n° 121 Bois et Forêts en Pays de la Loire

Bois et ForêtsPays de la Loire

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Sommairen Une ambition partagée pour les forêts de l'ouest p. 1 n Maladie des bandes rouges p. 2-3 n Forêt - gibier : vivre ensemble p. 4-5 n Le COP est signé p. 6 FOGEFOR n Le Conseil du nouveau CRPF

Bretagne - Pays de la Loire est élu p. 7

n Sud Sarthe : découvrir le

potentiel caché de son bois Réforme des études d'impact

sur les boisements Les prochaines journées

d'information du CRPF p. 8

N° 121 - Avril 2017

Une ambition partagée pour les forêts de l’ouest

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Chers forestiers,

Merci à vous tous qui vous êtes mobilisés pour élire vos représentants au conseil du CRPF de Bretagne - Pays de la Loire (liste des élus page 7). Le taux de participation s’élève à 31 %, ce qui est important pour une élection professionnelle. Bravo, car ceci renforce la légitimité de notre Établissement public.Merci également aux anciens Conseils d’avoir souhaité et osé ce regroupement volontaire des deux CRPF. Certains en ont rêvé, les forestiers de BRETAGNE et des PAYS DE LA LOIRE l’ont fait ! Désormais nous représentons 660 000 ha de forêts privées et 240 000 propriétaires, soit un très bel ensemble forestier à la fois cohérent et riche de sa diversité. Nous pouvons ainsi peser face aux nouvelles grandes Régions voisines.

Ce regroupement nous permet également de gagner en efficacité par la mutualisation de nos moyens et savoir-faire. Cela prend toute son importance face à l’ampleur des enjeux qui nous attendent. En la matière, lors de notre premier conseil, le 20 mars 2017, vos re-présentants ont marqué leur volonté :• de doter la forêt privée de documents de gestion durable plus nombreux, plus simples et

encore mieux appliqués. Tous les indicateurs prouvent que les forêts avec document de gestion agréé récoltent plus et mieux,

• d’améliorer la formation et l’information des propriétaires forestiers sylviculteurs, pour qu’ils puissent mieux raisonner leurs choix de gestion, mieux dialoguer avec leurs inter-locuteurs, exploitants, gestionnaires ou administrations,

• d’amplifier les actions de recherche et développement en matière d’adaptation des syl-vicultures aux évolutions climatiques, techniques, économiques,

• de développer le regroupement des sylviculteurs à l’échelle de massifs homogènes, afin de mieux organiser la gestion, de mieux structurer l’offre de bois, et de réaliser des économies d’échelle.

Dans les prochaines semaines, vos élus traduiront ces grands axes en plan d’action co-hérent, que les équipes du CRPF, dont nous saluons le dévouement et la compétence, mettront en œuvre.

Merci encore à tous et à toutes, propriétaires forestiers de Bretagne et des Pays de la Loire, élus, personnels du Centre, pour votre engagement.

«Degemer mat CRPF Breizh – Bro al Liger*»

Antoine d’AMECOURT, Président Guy de COURVILLE, 1er Vice-PrésidentCRPF BRETAGNE-PAYS DE LA LOIRE CRPF BRETAGNE-PAYS DE LA LOIREpropriétaire forestier en Pays de la Loire ancien Président du CRPF Bretagne et Bretagne propriétaire forestier en Bretagne et Pays de la Loire

*Bienvenue au CRPF de Bretagne - Pays de la Loire

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Une maladie en progression Signalée pour la 1ère fois en France en 1967, c’est dans les années 1990 que la maladie des bandes rouges devient vrai-ment visible dans l’ouest de la France. Si, depuis plusieurs décennies, diffé-rentes espèces de pins sont concernées par cette maladie au niveau mondial, une tendance générale à la propagation (nouvelles espèces et nouveaux pays impactés) et à l’augmentation de son in-tensité est néanmoins observée.

Une maladie sous surveillance Devant cette situation, la maladie des bandes rouges fait donc actuellement l’objet de recherches scientifiques, de suivis de terrain et de préconisations dans les différents pays concernés.

En France, un projet de recherche mul-tipartenarial nommé « DoLar » initié par

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le Département de la Santé des Forêts (DSF) a été lancé en 2015 pour 3 ans. Il comporte trois volets complémentaires afin de mieux connaître le déterminisme de la maladie dans le contexte français et les conséquences de la maladie en termes de croissance et de production. Le premier volet, réalisé en 2016 en Pays de la Loire et en Région Centre-Val de Loire, visait à établir les relations existant entre le développement de la maladie et les caractéristiques locales du climat et du sol.

L’influence prépondérante du climatLes résultats de ce 1er volet montrent l’influence prédominante des facteurs climatiques sur le développement de ces champignons foliaires. Une forte pluviométrie printanière associée à des températures douces est le facteur prin-cipal favorable au développement de la

maladie. Mais d’autres évène-ments climatiques peuvent lui être néfastes. Ainsi des périodes sèches prolongées en été freine-raient son évolution.

Depuis quelques années une partie des aiguilles du pin laricio de Corse rougit, en général au printemps, puis tombe. Ces rougissements, communément appelés « maladie des bandes rouges » sont provoqués par deux champignons foliaires, indiscernables à l’œil nu : Dothistroma septospora et Dothistroma pini.La fréquence et l’intensité des dommages constatés ces dernières années dans la région, avec des conséquences sur la vitalité de l’arbre, ne font qu’accentuer l’inquiétude des sylviculteurs ligériens. En effet, présent sur plus 15 000 hectares et en particulier sur d’anciennes terres agricoles, le pin laricio de Corse est désormais la seconde essence résineuse de notre région après le pin maritime.

Maladie des bandes rouges _____________________

Les niveaux d’attaques importants ob-servés en 2014 et 2015 sont la consé-quence des printemps doux et humides de 2013 et 2014. En revanche, les prin-

Vigilance en attendant l’amélioration de nos connaissances

Les printemps doux et humides favorisent la maladie.

Nombre de signalements d'impact* de maladie des bandes rouges sur pins laricio

* signalements de symptômes de septembre n-1 à août n

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Attaques fortes à très fortesAttaques faibles à moyennes

Observation du pourcentage de coloration rouge dans les placettes suivies par les correspondants observateurs du DSF (Source DSF 2016).

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temps humides de 2015 et 2016 (c’est une des caractéristiques du climat ligé-rien !), ont été suivis par des épisodes secs au cours des étés 2015 et 2016. Ainsi, les rougissements observés au printemps 2016 ont été de faible intensi-té. Espérons une situation similaire pour le printemps 2017.

Quelle évolution climatique envisager ?En France, la maladie des bandes rouges touche principalement le pin la-ricio de Corse avec néanmoins des ob-servations de symptômes légers sur des pins sylvestre et maritime les années de fortes virulences. Les observations réalisées dans de nombreux pays du monde mettent en lien le changement climatique et plus particulièrement l’augmentation des tem-pératures moyennes avec la progression de la maladie.L’évolution supposée du climat en Pays de la Loire devrait, malheureusement, favoriser les champignons concernés. Les différents modèles climatiques pré-voient une stabilité ou une légère aug-mentation de la pluviométrie printanière,

une élévation des températures esti-vales. Même si les périodes de séche-resse estivale pourront limiter l’intensité des attaques, les variations climatiques ne seront probablement pas linéaires, avec une tendance somme toute plus fa-vorable au développement de la maladie des bandes rouges.

Préciser l’impact de la maladie sur les pins La perte de la majeure partie des ai-guilles, de février à juin, a principalement des conséquences sur la croissance de l’arbre. Mais, l’impact réel de cette mala-die sur la croissance des pins, à moyen et long terme, est pour le moment mal connu en France. Une seule étude, ré-alisée en Sologne-Orléanais (D. Piou, 2013) à partir des données de l’IGN, montre une diminution moyenne de la croissance de près de 30 % sur la pé-riode 2010-2013 par rapport à la période 2006-2009.

Toutefois, il existe une forte variabilité, à la fois entre peuplements mais aussi entre les arbres d’un même peuplement. Comprendre l’organisation de cette va-riabilité est primordial. De même nous at-tendons avec grand intérêt de connaître

Des défoliations importantes qui freinent la croissance.

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la réactivité des pins à la diminution des attaques. Des placettes sont donc sui-vies annuellement dans chaque dépar-tement ligérien par les correspondants observateurs du DSF. Les mesures permettront de connaître les accroisse-ments en circonférences des arbres et d’établir une éventuelle relation avec les niveaux d’attaques. Dans le prochain "Bois et Forêts" seront évoqués les moyens d'agir aujourd'hui. Dominique Balay - CRPF Sandrine Perret - Irstea

Nécrose caractéristique de la maladie.

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Le CRPF renouvelle ses remerciements aux nombreux propriétaires qui ont ac-cepté d'ouvrir leurs forêts pour la réali-sation de cette étude financée par l'État.

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Forêt - gibier : vivre ensemble ___________________

Depuis la promulgation en 2005 de la Loi sur le Développement des Territoires Ruraux, le législateur a donné une défini-tion de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. Elle a évolué en 2014 lors de la parution de la Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la Forêt et fait l’objet de l’article L. 425-4 du Code de l’environnement.

L'équilibre sylvo-cynégétique, du concept à la réalité de terrainPour le forestier, il consiste « à rendre compatibles, d’une part, la présence durable d’une faune sauvage riche et variée et, d’autre part, la pérennité et la rentabilité économique des activités sylvicoles ». Il «tend à permettre la ré-génération des peuplements forestiers dans des conditions économiques sa-tisfaisantes pour le propriétaire, dans le territoire concerné ».C’est à partir de cette définition que les différents acteurs (forestiers, chasseurs, instances en charge de l’élaboration des plans de chasse, environnementa-listes…) doivent trouver un consensus. L’objectif recherché étant de renouve-ler les peuplements forestiers en s’af-franchissant des protections artificielles dans la majorité des cas.

De quoi avons-nous hérité ?Avec l’instauration obligatoire du plan de chasse des cervidés en 1978, la restau-ration des populations de grand gibier au cours des 30 dernières années a été spectaculaire et s’est traduite par une conquête spatiale de nouveaux terri-toires et une augmentation des densités d’animaux (tableau de chasse national pour le chevreuil ci-dessous).

Bilan national du plan de chasse chevreuil entre 1973 et 2013.

La période de gestion de la rareté, est progressivement passée à « une abon-dance de bien ». Mais la gestion a peu évolué bien que des outils* existent de-puis quelques années pour la faire pro-gresser.

Chasseurs-Forestiers : Pourquoi ont-ils parfois tant de mal à se com-prendre ?Pour se comprendre, il faut se par-ler, échanger mais le dialogue, quand il existe, est parfois délicat ! Les uns ne comprenant pas forcément les contraintes qui s’imposent aux autres et vice versa. Le double langage est égale-ment pratiqué (les cervidés perturbent la gestion et le renouvellement de la forêt mais les revenus de la chasse ne sont pas négligeables). Sans objectivité de part et d’autre, il est difficile de progres-ser vers un consensus. Faute de trouver des accords « amiables », le législateur durcit la loi : les Schémas Départemen-taux de Gestion Cynégétique devront être compatibles avec le futur Plan Ré-gional de la Forêt et du Bois qui lui fixera d’ici à 2018 les conditions de renouvelle-ment des peuplements.

Un dialogue à renouer, des outils à s’approprier Devant ce constat, le CNPF*, ANCGG* et l’IRSTEA* anciennement CEMA-GREF ont mis en place une « formation sur l’équilibre forêt gibier ». La première réalisée en Bretagne, a eu lieu en mars 2015. En 2016, grâce au financement du Conseil Départemental des Côtes d’Ar-mor et à la forte implication de la Fédéra-tion Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor et du CRPF, 4 formations regroupant 150 personnes ont été réa-lisées. Les chasseurs et les forestiers présents ont pu échanger, se parler, se comprendre.

Il est indispensable que les proprié-taires forestiers et leurs partenaires, ap-prennent à identifier et à quantifier les dégâts alimentaires (abroutissement, écorçage) et comportementaux (frottis) dans leurs peuplements pour appor-ter des informations aux instances en charge de piloter le plan de chasse et fa-ciliter la gestion des populations des cer-vidés. Des fiches d’inventaire simplifiées de dégâts de gibier ont été établies et testées par l’ensemble des partenaires.

Ces fiches peuvent être utilisées en plantations mono spécifique ou mélan-gée ainsi qu’en régénération naturelle cloisonnée.

Chevrette au gagnage dans une jeune plan-tation sur terre agricole.

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Des actions et un partenariat à engagerDevant la complexité du problème et forts de quelques expériences réussies, le CRPF, la FDC 22, l’ANCGG en région et de nombreux partenaires régionaux et nationaux ont élaboré un « Guide pra-tique de l’équilibre Forêt-Gibier ». Il est

à la fois un guide technique pour mettre en œuvre une démarche partenariale et un outil de formation original et pratique.

Après les constats effectifs de dégâts mettant en péril l’avenir des investisse-ments des forestiers, il faut, de manière collégiale, chasseurs, forestiers, ins-tances administratives faire un audit de la gestion forestière du massif, de l’orga-nisation de la pratique de la chasse et de l’élaboration du plan de chasse. Cet état des lieux étant réalisé, il convient d’éla-borer un diagnostic précis à l’aide d’une fiche d’identification des causes du dé-séquilibre forêt-gibier puis définir un ou des objectifs partagés et acceptés par tous pour atteindre l’équilibre sylvo-cy-négétique.Une clé d’identification des préconisa-tions et actions à entreprendre permet

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Frottis sur Epicéa de Sitka.

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Abroutissement sur pin maritime.

*voir les travaux de l’ONCFS sur les In-dicateurs de Changement Ecologiquehttp://www.oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/Bro-chure ICE BD.pdfhttp://oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/ICE fiches techniques n1 a 14 2015.pdf

*CNPF : Centre National de la Propriété Forestière*ANCGG : Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier *IRSTEA : Institut National de Re-cherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture*Médiateur : personne neutre, indé-pendante, qualifiée, chargée d’animer la concertation entre les différentes parties. Il peut s’entourer ou mettre en place une équipe collégiale «objective » (chasseur-forestier) pour dynamiser ou impliquer davantage les acteurs.

Les fiches d’inventaire simplifié de dégâts de gibier sont téléchargeable sur : http://www.cnpf.fr/bretagne/n/fiches-techniques-sylvicoles/n:926

Les techniciens du CRPF sont à votre disposition pour vous les présenter et vous expliquer leur fonctionnement.

d’aider cette équipe collégiale, éventuel-lement dynamisée par un médiateur*, à définir des actions à entreprendre sans tarder. Attention à l’inertie. Les engage-ments de chacun peuvent être formali-sés dans un contrat sylvo-cynégétique, chacun ayant une feuille de route avec des objectifs finaux et intermédiaires sé-quencés, à respecter. De nécessaires évolutions des pratiques aussi bien en matière de chasse que de gestion fores-tière devront être mises en œuvre. Le médiateur devra encourager, dynamiser et contrôler la réalisation effective des engagements. C’est à cette condition qu’un équilibre entre la forêt et le gibier sera atteint permettant aux forestiers de continuer à investir dans leur bois, aux chasseurs de prendre du plaisir dans leur loisir, aux forêts et aux populations de cervidés d’être en meilleure santé, leur permettant de s’adapter plus facile-ment aux changements à venir.

Pierre BROSSIER Ingénieur Forêt-Environnement

"Guide pratique de l’équilibre Forêt-Gibier" par Pierre BROSSIER et Jacky PALLU

Les auteurs du guide, Jacky PALLU, spécialiste de la gestion du grand gibier et Pierre BROSSIER, ingénieur Environnement au CRPF Bretagne - Pays de la Loire ont concrétisé ce concept d’équilibre sylvo-cynégétique, en apprenant à le mesurer objectivement dans une forêt, à identifier les causes d’un déséquilibre et à y remédier. La méthode préconisée a été testée et validée dans plusieurs massifs forestiers. Ce guide, à la fois pédagogique et technique, est un outil pratique au service des chasseurs et des sylviculteurs.

Pour se le procurer : Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor - La Prunelle BP 214 - 22192 Plérin cedex - Tél. 02 96 74 74 29 Courriel : fdc22@wanadoo.fr

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Le Contrat d'Objectifs et de Performance est signé ____

Des objectifs ambitieux au service de la forêt privée.

Pour le rendre plus lisible et en accentuer l'efficacité, ce contrat s’organise autour de 3 axes :

1. Améliorer la gestion durable en forêt privée pour mobiliser davantage de boisPour cela le CNPF s’appuiera sur le développement des documents de gestion durable, prioritairement le Plan Simple de Gestion, et favorisera tous types de regroupement, notamment les GIEEF (Groupement d’Intérêt Éco-nomique Environnemental Forestier). Le GIEEF, nouvelle forme de regroupement de la gestion, permet aux propriétaires forestiers d’assurer la gestion durable de leurs forêts de façon concertée pour une meilleure valorisation économique et technique de leur forêt.

2. Conduire le changement par l’innovation, le transfert des connaissances et le partenariatTechniques sylvicoles, équilibre sylvo-cynégétique, changement climatique, biodiversité... Le CNPF par ses activités

Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, Antoine d’Amécourt, président du CNPF et Claire Hubert, directrice générale du CNPF ont signé le 2 février 2017 le nouveau Contrat d'Objectif et de Performance (COP) du Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) pour la période 2017-2021.

de recherche appliquée et de développement au bénéfice de toute la forêt, met au point des outils innovants et en assure la diffusion. Il est un des moteurs majeurs de l’innovation en forêt et peut ainsi, par l'intermédiaire des CRPF, mieux conseiller les forestiers dans leurs choix sylvicoles.

3. Adapter le fonctionnement du CNPF Dans le cadre de la réforme territoriale, la mise en place des onze CRPF regroupés constituera les fondations de cet édifice rénové.

En s’appuyant sur l’efficacité de son réseau territorial de proximité et sur les nouveaux Conseils des CRPF, le CNPF mettra en place une organisation adaptée afin de répondre avec plus d'efficacité aux évolutions du monde forestier et aux objectifs du Programme National Forêt Bois.

Les principaux objectifs du contrat en chiffres • 150 000 ha supplémentaires de forêts sous plans simples de gestion (et autres documents de gestion durable) agréés,

• 150 groupements d’intérêt économique et environnemental forestier (GIEEF), constitués,• 2 250 visites de suivi des plans simples de gestion pour 200 000 ha relancés en gestion et plus de 4 000 visites/an de forêts pour conseiller de nouveaux propriétaires,

• 80 000 ha/an de plans simples de gestion agréés en conformité aux réglementations environnementales (Natura 2000, sites classés…).

Christian WebenDélégué régional Pays de la Loire

Sources : MAAF - CNPF

Former pour améliorer la gestion durable des forêts.

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S'adapter aux innovations techniques.

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Le FOGEFOR, des formations faites pour les propriétaires forestiers

La forêt, ça ne s’improvise pas ! Le CRPF et FRANSYLVA Pays de Loire sont associés pour proposer des formations adaptées aux spécificités de la forêt privée. En 2017 un cycle spécialisé sur le thème du plan simple de gestion, accessible à tout propriétaire de plus de 10 ha désirant rédiger un tel document, se déroulera sur 3 jours (15 septembre, 27 octobre, 24 novembre) à Allonnes (72).En 2018, le cycle de base (10 journées à raison d’une journée par mois), est accessible à tout propriétaire forestier ayant envie d’approfondir ses connaissances sur la gestion de la forêt. Ces formations, labellisées FOGEFOR par Fransylva, se veulent avant tout utiles, vivantes et concrètes. Les apports théoriques, en salle, alternent avec des visites en forêt, des exercices pratiques et des rencontres de propriétaires gestionnaires.Contact : France Averty - tél. 02 40 76 84 35 - mel : paysdeloire@crpf.fr

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Le Conseil du nouveau CRPF Bretagne - Pays de la Loire est élu ___________

Les élections professionnelles du Centre Régional de la Propriété Forestière de Bretagne et des Pays de la Loire, issu de la fusion du CRPF de Bretagne et du CRPF des Pays de la Loire, viennent de se dérouler. Le taux de participation au vote atteint 31 %, sensiblement identique à celui des élections de 2011. Il faut noter ce taux élevé, en comparaison d’autres élections du même type, qui donne toute leur légitimité à vos élus.

Le Conseil du CRPF étant constitué des représentants des propriétaires forestiers de plus de 4 ha d'une part et des représentants des organisations professionnelles d'autre part, les élections se sont déroulées en deux temps. Tout d’abord, les 8 et 9 février 2017, ce sont les propriétaires forestiers de plus de 4 ha de bois et / ou détenteurs d’un document de gestion durable qui ont élu leurs représentants. Pour être candidat, ceux-ci devaient disposer d’un document de gestion durable, Plan Simple de Gestion ou Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles.

Les conseillers du CRPF Bretagne - Pays de la Loire.

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Dpt Titulaire Suppléant

22 Antoine de COUESNONGLE Guy HERVE 29 Bernard MENEZ Bernard GENOUEL 35 Gaël REILLE Hélène MESNIL 44 Jean-Marie COURTIN Alban LE COUR GRANDMAISON 49 Jean-Marc LACARELLE Arnaud HEIM DE BALSAC 53 Serge de POIX Bertrand LE NAIL 56 Alain de CHABANNES Stéphane du PONTAVICE 72 Antoine d'AMÉCOURT Michel LELIEVRE 85 Edouard de la BASSETIERE Marie-Hélène VAN DEN BROEK

Dpt Titulaire Suppléant

22 Jean-François COURCOUX André ALLANIC 49 Roger POURIAS Florence BELY

Région administrative Titulaire Suppléant

Bretagne Guy de COURVILLE Henri de BRONAC Pays de la Loire Yves de KERANGAT Marine TAILPIED

Ensuite, le 9 mars 2017, les organisations professionnelles les plus représentatives de la forêt privée, en l’occurrence essentiellement les syndicats de propriétaires forestiers, ont procédé à l’élection de leurs représentants. Les élus pour le collège régional des propriétaires forestiers se trouvent dans la liste ci-contre.

Les Présidents des Chambres Régionales d’Agriculture de Bretagne et des Pays de la Loire ainsi qu’un représentant du personnel sont également membres de droit du Conseil.La tutelle de l’établissement public est assurée par le préfet de la Région Pays de la Loire.

Lors de leur première réunion, le 20 mars, les conseillers ont élu leur président, M. Antoine d'AMÉCOURT et leurs trois vice-présidents, Guy de COURVILLE, Serge de POIX, Bernard MENEZ.

Le nouveau CRPF de Bretagne - Pays de la Loire est maintenant configuré pour mettre en oeuvre ses actions au service des forêts privées de l'Ouest.

Arnaud GUYON, directeurdu CRPF Bretagne - Pays de la Loire

Les élus au titre du collège départemental sont les suivants :

Conseillers disposant d’un Plan Simple de Gestion

Conseillers disposant d’un Code des Bonnes Pratiques Sylvicoles

Les élus au titre du collège régional sont les suivants :

n° 119 Bois et forêts en Pays de la Loire

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En bref…

10-31-1280/certifié PEFC/pefc-france.org

Bois et Forêts en Pays de la Loire

Document réalisé avec le concours financier de la Région des Pays de la Loire et du Ministère de l’Agriculture, de l’AgroAlimentaire et de la Forêt

Imprimerie INDUS MD • STE LUCE

Centre Régional de la Propriété Forestière des Pays de la Loire36 avenue de la Bouvardière - 44800 Saint-HerblainTél. 02 40 76 84 35 - mail : paysdeloire@crpf.fr Site : www.cnpf.fr

Directeur de la publication : Arnaud GUYONRédaction : Christian WEBENRéalisation : France AVERTYTrimestriel : abonnement gratuit - 2ème Trimestre 2017 n° ISSN 1253-2185

Les prochaines journées d'information du CRPF

12/05 Reconnaître les essences forestières, connaître leurs besoins - Blain (44) 09/06 Peuplier : de la plantation à la récolte - Arthezé (72) 08/09 Peuplier : de la plantation à la récolte - Epieds (49) 15/09 Chêne : réussir sa première éclaircie - Marigné Peuton (53) 29/09 Chêne : réussir sa première éclaircie - Bonnetable (72) 06/10 Châtaignier : conduite des peuplements et débouchés - La largère (85) 24/11 Reconnaître ses peuplements, prévoir ses interventions - St Mars la Jaille (44)

Pour tous renseignements sur les réunions et les stages des CRPF, et pour s'inscrire, consulter le site www.cnpf.fr et abonnez-vous à "La Feuille"

Un « regard » de forestier pour poser le bon diagnostic est une aide souvent indispensable pour éclairer les choix du propriétaire forestier et obtenir le bois qui correspond à ses besoins. Grâce au soutien de la Région et de l’ADEME, au partenariat développé avec les Pays Vallée de la Sarthe et Vallée du Loir, un calendrier de 4 réunions en forêt vous est proposé : • 05 mai - le pin maritime, • 22 mai - chêne et châtaignier, • 26 juin - vendre ses bois, • 07 juillet - renouveler son bois.

Pour ceux qui le souhaitent, ces réunions peuvent être complétées par un état des lieux gratuit de leur bois. Réalisé avec vous par Flobert Daguet, cela vous permettra de déterminer les coupes et travaux nécessaires pour mettre en valeur votre bois en fonction des rythmes de croissance de vos arbres. Il vous fournira les indications nécessaires pour trouver les interlocuteurs utiles à la réalisation de votre projet.

Vous pouvez aussi participer à la formation FOGEFOR PSG, cycle de 3 journées, à raison d'une par mois (15 septembre, 27 octobre et 24 novembre) le matin en salle, l’après-midi en forêt. Plus particulièrement destinée aux propriétaires de bois de 10-25 ha, elle permet de mettre au point le document de gestion de votre forêt. Au-delà de leur contenu forestier, ces formations sont aussi l’occasion de riches échanges d’expériences entre les propriétaires participants. Ce document, agréé par le CRPF, libère des autorisations nécessaires pour réaliser les récoltes de bois que vous envisagez. Vous êtes propriétaire d’un bois de 10 à 25 ha en Pays Vallée du Loir ou Pays Vallée de la Sarthe, ces formations sont faites pour vous.Prenez contact avec Flobert Daguet au 06 38 46 92 14 - Mail : flobert.daguet@crpf.fr

Flobert Daguet chargé de mission 10 - 25 ha

Sud Sarthe : découvrir le potentiel caché de son bois

Réforme des études d’impact sur les boisements

Depuis le 1er Janvier, les règles applicables à l'évaluation env i ronnementa le des nouveaux boisements ont changé : - les nouveaux boisements

de plus de 0,5 ha situés dans un zonage environnemental ou paysager sont soumis à étude d’impact,

- les nouveaux boisements de plus de 0,5 ha ne r e l e v a n t d ’ a u c u n régime d’autorisation ou de déclaration sont désormais soumis à autorisation préfectorale. Ces projets doivent être déclarés à « l’Autorité environnementale ». Celle-ci a 35 jours pour décider si une étude d’impact est nécessaire ou non.

Si l'étude d'impact est jugée nécessaire, l'autorisation est à demander au préfet qui a 9 mois pour statuer.

Des réunions sur le terrain pour une approche concrète de la forêt.

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