blues & co n°27 – mars 2004

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BLUES & CO n°27 – mars 2004

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BLUES & CO n°27 – mars 2004

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CROSSROADS n°18 – février 2004

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Sept 01

n°39 / sept 2001

Compil n°11 / janv 2002

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n° 141 / Décembre 01

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par Mike Lécuyer

AWEKCD "Barber shop". 2001360482 Mosaïc Music

par DidierTaberlethttp://www.didtab.org/

Le trio qui fait tant parler de lui ces derniers temps : Awek a sorti son troisième albumdénommé Barber Shop.Derrière un livret de disque intéressant et travaillé, se cache un trio résolument blues-rock.Douze titres en anglais plutôt bien ficelés, servis par les incontournables guitare-basse-batterie,auxquelles se joignent quelques invités, à la guitare mais aussi à l'harmonica, notamment par lebiais de Youssef Remadna. Blues-rock est bien le mot qui convient pour décrire la musique deces artistes d'origine toulousaine. Awek fait fonctionner à merveille la formule pourtant déjàtant utilisée du power-trio, pour livrer une grande majorité de compositions colorées quitiennent la route. Basse et batterie ont la part belle dans l'instrumentation, comme on peutsouvent s'y attendre dans le blues-rock, mais réussissent à éviter les poncifs du genre.La guitare quant à elle est toujours d'une grande inspiration et oscille plutôt au milieu des sonsclairs et limpides, qui ajoutent cette fluidité et cette souplesse au jeu, au lieu de s'enliser, commeon le voit trop souvent ailleurs, dans des sons saturés outranciers qui, bien souvent, ne saturentque les tympans des auditeurs. Bernard Sellam est vraiment bon guitariste, que ce soit dans des soli aériens sur un shuffle oudans un riff tout aussi aérien sur une ballade rock.Si les morceaux qui composent le disque sont longs (5 bonnes minutes en moyenne), ils n'en sontpas pour autant indigestes ni sans fin, notamment grâce à une section rythmique remarquable etirreprochable, qui apporte à la fois une solide assise au groupe, tout en n'assourdissant pas lesinterprétations.Mais ce qui fait aussi la qualité de Awek, c'est enfin et surtout la forte personnalité du groupe,cette marque de fabrique, cette touche de cohésion qui caractérise leur musique.Un incontournable du genre blues-rock aujourd'hui.

par BigalipJoe

Voici, un power trio Toulousain "Qui ne fait pas les choses à moitié !"En effet après 6 ans d'existence le groupe AWEK innove et dépoussière un peu le Rockin' Bluesavec ce "BARBER SHOP" leur troisième CD, réalisé sans américain :-)Cette formation revendique un Blues Rock made in France sans fioritures ! Un son d'une qualité irréprochable et chaque morceau est pourvu d'un cachet particulier .Ce mélange de Blues rock de Soul, de cajun et de Blues roots, c'est carrément un label.Deux qualificatifs pour ce bébé : Original et efficace ! Nous avons là des musiciens accomplis, le jeu de batterie est solide et précis (O Trebel), la bassede Joël Ferron ronfle comme un senior et la voix profonde gorgée de soul du leader (BernardSellam) n'a d'égal que ses prouesses guitaristiques très expressives ! Bernard signe la plupart des compositions, et croyez-moi lorsqu'il effleure le manche de saFender le résultat est à la hauteur de vos espérances ! Quelques invités tel Youssef Remadna (Harmo) ou T Ollé (piano) viennent apporter leur pierre àl'édifice, l'ensemble reflète bien la coopération amicale des protagonistes. Tous les titres sont en anglais, on notera 2 reprises hommages : "You Can't judge a Book" de BoDiddley et "Flamenco Woman" de J Vaughan. Cette galette bien travaillée ouvre de nouveaux horizons au Blues Rock hexagonal ! N'oublions pas la superbe pochette réalisée chez un authentique Barbier Lyonnais .

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LA GAZETTE DE GREENWOOD (Webzine) Novembre 01

Awek et Youssef Remadnaen concert à Lyon (TSF)

de: Phil CatFish <[email protected]> Lyon - 19 octobre 2001© 2001 photos Philippe PRETET

Il est dessoirs oùl'on neregrettepas d'êtresorti. Planblues auTSF àLyon. Bardu centreville, tenuparThierry,collectionneur dans

l'âme de vieux postes TSF dans une atmosphère fifties du meilleur effet. Unpublic hétéroclite se presse ce vendredi 19 octobre 2001 pour découvrir ungroupe de musiciens français de blues.D'entrée, c'est le choc ! L'intro à l'harmo met le feu au bar bondé avecHoochie Coochie Man . Le son " Austin " sur la télécaster de BernardSELLAM chauffe les lampes de l'ampli Peavey… Suprise, les AWEK sontquatre et non pas trois comme annoncé ! L'harmo superbe de Youssef REMADNA intrigue ! " J'ai 38 ans et joue del'harmonica depuis une dizaine d'années. L'envie de jouer m'a pris quand j'aidécidé d' arrêter de fumer ! Je suis allé boeuffer à Chicago l'année dernière.J'ai pu jouer dans les clubs du ghetto sud notamment avec Billy Branch etbien sûr avec Matthew Skoller mon pote. Aujourd'hui je joue avec Back Doorà Briançon et " Boogie Desease " à Paris. J'adore le son des années 50. J'aiaussi joué avec Champion Jack Dupree il y a une dizaine d'années. " Le timbre de sa voix est aussi au diapason. Influence Little Walter et PhillipWalker pour le chant. Sa présence étincelante insuffle une fraicheurbienvenue à AWEK. On comprend mieux pourquoi cet harmoniciste detalent assure avec bonheur la partie guest sur l'album Barber Shop. (chantet harmonica). A quand sa première démo ou un album auto-produit ? A voirabsolument sur scène. Le reste du concert est d'un très bon cru. Pas mal dereprises de Barber Shop et de Chess Session, ambiance Lynyrd Skynyrd,très sudiste sur les morceaux enlevés. Bernard SELLAM joue dans l'esprit de Jimmie Vaughn aux temps bénis desFabulous Thunderbirds… La basse de Joel FERRON assure un grooved'enfer. Quant à la batterie d'Olivier TREBEL, elle sonne " Blues ", toutsimplement. C'est tout dire ! AWEK est un groupe de blues français qui s'estforgé une identité et un " son " aux antipodes du déjà-vu ambiant. C'est unsigne distinctif qui ne trompe pas. AWEK à suivre.

Awek, le CD:Barber Shop date: 9 Novembre 2001de: Docteur Blues <[email protected]>

Si Toulouse fut le berceau du blues enFrance au début des années 70 grâce autravail de Jean-Marie Monestier et Jean-Pierre Tahmazian de la maison Black andBlue, on aurait presque du mal à croire quecette ville est aujourd'hui un Los Angeles àla mode cassoulet tant la création y estféconde. Pour s'en convaincre, je vouspropose de découvrir le troisième CD dutrio toulousain Awek.

D'abord, il y a la pochette magnifique de cedisque qui recueille 12 compositions enanglais dont 2, seulement, sont desreprises "you can't judge a book" et"flamenco woman".

Et puis il y a Benard Sellam ("DonBernardo" svp) qui est une révélation ducôté de chez nous, en véritable patron, ilassume les guitares, le chant et la majoritéde l'écriture. Émancipé du blues, Bernardproduit sans aucun doute la musique qu'il aenvie d'entendre. ça tombe bien car nousaussi on aime l'écouter, cette musique !

On lorgne du côté de chez Billy Gibbons,Mark Knopfler, Popa Chubby ou JimmieVaughan. On avait peut-être un peu tropvite oublié le son du blues rock bien juteuxdistilé en power trio. Si celui-ci a laparticularité de sentir la violette, il a aussil'odeur âpre et plus familière du bon vieuxPub-Rock Anglosaxon.

Le low drive du slide sur les cordes est undélice sur "Going back on the road" et"Together we'll synchronize". Tout au longde l'album, le son chaud de l'Epiphonerejoint le timbre rapeux de la voix deBernard et quand Youssef Remadna(l'autre révélation de l'album) vient épaulerle trio avec son harmo, il pousse le leaderdans ses derniers retranchements. Larythmique - Joël Ferron à la basse, etOlivier Trébel aux drums - estirréprochable. Pour le prouver, écoutez laplage 9 "Play the game" qui résume toutl'esprit du groupe grâce à 6 minutes dumeilleur blues rock. Je voudrais égalementsaluer les arrangements des choeurs carchez Docteur Blues, on est sensible à cespetits riens qui font tout. Enfin, le trio se tirebien d'un exercice difficile en évitant lespièges que bien d'autres n'ont su éviter. Jecrois qu'on peut être fier du côté deToulouse de ce nouveau fleuron du BluesRock Français.

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mars 2001

AWEK ****“BARBER SHOP”

RÉF: 240ZZ31Serge Sciboz

Troisième album d’Awek, power trio de blues, musicos autochtones de la ville rose quIpourrait très vite virer au bleu tant ces trois atypiques de la musique du diablecommencent à se tailler une place de tout premier choix dans le grouillant vivier dublues hexagonal. D’entrée de jeu, à peine le temps pour moi de décapsuler violemmentma énième Corona, j’ai été scotché sur mon sofa par le son et le professionnalisme dugang.“Barber Shop” est sans conteste l’album de la maturité, et ferait presque passer LaGaronne pour le lac Michigan, ou bien pour le bon vieux Mississippi et sesmajestueuses roues à aubes bravant les eaux boueuses. Awek s’impose comme l’un desmeilleurs groupes actuels de blues anglophone mâtiné de R & B, de blues-rock, etmême de zydéco comme sur le titre “Shades of night”, avec accordéon et tout le tou-tim. FIy & the Tox a tiré sa révérence, mais cette bonne ville de Toulouse n’a pas finide s’endormir aux aurores sur les infernaux déferlements d’Awek.A l’écoute de “Barber Shop” on se rend vite compte que Bernard SeIlam, le leader aulook de docker qui aurait abusé d’une lotion capillaire frelatée, n’a pas suivi des coursde chant à l’institut Etienne Daho, ni des cours de guitare dans une académie pourmanchots gauches de la main droite et maladroits de la main gauche. Mais c’est uneévidence claire comme de l’eau de roche, vu que l’intéressé est bien soutenu par unerythmique aux rouages bien huilés et qui assure un max.’, avec Joël Ferron à la basse etOlivier Trébel à la batterie.Depuis sa création en 1995, le groupe s’est forgé une solide expérience lors de nom-breuses tournées en Europe, Japon, AmériqueSud, ou lors de premières parties Luther Allison, Bill Deraime, ouAmos Garett...Je plus les talents d’auteur-compositeurs :des trois protagonistes sont mis exergue surdes titres comme “going back on te road”, “Work”, ou encore “Hear me talking”. Lacerise sur le gâteau étant à mon humble avis, la présence à l’harmonica de YoussefRemadna sur sept titres, ainsi qu’au chant sur les deux uniques reprises du C.D “Youcan’t judge a book” de Bo Diddley et “Flamenco woman” de Jimmy Vaughan, surlesquelles Dominique Talma (Dom et sa D.S) son pote de Back Door tient la sixcordes. Non seulement Youssef Remadna est un excellent chanteur au timbre à la foisviril et sensuel, et surtout un harmoniciste de très haut niveau, au phrasé net et sansbavure, qui va chercher la petite note bleue toujours au moment opportun du morceau.Avec ce fils spirituel de Benoît BIue Boy, on tient là un authentique harmoniciste deblues dans le plus pur esprit, un orfèvre en la matière qui ne donne pas dansl’égocentrisme, mais qui hélas ne fait pas la carrière qu’il mérite chez lui du côté deBriançon. De colère, je me décapsule une autre canette de houblon mexicain, et mel’ingurgite avec voracitéPour conclure, je dirais qu’Awek est un trio monolithique bien emmené par lecharismatique Bernard Sellam, à découvrir live de toute urgence, et” Barber Shop” estune priorité à se procurer dans toutes les bonnes pharmacies, si il vous reste encorequelques menues monnaies dans votre bas de laine, car le scud des toulousains (Ohcon) est bien meilleur que certaines productions dont on nous vante les bienfaits àgrand renfort de marketing, qui en fin de compte ne cassent rien, et qui ont autant desaveur qu’un hamburger bactérien oublié des semaines au fond du frigo d’un fast-foodinhospitalier...

Contact Awek: 05.61.85.77.19.

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Blues Feelings n°18

Janvier 2002

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