). Les autres producteurs africains ont une
production marginale.
Pays 2016 Variation
1 Brésil 55 000 +9%
2 Vietnam 25 500 -11.3%
3 Colombie 14 500 +3.5%
4 Indonésie 10 000 -18.8%
5 Ethiopie 6 600 - 1.7%
6 Honduras 5 934 +2.9%
7 Inde 5 333 -8.1%
8 Ouganda 3 800 +4.1%
9 Mexique 3 100 +10.7%
10 Guatemala 3 500 +2.3%
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TOURISME
A ddis Ababa vient d’enregistrer un nouveau record de
fréquentation avec 782 000 touristes qui ont dépensé
1.9 milliard de dollars au cours des 9 derniers mois. C’est
un montant largement supérieur à celui observé sur la
même période de l’année précédente.
Au cours de l’année fiscale 2016/2017 qui s’est achevée en
juillet, les visiteurs sont restés en moyenne 12 jours et ils
ont dépensé 234$ quotidiennement. Précédemment, leur
séjour durait 6 jours pour un panier de 121$. Ville
internationale et capitale diplomatique de l’Afrique, Addis
Abeba est une destination particulièrement appréciée pour
l’organisation des grandes conférences et des expositions.
Sa position géographique au carrefour des grands flux
commerciaux de l’Afrique de l’Est en fait aussi un centre
important pour le tourisme d’affaires. Addis Abeba est
souvent une escale ou un point de rencontre que de
nombreux voyageurs prolongent en séjour.
Nouveau record
d’affluence à Addis Abeba
Le secteur du tourisme contribue au
PIB éthiopien à hauteur de 4.5%. Il
emploie plus d’un million de salariés
permanents et crée des opportunités
pour de nombreux jeunes. Les
femmes représentent plus de 70%
des emplois.
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TOURISME
Les visiteurs viennent du monde entier On
observe aussi le développement du tourisme
intracontinental avec de plus en plus de visiteurs
Africains, dont une grande majorité provient de la
région Afrique de l’Est.
Par ailleurs, les arrivées s’effectuent tout au long
de l’année. Le climat tempéré de l’Ethiopie ne
connaît pas de fortes amplitudes de
températures et la saison de pluies est peu
marquée. Le taux d’ensoleillement est parmi les
plus élevé du continent. Un autre avantage
comparatif est lié à l’ambiance sécurisante de la
capitale éthiopienne. La tradition d’accueil a été
précieusement transmise et une pratique
généralisée de l'anglais facilite les échanges.
Ville verte, Addis Abeba compte de nombreux
parcs et depuis 2015, elle est desservie par un
réseau de tramway électrique de dernière
génération.
Une offre diversifiée
Les statistiques reflètent aussi la transformation
de l’offre touristique dans la capitale éthiopienne.
Les grands groupes hôteliers ont diversifié leur
présence en complétant les hôtels de luxe avec
des hôtels de gamme moyenne à supérieure. Les
opérateurs locaux sont de plus en plus nombreux
à se soumettre au classement des catégories
selon les standards internationaux. Pour les
visiteurs, c’est une garantie de qualité
supplémentaire.
De même, Addis Abeba a réussi à optimiser son
potentiel touristique en développant une forte
attractivité. La capitale compte une grande
variété de restaurants où la gastronomie
éthiopienne est à l’honneur. Constamment
réinventée, elle a su s’imposer malgré une
cuisine internationale pourtant très présente.
Addis offre aussi de nombreuses possibilités de
shopping et des activités de loisir tout à fait
originales. La découverte de l’Ethio-Jazz, le jazz
éthiopien est une expérience inoubliable.
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TOURISME
Enfin, les visiteurs profitent d’une meilleure
valorisation du patrimoine éthiopien, notamment
dans la promotion de son exception culturelle, de
ses sites historiques et de ses paysages uniques.
A l’occasion d’un séjour dans la capitale
éthiopienne, les visiteurs sont de plus en plus
nombreux à acheter des tours organisés facilitent
la découverte des sites éthiopiens inscrits sur la
Liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO. La
plupart des hôtels ont des partenariats avec les
agences locales qui organisent des tours privés
ou collectifs. Les packages proposés sont tout
aussi intéressants et souvent plus économiques
que les offres des grands tours operators.
A l’évidence, le boom touristique observé depuis
2010 n’est pas retombé. Au cours de la décennie
précédente, le nombre de touristes a suivi une
progression moyenne de 12%. 2015 a été une
excellente année avec un nombre de visiteurs qui
a progressé de 20.7% et un revenu de 2.9
milliards de dollars. 136 000 touristes
supplémentaires ont porté le nombre total à
910 000. L’Ethiopie ainsi dépassé le Kenya et la
Tanzanie, deux pays très touristiques qui ont
enregistré un revenu cumulé de 2.77 milliards de
dollars. 2016 a été encore meilleure avec un
revenu de 3.5 milliards de dollars.
Le cap du million de visiteurs a été franchi et il
pourrait atteindre 2.5 millions dans les trois
prochaines années. Avec ce nouveau record
d’affluence, l’Ethiopie est en bonne voie pour
devenir l’une des 5 destinations les plus visitées
du continent à l’horizon 2022 ●
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CONSOMMATION
Smart télévision :
Les marques locales s’imposent
L e groupe belge Ontex vient d’ouvrir une
usine géante de de 11 000m2 dans le Parc
Industriel d’Hawassa. Spécialisé dans les
produits d’hygiène et de nurserie, Ontex veut
développer le segment couche-culotte sous sa
marque Canbebe. Ce segment est en très forte
progression en Ethiopie et la marque est déjà
connue puisqu'elle est présente sur le marché
éthiopien depuis 2010 avec les marques
Canbebe, Canped et Wet wipes. Elle est aussi
largement distribuée sur le continent et au
Moyen-Orient. Dans un premier temps, Ontex
va produire 700 unités à la minute et prévoit
une montée en puissance avec un
développement capacitaire dans les 10
prochains mois. 60% de la matière première est
fourni sur place mais Arkebe Oqubay, Directeur
de l’agence en charge des Parcs Industriels,
prévoit un approvisionnement local à hauteur de
100%. 60% des produits Canbebe fabriqués sur
le site seront destinés à l’exportation, vers les
pays de l’Afrique de l’Est et les pays membres
du COMESA ●
F ace à une très forte demande de "smart
TV", les fabricants éthiopiens n’ont pas
hésité à développer leurs propres capacités.
Des marques locales sous licence telles que
Fana, Kodad, Sky Worth, Superfine, Amazz,
Classic, Siyinix ou Mewe font désormais
concurrence aux leaders du marché que sont
LG, Samsung, JVC ou Sony. Ces capacités ont
été développées dans les unités
d’assemblages installées par ces grands
groupes au début des années 2000. Les
fabricants éthiopiens proposent aujourd’hui des
produits d’une qualité similaire. La demande se
concentre actuellement sur des TV LED
ultraplates et HD équipées avec récepteur wifi,
accès HDMI et plusieurs entrées USB.
L’habitude de regarder des films enregistrés
sur clé USB s’est largement généralisée et les
consommateurs privilégient la versatilité de
leurs postes de télévision. Il y a aujourd’hui 15
fabricants de TV. Selam Business Group Plc a
démarré sa production en 2011 et fabrique déjà
plus de 45 500 unités par an ●
Produits d’hygiène :
un marché à capturer
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AGENDA
INFRASTRUCTURES
► ETHIO CON • 20 - 24 septembre 2017 - Addis Abeba
► ETHIOPIA BUILD EXPO • 22 - 25 septembre 2017 - Addis Abeba
► ADDIS BUILD • 13 - 16 octobre 2017 - Addis Abeba
INDUSTRIE
► ETHIOPIA TRADE EXPO • 8 - 11 Novembre 2017 - Addis Abeba
► Africa Trade Show 2018 • 9 - 11 février 2018 - Addis Abeba
► Ethio WEETEX Energy Technologies • 19 - 21 janvier 2018 - Addis Abeba
► AimExpo2018 - Africa International Manufacturing • 7 - 9 février 2018 - Addis Abeba
AGROBUSINESS
► Addisinterfood International • 10 - 12 novembre • Addis Abeba
► AGROFOOD PLASTPACK ETHIOPIA • 30 nov. - 2 déc. 2017 • Addis Abeba
► ADDIS AGROFOOD • 8 - 11 décembre 2017 • Addis Abeba
► Hortiflora Ethiopia • 14 - 16 mars 2018 • Addis Abeba
► ETHIOPIA AGRI, FOOD & PACK EXPO • mai 2018 • Addis Abeba
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AGENDA
SERVICES
► ETHIOPIA TRADE EXPO • 8 - 11 Novembre 2017 - Addis Abeba
► Africa Trade Show 2018 • 9 - 11 février 2018 - Addis Abeba
SANTÉ
► Ethio Health Exhibition & Congress • 22 - 24 février 2018 - Addis Abeba
► MEDEXPO Africa • mai 2018 - Addis Abeba
MINERAIS
► EIMC - MINING ETHIOPIA • 25 - 26 octobre 2017 • Addis Abeba
ICT - TECHNOLOGIES
► Digital Ethiopia ICT Expo • 28 Juin - 2 juillet 2017 • Addis Abeba
► Airport Infrastructures & MRO AFRICA • 4 - 5 octobre 2017 • Addis Abeba
ÉNERGIE
► Power & Energy Africa 2018 • mai 2018 - Addis Abeba
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MEMO
INVESTIR EN ETHIOPIE
Les incitations proposées
► Aucune obligation légale d’avoir un partenaire local
► Capital minimum investi :
- 200 000$ pour les investissements individuels ;
- 150 000$ pour les investissements en partenariat.
Dérogation : 100 000$ (individuels) et 50 000$ (partenariats) pour les activités
d’ingénierie, d’architecture, de comptabilité et d’audit, d‘études de projets et de
services de consultance.
Pas de capital minimum pour les investissements provenant de profits et de dividendes
réinvestis.
► 100% d’exemption sur les droits de douane et autres taxes pour l’importation de biens
d’équipements, matériaux de construction et pièces détachées (jusqu’à 15% de la valeur
de l’équipement).
► Possibilité d’obtenir une exemption fiscale sur les bénéfices pour les nouveaux
investissements validés dans les secteurs stratégiques* pour une période de 1 à 9 ans.
► Exemption fiscale sur les bénéfices : 5 ans quand 50% de la production est exportée et
2 ans quand moins de 50% de la production est exportée.
► Réduction des loyers fonciers pour les investisseurs du secteur agricole et de
l’agrobusiness.
► Possibilité d’obtenir un prêt de la Banque d’Ethiopie, égal à 70% du montant de
l’investissement réalisé.
► Possibilité d’une prise en charge de 30% du coût relatif aux infrastructures lors de
l’installation dans une zone économique spéciale.
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MEMO
► Garantie des investissements et protection des investisseurs : l’Ethiopie est signataire
du l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et applique
l’ensemble des obligations auxquelles elle a souscrit.
► Exemption des taxes à l’exportation pour la plupart des produits.
► Exemption de l’impôt sur les bénéfices pour les investissements stratégiques* implantés
dans certaines zones**.
Durée de l’exemption d’impôt sur les bénéfices
Plus d’information sur
http://www.investethiopia.gov.et/images/pdf/incentives.pdf
Addis Abeba
et Zones Spéciales de
l’Etat Régional de l’Oromia
Autres zones
Zones prioritaires**
5 ans
6 ans
Extension avec
réduction de 30%
pendant 3 ans
4 ans
5 ans
Extension avec
réduction de 30%
pendant 3 ans
** Gambela, Benshangul/Gumz, Afar, Somali, Guji et Borena Zones (Oromia), et autres zones situées dans l’Etat Régional SNNP
* Secteurs stratégiques : Industrie, Agrobusiness, Energie, ICT
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PRESSE
L’Echo de la Presse Française
► Economie
Commerce
Le Point – Réussite de la stratégie de substitution aux importations – La capacité
industrielle de l’Ethiopie permet d’approvisionner le marché domestique avec des
produits manufacturés fabriqués localement. Au cours des 5 dernières années,
cette stratégie de substitution aux importations a réduit les coûts d’importation à
hauteur de 2.3 milliards de dollars. Tirés par une forte croissance, les importations
augmentent en moyenne de 12.5% par an en valeur. L’année 2016 a enregistré un
déficit commercial de 13.8 milliards de dollars. Ygezu Daba, Directeur de l’agence
en charge des appels d’offres publiques (Public Procurement and Property
Disposal Service) estime que la production locale de biens à forte valeur ajoutée
va considérablement réduire ce déséquilibre. L’Ethiopie produit déjà des produits
sidérurgiques, des voitures, et des télévisions. Lire l’article
Investissements
Jeune Afrique – Présence de la Chine en Ethiopie – Une étude du cabinet
McKinsey souligne que les investissements chinois dans les infrastructures et les
activités minières en Afrique vont générer un revenu de 250 milliards de dollars à
l’horizon 2025. Toutefois, ce revenu pourrait atteindre 440 milliards de dollars si
les investissements se diversifient dans les secteurs à fort potentiel : agriculture,
banque, télécoms, transport et logistique. L’Ethiopie est un marché qui offre
d’excellentes opportunités dans tous ces secteurs. Selon les experts de la John
Hopkins University, depuis 2000, elle a été le 2nd bénéficiaire des prêts chinois
avec plus de 12.3 milliards de dollars dirigés vers le financement des
infrastructures. C’est deux fois plus que les financements reçus par des
producteurs de matières premières tels que le Soudan (pétrole) ou la DR Congo
(minerais). Lire l’article
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PRESSE
Investissements
La Croix – Enthousiasme des investisseurs pour l’Ethiopie – Une enquête publiée
par Havas Paris et l’Institut Choiseul montre que l’intérêt des investisseurs pour
l’Ethiopie reste soutenu. L’énergie, l’agriculture et les services financiers sont
considérés comme des secteurs à fort potentiel. Les opérateurs du business
international place l’Ethiopie dans le groupe des marchés plus attractifs, avec le
Kenya, la Côte d'Ivoire, le Nigeria et le Sénégal. Lire l’article
► Business
Tourisme
Financial Afrik - AccorHotels se développe en Ethiopie – Le groupe français
AccorHotels et les sociétés éthiopiennes Tsemex Hotels et Business Plc travaillent
ensemble pour finaliser la construction d’un nouvel hôtel. Ce projet s’inscrit dans le
segment de l’hôtellerie de luxe avec le style MGallery de la chaine Sofitel. Il s’agit
du 4ème projet développé par AccorHotels qui a annoncé en février 2017 la
construction de 3 nouveaux hôtels (Mercure, Ibis and Ibis Styles) à Addis Abeba.
Lire l’article
Minerais
ECOFIN – Développement du potentiel minier - Les sociétés AIM et KEFI
Minerals ont signé avec Oryx Management un accord financier pour le
développement des activités minières de Tulu Kapi Gold Mines projects (TKGM).
Les 135 millions de dollars accordés seront remboursés sur 9 ans. Cette
contribution va permettre la construction de nouvelles infrastructures sur le site. 32
millions de dollars supplémentaires doivent être levés avec des partenariats
bancaires. Lire l’article
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PRESSE
Industries
La Tribune – Inauguration du Parc Industriel de Kombolcha – Un mois après
l’ouverture du Parc Industriel d’Hawassa, le Premier Ministre Hailemariam
Desalegn a inauguré un nouveau parc industriel à Kombolcha. Situé à Amhara
(376 km au nord d’Addis Abeba), ce site géant a été réalisé en 9 mois pour un
coût de 90 millions de dollars. Hawassa et Kombolcha ont été développé par la
société chinoise China Civil Engineering Construction Corporation. Avec cette
stratégie de parcs industriels de grande capacité, l’Ethiopie ambitionne de devenir
un centre industriel sur le continent africain. Lire l’article
Agrobusiness
La Tribune – L’Ethiopie a les meilleures perspectives d’agrobusiness – L’enquête
publiée par Havas Paris et l’Institut Choiseul souligne que les Pays Africains à fort
potentiel dans l’agrobusiness sont les mieux préparés pour affronter les défis
économiques et financiers de la prochaine décennie. L’étude cite en premier lieu
l’Ethiopie et la Côte d'Ivoire, suivies du Kenya. L’Ethiopie est le 2ème plus gros
producteur de maïs et le 5ème producteur de café dans le monde. L’agriculture
représente 45% du PIB et 65% des exportations. Lire l’article
Infrastructures
ECOFIN – Le Ministre Ethiopien des Finances Abraham Teketse a annoncé qu’un
partenariat public-privé sera proposé pour le développement du réseau routier. Le
gouvernement prévoit de doubler le réseau de routes de catégorie standard de
113 000 km à 220 000 km d’ici 2020. Cet effort va mobilise 25% du budget de
l’année fiscale 2017/18. Le secteur du transport et de la logistique sont des
priorités. Il y a quelques mois, la société publique Ethiopian Shipping and Logistics
Services a été ouverte aux investisseurs privés étrangers. Lire l’article
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Ambassade d’Ethiopie en France
Adresse : 35, Av. Charles Floquet 75007 Paris France Tel : +33 (0)1 47 83 83 95 Site web : http://ethiopianembassy.fr/ Commission Ethiopienne pour l’Investissement (EIC) Adresse : Addis Ababa P.O. Box 2313 Tel : +251 11 551 00 33 Site web : http://www.investethiopia.gov.et/ Chambre de Commerce et Associations sectorielles
Adresse : Addis Ababa P.O. Box 2458 Tel : +251 11 552 81 20 Site web : www.addischamber.com