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AVOINE ZONE BLUES 2012

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AVOINE ZONE

BLUES 2012

Les numéros inscrits en face de certains albums correspondent à

l’emplacement auquel vous pourrez trouver les CD à la

médiathèque.

exemple :

Night work 110 CHA

CRIMSON DAZE TRIBUTE TO LED ZEPPELIN

Ce n'est pas un groupe mais un gang. Les Nantais de Crimson Daze ont traîné leurs guêtres aux 4

coins de l'hexagone depuis la création du groupe en 2005 et ont sévi sur pas loin de 300 concerts.

Depuis 2008, ils se sont fixés une mission : ressusciter le Rock et le Roll, réhabiliter les

déhanchements vicieux et les accords telluriques du groupe mythique du genre des 70's, Led

Zeppelin.

C'est bien à un véritable hommage que nous avons à faire et pas à une pâle copie où la plus grande

ressemblance vient des tenues vestimentaires. Le groupe se paye le luxe d'une section de cordes et

réarrange même certains titres à sa sauce. Mais attention ! Leur set terroriste (tous les titres étant

potentiellement explosifs) honore la passion et l'authenticité de part la fidélité et le respect que

Crimson Daze voue à Led Zeppelin dont ils se définissent avant tout comme fans.

L'équipe :

Chant : Mike Mieux

Guitare : Manu Bichon

Basse : Fred Lucas

Batterie : Bryan Rondeau/ Hibu Corbel

Violoncelle : Erwan Martinerie

Violon Alto : Jean 2 Moreau

Son : Richard Guinouet

Lumières : Damo

Discographie :

Crimson Daze EP

Back in deep

The songs remain the same

FRED CHAPELLIER

Fred Chapellier voit le jour en 1966 à Metz, (France). Plongé dans le rock et le blues dès le plus

jeune âge grâce à ses frères ainés, c'est vers 1978 qu'il décide d'apprendre la batterie, instrument

qui l'attire particulièrement. Après 3 ans de pratique, un beau jour de 1981, rendant visite à un ami,

il s'essaye à la guitare...Eureka...C'est la révélation. Il troque immédiatement sa batterie contre une

copie Gibson. Une histoire commence, la guitare ne le quittera plus jamais. Fort d'un très bon

bagage rythmique, Fred travaille plusieurs heures par jour pendant plus de dix ans. Il s'essaye à

divers styles musicaux mais revient toujours à ce qu'il appelle la base :"Le Blues"!

C'est au début des années '90 qu'il forme son premier blues band "Kashmir" avec lequel il tournera

4 ans. Puis viennent les années "Men in Blue" ou Fred partage le chant et la guitare avec le Franco-

Américain "Big Joe Barret". Deux cd 4 titres verront le jour en 1997 et 1998. Mais Fred se sent

rapidement à l'étroit et souhaite reprendre les commandes de sa propre musique. Dans sa

recherche pour une plus grande liberté de créativité, en 1999, il décide de partir de son côté pour

former son groupe : « Fred Chapellier Blues Band » suivi par le duo basse/batterie de Men in Blue,

Abder Benachour et Pat Machenaud. Fred en profite pour recruter un jeune pianiste Damien

Cornelis. Ensemble, ils enregistreront deux albums « Blues Devil » sorti en 2003 sous le label Mosaic

Music et « l'Œil du blues » en 2005. Albums sur lesquels on retrouvera aussi l'excellent Johan

Dalgaard (actuel clavier de Johnny Hallyday). Ainsi que deux invités, messieurs Miguel.M et Lorenzo

Sanchez. Les cuivres étant assurés par Boney Fields (Lucky Peterson, Luther Allison...) et sa section.

Les critiques sont plus que rassurantes à tel point qu'en 2004, à l'occasion des « Trophées France

Blues » Fred sera récompensé en recevant les prix: « révélation blues » et « meilleur guitariste » de

l'année. Fred ne cesse de faire parler de lui et, devenu musicien professionnel, il accompagnera, en

parallèle à son propre groupe, différents artistes de blues comme : Don Ray Johnson, Boney Fields,

Audrey Madison, Neal Black (avec qui il travaillera par la suite sur divers projets et albums), Tom

Principato, et bien d'autres géants du Blues.

Début 2007, fort de son expérience du studio, Fred est plébiscité pour enregistrer, co-produire et

mixer les albums de Leadfoot Rivet "Greyboy Blues", Lorenzo Sanchez "Domingo", Tony Coleman

(Batteur de BB King) "Bonjour Mr Coleman" ou encore "Handfull of Rain" de son pote Neal Black. La

même année, Fred reprend contact avec Jean Roussel rencontré lors de sessions pour divers

artistes. Jean Roussel, fameux organiste, arrangeur–compositeur, mais aussi grand producteur qui a

réalisé de nombreux albums pour de grands artistes : Cat Stevens, Bob Marley, Police, Roy

Buchanan, 10CC, Thin Lizzy (entre autres…). Fred a en tête depuis quelques années, de rendre

hommage à Roy Buchanan, SON guitar-hero, avec qui Jean a travaillé dans les années 70 (album

"you're not alone"). Il débute les sessions et enregistre les bases rythmiques et les guitares solo dans

son « Blue House studio » à Châlon en Champagne où il vit. Mais pour Fred, cet hommage doit aller

plus loin. Il va ainsi faire appel à ses amis : Tom Principato, Neal Black, Miguel M, Leadfoot Rivet

pour que la fête soit complète. Et pour couronner le tout, Billy Price (chanteur du groupe de Roy

Buchanan de 1972 à 1976) accepte de chanter sur l'album. Fred et Jean terminent le travail de

production dans la région parisienne au « Shakty Studio », cette fois-ci sous la férule de Roussel qui

officie derrière la console. Fred composera pour l'occasion le magnifique "Blues for Roy" largement

plébiscité par la presse et les radios. Le produit fini sera aussitôt publié en Europe par « Dixiefrog » et

aux USA par « Majestic records » il est dans les bacs depuis novembre 2007 sous le titre « Fred

Chapellier & Friends – A Tribute To Roy Buchanan ».

Au fil du temps et durant les sessions d'enregistrement, une grande amitié naît entre Fred et Billy

Price, à tel point que les deux hommes décident de jouer ensemble sur scène, ce qu'ils font une

première fois en novembre 2007, puis en avril et juillet 2008, en France mais aussi en juin et

septembre 2008 aux Etats-Unis. L'osmose est telle qu'ils décident d'écrire des chansons ensemble

en vue d'un album en commun. Six mois plus tard, et les chansons composées, Fred s'envole pour

Pittsburgh Pensylvannie, où ils enregistrent "Night Work" écrit en majeure partie par leurs soins. Jeff

Ingersoll, patron du label Américain "Bonedog Records", décide de coproduire l'opus. Les deux

hommes se feront un immense plaisir en invitant Otis Clay (un des rois de la soul Américaine) et ses

deux excellentes choristes, sur 4 titres, ainsi que Mark Wenner "the Nighthawks" à l'harmonica. Cet

album, sous les noms Billy Price & Fred Chapellier intitulé "Night Work", sort sous le label Dixiefrog le

12 mars 2009. Les critiques sont excellentes des deux côtés de l'Atlantique. Night Work prendra la

première place du Powerblues dans le magazine X.Roads en France et entrera en 5ème position des

blues charts Américains pour se hisser à la première place durant plusieurs semaines.

Fred est enfin reconnu, non seulement par les Européens mais aussi par le public Américain qui n'en

revient pas de voir ce "Little Frenchy" leur donner autant de plaisir.

Eté 2009, Fred recrute le pianiste/organiste Renaud Cugny. "En plus de la tendance naturelle qu'il a

pour jouer le blues et le rock, s'ajoute le fait que Renaud est un des rares en France à utiliser un

véritable Hammond B3, ça fait vraiment une grosse différence". Début octobre 2009, Fred est

contacté par un ami (ingénieur du son Parisien), qui lui propose de travailler avec Jacques Dutronc

qui prépare une nouvelle tournée. Fred accepte évidemment l'invitation et passe 15 jours en Corse

dans le repère du Gentleman (pas cambrioleur). Le courant passe très bien entre les deux hommes,

à tel point que Dutronc propose à Fred de partir en tournée avec lui. Certaines choses ne se refusant

pas, Fred accepte et se voit engagé pour une année de travail avec JD ! Un cd & dvd "live au zénith"

est sorti le 22 novembre 2010.

Membres :

Fred Chapellier : guitar, vocal - Abder Benachour : bass - Denis Palatin : drums - Charlie Fabert :

guitar

Discographie :

The French years 2000-2005

Night work 110 CHA

Night work tour 110 CHA

A Tribute to Roy Buchanan

L’oeil du blues

Blues Devil

COCK ROBIN

C’'est presque devenu un rite : dès que Peter Kingsbery a terminé un album, il lui fait passer ce qu'’il

surnomme le « test du désert » : ça consiste à écouter le disque, de préférence à travers un mauvais

ghetto blaster, en compagnie d’une poignée d’amis regroupés dans la nature, près du parc national

de Joshua Tree, à l’est de Los Angeles. « Si ça sonne bien, entre rochers et étoiles, c’est que c’est

bon ! » affirme Peter en souriant. C’est aussi dans ce décor que vit Anna LaCazio, sa partenaire au

sein de Cock Robin.

Les voilà de nouveau réunis pour ce nouvel opus du tandem désormais mythique : Songs from a bell

tower, le 6e album de Cock Robin, est sans doute le plus riche et le plus abouti d’une carrière qui a

pourtant débuté il y a déjà vingt-cinq ans.

Personne n’a oublié des tubes comme When your heart is weak, The promise you made ou Just

around the corner, l’alchimie de ces deux voix entrelacées au creux de mélodies à la sensualité

lyrique.

Après une séparation de seize années, Peter et Anna se sont retrouvés en 2006, « parce que c’était

le bon moment, que notre envie de chanter ensemble était revenue, plus forte que jamais » raconte

simplement Peter. A l’'époque de leur rupture, Anna, lassée des tournées incessantes et d’un succès

qui prenait le pas sur sa vie privée, avait décidé de fuir le monde du show business. Peter, lui, a

continué de développer sa musique, au long de quatre albums solo, enregistrés pour certains en

France, où il avait élu domicile.

Une carrière solitaire marquée entre autres par le succès de la chanson Only the very best, extraite

de la version anglaise du Starmania de Michel Berger. Ce qui ne l’a pas empêché de perfectionner

son talent pour la composition et les arrangements, mêlant instruments classiques et

expérimentation électronique.

Un mariage qui fait désormais partie de la griffe sonore de Cock Robin. Après "I don’t want to save

the world", l’album des retrouvailles il y a quatre ans, suivi d’une tournée européenne à guichets

fermés et d’un disque live, le groupe revient avec ce nouvel enregistrement : onze titres oscillant

entre pop symphonique et ballades rock, dans lesquels on retrouve intacte la magie d’un duo au

charme intemporel.

Le tout écrit, composé, joué et arrangé par Peter Kingsbery dans son propre studio, avec la

participation, entre autres, du batteur Pat Mastelotto (King Crimson) et du guitariste français

Yannick Chouillet.

Un disque qui parle d’amour bien sûr, de la difficulté des rapports amoureux et, plus généralement,

des affres et des espoirs qui scandent l’existence. À l’image de la chanson titre, Songs from a bell

tower, écrite un soir dans une chambre d’hôtel, et qui évoque les mystères de l’inspiration et de la

création artistique. « J’ai composé la plupart des chansons autour d’un orgue Hammond que m’a

légué ma tante, décédée récemment, raconte Peter. Cet instrument a été le fil conducteur du

disque. J’avais aussi en tête un album de Joni Mitchell, Hejira, avec cette photo de pochette où elle

fait du patin à glace sur un lac gelé, à la fois très dense et irréelle… »

Denses et irréelles, entre cordes, cors, cuivres et claviers, c’est ainsi qu’on pourrait qualifier les

chansons de Songs from a bell tower, partagées entre les voix de Peter et d’Anna. "Now and then"

parle d’oublier le passé pour se sentir plus fort et meilleur, « Grand » évoque la réincarnation comme

une seconde chance pour tomber amoureux, Checkered Past raconte le coming out d’un ami après

vingt ans de mariage, Part of your tribe fustige le cynisme blasé de certains milieux, Janice décrit ce

sentiment de pitié égoïste que l’on peut ressentir devant un évènement tragique survenu à

quelqu’un d’autre, A natural affair imagine la surprise d'’un enfant qui vient de naître en découvrant

la solitude des adultes. Et Extraordinary thing, un des magnifiques titres chantés en duo, est une

tendre allusion aux sentiments qui unissent les deux artistes.

Peter Kingsbery, chroniqueur de l’âme humaine ? « Ce qui m'’inspire, c’est aussi ce qui arrive aux

autres, autour de moi. Au début du groupe, mes rapports avec Anna influaient beaucoup sur mes

textes. Aujourd’hui, nous nous sentons plus libres, à l’aise l’'un avec l'’autre, nous adorons être

ensemble, faire de la musique ensemble, voyager ensemble. » .

D’ici là, nul doute que Songs from a bell tower aura réussi le fameux test imposé par Peter. Et pas la

peine de s'’isoler dans le désert pour en apprécier les beautés.

Discographie :

Albums studio

1985 : Cock Robin

1987 : After Here Through Midland

1989 : First Love, Last Rites

2006 : I Don't Want To Save The World 2 COC

2010 : Songs from a Bell Tower 2 COC

Singles studio

1985 : When your heart is weak

1985 : The promise you made

1986 : Throught you were on my side

1986 : Once we might have known (single promo)

1987 : Just around the corner

1987 : The biggest fool of all

1988 : El norte

1989 : Worlds apart

1990 : Straighter line

1990 : Manzanar

1990 : It's only make believe (single promo)

2006 : "Body over mind"(single promo)

2006 : Fair enough"(single promo)

2011 : Grand" edit version (single promo)

Enregistrements live

1990 : Live au Grand Rex (vidéo)

2009 : Live

Compilations

1990 : Collection Gold

1991 : The Best of Cock Robin 2 COC

1998 : The Best of Cock Robin (même édition que celle de 1991, avec une chanson supplémentaire

"only the very best")

2000 : Best Ballads

2001 : When Your Heart Is Weak et Les Indispensables de Cock Robin

2004 : The Promise You Made

2011 : Open Book: The Best of Cock Robin

FANFARE ROCKBOX

Rockbox est un groupe déambulatoire de cinq musiciens, distillant l'esprit du rock : AC DC, ZZ Top,

Deep Purple, Lenny Kravitz, Led Zeppelin...Tous les standards du rock sont au rendez-vous. Cette

formule, nouvelle et originale, permet de proposer une musique énergique dans la rue, mais

adaptée à chaque contexte (volume maitrisé, mobilité, communication avec le public...) Le répertoire

du groupe se situe dans la plus pure lignée du Blues et du Rock 'n' roll. Mesures binaires, guitare

saturée, rythmique “ plombée ”, voix grinçante et hargne des morceaux rangent assurément le

groupe Rockbox dans la catégorie Rock 'n' roll. Le groupe est composé de Johann Nicol (chant),

Olivier Gadet (guitare), Sébastien Gisbert (grosse caisse), Nicolas Coulon (caisse claire) et Jean-

Philippe Vié (soubassophone). Certaines rumeurs affirment que, dans leur jeunesse, les musiciens

du groupe ne prenaient pas le temps d'enlever leur costume d'écolier pour aller répéter, ce qui aurait

donné l'idée de porter l’uniforme, devenu partie intégrante de l'image du groupe (à l’instar d’un

célèbre guitariste).

Matériel du Groupe : Johann Nicol utilise un mégaphone et 6 piles LR14. (avec alarme !) Olivier

Gadet utilise principalement une Fender Strat et un petit (mais costaud !) ampli Fender de

seulement 15W et 6 KG. Jean Philippe Vié joue avec un soubassophonne 20K de marque Conn.

Nicolas Coulon joue sur une Caisse Claire de marque inconnue. Sébastien Gisbert joue sur une

grosse caisse achetée sur eBay.

Discographie :

Stockin’ Goodies

CALIBRE 12 TRIBUTE TO LYNYRD SKYNYRD

Au début des années 70, un groupe de rock composé de 5 jeunes kids, dont aucun n'a encore 20

ans, sillonne la Touraine sous le nom d'Avalanche, leur musique est essentiellement influencée par

les Rolling Stones, Deep Purple, ou Status Quo, les groupes préférés de John (guitariste) et Jean

Marie (bassiste), les 2 fondateurs du groupe. Avalanche est très apprécié dans la région de Tours, et

jouit d'une certaine reconnaissance, il faut dire qu'en ces temps les groupes de rock ne sont pas

légion, ils ont même la possibilité de signer pour une filiale d'Eddy Barclay (grand manitou des

maisons de disques) mais, victime de leur naïveté et d'une insouciance de jeunesse, ils sont recalés.

Mais qu'importe, ils continuent de plus belle à se faire plaisir, ce qui a toujours été le fil conducteur

et la philosophie des 2 copains.

C’est ensuite en 1988 que le groupe Calibre 12 s’est formé à Saint Avertin. Ce groupe dont les

membres sont fans de Lynyrd Skynyrd, 38 Special, Point Blank, et Molly Hatchet s’est forgé une

grosse expérience donnant aux alentours de 300 concerts, entre autres dans les milieux Bikers avec

notamment une participation au Free Wheels 2001 et à l’European Custom Show 2003, ainsi que

des premières parties comme celles de Point Blank, Alvin Lee, Fabulous Thunderbirds, Canned Heat,

Calvin Russel, etc …

Calibre 12 a réalisé 4 albums, qui ont reçu de très bonnes critiques dans la presse spécialisée

comme Crossroads (devenu Xroads) Hard Rock Mag, Freeway Mag, etc… dépassant même les

frontières avec des articles chez nos voisins Allemands comme Home of Rock !

Après un petit break les membres originaux de Calibre 12 ont récemment relancé la machine avec

grand plaisir !

Passionnés de Big Rock US et de Southern Rock, les membres du groupe projettent actuellement

l’enregistrement d’un nouvel album pour 2012 !

Discographie :

A bout portant

Toujours là

Dernière salve

Acoustic

THE MIDNIGHT SPECIAL TRIBUTE TO

CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL

De 1968 à 1972, Creedence Clearwater Revival va graver sur vinyl des centaines de chansons au

mélange de pop, de rock, de country, de blues qui marqueront d'une empreinte indélébile les

années 70. Des tubes à foison repris par moult artistes de tout bord. Tout le monde a entendu au

moins une fois dans sa vie une chanson des Creedence sans pouvoir mettre une identité sur ce

groupe au nom iconoclaste voire imprononçable ! The Midnight Special rend hommage à ce band

phare des seventies....

Daniel (chant lead) Jean (guitare/chant) Amaury (guitare/harmo/chant) Greg (basse) Voiture

(batterie/chant)

GERRY McAVOY’S BAND OF FRIENDS

TRIBUTE TO RORY GALLAGHER

Gerry McAvoy (né John Gerrard McAvoy le 19 décembre 1951 à Belfast, Irlande) est un bassiste de

blues rock irlandais, connu pour avoir été l’ami pendant 25 ans de Rory Gallagher et pour avoir

travaillé avec lui pendant 21 ans (de 1970 à 1991).

Gerry a commencé sa carrière musicale au sein de Deep Joy, un groupe de Belfast qui avait comme

batteur Brendan O’Neill, qui par la suite jouera sur les albums de Rory, Jinx, Defender et Fresh

Evidence.

Gerry a commencé à écouter des disques de blues très jeune. Ses principales influences étaient

Muddy Waters, Paul Mc Cartney et Jet Harris. Il joue principalement sur des Fender Precision et sur

scène avec une Music Man Sting Ray. Il possède également une Silvertone. Pour amplifier le son, il

se sert d’un ampli Trace Elliot V6, d’un Marshall 30W et d’un Peavey T1-15.

Bassiste mélodique et énergique, Gerry a apporté au groupe une sensibilité musicale dans l’écriture

et la réalisation des morceaux, en prenant souvent les solos en même temps que Rory.

Après 21 années passées avec Rory, Gerry part rejoindre Nine Below Zero en 1991.

Il tourne désormais avec le Gerry McAvoy’s Band of Friends qui fait revivre les morceaux et la

musique de Rory Gallagher avec entre autres le batteur Ted McKenna.

Discographie :

1980 - Bassics

2010 - Can't win 'em all

PAUL PERSONNE

Paul Personne (de son vrai nom René-Paul Roux) est un guitariste et chanteur français de blues et

de rock né à Argenteuil le 27 décembre 1949.

Jeunesse

Le futur Paul Personne passe une grande partie de son enfance à Houilles, en région parisienne.

Son père est ouvrier et joue quelquefois de l'harmonica. Le jeune René découvre, quant à lui, la

musique à la radio. Ses préférences vont à Aznavour et Piaf, jusqu'à ce qu'il entende pour la

première fois du rock, auquel s'essaient Eddy Mitchell et Johnny Hallyday.

Ses parents achètent un accordéon à un voisin boulanger, mais cet instrument ne plaît pas vraiment

au jeune garçon, et finira par être récupéré par sa grande sœur. René lui, conquis par les sonorités

rock découvertes à la radio, est plutôt attiré par la batterie. Il en bricole une, et fait ses premiers pas

de musicien amateur, jouant également un peu de guitare, inspiré sans doute par Jimi Hendrix. C'est

l'heure des premiers groupes montés avec ses copains de lycée.

Les années 70 : aventures collectives

À 17 ans, après avoir obtenu un CAP de mécanique générale, René, résolu à faire de la musique sa

vie, tente de se faire un nom au sein de son groupe L'Origine. Le groupe parvient à signer un 45

tours chez Pathé Marconi, mais le succès n'est pas au rendez-vous, et après quelques radios et un

projet de concerts, l'aventure s'arrête assez rapidement.

Déçu, Paul Personne commence à travailler dans une entreprise d'agroalimentaire, sans renoncer

tout à fait à la musique. L'interruption sera de courte durée : une rencontre avec la troupe de théâtre

le Liquid Theater l'amène à constituer La Folle Entreprise, un groupe d'une quinzaine de musiciens.

Tournant dans les Maisons des Jeunes et de la Culture, circuit qui leur permet d'exister mais guère

plus, le groupe rencontre de nombreuses difficultés, et finit par se dissoudre. Un 45 tours intitulé

Pas des anges, enregistré chez Vamp Record en Angleterre et paru en 1973, est aujourd'hui la seule

trace tangible de son existence.

Après un nouvel essai de retour à la vie « normale » et son installation à Toulouse avec sa femme

Colette et sa fille Jessica (née en 1974), Paul personne ne peut se résoudre à renoncer à la

musique.

C'est à ce moment que Paul abandonne la batterie et se met définitivement à la guitare.

Et en 1977, il repart bientôt sur les routes avec un nouveau groupe : Bracos Band. Ensemble, ils

tournent dans les clubs et les festivals régionaux, et parviennent en 1977 à enregistrer deux 45

tours. Mais, en plein avènement du punk rock, il est en effet devenu difficile de séduire les maisons

de disques avec du blues rock.

Paul ne se décourage toujours pas, et après la séparation de Bracos Band, recrute un bassiste et un

batteur pour former Backstage. Le trio fait de nombreux concerts, et finit par signer un contrat chez

Vogue, donnant enfin à Paul Personne l'occasion de graver un album, chanté en anglais, en 1979.

Après une tournée de 45 dates, le groupe retourne en studio pour un second album (également

chanté en anglais), qui sort l'année suivante, y compris en Angleterre où le prestigieux journal

musical Melody Maker le chronique dans ses pages. Malheureusement, les relations avec la maison

de disques se détériorent, entraînant bientôt la fin de Backstage.

Premiers pas en solo

Au début des années 80, revenant sur les

raisons de l'échec de ses précédents groupes,

Paul Personne décide de se lancer dans une

carrière solo et de tenter l'écriture en français.

Un choix qui s'avère concluant : en octobre

1982 sort chez CBS le premier album signé

Paul Personne. Mais après quelques passages

télé et radio, l'enthousiasme retombe

rapidement : les ventes ne décollent pas, et la

maison de disques lui refuse l'enregistrement d'un second album.

Démoralisé, le musicien retourne vivre dans sa ferme près de Toulouse. À la demande de la

chanteuse Nicoletta, il est invité lors d'une nouvelle émission de télé. Plusieurs directeurs artistiques

sont présents, et la prestation de Paul Personne, très appréciée, semble relancer sa carrière. Il

négocie avec Babette Jones de chez Phonogram la sortie pour 1983 d'un album, intitulé Exclusif, qui

contient deux de ses titres Comme un étranger et Ça va rouler.

L'album remporte un certain succès, et la carrière de Paul Personne se stabilise. Il devient le

principal représentant sérieux du blues made in France, un style peu répandu encore aujourd'hui. En

1984, il sort son troisième album, Barjo-land. Mais alors que les difficultés semblent être derrière

lui, le décès accidentel de sa fille Jessica, en août 1984, le plonge dans un grand désarroi.

En 1985 sort un nouvel album, 24/24, avec entre autres le titre Faut qu'j'me laisse aller. S'ensuivent

trois concerts à l'Olympia de Paris les 17 au 18 mars 1986, puis une importante tournée. Mais la

distribution des disques est très mal assurée et, s'il est désormais un artiste reconnu, le succès de

Paul Personne auprès du grand public reste encore limité.

L'enthousiasme retombant, ses activités se ralentissent. Il passe son temps dans sa nouvelle

maison du Perche (région plus proche de Paris que de Toulouse) avec sa compagne Gloria et son fils

Jeremy (né en 1976).

La chance

C'est en 1987 que Paul Personne sort enfin de

cette léthargie pour reprendre en main sa carrière.

Il est invité à participer au Festival d'été de Québec,

où l'accueil extrêmement chaleureux du public lui

redonne le goût de la scène. Cela donne en février

1989, l'album La Chance, qui paraît sous le petit

label Bird. Le premier 45 tours extrait de cet opus

contient des ballades bluesy (dont deux sont

signées Boris Bergman, parolier d'Alain Bashung)

s'intitule Trop tard. En janvier 1990, Paul Personne

passe trois soirs au Bataclan, puis part en tournée

à travers toute la France. En septembre, il participe

à la soirée blues de la Fête de l'Humanité.

Persuadé que sa musique s'exprime mieux sur scène qu'en studio, Paul Personne se produit à

l'Olympia pour un concert unique le 11 mars 1991, enregistrant son premier album live, La Route de

la chance. La même année, il se voit décerner le Bus d'Acier, « Grand Prix du rock français ». La

même année son label fait faillite.

Il choisit de signer chez Polydor et sort en 1992 un nouvel album concocté seul dans son home-

studio et intitulé Comme à la maison. Bien que Personne y joue tous les instruments, il s'assure

également la collaboration du musicien Jacno, du parolier Boris Bergman et du comédien Gérard

Lanvin. L'album est disque d'or et contient un succès radio, "Le bourdon".

En 1993, Paul Personne joue deux soirées de suite l’Olympia en janvier, avant de partir pour une

tournée de deux mois, puis de revenir à Paris à La Cigale pour deux concerts en février, participer à

l'enregistrement du disque d'Eddy Mitchell Rio Grande, et jouer aux Francofolies de La Rochelle pour

une spéciale Fête à Paul Personne. Il joue également quelques morceaux avec Johnny Hallyday pour

son concert de ses 50 ans, il joue Excuse-moi partenaire (auquel s'ajoute Eddy Mitchell) et Toute la

musique que j'aime.

L'artiste sort l'année suivante l'album Rêve sidéral d'un naïf idéal. Pour la première fois, il travaille

avec un producteur, l'anglais Ian Taylor (qui officia auparavant avec Gary Moore et Bob Dylan) ou, en

France, Eddy Mitchell (Rio Grande). Boris Bergman, ainsi que les musiciens de la tournée 1993, sont

de ceux-là.

Les années suivantes sont ponctuées par les albums et les tournées : Instantanés en 1996, produit

par Ian Taylor, et rassemblant des amis comme Boris Bergman, Jean-Louis Aubert, le comédien

Richard Bohringer ou Christian Dupont, Patchwork Electrique en 2000, enregistré avec des

musiciens anglo-saxons dont certains ont joué avec Iggy Pop ou Eagle-Eye Cherry.

En 2003, c'est en deux parties qu'il livre ses titres : Demain il f'ra beau pour l'été 2003 suivi de Coup

d'blues en automne. Le premier comporte des ballades acoustiques, le second est armé d'un pur

son rock. S'en suit une série de concerts avec un jeune guitariste de talent qui n'est autre que son

fils, Jérémy. On peut le voir sur le DVD enregistré en juillet 2004 aux Vieilles Charrues. Il joue en

famille, avec son fils à la guitare et sa compagne aux chœurs. Il Etait une Fois la Route en 2006

propose un coffret CD et DVD d'enregistrements live du maestro. Après quatre années de silence,

Paul Personne revient en 2011 pour servir les deux volumes de Personne à l'Ouest / Face B (une

face acoustique et son pendant électrique) accompagnés d'une importante tournée hexagonale.

Discographie :

1980 : Backstage

1982 : Faut qu'ça bouge (1er album solo)

1983 : Exclusif

1984 : Barjo-land

1985 : 24/24

1989 : La chance 099.2 PER

1990 : La route de la chance (live)

1992 : Comme à la maison 099.2 PER

1994 : Rêve sidéral d'un naïf idéal

1996 : Instantanés 099.2 PER

1997 : Route 97 (double live) 099.2 PER

2000 : Patchwork électrique 099.2 PER

2001 : Anthologie 1983-1997 (triple cd)

2003 : Demain il f'ra beau - Vol. 01 099.2 PER

2003 : Coup d'blues - Vol 02 099.2 PER

2004 : DVD live : Un 24 juillet 2004 aux Vieilles charrues

2005 : Best of (compilation canadienne uniquement)

2006 : Coffret live : Il était une fois la route (double CD et DVD)

2007 : Amicalement blues (Paul Personne et Hubert-Félix Thiéfaine)

2011 : Personne à l'Ouest, face A 099.2 PER

2011 : Personne à l'Ouest, face B 099.2 PER

DAVID PERRAUDIN TRIO

Guitariste instrumental influencé par Steve Vai, Jimi

Hendrix, Eddie Van Halen, auteur de son premier album

Racines (Rebel Music 2001), et de la méthode de

guitare Composition d’un morceau instrumental.

Il réalise ensuite son deuxième album Comme des

Loups » (SocaDisc 2005).

Alors qu’il vient de créer, en 2009, en Centre France

une école de guitare la « Guitar Institute » vouée à

former les jeunes guitaristes au véritable aspect du

métier de la musique, il enregistre son troisième album «

Twindays » inspiré par des groupes tels que Muse et

bien entendu par Hendrix

David à tout d’abord était remarqué en France dans des formations

comme : Line –Up, D.P Concept où le rejoignent des artistes comme

Doudou Weiss et Pascal Mulot… Puis avec Comme des Loups, avec Loïc

Colin en tant que bassiste (Scarve, Watcha).

A chacun de ses opus David collaborera avec des gens renommés

comme le producteur d’Exxos (Henry Salvador…), Steve Prestage

(ingénieur son de Black Sabbath) ou encore « Reptile » (ingénieur son de

NTM) et Damien Schuller (Indochine).

Que ce soit sur scène ou en studio, David utilise le G-System de T.C.

Electronic tant pour son aspect moderne, sa solidité que le son. Le G-

System est un pédalier multi–effets de type « Command–Board » capable

de piloter, en plus de son routing interne, toutes vos pédales analogiques habituelles, ou autre

racks. La quasi intégralité des pédales Nova (Délai, Modulator, Drive) font aussi partie du set de

David Perraudin.

Discographie :

Racines

Comme des loups

FEEL COLLINS TRIBUTE TO PHIL COLLINS

Une bande d’amis musiciens de Font Romeu renforcée pour l’occasion par une section de cuivres,

revisite festivement le meilleur des titres de Phil Collins. Chanteur, batteur, claviériste, auteur et

compositeur, il est l’un des rares exemples de la musique populaire du XXème siècle à avoir négocié

avec talent, et dans l’affection du public, ses carrières distinctes, créditées à ce jour par la vente de

200 millions de disques.

BASKERY

Les trois sœurs formant Baskery ne peuvent pas se rappeler quand et pourquoi elles commencèrent

à jouer de la musique. Ce fut tout le temps là : comme une occupation, une distraction et surtout

une conviction. « Jouer en public est devenu la chose la plus naturelle ».

A la fin de leur adolescence, les sœurs se joignirent à leur père, qui depuis des décades était une

sorte de Rémy Bricka jouant du vieux Blues et de la vieille Country, afin de nourrir sa famille. Elles

entrèrent dans la profession musicale par le côté le moins glamour qu’il soit possible. « Nous jouions

des reprises devant des mecs bourrés, mais nous n’avons jamais exécuté des titres que nous

détestions afin de satisfaire ce public. ». Cette base de musique roots mâtinée d’Americana s’est

gravée dans leurs cœurs, mais a également réveillé l’urgence de casser les règles de la musique

traditionnelle. Baskery mélange les genres dans sa tête : cela peut passer par du punk franc et

honnête mixé à la subtilité d’un songwriter.

Baskery est de retour avec son nouvel album, "New Friends", dix chansons écrites pour la plupart sur

la route. Deux années se sont passées depuis la sortie de son premier disque, "Fall Among Thieves",

qui a été bien accueilli par la presse européenne. Ce n’est pas le manque d’inspiration qui a retardé

le second opus. C’est le manque de temps pour accorder leur violon, entre écriture et

enregistrements. « L’expérience sur le premier album nous a bien servi. Nous avons énormément

tourné lors de ces deux dernières années et nous n’avons pas hésité à aller là où l’on nous

demandait. Nous avons atteint notre but dès que nous avons commencé à écrire New Friends lors

de ces périples. Ce disque en est la finalité ».

Les compositions ont été enregistrées plus ou moins live dans deux studios suédois pendant que la

majorité du chant a été capté sur la route à des endroits divers. « Nous avions emporté, lors des

tournées, un ordinateur et des micros à condensateur. Nous avons capitonné les chambres d’hôtels

avec les matelas et les dessus de lit ». Ensuite les titres ont été remis à Peter "BlackPete" Schmidt

(Depeche Mode, Joe Jackson, Beatsteaks) et Simon Beizai dans un studio à Berlin pour le mixage.

New Friends apporte un nouveau son à Baskery, gardant l’intensité et les vibrations d’un

enregistrement public, tout en glissant vers des tonalités plus sombres et plus matures que sur "Fall

Among Thieves". « Pas seulement parce que nous sommes allées dans des endroits sinistres

récemment, nous avions décidé d’explorer ce côté ténébreux de nos personnalités respectives ».

Baskery a donné des concerts couronnés de succès dans le monde entier, jouant sur des Festivals

aussi prestigieux que Glastonbury (UK), Woodford (AUS), SXSW (US), Calgary Folk (CAN), Lowlands

(NL), Azkena Rock (ES), Storsjoeyran (SWE), Bergen Fest (NOR), Toender (DK) et bien d’autres.

2011 a donc vu enfin sortir le deuxième album de Baskery qui se produira tout autour du globe.

Discographie :

Fall among thieves 2 BAS 30

New friends 2 BAS 30

ALPHA BLONDY

Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, né à Dimbokro le 1er janvier 1953, est un chanteur de

reggae ivoirien.

Avec Youssou N'Dour, il est sans doute la star internationale la plus populaire de la musique

afro/reggae depuis la mort de Bob Marley (en 1981) auquel on le compare souvent, notamment

pour son charisme et son engagement. Il chante aussi bien en français, en dioula (langue véhiculaire

de l'Afrique de l'Ouest), qu'en anglais. C'est un artiste de scène qui se produit dans le monde entier.

Brigadier Sabari est sûrement l'un de ses plus grand succès.

Biographie

Premier fils d'une famille de neuf enfants, Seydou Koné naît à Dimbokro en 1953. Élevé par sa

grand-mère, le garçon connaît des années heureuses : portant le même prénom que le grand-père

décédé, il est le « petit mari » de l'aïeule qui le cajole. Élevé parmi des femmes âgées, il en apprend

notamment de nombreuses expressions dioula et une règle importante qui marquera l'enfant pour

toute sa vie : il faut « parler droit », ne pas mentir, quelles que puissent en être les conséquences.

En 1962, il retrouve sa mère à Korhogo ; celle-ci l'emmène à Odienné où son mari travaille pour la

Compagnie française de Côte d'Ivoire, la CFCI. Seydou Koné passe dix ans à Odienné, où en 1972, il

préside la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (MEECI). On

l'appelle Elvis Blondy. La même année, il part suivre sa seconde au lycée normal de Korhogo. Élève

inscrit à l'internat, l'adolescent forme un groupe avec ses copains Price (guitare), Pop Touré

(batterie) et Diallo Salia (basse) : les Atomic Vibrations jouent en matinée les week-ends, pour les

beaux yeux des jeunes filles du Couvent Sainte-Élisabeth voisin…

Désireux d'apprendre l'anglais, il convainc sa mère de le laisser partir, en auto-stop, pour le Libéria

voisin. En 1973, Seydou Koné est à Monrovia. Il y reste treize mois, prenant des cours pour maîtriser

la langue des Beatles et donnant des leçons de français. Mais le jeune homme veut aller plus loin. Il

rentre en Côte d'Ivoire avec l'idée de partir aux États-Unis perfectionner son anglais, aller à

l'université, faire de la musique et créer un groupe. À l'époque, il a en effet déjà écrit maintes

chansons. Come Back Jesus, par exemple, a été écrite au Libéria (le titre sera publié en 1985 sur

l'album Apartheid Is Nazism).

C'est en 1976 que le rêve devient réalité : Blondy (c'est ainsi qu'il signe les lettres envoyées aux

amis restés au pays, surnom qui existe depuis le collège à Odienné) débarque à New York.

Il s'inscrit dans une première école, la Geneva School of business, où il suit pendant trois mois des

leçons d'anglais commercial. Puis il use les bancs du Hunter College pour prendre des cours de

langue accélérés et passer avec succès le test qui lui permet enfin de s'inscrire à l'American

Language Program de Columbia University.

Pendant deux ans, le jeune ivoirien suit ce programme destiné aux étudiants étrangers. En même

temps, souvent de nuit, forcément, il enchaîne les jobs alimentaires - il est notamment coursier, à 5

dollars le pli porté. À ce rythme, il tombe bientôt malade. Alors qu'un médecin lui conseille de se

reposer, un ami ivoirien, Oullaï Joachim, lui suggère de venir le rejoindre à Waco, au Texas. Seydou

arrête les cours et quitte New York, son climat qui peut être si froid et son rythme infernal.

À Waco, le compatriote l'aide à trouver du travail : c'est l'usine de dindons Plantation Food, puis celle

de poulets. Mais les abattoirs, cela ne correspond pas si bien que ça au jeune homme qui, à New

York, comme la plupart des Africains, évoluait dans les milieux carribéens et notamment jamaïcains :

toute la période new-yorkaise a en effet été celle d'une approche de la philosophie rasta, illustrée

par le concert donné par Burning Spear en 1976 à Central Park, dont Alpha parle encore aujourd'hui

comme d'une date majeure, et en quelque sorte, emblématique.

Après les volailles, donc, le jeune Blondy trouve un job chez le plus grand distributeur de musiques

chrétiennes du monde. Pour sa part, il continue d'écrire ses titres.

Une rencontre lui donne beaucoup d'espoir : celle du Jamaïcain Clive Hunt, qui lui présente The

Sylvesters, un groupe formé par une famille de dominicains qui joue régulièrement dans les petites

salles de l'État de New-York. Espérant enfin réussir, Blondy quitte le Texas et commence à se

produire en première partie des Sylvesters. Il chante ses propres compositions, dont Burn Down the

Apartheid, Bory Samory (publié en 1984 sur Cocody Rock) ou War, de Bob Marley, en français

(publié en 1994 sur Dieu)…

Mais le plus grand espoir du jeune homme

repose sur les 8 chansons enregistrées,

sous la houlette de Clive Hunt, au studio

Eagle Sound à Brooklyn. À l'époque, Clive

Hunt a déjà réalisé le 1er album des

Abyssinians, travaillé avec Max Romeo et

enregistré un album sous le pseudonyme de

Lizzard (dont une chanson, Milk and Honey,

a été reprise par Dennis Brown). Le disque

ne voit malheureusement jamais le jour : le

réalisateur ayant des problèmes d'argent, il

a, dit-on à Blondy, quitté New York pour

Londres.

Déjà quatre ans passés aux États-Unis, sans résultat vraiment palpable : en 1980, Blondy décide de

rentrer en Côte d'Ivoire. Peu glorieux, le retour est douloureux. Le rêve américain a tourné au

cauchemar.

De retour à Abidjan, Blondy habite chez des amis. Il se met à répéter avec des musiciens ghanéens

au ghetto d'Adjamé, au Bracodi Bar. Désormais, il se fait appeler Alpha, qu'il a ajouté à Blondy en

signe d'espoir d'une nouvelle vie, d'un commencement.

En 1981, Roger Fulgence Kassy lui propose de passer dans l'émission qu'il présente à la télévision

ivoirienne (la RTI), Première chance. Les deux hommes se connaissent de longue date. Adolescents,

ils se retrouvaient en effet à Abidjan pendant les grandes vacances, au quartier Ebrié, chacun chez

son oncle (les deux oncles travaillaient à la Présidence) ; ils ont passé le BEPC la même année.

Avant le départ au Libéria, en 1973, c'est d'ailleurs ensemble qu'ils se présentent au concours

d'entrée à la RTI. Fulgence réussit, et entre au studio-école de la télévision ivoirienne. Quand Blondy

revient des États-Unis, Fulgence fait partie de l'équipe du studio 302, dirigée par George Benson

(producteur et animateur ivoirien. À ne pas confondre avec le guitariste américain). En 1981 donc,

Ful, comme l'appelle Alpha, lui propose Première chance. Pour le chanteur qui a bientôt trente ans,

c'est plutôt la dernière chance…

Il interprète quatre chansons : Christopher Colombus de Burning Spear, et trois de ses compositions,

Bintou Were Were, Dounougnan et The End. « Tu verras, demain, ta vie va changer », avait prévenu

Fulgence. Effectivement : devant l'engouement suscité par le passage à la télévision, Georges

Benson propose au chanteur de produire son premier album. Ce sera Jah Glory, qui sort fin 1982,

début 1983. C'est, au grand regret de Seydou Koné, malheureusement trop tard pour faire partager

sa joie à sa grand-mère chérie.

Sur l'album, il y a un titre que Benson hésite à mettre : Brigadier Sabari. La chanson (dont l'intitulé

peut se traduire par la supplication « Brigadier, pitié ! ») dénonce les violences dont la police est

coutumière. Le titre fait un tabac en Côte d'Ivoire et dans toute la région. Il accompagne jusqu'à

aujourd'hui la riche carrière d'Alpha Blondy, qui compte plus de quinze albums et un nombre

incalculable de concerts.

Avec son groupe le Solar System, l'artiste se produit en effet aux quatre coins de la planète, portant

haut les couleurs de l'Afrique et de son pays, la Côte d'Ivoire.

Alpha Blondy chante au sein du Collectif Paris

Africa (avec la participation de 60 artistes) sur le

morceau Des ricochets au profit de l'action de

l'UNICEF pour les enfants de la Corne de

l'Afrique (2011).

Autour de la Charte du nord

Alpha Blondy a souvent été indexé comme

supposé auteur de la Charte du nord, un tract

publié en 1991, par de présumés ressortissants

du nord ivoirien. Ce document anonyme appelait à la sécession de la partie septentrionale du pays.

L'artiste a rejeté une telle hypothèse, affirmant ne pas être l'auteur du document mis en cause.

Opinion

Alpha Blondy se positionne contre l'avortement et affirme que celui-ci est un crime dans sa chanson

Abortion is a crime. Il a toujours chanté des textes politiques, par exemple avec Brigadier Sabari, et

Mister Grande Gueule.

Ambassadeur

Il est ambassadeur de l'ONU pour la paix en Côte d'Ivoire.

Le 16 décembre 2010, Alpha Blondy demande publiquement à Laurent Gbagbo de respecter le

choix des urnes et de se retirer. Alpha Blondy soutenait pourtant Laurent Gbagbo avant les élections.

Discographie :

1981 - Now Africa

1982 - Jah Glory

1982 - Rasta Poué

1984 - Cocody Rock!

1985 - Apartheid Is Nazism 052.2 ALP

1986 - Jerusalem

1987 - Révolution

1989 - The Prophets

1991 - Africa Jah Révolution

1992 - Masada

1993 - SOS guerre tribale

1993 - Live au Zénith

1994 - Veto de Dieu dans la compilation Reggae Africa

1994 - Dieu

1996 - Grand bassam zion rock 052.2 ALP

1997 - The best of Alpha Blondy

1998 - Yitzhak Rabin

1999 – Elohim 052.2 ALP

2001 - Blondy Paris Bercy (avec de nombreux artistes dont Serge Kassy, Didier Bilé, Saberty Waïpa,

Meiway, Touré Kunda…)

2001 - Jah Legend (mai 2001)

2002 – Merci 052.2 ALP

2005 - Akwaba The Very Best Of

2007 - The Compilation Greatest Hits Mai 2007

2007 - Jah Victory octobre 2007 052.2 ALP

2011 – Vision 052.2 ALP

BADGE TRIBUTE TO ERIC CLAPTON

Clapton a été surnommé Dieu par ses fans. Dieu est éternel. Donc

Clapton est éternel.

Une fois cette affaire réglée avec la postérité –en rappelant pour

ceux qui l’ignoreraient que Clapton is still alive– on peut saluer et

profiter de l’excellente initiative de Jean-Michel Hertereau (guitare

et chant) et de ses musiciens de nous proposer de revisiter

quelques uns des grands standards comme I Shot the Sheriff,

Badge, Cocaïne, Crossroads, Sunshine of your love… En se

rappelant que Clapton a été et reste un indéfectible défenseur du

blues.

De la période des Yardbirds 63-64 –où il ne joue que des reprises–

à celle de From the Craddle (1994), le créateur de Layla (et autres

tubes planétaires cités plus haut) est resté fidèle à des influences

revendiquées comme Big Bill Broonzy, Muddy Waters, Howlin’Wolf,

et, plus encore, Robert Johnson.

THE PATCHWORK TRIBUTE TO THE BEATLES

Patchwork : 1 groupe , 2 spectacles. Depuis 1995, les 4 musiciens professionnels de Patchwork

proposent deux concerts thématiques en France et à l'étranger: "Yesterday... la magie des Beatles"

et "Les Légendes du Rock"

THE FORTUNE TELLERS TRIBUTE TO THE

ROLLING STONES

Les Fortune Tellers marchent à la dynamite. Leur histoire démarre comme une légende. Des copains

de bac à sable, puis d'autres rencontrés sur les bancs du collège, bientôt rejoints par le petit dernier,

filleul d'un des aînés...

Tous issus de trois quartiers, d'une même ville de banlieue parisienne dont le nom restera

secret...30 ans au service du rock’n’roll et de ses chaos. Un itinéraire chargé pour chacun avec des

fortunes diverses, mais toujours cette passion et ce point d'ancrage...Ils aiment le rock'n’roll et le

rock'n’roll le leur rend bien.....En cette année 2008, une voie venue des affres lointaines leur a

soufflé : "hey les gars, il serait temps que vous fassiez un Tribute to the Rolling Stones"...Voilà qui est

fait. Plus de 40 titres proposés, un duo de guitaristes qui rappelle la grande époque 69-72 où Mick

Taylor et Keith Richards se renvoyaient la balle au sommet de leur art. Un chanteur au charisme

Jaggerien sans équivoque et au timbre de voix ad hoc, une section rythmique qui envoie du bois et

fait face à toutes les situations...Le tribute sera rebaptisé:.."I Know...It's Only Rolling Stones, But I

Like It..."

Membres

Tramber : chant, guitare, harmonica et kazou. VéVé : guitares humides et sèches, chœurs et cou de

bouteille. Dav : basse, chœurs, raquettes et téléphone portable. PBH : guitares, chœurs, pages

ouaibes, médiators et cordes cassées. Franck : batterie, ferrailles, baguettes et tambourin...

Influences

Il y eut les années Pop ou si vous préférez, la déferlante british des sixties et le fameux "swinging

London"...Le grand débat métaphysique de l'époque était centré sur cette question vertigineuse :

suis-je plutôt Beatles ou plutôt Rolling Stones ?

Toujours très difficile de répondre car chez les bons garçons que sont les Beatles dort un esprit

malin…Serait-ce l'esprit du blues, du voodoo et de la rébellion qu'on retrouve chez nos amis les

Rolling Stones ?..Les Fortune Tellers ont tranché. Un savant mélange des deux répertoires,

agrémenté de quelques perles des sixties et seventies, deux guitares, une basse, une batterie, un

chanteur, de l'énergie et voilà que le "dance floor" s'agite. Les conversations vont bon train,

l'orchestre harangue et le public jubile et s'extasie lorsqu'il entend les premières notes de Paint it

black, Drive my car, You never can tell, etc. Les genoux sont pris de tremblements, les jambes se

mettent à bouger et la "dance" reprend ses droits...Vous êtes face à vos années étudiantes et leurs

insouciances, vous entamez le voyage initiatique des Fortune Tellers, ces diseurs de "bonne

aventure"... Le romantisme, la joie et la frénésie du répertoire vous emmènent tout droit vers le

bonheur. Un bonheur Rock 'n Roll s'il vous plaît…

VERONIQUE SANSON

24 avril 1949 • Naissance de Véronique à Boulogne-Billancourt. Ses parents, Colette et René, ont

déjà une fille, Violaine, de deux ans son aînée. Elles sont élevées dans l'amour de la musique, leur

père leur apprend leurs premiers rudiments de piano. Les cours suivront, mais l'allergie de

Véronique à la discipline et au solfège la poussera à continuer seule. Sa mère lui apprend ses

premiers accords de guitare. L'apprentissage des langues est aussi au programme (nombreux

séjours dans des familles anglaises et espagnoles pendant les vacances, plus tard, pension en

Angleterre). L'école réussit mal à Véronique pour qui, déjà, tout est prétexte à musique. Au cours de

l'été 1965, une grave méningite lui fait frôler le pire, et lui laissera des troubles de mémoire.

1967 • Véronique, Violaine et leur ami François Bernheim enregistrent deux super 45 tours Odéon

(Pathé Marconi) sous le nom des Roche Martin, sous la houlette du jeune directeur artistique Michel

Berger. Faute de succès, le groupe se dissout. Véronique enregistrera seule un premier 45 tours

deux ans plus tard, toujours chez Pathé, avant de suivre Michel Berger chez WEA.

1971-1972 • Après l'écriture d'un concerto pour deux flûtes, deux clarinettes et orchestre, qui ne

sera jamais joué, Véronique s'attèle à la préparation de son premier album. Stimulée par la saine

émulation de Michel Berger, assurée du soutien inconditionnel de Bernard de Bosson, le directeur

de WEA pour la France, elle maquette plus d'une vingtaine de chansons ; certaines de celles qui

n'ont pas été retenues pour l'album, seront revisitées et publiées beaucoup plus tard par Véronique

au fil des albums (Panne de Cœur en 1992, Clapotis de soleil en 2001, La Nuit se fait attendre en

2010).

Le premier 30 cm de Véronique Sanson, qui restera sous le titre Amoureuse, sort le 20 mars 1972,

et connaît un succès immédiat, porté par Besoin de personne que toutes les radios ont adoptée.

Arrangé par Michel Bernholc et réalisé par Michel Berger, il impose un son nouveau, un phrasé

résolument original, une petite révolution dans une chanson française en pleine mutation.

Les premières scènes, au Cabaret de la Tour Eiffel, ou en premières parties de Michel Polnareff,

Julien Clerc ou Claude François, mettent l'extrême timidité de Véronique à rude épreuve, alors que,

déjà, elle prépare son second album, De l'autre côté de mon rêve.

À la fin de 1972, tandis que Comme je l'imagine et

Chanson sur une drôle de vie résonnent en radio,

Véronique s'envole pour les États-Unis sur un coup de

tête, pour rejoindre la superstar Stephen Stills, qu'elle

a rencontré quelques mois plus tôt ; elle vient tout

simplement et en un éclair de changer radicalement

de vie.

1973-1980 • Le mariage a lieu à Guilford (Angleterre)

le 14 mars 1973, puis Véronique et Stephen

s'installent dans les montagnes du Colorado.

Véronique donne ses premiers récitals en vedette au

Québec, où elle est très attendue depuis le succès de

son premier album et de la chanson Amoureuse. Elle y

révèle déjà, malgré sa timidité, un incroyable

tempérament de femme de scène. Elle y reviendra très

fréquemment pendant les années '70.

Pendant ce temps, la version anglophone d'Amoureuse fait un énorme carton Outre-Manche par la

voix de la chanteuse Kiki Dee, produite par Elton John, et entame une carrière internationale qui se

poursuit encore. Près d'une trentaine de reprise, dans au moins six langues, sont répertoriées à ce

jour.

Christopher vient au monde le 19 avril 1974.

Après presque deux ans d'absence, Véronique Sanson revient en France à l'automne 1974, avec Le

Maudit, son 3ème album, qu'elle a non seulement écrit et composé, mais aussi arrangé et produit, à

Hollywood, avec les formidables musiciens américains de Stephen Stills, et qui reste la référence

culte de tous les sansonniens convaincus. Elle donne enfin ses premiers concerts sur la scène de

l'Olympia, deux soirs en octobre 1974, puis une semaine en février 1975, en prélude à sa première

grande tournée française.

Elle s'adjoint ensuite les services du producteur Bernard Saint-Paul pour réaliser Vancouver (1976),

qui lui vaudra son premier disque d'or et l'un de ses plus gros tubes, suivi du premier disque public

enregistré à l'Olympia, puis Hollywood (1977), au groove résolument californien et qui lui permettra

d'être la première femme à mettre le feu au Palais des Sports de Paris, et enfin 7ème (1979),

l'album de Ma révérence, avec lequel elle retrouve la scène de l'Olympia, accompagnée à la guitare

par son nouveau compagnon Bernard Swell, tandis qu'en coulisses, se joue une longue et

douloureuse procédure de divorce. À la fin des années '70, Véronique Sanson est la toute première

pop star en France, reconnue comme telle par les journaux musicaux les plus exigeants, et

rassemblant un public plus nombreux à chaque passage.

1981-1987 • Pendant les années '80, Véronique reprend en main la réalisation de ses albums,

qu'elle cosigne souvent avec certains de ses musiciens, à un rythme nettement plus espacé d'en

moyenne quatre ans, bien qu'elle ne reste jamais plus d'un an éloignée des scènes. En 1981,

Laisse-la vivre porte la signature Sanson-Swell, et annonce la tournée de tous les records, grosse

équipe et retour de la section de cuivres, trois semaines au Palais des Sports de Paris (deuxième

album public). Le suivant est annoncé pour 1983, avec un Olympia réservé pour un mois, mais

l'album attendu ne sort pas. Enfin divorcée de Stills, séparée aussi de Swell, Véronique s'est

installée définitivement en France, et y goûte la douceur de vivre aux côtés de son fils, mais peine à

retrouver l'inspiration. Seules deux compositions nouvelles sont au programme, c'est donc sur un 45

tours enregistré en concert que le public découvrira la nouvelle chanson poignard Le Temps est

assassin. À l'exception de son vieux complice Willy Andersen à la guitare, l'équipe est entièrement

française, tout comme le sera le casting qui entourera Véronique en studio l'année suivante, pour la

première fois depuis 1972. En mai 1985, C'est long, c'est court annonce enfin sur les radios la

parution du 8ème album, sans titre, que tous appelleront finalement l'album blanc; un nouvel

Olympia triomphal fin 1985, sanctionné par un troisième album public, quelques festivals en France,

en Suisse et au Canada l'année suivante, et à l'automne 1986, elle partage un mois avec Alain

Souchon la tournée bicéphale Chacun mon tour, avant de s'offrir une année sabbatique bien

méritée.

1988-1991 • En 1988, Véronique publie un album plus percutant, tant dans les musiques que dans

les textes, incisifs et engagés : Moi, le venin. C'est l'occasion de ses retrouvailles artistiques avec

Michel Berger, qui produit la chanson Allah : carton en radio, avant qu'éclatent les foudres de

quelques prétendus fondamentalistes musulmans. En pleine affaire Salman Rushdie, des menaces

de mort explicites contraignent Véronique à retirer son nouveau tube du programme de l'Olympia,

qui ne figurera donc pas au générique de son quatrième album public, publié à la fin de l'année. En

novembre, la première Tournée d'Enfoirés réunit au nom des Restaurants du Cœur, par ordre

d'entrée en scène, Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Véronique Sanson et

Johnny Hallyday. Enfin, du 26 au 31 décembre, Véronique installe les 82 musiciens de l'Orchestre

Fisyo de Prague sur la magnifique scène du Théâtre du Châtelet, pour une relecture inédite des plus

belles pages de son répertoire. Le disque et la vidéo Symphonique Sanson s'arracheront l'année

suivante, alors que les musiciens praguois font à nouveau le voyage pour une tournée. Véronique

offre à la fin de 1991 quelques uns des rares concerts qu'elle ait donnés seule au piano, et est à

l'affiche du film Le Bal des Casse-Pieds, écrit par Jean-Loup Dabadie et tourné par Yves Robert.

1992–1996 • L'album Sans regrets, l'un des plus innovants de Véronique Sanson, et qui va amener

à elle toute une jeune génération conquise par ce son radicalement renouvelé et emporté par la

déferlante Rien que de l'eau, est paradoxalement le fruit d'une succession de retours en arrière :

retrouvailles avec Bernard Saint Paul, qui va régner sur sa production discographique pendant les

14 années suivantes, avec Bernard Swell qui lui offre la musique de Rien que de l'eau, retour aux

studios et musiciens californiens, reprise d'anciennes chansons méconnues ou inédites. À la tête de

ce renouveau sonore, un jeune arrangeur de talent : Hervé Le Duc.

Les trois ans et demi de tournées qui vont suivre, avec deux albums publics à la clef, dont Comme ils

l'imaginent, enregistré aux Francofolies de La Rochelle avec une dizaine de partenaires masculins

qui revisitent ses chansons, vaudront à Véronique ses plus belles ventes de disques, plusieurs fois

couronnées de platine, ses tournées les plus fréquentées, et deux victoires de la musique. Mais

elles sont aussi marquées par la disparition brutale de Michel

Berger en août 1992, à qui Véronique va commencer à rendre

hommage sur scène en y interprétant Seras-tu là ? et Quelques

mots d'amour.

1997–2001 • La gestation du onzième album studio, pendant

l'année 1997, est terriblement laborieuse. Tensions entre les

protagonistes, inspiration défaillante, la tournée 1998 débute le

15 janvier au Palais des Sports de Paris, et ce n'est que le 17

février que Indestructible est finalement dans les bacs, avec

quatre titres signés par Bernard Swell, alors que s'amorcent deux

mois de tournée marathon.

L'enregistrement et le spectacle, s'ils se soldent à nouveau par un vrai succès public, ont été

éprouvants. C'est dans une ambiance plus sereine que Véronique concrétise un projet qui lui tenait

à cœur : tout un disque consacré aux chansons de Michel Berger, principalement choisies dans les

premiers albums. Arrangé avec une extrême sensibilité par Hervé Le Duc, chanté tout en

délicatesse, D'un papillon à une étoile sera l'album événement de 1999, prolongé à l'Olympia et en

tournée avec un groupe de musiciens américains et une formation de 48 cordes tchèque, avec un

nouvel album public à la clef.

Puis, le 21 juin 2000, elle retrouve ses propres chansons seule au piano pour une Fête de la

Musique exceptionnelle dans la Cour d'Honneur du Palais de l'Élysée.

Les années suivantes seront celles d'un long passage à vide. Une maladie génétique du sang, qui

l'épuise physiquement et moralement, une difficulté toujours plus grande à se renouveler

artistiquement. Hormis la compilation Les Moments importants, en 2001, avec trois titres inédits

enregistrés en 1998, peu de nouvelles de Véronique. On annonce une tournée seule au piano que

sa santé décommandera. Elle cherche chez d'autres compositeurs les futurs titres que son piano lui

refuse.

2004–2009 • Enfin, à l'automne 2004, on peut lire sur la pochette du bien nommé Longue

Distance les signatures d'une dizaine d'auteurs et de compositeurs (dont Bernard Swell, Alain

Chamfort et Jean-Noël Chaléat, et Chris Stills, le fils de Véronique, qui depuis dix ans déjà, épate sa

maman par la qualité de ses compositions). Elle cosigne un bon nombre de titres, et en propose 5

totalement de son cru, dont l'un marquera particulièrement : dans La Douceur du danger, elle

évoque en effet pour la première fois explicitement son combat contre l'alcool. Et tandis que la

tournée 2005 marque des retrouvailles émouvantes et fiévreuses avec son public, La Douceur du

danger donne son titre à un beau portrait télévisé, réalisé par Didier Varrod, où elle se confie

longuement et sans tabous sur les affres et les splendeurs de sa drôle de vie.

Ce retour triomphal sur le devant de la scène, immortalisé sur CD et DVD enregistrés à l'Olympia,

requinque Véronique, qui va ensuite se laisser entraîner dans une abyssale plongée vers le passé :

en préparation de la sortie de son intégrale discographique, qui marquera en 2007 ses quarante

ans de chanson, elle écoute et voit des centaines d'heures d'enregistrements et de vidéos, en vue

d'agrémenter le coffret de nombreux bonus inédits.

La tournée qui doit accompagner cette sortie est annoncée par un

spectacle exceptionnel : Véronique partage la scène des Nuits de

Champagne avec les 900 chanteurs de l'atelier choral du festival

pour trois représentations pleines de ferveur. En novembre 2007,

l'intégrale étant retardée par d'infernales complications juridiques,

une compilation en 3 CD, Petits moments choisis, en donne un

avant-goût. Plutôt que d'aligner les singles, elle présente les

chansons qui tiennent le plus à cœur à Véronique et à ceux qui

l'aiment, certaines enregistrées en public, et quelques versions

rares ou inédites sélectionnées parmi les futurs bonus de

l'intégrale, tandis que débute la nouvelle série de concerts qui va

s'étaler sur deux ans. Véronique se ménage : elle donne un ou deux shows par semaine, avec une

formation resserrée, mais diablement efficace, souvent dans de petits théâtres que les tournées

plus coûteuses lui avaient rarement laissé le loisir de visiter. Deux passages parisiens à guichets

fermés confirment le succès de cette tournée, à la Cigale pour la première fois en avril 2008, puis à

l'Olympia en décembre, en même temps que paraît enfin Et voilà !, l'Intégrale 1967-2007 tant

attendue, dont les 22 CD et 4 DVD sont donc complétés de versions rares ou inédites, et dont le

tirage limité à 1500 exemplaires est épuisé en moins de trois semaines. Mais Véronique ne

s'attarde jamais longtemps sur le passé : quand le rideau tombe sur ces deux ans de concerts le 6

octobre 2009 à Aix-en-Provence, les maquettes de quatre nouvelles chansons élaborées l'été

précédent attendent déjà leurs petites sœurs.

2010 • Véronique est en forme, et, c'est donc chez elle qu'elle a mis en chantier son quatorzième

album studio. Mais en prenant le temps, dans la douceur de sa maison des bords de Seine, et dans

l'harmonie de sa complicité avec Dominique Bertram (son bassiste complice depuis près de trente

ans, en alternance avec Leland Sklar), et Mehdi Benjelloun (un jeune chanteur et musicien accompli

qui l'accompagnait aux chœurs sur la tournée 2007-2009, et dont les talents multiformes ne

cessent d'enchanter Véronique, autant que ses qualités humaines et son humour ravageur). Elle

reprend la main sur sa production, travaille dans la bonne humeur, compose ses chansons comme

dans un bœuf de copains, et retrouve une inspiration nouvelle. Au printemps 2010, les 14 titres

sont finalisés en studio, presque tous portent la signature de Véronique, deux celle de Mehdi, deux

autres sont composés par Christopher, et un lui est offert par sa sœur Violaine. C'est un album aux

ambiances très variées, du blues rock à la salsa, du tango au cabaret, en passant par des sonorités

orientales. Accordéon et bandonéon font pour la première fois leur entrée délicate dans son univers

musical. D'une vitalité inouïe, c'est le disque espiègle d'une gamine de 61 ans, où Véronique

s'amuse comme elle ne l'avait pas fait depuis longtemps, en même temps qu'elle tutoie la mort et

pourfend les empêcheurs de vivre en paix. Annoncé sur internet au mois de juin par la diffusion de

La Nuit se fait attendre, puis en radios début septembre avec le single Qu'on me pardonne,

disponible depuis le 25 octobre 2010 sous le titre Plusieurs Lunes, il reçoit un formidable accueil

tant public que critique.

2011 • Véronique est sur les routes, pour une série de spectacles qui se poursuivra tout au long de

l'année et jusqu'en 2012. Un show entièrement renouvelé, qui fait la part belle à ce nouvel album,

revisite beaucoup de classiques et remet à l'honneur quelques perles oubliées, dans un écrin d'une

belle magie visuelle. Une soirée qui lui ressemble : féérique.

Parce que Véronique Sanson est une fée, qui accompagne nos vies des clairs-obscurs de sa voix

blonde depuis maintenant... tellement de lunes.

Discographie

Albums studios

1972 : Amoureuse 099.2 SAN

1972 : De l'autre côté de mon rêve

1974 : Le Maudit

1976 : Vancouver

1977 : Hollywood

1979 : 7ème

1981 : Laisse-la vivre

1985 : Véronique Sanson

1988 : Moi le venin

1992 : Sans regrets 099.2 SAN

1998 : Indestructible

1999 : D'un papillon à une étoile 099.2 SAN

2004 : Longue Distance 099.2 SAN

2010 : Plusieurs Lunes 099.2 SAN

Albums publics

1976 : Live at the Olympia

1981 : Au Palais des Sports

1986 : L'Olympia 1985

1989 : À l'Olympia 89

1990 : Symphonique Sanson

1993 : Zénith 93

1995 : Comme ils l'imaginent 099.2 SAN

2000 : Véronique Sanson chante Michel Berger, Avec vous

2005 : Olympia 2005

Participations

Outre sa propre discographie, et sa participation à des disques caritatifs Restos du Cœur, Sol En Si,

etc., Véronique apparaît sur les albums de :

- Tournée d'Enfoirés : participation aux côtés de Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy

Mitchell et Johnny Hallyday à la première tournée au profit des Restos du cœur 1989.

- Catherine Lara : Sand et les Romantiques - duo Entre elle et moi 1991

- Yves Duteil : Entre elles et moi - duo Mélancolie 1994

- Julien Clerc : Studio - duo Volons vers la lune 2003

- Maurane : Quand l'humain danse - duo Petites minutes cannibales 2003

- Elle fait les chœurs et joue de divers instruments sur des enregistrements de Jeremy Faith,

Mark Kraftchik, Pierre Vassiliu, Michel Berger, Gilles Valiquette, Bernard Swell.

- Elle signe ou cosigne des chansons pour Isabelle de Funès, Mark Kraftchik, Petula Clark,

Stephen Stills, Bernard Swell, Yves Duteil, Michel Fugain.

DEPUIS 2000, ILS SONT VENUS A AVOINE

Sweet Mama, Le Trio, Alcotest Blues Band, Les Martin Célestin, Eddie et Ninie, Loreney, Arnold Baker, Benoît Blue Boy,

Patrick Verbeke, Bill Deraime, Marina & the Backdoormen, Michel Lelong, Xavier Pillac, Covercrops, John Doe, Bo Weavil,

Mahjun & Giroux, Nicoletta, Hugues Aufray, Ecole Jazz à Tours, Philippe Menard, Kalamazoo, Calibre 12, Marvellous Pig

Noise, Miguel M, Beverly Jo Scott, Otis Grand, Nine Below Zero, Jean-Jacques Milteau Quintet, The Blues Brothers, Lucky

Peterson, Michael Jones, Little Bob, Jean Sangally, Cok Germain, Patrick Cany, Doo the Doo, Chris Richard Blues Band,

Nina Van Horn, Bernard Allison, Blues Power, Slawek, Ike Turner, Emerald Stream, CC Rider, Murray Head, Tanya St Val,

Slim Batteux, Le CAEM, Jerry Lee Lewis, Michel Jonasz, Richard Bohringer, Paul Personne, JB Boogie, Steve Verbeke,

Blues and Trouble, Happy Voices, Vol de Nuit, Hello Country, Tous en Scène, Bill Wyman, Louis Bertignac, Buddy Guy,

Zacchary Richard, Joël Daydé, Fred Chapellier, Le Grand DERANGEMENT, Mercy, Feedback, Dick Rivers, Gerry Boudreau,

Big Band de Huismes, Kevin Texas Band, BandZydeco, Ten Years After, Bijou, Honky Donk, Mama's Biscuit, Eric Bibb,

Popa Chubby, Christophe Lardeau Trio, Bourbon Street, Double Stone Washed, Anis, Johnny Clegg, Acadico, Blue Bayou,

Westerners, Eddy Mitchell, Keith B Brown, John Mayall, The Blues Breakers, Fanfare Mardi Brass Band, Eric Bling, The

Matchbox, Awek, A. Project, Steel Guitar Trio, Boney Fields, Bernard, Lavilliers, Range Heroes, Soul Voices, Baskery,

Jimmy Cliff, Midnight Special, Alvin Lee, Rag Mama, Henrik Freichlader, Dr Feelgood, Angie Palmer, Jesus Volt, Ana

Popovic, Thomas Dutronc, Jeff Zima, Burning Dust, Ze Bluetones, Status Quo, Jacques Higelin, Joe Louis Walker, La

Planche à Laver, Nina Attal, Mountain Men, The Mannish Boys, Mick Taylor, The Paper Plane, Earth Wind & Fire

Experience, Boolumbal, Marc-André Léger, Jacques Dutronc, Ben l'oncle Soul, Johnny Winter, Jean Louis Aubert, Canned

Heat, Imany, Electro de Luxe,Malted Milk, Ladell Mc lin, Blues in Box, Bab'n blue, David Perraudin, Twin Days, Patric

Barricault, Les Rolling Dominos, Bluesy Roosters...

2011

• 2010

• 2009

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• 2007

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• 2002

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Source: Wikipédia

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