bulletin mensuel de l’ambassade d’ethiopie en...
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ETHIOPLUS Octobre 2016
Une évaluation très positive
SOMMAIRE
►Perspectives 1
Une évaluation très positive
► Dossier 3
Secteur de l’automobile :
l’Ethiopie attire les constructeurs
► Agenda 8
Les rendez-vous du business
éthiopien
► MEMO 9
Investir en Ethiopie
► Presse 11
L’écho de la presse française
L e FMI vient de procéder à l’examen annuel de
l’économie éthiopienne au titre des consultations de
l’article IV. Ses conclusions sont tout à fait encourageantes et
elles soulignent à la fois son dynamisme et sa solidité.
Les experts du FMI anticipent en effet une croissance de
6.5% en 2016 et ils annoncent une progression de 7.5%
pour 2017. Les analystes de la Banque Mondiale sont encore
plus optimistes puisqu'ils tablent sur une croissance de 7%
en 2016 et 8.6% en 2017. Ces estimations sont
convergentes et elles confirment le statut de "Champion
Africain" de l’Ethiopie, un pays dont l’économie croit presque
deux fois plus vite que la moyenne de 4% observée sur le
continent. L’an prochain, l’Ethiopie retrouvera ainsi sa vitesse
de croisière, renouant avec les 8% annuels qui ont été
observé entre 2004 et 2014. (lire page suivante)
Bulletin Mensuel de l’Ambassade d’Ethiopie en France
Retrouvez chaque mois
ETHIOPLUS
sur le site de l’Ambassade
http://www.newsletterethiopianembasy.fr/
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PERSPECTIVES
Dans son analyse, le FMI remarque aussi la
santé de l’économie éthiopienne. Le déficit
budgétaire ne dépasse pas 3%, en dépit de la
hausse des dépenses des services publics et
des nombreuses actions à vocation sociale du
gouvernement. De même, l’inflation est sous
contrôle avec des taux de 7.7% en 2016 et 8.2%
en 2017.
Par ailleurs, la dette publique et la dette garantie
par l’Etat s’établissent à 54.2% du PIB, dont
30.2% correspond à l’endettement extérieur.
Depuis 2015, elle a progressé de 50%. Le FMI
note que les raisons de cette progression sont
tout à fait acceptables. D’une part, les analystes
prennent en compte la stratégie
d’investissements publics dans le cadre d’un
ambitieux programme de développement des
infrastructures. D’autre part, ils rappellent que les
priorités sociales du gouvernement se traduisent
par des actions de réduction de la pauvreté et
par des interventions en soutien aux familles
affectées par la sécheresse. Toutefois, proche de
la moyenne du continent Africain (50%), la dette
publique de l’Ethiopie reste très en-deçà des
moyennes qui sont observées dans l’Union
Européenne (87%). Les experts du FMI
soulignent que le risque de la dette éthiopienne
est modéré - une appréciation positive qui fait
écho aux évaluations des différentes agences de
notation.
Enfin, les analystes du FMI remarquent que le
déficit des comptes extérieurs s’est légèrement
creusé pour atteindre 10.7% du PIB. Les raisons
sont notamment liées à la chute des cours du
café entre 2015 et 2016. Le café est la principale
matière première exportée par l’Ethiopie et les
cours qui repartent à la hausse depuis 6 mois
permettent néanmoins d’envisager un
redressement des recettes. Le FMI encourage
donc le gouvernement à poursuivre sa stratégie
de diversification des exportations vers des
produits industriels et des services à forte valeur
ajoutée.
Pour conclure, le FMI estime que l’Ethiopie a
réussi à limiter les impacts négatifs d’un
environnement difficile : sévère sécheresse dans
certaines régions, récession économique en
Europe, repli global des investissements chinois
et faiblesse de la croissance mondiale. Le FMI
souligne aussi que les efforts du gouvernement
pour réformer l’économie, encourager le secteur
privé et attirer les investissements étrangers ont
des résultats très encourageants. Les priorités
définies par le deuxième Plan de Croissance et
de Transformation 2015-2020 (GTP II) ne sont
pas remises en question et l’Ethiopie va pouvoir
poursuivre sa dynamique de croissance ●
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INDUSTRIE
C haque année, le Mondial de l’Auto de Paris
est l’occasion d’examiner les
transformations en cours dans le secteur de
l’industrie automobile. La délocalisation des
activités de production est l’un des aspects le
plus souligné et l’Ethiopie confirme sa position de
partenaire industriel des grands constructeurs du
secteur.
Capacité industrielle
Sur le continent Africain, peu de pays ont une
capacité industrielle suffisante pour proposer une
offre compétitive aux constructeurs de véhicules.
Deux pays dominent actuellement le secteur :
l’Afrique du sud et le Maroc, avec des
productions respectives de 800 000 et 200 000
unités par an. L’Egypte, le Kenya et le Soudan
ont aussi des sites d’assemblage de véhicules.
L’industrie de l’automobile en Ethiopie est
récente mais depuis 1998, elle se développe
rapidement. 104 projets d’investissements ont
été enregistré dans le secteur au cours des 20
dernières années. Des licences ont été
accordées à plus d’une trentaine d’entreprises
étrangères et 73 entreprises locales.
En 2014, une étude du cabinet Deloitte a
souligné que loin d’être une activité négligeable,
l’industrie automobile est en passe de devenir un
secteur dominant de l’industrie éthiopienne. Près
de 10 marques de véhicules fabriqués en
Ethiopie sont actuellement exportées.
Secteur de l’automobile :
l’Ethiopie attire les constructeurs
l’Ethiopie
pourrait devenir
le principal
producteur
de véhicules
sur le continent
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INDUSTRIE
L’Ethiopie se spécialise en effet dans
l’assemblage de véhicules et sa production
couvre toute la gamme de l’industrie automobile :
berlines et SUV, minibus et autobus, utilitaires
légers et lourds. Equipées de chaines de
montage, ses entreprises reçoivent des kits en
"semi knock-down" (SKD), c'est-à-dire déjà
partiellement assemblés et elles interviennent sur
toutes les opérations d’intégration et de finitions,
jusqu’à la réalisation du produit fini. Certaines
entreprises éthiopiennes ont déjà des capacités
d’ensemblier qui devrait leur permettre d’aller
plus loin. C’est le cas notamment de Mesfin
Industrial Engineering ou de Belayab Motors
PLC.
Ato Ahmed Abetew, le Ministre Ethiopien de
l’Industrie, a pour objectif d’ici 5 ans de travailler
en "complete knock-down" (CKD), c'est-à-dire en
assurant l’assemblage complet des véhicules. Il
envisage aussi de produire localement certaines
pièces afin de réduire davantage les coûts liés
aux opérations d’intégration. Pour les partenaires
qui investissent, c’est une perspective tout à fait
avantageuse. La fiscalité prévoit en effet une
réduction significative des taxes lorsque la valeur
des locaux dépasse 10% de la valeur du produit
fini. Le Ministre estime que l’Ethiopie a la
capacité de devenir le principal producteur de
véhicules sur le continent d’ici 15 à 20 ans.
Attractivité du marché
L’industrie automobile fait déjà vivre un grand
nombre de sous-traitants, d’équipementiers et de
fournisseurs sur toute la chaine de valeur. Pour
les entreprises qui s’installent en Ethiopie, les
avantages sont nombreux. L’environnement du
business éthiopien est particulièrement attractif.
Outre le faible coût du travail, elles trouvent une
main d’œuvre qualifiée et capable de maitriser
les procédés industriels les plus sophistiqués. Le
développement de l’automation va contribuer à
aligner la productivité sur les rendements
constatés en Afrique du Sud et au Maroc. De
plus, les autorités Ethiopiennes proposent de
nombreux avantages aux opérateurs qui
s’installent dans les parcs industriels. Les
incitations fiscales sont substantielles et
l’utilisation des bénéfices est souple.
Avec une croissance moyenne de 10%,
l’économie éthiopienne exige un
renouvellement des infrastructures et des
équipements de transport. Le développement
du parc de véhicules utilitaires reflète ce
dynamisme. Depuis 2011, les entreprises
éthiopiennes ont importées près de 60 000
camions chinois Sino Trucks. La firme
allemande Man est aussi bien positionnée :
l’entreprise éthiopienne Mesbo Cement
Factory lui a commandé 250 unités qui sont
assemblées localement.
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INDUSTRIE
Enfin, en s’installant en Ethiopie, les
constructeurs sont au cœur d’un marché de 95
millions de consommateurs qui est en pleine
expansion. Avec un parc de moins de 5
véhicules pour 1000 habitants, l’Ethiopie est en
effet sous-équipée en matière automobile. La
production actuelle ne dépasse pas 10 000
voitures par an dont 25% de voitures et 75% de
véhicules utilitaires. Or la demande est forte. 38
000 voitures assemblées ont été importées en
2015 soit augmentation de plus de 50% sur
2014. La production locale permet donc de
proposer des voitures moins chères. Le modèle
chinois Geely tout équipé produit sur place est
ainsi vendu 13 600$ alors que son prix à
l’importation dépasse à 20 400$.
Perspectives à l’exportation
Assurés d’obtenir une production régulière,
rentable et de qualité en Ethiopie, les
constructeurs automobiles regardent désormais
au-delà du marché domestique. La plupart
d’entre eux visent en effet l’exportation.
L’Ethiopie est au carrefour des grands flux de
l’Afrique de l’Est et du Moyen-Orient. Portail vers
les Pays du Golfe et du Moyen-Orient, elle
permet d’envisager une projection vers les
marchés les plus dynamiques de la région.
Aussi, la plupart des investisseurs du secteur de
l’automobile développent leurs activités en
Ethiopie avec des projets d’exportation à moyen
terme. Ils profitèrent ainsi des avantages du
"built-up export", c'est-à-dire des droits de
douanes réduits. L’étude de Deloitte a en effet
souligné que la moyenne des droits de douane
est de 35% mais que le cumul des taxes (droits
d’accise et surtaxe) peut multiplier le prix du
constructeur par 3 à l’importation ●
Selon les statistiques du Ministère Ethiopien
des Transports établies en février 2016, près
de 600 000 véhicules sont immatriculés et le
nombre mis en circulation augmente de 6%
par an. Ce parc est constitué à 84% de
voitures et 16% d’utilitaires. L’Ethiopie
importe près de 20 000 véhicules chaque
année. En 2014, les importations ont atteint
près de 860 millions de dollars. L’étude de
Deloitte précise que les ventes de véhicules
neufs s’élèvent à 18 000 et constituent 15%
de la flotte.
L’étude de Deloitte observe que dans les 3 pays
étudiés (Ethiopie, Kenya et Nigéria), 8 véhicules
importés 10 sont des occasions. Elle précise
qu’en Ethiopie, 85% des véhicules non
commerciaux sont importés d’occasion
(principalement en provenance des Pays du
Golfe). De plus, 90% des véhicules non
commerciaux importés sont des Toyota.
Bénéficiant d’une réputation de robustesse, de
facilité d’entretien et de faible coût de
maintenance, la marque japonaise représente
ainsi 65% du marché. L'âge moyen de la flotte
non commerciale en Ethiopie est de 15-20 ans.
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INDUSTRIE
Premier constructeur
français et 10ème
constructeur mondial,
Peugeot PSA Citroën
est déjà présent au
Maroc. Récemment
arrivé en Ethiopie, le groupe est le premier
constructeur européen à s’installer dans le
pays. Partenaire de Mesfin Industrial
Engineering, Peugeot PSA Citroën a une usine
d’assemblage de véhicules à Wukro, une ville
située à 800 km au nord d’Addis Abeba dans
l’Etat Fédéral du Tigré. Le site a été inauguré
en juillet 2016 et il a démarré ses activités en
septembre. Le groupe Peugeot PSA Citroën
vise une production de modèles 301 et 208
avec 1200 unités par an, destinées au marché
local. Bénéficiant d’une excellente réputation de
robustesse et appuyées par un service après-
vente efficace, les ventes de la marque sont en
progression sur le continent. Le constructeur
veut développer sa présence en Afrique de l’Est
et au Moyen-Orient. L’Ethiopie va devenir un
tremplin pour rayonner dans l’ensemble de la
région.
Lifan a été l’un des
premiers partenaires
à arriver en Ethiopie
et c’est actuellement
le plus important opérateur. Les entreprises
chinoises Lifan Group and Zhejiang Geely
Holding Group ont ouvert une usine à Addis
Ababa en 2014. Elles travaillent en partenariat
avec Mesfin Industrial Engineering. La capacité
de production est actuellement de 20 unités par
jour et elle va monter en puissance pour faire
sortir 130 voitures des chaines de montage pour
une capacité de 50 000 unités par an.
Actuellement le plus important opérateur du
secteur, Lifan a aussi un site d’assemblage dans
la zone industrielle de Dukem. Confié à sa filiale
éthiopienne Yangfan Motors PLC, il a une
capacité de production de 1000 unités par an. Le
groupe Lifan produit localement une large
gamme de véhicules, depuis la berline 530
jusqu’à SUV X50 et X60 SUV. Avec sa stratégie
en Ethiopie, le groupe Lifan ambitionne de
devenir le premier exportateur africain dans la
prochaine décennie. Les premières exportations
sur le continent sont prévues dès 2018.
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INDUSTRIE
Le groupe industriel
Mesfin Industrial
Engineering PLC a
établi ses principaux
sites d’assemblage se
à Wukro et à Gelan. Dans le secteur de
l’automobile, Meskin emploie directement 1600
personnes et fait vivre un grand nombre de sous-
traitants. Le groupe assemble notamment les
berlines CK1 and SL du fabricant chinois Zhejiang
Geely Holding Group. Meskin travaille aussi pour
les constructeurs d’utilitaires lourds Kamaz
(Russie) et MAN (Allemagne), ainsi que pour le
constructeur de tracteur indien Sonalika. Meskin
souhaite développer une capacité d’assemblage
complet CKD d’ici 2 ans.
CONTRUCTEURS ETHIOPIENS
La production éthiopienne répond aux attentes
spécifiques des consommateurs Africains.
Appuyé par les pouvoirs publics, Mesfin contribue
au développement de l’Etat Fédéral du Tigré.
La production de véhicules destinés aux transports
publics est en forte augmentation.
Les gains de productivité rendent l’activité plus
compétitive sur un marché très concurrentiel.
Betret International
PLC travaille en
partenariat avec
l'entreprise chinoise
BYD AUTO. Le principal site de production
s’étend sur 50 000 m2 à Adama. Le groupe a été
constitué en 2002 et l’implantation est récente. La
capacité est de 5 unités par jour et la montée en
puissance est en cours pour atteindre 20
véhicules. Betret vise la production de 1200 unités
par an. Betret produit notamment des berlines GL-
i et G-i ainsi que le SUV S6. Le groupe produit
aussi des engins lourds de chantiers et de
terrassement (chargeurs, bulldozers, et
excavateurs).
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Situé près d’Addis
Abeba, Belayab
Motors PLC est
une filiale du groupe HuaJia Tianjin International
Co. Ltd, (Hong Kong). Belay Ab a récemment
signé un contrat avec le groupe coréen Kia Motors
Co. Dès 2017, 3000 unités seront produites
chaque année. Belayab travaille déjà pour les
groupes chinois FAW Car Limited Company
(FAW), Zhengzhou Nissan Automobile Co., LTD
(ZNA) et Yang Yangfan Motors Plc. L’entreprise
assemble une grande variété de modèles dont les
berlines Vela de FAW. Elle produit aussi des
équipements et pièces détachées pour véhicules
utilitaires légers, moyens et lourds.
INDUSTRIE
CONTRUCTEURS ETHIOPIENS
Crée en 1999 et située à 45km au
sud-est d’Addis Abeba, Bishoftu
Automotive Industry (BAI) est
une filiale du conglomérat public
Metal and Engineering
Corporation (METEC) depuis 2010. Elle produit
sous licences la gamme la plus étendue de
véhicules de transport public, utilitaires et
tracteurs. Ses principaux partenaires sont
chinois : Liaoning Huanghai Automotive IMP, FAW
African Investment, Sino truck Import export
Co.Ltd, Yutong Hongkong Ltd., China North
Industries Co., Poly Technologies Inc. et Kunshan.
La valeur ajoutée locale est de 60% pour les
autobus et 22% pour les camions. L’objectif est de
passer à 90%.
Le Kenya a passé commande de 400 autobus
produits par Bishoftu.
Le pick-up sous licence Yang Yangfan Motors est
un sérieux concurrent du Toyota.
Géant de l’industrie éthiopienne, METEC emploie
plus de 15 000 salariés.
Les contrôles qualité s’alignent sur les normes
internationales (ISO/TS 16949:2009 et 9001:2008)
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AGENDA
COMMERCE
► Ethiopia International Trade Expo • 5 - 9 novembre 2016 - Addis Abeba
► 9th Ethio-Chamber International Trade Fair • 10 - 14 novembre 2016 - Addis Abeba
► Commercial Farm Africa • 17 - 18 novembre 2016- Addis Abeba
SANTÉ
► Ethio Health Exhibition & Congress • 24 - 26 mars 2017- Addis Abeba
INDUSTRIE
► Africa International Manufacturing (AimExpo) • 23 - 25 janvier 2017- Addis Abeba
► Agrofood & PlastPack • 3 - 5 février 2017- Addis Abeba
► All-African Leather Fair (AALF) 2017 • 16 - 19 mars 2017- Addis Abeba
► ETHIOPIA AGRI, FOOD & PACK EXPO • mai 2017- Addis Abeba
► PPP Expo • 12 - 14 mai 2017 - Addis Abeba
► AUTOEXPO 2017 • 12 - 14 mai 2017 - Addis Abeba
► Ethio Mining International Expo • 18 - 20 juin 2017 - Addis Abeba
INFRASTRUCTURES
► Airport Infrastructures & MRO Aviation Meetings Africa • 14 - 16 février 2017
► BUILD EXPO Africa 2017 • 12 -14 mai 2017 - Addis Abeba
► ETHIOCON • 20 - 24 septembre 2017 - Addis Abeba
AGRIBUSINESS
► AgriFood Ethiopia • 2 - 5 décembre 2016 - Addis Abeba
► Africa Fine Coffee Conference & Exhibition • 15 - 17 février 2017 - Addis Abeba
► HORTIFLORA Ethiopia • 8 - 10 mars 2017 - Addis Abeba
► Ethiopia Foodagro • 12 - 14 mai 2017 - Addis Abeba
► Afriwood • 12 - 14 mai 2017 - Addis Abeba
► Agrifex Ethiopia • 17 mai 2017- Addis Abeba
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MEMO
INVESTIR EN ETHIOPIE
Les incitations proposées
Aucune obligation légale d’avoir un partenaire local
Capital minimum investi :
- 200 000$ pour les investissements individuels ;
- 150 000$ pour les investissements en partenariat.
Dérogation : 100 000$ (individuels) et 50 000$ (partenariats) pour les activités
d’ingénierie, d’architecture, de comptabilité et d’audit, d‘études de projets et de
services de consultance.
Pas de capital minimum pour les investissements provenant de profits et de dividendes
réinvestis.
100% d’exemption sur les droits de douane et autres taxes pour l’importation de biens
d’équipements, matériaux de construction et pièces détachées (jusqu’à 15% de la valeur
de l’équipement).
Possibilité d’obtenir une exemption fiscale sur les bénéfices pour les nouveaux
investissements validés dans les secteurs stratégiques* pour une période de 1 à 9 ans.
Exemption fiscale sur les bénéfices : 5 ans quand 50% de la production est exportée et
2 ans quand moins de 50% de la production est exportée.
Réduction des loyers fonciers pour les investisseurs du secteur agricole et de
l’agrobusiness.
Possibilité d’obtenir un prêt de la Banque d’Ethiopie, égal à 70% du montant de
l’investissement réalisé.
Possibilité d’une prise en charge de 30% du coût relatif aux infrastructures lors de
l’installation dans une zone économique spéciale.
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INVESTISSEMENTS
Garantie des investissements et protection des investisseurs : l’Ethiopie est signataire
du l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et applique
l’ensemble des obligations auxquelles elle a souscrit.
Exemption des taxes à l’exportation pour la plupart des produits.
Exemption de l’impôt sur les bénéfices pour les investissements stratégiques* implantés
dans certaines zones**.
Durée de l’exemption d’impôt sur les bénéfices
Plus d’information sur
http://www.investethiopia.gov.et/images/pdf/incentives.pdf
Addis Abeba et
Zones Spéciales de
l’Etat Régional de
l’Oromia
Autres zones
Zones prioritaires**
5 ans
6 ans
Extension avec
réduction de 30%
pendant 3 ans
4 ans
5 ans
Extension avec
réduction de 30%
pendant 3 ans
** Gambela, Benshangul/Gumz, Afar, Somali, Guji et Borena Zones (Oromia), et autres zones situées dans l’Etat Régional SNNP
* Secteurs stratégiques : Industrie, Agrobusiness, Energie, ICT
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PRESSE
L’Echo de la Presse Française
Infrastructures - Energie
Les Echos – La coopération sur le GERD avance - La société française BRL
Ingénierie passé un contrat de 4.5 millions d’euros pour examiner les impacts
environnementaux du Barrage de la Grande Renaissance Ethiopienne (GERD).
Les Ministres en charges des infrastructures hydrauliques du Soudan, de l’Egypte
et de l’Ethiopie ont cosigné ce contrat. Les perspectives d’une énergie abondante,
propre et abordable ont rapproché les trois pays partenaires.
Lire l’article
Infrastructures - Transport
Le Monde - La ligne Addis-Djibouti bientôt inaugurée - Une ligne de chemin de fer
de 750 km va bientôt relier les deux capitales Addis Abeba et Djibouti, avec un
prolongement jusqu’au port de Djibouti. Le coût de ce projet de 3.4 milliards de
dollars a été couvert à 70% par un prêt de la banque chinoise Exim Bank. La
gestion est confiée à une société chinoise pour une période de 5 ans afin que les
Ethiopiens puissent se former. La nouvelle voie ferrée est déjà opérationnelle et
elle sera ouverte aux passagers en janvier 2017.
Lire l’article
Le Monde – La nouvelle voie ferrée en images - Chaque jour, plus de 2000
camions représentant 90% du trafic commercial éthiopien circulent entre Addis et
le Port de Djibouti. La nouvelle voie ferrée qui relie les deux capitales va
considérablement réduire les coûts de transport et l’impact environnemental de ce
trafic. Elle va aussi transformer l’économie de toute la région. L’Ethiopie a planifié
5000 km de voies ferrées à l’horizon 2020. Cette vidéo présente des images tout à
fait saisissantes de cette nouvelle infrastructure.
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PRESSE
Economie
Le Figaro - L’Ethiopie confirme sa forte croissance - Le FMI anticipe une
croissance mondiale de 3.1% en 2016. Ses prévisions soulignent une amélioration
dans les pays émergents. Les experts expliquent que l’Ethiopie va maintenir une
forte croissance parce qu’elle est peu impactée par la chute des cours des
matières premières. Le FMI prévoit une croissance supérieure à 5% en Ethiopie.
Lire l’article
Le Monde - L’Ethiopie affiche son dynamisme - Alors que la croissance ne va pas
dépasser 4% sur le continent en 2016, 3 Pays Africains vont encore surfer au-
dessus de cette moyenne avec des taux records: la Côte d’Ivoire (+ 7,5 %),
l’Ethiopie (+ 7 %) et le Kenya (+ 6 %). Selon une étude du cabinet Euler Hermes,
ces excellentes perspectives s’expliquent par une consommation dynamique, une
forte attractivité pour les investissements étrangers et une capacité d’innovation
technologique.
Lire l’article
Les Echos – L’Ethiopie est une success story - Selon Jamal Belahrach, vice-
Président du cabinet Business Africa, 50% des économies ayant la plus forte
croissance se trouvent en Afrique. Sur la période 2005-2012, 12 d’entre elles ont
enregistré des taux de croissance record supérieurs à 8%. Le développement des
activités manufacturières est l’un des moteurs de ces champions Africains.
L’Ethiopie est l’un des pays les plus avancés dans ce secteur et elle est
mentionnée comme une success story et un modèle en matière d’industrialisation.
Lire l’article
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PRESSE
Business
Financial Afrik – Des nouvelles garanties commerciales - L’Agence Africaine pour
l’Assurance Commerciale (ATI) va démarrer ses activités en Ethiopie. George
Otieno, son Président a annoncé que son organisation était opérationnelle. Elle
proposera notamment aux futurs investisseurs étrangers des garanties
supplémentaires dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie. L’ATI va aussi
accompagner et accélérer l’intégration de l’Ethiopie sur les marchés
internationaux.
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La Croix - L’Ethiopie développe le secteur de l’automobile - Jürgen Stackmann,
responsable des ventes chez Volkswagen explique que les constructeurs ne
regardent pas seulement vers l’Afrique pour trouver de nouveaux marchés.
Désormais, ils cherchent à délocaliser leurs activités d’assemblage sur le
continent afin de réduire les coûts de fabrication et d’importation. En Ethiopie,
PSA Peugeot Citroën va ouvrir un site d’activités industrielles pour produire des
modèles 301 et 208. Le groupe cible une production de 1000 voitures par an.
Lire l’article
Sécurité
Afrique Asie - L’Ethiopie est engagée pour la stabilité - L’Ethiopie est un
contributeur majeur de troupes dans les opérations de sécurité collective qui sont
organisées par les Nations Unies et l’Union Africaine dans la Corne de l’Afrique.
Elle est notamment présente au Soudan et en Somalie.
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Ambassade d’Ethiopie en France
Adresse : 35, Av. Charles Floquet 75007 Paris France Tel : +33 (0)1 47 83 83 95 Site web : http://ethiopianembassy.fr/ Commission Ethiopienne pour l’Investissement (EIC) Adresse : Addis Ababa P.O. Box 2313 Tel : +251 11 551 00 33 Site web : http://www.investethiopia.gov.et/ Chambre de Commerce et Associations sectorielles
Adresse : Addis Ababa P.O. Box 2458 Tel : +251 11 552 81 20 Site web : www.addischamber.com