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Espace public La place des Grottes met du jeu dans son chantier Joli titre pour un colloque: «Va voir dehors si j’y suis». Une ma- nière de prendre à la lettre l’in- jonction durassienne, «Outside», et de se projeter là où il fait bon vi- vre: hors les murs. Dans le quar- tier des Grottes, où la chose est or- ganisée conjointement par la Fé- dération romande de l’animation socioculturelle et l’association Pré en bulle, on croise pendant deux jours des participants qui n’hési- tent pas à intervenir debout, à se disputer la parole, en mélangeant les accents et les expériences, du nord au sud de la France, en Belgi- que, sans compter, ne l’oublions pas, le Grand Genève. Les intervenants ont tous un lien fort avec l’espace public, beaucoup moins avec la frontière; ils sont architectes (tendance no- made et agitatrice), urbanistes gonzo (sic) et rois des pique-ni- ques urbains décalés. Deux jours d’immersion dans une forme de palabre concrète et d’utopie forti- fiante. Sans trop s’éloigner d’un quartier qui jouit d’un capital par- ticipatif assez élevé. Et, bien sûr, d’une place servant de vitrine per- manente à ce même capital inesti- mable. Voilà que, entre deux ateliers et séminaires, une équipe spécia- lisée dans le forage sauvage, ré- pondant au nom de Dakota, vient de mettre à jour, à un jet de bou- din du boucher-charcutier Mul- ler, une source d’eau chaude. Éventré en maints endroits en rai- son du chantier en cours, le sol s’est mis à régurgiter de la flotte bouillonnante comme un geyser. Du coup, opportunistes en dia- ble, les foreurs ont aussitôt ex- ploité le gisement liquide pour y installer un hammam. Une tente bleue montée sur la place des Grottes, pile au-dessus d’une fosse dans laquelle, après-de- main, on plantera un prunier, soit un arbre à fruits changeant de couleurs au gré des saisons. Ce chantier dans le chantier suscite la curiosité générale. Jeudi soir, à l’heure du marché déloca- lisé sur les rues de la Faucille et de Sibérie (aglagla), il (le chantier lu- dique) fait collection de corps dé- nudés s’offrant, à la vue de tous, un choc thermique équivalant à une baignade hivernale par gros temps. Dénudés et fumant de la tête aux pieds, avant de se rafraî- chir avec une eau à 5 degrés. Sys- tème de douche à l’ancienne, un simple seau actionné manuelle- ment, dans une manœuvre de bascule très prisée des pompiers de cette ville. Ils ne sont pas pré- sents, mais l’animation se déroule dans le strict respect des règles de sécurité. Il a fallu convaincre et réunir les autorisations nécessai- res, le premier réflexe étant de se couvrir, juridiquement parlant, lorsque l’on intervient dans l’envi- ronnement laborieux d’un chan- tier exposé. C’est réussi. Entre deux ateliers d’un colloque instructif, on a pu s’offrir un drôle de choc thermique en plein air. De «l’urbanothérapie» Thierry Mertenat La source d’eau chaude qui a jailli en plein quartier des Grottes fait des heureux… GEORGES CABRERA

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16 Genève Tribune de Genève | Samedi-dimanche 11-12 novembre 2017

SamuelNé le 3 novembre 2017, à 6 h 33 Manon Merlier et Alexandre Buser

Nous avons l’immense joie d’annoncer la naissance de

Felix, WillemNé le 6 novembre 2017, à 15 h 46

Axelle et Gabriel Raggenbass(-Frischknecht)

Chemin de la Fléchère 8, 1255 Veyrier

Nous sommes heureux d’annoncer la naissance de

IziaNée le 6 novembre 2017, à 17 h 47 Céline, Yan et Soren Jodry

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Espace public

La place des Grottes met du jeu dans son chantier

Joli titre pour un colloque: «Vavoir dehors si j’y suis». Une ma-nière de prendre à la lettre l’in-jonction durassienne, «Outside»,et de se projeter là où il fait bon vi-vre: hors les murs. Dans le quar-tier des Grottes, où la chose est or-ganisée conjointement par la Fé-dération romande de l’animationsocioculturelle et l’association Préen bulle, on croise pendant deuxjours des participants qui n’hési-tent pas à intervenir debout, à sedisputer la parole, en mélangeantles accents et les expériences, dunord au sud de la France, en Belgi-que, sans compter, ne l’oublionspas, le Grand Genève.

Les intervenants ont tous unlien fort avec l’espace public,beaucoup moins avec la frontière;ils sont architectes (tendance no-made et agitatrice), urbanistesgonzo (sic) et rois des pique-ni-ques urbains décalés. Deux joursd’immersion dans une forme depalabre concrète et d’utopie forti-fiante. Sans trop s’éloigner d’unquartier qui jouit d’un capital par-

ticipatif assez élevé. Et, bien sûr,d’une place servant de vitrine per-manente à ce même capital inesti-mable.

Voilà que, entre deux atelierset séminaires, une équipe spécia-lisée dans le forage sauvage, ré-pondant au nom de Dakota, vientde mettre à jour, à un jet de bou-din du boucher-charcutier Mul-ler, une source d’eau chaude.Éventré en maints endroits en rai-son du chantier en cours, le sols’est mis à régurgiter de la flottebouillonnante comme un geyser.

Du coup, opportunistes en dia-ble, les foreurs ont aussitôt ex-

ploité le gisement liquide pour yinstaller un hammam. Une tentebleue montée sur la place desGrottes, pile au-dessus d’unefosse dans laquelle, après-de-main, on plantera un prunier, soitun arbre à fruits changeant decouleurs au gré des saisons.

Ce chantier dans le chantiersuscite la curiosité générale. Jeudisoir, à l’heure du marché déloca-lisé sur les rues de la Faucille et deSibérie (aglagla), il (le chantier lu-dique) fait collection de corps dé-nudés s’offrant, à la vue de tous,un choc thermique équivalant àune baignade hivernale par gros

temps. Dénudés et fumant de latête aux pieds, avant de se rafraî-chir avec une eau à 5 degrés. Sys-tème de douche à l’ancienne, unsimple seau actionné manuelle-ment, dans une manœuvre debascule très prisée des pompiersde cette ville. Ils ne sont pas pré-sents, mais l’animation se dérouledans le strict respect des règles desécurité. Il a fallu convaincre etréunir les autorisations nécessai-res, le premier réflexe étant de secouvrir, juridiquement parlant,lorsque l’on intervient dans l’envi-ronnement laborieux d’un chan-tier exposé. C’est réussi.

Entre deux ateliers d’un colloque instructif, on a pu s’offrir un drôlede choc thermique en plein air. De «l’urbanothérapie»

Thierry Mertenat

La source d’eau chaude qui a jailli en plein quartier des Grottes fait des heureux… GEORGES CABRERA

La gestion des déchets de chan-tier et les immeubles avec enca-drement pour les personnesâgées (IEPA): les deux thémati-ques revêtent un rôle «critique»dans le développement de Ge-nève. Elles ont chacune été l’ob-jet d’un audit de la Cour descomptes, dont les résultatsétaient présentés à la presse ven-dredi.

Dans les deux cas, les audi-teurs n’ont pas relevé d’irrégula-rités et rendent publiques desévaluations globalement positi-ves. Des pistes d’améliorationssont toutefois esquissées.

Dans le champ des déchets dechantier, c’est le bond des volu-mes de matériaux d’excavationqui a conduit la Cour des comptesà empoigner le sujet. C’est que laconstruction du CEVA et du cen-tre de maintenance des TPG EnChardon (Vernier) a largementcontribué à produire 2,6 millionsde tonnes de matériaux excavés.En parallèle, l’exiguïté du terri-toire et la raréfaction des graviè-res ne permettent pas de résou-dre l’équation. Raison pour la-quelle la moitié des gravats estexportée en France.

C’est ce processus, conduitpar le Service de géologie, sols etdéchets (Gesdec), qui a été passéau crible. Au final, la magistrateIsabelle Terrier rend un rapportdont «la tonalité est positive». Lescontrôles sont effectués «dans uncadre défini et rigoureux». LaCour relève toutefois quelquesbémols, à commencer par l’ab-

La Cour des comptes rend un rapport à la «tonalité positive». L’État devrait néanmoins contraindre davantage au recyclage

sence de projection à moyen etlong terme des volumes de maté-riaux à excaver.

Puis elle fait remarquer la partinsuffisante des volumes recy-clés. Elle se tourne alors vers leConseil d’État, l’invitant à instau-rer des mesures plus contrai-gnantes pour faire augmenter letaux de recyclage. Enfin, lecaillou dans la chaussure du dis-positif genevois se nomme Sa-blière du Cannelet. Sur une par-celle d’Avusy, le site de recyclageopère sans autorisation depuisprès de vingt ans. Un projet de loisera traité par le Grand Conseil en2018 en vue de déclasser le site etle faire entrer dans le cadre de lalégalité (notre édition du 28 octo-bre). Une manœuvre à laquelles’oppose fermement la Com-mune, mais «dans laquelle le Ges-dec n’est pas mis en cause», selonla Cour des comptes. «Il s’agitd’un choix politique.»

Dans la foulée de ce rapport,les magistrats ont détaillé le con-tenu d’un autre audit, celui sur lagouvernance de la FondationRené et Kate Block, plus grandpropriétaire d’IEPA du Canton.Les 800 logements sont répartisdans 18 immeubles, à Bernex,Onex, Meyrin et au Lignon no-tamment. Quant aux loyers, ilssont contrôlés par l’État.

Lors de son examen, le magis-trat François Paychère a constatéune architecture «adaptée» dansces logements réservés aux per-sonnes âgées aux modestes reve-nus. En revanche, le contexte fi-nancier de la fondation est quali-fié de «fragile», raison pourlaquelle le conseil est invité à«élaborer une stratégie formali-sée pour orienter le développe-ment de son parc». Luca Di Stefano

Bonne note pour la gestion des déchets de chantier

Blanchi par la justice en juin, lechef des opérations de la police,Christian Cudré-Mauroux, a de-puis retrouvé son grade, a étéréintégré le 1er septembre, maiss’est vu attribuer deux mois plustard un autre poste. Celui de chefd’état-major. Embarras.

Après les émeutes du 19 dé-cembre 2015, le chef des opéra-tions avait été dégradé et déplacépar le Conseil d’État. Une sanc-tion annulée en juin par la Cham-bre administrative. Une longuepériode de réflexion a suivi,ponctuée par des rencontres en-tre l’intéressé, la commandantede la police, Monica Bonfanti, etle chef du Département de la sé-curité et de l’économie (DSE),Pierre Maudet, pour trouver unesolution. Son retour au poste dechef des opérations, rôle centralà la police, aurait pu créer, seloncertains, des tensions. ChristianCudré-Mauroux a donc éténommé le 30 octobre chef d’état-major, dans un rôle plus adminis-tratif. «Nous sommes très surprispar la décision car les élémentsqui figurent dans la motivationont déjà fait l’objet d’une procé-dure et ont été écartés par la jus-tice», commente Me Éric Mau-gué, qui examine la possibilité defaire recours. Au DSE, on n’en-tend pas s’exprimer sur un casparticulier. Sophie Roselli

Après deux mois d’attente, Christian Cudré-Mauroux retrouve un poste. Il n’exclut pas un recours

Le retourd’un cadre de la police créel’embarras

Tribune de Genève | Samedi-dimanche 11-12 novembre 2017 Genève 17

L’arrêté a beau lui avoir été no-tifié alors qu’il se trouvait sur leterritoire français, il n’y a pas device de procédure selon la justice.Hani Ramadan objectait égale-ment que les propos qui lui sontattribués «sont anciens». Mais untweet après l’attentat de Barce-lone du 17 juillet atteste de sa per-sistance à «proférer des commen-taires de nature à alimenter lesthéories conspirationnistes», dé-crit le tribunal.

Ses libertés d’expression et deréunion ont-elles été restreintesde manière «excessive»? Non, se-lon la décision de justice. Cettemesure peut faire l’objet d’unedemande de levée. En d’autrestermes, son interdiction de terri-toire n’est pas définitive. Les rap-porteurs ne reconnaissentaucune erreur de fait ou d’appré-ciation et estiment que l’atteinteportée à ces libertés «n’est pasdisproportionnée au regard del’objectif d’ordre et de sécuritépublics». Sophie Simon etJulien de Weck

Les arguments de l’islamologueHani Ramadan n’ont pas con-vaincu le Tribunal administratifde Paris. La justice française a re-jeté cette semaine le recours dudirecteur du Centre islamique deGenève contre son interdictiond’entrée et de séjour en Francedatée du 7 avril 2017. Le Genevoisavait été reconduit à la frontièrele 8 avril, après une conférencedonnée à Colmar. Le Ministèrefrançais de l’intérieur indiquait àl’époque que Hani Ramadan «estconnu pour avoir dans le passéadopté un comportement et tenudes propos faisant peser une me-nace grave sur l’ordre public surle sol français». L’actuel ministrede l’Intérieur, Gérard Collomb, aconclu au rejet de la requête duGenevois par un mémoire en dé-fense le 5 septembre.

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Crispation

Serge Dal Busco va sortir son plan d’assainissement

Une nouvelle crispation est sur-venue entre la Commission des fi-nances du Grand Conseil et leConseil d’État. Selon nos infor-mations, la commission a menacédans un courrier de geler ses dis-cussions sur le budget 2018 si ellene recevait pas du gouvernementle plan financier quadriennal(PFQ) et ses mesures d’assainisse-ment. Serge Dal Busco, le minis-tre des Finances, tente de calmerle jeu et annonce la remise du do-cument pour le 22 novembre.

Si cette feuille de route estaussi importante cette année,c’est que le projet de budget 2018est déficitaire à hauteur de161 millions. Le gouvernement adonc l’obligation légale de pré-senter un plan financier qua-driennal. Il doit démontrer que

l’équilibre budgétaire sera rétablien 2021. Ce document, la Com-mission des finances du GrandConseil le juge donc indispensa-ble. Et elle est impatiente.

Pour savoir où l’on va«Le Conseil d’État s’était engagé àprésenter le PFQ, explique le so-cialiste Roger Deneys. FrançoisLongchamp, le président duConseil d’État, est bien venu nousen parler le 18 octobre. Mais cen’étaient que des paroles. Il estdifficile de se prononcer sur lebudget si on n’a pas de visibilitésur ce qui va suivre et sur les in-tentions du Conseil d’État. Qu’onsoit, du reste, d’accord ou pasavec lui.»

Il semble que les représen-tants en commission de tous lespartis ont approuvé le courrier. Àl’exception du MCG. «Nous noussommes opposés car nous pen-sons que c’est surtout un prétextetrouvé pour ne pas étudier le bud-get, explique François Baertschi.De toute façon, ce PFQ n’auraqu’une valeur relative car il y atrop d’inconnues. À commencerpar les élections au printempsprochain, qui pourraient rebras-ser les cartes. Mais on peut aussiparler de la caisse de pension des

fonctionnaires, de Score ou de laréforme de l’imposition des en-treprises.»

Le PDC Olivier Cerutti ne voitabsolument pas les choses decette manière et relativise. «Nousavons simplement formulé unedemande, ce n’est pas un coup desang», assure-t-il. Pour lui, il n’y apas de souci à se faire car «on estdans les délais».

Serge Dal Busco répond«Nous avions dit que nous pré-senterions le plan financier qua-driennal cet automne, et nous al-lons le faire, rétorque le conseil-ler d’État Serge Dal Busco. Unedélégation du Conseil d’État leprésentera à la Commission desfinances le 22 novembre. Il n’y a làrien d’inhabituel. Les PFQ vien-nent dans le courant du mois denovembre, en marge de la discus-sion budgétaire.»

Peut-être, mais cette année,plusieurs partis avaient annoncé,dès la présentation du budget,que le sort de ce dernier dépen-drait du PFQ. «Nous en avons pré-senté les grandes lignes à la com-mission le 18 octobre et personnen’a exprimé de l’insatisfaction oude l’impatience, poursuit le ma-gistrat. Et puis cela demande un

travail important. Si certainss’agitent, moi, je travaille dans lasérénité pour présenter un docu-ment sérieux.»

Ce document «sérieux» con-tiendra une trentaine de mesuresen vue d’éliminer le déficit struc-turel. «Nous avons bien évidem-ment inclus les effets financiersde la réforme fiscale PF17 dès2020 et de celle de la caisse depension de l’État dès 2019, pré-cise Serge Dal Busco. Nous avonsidentifié des spécificités genevoi-ses qui n’existent pas dans lescantons. La moitié de l’effort seraconstituée de diminutions decharges et l’autre moitié d’aug-mentations de recettes.»

Discussions avec le CartelDernier élément: certaines mesu-res vont bien entendu concernerla fonction publique. «Nous al-lons en discuter avec les syndi-cats, insiste le responsable des Fi-nances. C’est du temps que nousallons prendre, même si c’est peucompatible avec l’impatience decertains députés.»

Conséquence? «Sur ce point,le PFQ fournira un chiffre, un ob-jectif, mais ne détaillera pas lesmesures tant que nous n’auronspas eu cette discussion.»

La Commission des finances a menacé de suspendre l’étude du budget si elle ne recevait pas ce document. Ce sera fait sous peu

Éric Budry

Le recours du directeur du Centre islamique de Genève contre son interdiction de territoire est rejeté

Hani Ramadan reste interditde séjour en France

En bref

ABB: le lancement de TOSA pourrait être retardéRestructuration Le personneld’ABB Sécheron cessera lundi detravailler à la production pourmener une «consultation collec-tive» face au plan de restructura-tion de près de 150 postes. Cettemesure a été décidée à l’unani-

mité vendredi. Les employés «tra-vailleront», mais pas à leurs tâ-ches habituelles de production.Cette mesure sera réexaminéechaque jour pour être reconduitesur le site de Meyrin (GE). Ellepourrait retarder le lancement dubus électrique TOSA qui doit fonc-tionner dès décembre pour lesTransports publics genevois(TPG). ATS