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Bulletin d’information de l’association / N°019 novembre - décembre 2014 www.apedtg.org page 5 Dossier : 3. CHRONIQUE DE LA CITOYENNETÉ 8. ACTUALITÉS Civisme et citoyenneté Atelier sur la planification stratégique Emergence des plateformes de zones de développement JEUNESSE LEADERSHIP ET ENGAGEMENT CITOYEN « La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. » APED TOGO

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Bulletin d’information de l’association / N°019 novembre - décembre 2014

www.apedtg.org

page 5Dossier :

3. Chronique de la Citoyenneté 8. aCtualités

Civisme et citoyenneté Atelier sur la planification stratégique

Emergence des plateformes de zones de développement

JEUNESSE LEADERSHIP ET ENGAGEMENT CITOYEN

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

APED TOGO

Rue Atigangome Sagbado, Apedokoè 04BP.587 Lomé 04 Tél. +228 26 70 25 61 E-mail: [email protected] / [email protected]

Directeur de PublicationSeth Matéli KLUVIA

Secrétaire de rédactionVicentia Djigbodi ADJIMA

Ont collaboréDaniel S. ABOTSI, Gerson A. DEKE,

Yannick Etiam K. KLUVIA, Kafui BIAKUYE, Bilibantom DALA, Essi BIAKUYEInfographie : Papyrus Technologie

02 éditorial

echo aped -togoAPED TOGO

03 Chronique

11 FoCus

12 nouvelle de la Cité

Faits marquants de l’actualité au Togo

Edito de Seth M. KLUVIA

aCtualité

Chers Coopérateurs, Chers Lecteurs,

de Seth M. KLUVIA

Bulletin N°019 nov. - déc. 2014

association des praticiens de l’éducation au développement au togo

L’année 2014 a fait ses valises, cédant la place à sa petite sœur d’un an 2015 qui vient, comme à chaque passation de pouvoir, avec ses espoirs, mais aussi avec ses interrogations. Devant le lourd passif de 2014

que doit gérer l’année nouvelle, Ebola, montée du terrorisme de l’intégrisme islamique, les conflits armés incessants en Afrique centrale, en Ukraine ou au Moyen Orient, la crise économique persistante dans la zone Euro, la crise environnementale planétaire qui ne se sert qu’en dessert des rencontres au sommet des puissances, etc., l’humanité ne s’émeut que peu. Minuit sonnée, elle s’éclate en liesse en tous lieux sur la planète comme si passer le cap de cet instant fatidique est le but de toute vie.

Il est juste qu’en entrant dans la nouvelle année, nous exprimions notre reconnaissance à Celui qui est l’auteur de la vie et qui nous la dispense avec le mouvement et l’être, année après année.

Au Togo, après la campagne du « Mois du civisme et de la citoyenneté » somme toute éphémère car engloutie par la fébrilité de société à l’approche des fêtes de fin d’année, l’heure est au bilan et à la réflexion sur les lendemains de cette action. Qu’en avons-nous retenu ? Qu’a-t-elle changé de notre société ?

Dans ce 19ème numéro d’ECHO, APED-TOGO convie ses lecteurs et la population tout entière à cette réflexion sur notre devenir en tant que Nation respectable et respectée dans la sous région et dans le monde.

« Citoyen actif et responsable pour un Togo prospère, stop à l’incivisme ! »

éditorial

Mobilisation Sociale et Plaidoyer pour un Changement Social

A la découverte de l’association ADE

Civisme et citoyenneté(à suivre)

Jeunesse leadership et engagement citoyen

dossier eCho

08

05

Atelier de reflexion de fojeced

Chronique de la Citoyenneté

CIVISME ET CITOYENNETE (à suivre)

suite à la page 4

Nous avons, tout au long de l’année 2014, largement abordé la question de la Citoyenneté, sous l’angle de la maturité déclinée en cinq valeurs essentielles : Solidarité – Engagement – Responsabilité – Autonomie – Intégrité. Ces valeurs reprises sous l’acronyme « S.E.R.A.I », nous placent dans la posture d’apprenants, où chacun se dit en lui-même : « si je me mets à cultiver ces valeurs en les intégrant à ma vie quotidienne, je S.E.R.A.I un Citoyen mature utile à ma société, à ma Nation ! » Ceci soulève deux préalables chez l’individu qui adopte cette réflexion : (1) il se considère citoyen de la cité appelée « nation » ; (2) il est assez humble pour reconnaître que la citoyenneté est une construction permanente et continue dans laquelle chaque individu s’engage tout au long de sa vie, quels que soient ses origines, son âge ou son rang social. Du Président de la République à l’ouvrier dans son atelier, ou au paysan dans son champ, nul ne peut se dispenser à aucun moment de sa vie de s’engager dans cette culture. Il nous faut tous aller à l’école de la citoyenneté, et chaque institution d’éducation, formelle ou non formelle - l’école moderne ou traditionnelle, la famille et la société toute entière - contribue à ce que nous appelons l’Education à la Citoyenneté Responsable !

La Citoyenneté responsable, voilà qui nous introduit au cœur d’une autre thématique apparentée, le Civisme. Il est vrai que l’ensemble des actes qualifiés de civiques requis pour réguler par exemple la vie sociale dans un pays n’est pas réservé aux seuls citoyens de ce pays, mais il serait inadmissible qu’un citoyen ignore et agisse contre ces règles sociales communes, écrites, ou non écrites.Le Civisme, ce thème est dans l’actualité des Togolais depuis que les autorités au sommet de l’Etat s’en sont saisi en promulguant le mois d’octobre 2014 « Mois du Civisme » marqué par des sorties médiatiques des ministres et des hauts fonctionnaires, des campagnes publiques, des émissions radio télévisées, des affiches géantes placardées dans les villes et sur les voies de communication en raz-campagne à travers tout le pays. Il est même institué que désormais chaque premier samedi du mois, les citoyens sortent pour rendre propre leur environnement comme un acte civique de leur part. Sur les affiches, on peut lire des inscriptions telles que :

« Stop à l’incivisme ! »« Citoyen actif et responsable pour un Togo

prospère ! »

La campagne, placée sous le haut patronage du Président de la République, a été lancée en grande pompe au Palais

des Congrès paré aux milles couleurs nationales.Juste trois mois plus tard en décembre, que reste-t-il de cette campagne ? Qu’ont retenu les Togolais ? Quels effets en termes de changement peut-on observer sur la vie sociale ? Quelles leçons peut-on tirer pour l’avenir ? En observateurs de veille et d’éveil, nous avons parcouru les rues de Lomé à la recherche des affiches géantes. Elles existent encore çà et là, mais elles se font plus discrètes à côté des affichages publicitaires commerciaux qui les ont noyées en ces périodes de fêtes de fin d’années. Dans les médias, la publicité commerciale a simplement remplacé les appels au civisme. Il en est probablement de même dans la conscience du citoyen plus préoccupé par toutes les questions existentielles de l’heure, des questions souvent demeurées sans réponse à l’approche des fêtes !Examinons de près le contenu du message de la campagne.

« Stop à l’incivisme ! » C’est un cri de cœur de toute une nation fatiguée de la montée de l’incivisme rampant dont le citoyen est victime aussi bien à tous les coins de rue que chez lui dans sa propre maison où il peine à avoir la paix. Les actes déplacés et irrespectueux de toutes règles du vivre ensemble, les injures dans la rue, les manifestations bruyantes nocturnes et tardives des organisations religieuses utilisant à fond des caisses

bulletin d’information n°019 3Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

suite de la page 3

CIVISME ET CITOYENNETE (à suivre)de résonnance dans le voisinage des habitations, etc., sont là quelques éléments polluant quotidiennement la vie du citoyen, et qui relèvent de l’incivisme. Mais il existe d’autres actes inciviques plus polluants de la vie sociale que l’on oublie souvent de considérer comme tel. On peut mentionner à titre d’exemple la corruption des acteurs politiques qui prennent en otage le peuple dans les mailles de leur mensonge et font durer indéfiniment sa souffrance, ou des engagements non tenus des décideurs qui tiennent en leur pouvoir les droits de la "classe ouvrière" et ferment les oreilles aux revendications pourtant légitimes.

L’incivisme n’arrive pas un jour comme un voyageur que l’on peut expulser un matin. Comme une maladie, il est le produit de plusieurs facteurs ayant pris racine dans la vie politique, sociale, culturelle, et nourri par la dégénérescence du tissu économique de nos pays.L’incivisme est un phénomène inhérent à toute société où l’égalité des chances de survie est fortement compromise ; lorsque la société fonctionne à deux vitesses où cohabitent

"ceux d’en-haut" et "ceux d’en-bas""ceux qui ont" et "ceux qui n’ont pas",

"ceux qui sont au-dessus de la loi" et « ceux contre qui la loi agit",

«ceux qui s’arrogent tous les droits" et "ceux dont les droits sont bafoués",

"ceux qui amassent tout" et "ceux qui travaillent sans pouvoir vivre décemment du fruit de leur labeur", etc.

Cette société-là produit les ingrédients de l’incivisme, quoi qu’on dise, qui est un germe de déchéance et d’autodestruction de la société. Le peuple a le devoir se lever et dire STOP ! Le peuple c’est l’ensemble des citoyens actifs et responsables, comme il est indiqué sur les panneaux géants : « Citoyen actif et responsable pour un Togo

prospère ! » Selon Paolo Freire, « tout individu dans une société est un être pensant, créatif et actif, capable de prendre des responsabilités dans sa communauté pour le bien de tous ». Cette assertion s’applique au citoyen togolais comme à tout citoyen de toute autre nation, et les auteurs de la campagne sur le mois du civisme ont raison de prendre à témoin le citoyen, sans distinction de classe ni d’origine communautaire. Un Togo prospère ne signifie pas que tous travaillent pour créer la richesse, et qu’une minorité s’amasse les biens au grand dam de la majorité. Un Togo prospère n’est pas non plus celui où tous possèdent la même fortune ; un Togo prospère est celui où l’égalité des chances permet à chaque citoyen d’avoir la capacité de réussir sa vie.

Des gens aigris et muets, qui voient tous les jours le bonheur leur passer sous le nez, alors que sous leur yeux d’autres exposent insolemment leurs richesses, la plupart du temps mal acquises, tous finissent par perdre le contrôle de soi et tombent dans l’incivisme. On peut compter dans ces catégories des jeunes diplômés de leur état incapables d’exercer un emploi rémunéré ou sans opportunité de faire valoir leurs nombreuses années d’étude, des travailleurs des zones de non droit sans protection sociale ni contre de hauts risques d’accident de travail, et constamment sous la pression de menace de licenciement abusif, et bien sûr toute une large frange de la population fatiguée de la politique et de toute forme d’autorité…

Devant ce constat, éradiquer l’incivisme est un défi de taille qui ne peut être relevé par une campagne éphémère !

A suivre

(Seth Matéli KLUVIA)

bulletin d’information n°0194 Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

dossier eCho

JEUNESSE LEADERSHIP ET ENGAGEMENT CITOYEN

suite à la page 6

« C’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents ». Georges Bernanos. Les grandes révolutions dans le monde s’opèrent souvent avec les jeunes comme auteurs. Les jeunes sont souvent à l’origine des mouvements sociaux qui bouleversent le monde. On se souvient probablement des vagues de mouvements sur le continent africain au Togo au Bénin, au Mali, au Niger,…, qui ont secoué, bouleversé l’ordre établi, et même renversé des dictatures africaines au début de la décennie 90.

Cette jeunesse-là semblait engagée, pleine de rêves, de grandes visions pour défier les mains nues des dictatures puissamment armées. Aux lendemains des indépendances

l’enrôlement volontaire des jeunes dans des mouvements de jeunesse à divers niveaux était remarquable : Jeunesse pionnière agricole, les scouts, les mouvements estudiantins, …, et l’on pouvait sentir la nation vivre au rythme d’un patriotisme réellement militant et citoyen!

Mais à quoi assistons-nous aujourd’hui ? Que s’est-il passé ? Les jeunes semblent s’intéresser de moins en moins à la vie publique, et ne participent plus de façon volontaire et active à la vie collective. Ils sont peu ceux qui militent dans des associations en faisant don de soi, de son temps envers quelqu’un ou envers une communauté de personnes, en affirmant des valeurs auxquelles ils

croient. Il est devenu difficile d’intéresser les jeunes à la chose sociale.La jeunesse se montre aujourd’hui défaitiste, passive, blasée, frustrée et amère. Elle ne cesse d’accuser les aînés d’être la cause de ses maux, et ce faisant, elle verse dans un conformisme soit magique où l’on remet son sort à Dieu et aux forces transcendantes, soit naïf où ce sont les autres la cause de son malheur. L’Afrique tourne le dos à ses 55 premières années d’histoire post-coloniale, mais le plus important est qu’elle fait face à son histoire des 50 prochaines années. Cinquante ans c’est l’âge de l’accomplissement. Mais pour bon nombre de pays africains, et pour les jeunes en général, c’est la désillusion. Car depuis 55 ans, le développement de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Togo a stagné. Voici quelques éléments de comparaison de la marche de l’Afrique par rapport au reste du monde de 1958 à 2010.

bulletin d’information n°019 5Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

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Corée du Sud Ghana

• 1958 Corée du sud, un an après le cessez-le-feu de la guerre de Corée

• 1980 La Corée avance en démocratie, produit ses premières voitures

• 2000 La Corée devient émergent • 2010 La Corée est un pays industrialisé de

l’Asie orientale

• 1958 Le Ghana un an après l’indépendance a même niveau de DI que la Corée

• 1980 Le Ghana à la suite de coups d’état successifs plonge dans l’abîme et devint pauvre.

• 2000 Le Ghana devient PPTE • 2010 Le Ghana est en passe de devenir un des

rares Pays émergents d’Afrique

Ressources et poids politique et économique de l’Afrique

RESSOURCES: L’Afrique, c’est ` 20% des ressources naturelles du monde ` + de 40% de la population a moins de 20 ans ` + faible densité de population des 5 continents,

excepté l’Australie ` Ressources bradées aux puissances industrielles

LE CONTINENT ` Ne pèse qu’à peine 2% dans le commerce

international et autant sur le plan géopolitique ` C’est le plus grand consommateur de l’APD ` Tous les indicateurs de l’IDH sont au rouge ` Economie de sous développement = exportation de

ressources naturelles ou agricoles

Après l’euphorie des indépendances, l’Afrique d’aujourd’hui incarne toutes les tares de l’humanité : faible niveau de vie, difficile accès à la nourriture, à l’eau potable, aux soins de santé, à l’éducation, niveau indécent de misère sociale, etc. Au moment où ils célèbrent les 55 ans d’indépendance la plupart des pays peinent toujours à sortir de la pauvreté. Un demi-siècle de mauvaise gestion, de guerre et de corruption endémique. Plus des deux tiers des habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 1,25 dollar par jour. Sur le plan politique, la démocratie africaine reste synonyme de lutte pour la conquête et l’accaparement du pouvoir au nom d’intérêts clientélistes, sans vision et sans projets de société où l’on peut voir clairement quel est l’avenir de la nation.

QUE PENSENT LES JEUNES DE LA SITUATIONDes jeunes s’exprimant dans un forum sur la toile estiment que les aînés ont échoué. Selon eux, les aînés auraient mal géré les ressources du pays, légué aux jeunes la paresse, le gain facile, la corruption, l’égoïsme et le gâchis. Ils estiment que, 55 ans après la proclamation des indépendances, « il ne faut même pas parler d’indépendance quand les décisions politiques et économiques du continent se prennent ailleurs, que

nos dirigeants se laissent dicter leur conduite et que les références culturelles des jeunes ont leur épicentre outre atlantique ! Le vrai problème de l’Afrique est qu’elle reste dominée, dépendante et n’ayant pas de dirigeants visionnaires » Pour eux, « la véritable indépendance est encore à venir », mais quand ?Le président Américain Barak Obama a invité en 2010 des jeunes leaders africains pour encourager la transition vers une nouvelle génération en Afrique. Comme Barak Obama, beaucoup de gens comptent sur la jeunesse pour relever l’Afrique. Ceci constitue un défi que les jeunes doivent pouvoir relever en prenant des responsabilités. Il faut une prise de conscience collective de la jeunesse pour sauver ce qu’il y a à sauver. Pour eux, la véritable lutte pour l’indépendance a commencé après 2010 avec eux.

La jeunesse est une classe d’âge. Elle réunit une population non adulte, généralement de moins de 25 ans mais pouvant aller jusqu’à 40 ans.

Le leadership (anglicisme répandu en français européen ainsi qu’au Québec) qui signifie «direction», ou la chefferie (français québécois et africain) exercée ou tenue par un individu, au sein d’un groupe ou d’une

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« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

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collectivité, la relation de confiance qui s’établit entre cet individu et la majorité des membres de ce groupe ou de cette collectivité dans la poursuite d’un objectif partagé. Le citoyen est un être éminemment politique (la cité) qui exprime non pas son intérêt individuel mais l’intérêt général. Cet intérêt général ne se résume pas à la somme des volontés. « Le citoyen, c’est celui qui participe de son plein gré à la vie de la cité ». Le citoyen est le sujet de droits et de devoirs : droits de l’homme - droits civils - droits politiques - droits sociaux. Les devoirs sont accomplis par les citoyens pour le bien de la collectivité (impôts, service militaire, etc.) et définis par les lois du pays dans lequel ils vivent.

L’engagement citoyen, c’est la participation volontaire à la vie collective. Il s’agit de votre action à vous, habitants, personnes engagées, que ce soit dans le cadre d’organisations existantes ou dans le cadre de projets à court ou à long terme que vous concevez vous-mêmes. C’est l’ensemble de nos engagements bénévoles, volontaires ou militants. L’engagement c’est aussi un don de soi-même, de matériel ou de temps envers quelqu’un ou une communauté de personnes.La Jeunesse est caractérisée par le volontariat, le bénévolat et la solidarité.

1. Les valeurs du jeune citoyen Il faut construire un nouveau type de citoyen en commençant par les jeunes. Cinq valeurs caractérisent le type de citoyen que nous voulons construire.

1- Autonomie : Jouissant de ses droits et libertés, et capable de faire des choix, de gérer sa vie sur le plan personnel et sur le plan social, de prendre librement des décisions judicieuses et réfléchies sans être influencé, « téléguidé » ou « manipulé » par qui que ce soit ;

2- Responsabilité : Capable d’assumer ses propres actes, de tenir ses engagements et d’achever ce qu’il entreprend ; jeune responsable qui refuse la facilité en se disant que l’acte qu’il pose aujourd’hui aura des conséquences demain ;

3- Engagement : Capable de s’affirmer par rapport à des valeurs, une cause ou un idéal, et d’agir ; c’est celui-là qui connaît ses droits et ses devoirs ;

4- Solidarité : Capable de se soucier d’autrui, d’agir avec et pour les autres, et de partager leurs préoccupations. Qui sait vivre en communauté en défendant les intérêts communs ;

5- Intégrité : L’intégrité du citoyen fait appel à sa probité. Il s’agit d’être transparent et véridique dans son caractère et dans ses relations. Ne rien

faire par fraude, n’être ni corruptible ni corrupteur, car la corruption, petite ou grande, est un frein au développement ; c’est comme un ver dans le fruit qui le pourrit !

Solidarité, respect et responsabilité sont quelques-unes des valeurs que les jeunes portent en eux lorsqu’ils choisissent de s’engager dans leur communauté.

NB : Il y a une interdépendance entre ces cinq caractéristiques du jeune citoyen. Aucune ne va sans l’autre.

2. Les actions à mener pour engager les jeunes d’aujourd’hui à être des citoyens responsables de demain

La prospérité d’une nation dépend du partenariat durable qui existe entre ses citoyens, la société civile, les syndicats, le monde des affaires et les responsables politiques dans un climat d’ouverture, de responsabilisation et de confiance tendant à maximiser la participation de chacun au processus de prise de décision et d’action.

On ne naît pas citoyen actif, on le devient par le développement d’un leadership entreprenant.

AU NIVEAU INDIVIDUEL•• Etre flexible dans les méthodes de recrutement

et de fonctionnement en s’adaptant aux réalités actuelles ;•• Se porter sur des domaines nouveaux qui

constituent des centres d’intérêts actuels ;•• Favoriser les actions conjointes avec d’autres

associations dans le cadre de partenariat et de réseau ;•• Privilégier des programmes qui demandent

plus d’implication des communautés pour leur réalisation ;•• Motiver – Déléguer – Apprécier ;•• Reconnaître et récompenser les membres lors de

manifestations et occasions spéciales ;•• Réaliser des activités de reconnaissance de

l’implication citoyenne des jeunes ;•• Consolider et développer l’expertise des agents de

participation citoyenne des fora jeunesse ;•• Organiser l’École d’été ou les fora de jeunes

permettant la rencontre de jeunes engagés dans leur milieu. Exemple du FOJECED initié depuis 2009 par APED-TOGO pour contribuer justement à la formation du type de jeune et de citoyen dont nos pays ont tous besoin ;•• Mettre en place un programme qui initie les

bulletin d’information n°019 7Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

dossiersuite de la page 7

ATElIEr Sur lES bONNES prATIquES EN gOuVErNANCE dES OrgANISATIONS à buT NON luCrATIf

APED TOGO a organisé les 16 et 17 décembre 2014 au centre BAFOK à Kpalimé, un atelier d’échange et d’auto-évaluation de meilleures pratiques en gouvernance des organisations à but non lucratifs. Ont participé aux travaux une cinquantaine d’Organisations Non Gouvernementales et Associations de développement, coopératrices du PROSCEP (Programme de Renforcement des Organisations de la Société Civile dans la Culture de l’Excellence et le Professionnalisme) venues des cinq régions économiques du Togo.

Les travaux de l’atelier ont porté sur le contenu suivant : • Introduction à la gouvernance des organisations à but non

lucratif ;• Le processus d’évaluation par les pairs de la gouvernance

des organisations ;• Partage de quelques pratiques en gouvernance des

organisations ; • Réflexion sur la mise en place d’un mécanisme d’évaluation

et de partage de bonnes pratiques entre les pairs dans le domaine de la gouvernance des organisations.

A l’issue des travaux, les participantes et participants ont :• Mieux cerné les contours de la gouvernance au sein des

organisations à but non lucratif;• Une compréhension commune du processus d’évaluation

organisationnelle par les pairs ; • Partagé quelques expériences et quelques pratiques en

gouvernance des organisations. Réfléchi sur la mise en place d’un Mécanisme d’Evaluation Organisationnelle par les Pairs (MEOP).Par cet atelier, APED-TOGO et ses organisations partenaires veulent contribuer à la promotion d’une culture démocratique et de bonne gouvernance au sein des organisations de la Société Civile au Togo par la mise en place d’un Mécanisme d’Evaluation Organisationnelle par les Pairs (MEOP).

La bonne gouvernance est indispensable pour assurer dans la durée la mission sociale de l’organisation et donc de satisfaire les bénéficiaires finaux. Elle permet de limiter les risques et de mettre en confiance les parties prenantes dans un but de pérennisation de la structure.

Daniel Setsoafia ABOTSI

jeunes au processus électoral et à l’exercice de la citoyenneté ;

La participation aux activités de la communauté, la pratique du civisme, la citoyenneté sont les clés pour un fonctionnement durable de nos associations, entreprises et institutions étatiques. L’engagement quel qu’il soit est

indispensable au bon fonctionnement de la société et de l’individu lui-même. En prônant des valeurs telles que le partage, le don de son temps et de ses moyens pour les autres, c’est là même la définition de l’engagement citoyen.

Vicentia Djigbodi Akou ADJIMA

Participants et animateurs à la fin de l'atelier

bulletin d’information n°0198 Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

aCtualitéMobilisation Sociale et plaidoyer pour un Changement Social

Du 18 au 21 novembre 2014, APED-TOGO a mobilisé les ONG/Associations et médias, coopérateurs du PROSCEP pour une formation autour du thème « Mobilisation Sociale et Plaidoyer pour un Changement Social ». En tout 39 participants étaient présents.

Quatre modules ont meublé l’atelier à savoir :

z Module 1 : Généralités sur le changement social et la mobilisation sociale

z Module 2 : Etapes de la mobilisation sociale

z Module 3 : Généralistes sur le plaidoyer

z Module 4 : Etapes du plaidoyer

APED-TOGO a identifié les organisations de la société civile comme l’une des composantes clés de la nation qui doit œuvrer aux côtés de l’Etat et du secteur privé en vue de l’amélioration durable du bien-être de l’ensemble de la population, sur la base de leur participation active, libre et significative au développement ainsi qu’au partage équitable des bienfaits qui en découlent.

Les ONG/Associations et médias constituent un bras de levier sur lequel il faut s’appuyer pour provoquer des changements importants dans la société,

en termes de conscientisation et de participation citoyenne au développement. Pour être efficace, ces organisations ont besoin d’aptitudes techniques de base en mobilisation sociale et en plaidoyer d’où la tenue de cet atelier.

A travers exposés, exercices, études de cas, cas pratiques et travaux de groupe, les participants ont pu cerner les notions de mobilisation sociale et de plaidoyer ainsi que leur nécessité pour le développement et le changement social. Ils ont également compris l’utilité et la nécessité de se

constituer des plateformes de zone de développement afin de donner plus de poids à leurs actions de plaidoyer.

Les outils mis à la disposition des participants à travers cette formation, leur permettront de faire entendre leurs voix non seulement dans leurs domaines respectifs, mais aussi dans les grands débats de notre société et ainsi de contribuer à booster fortement le développement.

Kafui BIAKUYE et Yannick KLUVIA

Des séances de travaux en carrefour

APED-TOGO vous présente ses meilleurs vœux de

2015 2015

bulletin d’information n°019 9Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

aCtualités

ATELIER DE REFLEXION DE FOJECEDLe samedi 15 novembre 2014, l’enceinte d’APED-TOGO a servi de cadre de rencontre où se sont réunis FOJECED (Forum des Jeunes pour la Culture de l’Excellence et du Développement) du Bénin, du Togo et une équipe d’APED-TOGO (Association des Praticiens de l’Education au Développement au Togo) pour un atelier de réflexion de FOJECED. Le Chargé de Programme Ingénierie Sociale-Planification-Suivi-Evaluation d’APED-TOGO a conduit les débats en tant que modérateur sous les bons auspices de la Directrice Exécutive et du Secrétaire Général d’APED-TOGO.L’objectif de cet atelier se trouve être la question principale à laquelle une réponse claire et nette doit être trouvée « FOJECED doit-il continuer ou non d’exister ? ». En effet, il a été constaté que FOJECED qui est un produit dérivé d’APED-TOGO (créé au Benin le 14 janvier 2012 et au Togo le 17 décembre 2011), depuis belles lurettes, était devenu apparemment inactif et inexistant sur le terrain. C’est dans cette optique que chaque pays a eu à présenter d’une manière sommaire le bilan de ses activités. Des deux bilans présentés (du Bénin et du Togo), on peut noter une similitude dans les difficultés rencontrées : la non-motivation des membres de FOJECED et le manque de ressources financières.Après l’analyse de ces difficultés, il a été décidé et adopté à

l’unanimité des membres présents que FOJECED continue d’exister. Des interventions très enrichissantes de l’équipe d’APED-TOGO, on retiendra des éléments très fondamentaux qui permettront à FOJECED de transcender ses difficultés à savoir l’appropriation des fondamentaux de FOJECED (Vision-Mission-Valeurs), la capacité et la détermination à pouvoir concevoir et vendre valablement son label et se faire connaître de la société civile.Ainsi donc, pour redynamiser les activités de FOJECED, leur permettre d’avoir plus de visibilité et d’impacts dans la société, a été dégagées deux grandes perspectives déclinées en trois objectifs :

z S'approprier des fondamentaux du FOJECED z Faire connaître les fondamentaux du FOJECED z Travailler à une autosuffisance du FOJECED

D’autres questions subsidiaires ont été aussi débattues au cours de cet atelier, « quelles sont les valeurs ajoutées à FOJECED ? », « que représente FOJECED pour APED-TOGO ? ». Et des réponses adéquates ont été apportées ; ce qui fait montre de la note satisfaisante autour de laquelle s’est achevée cette belle rencontre très enrichissante et une retrouvaille entre les membres de FOJECED et APED-TOGO.

Essi BIAKUYE

Pour marquer la fin des activités de l’année 2014, le staff d’APED-TOGO, ainsi que le personnel de soutien s’est retrouvé les 18 et 19 décembre au centre BAFOK de Kpalimé pour un atelier bilan. Les travaux ont été ouverts par Madame Vicentia ADJIMA, la directrice exécutive. Elle a souligné l’importance et la particularité de la rencontre. Pour la première fois dans l’histoire de la structure, le personnel de soutien (agents de sécurité, course et entretien) a participé à cette retraite annuelle d’APED-TOGO.

La journée du 18 fut consacrée à la présentation des rapports narratifs et financiers des activités menées au cours de l’année, suivie de discussion et d’amendements. L’objectif de la rencontre étant de faire le point des activités menées au cours de l’année et de planifier des activités de l’année qui s’annonce. La journée s’est terminée par une soirée récréative lorsque le staff, rejoint par le personnel de soutien.

Le matin suivant, l’ensemble du personnel s’est réuni pour une formation pédagogique sur le thème « Contribution à l’édifice commun » avec M. Seth KLUVIA dans le rôle du facilitateur.En se basant sur le texte biblique 1 Cor 3 : 9-17 où il est question de bâtir sur la fondation qu’est Jésus-Christ et sur l’exemple d’une termitière résistante à toute intempérie car ayant un fondement profond et solide, M. KLUVIA, le Secrétaire Général de l’association, a exhorté le personnel à œuvrer vers un objectif commun. Une maison est une construction permanente où il y a chaque fois des réparations, des innovations ; une maison en

délabrement a besoin d’être réparé pour garantir la durabilité, le confort, la sécurité.Chaque membre de l’équipe d’APED, de l’agent de sécurité à la directrice exécutive, est devenu bâtisseur de l’édifice, apportant sa contribution à travers sa compétence, son habileté et son caractère. Nous venons d’horizons différents, et des frictions peuvent apparaitre. Afin de maintenir la cohésion au sein de l’équipe, certains comportements doivent être bannis ; il s’agit de l’insoumission, l’irrégularité, l’irrespect…et enfin et surtout, l’incompétence qui peuvent faire écrouler tout ce pour qu’on a mis du temps à bâtir avec soin et amour.

M. KLUVIA a conclut la séance en souhaitant que la grâce de Dieu donne à chacun l’ingénierie des termites et qu’il aide le personnel pour qu’il puisse travailler main dans la main pour un fondement solide d’APED pour cette année nouvelle qui s’annonce. Il a exhorté l’équipe à faire toujours référence au fondement qui est Jésus Christ. Que chacun apporte une pierre qui, lorsqu’il sera éprouvé par le feu, ne brûle pas, de sorte que l’édifice reste debout et pour longtemps.

ateLIeR BILaN 2014 d’aped -togo

bulletin d’information n°01910 Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

FoCus a La découveRte de L’assocIatIoN «ade»

ContaCt : Rue de Missahoé, quartier Kpegolonou BP : 34 KPaLIME-toGo tEL : (228) 24 41 07 29 / 90 72 35 [email protected] / [email protected] tél. 24 41 09 80 / 92 22 06 08

Avenir de l’Environnement ou ADE est une association togolaise de volontariat à but non lucratif et apolitique. Elle a été fondée, conformément à la loi de 1901, le 23 Novembre 2003 par des producteurs et des jeunes diplômés togolais et enregistrée au niveau du ministère de l’administration territoriale, avec un agrément reconnu officiellement par l’Etat togolais sous le N° 6030/, Récépissé 0516 MATD. Elle est basée dans la ville de Kpalime (Kloto) à 120 km au nord- ouest de la capitale Lomé, dans la Région des plateaux au TOGO, L’ADE comporte les organes suivants :• L’Assemblée Générale

Instance d’orientation, qui se réunit une fois l’an.

• Le Conseil d’Administration Instance de décisions, composé de cinq (5) membres aux qualifications pluridisciplinaires.

• Le Commissariat aux comptes • Les Commissions Thématiques• La Direction Exécutive Composée de quatre (4) permanents, responsable de la mise en œuvre des programmes et projets, et de la gestion administrative et financière

NB La Direction est soutenue par : une équipe pluridisciplinaire de personnes ressources disposant de plusieurs années d’expérience dans divers domaines : Ingénieurs Agronomes, agroéconomistes, sociologues, économistes, gestionnaires, informaticiens, éducateurs et chercheurs. L’association Avenir de l’Environnement a pour but d’œuvrer pour la protection de l’environnement. Vision de l’ADE Un monde rural prospère et vert dans une société durable.Mission de l’ADE Œuvrer aux côtés des acteurs du monde

rural en vue de l’accroissement durable de leur bien-être.Valeurs partagées de l’ADE• Travail d’équipe• L’excellence • Qualité de la vieDomaines d’interventionL’ADE intervient dans les domaines suivants :• Agriculture durable - Développement

rural• Changement climatique• Eau-Hygiène - Assainissement• Entrepreneuriat rural Zone d’intervention ADE intervient dans les zones rurales du Togo

Titre du projet Année de réalisation Bénéficiaire Partenaire technique

Projet de restauration des terres agricoles par l’agroforesterie 2012 à 2016 Les coopératives agricoles de la Zone

de Kloto et d’Agou ADE, MORIJA ; ICAT et ITRA

Promotion d’élevage familiale 2013 à 2015Les coopératives agricoles d’ATSAVE, AVEHO KPETA et KALA KALA

ADE, club des étudiants ingénieurs Agronomes de France

Projet de Renforcement des Ecologies a vocation de caféiers et cacaoyère par l’agroforesterie dans la préfecture de kloto

2014 Les coopératives agricoles de la Zone de kloto et Agou ADE, GIZ et ITRA

Projet d’Elaboration des documents du diagnostic de restauration des terres agricole dans la zone de Fiokpo et Agou

2013 à 2015 Les villages agricoles de FIOKPO et d’ AGOU

ADE, MORIJA et club des étudiants ingénieurs Agronome de France

Projet de promotion des pesticides naturels dans la zone de FIOKPO 2013 à 2014 Les villages agricoles de FIOKPO

ADE, INP- ENSAT et Club des étudiants ingénieurs Agronome de France

Projet de Suppression de la Divagation des Animaux d’Elevage en MilieuRural et Urbain

2010 à 2012 Les éleveurs du village de Volové et Yéviépe de la préfecture de kloto

ADE, INP- ENSAT et Club des étudiants ingénieurs Agronome de France

Projet de formation aux jeunes producteurs agricole sur l’agropastorale 2011 à 2012 Les jeunes producteurs de la

préfecture de Kloto ADE

Projets réalisés

bulletin d’information n°019 11Novembre - Décembre 2014

« La nation progresse lorsque toutes ses composantes sociales progressent. »

Nouvelle de la cité

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FAITS MARqUANTS DE L’ACTUALITé AU TOGOL’exhortation de la HAAC aux radios et télévisions privées à la responsabilité sociale, l’élaboration du budget de l’Etat, le débat sur les réformes constitutionnelle et institutionnelle sont autant de sujets qui ont marqué l’actualité ces deux derniers mois au Togo.

Le budget de l’Etat

Un Etat tout comme une entreprise a besoin, pour bien fonctionner, d’établir un budget annuel, c’est-à-dire, un acte par lequel sont autorisées les recettes et les dépenses annuelles. C’est à cet exercice que se sont livrés les députés, mardi, en leur 11ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année en votant la loi de finances, gestion 2025.

Un budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 815 911 943 000 FCFA en vue de permettre à l’Etat de lutter contre la pauvreté et de relancer l’économie nationale.

Soumis à l’assemble nationale le 1er décembre dernier par le gouvernement, le projet de loi de finances, gestion 2015 a été examiné et adopté par 63 voix contre 13 et 8 abstentions des députes présents. Le budget voté s’élève à 815 911 943 000 FCFA soit une augmentation de 12,8% par rapport au budget 2014.

La HAAC exhorte les radios et télévisions privées à la responsabilité sociale

Les directeurs des radios et télévisions commerciales privées de Lomé ont été conviés à une séance de travail par la Haute Autorité

de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC).

Les échanges se sont déroulés au siège de l’institution et dirigés par son président, Mr Biossey Kokou Tozoun, qui a une fois encore invité les médias au respect de la déontologie et a ne pas verser dans les débats partisans, au risque de menacer la paix sociale, surtout à l’approche de l’élection présidentielle de 2015.

Les réformes au Togo

La question des réformes constitutionnelle et institutionnelle reste au centre du débat politique.

Depuis début janvier 2015, les discussions ouvertes sur la proposition de loi introduite depuis le 19 novembre 2014 à l’Assemblée Nationale par l’opposition parlementaire marquent le pas.

Pendant ce temps, la Commission Electorale Nationale Indépendante poursuit ses opérations avec la révision des listes électorales dans les différentes zones.

Bilibantom DALA