bulletin culturel -...

Bulletin CulturelFévrier 2009

Amélie Nothomb

Des mots comme les flocons: d’abord ceux d’Amélie Nothomb(dernier roman « Ni d’Eve Ni d’Adam ») et puis ceux de René deCeccatty, le plus fin connaisseur du Japon et de son panthéonlittéraire! Une étrange coïncidence autour du même pays dans cesrelations de hasard, comme le surréalisme puis le groupe derecherches littéraire l’ « Oulipo » l’aiment tant, grâce à l’hospita-lité de l’Alliance Française et puis de la Japan Foundation. Heureuserencontre aussi entre la Cinémathèque dont un cycle de févrierprésente une héroïne bien française Jeanne d’Arc à travers unpanorama très riche, et l’actrice du film de Bresson devenue depuisécrivain et membre de l’Académie Française, Florence Delay quinous rend visite en avril avec ses livres.A l’Ecole de Musique de l’Université de Toronto, au Glenn GouldStudio de Radio Canada, au TSO, la musique française classique àl’affiche avec Chausson, Fauré, Debussy, Berlioz servis ma-gnifiquement par Jacques Israeliévitch, Ivan Ilic et aussi CharlesDutoit. Pour se divertir, le cabaret-chanson de la chanson françaiseet du Blues des artistes émergentes de Bleu, Blanc, Blues. Etpourquoi pas du théâtre pour musarder finement avec «Le Filet»« Regarde-moi !» et « Une maison face au Nord ».

Joël SAVARY, Attaché Culturel

Editorial

Sommaire

Théâtre - PAGE 3

Musique - PAGE 5

Cinéma - PAGE 7

Sorties DVD - PAGE 10

Conférences - PAGE 10

Expositions - PAGE 12

Télévision - PAGE 13

FOCUS

RétrospectiveJeanne d’Arc à la

Cinémathèque Ontario.

Avec, entre autres, leschefs-d’oeuvre deDreyer, Bresson, et

Rivette.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

1

2

Télévision

Les

chansonsd’amour

3CinémaSoiréeCourt

métrageTélévision

Lachinoise

4

Théâtre

Le filet

(jusqu’au14 fév.)

5

Conférence

AmélieNothombEgalement

le6fév.

6Musique

Concert demusiquefrançaise

-Bleu,Blanc,Blues

7 8

Cinéma

Jeanne laPucelle

9

Télévision

La

questionhumaine

10

Télévision

Histoiredu

cinéma

11

Cinéma

Bamako

12

Cinéma

les 6 et12 février

La pas-sion deJeanned’Arc

13 14 15

16

Télévision

Lablessure

17

Cinéma

BamakoTélévisionLes Nuits

deVarennes

18

Théâtre

Regarde-moi!

19

Conférence

L’amour àla dérive

MusiqueIvan Ilić

20

Conférence

Ivan Ilić

21

Cinéma

UThéâtre

Poèmesetchansons

de larésis-tance noire

22

Cinéma

Vivre savie

23

Télévision

Paria

24Cinéma

Plus tardtu com-

prendras

SortiesDVDsLe fils del’épicier

25MusiqueLes24et25

Y a d’lajoie

26

ThéâtreUne mai-son faceau Nord

ConférenceRenédeCeccatty

27

Conférence

History ofthe Sahara

28

Musique

Les26et28La

DamnationdeFaust

Calendrier culturel - Février 2009

2

Inspirée des émeutes qui ontfrappé la péninsule acadienneen 2003, lorsque le gouverne-ment du Nouveau-Brunswick avoulu donner un pourcentagedes produits de la pêche aux Au-tochtones, cette pièce présenteun conflit générationnel au seind’une même famille. Entrel’aveuglement du grand-père etle fanatisme de l’oncle, l’idéa-lisme et l’intégrité du petit-filssont durement ébranlés. Sansmoralisme, ni sensationnalisme,l’auteur brosse le portrait d’unesociété où les valeurs qui protè-gent la collectivité s’estompentface à la quête effrénée des in-térêts individuels. Fiction théâ-trale intense, Le filet nous faitvivre un suspense haletant dansun univers tricoté serré, celui duhuis clos familial. Contrairement

aux luttes sociales et linguis-tiques, l’ennemi n’est pasl’Autre; ici, il prend racine ausein même du chaos familial.L’auteur nous fait vivre une his-toire percutante qui, grâce aupouvoir du théâtre, revêt uneportée universelle.

Le filet Du 4 au 14 février

Le filet

Avec Éric ButlerBertrand Dugas etRobin-Joël Cool.

Mise en scène:Michel Monty

- Les 4, 5, 6, 7, 11, 12,13, 14 février : 20h- Le 8 février: 14h30- Le 14 février: 15h30

Berkeley Street Theatre26, rue Berkeley

(au sud de la rue Front,une rue à l’ouest de Par-

liament)416.534.6604

TThhééââttrreeTThhééââttrree

Période de transition où expérimen-tation et remise en question vontde pair avec affirmation de soi etdésir d’uniformité, l’adolescence

s’avère parfois contrariante. Unorgueil mal placé peut nous faireoublier qui nous sommes vraimentet peut nous pousser à poser desgestes dictés par notre entourage,

la publicité ou la société de con-sommation. C’est ce que l’auteureréussit à faire ressortir en campanttrois amis inséparables : Noémie,Thomas et Sandrine. Cette dernièrecélèbre son anniversaire et se voitoffrir un miroir magique. Qui s’ymire ressent un désir excessif de sedémarquer en se métamor-phosant... au prix de l’amitié. Faceà une obsession devenue destruc-trice, Sandrine tente de déjouer lesort du miroir afin de rester au-thentique. Habité par des person-nages attachants, l’univers créé parIsabelle Bélisle en est un auquelnous pouvons aisément nous iden-tifier. Le texte demeure léger, ac-cessible et direct, tout en offrant lesclés d’une réflexion sur l’accepta-tion de soi.

Une production duThéâtre de la Catapulte

Regarde-moi! Le 18 février

Regarde-moi!

Mise en scène et texte Isabelle BÉLISLE

Avec Elsa Dallaire, JoséeLeblanc, Andrée Rainville

et John Doucet

Représentation grand publicle mercredi 18 février 2008

à 19h

Public : ados et adultes


(au sud de la rue Front,une rue à l’ouest de Parlia-

ment)

416.534.6604

3

Oscillant entre drame familial etcomédie de mœurs, Une maisonface au nord aborde des sujetssérieux comme l’exode rural,l’intégration des immigrants etle conflit des générations, touten dédramatisant le proposgrâce à l’humour dont l’auteurassaisonne son texte. Entre unfils poursuivi pour fraude bour-sière, un jeune ouvrier guaté-

maltèque et un vieux Polonais,un homme au crépuscule de savie (interprété par GuyMignault) se sent au bout d’uneimpasse malgré la bienveillanceet la sagesse de sa femme (in-terprétée par Louisette Dus-sault) : le patrimoine qu’il aconstitué et le pays dont il arêvé perdent inexorablementleur sens et leur avenir. Loind’assister à l’effondrement d’unmonde microscopique, noussommes témoins de rebondisse-ments qui nous permettentd’aborder des questions spir-ituelles et de les confronter à laréalité de notre temps. L’auteura signé La Raccourcie, pièceprésentée par le TfT en 1999.Depuis, il est devenu une valeursûre du théâtre francophone auCanada.

Une maison face au nord Du 26 février au 7 mars

Un maison face au nord

Avec entre autres Guy Mignault,

Louisette DussaultMarcelo Arroyo et

Sara Simard

Mise en scène: Jacinthe Pontvin

- Du 25 au 28 fév.: 20h- Du 4 au 7 mars: 20h- Les 1 et 8 mars: 14h30- Le 7 mars: 15h30


(au sud de la rue Front,une rue à l’ouest de Parlia-

ment)416.534.6604

4

Poèmes et chansons de la résis-tance noire.

Là où on fait un survol historique etoù on se raconte le futur.

Mise en scène de George MulambaCollaborateurs artistiques : EmeryT. Lumembo et Vital Kasongo.

Février est le Mois de l’histoire desNoirs. À cette occasion, le Théâtrefrançais de Toronto vous invite àdécouvrir, dans une atmosphèrethéâtrale et poétique, mêlantmélancolie, humour, désespoir etespoir, les textes de Léopold Sédar

Senghor, Aimé Césaire, OusmaneSembène, Birago Diop et NicolasMachiavel.

Pour plus de renseignements :http://www.theatrefrancais.com

Poèmes et chansons de la résistance noire Le 21 février

Poèmes et chansons dela résistance noire.

Mise en scène deGeorge Mulamba

Samedi 21 févrierA 20h

Berkeley Street Theatre26 Berkeley Street

Étage supérieur

TARIF EXCEPTIONNEL : 20 $ POUR TOUS

MMuussiiqquueeMMuussiiqquuee

Les oeuvres au programme sontdeux quatuors pour piano, violon,alto et violoncelle:

-D'abord le Quatuor en La Ma-jeur Opus 30 d'Ernest Chausson(1855-1899)

-En 2eme partie, le Quatuor enDo mineur Opus 15 de GabrielFauré (1845-1924).

Les membres du quatuor sont:Jacques Israelievitch, violonTeng Li, altoShauna Rolston, violoncelleHenri-Paul Sicsic, piano

Gabriel Fauré Ernest Chausson

Concert de musique française Février 6

Concert de musique classique

Vendredi 6 févrierA 19h30

Walter HallFaculty of Music

Edward Johnson Building,University of Toronto,

80 Queens ParkToronto

Dans le cadre du Mois de l’histoiredes Noirs, l’Alliance française deToronto vous propose Bleu Blanc,Blues, un cabaret-chanson deTreasa Levasseur et Donné Robertsqui tracera les liens parfois in-soupçonnés entre le blues et lachanson d’expression française.

Le blues est un grand voyageur : deses origines ouest-africaines, il asuivi les migrations des esclavesjusqu’aux rives du fleuveMississippi, pour ensuite prendre letrain vers Saint-Louis, Chicago,

New York. De là, il a conquis lemonde, traversant toutes les fron-tières, se mettant à chanter danstoutes les langues – y compris lefrançais...et le joual !

C’est cet héritage que TreasaLevasseur et Donné Roberts revisi-tent avec Bleu, Blanc, Blues. Lapremière nous vient de North Bay,mais à l’écouter chanter, on jureraitqu’elle est née à Memphis. Le sec-ond a vu le jour à Madagascar, maisil connaît le blues comme s’il l’avaittricoté de ses mains de guitariste.

Puisque ces deux étoiles montantesde la musique canadienne n’ontque rarement partagé la scène,Bleu, Blanc, Blues est une occasionexceptionnelle à plusieurs égards.

- Texte de Dominique Denis, Di-recteur artistique

Bleu, Blanc, Blues Le 6 février

Bleu, Blanc, BluesAvec Treasa Levasseur et

Donné Roberts

Vendredi 6 février19 h 00

Admission: 5$Gratuit pour les membreset les étudiants de l’AFT

AFT SpadinaGalerie Pierre-Léon24 Spadina Road

5

L'ensemble vocal “Les voix ducoeur” présente son spectacle-cabaret Y a d'la joie!L'ensemble vocal “Les voix ducœur”, a été fondé en 1994 parBernard Dionne. Dirigé par ManonCôté depuis 12 ans, l'ensemble àquatre voix mixtes comprend unetrentaine de choristes et se con-sacre à l'interprétation de la chan-son populaire francophoneprincipalement en provenance duCanada et de l'Europe.L’Ensemble, composé de choristes

amateurs, est sans contredit desplus dynamiques et a su au fil des ans se tailler une place importante au sein de la francophonie toron-

toise. Dans cet ensemble francophonesans prétention, seul de ce genredans la région, on retrouve chez leschoristes un plaisir de chanter et unlien d’amitié solide qui transparaîtgrandement lors des spectacles, cequi réjouit toujours un public fidèleau rendez-vous.

Y a d’la joie Les 24 et 25 février

L’ensemble vocal“Les voix du Coeur”

présente

Y a d’la joie

Les 24 et 25 févrierA 19h 30

Au Lula Lounge1585 Dundas St. West

Réservation905-883-7951

[email protected]

De l’imaginaire unique dufabuleux auteur romantiquefrançais qu’est Berlioz, est issuela fantastique histoire de ce doc-teur, prêt à vendre son âme auDiable en échange d’un im-mense savoir. Charles Dutoit, àce jour maître incontesté durépertoire français, présidera desa chaire à la fois des chanteurs,une chorale et l’orchestre duTSO.

Avec :

Charles Dutoit, chef d’orchestreSusanne Mentzer, mezzo-so-prano Gregory Kunde, tenor Sir Willard White, bariton- basseJonathan Lemalu, basseChoeur du Toronto MendelssohnChorale des Enfants de Toronto

La Damnation de Faust Les 26 et 28 février

La Damnation de Faustde Hector Berlioz

Sous la conduite de Charles Dutoit

Les 26 et 28 févrierA 20h

Au Toronto Symphony Orchestra

212 King Street West, Toronto

6

Le Consulat Général de France àToronto et l’Alliance Française deToronto présentent le grandpianiste parisien d’adoption, derenommée internationale, Ivan Ilić.Il qui donnera un concert le jeudi19 février à 20h au sein du pres-tigieux Glenn Gould Studio et y in-terprétera les plus fameux Préludesde Debussy, avant d’amorcer, lelendemain, une discussion sur lesrelations existantes entre la cultureet la musique en France.

"Une sensibilité fine, ciselée, surac-tive qui exprime toute la délicieuseséduction des Préludes aux multi-ples facettes." Classiquenews, Paris

Ivan Ilic a rapidement ac-quis une renommée internationale:en 2007, son talent l’a mené à laconquête de Boston, Washington,New York, Londres ou encore Bel-

grade.Son premier album de préludes deDebussy a été qualifié de « magis-tral » par le magasine Gramophoneet a récent été récompensé du Prixde la critique de Mezzo Télévision.Le concert torontois d’Ivan Ilicprésentera en première canadienne,outre les Préludes de Debussy, lestravaux des canadiens Biran Cur-rent et John Metcalf ; et de l’améri-cain Keeril Makan. Le compositeur

Brian Current anima un débatd’avant-concert; à 19h30.

Pour plus de renseignements surIvan Ilić : www.IvanCDG.com

Ivan Ilić Les 19 et 20 février

Ivan Ilić

Concert le 19 févrierà 20h00

Au studio Glenn Gould250 Front St. West

et conférence le 20 février à19h00

En français et en anglaisAFT Spadina

24 Spadina RoadEntrée libre

La passion de Jeanne d’ArcDe Carl Theodore DreyerAvec Maria Falconetti, MichelSimon, Antonin Artaud192881 minutes

Le procès pathétique de Jeanned'Arc instruit par des juges ecclési-astiques à la solde du gouverneuranglais Warwick du château deRouen. Face aux questions insi-dieuses et aux menaces de torture,

Jeanne d'Arc finit par signer son abjuration mais se repend. Le tribunal décide de sa sentencepar l'immolation sur le bûcher...

Le film se concentre autour des 8dernières heures du procès deJeanne d’Arc...

La passion de Jeanne d’Arc Les 6 et 12 février

Jeanne la Pucelle I et IIUn film de Jacques RivetteAvec Sandrine Bonnaire, AndréMarcon1994Durée totale: 336 minutes

“Les deux impressionnants filmsabordant l’histoire de Jeanne d’Arc,par Dreyer et Bresson, sont purespoésie, tandis que je tente del’aborder d’un point du vue plus

narratif, tout en conservant, je l’e-spère, des séquences poétiques. »Jacques Rivette

Les deux volets de cette œuvre :Partie I : Les Batailles, et Partie II :Les Prisons, seront présentés du-rant la projection, espacés d’un en-tracte.

Jeanne la Pucelle, Parties I et II Le 8 février

La passion de Jeanned’Arc

Un film de Dreyer

Le 6 février à 19h Le 12 février à 20h30

Jeanne la PucelleUn film de Jacques Rivette

Le 8 février à 13h

7

CCiinnéémmaaCCiinnéémmaaJeanne d’arc - La pucelle d’Orléans au cinéma

A la Cinématheque Ontario, Jackman Hall, Art Gallery of Ontario 317 Dundas Street West

Et bien d’autres chefs-d’oeuvre autour de Jeanne d’Arc. Consultez: www.cinemathequeontario.ca

Le procès de Jeanne d’ArcUn film de Robert BressonAvec Florence Delay et Jean-ClaudeFourneau1962Durée totale: 65 minutes

Pour Bresson, il ne s’agit pasuniquement de “dépeindre la pas-sion et le martyr de Jeanne. J’e-spère faire une vraie femme de ceromanesque personnage. » ; objec-tif qu’il atteint entièrement. « Pourla première fois dans un film his-

torique, l’on peut sentir que Jeanned’Arc a réellement été consumée. »(Richard Roud)Concentré autout du procès deJeanne d’Arc, le film est considéré,depuis sa sortie en 1962, comme

une œuvre majeure de Bresson.

Le procès de Jeanne d’Arc Le 12 février

Le procès de Jeanne d’ArcUn film de Robert Bresson


Florence Delay viendraprésenter ce film à

Toronto les 1er et 2 Avril 2009

8

Sous le toit du mondeUn documentaire d’Izabel Barsivepour SRC/RDI

Sous le toit du monde est un docu-mentaire qui s’inscrit au sein de lanouvelle ruée vers le sous-sol duNord, riche en or, en diamants,nickel, uranium. Les habitants duNord évoluent au-dessus de cesous-sol qui ne leur appartient paset que les sociétés minières ex-plorent et exploitent aujourd’huiavec une ferveur renouvelée. Ilsaspirent à profiter de ses richesseset à en acquérir le contrôle, maiscette lutte, qui fait parfois partie deleurs revendications vers l’au-tonomie, est de longue haleine. Comment s’effectue la transitiondes habitants du Nord vers l’indus-trie extractive? Dans quelle mesure

participent-ils aux avantages pro-fessionnels offerts? À quelles con-ditions font-ils partie de lamain-d’œuvre et des cadresdirigeants ? La jeunesse est-elle at-tirée par cette activité ?

Sous le toit du monde se penchesur cette problématique en nousconduisant à la rencontre de per-sonnes intervenant dans l’industrie

minière de trois territoires : leNunavik québecois, le Nunavut etles Territoires du Nord-Ouest(TNO). Optimistes, pessimistes,mais toujours lucides, ils partagentune grande passion pour cette ré-gion canadienne peu connue.

Sous le toit du monde Le 12 février

Sous le toit du mondeUn documentaire d’Izabel Barsive

Le Jeudi 12 févrierA 18h30

AFT Spadina24 Spadina Road

Toronto

De Abderrahmane SissakoAvec Hélène Diarra, Aïssa Maïga,Tiécoura Traoré2006 Durée : 118 min.

Avec sous-titres en anglais

Melé est chanteuse dans un bar,son mari Chaka est sans travail,leur couple se déchire... Dans la cour de la maison qu'ilspartagent avec d'autres familles, untribunal a été installé. Desreprésentants de la société civileafricaine ont engagé une procédure judiciaire contre la BanqueMondiale et le FMI qu'ils jugent re-sponsables du drame qui secoue

l'Afrique. Entre plaidoiries et té-moignages, la vie continue dans lacour. Chaka semble indifférent àcette volonté inédite de l'Afrique deréclamer ses droits...

Bamako Les 11 et 17 février

BamakoUn film

d’Abderrahmane Sissako

Le 11 février, à 19h30à l’AFT Mississauga

4261 Sherwoodtown BlvdMississauga ON L4Z 1Y5

& à l’AFT North York

95 Sheppard Avenue W.North York, ON M2N 1M4

Le 17 février à 19h30à l’AFT Spadina

24 Spadina Road

Les Lutins du court-métrage œu-vrent depuis 1998 pour la promo-tion et la diffusion ducourt-métrage francophone auprèsdu grand public.Les Lutins ont contribué à l’émer-gence de réalisateurs et de comé-diens tels que François Ozon,Jérémie Rénier, Ludivine Sagnier,Sylvie Testud et bien d’autres. Ilsjouent ainsi un rôle essentiel dansla découverte des jeunes talentsqui feront le cinéma de demain.

L’objectif des Lutins est de sortir lecourt-métrage des réseaux confi-dentiels par différentes actions : unfestival annuel, une tournée dansplusieurs villes françaises, maisaussi par des actions à l’étranger.C’est dans ce cadre que l’AFT, encollaboration avec l’ONF, vous pro-pose de visionner une sélection desmeilleurs courts-métrages du festi-val 2008, en deux soirées dis-tinctes.

Soirée court métrage Le 3 février

Soirée Court Métragesélectionnés par Les

Lutins du Court Métrage

Mercredi 3 févrierA 19h30

Tarif : 6 $ Gratuit pour les étudiants et

les membres de l’AFTA l’ONF Cinéma150 John Street

Vivre sa vieUn film de Jean-Luc GodardAvec Anna Karina, Sady Rebot…1962Durée: 85 minutes

Le film présente l’histoire de Nana,jeune femme dont la vie en-nuyeuse, les soucis d’argent, et sonrêve de devenir actrice poussentpeu à peu à la prostitution…Ce film fait parti des chefs-d’œuvrede Godard, apparaissant au pointculminant de sa carrière ciné-matographique. La métrique du

film, en douze tableaux, présenteen elle-même un intérêt majeur,faisant de cette œuvre, pour despersonnalités tels que Susan Son-tag, et d’autres, « [...] le film le

plus important que j’ai vu dans mavie».

Vivre sa vie Le 22 février

Vivre sa vie

Un film de Jean-Luc Godard


Jackman Hall Art Gallery of Ontario

317 Dundas Street WestTORONTO

9

Un film d’animation de GrégoireSolotareff & Serge EllissaldeAvec les voix de Vahina Giocante,Isild le Besco, Marie-Christine OrryDurée : 75 min. 2005

Mona est une princesse dont au-cune petite fille n’envierait le sort.Depuis la disparition de ses pa-rents, elle vit seule dans un château

avec deux personnages sinistres etrepoussants, Goomi et Mon-seigneur. Un jour, le son de sespleurs fait apparaître une licorne,qui s’appelle U, et qui dit être làpour la réconforter et la protégertant qu’elle en aura besoin.U devient donc la compagne deMona, sa petite et sa grande sœur àla fois, sa confidente et son insé-parable amie... Et la vie est plusdouce.Mona grandit et se transforme en

une très jolie princesse, alors ques’installe dans la forêt voisine unetroupe de Wéwés, des êtres paci-fiques, pleins de charme et de fan-taisie.Ils n’ont aucun pouvoir particulier,et pourtant leur présence va toutchanger.Et surtout il y a Kulka, un musicienrêveur…

U Le 21 février

UUn film d’animation deGrégoire Solotareff &

Serge Ellissalde

Le samedi 21 févrierA 14h

A l’ONF Cinéma150 John Street

Toronto

Plus tard tu comprendrasUn film d’Amos GitaïAvec Jeanne Moreau, EmmanuelleDevos, Hippolyte Girardot, Do-minique Blanc2008Durée: 89 minutes

Victor, fils de Rivka, tente de re-constituer l’histoire de sesgrands-parents maternels, desfrançais juifs d’origine russe, dé-

portés et morts en camp de con-centration. Sur le point de mourir,sa mère lui confie ses douloureuxsouvenirs.

Plus tard tu comprendras Le 24 février

Plus tard tu comprendrasUn film d’Amos Gitaï


Jackman Hall Art Gallery of Ontario

317 Dundas Street WestTORONTO

CCoonnfféérreenncceessCCoonnfféérreenncceessL’amour à la dérive. Un spectaclede musique et de chanson surl’amour en fugue. Gisèle Fredette,chanteuse d’opéra et de jazz bienconnue, interprètera plusieurschansons écrites par Paul Savoie.Elle sera accompagnée de LarryLewis, un guitariste torontois ex-ceptionnel qui se spécialise dans lamusique classique et la musiquefado. Larry offrira égalementquelques pièces musicales pourguitare et Paul Savoie se permettrades improvisations musicales pourpiano. Une soirée à ne pas man-quer.

Gisèle Fredette a participé à

plusieurs opéras avec le CanadianOpera Company, à des comédiesmusicales, à des spectacles de jazzet de blues. Elle adore danser surscène et affectionne particulière-ment la musique espagnole et sud-américaine. Elle a quelques cds àson actif.

Paul Savoie est l’auteurd’une trentaine de livres, dansplusieurs genres littéraires. Il écritégalement des chansons et com-pose de la musique pour piano. Sonrecueil CRAC a remporté le Prix Tril-lium en 2007. Il a également rem-porté le Prix du Consulat de Francepour l’ensemble de son œuvre poé-tique.

Larry Lewis est un accompa-gnateur hors pair et joue régulière-ment de la musique dans les clubsde Toronto. Il a également écritquelques pièces de théâtre. Il parletrès bien le français et l’espagnol.

L’amour à la dérive Le 19 février

L’amour à la dérive

Le jeudi 19 févrierA 18h30

Galerie Pierre-LéonAFT Spadina

24 Spadina Road

En françaisEntrée libre

SSoorrttiieess DDVVDDSSoorrttiieess DDVVDD

Le Fils de l'épicierUn film d’Eric GuiradoAvec Nicolas Cazalé, Clotilde Hes-mes, Daniel Duval2007Durée : 96 min.

Quand Antoine propose à Claire, sameilleure et seule amie, de luiprêter de l'argent, il est loin d'ima-giner où le mènera sa promesse.Car de l'argent, Antoine n'en a pas.A trente ans, il traîne une existencejalonnée de petits boulots et de

grosses galères. Pour tenir sa pa-role, il n'a d'autre choix que d'ac-cepter de remplacer son père,épicier ambulant, parti en maisonde convalescence après un infarc-tus.

Le fils de l’épicier En magasin dès le 24 février

Le fils de l’épicierun film d’Eric Guirado

En magasins dès le24 février

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Conférence de Paul Comarmond.

Ce diaporama retrace l’historiqued’un peuple éparpillé de par lemonde et qui a relevé le défi de serassembler. Longtemps occulté il sedébat pour dire au monde saprésence. Du début de la colonisa-tion jusqu’aujourd’hui, les imagespassent en revue le parcours degens métissés par la force des

événements.

Paul Comarmond vit à Torontodepuis plusieurs années. D’originemauricienne, il a œuvré dans le do-maine de la communicationgraphique avant de se vouer à lacause créole. Il est le fondateur duchapitre canadien de l’Organisationinternationale des peuples créoles.

Le monde créole, des origines à nos jours Le 25 février

11

Le monde créole, desorigines à nos jours

Mardi 25 févrierA 18h30


24 Spadina Road

Née au Japon, de parents belges,Amélie Nothomb vit entre Bruxelleset Paris. Dès son premier roman,“Hygiène de l'assassin” (1992), ellea conquis un large public. Mais c'est“Stupeur et tremblements” (1999),couronné par le grand prix duroman de l'Académie française, quil'a définitivement consacrée commeun écrivain majeur. En 2007, “Nid'Eve ni d'Adam” lui a valu le prixFlore. Ses livres sont aujourd'huitraduits dans plus de 30 langues.Dans son 16ème livre, “Ni d'Eve nid'Adam”, l'auteur nous entraîne unenouvelle fois au Japon. Elle nousparle de sa relation amoureuseavec un Tokyoïte à l'âge de 20 ans.C'est avec un regard distanciéqu’Amélie Nothomb revient sur sonpremier amour, sur la nature dusentiment amoureux ainsi que surles traditions sentimentales.Amélie Nothomb présentera son

dernier ouvrage, Ni d’Eve ni d’Adam(à l’occasion de sa traduction enanglais, sous le titre “Tokyo Fi-ancée”), au public torontois à l’oc-casion de deux conférences.

La première se tiendra à l’AllianceFrançaise de Toronto, tandis que laseconde aura lieu à la Northern Dis-trict Toronto Public Library. Elle ysera accompagnée de l’auteuretorontoise Martha Baillie.Le premier roman de Martha Baillie« My sister Esther » est paru en1995, suivit par « Madame Bal-ashovskaya’s Apartment » en 1999.Nombreuses de ses poésies ont faitl’objet de publications dans desjournaux tels que Descant, Prairie

Fier ou The Antigonosh Review.Martha Baillie a été récompensée àla fois par le Conseil des Arts duCanada et par le Conseil des Artsde l’Ontario. Elle travaille actuelle-ment sur son quatrième roman.

Offert par le Consulat Général deFrance à Toronto.

Amélie Nothomb Les 5 et 6 février

Amélie NOTHOMB

Jeudi 5 févrierA 18h30

A l’Alliance française deToronto

24 Spadina RoadToronto

et

Vendredi 6 févrierA 18h30

A la Toronto Public LibraryNorthern District

40 Orchard View Blvd.Toronto

Towards an Ecocolonial History ofthe Sahara: Water and Economy inAlgeriaWith George Trumbull IV, AssistantProfessor of History, DartmouthCollege, Hanover, New Hampshire,USA

Conférence en anglais

Towards an Ecocolonial History of the Sahara: Le 27 févrierWater and Economy in Algeria

Vendredi 27 février15h30

AFT SpadinaSalle 303

24 Spadina Road

EExxppoossiittiioonnssEExxppoossiittiioonnss

12

Le Camp Vermillon se situe dans larégion de l’Atibi, en Mauricie, dansla province du Québec Central.C’est l’un des plus grands camps dedéforestation de la province qui encompte plus de deux cents. Les 150hommes qui travaillent sur ce sitevous diront qu’ils ont fait unelongue route pour en arriver là,venant souvent d’horizons dif-férents. Le métier de bûcheron aévolué et ces hommes sont désor-mais bien plus des mécaniciens,des chauffeurs et des machinistesque des bûcherons à proprementparler. On s’éloigne progressive-ment de l’image romantique tradi-tionnelle associée au bûcheron.Depuis les avancées technologiquesdu siècle dernier, comme l’inventionde la tronçonneuse dans les années1920, il faut bien moins d’ouvrierspour abattre des forêts entières etce à une vitesse vertigineuse.

Néanmoins, l’attrait de la vie dans

la forêt demeure intact. Le silenceet l’isolement qui caractérisent cespaysages, malgré le bruit desgrosses machines, procurent tou-jours un sentiment de grandesérénité. Alors qu’on l’interrogeaitsur les raisons qui l’avaient pousséà venir travailler dans la forêt, JeanPaquin, un vétéran de 39 ans, n’apas hésité une seconde: “ C’est laliberté”.

Rita Leistner est une photojournal-iste indépendante qui a remportéde nombreux prix. Son travail abénéficié de nombreuses exposi-

tions et a aussi été publié dans deslivres ou des magazines tels queVanity Fair (édition italienne),Rolling Stone, The Walrus, Time etNewsweek. Elle a cosigné un ou-vrage intitulé : Unembedded: FourIndependent Photojournalists onthe War in Iraq, et est représentéepar l’agence Redux Pictures de NewYork.

Les derniers bûcherons Du 12 février au 6 mars

Les derniers bûcheronsExposition de Rita Leistner

Du mercredi 12 févrierau vendredi 6 mars


24 Spadina Road

Entrée libre

René de Ceccatty est né le 1er jan-vier 1952 à Tunis. Il est l’auteurd’une trentaine de romans, essaiset biographies. Il collabore auMonde des livres. Il fait partie ducomité de lecture du Seuil, où ildirige la collection « Réflexion ». Ila traduit des auteurs italiens con-temporains (notamment Moravia,Pasolini, Umberto Saba). En colla-boration avec Ryôji Nakamura, il aégalement traduit des romanciersjaponais classiques et modernes(parmi lesquels Oe, Abe, Mishima,Tanizaki, Tsushima, Sôseki, KunioOgawa). Il écrit aussi pour lethéâtre.

Temps intime et temps quotidien,réalisme et onirisme

À partir de la lecture de quelquesauteurs japonais et de sa propreexpérience romanesque, René deCeccatty tentera de réfléchir auxliens et aux contrastes, entre laperception intime du temps et le

récit. La description des rêves, con-stitutive de l'imaginaire de nom-breux romanciers, influe-t-elle surla narration romanesque? Joue-t-elle comme un contrepoint du réa-lisme ou fonde-t-elle, au contrairele réalisme? Il lira en particulierdeux oeuvres de Yûko Tsushima (Ôvent, ô vent qui parcours le ciel etAlbum de rêves) et un roman deKunio Ogawa (Le rivage d'une ten-tation). ll tentera également demettre en rapport avec certains ro-mans de Kenzaburô Ôé (M/T etl'histoire des merveilles de la forêt)

et de Na-tsumé Sôseki (Oreillerd'herbes), et certaines de ses pro-pres tentatives romanesques (Lasentinelle du rêve, Une fin, L'hôteinvisible). Comment l'art, le rêve,les productions imaginaires serventde fondement au récit réaliste?

René de Ceccatty Le 26 février

Temps intime et tempsquotidien, réalisme

et onirismepar René de Ceccatty

En anglais

Jeudi 26 févrierA 19h00

A la Japan Foundation131 Bloor Street West,

Suite 213Toronto

416 966 1600

TTéélléévviissiioonnTTéélléévviissiioonnLundi 2 février

Les chansons d’amour2007De Christophe HonoréAvec Louis Garrel, LudivineSagnier, Chiara Mastroianni.

Durée: 132 min.

Ismaël est la pierre angulaire du mé-nage à trois qu’il compose avec sacollègue Alice et son amie Julie.Lorsque Julie décède d’un arrêt car-diaque, Ismaël est laissé à lui-mêmeet trouvera réconfort et sympathieauprès d’un autre garçon.

César de la meilleure musique defilm 2008

Mardi 3 février

La chinoise1968De Jean-Luc GodardAvec Anne Wiazemsky; Jean-Perre Léaud, et Michel Seme-niako96 min.

Dans un confortable appartementde France, des étudiants s’initientaux enseignements du présidentchinois Mao. Ils planifient lamanière dont ils souhaitent con-vertir le monde au maoïsme, enutilisant le terrorisme si néces-saire.

Lundi 9 février

La question humaine2007De Nicolas KoltzAvec Mathieu Amalric, MichaelLonsdale, Jean-Pierre KalfonDurée: 134 min.

Simon, 40 ans, est un psychologuechargé de la sélection du personnelpour la multinationale SC Farb. Unjour, le codirecteur de la société luidemande d’enquêter et de dresserun rapport mental du directeur.Simon accepte, sans trop savoirdans quoi il s’embarque, en sepromettant de rendre un rapportneutre. Il bascule rapidement dansun univers cauchemardesque hantépar les fantômes de l’Histoire.

Mardi 10 février

Histoire du cinéma - mo-ments choisis2000Un documentaire de créationde Jean-Luc Godard

Durée: 90 min.

Après les « Histoire(s) du cinéma »,Jean-Luc Godard réalise unemosaïque historique mettant envaleur tout la splendeur du cinéma.On y parle de Becker, Rossellini,Lang, et Truffaut.

LES FILMS DE TFO (TOUS LES FILMS SONT A 21H)

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Lundi 16 février

La blessure2005Drame de Nocilas KlotzAvec Noëlla Mabassa, AdamaDoumia, et Matty DjmaboDurée : 160 minutes

Fuyant un Congo qui la traque,Blandine demande l’asile à l’Etatfrançais qui nie sa demande etson existence. Blessée par l’in-différence de la France, c’estauprès de Papi qu’elle trouverefuge. Sera t-elle pourchasséeà nouveau ?

Mardi 17 février

Les Nuits de Varennes1982Drame historique d’Ettore ScolaAvec Jean-Louis Barrault, Mar-cello Mastroianni, Jean-ClaudeBrialyDurée: 150 min.

Paris, juin 1791.L’écrivain libertin Restif de la Bre-tonne est le témoin du départ, enpleine nuit et depuis le PalaisRoyal, d’un mystérieux carrosse.Intrigué, Restif se lance à sapoursuite en compagnie deCasanova.

Jeudi 19 février

Le jour se lève1939De Marcel Carné Avec Jean Gabin, Arletty, etJules BerryDurée: 86 min.

François a tué un homme parjalousie.La police assiège l’immeuble où ils’est réfugié. Caché dans sachambre, il se souvient des cir-constances qui l’ont amené àcommettre ce crime.

Lundi 23 février

Paria2001De Nicolas KlotzAvec Cyril Troley, GérardThomassin et Didier Berestet-skyDurée: 125 min.

Victor, coursier dans un clubvidéo, vit son premier amour, voitson premier mort et découvre lemonde de la rue à l’aube de l’an2000.Un jour, errant dans Paris, il ren-contre Momo, qui l’entraine dansles spirales d’une certaine réalitésociale : l’exclusion.Prix Michel Simon, meilleur acteur(Cyril Troley – 2002)

Jeudi 26 février

Le Quai des Brumes1938De Marcel CarnéAvec Jean Gabin , Michèle Mor-gan, Michel SimonDurée: 87 min.

Un déserteur de l’armée françaisese cache dans le port du Havre etfait la rencontre d’une très bellejeune fille. Quel sera leur destin ?Gabin et Morgan forment un couplemythique qui restera a jamais in-scrit dans nos mémoires.

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