bulletin mars avril 2013

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Hundred Seventy Split en concert - p.20 Vivre à Savigny Magazine municipal Mars / Avril 2013 Hommage à Charles Dupuis - p.10 La brocante : paradis des chineurs - p.24 Les Saviniens en chiffres - p.14 Une aire de jeux sur la Place Davout

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Bulletin municipal mars avril 2013, savigny sur orge

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Page 1: Bulletin mars avril 2013

Hundred Seventy Split en concert - p.20

Vivre à Savigny Magazine municipal Mars / Avril 2013

Hommage à Charles Dupuis - p.10

La brocante : paradis des chineurs - p.24

Les Saviniens en chiffres - p.14

Une aire de jeux sur la Place Davout

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Sommaire

Directeur de la publication : Laurence Spicher-Bernier, Maire de Savigny-sur-Orge.Rédaction : Olivier Laurens - Service Communication - Maquette : Service Communication

Photographies : Christian Denis, Service Communication, Fotolia.

Imprimeur : IMPRIMERIE R RAS - 6 avenue de Tissonvilliers - 95400 Villiers-le-Bel -Pontoise - 01 39 33 01 01 - Siret : B 308 343 599Le Bulletin municipal est imprimé sur un papier 115g labélisé PEFC. Les encres utilisées sont exemptes de métaux lourds.

Impressions offset et numérique conformes aux exigences IMPRIM’VERT®

Madame le Maire,

Je me permets d’attirer votre attention sur le survol de notre commune par des avions de l’Aéroport d’Orly que je trouve répété depuis quelques semaines et notamment début février. Pourriez-vous me rassurer ainsi que nos concitoyens sur cette situation que j’espère exceptionnelle ? Vous remerciant par avance, très cordialement.Florence M.

Le Maire répond et apporte cette précision :

Chère Madame, J’ai été saisie par de nombreux administrés et des repré-sentants associatifs, suite aux passages répétés d’avions atterrissant sur la piste 2 de l’aéroport d’Orly, notamment le lundi 4 février dernier. J’ai immédiatement interpellé la déléguée à l’Environne-ment d’Orly Sud.

En effet, l’utilisation de cette piste n’a fait l’objet d’aucune information auprès des Saviniens alors qu’elle a pour conséquence fâcheuse de multiplier les survols à basse altitude, gênant considérablement les riverains.

La municipalité demeure extrêmement vigilante s’agissant de l’extension du trafic aérien à Orly. L’utilisation de la piste n° 2 doit être exceptionnelle, réservée à de stricts impératifs de sécurité. Les élus locaux comme les adminis-trés doivent être parfaitement entendus sur ce point. Très cordialement.

Laurence SPICHER-BERNIER,Maire de Savigny-sur-Orge

Courrier des Saviniens

n La rétro - p.4 à p.5

n La Ville au quotidien - p.6 à p.13

n Vie de la ville - p.14 et p.19

n Les Rendez-vous Culturels - p.20 à p.22

n Les Rendez-vous Jeune Public - p.22

n Les Rendez-vous Conférences - p.23

n Histoire-Mémoire - p.24

n Economie - p.25

n Activités sportives - p.26 et p.27

n Conseil municipal - p.28

n Informations pratiques - p.29

n Expression libre - p.30 et p.31

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Editorial

Madame, Monsieur,

Savigny a rejoint la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Es-sonne le 1er janvier 2013 et les quatre villes qui la composent : Juvisy-sur-Orge, Paray-Vieille-Poste, Morangis et Athis-Mons.

Vingt-deux élus issus de notre Conseil municipal siègent désormais au sein de cette instance pour défendre les intérêts des Saviniens. J’ai souhaité que des représentants de l’opposition y siègent également car la défense des intérêts de la ville ne peut pas avoir de couleur politique.

Second temps fort de ce début d’année avec le vote du budget commu-nal. Malgré l’austérité traduite par un désengagement financier constant de l’Etat pour les Collectivités locales, le budget de la ville dégagera cette année près de 2,2 millions d’euros d’autofinancement.

Cela permettra une plus grande souplesse dans les choix des grandes opérations à prévoir au service des Saviniens comme la rénovation constante de la voirie, la préservation de notre patrimoine communal ou encore la réfection des écoles pour accueillir nos enfants dans de bonnes conditions. La dépense par habitant s’établit ainsi à 1168 euros.

La crise économique et financière a fragilisé un certain nombre d’entre nous. Dans ce contexte morose et qui tend à durer, Savigny, ville responsable et solidaire, avec le Centre Communal d’Action Sociale, a mis en place un microcrédit pour lutter contre l’exclusion bancaire. Notre Municipalité souhaite donner un coup de pouce aux porteurs de projets et favoriser l’insertion, afin que personne ne reste sur le bord de la route.

L’arrivée d’un Directeur de Conservatoire municipal est un moment important dans la vie d’une ville car souvent, il est porteur de projets novateurs qui offrent un souffle audacieux à la culture au quotidien et permet un accès facilité à la pratique instru-mentale. Ce sera effectivement le cas avec notre nouveau Directeur, Stéphane Ballot, dont vous ferez la connaissance dans ces pages. Conformément à nos objectifs, il nous dévoile son approche de l’enseignement artistique et quelques uns de ses projets qui verront le jour dans les prochains mois. J’ai souhaité qu’avec lui, le Conservatoire joue de nouvelles partitions pour l’intégrer davantage dans la vie de notre ville.

Une ville comme la nôtre continue ainsi d’aller de l’avant. Savigny est en mouvement. Mais pour autant, nous ne pouvons pas oublier notre histoire et ceux qui y participent. Ainsi, j’ai une pensée émue pour notre ami Charles Dupuis, ancien conseiller municipal de 1983 à 1995 puis Maire-adjoint aux travaux de 1995 à 2008, qui nous a quittés en ce début d’année.Au nom de la municipalité et des Saviniens, je tiens à rendre hommage à son travail et à son dévouement pour notre ville, guidés par des valeurs de droiture, d’écoute et de persévérance.

A vos côtés, Bien fidèlement.

Directeur de la publication : Laurence Spicher-Bernier, Maire de Savigny-sur-Orge.Rédaction : Olivier Laurens - Service Communication - Maquette : Service Communication

Photographies : Christian Denis, Service Communication, Fotolia.

Imprimeur : IMPRIMERIE R RAS - 6 avenue de Tissonvilliers - 95400 Villiers-le-Bel -Pontoise - 01 39 33 01 01 - Siret : B 308 343 599Le Bulletin municipal est imprimé sur un papier 115g labélisé PEFC. Les encres utilisées sont exemptes de métaux lourds.

Impressions offset et numérique conformes aux exigences IMPRIM’VERT®

Laurence SPICHER-BERNIER,Maire de Savigny-sur-Orge

Vice-présidente de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne

Courrier des Saviniens

« Nous devons faire face au désengagement de

l’Etat et en même temps maintenir

nos investissements. Pour des collectivités

comme la nôtre, c’est l’austérité et larigueur imposées.»

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La rétro

VOEUX DU MAIRELors de la soirée de vœux rassem-blant les Saviniens au COSOM, le 12 janvier, le Maire et le Conseil municipal ont célébré la nouvelle année. Cette année, ce sont les sportifs qui ont été mis à l’honneur et accueillis autour d’Alexandra RECCHIA, licenciée du Budo Club savinien et double championne du monde de karaté.

20ème SALON DU MARIAGELes mariés de 1993 se sont dit « oui » il y a deux dé-cennies et sont venus cette année célébrer leurs noces de porcelaine à l’occasion du vingtième anniversaire du Salon du Mariage. Celui-ci s’est déroulé au COSOM les 19 et 20 janvier au milieu d’une neige virginale. Avec de nombreux défilés au son de musiques actuelles, les futurs époux, eux, ont choisi tranquillement leur tenue et opté pour les prestataires qui officieront lors de leur prochaine cérémonie.

CONCOURS ILLUMINATIONS NOËLLa période de Noël appelle la magie. Et avec les illuminations qui embellissent la nuit et transforment la ville en un évènement permanent, le charme est parfait. Pour récompenser les plus talentueux de ces illusionnistes de saison, la Ville a décerné le 5 février au Milleclub les prix du concours 2013 des plus belles illuminations.

1er SALON DES ANTIQUITÉS MILITAIRESSavigny aime innover. La Ville a ainsi accueilli le 3 février au COSOM le premier Salon des Antiquités militaires. Tenues camou-flages, casques, médailles et autres armes blanches ou à feu : les spécialistes comme les amateurs ont pu apprécier le choix large et riche de tous ces objets proposés par les collectionneurs et brocanteurs.

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HOPPERNostalgique d’une Amérique baignée d’un rêve à jamais atteint, le francophile peintre Edward Hopper peignit de nombreuses huiles sur toile dans lesquelles flottait un parfum de langueur. Redécouvert à l’occasion d’une formidable exposition où se sont précipités plus de 800 000 visiteurs, Savigny a célébré cet artiste majeur du XXe siècle le 25 février à la Salle des Fêtes lors d’une conférence proposée par Annette GELINET, membre des Musées nationaux et ancienne élève de l’Ecole du Louvre.

FÊTE DES GRANDS-MÈRESSavigny aime bien cajoler ses grand-mères. Et à l’occasion de la fête qui leur est dédiée, la Municipalité avait organisé un concert avec le célébrissime Frank Michaël qui, entre deux croisières, a fait escale au COSOM le samedi 2 mars pour un concert unique et tendrement mélancolique. Le crooner qui charme son audi-toire depuis quarante ans, s’il a été depuis longtemps oublié par les médias, ne l’a pas été ce jour-là par le public savinien qui lui a fait un triomphe.

SOIRÉE DES COLLÉGIENSHabillés tendance ou décontractés, plus de 250 jeunes ont répondu à l’invitation du Conseil Municipal des Jeunes pour la soirée des collégiens qui s’est déroulée au COSOM le 22 février. Les parents les accompagnant ont été agréa-blement surpris par l’ambiance particulièrement amicale et festive d’autant que dans leurs jeunes années, ces soirées n’existaient pas !

CAFÉ LITTÉRAIREQui a dit que la littérature n’ouvrait pas l’appétit ? Le duo Carpe Diem, Jean-Michel BEUGNET et Sophie LE CORRE, a proposé l’interprétation de textes classiques aux spectateurs ravis qui ont dégusté un chocolat chaud et quelques pâtisseries bien appréciés avec la rigueur hivernale. Ils ont ainsi écouté et apprécié quelques pages succulentes et truculentes d’auteurs aussi différents que Jean de la Fontaine, Marcel Pagnol, Jacques Prévert ou Guy de Maupassant.

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La ville au quotidien

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BUDGET 2013

Conforme aux orientations budgétaires, le budget de la ville prend déjà en compte notre intégration contrainte au sein de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne mais également les effets de la politique d’austérité engagée par le Gouvernement au détriment des collectivités comme la nôtre. Malgré tout, la ville de Savigny-sur-Orge pour-suit ses engagements pour la qualité du service public local et pour maintenir sa politique d’investissements, notamment pour l’entretien de la voirie, des bâtiments et des écoles de la commune.

Entre ponction et désengagement de l’Etat, de nouvelles règles du jeu sont imposées à Savigny : un nou-veau poids que fait peser l’Etat sur notre commune.

Les recettes de fonctionnement com-portent d’une part les Impôts et Taxes, soit 65.17 % et d’autre part les dota-tions et participations, soit 25 % de nos recettes.

Si nos dépenses de fonctionnement pro-gressent à un rythme inférieur à celui de l’inflation, notre versement au fonds natio-nal de garantie individuelle des ressources (FNGIR) atteint un montant de 3 771 788 € tandis que le nouveau fonds national de péréquation des ressources intercommu-nales et communales (FPIC) génère un coût de 140 000 €, soit une progression de 82 000 €.

Notre commune devra s’acquitter d’une montée en charges exponentielle de notre contribution : 231 000 € en 2014, 445 000 € en 2015, puis 597 000 € en 2016 ! Par ail-leurs, les produits des fonds de concours de l’Etat et de la Région Ile-de-France sont érodés d’environ 4 %. Le plan pluriannuel de réduction des déficits publics impactera notre Dotation Globale de Fonctionnement estimée à 9,5 millions d’€ de moins 3% environ.

• Les produits des services sont en pro-gression de 8,6 % par rapport à 2012, due à la perception de recettes du budget régie des Transports, à l’augmentation de

nos recettes de la restauration scolaire et à l’augmentation de la fréquentation des services à la population. Pourtant, notre subvention éco-emballage disparait au bénéfice de la communauté d’agglomération des Portes de l’Essonne, soit 170 000 € en moins.

• Nos recettes de fonctionnement (30,8 M€) diminueront soit une perte de 816 000 €. Nous sommes déjà impactés par notre intégration dans la Calpe, une incidence essentiellement fiscale à cause d’un transfert des produits de la Contribution Economique Territoriale (ex taxe profes-sionnelle) et de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères.

• Nos recettes de fonctionnement dimi-nuent passant de 14, 030 M€ à 11, 9 M€, soit une baisse de 15 % à cause du trans-fert à la Calpe de la part compensation salaires de la Dotation Globale de Fonc-tionnement pour 1,5 Millions d’euros et de la compensation des dégrèvements de la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) et de la Cotisation sur la valeur ajoutée des Entreprises pour 300 000 €.

Soulignons aussi la diminution de la part garantie de la Dotation globale de Fonc-tionnement du fait du gel des concours de l’Etat – une perte sèche de 2%, sans oublier que nous ne sommes plus éligibles à la Dotation nationale de péréquation, dimi-nué à 500 000 €, et qui ne nous sera plus reversée en 2014. Il n’y a que le Fonds de Solidarité Ile-de-France qui demeure stable à 1 200 000 €. Jusqu’à quand ?

Garantir la qualité du service public, maintenir notre politique d’équipements

Nos recettes de fonctionnement sont en diminution de plus de 5% à

cause de l’érosionimportante des dotations

de l’Etat et de l’impact de la CALPE.

Face à l’Intercommunalité des Portes de l’Essonne et au désengagement de l’Etat

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Maintenir notre politique d’inves-tissement pour nos équipements au service des Saviniens

Malgré un contexte difficile, notre pro-gramme est maintenu à 8,2 M€, dette incluse. Nos dépenses d’équipement s’élèvent à 5,56 M€ (dont les travaux réa-lisés en régie) et sont financées à hauteur de 46,7% par un emprunt et par des fonds propres à hauteur de 53,3 %.

Ce niveau de couverture par des fonds propres nous situe au-dessus dans la moyenne des communes comparables (45%).

Mais à cause de l’impact de l’érosion de nos dotations sur nos capacités d’autofi-nancement et face à un crédit aujourd’hui plus coûteux qu’avant, nous hiérarchisons nos priorités pour solder notre programme dans le cadre du Contrat régional quin-quennal et autour de projets majeurs pour l’avenir de Savigny-sur-Orge.

1) Poursuite de la 4ème tranche de notre contrat régional d’investissement pour rénover le gymnase Champagne à hau-teur de 575 000 €, le solde pour l’acquisi-tion des locaux de la CPAM ainsi que pour le lancement de la première tranche de notre projet de pôle intergénérationnel comprenant la crèche, rue du Vert Galant ainsi qu’à terme le relais assistantes ma-ternelles et le foyer-logement pour per-sonnes âgées. 2) Poursuite de l’entretien de la voirie, des réseaux et des espaces verts pour

un montant 2,912 M€ afin de rénover notamment les rues Raoul-LEBON, PAR-MENTIER, Marie-CHAUVET, ainsi que les trottoirs des rues de L’EPARGNE et de LONGJUMEAU, sans oublier la réfection de l’allée Louise-MICHEL.

Au-delà de ces opérations, nous conti-nuons notre programme de renforcement de la voirie et d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Nous engagerons de lourds travaux sur le réseau des eaux plu-viales sur le secteur des Près-Saint-Martin.

3) Priorité aux travaux dans les écoles et les réfectoires concernés par la mise en place des self-services (écoles : 550 000 €) qui accueillent un total de 2311 élèves, pour rénover cours d’école, restaurants sco-laires et autres bâtiments nécessaires à l’enseignement et à l’épanouissement de nos enfants.

4) 150 000 € sont réservés pour les équi-pements sportifs, 100 000 € pour l’aména-gement des bâtiments administratifs afin d’améliorer l’accueil du public et les condi-tions de travail du personnel communal.

5) 125 000 € sont alloués pour les travaux dans les équipements culturels, dont la bi-bliothèque-médiathèque André Malraux, ainsi que dans les structures d’accueil de l’enfance et de la petite enfance.

6) 150 000 € sont affectés aux frais d’études pour le Plan Local d’Urbanisme, le Projet de Rénovation Urbaine de Grand-Vaux ainsi que pour le projet de Piscine pour Savigny.

1168 €C’est la dépense par habitant.Contre 1 500 € en moyenne pour les autres villes de population équivalente.

Malgré un désengagement constant de l’Etat, nous dégageons près de 2.2 millions d’autofinancement pour conserver notre marge de manoeuvre, pour entretenir notre patrimoine communal et rénover notre voirie.

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INTERCOMMUNALITÉ « LES PORTES DE L’ESSONNE »

Pour défendre les intérêts de notre ville,pour minimiser l’impact fiscalLors du conseil municipal du 8 février, il a été procédé à l’élection des représentants de notre ville dont des membres de l’opposition. Une ouverture aux représentants de l’opposition souhaitée par la Majorité municipale, alors que d’autres municipalités de gauche de la Calpe le refusent toujours.

L e Maire, Laurence Spicher-Bernier, a rappelé qu’ « En tout état de cause, c’est avec conviction et détermina-

tion que nous participerons pleinement à la construction d’une nouvelle intercom-munalité, qui nous a pourtant été impo-sée. Nous serons extrêmement vigilants pour que la Calpe connaisse une bonne gouvernance, dans la plus grande trans-parence pour les élus comme les admi-nistrés, pour garantir le développement, le cadre de vie et l’avenir de notre com-mune. »

Une négociation ferme et courtoise

Comme nous l’avions annoncé depuis plu-sieurs mois, la Communauté d’Aggloméra-tion des Portes de l’Essonne serait gérée avec « amateurisme » si l’on en croit les propos par voie de presse de M. Etienne Chaufour, Maire Divers Gauche de Juvi-sy-sur-Orge, ancien vice-président aux Finances de la Calpe. Le Maire de Savi-gny, Laurence Spicher-Bernier insiste sur « sa volonté de minimiser l’impact fiscal de notre entrée dans la Calpe, pour que les contribuables saviniens ne soient pas comme la ville « scalpés » par une inter-communalité nouvelle et gourmande.»Alors que l’entrée de Savigny-sur-Orge et de Morangis n’était pas actée, la Com-munauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne a décidé avec sa majorité in-tercommunale de fixer donc un nouveau taux de prélèvement de la Taxe Foncière de 11.31 % et de 2.91 % pour la taxe d’habitation.

Et le Maire poursuit : « Je crois que des choix doivent être arrêtés pour les taux globaux de la taxe d’habitation et fon-cière. Notre majorité espère ainsi protéger fiscalement les Saviniens du matraquage programmé par cette intercommunalité. Nous veillerons à une négociation pied à pied, ferme et courtoise, pour défendre les intérêts de notre ville, d’autant que nombre de nos dotations et participa-tions vont gonfler le budget de la Calpe au détriment de celui de notre ville. Nul ne doit l’ignorer.

Notre majorité souhaite neutraliser le plus possible cet impact fiscal pour la Ville comme pour les Saviniens alors que la Communauté d’Agglomération va dans le même temps ponctionner notre Budget à hauteur de plusieurs millions d’euros.

Et je ne citerai qu’un seul exemple très éclairant. En effet, si rien n’est fait, la Calpe prélèverait 10.8 M€ de produits fiscaux à notre commune alors que notre attribution reversée en compensation ne s’élèverait qu’à 8.74 M€, soit un joli scalp de 2.08 M€ pour la nouvelle intercommu-nalité.

Les négociations sont en cours et nous ne sommes pas élus pour que les Savi-niens se fassent gentiment tondre la laine, nous ne sommes pas élus pour servir les autres communes de la Calpe, » réaffirme le Maire de Savigny-sur-Orge, Vice-prési-dente de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Essonne.

LES ELUS COMMUNAUTAIRES DE SAVIGNY-SUR-ORGE

Délégués titulaires de la ville :

Laurence SPICHER-BERNIERJean-François NAUTJocelyne MAINTIER-LANGGérard MONTRELAYCatherine LUPIJean-Michel ZAMPARUTTICorinne RAFFAELLIClaude NEUILLYMaryvonne FABBROAuguste CLARA-SILVERIONicole MAURIZOTNicolas BOISIERElise ALOURDaniel COURTINJean-Pierre ROTTHIERDavid FABREJean ESTIVILL

Délégués suppléants :

Corinne POTTIER Alain RAKOTO-ANDRIANTSILAVO Dominique GANDIN Bernard BISCH Lucienne GEORGES

Trois vice-présidents :

Laurence SPICHER-BERNIER, Maire de Savigny-sur-Orge, vice-pré-sidente en charge des Travaux, de la Voirie et de l’Eclairage public.

Jean-François NAUT, Premier-ad-joint à l’Urbanisme, vice-président en charge de l’Aménagement du Terri-toire.

Elise ALOUR, Conseillère municipale, vice-présidente en charge du Handi-cap.

Quatre commissions :

1) Développement durable, Environ-nement.2) Travaux, Aménagement et Trans-ports, Finances, Personnel, Dévelop-pement économique.3) Culture, Tourisme, Sports et Com-munication.4) Habitat, Politique de la Ville, Droit et Prévention, Solidarité et Coordina-tion gérontologique.

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Comme à chaque année, les Services techniques municipaux réalisent une Opération nids-de-poule visant à la réparation des trous dans les rues. Les nids-de-poule se forment en raison du gel et du dégel successifs des routes qui alternent fréquemment au printemps. Ils apparaissent suite à une infiltration d’eau entre la couche goudronnée et la matière noble qui constitue le remblai, lors de la fonte de la neige ou du ver-glas. Lorsque la température est inférieure à 0°, l’eau se transforme en glace, enlevant ainsi toute cohésion au mélange qui constitue l’asphalte. Au réchauffement de température, la section de pavage ainsi fragilisée laissera, sous l’action du passage des véhicules, un trou dans la chaussée.Dès l’arrivée des beaux jours, des équipes d’employés municipaux seront mobilisées et dédiées exclu-sivement à la réparation de ces trous et anfractuosités sur les cent dix kilomètres de chaussée de la commune.

Déchets ménagersLa distribution des sacs poubelles aura lieu sur présentation de l’avis d’imposition et de la taxe d’habita-tion, à partir du 15 avril jusqu’au 30 juin 2013.Ils sont à retirer au Services tech-niques municipaux au 3 avenue du Garigliano, ouverts le lundi, mardi, jeudi, vendredi de 8h30 à 12 h et de 13h30 à 18h. Le mercredi et samedi de 8h30 à 11h45.

Renseignement auprès des Services Techniques Municipaux au 01 69 54 41 20

Confort de circulation et sécuritéTrois types d’interventions ont donc déjà commencé dans différents sec-teurs de la ville : le rebouchage des « nids de poule », la réfection des trottoirs et enfin celle de la totalité de certaines artères.

C omme chaque année, la ville entre-prend à la fin de la saison froide la réfection d’une grande partie des

artères de la commune afin de permettre un meilleur confort de circulation et une plus grande sécurité pour les usagers.

La première campagne de remise en état consiste en un rebouchage des « nids-de-poule ». Cette opération déjà en cours depuis début février (Avenue de Longjumeau et Avenue des Marron-niers par exemple) nécessite à elle seule l’utilisation de plus de vingt tonnes de matériaux par semaine.La méthode utilisée, dite « d’enrobé à chaud » consiste en une découpe de la chaussée autour du « trou » formé sur la route (Voir encadré), puis une fois la matière noble découverte, on procédera au coulage d’un mélange de goudron bi-tumineux dans ce dernier à une tempéra-ture telle qu’il fusionnera avec l’asphalte existant. Un tassage répété pendant que la matière refroidie permettra d’assurer la pérennité de la réparation et la fusion parfaite entre le bitume existant et le nouveau matériau.

La sécurité des piétons

Cette technique bien que plus oné-reuse que celle utilisée dans certaines communes environnantes est dite « d’enrobé à froid » consistant en un simple rebouchage de la cavité qui se trouve rapidement fragilisée par les vibra-tions et les différences de températures, est garantie pour résister au passage de

véhicules et aux intempéries pendant de nombreuses années. La seconde campagne, elle aussi déjà com-mencée, concerne les trottoirs de notre ville (partie haute de l’Avenue de Longju-meau, etc.). Il est nécessaire de penser également aux piétons et personnes à mobilité réduite ! De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de la détérioration des trottoirs comme les vibrations induites par les automobiles et camions sur la route ou encore les racines des arbres environnants.

Le confort des automobilistes

Enfin, la dernière étape de cette période de travaux verra la réfection complète de plusieurs rues de la commune comme les Rues Parmentier et Marie-Chauvet pour ne citer qu’elles. Elle débutera fin février, le froid hivernal que nous subissons ne permettant pas sa mise en œuvre actuel-lement. Dans un premier temps, la tota-lité du bitume vieillissant qui recouvre la chaussée ainsi que les trottoirs sera grat-tée puis totalement enlevée afin de repar-tir sur une base vierge et saine. Suite à cela, un nouveau tapis en asphalte sera coulé sur la voie et la partie piétonne. Enfin, une fois cette partie terminée et la nouvelle structure refroidie, un nou-veau marquage au sol sera redessiné afin d’assurer la sécurité des usagers.

Les riverains seront informés avant le début des travaux par courrier de la Mai-rie ainsi que des entreprises mandatées pour la réalisation de ceux-ci.

TRAVAUX DE VOIRIE

Opération nids-de-poule !

REHABILITATION DE LA CHAUSSÉE

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TRANSPORT EN COMMUN

Appel à la mobilisation pour le RER C

L e Grand Paris ? Que serait-il si pour rejoindre la capitale, les saviniens doivent augmenter leur temps de

transport ? Depuis plusieurs années, de nombreux élus comme les habitants sont

mobilisés contre le projet du STIF (Syn-dicat des Transports d’Ile-de-France) qui veut transformer en omnibus les liaisons directes du RER C entre Juvisy-sur-Orge et la station Bibliothèque François-Mit-terrand. Les Saviniens verraient ainsi la durée du trajet rallongée de 15 minutes minimum. Notre ville, quatrième ville de l’Essonne, première commune des Portes de l’Es-sonne, doit conserver son attractivité. Le conseil régional d’Ile-de-France doit entendre la mobilisation de notre ville.

Tous les usagers du RER C sont appelés à signer la pétition contre la mise en place de l’omnibus sur www.nonalomnibus.com

SECURITÉ

Haro sur les risques de cambriolages : quelques conseils pratiques

L a Ville de Savigny-sur-Orge participe à cette action aux côtés de la Police nationale

pour améliorer la sécurité de tous dans la ville mais, avec les vacances, s’intensifient les risques de cambriolages.

Aussi, chacun doit être vigilant et il est donc primordial de respecter certaines règles simples :

- N’oubliez pas de fermer toutes les ouvertures. Cela peut paraître évident mais il est parfois tentant de laisser une fenêtre ouverte, dans les étages par exemple pour « aérer ». Malheureusement, si le pire se produisait, votre assurance risque de ne pas vous couvrir…- Dissimulez vos biens de valeur en lieu sûr.- Dissociez vos clés, ne laissez pas sur le même trousseau celle du domicile et celle du véhicule.- Demandez à une personne de confiance de simuler votre présence en ouvrant et fermant les volets par exemple mais aussi de relever votre courrier afin que des personnages malveillants ne puissent remarquer votre absence. Un guide de la sécurité est à votre disposition à la Police municipale à la Place Davout et à l’Hôtel de ville de Savigny (48 avenue Charles-De-Gaulle). Vous y retrouverez conseils, contacts et renseigne-ments utiles.

Pour réduire les risques de cambriolage, vous pouvez vous inscrire également à l’Opération Tranquillité Vacances auprès de la Police nationale, Commissariat de Savigny-sur-Orge, 1 Place Régis Ryckebush (01 69 12 29 50).

La sécurité est un droit fon-damental et une aspiration légitime des citoyens, gage de liberté et d’égalité tant sociale que territoriale.

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IL NOUS A QUITTÉS

Hommage à Charles Dupuis, Maire-adjoint de 1989 à 2008Né le 3 juin 1927, Charles Dupuis était devenu une figure de notre ville pour laquelle il s’est investi pendant de nombreuses années, d’abord en tant que conseiller municipal puis en tant que Maire-adjoint chargé des travaux pendant les mandats de M. Jean Marsaudon. Il s’est éteint le 19 février 2013 à l’âge de 86 ans.

O rphelin de père et de mère dans sa cinquième année, Charles Dupuis a été élevé par sa grand-

mère qui a su lui transmettre ses valeurs et notamment celle du travail.Son courage et sa rigueur lui permettront, avec son CAP de dessinateur industriel en poche, de gravir les échelons de la société Decauville, fleuron de la construction fer-

roviaire française pour en finir Directeur.Lors de son arrivée à Savigny-sur-Orge à la fin des années cinquante, Charles Dupuis est déjà un homme engagé et respectueux des autres.

Il sera remarqué par M. Jean Marsaudon qui l’intégrera rapidement à son équipe municipale dès 1983 où il officiera en tant que conseiller municipal jusqu’en 1995. Cette année-là, il acceptera le poste de Maire-adjoint en charge des travaux qu’il occupera avec dévouement jusqu’en 2008.

Au cours de ses mandats successifs, Charles Dupuis s’investira avec passion pour le développement de la ZAC des Gâ-tines et pour le Centre Technique André Camelot où il laissera son empreinte tant dans les murs que dans les esprits des agents municipaux pour lesquels il res-tera un modèle de calme et de droiture. Charles laisse derrière lui son épouse Hélène, ses enfants, ses petits et arrières petits-enfants auxquels toute l’équipe municipale et les services municipaux tiennent à renouveler leurs plus sincères condoléances.

Page 11: Bulletin mars avril 2013

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MICROCREDIT PERSONNEL

Pour lutter contre l’exclusion bancaire Le Centre Communal d’Action Sociale a signé récemment une convention avec le Crédit Municipal de Paris et le Département de l’Essonne, portant sur la mise en œuvre et la gestion du microcrédit personnel sur la commune de Savigny-sur-Orge.

C e dispositif encadré légalement vise à lutter contre l’exclusion bancaire et de manière plus générale, contre

l’exclusion sociale. En effet, nombreuses sont les personnes disposant de faibles revenus qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires alors même qu’elles seraient en capacité de les rembourser.

Le microcrédit personnel : une aide pour rebondir

Le microcrédit personnel est un mini-prêt destiné aux personnes qui n’ont pas accès au système bancaire classique et qui sou-haitent faire face à un besoin important pour leur avenir ou concrétiser un projet ayant pour objectif l’insertion ou la réin-sertion sociale et/ou professionnelle.

Les conditions générales pour en bénéficier :

• habiter Savigny-sur-Orge• disposer d’une réelle capacité de rem-boursement• ne pas pouvoir accéder à un crédit ban-caire classique • satisfaire à des critères s’agissant de l’objet du prêt

Le microcrédit permet le financement de projets ou besoins principalement dans les domaines suivants : emploi et mobi-lité (formation, permis de conduire), habi-tat (accès ou maintien dans le logement, achat d’un équipement ménager), santé et handicap. Ce dernier ne peut financer le remboursement de dettes, les retards de loyer ou la création d’une entreprise.

Un prêt sur mesure dont les intérêts sont pris en charge à 50% par le CCAS

Montant : entre 300 € et 3 000 €Durée : 36 mois au maximumIntérêts : 4 % remboursés intégralement au terme du prêt. Le CCAS et le Dépar-tement contribuent à parité à la prise en charge des intérêts. Le prêt est débloqué dans un délai de deux mois environ.

Le dépôt et l’instruction de la de-mande

Le demandeur peut déposer sa demande directement auprès du Crédit municipal de Paris ou bien encore auprès du CCAS (uniquement pour les personnes isolées et les couples sans enfants), de la Maison Départementale des Solidarités (pour les familles avec enfants suivies régulière-ment), de l’UDAF ou encore des associa-tions caritatives conventionnées. Pièces à fournir pour l’instruction de la demande : un devis de la dépense envisagée et des justificatifs de ressources et de charges.

Qui décide de l’octroi du prêt ?

La décision est prise par le Crédit muni-cipal de Paris qui assure ensuite la ges-tion courante du prêt. L’emprunteur peut bénéficier d’un suivi par l’organisme ins-tructeur tout au long de la durée du prêt.

Crédit Municipal de Paris au 01 44 61 65 55 CCAS au 01 69 54 40 80Maison départementale des solidarités au 01 69 12 35 10UDAF 91 au 01 60 91 30 65

SANTÉ

A insi, il suffit de vous rendre dans l’un des centres itinérants comme celui qui s’installe régulièrement dans la Salle des

Fêtes. Vous pouvez retrouver les dates de rendez-vous sur le site www.savigny.org, rubrique Agenda. Rien ne peut remplacer vos dons, aucun traite-ment, aucun médicament synthétique ne peut se substituer aux produits sanguins. Il est donc pri-

mordial de donner. De nombreux actes médicaux nécessitent souvent de pratiquer une transfu-sion (accouchement, brûlures graves, etc.)

Ce don, qui ne prendra qu’une heure de votre temps sauvera peut-être une vie. Evitez de venir à jeun. N’oubliez pas d’apporter une pièce d’identité. Merci d’avance pour votre participation.

Pour sauver des vies : faire un don du sangLes Saviniens sont toujours nombreux à être des donateurs réguliers car sauver une vie est parfois si simple et sans danger.

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Les Enfants prennent leur quartier Place DavoutLe samedi 16 février, plusieurs centaines de personnes sont venues découvrir la nouvelle aire de jeux pour les petits installée Place Davout dans une ambiance festive.

QUARTIER DE LA GARE

Q uelle n’était pas la fierté des jeunes saviniens qui ont coupé, en compagnie de Madame le

Maire, le ruban inaugural de leur aire de jeux, conscients de s’approprier par ce geste cet endroit tant attendu, à deux pas du Marché, à deux encablures de la Gare.

A peine les portes ouvertes, les enfants se sont précipités sous l’œil bienveillant des adultes pour essayer les équipements qui leurs sont désormais dédiés pendant que

d’autres, plus calmes ou peut être moins téméraires, se régalaient d’une crêpe et d’un jus de fruits offert par la municipalité ou bien se transformaient, l’espace d’un instant, en papillon ou en tigre sous les pinceaux experts de l’équipe de maquil-leuses du service périscolaire. Mascotte géante, chamboule-tout, pêche à la ligne, la Place Davout avait des al-lures de kermesse où rien, pas même le froid hivernal, n’aurait pu taire les rires des enfants.

Les élèves de Corot se mobilisent pour Haïti

SOLIDARITÉ

Les élèves du Lycée Corot se sont mobilisés pour aider les jeunes Haïtiens car la situation du pays reste critique trois ans après le terrible tremblement de terre qui a traumatisé toute une population.

I l y a cette barque posée sur une plage de sable blanc. Au loin, une bicoque de pêcheurs devant quelques pal-

miers sur fond de ciel bleu. La photo pourrait illustrer un catalogue de voyages pour vacanciers en mal d’exotisme. Mais l’image est trompeuse car elle a été prise dans la localité de Belle-Anse, située au Sud-Est de Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde.

Suite au séisme du 12 janvier 2010, la population lycéenne de Belle-Anse a aug-menté. Pourtant, les infrastructures et les moyens humains et matériels, sont demeurés les mêmes. Pour pallier cette pénurie éducative, après avoir aidé à la construction d’une école au nord du pays,

l’Association pour la Promotion de l’Edu-cation de la Santé et de l’Environnement (APESE) en Haïti a décidé de lancer un nouveau défi : la construction d’une mé-diathèque sur une demande des lycéens locaux.

Un projet caritatif dans le cadre des cours du BTS

Une partie du terrain du lycée de Belle-Anse a donc été cédée pour la construction du bâtiment. APESE Haïti a commencé en-suite la collecte de fonds – le projet global coûtant 185 000 euros – des matériaux pour construire le bâtiment et du mobilier, tables, chaises, étagères, pour aménager cette médiathèque. Un architecte a été choisi pour dessiner un bâtiment spacieux et de plain-pied. Dans le cadre de leurs cours de BTS section assistant de mana-ger, les élèves du lycée Corot, aux côtés de ceux du lycée Monge et de ceux de l’université d’Evry, se sont mobilisés pour récolter livres, encyclopédies et autres CD et DVD.

Un objectif pluridisciplinaire pour les étudiants du lycée

Répartis en six groupes sur des théma-tiques différentes, ils ont réfléchi sur la

collecte d’ouvrages et son suivi, sur la communication auprès de la presse, les partenariats à mener avec des orga-nismes officiels et autres associations ou encore sur la logistique pour acheminer les containers de France vers Haïti. Sans oublier de comprendre le fonctionnement d’une médiathèque. « Au-delà de ce pro-jet enthousiasmant, cette expérience offre également aux élèves un cas concret bé-néfique à leur cursus » précisent Virginie Larrivée et Cécile Sauvan, responsables de cet enseignement au lycée Corot.

La construction et l’aménagement de cette médiathèque reste un symbole du lien très fort qui existe entre Haïti et la France depuis trois siècles et qui en sort ainsi renforcé.

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Un certain nombre d’enfants des écoles maternelles ou élémentaires ren-contrent des difficultés de prononciation et sont en attente d’une prise en charge orthophonique ou ont tout simplement besoin d’être repris à la maison, mais leurs parents non francophones ne sont pas en capacité de le faire.

RÉUSSITE EDUCATIVE

Des ateliers langage :pour bien apprendre le français

Q uelques enfants en outre, pro-venant d’un milieu non franco-phone, arrivent à l’école sans

parler le français et ont donc besoin d’apprendre notre langue.C’est pourquoi, le programme de réus-site éducative propose depuis 2010 des ateliers « langage » à destination des enfants de 3 à 8 ans. « A l’origine, les ateliers s’adressaient aux enfants de mater-nelle uniquement, mais à la demande des directeurs et directrices d’écoles élémen-taires, nous les avons étendus aux enfants de Cours Préparatoire ou de CE1 » précise Eglantine Charaud.

Apprendre de manière ludique

Les ateliers sont animés par ce professeur de Français langue Etrangère. Par le biais de jeux ou d’imageries, il incite les en-fants à s’exprimer en français et enrichit leur vocabulaire. 48 enfants ont participé à cet atelier entre janvier et juin 2012 et 39 entre octobre et décembre 2012.

Un véritable partenariat avec les écoles

Les ateliers sont organisés par le Pro-gramme de Réussite Educative et finan-cés par le Centre Communal d’Action Sociale et l’Agence nationale de la Cohé-sion sociale. Ils ont lieu à la maison de quartier de Grand-Vaux et dans le local du Programme de Réussite Educative des Prés-Saint-Martin. Les enfants pro-viennent des écoles maternelles Mermoz, Saint-Exupéry, Chateaubriand et des écoles élémentaires Kennedy et Saint-Exupéry. Les enfants sont adressés par les enseignants.Parallèlement, des cours de Français Langue Etrangère sont également dis-pensés en direction des parents.

Programme de Réussite Educative au 01 69 54 40 96

SÉNIORS

Avez-vous croisé Youki ?Délire assuré et rires en cascade ! Attention, la troupe « Au bonheur de jouer » revient avec son cru 2013. Le fautif ? Yvon Taburet qui signe « Quid du Youki » qui sera interprété le 14 avril à la Salle des Fêtes à 15h30.

Une satire drolatique et grinçante sur le fossé social qui peut exister entre des membres d’une même famille. Les cousins de Neuilly, en panne de voiture, débarquent à l’improviste dans une famille qu’ils ne connaissent pas au fin fond d’un modeste village du Sud-Est.

Le reste se raconte en décalage culturel, quiproquos en prime !

Les onze comédiens amateurs de cette petite troupe, tous des séniors, nous prouvent que lorsque la vie est prise avec déri-sion et humour, elle sourit malgré le temps qui passe.

« Quid du Youki » le 14 avril à la Salle des Fêtes à 15h30

Entrée libre

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Vie de la ville

RETOUR SUR LE RECENSEMENT

Les Saviniens en chiffresLe recensement 2013 est désormais terminé. Retour sur ce travail de fourmis auquel vous avez peut-être collaboré.

L a dernière grande vague de recense-ment 2013 vient juste de s’achever et les 1400 dossiers liés à la popu-

lation savinienne sont déjà partis à Or-léans, siège local de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) pour le traitement des données de notre département.

Créer une relation de confiance

« La Mairie est partenaire de l’INSEE pour réaliser cette enquête de terrain et collec-ter les dossiers, précise Michèle VILLAUME qui gère ce dossier au sein du service de l’Etat Civil. Nous avons reçu une vingtaine de candidatures de tous âges et de toutes conditions. Puis nous en avons retenu sept pour constituer l’équipe des agents recen-seurs. Ceux-ci ont la charge de distribuer

les dossiers à remplir. Chaque agent a ainsi en charge deux cents foyers dans des zones ciblées de Savigny. »

Entrer dans l’intimité des foyers

Ils sont donc sept à s’être partagé le ter-ritoire de notre commune pour rencon-trer la population selon un découpage très précis des différents quartiers. Chacun est libre de s’organiser comme il le souhaite, « même s’il y a des moments plus pro-pices pour rencontrer les gens comme le mercredi ou lors des débuts de soirée lorsqu’ils sont présents à leur domicile et plus disponibles » comme le souligne l’un des recenseurs, Isabelle SELLAN. Cette Savinienne, qui vient du monde de la banque, a été étonnée par la gentillesse de ses interlocuteurs.

« Et au fil de ce travail, j’ai été surprise de découvrir des quartiers de Savigny que je ne connaissais pas malgré mes douze années passées dans cette ville ! »

Un rôle pédagogique

Justin YABRESSI est un familier de Grand-Vaux. Justin connaît tout le monde et est connu de tous. Très sociable, il est toujours bien accueilli parmi la popula-tion. « Nous avons un rôle pédagogique pour expliquer le rôle et l’organisation du recensement, explique-t-il. Et à l’occasion, je peux aider à remplir les documents dans une totale transparence car les gens me font confiance. » Depuis quelques semaines et pendant dix mois, les données vont être traitées et offriront un instantané de notre popu-lation… jusqu’au prochain recensement.

Le principe du recensement remonte à l’antiquité, il était établi dans un but fiscal ou militaire. Il faudra attendre la Révolution pour donner au recensement sa forme moderne.

Le premier d’entre eux est réalisé en 1801, sous Napoléon Bona-parte, la France compte alors 33 millions d’habitants.

Aujourd’hui, les recensements sont surtout des outils d’aide à la prévision économique. La confidentialité des données recueillies est instaurée dès 1841, en interdisant à la police et aux agents du fisc de vérifier les informations du recensement.

Depuis janvier 2004, le recensement de la population résidant en France est annuel. Une nouvelle méthode remplace le comptage exhaustif traditionnel qui était auparavant organisé tous les huit ou neuf ans. Conséquence : tous les habitants ne sont plus re-censés la même année. Désormais, les villes importantes comme Savigny réalisent tous les ans une enquête par sondage auprès d’un échantillon de 8% des logements. La collecte s’effectue chaque mois de janvier et février : un agent recenseur dépose les questionnaires et les reprend une fois remplis.

Les résultats seront consultables sur le site : www.insee.fr

Le saviez-vous ?

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Une découverte ludique de l’art

ÉVEIL CULTUREL

A l’occasion de la 22ème édition du Salon des peintres et sculpteurs du dimanche, les tout-petits de l’Accueil de loisirs de l’école Louise-Michel ont exposé leurs réalisations.

H okusai demeure une grande figure dans l’histoire des estampes japo-naises au tournant des XVIIIème

et XIXème siècles. Celui qui influença Gauguin, Monet ou encore Van Gogh, prit l’habitude dès 1800 de signer ses œuvres « Le vieux fou de la peinture ». Créateur du terme et de l’esprit manga, il reste encore aujourd’hui célèbre pour avoir peint une série de trente-six vues du Mont Fuji dont certaines ont marqué l’imaginaire artistique occidental, comme « La grande vague de Kanagawa » ou

« Le Fuji vu à travers le pont de Mannen à Fukagawa. » C’est cette dernière oeuvre que les animateurs ont choisie comme thème de travail : certains enfants l’ont reproduite, d’autres l’ont revisitée avec de la gouache et de l’encre, s’inspirant de l’œuvre de Picasso, notamment pour le tableau « Joueur de ballon sur la plage ».

L’art en héritage

Les tout-petits, âgés de 3 à 6 ans, sont venus admirer leurs œuvres exposées au Salon des jeunes peintres et sculpteurs. En compagnie de Catherine Lupi, Maire-adjoint aux Affaires culturelles, ils ont pu également admirer les autres tableaux et sculptures exposés et voter pour leur œuvre préférée. « Savoir regarder une toile, c’est ouvrir ses yeux et son cœur à la couleur et à la lumière. Mon père a été très important dans mon éducation artistique et il est normal maintenant que, à mon tour, je transmette cet héritage à la jeune géné-ration » a conclu Catherine Lupi.

LOISIRS

A u programme, plus de 600 œufs colorés seront éparpil-lés un peu partout dans le

parc pour nos chasseurs.

Les enfants devront trouver quatre œufs de la même couleur pour récupérer leur friandise.

Nous attendons les enfants jusqu’à 9 ans à partir de 15h30.

En 2012, plus de 400 petits Saviniens portaient leur panier.Cette année, nous espérons les voir encore plus nombreux.

(La manifestation sera encadrée par des agents municipaux) Renseignement auprès du Service Enfance au 01 69 54 40 50

La chasse aux œufs de Pâques est ouverte

Pâques et sa chasse aux œufs restent l’un des mo-ments privilégiés des enfants après Noël. Cette année, la ville invite petits et grands à parcourir le parc André-Séron le samedi 30 mars 2013.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

A l’école du tri sélectifPour la septième saison, le tournoi interclasses « Qui veut sauver la planète ? » a été lancé par le Syndicat Intercommunal pour la Revalori-sation et l’Elimination des Déchets et Ordures Ménagères (SIREDOM).

D eux classes de CM2 de l’école élé-mentaire Aristide Briand ont été retenues parmi la vingtaine sur

l’ensemble de l’Essonne pour concourir lors de ce tournoi. Par petits groupes de cinq personnes, les élèves des classes de CM2 devaient répondre à une liste d’une vingtaine de questions concernant embal-lages et déchets.

Puis, ils ont participé à un jeu de vitesse pour arracher des emballages stylisés attachés à une ceinture d’un enfant ser-vant de cible mouvante. La double mise à l’épreuve devait permettre de sélection-ner dix classes qui participeront aux sé-lections de la seconde phase du concours fin mars, la finale opposant ensuite le 13 juin les trois meilleures classes.

Au-delà de l’aspect ludique, l’objectif est de faire prendre conscience à ces enfants de l’impact de la production des déchets sur notre environnement et de leur don-ner des clés pour adopter ou faire adop-ter des gestes éco-citoyens.

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Quelle place pour les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale dans la cité ?

SANTÉ

Le thème 2013 retenu pour la Semaine d’Information sur la Santé Mentale, qui aura lieu du 18 au 24 mars, sera cette année : « Ville et Santé Mentale ».

A cette occasion, Savigny s’est associée à cet ensemble de mani-festations en collaboration avec le Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM) récemment ouvert à Evry. Ce GEM proposera une après-midi de ren-contres et d’échanges autour d’un goûter le vendredi 22 mars entre 15h et 17h, salle Carnot à l’angle des avenues Carnot et Charles de Gaulle.

Renseignement au 01 69 36 95 43 ou 06 59 24 04 00

24ème semaine d’information sur la santé mentale

FOCUS

« J’avoue, Sainte-Madone-de-la-Mouise, j’avoue/Mes songes brisés, chaque matin, défigurés,/J’avoue mes baisers et mes gloires absurdes,/Mes orgueils et mes folies de puissance ? » Avec ce texte inédit, Jean-Luc Maxence participera au rendez-vous de la poésie « La voix du poète » organisé le 23 mars à la MJC par la Compagnie Les Trois Clous.

I l y retrouvera d’autres auteurs connus comme Jean Joubert et Luce Guil-baud, ou plus confidentiels comme

Pierre Causse.

Un art précieux

« La poésie reste le parent pauvre des arts, explique Evelyne Morin, organisa-trice de l’événement et elle-même auteur de recueils. Face à la musique ou à la lit-térature, notre art est ignoré des médias et pour le grand public, la poésie contem-poraine s’arrête à Prévert. Alors qu’il y a vraiment une multitude de petits éditeurs

qui proposent des textes de plumes talen-tueuses appréciés par un public ardent et fidèle. »

La poésie prend le train

Pour rendre accessible au plus grand nombre cet art noble, la Ville de Savi-gny soutient cette événement apprécié d’un public toujours plus nombreux. Mais avant cette soirée littéraire et musicale, durant laquelle les poètes seront accom-pagnés par le Quartet Saxiana et huit comédiens, la Compagnie Les Trois Clous embarque ses interprètes pour un voyage ferroviaire. Une première rencontre aura lieu dans les brumes du petit matin en gare de Savigny le lundi 18 mars, puis sur la ligne C du RER depuis la gare Biblio-thèque François Mitterrand le mercredi 20 mars à partir de 15h30, où les comédiens de la Compagnie passeront de rames en rames parmi les voyageurs pour lire cer-tains textes qui seront ensuite offerts aux spectateurs lors de la soirée « poésie & musique.orge »

Alors, en revenant de votre travail, lais-sez-vous séduire par quelques instants de douceur et de bonheur en savourant ces petites minutes de rêverie qui vous seront proposées.

Les rendez-vous de Poésie & Musique.Orge :Gare de Savigny-sur-Orge, le 18 mars entre 7h30 et 9h30Ligne du Transilien RER C, le 20 mars à partir de 15h30

Soirée à la MJC, le 23 mars à partir de 20h30. Tarifs : 5,50 euros et 8 euros

En effet, un grand nombre de ma-ladies peuvent être évitées grâce à une hygiène quotidienne. Fort de ce constat, trois professionnelles de l’animation de nos maisons de quartier, Séverine Zilliox, Aurélie Fadernat et Véronique Terriat se sont mobilisées pour organiser une manifestation autour de ce sujet. « Buller avec nos parents » sera le titre de cette opération de sensibilisation.

Renseignement au 01 69 44 61 45

Combattre les microbes et détruire les bactéries !

Mercredi 17 avril à la maison de quartier de Grand-Vaux de 14h à 17h se tiendra un forum consacré à l’hygiène des enfants.

FORUM HYGIENE

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Les passeurs de poésie

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COMMISSION DU DEVOIR DE MÉMOIRE

Témoigner pour ne pas oublierLes membres de l’association « Les Oublié(e)s de la Mémoire » ont rencontré les jeunes du lycée Corot pour évoquer la Seconde Guerre Mondiale.

« Déportation », « camps de concen-tration », « Hitler », « Gestapo »… Des mots pour décrire l’horreur

d’une période que notre jeunesse n’a connue qu’à travers les manuels scolaires, les témoignages et les films.

Pour les sensibiliser au droit à la diffé-rence, l’association « Les Oublié(e)s de la Mémoire » s’est voulue pédagogique, car pour ses membres, il est nécessaire d’expliquer la stigmatisation de certains Français par les nazis.

Ainsi, début février, dans le cadre du Comité d’Education à la Santé et à la Ci-toyenneté dont le but est de transmettre aux lycéens les valeurs de solidarité et de respect mutuel, le lycée Corot de Savigny a invité le secrétaire général de l’associa-tion, Jean-Luc Schwab, à venir échanger avec quatre classes de seconde autour du thème de la déportation pour homo-sexualité.

En compagnie de Daniel Courtin, conseil-ler municipal, cet historien et chercheur est revenu longuement sur l’histoire du paragraphe 175. Rédigé en 1871, ce texte dénonçait les homosexuels comme « des mâles non reproducteurs ».

Témoigange de déportés

Repris ensuite par les nazis depuis Ber-lin, capitale européenne où la liberté de mœurs était pourtant la plus avancée durant la République de Weimar des années 20, le paragraphe 175 criminalisa dès 1935 « ceux qui avaient l’intention de commettre l’acte », car Himmler craignait la disparition de la race allemande.

Le régime hitlérien décida ensuite en 1942 l’extermination des porteurs du triangle rose. Le paragraphe 175 fut abrogé en 1950 en Allemagne de l’Est et en 1969 en Allemagne de l’Ouest.

Jean-Luc Schwab évoqua enfin les témoi-gnages des déportés qui survécurent à l’Holocauste comme Pierre Seel, qui a été interné. Complémentaire des cours d’his-toire proposés aux lycéens, ce regard porté sur une période douloureuse de notre histoire contemporaine a permis à ces jeunes de comprendre qu’ils doivent rester vigilants pour que « la bête im-monde » ne se réveille pas, selon l’allé-gorie de Bertolt Brecht.

En plus de vingt ans, ce sont près de trois mille enfants des classes de troisième de l’ensemble des collèges saviniens qui ont bénéficié des voyages organisés par la municipalité et les associations d’anciens combattants.

Cette année, la Commission du Devoir de Mémoire emmène les collégiens sur les lieux mêmes du débarquement de Normandie où se déroula le 6 juin 1944, au petit matin, l’Opé-ration Neptune précédant la Bataille de Nor-mandie entreprise avec les soldats américains, canadiens, anglo-canadiens et français.

Daniel Courtin, conseiller municipal en charge des Anciens combattants et président de la Commission du Devoir de Mémoire, affirme : « Il ne faut pas renoncer à transmettre, renoncer à témoigner, renoncer à devenir pédagogue. Les hommes qui naissent aujourd’hui, que sauront-ils dans vingt ans, dans trente ans, si nous ne nous mobilisons pas ? » Cette visite se déroulera les 4 et 5 avril et permettra à quatre-vingt cinq collégiens de comprendre l’engagement de milliers de com-battants qui ont offert leur vie pour que nous puissions, nous, vivre en liberté et en paix.

Sur les traces du D-Day, les collégiens débarquent en Normandie

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SOLIDARITÉS

Un Relais du challenge vient d’ouvrir à Savigny-sur-Orge.

L e Tricot Solidaire est la suite des aventures du défi de l’écharpe des records.

Plus de 6500 personnes âgées de 5 à 101 ans et originaires de toute la France, mais aussi de Belgique et de Suisse, ont participé à ce défi original entre octobre 2009 et décembre 2012.

Tricotant l’écharpe la plus impres-sionnante au monde : plus de 70 kilomètres de long sur 20 centi-mètres de largeur, soit l’équiva-lent de 210 000 pelotes de laine, pour un poids total estimé à 10,5 tonnes !

Miranda Malterre (photo ci-dessus)lance aujourd’hui un appel pour recruter des tricoteuses soli-daires de sa commune et de ses environs. L’objectif est de parti-ciper à la reconversion solidaire de l’écharpe des records et au tricotage de plusieurs centaines de nouvelles créations en laine, au profit d’associations caritatives et humanitaires.

Les rencontres du «Café Tricot Solidaire» de Savigny sont lancées depuis le jeudi 14 février à 14h30 à son domicile.

Renseignements auprès de Miranda au 01 60 47 29 45 ou 06 23 90 17 02

ÉTABLISSEMENT CULTUREL

De nouveaux projets pour le conservatoire Claude DebussyUn vent nouveau souffle sur le Conservatoire municipal avec l’arrivée de Stéphane BALLOT. Rencontre avec le nouveau directeur.

« L’image que renvoient aujourd’hui les conservatoires municipaux peut faire peur à un public qui les trouve

trop élitistes ou qui s’en éloigne car il les juge trop poussiéreux. »

Stéphane Ballot, le nouveau directeur installé aux commandes du Conservatoire municipal de Savigny, a décidé de casser cette perception : « La ligne de conduite d’un conservatoire, pour moi, s’inscrit dans l’exigence et dans l’excellence, quel que soit le répertoire et quelle que soit l’esthétique artistique, classique, jazz ou même rap. Une personnalité comme Ri-hanna est devenue une immense artiste car elle se glisse elle aussi dans cette perspective. »

Une vraie réflexion sur la pédagogie

Le monde de la musique, Stéphane BALLOT, le connaît bien. Ses huit frères sont musiciens – l’un deux accompagne d’ailleurs Roberto Alagna. Lui pratique le violoncelle depuis son enfance. Un instru-ment pour lequel il a réalisé ses premiers pas dans l’enseignement il y a vingt ans.

Il a depuis mené une vraie réflexion sur l’éducation musicale. Il souhaite au-jourd’hui innover en terme d’offre pour les Saviniens qui veulent s’initier à la pra-tique d’un instrument. Dans un proche avenir, Stéphane Ballot envisage même de créer des partenariats avec les mai-

sons de quartier pour monter des pro-jets hors les murs du Conservatoire et permettre l’éducation musicale du plus grand nombre.

Privilégier les cours collectifs

Stéphane Ballot arrive avec une vision un peu différente du cadre traditionnel des conservatoires classiques : « C’est la pratique qui doit amener vers le per-fectionnement instrumental, souligne le nouveau directeur de ce lieu de cultures vivantes. Nous souhaitons offrir à tous les Saviniens intéressés une possibilité de pratiquer en groupe dans l’esprit des orchestres à l’école. Nous allons donc privilégier les cours col-lectifs d’une heure aux tête-à-tête d’une vingtaine de minutes entre l’enseignant et son élève. » Il s’agit donc de partir de la motivation du groupe d’étudiants pour aller vers un travail plus personnel.

Le challenge du Tricot Solidaire !

Conservatoire municipal au 01 69 44 15 75 - 25, Grande RueAccueil et secrétariat, du lundi au samedi inclus de 14h à 20h (fermé le dimanche et durant les vacances scolaires)

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CENTRE DE VACANCES

Bernard Gaborieau et Arnaud Courrin, ambassadeurs de la cuisine Vendéenne Durant plus de trois décennies, le cuisinier du Centre d’accueil de La Savinière aura été un infatigable ambas-sadeur de la gastronomie vendéenne auprès des enfants saviniens, leur faisant découvrir des saveurs oubliées comme la gâche ou le préfou, pain aillé qui accompagne les délicieux fruits de mer locaux. Aujourd’hui, il tire sa révérence, ému, après toutes ces années durant lesquelles il s’est tant investi pour les petits résidents de la Savinière.

« Je suis contre la Semaine du goût. La curiosité dans nos assiettes doit être permanente. » Derrière sa

rondeur bonhomme, Bernard Gaborieau se montre intraitable face aux modes qui aimeraient nous réconcilier avec le prêt-à-manger industriel. Pour ce cuisinier patient et pédagogue, le bonheur des papilles doit relever d’une éducation de tous les jours.

De la restauration aux ateliers cuisine

Après des études en école hôtelière com-mencées à 14 ans et quelques saisons en restauration, Bernard Gaborieau a intégré La Savinière en 1977. 35 ans plus tard, il

rend son tablier avec une pointe de nos-talgie dans la voix : « J’ai vraiment aimé le contact avec les enfants en animant pour eux et avec eux des ateliers cuisine. Nous partions d’un thème comme la conquête de l’espace et nous nous amusions à construire des décors avec des fruits et des légumes pour symboliser les planètes. Les enfants adoraient. »

De la cuisine au théâtre

La retraite de Bernard Gaborieau ne sera pourtant pas une petite mort. Peut-être ne se lèvera-t-il cependant plus comme chaque matin dès 4 heures pour prépa-rer les services de la journée comme il en avait l’habitude. Car il y a une vie en dehors des cuisines pour ce passionné de

théâtre. En parallèle des ateliers d’expres-sion dédiés notamment aux tout-petits, il a créé à Angle, la ville du Sud Vendée où il réside, le Festival de théâtre amateur Amathéa’Folies dont la dernière édition, en 2012, a été parrainée par le comédien Jean-Paul Alègre.

Bernard Gaborieau, metteur en scène de différentes pièces, ne s’éloignera cepen-dant pas trop de la Savinière et viendra prêter main forte à Arnaud Courrin, son successeur, quand l’envie s’en fera sentir. Car pour ces deux as des fourneaux, la passion des goûts et des saveurs se pra-tique sans modération. L’Art culinaire est un art de vivre auquel goutent lors de leur séjour nos petits Savi-niens.

Cette année sera encore riche en découvertes pour nos vacanciers qui se verront pro-poser de nouveaux sports et de nouveaux ateliers artistiques et multimédia.

Bien sûr, les activités traditionnelles seront toujours présentes comme les baignades dans le grand bassin de 370m2 avec son toboggan aquatique, les ateliers cuisine, les grands jeux, les veillées…

Ils pourront partir du 28 avril jusqu’au 10 mai sous réserve de s’être inscrits rapidement.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le service scolaire-enfance au 01 69 54 40 54

Objectif : de nouvelles activités

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Les Rendez-vous Culturels

L e grand public a découvert Vigon l’an dernier lors de sa participation à l’émission “The Voice”, mais ce n’est

pas qu’un candidat de télé crochet, en effet ce n’est pas un débutant.

Il s’est fait connaître à l’aube des années 60, sur la scène du Golf Drouot avec le groupe «les Lemons » dont l’organiste était Michel Jonasz.

Remarquable bête de scène à la voix rauque, il assure avec Les Lemons puis en solo, les premières parties de Bo Did-dley, Stevie Wonder, et Otis Redding, des Rolling Stones ou de Johnny Hallyday.

Après un long séjour à l’étranger, Vigon revient en France au début des années 2000, alors qu’on réédite en CD ses an-ciens vinyles. On s’aperçoit que le temps n’a pas eu de prise sur lui, toujours aussi impliqué et énergique, il marie rock’n’roll, rythm and blues et soul music avec le même appétit. Associé aux Rolling Domi-nos, il a trouvé un groupe à sa mesure, adepte des mêmes émotions musicales, et capable de les transcender sur scène.

Vendredi 29 mars à 20h30 à la Salle des fêtes Tarif plein 15 € Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

SOUL / ROCK

Vigon, une star «The Voice»

Vendredi 26 avril à 20h30 à la Salle des fêtesTarif unique 15 € Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

ROCK / BLUES

Hundred Seventy Split

E n marge de leur appartenance au groupe mythique Ten Years After, Leo Lyons basse, Joe Gooch guitare

et chant, se sont associés avec un jeune batteur Damon Sawyer pour créer un trio de blues-rock plein d’énergie,Hundred Seventy Split.

Riches d’une incroyable expérience et d’un talent rare tant au niveau de la composition que de l’interprétation, les deux compères continuent leur route en parallèle de Ten Years After, mettant leur formidable talent de musiciens au service de ce nouveau projet.

Une collaboration gravée sur CD

Hundred Seventy Split est une formule explosive qui va secouer le monde, tous les ingrédients sont réunis pour enchan-ter les foules : guitares, voix, rythmiques soutenues et présence scéniques très forte. Un premier CD « The World won ’t stop » est né de cette nouvelle collabora-tion entre les deux compères, un disque de pur blues-Rock aux guitares affutées avec des compositions que l’on a forcé-ment hâte de découvrir sur scène.

Leo LYONS, Joe GOOCH, Damon SAWYER

MUSIQUE CLASSIQUE

Pascal AmoyelA travers ce spectacle musical, Pascal Amoyel, qui fut l’un de ses rares élèves, fait revivre avec passion le parcours extraordinaire de ce pianiste György CZIFFRA devenu légendaire, en nous livrant son histoire : de l’enfant né dans les bidonvilles, jouant dans les cirques, au soldat évadé ou au pianiste de jazz qui enchantait les nuits de Budapest...

Vendredi 5 avril à 20h30 à la Salle des fêtes

Tarif plein 15 € ; Tarif réduit 20 € les 2 places Service Culturel au 01 69 54 40 70 [email protected]

DÎNER CONCERT

Pedro KouyateArtiste libre et inspiré, c’est dans la culture ancestrale de son pays d’origine, le Mali, et particuliè-rement dans l’univers profond et mystique de la confrérie des chasseurs mandingue, à qui il emprunte le flow et les gammes pentatoniques, que Pédro Kouyaté puise ce qui constitue la base de ses créations.

Samedi 6 avril à 20h à la MJC

Tarif : 8 € en pré-vente / 10 € sur place / 5 € -12 ans (Assiette décou-verte et un verre de jus offert)

CONCERT

« Musiques actuelles et émergentes »Professeurs : K. Malki,J. Eckenfelder, J. Chaudron et A. Chaudron)

Jeudi 25 avril de 18h30 à 20h30 à l’Auditorium du conservatoire municipal

Entrée libre et gratuite

Conservatoire au 01 69 44 15 75

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Le repas des Fauves THÉÂTRE

D’après l’oeuvre de Vahé KATCHA. Présenté par l’Atelier Théâtre Actuel, en accord avec la Compagnie Minus et Cortex / Circé Productions, un spectacle du Théâtre Michel.

Vendredi 8 avril à 20h30 à la Salle des fêtes Tarif plein 13 € ; Tarif réduit 20 € les deux places ; Tarif étudiant 7 €Gratuit pour les moins de 10 ans Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

D ans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anni-versaire de leur hôte. La soirée

se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit l’im-meuble et décide de prendre deux otages par appartement.

Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, reconnaît, en la personne du propriétaire de l’appartement, M. Pélis-sier, un libraire à qui il achète régulière-ment des ouvrages. Soucieux d’entretenir les rapports courtois qu’il a toujours eus avec le libraire, le Commandant Kaubach décide de ne passer prendre les otages qu’au dessert… Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux otages qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer Le Repas des fauves.

Samedi 23 mars à 16h à la Salle des fêtesInfos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

Prenons le temps de rire !

FESTIVAL DE L’HUMOUR

C e 1er Festival « Prenons le temps de rire » consacrera de jeunes talents ou des troupes qui nous auront

bien amusés dans un esprit débridé.

Qu’est-ce que l’humour ?

C’est une improvisation qui se dissimule sous une apparence sérieuse et dont les traits caractéristiques sont l’ironie et l’impassibilité. Autrement dit, l’humour consiste à dire sur un ton sérieux des choses absurdes, comiques, ou mali-cieuses. Le genre théâtral se prête admi-rablement à l’introduction de l’humour dans des pièces auxquelles le public réserve un accueil chaleureux.

Un bulletin de vote sera distribué au début du spectacle afin qu’un prix du Pu-blic soit remis à la troupe ou au comédien le plus talentueux.

Pendant les délibérations du jury, vous pourrez assister au spectacle « J’attends Madeleine » de la Compagnie « Des pa-pillons dans la tête » (prix SACD, Ren-contres du Jeune Théâtre 2012), avec Julien PARAMELLE et Florian GUERIN, une pièce de Julien PARAMELLE, mise enscène de Céline GRANDCHAMP.

Feux croisés : la chanson française et le jazz

Parce que le jazz sous toutes ses formes - scat, swing, jazz manouche - inspire depuis longtemps la chanson fran-çaise, parce que la chanson française y trouve une façon singulière de faire chanter les mots et de leur apporter du rythme, la fureur d’écouter 2013 promet d’être festive !

Cette année, la Bibliothèque-Médiathèque André-Malraux accueille deux groupes pour combler petits et grands.

l Mini-concert : « Les Voilà Voilà » De faux airs de «French Blues Brothers», un esprit drôle et taquin, un univers vivifiant à la plume hardie et au Swing’n’Blouse joliment balancé !

Samedi 6 avril à 15 h Pour les enfants à partir de 5 ans.

Réservations auprès de la Bibliothèque- Médiathèque André-Malraux à partir du 9 mars.

l Concert-conférence :« Doudou swing » Une première partie où Doudou parle du Jazz Manouche et de sa complicité avec la chanson française, musique et images illustrant ses propos, suivie en deuxième partie d’un concert du trio « Doudou Swing ».Au programme : swing acrobatique, chansons manouches, scats rageurs… et surtout passion de la musique.

Samedi 13 avril à 16h30 Tout public

Réservations auprès de la Bibliothèque- Médiathèque André-Malraux à partir du 16 mars.

LA FUREUR D’ÉCOUTER 2013

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Jeune Public

THÉÂTRE

Princesse Cracra Compagnie du Paragraphe Nathalie Javelle

L’originalité de cette pièce que nous avons voulue drôle et interactive vient du fait que les enfants sont vraiment partie prenante dans l’histoire et sont presque autant acteurs que comé-diens. « Le beau chevalier Frédéric est sur les traces du dragon de la sorcière qui sème la terreur dans tout le royaume ». Irritée par cette nouvelle, la sorcière Gribouillis lui jette un sort : la femme dont il tombera amoureux deviendra « cracra » !

A partir de 3 ans Tarif : 8,50 € / 5,50 € /SNPSamedi 30 mars à 16h à la MJC

MARIONNETTES

Histoire de MarionnettesGhislaine LAGLANTINE

Avec leur caractère haut en couleur, les marionnettes vont em-mener les spectateurs de rebon-dissement en rebondissement et pousser leur conteuse à raconter d’autres histoires quitte à se faire prendre à leur propre jeu...Ce spectacle, riche en clins d’oeil, réveille d’autres références dans l’imaginaire des enfants et des adultes.

A partir de 3 ansTarif : 8,50 €/SNP Samedi 30 mars à 16h à la MJC

Vendredi 12 avril à 20h30 à la Salle des fêtesTarif plein 20 € ; Tarif réduit 30 € les 2 places ; Tarif étudiant 7 € Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

Sandrine Alexi imite les stars HUMOUR / ONE WOMAN SHOW

T oujours fidèle à son univers bur-lesque, absurde et musical, San-drine Alexi s’attaque aux travers

de l’imitation et livre aux spectateurs les secrets et ficelles de ses caricatures. San-drine veut qu’à la fin du spectacle, tout le monde sache imiter une star.

Ne seront pas épargnées : Carla Bruni, Céline Dion, Vanessa Paradis, Monica Belluci, Catherine Deneuve, Roselyne Bachelot, Véronique Sanson, Olivia Ruiz…

L’imitatrice des Guignols s’en donne à cœur joie !

« Bronx » avec Francis HusterTHÉÂTRE

L e Bronx des années 60. Un quartier en pleine ébullition où la mafia règne sans partage, et le racisme fait son

apparition… Le petit Cologio observe de ses 9 ans le monde des « affranchis ». Il est particulièrement fasciné par Sunny, leur chef. Son père Lorenzo, accepte mal l’intérêt de son fils pour les malfrats : chauffeur d’autobus, il a toujours refusé de se compromettre.

Un soir, Cologio est témoin d’un meurtre perpétré par Sunny mais ne dit rien, ni à la police, ni à son père. Le gangster lui en est reconnaissant et le prend sous son aile. En grandissant, Cologio hésite entre le mode de vie que lui propose le milieu et celui de sa vraie famille… Résistera-t-il à l’attrait de l’argent facile ? « Il était une fois le Bronx » est une histoire universelle sur l’enfance, l’importance de l’éducation, la transmission des valeurs qui vont nous donner la force de nous affirmer, tout ce qui nous prépare à la vie, à faire les bons choix, à ne pas gâcher son talent…

Vendredi 19 avril à 20h30 à la Salle des fêtesTarif plein 20 € ; Tarif réduit 30 € les 2 places ; Tarif étudiant 7 € ; Gratuit pour les moins de 10 ansInfos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

De Chazz PALMINTERI ; adapté par Alexia PERIMONY ; mise en scène par Steve SUISSA ; Décor de Stéfanie JARRE ; son : Alexandre LESSERTISSEUR ; Costume : Christian DIOR ; Lumières de Jérôme ALMERAS

« En accord avec MARILU Production »

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Les Rendez-vous Conférences

Marie-Stuart

La conspiration Cellamare

A u début du XVIIIème siècle, le Régent et l’abbé Dubois éprouvent quelques contestations, après

qu’ils se sont lancés dans une efficace politique de renversement des alliances au détriment de l’Espagne et au profit de l’Angleterre. L’abbé Christian Philippe Chanut est né près de Bordeaux en 1948. Après des études de lettres modernes et de droit, il s’est spécialisé en histoire moderne. Il enseigna surtout le XVIIIème siècle. Puis il entre au séminaire Saint Sulpice. Enfin en marge de son activité pastorale, il inter-vient comme historien dans diverses mai-sons de formation ecclésiastique, dont le séminaire de la Fraternité Saint-Pierre.

Lundi 25 mars à 20h30 à la Salle des fêtes - Entrée libre et gratuite Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

Lundi 15 avril à 20h30 à la Salle des fêtes - Entrée libre et gratuite Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

D ’une vie extraordinaire mais peu productive ni très politique, elle a su faire un roman, roman de

princesse, roman de femme amoureuse

et libre. C’est à cette épopée artistique, historique et de l’imaginaire que Charlotte De Malet vous convie.

Marco Polo

Lundi 22 avril à 20h30 à la Salle des fêtes - Entrée libre et gratuite Infos : Service Culturel - 01 69 54 40 70 - [email protected]

Q ui était Marco Polo ? Ce mysté-rieux personnage, issu de l’Italie du XIIIème siècle, a traversé les

siècles avec moult spéculations sur sa vie réelle ou supposée. Certains le présentè-rent même comme un officier du génie expert en pierrières.Où se trouve la vérité ?

Il y a vingt ans, les travaux de Frances Wood, ont remis en cause la réalité du périple décrit par Marco Polo et Rusticello de Pise dans le Livre des Merveilles. Frank Ferrand, à son tour, nous propose une réflexion sur la vie d’un des Vénitiens les plus célèbres loin des légendes et des interprétations faussées.

Par Franck FERRAND, Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole des hautes études en sciences sociales

Par l’Abbé Christian Philippe CHANUT, Docteur en histoire et théologie.

Par Charlotte De MALET, Diplômée de l’Ecole du Louvre, Conférencière des Musées Nationaux.

EXPOSITIONS

Atelier FressonLes procédés de tirages au papier charbon.C’est ainsi que s’appelle désormais la perpétuation sur quatre généra-tions d’une idée de génie qu’à eue un ingénieur agronome en 1899.

Cette année là, Théodore Henri FRESSON présente à la Société Française de Photographie des « Épreuves photographiques tirées sur un papier au charbon qui peut se développer sans transfert ».

A cette époque de balbutiementsde la photo, le champ d’investiga-tions était immense et devait donc intéresser Théodore Henri FRES-SON, esprit très curieux.

Du 12 mars au 30 avril à l’Office du Tourisme

Exposition ouverte au publicdu mardi au vendredi : de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30, le samedi de 10h à 14h.

Office de tourisme au01 69 24 17 52

«Un été à Medina»Une exposition de photogra-phies, présentant les actions de l’association défis solidarité Médina (Sénégal). Vernissage le Samedi 6 avril de 17h30 à 19h00

Du 19 mars 30 avrilà la MJC

MJC au 01 69 96 64 95

CONCOURS

A vos plumes...Sur le thème «rêveries», le concours de poésie prendra fin le 31 mars. Vous pouvez encore laisser s’expri-mer votre âme de poéte...

Renseignement auprès de l’office de tourisme au 01 69 24 17 52

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Savigny Histoire - Mémoire

Grand-Vaux

Dans les années 50, c’est la crise du logement. En cette période, un vaste terrain nu est une aubaine

que les sociétés immobilières s’arrachent. Parmi les projets soumis au Conseil muni-cipal, quelques uns tirent leur épingle du jeu. Ainsi le 6 mars 1957, la commune donne son accord au projet SEMICLE (Société d’économie mixte pour la construction de logements économiques) concernant la totalité du terrain au sud de l’autoroute : c’est l’acte de naissance du grand ensemble de Grand-Vaux.

Une partie des immeubles est en copro-priété, l’autre (60%) est constituée de logements sociaux de type HLM. Ces an-nées sont aussi celles du conflit algérien, et il s’agit de trouver où loger les Français rapatriés d’Afrique du Nord : 1/3 de la capacité d’accueil du futur ensemble leur sera réservée.

Une résidence moderne

La première tranche de 716 logements est achevée en 1962. Il faudra attendre 1968 pour la seconde (805 logements). Lors du Conseil municipal du 28 juin 1962, il est décidé de donner à la rue principale le nom de Henri Ouzilleau, résistant mort en déportation. Des noms de peintres sont choisis pour les autres voies.

Propriétaires ou locataires, les nouveaux habitants du quartier sont nombreux à apprécier le confort moderne de ces ap-partements tout neufs. Pensez ! Ils sont équipés du chauffage central et l’eau chaude coule au robinet !

Au début des années 60, c’est encore un luxe. L’ensemble immobilier se peuple rapidement, l’ambiance est villageoise. Les commerces sont nombreux autour du petit supermarché, et en septembre 1975, l’ouverture d’un marché couvert fait le bonheur de toutes les ménagères.

Le Pré-aux-Houches, vaste carré de nature au bord de l’Yvette, où l’on voit encore paître vaches et chevaux, donne au quartier comme un air de campagne. Les enfants colonisent le parc, vestige du domaine, qui devient évidemment leur terrain de jeu favori.

Mais si jouer dans le parc a du bon, il faut tout de même pour tous ces bambins rejoindre les bancs de l’école. La munici-palité lance le projet de construction d’un groupe scolaire dont l’importance oblige à prévoir deux tranches de réalisation. La première, lancée en 1962, donne nais-sance au groupe scolaire Saint-Exupéry (26 classes élémentaires et 6 maternelles en 1971), la seconde, lancée en 1964,

51ème anniversaire du « Cessez-le-feu en Algérie »

Le 19 mars 1962, à midi, prend effet officiellement un « Cessez-le-feu » qui met fin à huit ans de guerre en Algérie. Chaque année, Savigny rend hom-mage aux morts de cette guerre fratricide.

Cérémonie du mardi 19 mars 2013 :- 18h : départ de la mairie en car - 18h15 : cérémonie au cimetière du plateau- 18h45 : cérémonie Place du 19 Mars 1962

Journée nationale des déportés

Le grand ensemble immobilier de Grand-Vaux est bâti sur l’ancien domaine du château du même nom, propriété du comte Vigier, puis de l’industriel Ferdinand Serres. Ce vaste terrain coupé en deux par le projet d’autoroute est classé zone d’habitation en 1954. Au total, 1521 loge-ments seront construits entre 1961 et 1968.

La « Journée nationale du sou-venir des victimes et héros de la déportation » a été fixée au dernier dimanche d’avril, par une loi de 1954.

Cérémonie du dimanche 28 avril 2013 :- 11h15 : rassemblement place du 8 mai- 11h30 : cérémonie Place du 8 mai

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COMMÉMORATIONS

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aboutit à la création du groupe scolaire Jean Mermoz (6 classes maternelles et 17 élémentaires devenues collège en 1966), agrandi en 1977-78.

A l’instar de l’école, différents aménage-ments se succèdent au fil du temps, des plus pratiques aux plus spirituels.

En 1964, un passage sous l’autoroute A6 relie le grand ensemble au reste de la commune. Le 13 décembre 1964, c’est l’église Notre Dame d’Espérance, réali-sée grâce à la volonté des habitants et construite par l’architecte de la résidence, que l’on consacre. Le Pré-aux-Houches est aménagé en 1976-1977.

Un quartier en perpétuelle évolution

Le vent tourne dans les années 80-90. Les bâtiments vieillissent doucement, le centre commercial est peu à peu déserté. Malgré tout, le quartier continue d’évoluer. Grâce aux contrats régionaux signés en 1990 et 1994, une crèche est ouverte en 1993, le centre de loisirs Charles-Perrault construit en 1984 est agrandi.

Le programme « Ville avenir-prévention » permet d’autres réalisations : une maison de quartier voit le jour en 1998, un petit pont sur l’Yvette remplace celui datant de

1974, un nouveau chemin piétonnier ser-pente dans le Pré-aux-Houches. En 2005, le nouveau gymnase David-Douillet sort de terre au Pré-aux-Houches, pour rem-placer celui qui a brûlé trois ans plus tôt.

En 2011, la ville signe avec le bailleur so-cial Coopération et Familles un protocole d’accord lançant une étude pour la réno-vation du quartier. Signe des temps, c’est la notion « d’écoquartier » qui oriente les

travaux. Aujourd’hui encore, les aménage-ments se poursuivent : une aire de jeux et un skatepark seront bientôt installés près du gymnase David-Douillet.

6000 personnes habitent actuellement Grand-Vaux.

Archives et Documentation au 01 69 54 33 75 et wwww.savigny.org

Economie

BROCANTE DE PRINTEMPS - 7 AVRIL

La brocante et le bonheur de chinerIl y aura encore foule ce dimanche 7 avril sur le boulevard Aristide-Briand qui accueillera l’édition 2013 de la brocante de Savigny.

Q ue vous soyez spécialiste d’anti-quités ou simple amateur de ces petits objets qui ont accompagné

votre enfance, la brocante de Savigny ouvrira pour vous ses stands dès l’aube de ce dimanche printanier le long du boulevard Aristide-Briand et de la rue des Ecoles, autour de l’église Sainte-Thérése.

Savoir acheter malin

La brocante est surtout synonyme de bonnes affaires. Dans une époque de consommation de masse et de gaspillage intensif, il devient intéressant de pouvoir trouver des objets usuels, des vêtements, un ustensile de cuisine à des prix déri-soires qui auraient pu finir aux ordures mais qui pourront rendre un service ap-préciable à leur nouvel acquéreur.

La brocante est un moment festif qui se savoure avec ses amis ou sa famille. De la patience, de bonnes chaussures et de la bonne humeur seront requises pour apprécier l’un des rendez-vous les plus populaires de l’Essonne.

Un dimanche sous le soleil

Cette balade dominicale sera notamment agrémentée par les membres du Conseil Municipal des Jeunes qui seront présents pour vous accueillir et vous proposer leurs viennoiseries.

Et soyez à l’heure pour ce rendez-vous unique sinon les bonnes affaires ne vous attendront pas.

Service Economie au 01 69 54 40 27

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Activités sportives

Le football, facteur d’intégrationAprès la disparition de son ancienne présidente, le CO Savigny Football vient de nommer son nouveau dirigeant.

PORTRAIT DU DIRECTEUR DE L’ÉQUIPE DE FOOTBALL DE SAVIGNY

« Elle est partie soudainement et dra-matiquement.» Le décès tragique de Laurence DEMOSTHENE d’une

crise cardiaque, juste après les fêtes de fin d’année 2012, a bouleversé le petit monde footballistique savinien.

« Elle était si impliquée dans la vie de notre club depuis une vingtaine d’années, après avoir pris la succession de son père, que sa personnalité se confondait avec celle de notre club. » Saïd ISSAOUB ALLAH se souvient avec émotion de cette femme si dévouée pour une belle aven-ture collective.

Une aventure que le nouveau président reprend aujourd’hui, épaulé par l’actuelle équipe dirigeante, Isabelle et Hugues Lebonnois, respectivement secrétaire et trésorier-vice-président du club.

Le rôle de l’entraîneur

Saïd ISSAOUB ALLAH préconise l’éduca-tion par le sport car « le sport est une bonne école de la vie et le foot ne donne pas droit à l’échec. Il est aussi facteur d’intégration. » Enfant de milieu mo-deste, il a été bercé dans un environne-ment ou l’entraide, notamment scolaire, faisait partie du quotidien. Devenu adulte, il souhaite transmettre à son tour. Il encadre aujourd’hui les joueurs avec le même état d’esprit.« Le rôle d’un entraî-neur rejoint celui du maître d’école » sou-ligne-t-il.

La vie médiatique du foot

L’engouement des jeunes pour le football fluctue selon l’actualité de cette discipline. Après la victoire de 1998, les inscriptions dans les clubs ont afflué. Mais l’échec cui-sant à la récente Coupe du monde 2010, jouée en Afrique du Sud, et la posture critiquable des joueurs se comportant comme des enfants gâtés, a détourné bon

nombre d’enfants des stades. « Le plus dur a été d’imposer un peu de discipline aux jeunes joueurs très influencés par l’image médiatique des joueurs. Comment jouer la rigueur lorsque ceux qui devraient montrer l’exemple nous infligent une atti-tude déplorable ? » souligne le nouveau président.

Une équipe soudée autour des va-leurs sportives

Malgré la disparition de Laurence DES-MOSTHENE, l’entraîneur Maurice MADIBA veut rester optimiste : « Saïd va travailler dans la continuité de Laurence. Il est en-touré d’entraîneurs qui auparavant étaient des joueurs du club et qui sont affectivement très liés au CO Savigny Football. »

Il ajoute : « Le plus difficile aujourd’hui pour toutes ces formations sportives est le manque de dirigeants. Mais avec le dy-namisme de Saïd ISSAOUB ALLAH, nous sommes rassurés. » Savigny rassemble 470 licenciés qui comptent désormais sur cette nouvelle direction pour suivre la devise de Pierre de Coubertin : « Plus vite, plus haut, plus fort ! »

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Saïd ISSAOUB ALLAH au 06 19 21 88 36 [email protected]

Gérard Montrelay, maire-adjoint aux sports en compagnie de Laurence Demosthene en 2010.

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REMISE EN FORME

Le plaisir de l’effort allié au plaisir de la nature

A vec son gymnase qui pourra bien-tôt accueillir de nouvelles mani-festations sportives, cet endroit

verdoyant est le cadre idéal pour se main-tenir en forme, à son rythme et selon ses envies. Les nombreux coureurs qui foulent ses sentiers peuvent désormais varier et enri-chir leur entraînement sur l’un des cinq appareils de gymnastique récemment ins-tallés à l’ombre des arbres centenaires. Tous les muscles sont mis à l’épreuve grâce à une série d’exercices explicités sur de petits panneaux loin de la pression des salles de sports, gratuitement et à tout moment de la journée…

Véritable écrin de verdure au centre de Savigny-sur-Orge, le parc Champagne a toujours été le lieu de rendez-vous des flâneurs et des sportifs.

CROSS DES ÉCOLES

ÉQUIPEMENT SPORTIF

Un nouveau plateau multisportSous le préau, on va courir faire du sport aux Prés-Saint-Martin.

A u sein du quartier des Prés-Saint-Martin, les habitants et notam-ment les jeunes vont avoir un

espace dédié aux sports. Ce nouvel équi-pement devrait ouvrir au public courant avril s’ajoutant ainsi à l’espace de jeux à ciel ouvert déjà existant.Situé juste à côté de la Maison de Quar-tier, rendez-vous naturel de tous les en-fants et adolescents, la ville, avec la col-laboration du bailleur « la Sablière » qui met le terrain à disposition, a commencé la construction d’un terrain multisports couvert.

Ce projet s’inscrit de manière cohérente dans le cadre paysager du lieu.

L’édifice d’une superficie totale de 450 m2

dont 285m2 de surface de jeux, offrira aux sportifs de tous les âges la possibilité de pratiquer football, hand-ball et basket-ball à l’abri des intempéries.

L’équipement permettra également de recevoir les Fêtes de Quartiers organisées avec la Maison de Quartier, les associa-tions et les habitants.

Le sport, c’est la vieRendez-vous incontournable du printemps savinien, la nouvelle édition du Cross des écoles se déroulera dans l’enceinte du Complexe spor-tif Pierre-de-Coubertin, les 25, 26, 28 et 29 mars de 9h à 16h.

« L’important, c’est de participeraffirmait le Baron Pierre de Cou-bertin, l’inventeur des Olympiades modernes. C’est dans cet état d’esprit que la Municipalité orga-nise le cross des écoles » souligne Corinne Aubin, la responsable du Service des Sports. Ce sont 2439 petits Saviniens, du Cours Prépa-ratoire au Cours Moyen deuxième année, qui vont se confronter sur quatre jours sur la piste du Parc municipal des sports. En effet, loin d’être une compétition, ce cross permet à chaque enfant de se mesurer à lui-même, à son énergie et à son potentiel. « Ainsi, chaque enfant reçoit un diplôme de participation quelles que soient la distance parcourue et la durée du parcours » précise Gérard Montrelay, maire-adjoint en charge des sports.

Des parcours adaptés

Le dispositif prévoit six parcours différents adaptés à l’âge des enfants et donc à leur niveau physique de 800 mètres pour les plus petits à 1200 mètres pour les plus grands. Encadrés par les instituteurs, les enfants iront sur le lieu de leurs exploits en bus depuis leurs écoles respectives. Et avant de repartir en classe, pour reprendre un peu de force et de courage, ils pourront déguster une collation offerte par la Ville.« Trop bien, rigole le petit Nicolas. L’an dernier, avec mes copains, on s’est bien amusé à courir tous ensemble. Et cette année, je suis content de recommencer. » Elève en CM2 à Louise-Michel, il devra parcourir deux cents mètres de plus par rapport au parcours de l’an dernier. Mais quand on aime, on ne compte pas !

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Conseil Municipal du 8 février 2013COMPTE RENDU DE SÉANCE

FINANCES

• Approuve le budget primitif 2013 de la Ville équilibré pour un montant de 47.444.957 € en dépenses et de 47.444.957 € en recettes de fonctionnement ; ainsi que de 8.264.478 € en dépenses et de 8.264.478 € en recettes d’investissement.

• Fixe à 575.000 € le montant des crédits de paiement qui seront ouverts à la section d’investissement du budget primitif de l’exer-cice 2013.

ADMINISTRATION GENERALE

• Décide le remboursement des cautions versées lors des entrées dans les lieux aux personnes concernées.

• Déclare élus les membres titulaires et suppléants du jury de concours dont les noms suivent : Gérard MONTRELAY, Jean-Fran-çois NAUT, Corinne POTTIER, Anne-Marie GERARD, Jean-Claude LEOST (titulaires) et Jocelyne MAINTIER-LANG, Bernard BISCH, Augusto CLARA SILVERIO, Joëlle EUGENE et Béatrice TERRES (suppléants).

• Approuve la convention de délégation de service public sim-plifiée pour l’organisation et la gestion de la brocante 2013 avec la société « 2 R Expo », sise 25, rue de la Forge à Bondoufle (91070), représentée par son gérant en exercice, étant précisé que le prix du mètre linéaire de 3 mètres d’ouverture sur 2 mètres de profondeur s’élève à 8,00 €.

URBANISME

• Autorise le Maire à signer tous les actes liés à l’achat du volume brut destiné à l’aménagement de la crèche et du relais assis-tantes maternelles au prix de 890.000 € T.T.C pour une superficie de 555 m2 utile.

Conseil Municipal du 28 février 2013ADMINISTRATION GENERALE

• Désigne les représentants de la Ville de Savigny-sur-Orge au sein de la Commission locale chargée d’évaluer les transferts de charges (CLETC) comme suit : Madame Laurence SPICHER-BER-NIER, Monsieur Jean-François NAUT et Monsieur Alain RAKOTO-ANDRIANTSILAVO.

URBANISME

• Prend acte du débat sur les orientations générales du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

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Bienvenue aux jeunes nouveaux SaviniensFélicitations aux heureux parents

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Informations pratiques

Vous habitez Savigny-sur-Orge ? Vous attendez un bébé ? Votre enfant a moins de quatre ans ? Vous désirez inscrire votre enfant dans l’une des cinq crèches, trois crèches collectives municipales dont une inter-entreprises et une crèche familiale municipale ?

PETITE ENFANCE

Le Guide de l’Enfance est paru

C e guide vous informe sur tout ce qui concerne l’enfance et la petite enfance.

Vous y trouvez aussi des renseignements précis concernant les inscriptions en centres de vacances et de loisirs et des informations sur les services et les struc-tures d’accueil de la petite enfance.

Horaires : lundi, mardi, jeudi et vendredi : 8h30 - 12h / 13h30 - 18 h. Samedi : 8h30 - 11h45

Une permanence est assurée tous les mer-credis de 14h à 17h sans rendez-vous. Vous serez reçus par l’une des responsables des crèches municipales ou leurs adjointes.

Vous pouvez également obtenir des informations par téléphone au 01 69 96 15 53.

l Ethel REDON né à Evry le 25 octobre 2012 l Manon CONTU née à Paris le 26 octobre 2012 l Rokiatou SYLLA née à Longjumeau le 18 décembrel Dorian LEBLANC né à Longjumeau le 21 décembrel Inès BOUBRIMA née à Evry le 23 décembrel Mohammed-Mehdi BARHDADI né à Longjumeau le 29 décembrel Adam BADID née à Corbeil-Essonnes le 20 décembrel Adriano MORETTO né à Antony le 22 décembrel Yanis SADEG né à Evry le 30 décembrel Alexandra MARTIN née à Massy le 31 décembrel Maëlys BOUTOU née à Longjumeau le 17 janvierl Lila KHABER LAGRAVERE née à Corbeil-Essonnes le 7 janvierl Yanis KHABER LAGRAVERE né à Corbeil-Essonnes le 7 janvierl Mailise BENGA née à Corbeil-Essonnes le 8 janvierl Ilyes BOUDAOUD né à Longjumeau le 10 janvierl Kenny-Loucas CERASIN CECE né à Longjumeau le 11 janvierl Morgan MAURICE né à Antony le 12 janvierl Nolan BUHLER VEDRINES né à Antony le 19 janvierl Kenilson FERRER LOPES né à Longjumeau le 23 janvierl Rose FAVRE née à Antony le 23 janvierl Alexandre GARCIN né à Longjumeau le 26 janvierl Martin GRIAS né à Antony le 28 janvierl Raphael MUYSHOND né à Longjumeau le 30 janvierl Bastien GANEM TRANCHART né à Longjumeau le 3 févrierl Raphaël DUTFOY né à Longjumeau le 3 févrierl Abdel-Aziz THAMEUR né à Longjumeau le 4 févrierl Iléna DA SILVA née à Vitry-sur-Seine le 5 févrierl Wael REKIK né à Longjumeau le 8 févrierl Chloé TEIXEIRA née à Corbeil-Essonnes le 11 févrierl Victoria ANDRITCHI née à Longjumeau le 12 févrierl Victor ANDRITCHI né à Longjumeau le 12 février

ENFANCE

Suppression des autorisations de sortie de territoire pour les mineurs A partir du 1er janvier 2013, les mairies n’auront plus à délivrer les autorisations de sortie du territoire pour les mineurs qui souhaitent voyager.

U n mineur français pourra voyager seul avec les titres d’identité deman-dés par le pays de destination (carte

d’identité dans l’Union européenne, passe-port hors Union européenne).Certains pays imposent des modalités spé-cifiques supplémentaires telles qu’un visa ou une autorisation parentale pour les mineurs. Aussi est-il conseillé de préparer son voyage en vérifiant au préalable les documents demandés sur l’espace dédié du site internet du ministère des Affaires étrangères, dans la rubrique « conseils aux voyageurs ».

Pour assurer la protection des mineurs, une procédure administrative d’urgence et une procédure judiciaire sont renforcées.

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Espace d’expression des élus minoritaires au sein du Conseil municipal, conformément à la Loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité.Les articles publiés engagent la seule responsabilité de leurs auteurs.

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Lorsqu’une équipe se présente à une élection municipale, elle propose (norma-lement) des projets élaborés avec la popu-lation et qui correspondent à des besoins concrets. Une fois qu’elle a convaincu les citoyens, commence un autre travail : mobiliser tout le service public local pour la réalisation de ses objectifs. La Mairie, la maison commune, plus qu’un lieu, c’est avant tout l’ensemble des personnels communaux, services techniques, agents

des écoles, policiers municipaux…. Rien ne peut se faire sans ces serviteurs de la ville qui voient passer beaucoup de « poli-tiques ». En tant que chef d’entreprise, j’ai tou-jours considéré que la qualité du travail produit, indispensable dans mon secteur d’activité, est directement liée à la consi-dération, à l’écoute et à la motivation de mes salarié(e)s. Pour réaliser de grands projets, pour mieux servir les Saviniens, il

faut un personnel communal motivé, fier de ses missions et impliqué dans la réali-sation des grands objectifs choisis par les saviniens. C’est ensemble, avec l’investis-sement de chacun, que nous améliorerons notre ville.

David FABREPrésident de la Génération du ConcretConseiller Municipal EELVwww.generation-savigny.fr

Servir Savigny-sur-Orge

Pour une politique locale au service des citoyens :

Deux mandats sont au cœur de notre ac-tion au conseil municipal : un mandat de résistance, un mandat de vigilance .Nous l’écrivions lors de la cantonale de Savigny en 2006 un an avant la trahison du parti socialiste qui ratifia le traité Sarkozy de Lis-bonne dont les français venaient de rejeter la copie conforme en 2005.*RESISTANCE pour ne pas accepter un budget amputé des dotations de l’Etat aux-quelles notre ville a droit (la dotation de l’Etat aux collectivités locales baisse non de 740 millions comme annoncée mais de 3 milliards).Qu’en sera-t-il pour les sub-ventions de la piscine pour laquelle nous sommes les seuls depuis toujours à nous battre contre la droite et les socialistes ?*VIGILANCE dans l’agglomération, la CALPE qu’on nous a obligés à intégrer et où on apprend dans la foulée par son vice président le maire de Juvisy qui quitte une partie de ses fonctions : « qu’il y a un manque de dialogue, mais aussi de trans-parence, qu’il y a trop d’amateurisme ». Ajoutons à cela que ces agglomérations

sont destinées à éloigner le citoyen des centres de décisions. Alors que nous sié-geons depuis toujours au SIAHVY (eau et assainissement) nous risquons par le jeu des alliances et des majorités d’autres villes de ne plus avoir de représentants. C’est ce que certains appellent la démocra-tie de proximité, voire participative !DROIT DE REPONSE AU PARISIENMonsieur Florian Loisy, Le «Parisien»Monsieur, présent au conseil municipal lundi, j’aurais espéré qu’interrogeant M Defrémont et suite a sa remarque, vous me demandiez ce que j’en pense. Puis-je voir ce texte ci-dessous figurer en droit de réponse ? Cordialement Jean Estivill. Ainsi pour M Defrémont, Jean Estivill «n’est plus vraiment dans l’opposition». Parce que lui M. Defrémont est dans l’opposition, celle du social-libéral Cahuzac rapporteur pen-dant 5 ans de la commission des finances sous le gouvernement Fillon ? Sans aucun doute dans la majorité de F. Hollande qui reconduit l’austérité Merkel-Sarkozy ? Mais s’il n’y avait pas «Savigny Egalité et

le Parti de Gauche, y aurait-il une opposi-tion à la droite dans notre ville: quand le parti socialiste réclame le stationnement payant, ne vote pas la municipalisation de l’eau que je propose (réalisée par viry-Grigny et avec quel succès) refuse piscine et foyer-logement- crèche ,la régie directe de transports gratuits pour les élèves, des crédits pour l’épicerie sociale, accepte que le contribuable paie à ne rien faire 144 000 euros à des maires-adjoints de droite, est incapable pour la troisième fois de rédiger l’article du bulletin municipal que la loi lui octroie. Son chef de file socialiste aux élec-tions de 2008 M. Fabre s’est vu proposé un siège, moi également, à la CALPE. Nul doute que la présence d’un élu du Parti de Gauche dans l’agglomération où les socio-libéraux règnent sans partage est à l’ori-gine de la réflexion inepte de M Defrémont reproduite dans votre journal. JEAN ESTIVILLGroupe Gauche Républicaine, SAVIGNY EGALITE. www.savigny-egalite.comSavigny Egalité - 01 69 05 55 56

Expression libre

Le Plan Local d’Urbanisme organise le dé-veloppement de la commune en fixant les règles d’urbanisme (zones constructibles, coefficient d’occupation des sols, pres-criptions architecturales). La commune de Savigny, jusqu’ici régie par un POS, a délibéré très tardivement, en avril 2011, sur l’élaboration de son PLU. La municipalité a financé le Cabinet Codra afin qu’il établisse un diagnostic, dont seuls quelques éléments ont été rendus publics sous forme de panneaux simplifiés. Devant l’importance du sujet, qui condi-tionne l’avenir de la commune et le bien-vivre de ses habitants, c’est un dialogue beaucoup plus large qui aurait du être mené, dans chaque quartier, dès la phase initiale de diagnostic.Savigny est un territoire soumis à des contraintes fortes : Le franchissement de la voie ferrée, ainsi que celui de l’auto-route, sont des obstacles à la cohésion de son territoire, tout comme la forte déclivité entre les quartiers du plateau et ceux du

centre historique. Ses constructions essen-tiellement pavillonnaires sur une surface très étendue rendent la question des déplacements urbains très aigüe, que ce soit en terme de transports collectifs ou en terme d’aménagement de voirie. Enfin son activité économique et commerciale, est marquée par une zone industrielle sous-di-mensionnée, et par un manque de soutien structurel au commerce local. Toutes ces caractéristiques fixent un cadre d’objectifs à un projet de développement urbain qui doit avant tout être concerté, expliqué, et débattu par le plus grand nombre possible de saviniens, dans la phase qui s’ouvre d’établissement du Pro-jet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) Nous avons proposé à la majorité municipale, dans ce moment cru-cial, de faire preuve d’ouverture en per-mettant enfin l’accès aux très nombreuses études engagées par la commune et ja-mais publiées. Ces études nombreuses absorbent une part importante de notre

budget. Elles devraient donc servir, à défaut de déboucher sur des réalisations concrètes, à alimenter les réflexions de tous sur le développement futur de la commune.Enfin il est à noter qu’une fois de plus, la majorité municipale n’a jusqu’ici pas pris en compte la dimension intercom-munale dans sa réflexion sur le PLU, pas plus qu’elle ne l’a fait avant d’annoncer la réalisation de nouveaux équipements qui, désormais, ne relèvent plus de sa com-pétence. Il faudra bien s’habituer un jour à ne plus fonctionner en vase clos, et à s’ouvrir vers une réflexion territoriale plus large, si Savigny veut rattraper son retard accumulé depuis 30 ans dans son taux d’équipements publics, dans son dévelop-pement économique, et dans l’aménage-ment, la modernisation et l’entretien de ses voies de communication.

Le groupe Imagine Savigny - Parti Socialiste, EELV et apparentés.

Aménagement du territoire : les enjeux du PLU

non aux budgets soumis a l’austérité merkel-hollande

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Poursuivre l’aménagement et le développement durable de Savigny-sur-Orge

Le Projet d’Aménagement pour le Déve-loppement Durable qui est l’un des piliers de notre Plan Local d’Urbanisme, fixera les règles générales d’utilisation du sol de notre territoire communal dessinant ainsi le développement futur de notre ville. De manière efficace, nous continuons la consultation avec la population et les acteurs concernés comme le veut la loi. Il est vrai que n’avons pas de dépenses de communication et de concertation inconsi-dérées comme dans les villes de Gauche. Il ne s’agit pas de déballer un projet en vrac, en sautant comme des cabris et criant « PLU ! PLU ! PLU ! » ; Il s’agit bien de respecter les étapes propices à la compréhension du projet ainsi que l’exige la loi, dès la phase initiale du diagnostic. Nous ne jetons pas en pâture des études en faisant croire qu’elles deviendront sys-tématiquement des Projets. Sans dépenses inconsidérées, elles nourrissent le Projet d’Aménagement et de Développement Du-rable que nous avons présenté en conseil municipal le jeudi 28 février. Comme le veut la procédure, les associa-tions concernées par la vie communale ont été consultées de même que les personnes publiques associées (environnement, com-merçants, chambre de commerce et des métiers, communes et communautés de communes voisines, Etat, département etc.) et même la Communauté d’Agglomé-ration des Portes de l’Essonne alors que les documents d’urbanisme restent propres à chacune des communes. Il nous reste encore une parcelle de souveraineté !

La Gauche et quel que soit son courant de pensée, utilise un discours dépassé, désuet et mensonger sur le retard en équi-pements publics de notre ville. Pourtant nous entrons à la CALPE avec un bilan honorable auquel va s’ajouter la fu-ture piscine qui s’avère nécessaire en raison de l’insuffisance du potentiel actuel de cette intercommunalité, ré-férence étant faite du propre diagnostic du conseil général de l’Essonne ! Alors, cessez d’affirmer que nous poursuivons de vieilles lunes alors que même le Département s’ac-corde à reconnaître ainsi la nécessité de notre projet. Si cette opposition avait dû être constructive, nous l’aurions constaté depuis longtemps. Son seul projet, c’est d’atteindre 25 % de quota de logements sociaux, et pourquoi pas 30 % comme l’annonce son ami socialiste Pascal Noury, le Maire de Morangis, membre également des Portes de l’Essonne.

Ce dialogue avec la population et ses acteurs, nous le tenons, par affiche, par

exposition, par un site internet, par des articles dans le Bulletin municipal. Des centaines de saviniens se sont manifestés pour émettre des remarques et des avis sur les grandes orientations de ce diagnos-tic et les enjeux d’avenir de notre ville lors de l’exposition de décembre et janvier et sur le site internet du PLU. Ce dialogue, nous l’avons aussi dans nos instances dé-mocratiques et représentatives que sont la Commission Municipale d’Urbanisme et de l’Environnement et bien sûr notre conseil municipal.

Contrairement à certaines allégations sté-riles politiques, Savigny-sur-Orge ne vit pas en dehors de son environnement : nous appartenons certes à une logique d’Amé-nagement du Territoire, à un ensemble plus grand, plus large, mais nous avons aussi la volonté de maîtriser notre iden-tité, nos spécificités, et avec la détermi-nation de répondre au mieux aux attentes de nos concitoyens. En effet, le Plan local d’Urbanisme s’insère dans une hiérarchie de normes en urbanisme, telles que le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), le SDRIF (Schéma directeur de la région Île-de-France) et le PDUIF (Plan de Dépla-cements Urbains d’Ile-de-France).

Savigny-sur-Orge, quatrième ville de l’Essonne, une grande ville de près de 38 000 habitants, urbanisée à 89 %, au cœur d’une nouvelle grande intercom-munalité Les Portes de l’Essonne, attei-gnant aujourd’hui plus de 100 000 habi-tants, notre belle ville ne s’imagine pas seule demain, en dehors de tout, « hors sol », comme on dirait en botanique.

Sur la base de notre diagnostic territorial, parfaitement intégré à notre environne-ment, et à l’écoute des besoins de nos concitoyens, notre projet urbain offre un cadre de référence autour de 5 prio-rités : • Valoriser notre identité propre, c’est-à-dire pavillonnaire et résidentielle, aux côtés de pôles urbains et économiques. Nous avons tant d’équipements ou de bâ-timents, de maisons de qualité qu’il nous faut préserver ;

• Définir une réponse appropriée et équi-librée en matière d’habitat et de cadre de vie, c’est-à-dire encadrer la densifica-tion contre l’étalement urbain et respecter certes la mixité sociale, mais en petites unités harmonieuses et de qualité. Notre défi, c’est de « construire la ville sur la ville », sans la défigurer sur quatre axes centraux (gare, centre ancien, Henri

Dunant – Aristide Briand, et bien sûr le projet de rénovation de Grand-Vaux) ;

• Conforter notre attractivité écono-mique et l’offre commerciale, notam-ment soutenir le commerce local de proximité et de qualité, identifié et inscrit dans les quartiers d’habitat. Non seulement, nous voulons aussi renforcer l’activité économique de notre ville, avec la Zone d’Activité des Gâtines que nous intégrerons mieux au tissu urbain mais nous souhaitons aussi consacrer la Grand Rue à la création d’un tissu artisanal pro-prement dit ;

• Promouvoir une mobilité durable, c’est-à-dire répondre aux besoins de stationnement et de déplacement, avec davantage de circulations douces et de parking à vélos. Nous rappelons encore la nécessité du Tram-Train à Grand-Vaux, ou bien encore de la défense de la ligne C, dans notre liaison avec Paris, sans oublier notre volonté de bâtir un nouveau Pôle Gare, qui comprendra des logements supplémentaires et une nouvelle offre de commerce de proximité.

• Enfin, préserver notre environne-ment en milieu urbain, notamment grâce à la biodiversité présente aux abords de l’Orge et de l’Yvette et dans nos parcs et jardins. Il conviendrait aussi de mieux valoriser l’Aqueduc de la Vanne. Préserver notre environnement, au-delà de notre po-litique de valorisation de nos atouts, c’est également appliquer le principe de précau-tion, et prévenir des risques naturels dans notre projet d’aménagement comme dans la défense des riverains contre les risques de nuisances comme la construction du mur anti-bruit, à l’Ouest de la Commune, le long de l’Autoroute A6.

Voilà les grands objectifs de notre Projet d’Aménagement de Développement du-rable, intégré à notre Plan Local d’Urba-nisme que nous portons auprès des Savi-niens et des Saviniennes. Savigny, ville résidentielle, ville de parcs et jardins, étant très largement urbanisée, ces objectifs ne pourront être atteints pour l’essentiel que dans le cadre d’un renouvellement urbain maîtrisé, harmonieux, respec-tueux de notre patrimoine et de notre environnement, c’est-à-dire sans béton-nage anarchique promis par la Gauche der-rière ses discours enjoliveurs.

Groupe Union Républicaine Pour nous contacter :[email protected]

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