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LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT DANS LE ROUGE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 29 OCTOBRE 2019 - N°5310 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 MAÂTKAS Grève des transporteurs aujourd’hui Page 9. BÉJAÏA O UVRIERS MIS AU CHÔMAGE , SOCIÉTÉS EN CESSATION DE PAYEMENT ... S ON LIMOGEAGE DE LA JSK, SES SALAIRES IMPAYÉS , LES MENSONGES DE M ELLAL ... BOUIRA C OUPE DE BOIS , INCENDIES , CARRIÈRES ... Les massifs montagneux dégarnis Page 10. «Je me suis vu obligé de me séparer d’une partie de mon personnel, pour pouvoir maintenir un semblant d’activité, mais les jours de mon affaire sont désormais comptés», souligne le gérant d’une société à El-Kseur Page 2. G EL DU MOUVEMENT ANNUEL DES MAGISTRATS Le ministère de la Justice dément ! Les vérités de Franck Dumas Page 5. Page 24. FRONDE À L APPEL DE LA C ONFÉDÉRATION DES SYNDICATS ALGÉRIENS Mobilisation des fonctionnaires hier Page 3.

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Page 1: BÉJAÏA O LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT DANS LE ROUGEaccabler son ex-président, Cherif Mellal NA Hussein Dey ES Sétif Simondi pressenti à la barre technique Le Tunisien Kouki nouvel

LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT DANS LE ROUGE

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 29 OCTOBRE 2019 - N°5310 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

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MAÂTKAS

Grève des transporteursaujourd’hui

Page 9.

BÉJAÏA OUVRIERS MIS AU CHÔMAGE, SOCIÉTÉS EN CESSATION DE PAYEMENT...

SON LIMOGEAGE DE LA JSK, SES SALAIRES IMPAYÉS, LES “MENSONGES” DE MELLAL...

BOUIRA COUPE DE BOIS,INCENDIES, CARRIÈRES...

Les massifsmontagneuxdégarnis Page 10.

«Je me suis vu obligé de me séparer d’une partie de mon personnel, pour pouvoir maintenir un semblant d’activité, mais les jours de mon affaire sont désormais comptés», souligne le gérant d’une société à El-Kseur Page 2.

“GEL DU MOUVEMENT” ANNUELDES MAGISTRATS

Le ministèrede la Justicedément !

Les vérités de Franck Dumas

Page 5.

Page 24.

FRONDE À L’APPEL DE LA CONFÉDÉRATION DES SYNDICATS ALGÉRIENS

Mobilisation des fonctionnaires hierPage 3.

Page 2: BÉJAÏA O LES ENTREPRISES DU BÂTIMENT DANS LE ROUGEaccabler son ex-président, Cherif Mellal NA Hussein Dey ES Sétif Simondi pressenti à la barre technique Le Tunisien Kouki nouvel

L’actuel coach du CABBAn’a pas manqué son pas-sage sur El Heddaf TV,

avant-hier soir, pour faire lalumière sur plusieurs points etr épondre au pr ésident de laJSK qui l’a cité dans ses décla-rations. D’emblée, Dumas estrevenu sur les circonstances deson dépar t de la JSK. Le coacha affirmé qu’il a été limogé etqu’il n’a jamais refusé de jouerles titr es comme l’a déclar éMellal : «Non, je n’ai jamais ditune chose aussi bête. J ’étais unsélectionneur et mon objectifétait de nous qualifier à la CANet essayer de nous qualifier à lacoupe du monde. Le lendemaindu dernier match, on a fait uneréunion en présence du staffpour faire le bilan de la saison.Je me souviens, c’est le prési-dent qui a pr is la parole et ditque le bilan n’était pas bon.Tout le monde en fut surpr is.J ’ai accusé le coup, mais j’aivoulu savoir pourquoi. Il m’atout simplement rétorqué quec’était parce que nous avionsperdu des matchs !! Alors je luiai dit, par don mais si vousm’aviez dit que je n’avais pas ledroit de perdre des matchs, jen’aur ais jamais accepté devenir». Dumas poursuivra :«Après avoir par lé du bilan, laréunion s’est poursuivie et j’aidemandé à connaitre les objec-tifs pour la saison suivante. Leprésident m’a alors demandé derempor ter le championnat, lacoupe d’Algér ie et la ligue deschampions. Je ne suis pas unmenteur, il m’a demandé degagner les trois titres».

«J’ai été limogé et je

n’ai pas refusé de

jouer la Ligue des

champions»

Tout en soulignant qu’il avaitaccepté le par i, Dumas a cepen-

dant ajouté que la direction n’apas fait son rôle, en ne ren-forçant pas l’équipe : «Pourjouer les premier s r ôles, onavait besoin de renfor t. Ducoup, j’ai demandé que l’effectifsoit r enforcé, notamment lacolonne ver tébr ale. On avaitbesoin d’au moins quatre, voirecinq joueurs. J ’ai demandé aumois de mars de négocier avecBadrane, mais aucune suite n’aété donnée. J ’ai réussi même àleur r amener le numéro del’agent du joueur, mais la per -sonne chargée du recrutementne l’a pas contacté. Après lar éunion, je suis resté encoredeux jours à Tizi Ouzou, maisper sonne ne m’a plus par lé.Mellal m’a juste demandéquand je prévoyais de par tir encongé, je lui ai dit le 26 et que jej’allais reprendre 3 jours avantla repr ise», a-t-il raconté dans ledétail.

«Dans le deal de

mon départ, j’ai dû

signer de ne rien dire

à la presse»

L’ex-coach kabyle dévoiler aensuite qu’il a appr is son limo-geage par sa femme alors qu’ilétait en vacances : «Après avoirquitté Tizi Ouzou, j’ai décidé deprendre quelques jour s devacances. Un jour, ma femmem’annonça que j’avais été viré.La négociation avec les respon-sables a eu lieu après mon évic-tion et pas avant. On a essayé de

trouver un accord pour que jerésilie, mais r ien n’a été res-pecté par la JSK. J ’ai signé unpapier qui m’interdisait de par -ler à la presse et sur les réseauxsociaux et d’évoquer les raisonsde mon dépar t. Je respecte laJSK et ses suppor ters, mais jene veux pas qu’on me prennepour un con», a ajouté l’ex-entraîneur des Canar is.

«Mellal ne connaît

rien au football»

Très remonté contre le prési-dent de la JSK, Dumas l’accusede mensonges concer nant laquestion des joueurs : «Écoutez,lorsqu’on par le de joueurs, jediscute directement avec Ghiles.Sincèrement, j’aime bienCher if, mais ce qui me dérangec’est qu’il ment. Le problèmeest qu’il essaye de salir monimage, mais il ne sor t pas gran-di de cette histoire. Vous savezpourquoi ? Parce que je détienstoutes les preuves. Je ne suis pasun abruti. Je suis dans le foot-ball depuis 35 ans. J ’ai despreuves écr ites et orales. Je necomprends pas une chose :Mellal est le président, s’il vou-lait me virer, il n’avait qu’à mele dire directement. Personne nepouvait lui en vouloir», dir aencore Dumas avant de pour-suivre son offensive contre leprésident de la JSK : «Ce quime plait chez Mellal, c’est qu’ilne connaît r ien au football,néanmoins, il reste le premiersuppor ter de la JSK. Il agit

comme un vrai fan de cetteéquipe. Mais quand je dis il neconnait r ien, je par le d’un pointspécifique et non pas général.C’est un jeune président quiveut grandir, mais il n’avait pasà agir de cette manière. S’ilm’avait dit merci j’ai besoind’un entr aîneur plus expér i-menté, je l’aurais bien pr is».Inter rogé sur ses ar r iér és,Dumas dévoilera que la direc-tion n’a pas respecté ses engage-ments : «On s’était mis d’ac-cord sur la moitié, mais je n’aiperçu, pour le moment, que lamoitié de la moitié. Ils ont, pourrappel, 56 jours de retard et j’aile droit d’aller à la FAF ou laFIFA, mais je ne vais pas lefaire. J ’ai par lé avec mon avo-cat et on ver ra ce qui va se pas-ser. Je lance un appel à Mellalde respecter le deal qui a étéécr it et on se quitter a bonsamis», a ajouté l’intervenant.

«Je n’ai pas

libéré Benaldjia ni

Boukhanchouche»

Inter rogé sur la libération deBoukhanchouche et Benaldjia àl’époque et tout ce qui avait étédit sur cette question, Dumasaffirmera : «Cer tes, on avaitquelques problèmes, puisqu’ilsar r ivaient souvent en retar daux entrainements, mais je nesuis pas der r ière leur dépar t. Jen’ai r ien à voir avec cette déci-sion. Pour preuve, j’ai mêmedemandé à Boukhanchouche derevenir. Il m’a dit : coach si jereviens se sera pour toi. On adiscuté pendant deux heures etje l’ai convaincu de reprendre.Si j’avais un problème avec lesdeux joueur s, pourquoisommes-nous restés en contactpar téléphone selon vous ?», aexpliqué l’actuel entraîneur duCABBA. Au sujet de TiziBouali qui avait perdu sa placede titulaire au profit de Souyad,Dumas a déclaré : «Souyad estun très bon joueur qui ne cessede progresser. L’année passée,je faisais jouer Tizi Bouali, maisle problème de ce dernier c’estqu’il voulait gr iller les étapes.Son expulsion face au NAHD luia coûté beaucoup, puisqu’il alaissé la place vide à Souyad».Par lant de l’ar r ière gauche LyesChetti, Dumas dévoiler a :«Chetti avait été contacté deMetz où je connais quelqu’un.Apr ès mon dépar t, il a ététransféré en Tunisie. C’est unexcellent joueur», conclura l’ex-entraîneur de la JSK.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 22 Max : 21 Max : 22 Max : 22

Min : 12 Min : 08 Min : 07 Min : 13QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MARDI 29 OCTOBRE 2019 N°5310

JS KABYLIE Son départ du club, sa relation avec Mellal, ses salaires impayés�

LES VÉRITÉS DE DUMASS’exprimant enfin

sur son départinattendu de la

JSK en fin desaison dernière,

le coach françaisFranck Dumas a

bien lâché sesvérités pour

accabler son ex-président,Cherif Mellal

NA Hussein Dey

ES Sétif

Simondi pressenti à la barre technique

Le TunisienKouki nouvelentraîneur

Le technicien français BernardSimondi a donné son accord de

principe pour diriger la barre tech-nique du NA Husseïn-Dey, en rempla-cement de Rezki Remane, démission-naire, a appris l'APS dimanche auprèsde la direction du club algérois."Simondi a donné son accord de prin-cipe, il est en pôle position. Noussommes même tombés d'accord sur levolet financier. Il reste quelquesdétails à régler relatifs à la composantede son staff technique. Tout sera tiréau clair au plus tard ce (dimanche)soir", a affirmé le président des "Sanget Or", Mourad Lahlou. Simondi (66ans) connaît assez bien le championnatalgérien pour avoir déjà entraîné l'ESSétif (2007-2008), le CS Constantine(2014) et la JS Saoura (2015). Ilcompte, entre autres, un titre de Liguedes champions arabe décroché avecl'Entente en 2008. Remane, en postedepuis l'intersaison, a jeté l'épongejeudi, au lendemain de la défaiteconcédée dans le derby face au MCAlger (3-0), dans le cadre de la 8ejournée du championnat de Ligue 1.Un revers qui a fait reléguer le Nasriaà la 15e position du classement avec 7 points. Le club algérois a complète-ment raté son entame de saison, necomptant qu'une seule victoire et 4nuls contre 3 défaites. Par ailleurs, ledéfenseur international olympiqueMohamed-Amine Tougaï devra s'éloi-gner des terrains pendant 3 mois enraison d'une blessure contractée auniveau de la cuisse (élongation muscu-laire). Le joueur, qui a repris lesentraînements à la veille du rendez-vous face au MCA, a rechuté etdevrait entamer une longue période de convalescence.

Le technicien tunisien Nabil Koukia signé, hier, son contrat avec l’ES

Sétif, devenant le nouvel entraîneur enremplacement de Kheïreddine Madoui,démissionnaire. Le technicien en ques-tion, qui a été présenté, hier, auxmédias, effectuera sa deuxième expé-rience en Algérie, après avoir dirigéle CA Bordj Bou Arréridj pendant unmois et demi lors de la saison 2013-2014. Kouki (49 ans) dirigera sa pre-mière rencontre ce mercredi au stadedu 20-Août d’Alger face à l’actuel lea-der, le CR Belouizdad, dans le cadrede la 9e journée du championnat.L'ESS, reste sur une défaite à domicilemercredi dernier face à l'ASO Chlef(0-1), dans le cadre de la 8e journée.Un revers qui a relégué la formationdes Hauts-Plateaux à la 11e place(7 pts). En 8 matchs disputés, l'ESScompte 2 victoires, 1 nul et 5 défaites.

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Béjaïa

Les entreprises dubâtiment dans le rouge

Dans la wilaya de Béjaïa,ces entités économiquesfilent un mauvais coton.

Une vér itable descente auxenfers amorcée depuis l’avène-ment de la cr ise financière quiaffecte le pays et qui se poursuitinexorablement. «A compter del’année 2015, nos exercicescomptables n’ont cessé de sedégr ader, pour atteindre unsolde nul à la fin de l’année2018», r évèle le gérant d’uneentrepr ise de la r égion d’ElKseur. «Je me suis vu obliger deme séparer d’une par tie de monpersonnel, pour pouvoir mainte-

nir un semblant d’activité, maisles jours de mon affaire sontdésormais comptés», souligne-t-il, sur un ton de dépit. Un constatimplacable qui est loin d’être uncas isolé. «La masse salar ialepèse énor mément dans notrebudget, à tel point qu’elle com-promet toute per spective dedéveloppement de l’entrepr ise.L’unique alter native, c’est demettre des employés au chômagetechnique, en attendant de voir

un peu plus clair, une embellie,sait-on jamais», confesse lepatron d’un PME, qui a établison siège social à Akbou. Unautre opér ateur de Seddoukconfie que près de la moitié desentrepr ises du bâtiment et despromoteurs du secteur sont àl’ar rêt. «Nos plans de charge,autant que nos carnets de com-mande, sont pratiquement vides.Si aucune mesure d’ur gencen’est pr ise oppor tunément par

les pouvoirs publics pour sauverles entrepr ises, nous allons droitdans le mur, avec de gr avesretombées sociales», aler te-t-il,en avouant que la société qu’ildir ige depuis une dizained’années est plus proche quejamais du dépôt de bilan. Cemanager, à l’instar de biend’autres, se dit englué dans d’in-extr icables difficultés de recou-vrement de ses créances, parceque confronté à la rareté de laressource. Il se retrouve de cefait dos au mur, incapable d’ho-norer ses redevances, ni de payerses employés. «Si nous noussommes retrouvés dans cettesituation, c’est parce que le pacteéconomique et social n’a jamaisété respecté. Idem pour la préfé-rence nationale de 25 % de mar-chés publics qui est restée austade des vœu pieux», tempête-t-il, plaidant instamment pour lalibér ation de l’entrepr ise del’«empr ise des pouvoir spublics». Écrasées par les dettesfiscales et parafiscales et cr ibléesde dettes d’investissementcontractées auprès des banques,les entrepr ises du bâtiment etdes autres secteurs économiquess’enlisent dans la quadrature ducercle. La réduction de 20% desdépenses d’équipementsannoncée dans le projet de loides finances de 2020 n’augurer ien de bon.

Nacer M.

Le secteur dubâtiment,

qui compte des dizaines

d’entreprises dont une

proportionimportante deTPE, subit de

plein fouet lesturbulences

qui affectentl’économie

nationale.

Mardi 29 octobre 2019L’ÉVÉNEMENT2

BOUIRA Sit-in devant le siège de la direction de l’éducation

Les enseignants du primaire ne décolèrent pasHier lundi et pour la quatr iè-

me fois consécutive, plu-sieur s dizaines d’enseignantsexerçant dans des écoles pr i-maires de la wilaya de Bouira,ont observé une journée de grèveen plus d’un rassemblement deprotestation devant le siège de laDirection de l’éducation de lawilaya. Comme à chaque protes-tation, ces enseignants ontréclamé l’amélioration de leursconditions de tr avail qu’ilsjugent déplorables. La mise enapplication du décret ministér ielde 2014 por tant sur la promotiondes enseignants du cycle pr imai-re vers les catégor ies 12 et 13. Ladiminution de la charge de tra-vail avec l’ouver ture des postesd’enseignants de spor t et de sur -

veillants d’éducation pour cesécoles. Ces enseignants ont aussiréitéré la revendication pour letransfer t de la gestion de ces éta-blissements vers le ministère del’éducation nationale, au lieu duministère de l’intér ieur. Ainsi etlors de la pr ise de parole impro-visée lors de ce rassemblement,ces enseignants n’ont eu de cessede déplorer leurs conditions detr avail, qu’ils jugent ‘’déplo-rables et misérables’’. Les inter -venants ont affir mé que lesenseignants du cycle pr imaire seretrouvent chaque année ‘’dé-passés’’ vu la grande charge detravail pédagogique et éducatif,en plus des nombreuses tâchesque les directeur s des écolesconfient à ces enseignants. Ces

derniers ont ainsi appelé au boy-cott de toutes les activités extra-pédagogiques, à l’instar des mis-sions de surveillance des élèveslors des récréations ou dans lescantines scolaires. Par ailleurs,ces enseignants ont aussidénoncé le ‘’manque flagrant’’de moyens pédagogiques mis àleurs dispositions dans les écolesmais aussi la dégradation desstructures de la major ité des éta-blissements scolaires qui nécessi-tent de vastes opérations d’en-tretien et de réhabilitation, seloneux. «Depuis l’avènement dusystème éducatif en Algér ie, lesenseignants du cycle pr imaireont toujours été victimes de mar-ginalisation», a déclar é uneenseignante, avant d’ajouter :

«Aujourd’hui encore, les ensei-gnants du cycle pr imaire sonttrès mal-rémunérés comparati-vement aux enseignants d’autrescycles et ce, malgré que les ensei-gnants des écoles pr imairessoient tous diplômés des univer -sités. Malheureusement, ils n’ontmême pas le droit au mêmegrade des échelons malgré l’exis-tence d’un décret ministér iel quidate de 2014 et qui n’a toujourspas été appliqué !». À noterenfin que les enseignants du pr i-maire de la wilaya de Bouirasont en phase de constituer uncollectif autonome dont lesmembres seront chargés d’orga-niser ce mouvement de protesta-tion.

Oussama Khitouche

Les RN 9 et 12 fermées à la circulation

Béjaïa coupée du reste du mondeLes deux axes pr incipaux qui permettent

aux habitants de la ville de Béjaïa derejoindre les autres villes de l'est ou del'ouest du pays, à savoir les RN 09 et 12, sontfermés à la circulation. La première depuisavant-hier et la seconde depuis hier. Ces deuxfermetures sont l’œuvre des citoyens qui pro-testent contre le fait qu’ils n’ont toujours pasbénéficié de logements sociaux. Dans ce sens,la RN 12 est bloquée depuis hier à 5h, auniveau du rond-point d' Ibourassen, par leshabitants de la commune d’Oued Ghir, les-quels r éclament un quota de logementssociaux dans la cité en construction à IghzerOuzar if. Des logements cer tes construits

dans leur commune mais qui sont destinésaux résidents de la commune de Béjaïa. Parailleurs, il y a lieu de signaler qu'avant deprocéder à la fermeture de ce pr incipal axeroutier, qui permet aux habitants de la villede Béjaïa de rejoindre les villes de la Valléede la Soummam et les autres villes du pays,comme Tizi Ouzou ou Bouira, les protesta-taires avaient déjà fermé la route qui mène àIghzer Ouzar if, au niveau du CW 43. Maiscomme cette action n'a, semble-t-il, pas eu lesrésultats escomptés, c'est-à-dire dépêcher lesresponsables locaux sur les lieux pour négo-cier un quota de logements à leur profit, ilsont car rément bloqué la RN 12. Vu cette

situation, les citoyens de Béjaïa qui veulentar r iver à destination sont obligés de faire undétour par Amizour, en empruntant la RN 75et à par tir de là, ils pour ront rejoindre la RN26 à hauteur d'El Kseur ou de Timezr it.Quant à la RN 09, qui relie Béjaïa à l'Est parSétif ou J ijel, elle est bloquée au niveau deSouk El Tenine par les habitants de Lotta,qui exigent des autor ités concernées le réexa-men de la liste des pré-bénéficiaires de loge-ments sociaux, affichée dernièrement. Aussi,ils assurent qu' ils n’ouvr iront la routequ'après la venue des autor ités concernées etl'obtention de leur accord pour la révision decette liste. B. Mouhoub

Bouira

Des jeunes dupré-emploi protestent

Plusieurs dizaines de travailleurs du pré-emploi ont protesté, hier, devant le siège

de la wilaya de Bouira, pour demander leurtitular isation. La plupar t d’entre eux ont,pour rappel, entre huit et neuf années detravail, notamment dans le secteur desimpôts, de la formation professionnelle, l'é-ducation, l'environnement et les collectivitéslocales et ter r itor iales. D'après leur repré-sentant, les travailleurs du pré-emploi récla-ment également le gel des concours de laFonction publique, car se considérantcomme étant pr ior itaires dans les recrute-ments. Aussi, ils demandent l' inser tion detout jeune dans un poste de travail perma-nent sans condition, l' inser tion des bénéfi-ciaires du filet social, la régular isation dessalaires en temps oppor tun, mais aussigarantir le droit à la retraite et à l'expér ien-ce pour les années travaillées et l'assurancesociale. Durant ce rassemblement, des slo-gans dénonçant leur dévalor isation, la situa-tion de précar ité dans laquelle ils se trou-vent et le manque de considération à leurégard ont été scandés. Il est à signaler quedes représentants de ces jeunes ont été reçuspar le médiateur du wali de Bouira. Massinissa A.

Boumerdès

Écho à lagrève de la CSA

La grève d’une journée à laquelle a appeléla Confédération des Syndicats Algér iens

(CSA) a été massivement suivie dans tous lessecteurs publics, notamment l’éducation et lafonction publique, dans la wilaya deBoumerdès. Tous les établissements sco-laires, tous paliers confondus, ont été para-lysés par cette grève, lancée par laConfédération en signe de «soutien au mou-vement populaire» et pour «réitérer lesrevendications du peuple algér ien». Seulesquelques classes, notamment d’examens, ontfait cours, notamment dans le secondaire etle fondamental. Au chef-lieu de wilaya, enplus de la paralysie de plusieurs administra-tions et institutions publiques, une imposan-te marche a été organisée par le personneldesdites administrations et autres structuresde secteur public, notamment la santé et l’é-ducation. La marche a démarré du centre-ville de l’ex-Rocher noir et a drainé des mil-liers de citoyens qui se sont joints à cetteaction de protestation. Les marcheurs scan-daient des slogans hostiles aux tenants dupouvoir en place et réclamaient «la pr ise encharge des revendications du peuple quiréclame le dépar t des symboles de pouvoirimpotent ayant fait de l’Algér ie la r isée dumonde entier». «Houkouma bila karaa, er ra-hil er rahil, ya Bédoui, ya Bensalah istakil»(Gouvernement sans pouvoir de décision,Bédoui démissionne, Bensalah démissione),«sa nassir, sa nassir hata yehduth ettaghier,massir tna sylmia, matalibna char iaa, hour iahour ia, koul djemâa khardjin» (Nous mar-chons, nous marchons jusqu’au changement,notre marche est pacifique, nos revendica-tions sont légitimes, liber té, liber té, nousallons sor tir chaque vendredi», «Par lement,boite postale, Gouvernement impotent»,«Djazair Amana, Djazair Echouhada, baaou-ha el khawana», «Nehina Rais Mechloul,Djabouna Rais Behloul». La marche s’estdéroulée sans incidents et en présence d’unservice de l’ordre massif. Un syndicaliste del’éducation, n’a pas caché son espoir quant àl’avènement d’un État de droit et lancera :«Nous contestons les tenants du pouvoir enplace qui au lieu de céder la place continuentde provoquer ce peuple formidable qui pro-teste pacifiquement pour le changementdepuis neuf mois. Ce pouvoir qui veut pré-server sa pérennité par sa clientèle étrangèreet veut acheter le silence des pays occiden-taux en votant la loi sur les hydrocarbures». Z Youcef

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ÀAlger, plusieur s dizainesde travailleurs se sont ras-semblés à la Place des

mar tyrs, «pour dénoncer la non-pr ise en charge des revendicationsdu peuple». Les par ticipants à cer assemblement ont longuementappelé au dépar t du gouverne-

ment de Noureddine Bedoui et à lanécessité de répondre aux reven-dications du peuple expr imées lors

marches organisées chaque ven-dredi, depuis le 22 févr ier dernier.Les manifestants ont tout au long

de leur sit-in entonné des slogans,tels que «Djzair Hourra dimocra-tiya» (Algér ie libre et démocra-tiques), «syndicats libres et démo-cr atiques», «Daoula madniyamachi askar iya» (État civil et nonmilitaire). Rencontré sur les lieux,Messaoud Boudiba, SG du CNA-PEST, a avancé que le taux desuivi de la grève est «très impor-tant, notamment dans le secteurde l’éducation». Selon lui, «la CSAveut à travers ce mouvement deprotestation, réitérer son soutienau mouvement populaire ainsi queson attachement à sa plate-formede revendications socioprofession-nelles». «On refuse toute atteinteaux acquis des travailleurs», a-t-ilajouté, dénonçant «les pratiquesdu gouvernement illégitime quiessaye de légiférer des lois impor-tantes». De son côté, le présidentdu SNPSP, Dr. Lyes Merabet, diraque «les syndicats autonomes veu-lent, par cette action, r appelerleur s revendications qui sont

celles du Hirak», soulignant que,sur le plan socioprofessionnel, cedébrayage est «une manière d’in-sister et de rappeler aussi quenous n’avons pas oublié les dos-siers qui sont restés en suspens, àl’instar de ceux de la retraite, ducode du Tr avail, du pouvoird’achat, des liber tés syndicalesmais aussi de la loi sur les hydro-carbures». Sur la conjoncture quetraverse le pays, le Dr. Merabetconsidère qu’il est impor tant «demettre en place les conditionsd’apaisement, mais sur tout ins-taurer la confiance entre lescitoyens et ce pouvoir qui, pour -suit-il, par le de changement maisen réalité, il ne veut pas l’établir etl’assumer». A noter qu’une réu-nion d’évaluation avec la par tici-pation des différents responsablessyndicaux sera organisée, selon leprésident du SNPSP, pour déciderde la suite à donner de cetteaction.

L. O. CH.

FRONDE À l’appel de la Confédération des syndicats algériens

Mardi 29 octobre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Mobilisation des travailleurs

L’appel à la grèved’une journée, lancépar la Confédération

des syndicatsalgériens

(CSA) pour hier,a été suivie,

essentiellementdans les secteurs

représentés par les 14 syndicats

autonomesregroupé au

sein de la CSA(l’éducation, les

collectivitéslocales…).

Tizi Ouzou

Large adhésion à la grève Les travailleurs des différents secteurs af-

filiés aux sections syndicales adhérant àla CSA ont répondu favorablement à l’appelà la gr ève accompagnée d’une marche,qu’avait lancé la Confédération des syndicatsalgér iens. La marche des travailleurs affiliésaux syndicats autonomes s’est ébranlée dela place de l’ancienne mair ie, où un sit-in aété observé, avant l’entame la marche en di-rection de la place de la Bougie. Les motsd’or dre de cette action de protestation,comme l’a précisé la CSA dans son commu-niqué et comme l’ont réitéré les bureaux dewilaya Cnapest, Unpef pour le secteur del’éducation, le Snpsp pour la santé, le Snapap

pour l’administration publique et le Satef,por tent sur «le soutien au mouvement popu-laire, la dénonciation de loi sur les hydro-carbures et celle sur les retraites, la libérationdes détenus d’opinion et le dépar t du gou-vernement Bedoui». Les slogans des mar -cheurs se rappor taient tous à ces axes, enplus du rejet de l’élection présidentielle pré-vue pour le 12 décembre prochain. La grève,selon le coordinateur Cnapest Tizi-Ouzou, MRaab, a été suivie dans le secteur qu’il re-présente, l’éducation, «à 100% ». L’évalua-tion de l’impact de la grève se fera par laCSA ultér ieurement, souligne-t-il. En plusdes secteurs sus cités, les avocats et quelques

syndicalistes affiliés à l’UGTA par ticipaientégalement à la marche, affichant leur «adhé-sion» au mot d’ordre de la grève. Il y avaitaussi des militants et élus de différents par -tis implantés dans la région, en plus de ci-toyens de différents hor izons. Pour rappel, laCSA, composée de 13 syndicats de diver ssecteurs de la fonction publique (éducation,administration, enseignement supér ieur etsanté) et du secteur économique (poste,maintenance aéronautique), a lancé un appelà une grève nationale et une marche à tra-vers tout le ter r itoire de la wilaya. Il étaitquestion dans l’appel lancé par ces syndi-cats, en termes de revendications, d’un sou-

tien au mouvement populaire, mais aussi«l’interpellation des gouvernants sur la né-cessité de prendre en charge leurs revendi-cations socioprofessionnelles, relatives no-tamment à la loi sur la retraite, le pouvoird’achat et les liber tés syndicales». LaConfédération des syndicats algér iens (CSA)a réitéré son «soutien indéfectible au mou-vement populaire pacifique et son engage-ment total à œuvrer à son renforcement et àsa poursuite jusqu’à la satisfaction de ses re-vendications légitimes». Elle exige «le dépar tdu gouvernement Bedoui». Les syndicats dé-noncent, entre autres, «l’exploitation de laconjoncture actuelle pour faire passer etadopter des lois et des décisions décisives àmême d’hypothéquer l’avenir des généra-tions futures et d’affecter la souveraineté na-tionale, telles que la loi sur les hydrocar -bures, le code du tr avail et la loi sur laretr aite». Il r éclame «la libération immé-diate des détenus d’opinion et politiques».Ces actions de protestation ambitionnent,selon la CSA, d’instaurer «le respect desdroits et des liber tés constitutionnels et desconventions internationales et des traités ra-tifiés par l'Algér ie», ainsi que le «maintiendes capacités de l'État à lutter contre la cor -ruption, tout en protégeant et en renforçantles fondements de l’État social». Il est aussiquestion, selon la CSA, de «protéger les ac-quis des travailleurs et œuvrer à l’améliora-tion du pouvoir d'achat du citoyen». K. H.

Bouira

Des établissements publics à l’arrêtPlusieur s centaines de fonc-

tionnaires du secteur publicsont descendus dans les rues dela ville de Bouira, hier, à l’appelde la Confédération des syndi-cats algér iens (CSA). Cette nou-velle marche, qui s’est ébranléevers 11h à par tir du siège de laDirection de l’éducation de la wi-laya, a vu la par ticipation desfonctionnaires de plusieurs éta-blissements publics de Bouir a.Étaient sur tout présents des en-seignants de nombreux palier sde l’éducation nationale, sachantque le Conseil national autonomedu personnel enseignant du sec-teur ter naire de l' éducation(Cnapeste) avait déjà appelé àune journée de grève. Cette ac-tion de rue, contrairement à cellemenée au même moment par lesenseignants du cycle pr imaire, avu émerger des revendicationspurement politiques. Ainsi, lesmarcheur s ont tenu à afficherleur soutien au mouvement po-pulaire du 22 févr ier «jusqu’à lasatisfaction de l’ensemble des re-vendications du peuple algé-

r ien». Ils ont aussi réclamé le dé-par t du Gouvernement qu’ils ju-gent «illégitime», en plus du rejetde l’ensemble de ses politiqueset propositions. Les fonction-naires ont également demandé lalibération «rapide et sans condi-tions» de l’ensemble des détenuspolitiques et dénoncé ce qu’ilsqualifient de «politiques répres-sives et de remise en cause desdroits fondamentaux et démo-cr atiques du peuple algér ien»

par le pouvoir politique en place.Par ailleurs, les grévistes, aux-quels se sont joints plusieurs di-zaines de citoyens de la wilayade Bouira, ont réclamé le «lan-cement d’un processus de tran-sition politique pour la construc-tion d’un État démocratique etsouverain». De même, les initia-teur s de cette marche, qui ontsoulevé des revendications hos-tiles au pouvoir politique enplace, ont appelé «à rejoindre

massivement la marche de 1ernovembre prochain» dans diffé-rentes villes du pays. Arr ivés auniveau de l’esplanade de la mai-son de la Culture de Bouir a,apr ès avoir tr aver sé les r uesHar kat, Kr im Belkacem et lagrande rue de la wilaya, les ma-nifestants se sont dispersés dansle calme et aucun incident n’aété signalé.

Oussama Khitouche

Béjaïa

Des centaines de fonctionnaires dans la ruePlusieurs centaines de Béjaouis, dont des fonc-

tionnaires des secteurs de l’éducation et del’administration publique, des leaders associatifset politiques ainsi que des citoyens lambda ontbattu le pavé, hier, à Béjaïa-ville, en réponse àl’appel de la Confédération des syndicats algé-r iens (CSA). Ils ont affiché, encore une fois, leurattachement aux revendications du mouvementpopulaire. «Pour la libération immédiate des dé-tenus d’opinion et politiques», «Pour le respectdes liber tés démocratiques», «Pour la cessationde la répression et des ar restations des militants

et manifestants du mouvement populaire»,«Pour l’annulation de l’élection présidentielledu 12 décembre prochain», «Pour une transitiondémocr atique à tr aver s un processus consti-tuant», «Contre tout bradage des r ichesses na-tionales» sont, entre autres, les mots d’ordre decette journée de protestation. Une journée éga-lement appuyée par une grève dans des établis-sements scolaires et des administr ations pu-bliques. Rappelant ses positions qui demeurent«inchangées depuis le début du mouvement», leSyndicat national des travailleurs de l'éducation

et de la formation (Satef) de Béjaïa souligne dansune déclaration rendue publique, avant-hier, queses «démarches s’inscr ivent dans le combat dupeuple algér ien pour un changement radical dusystème politique», en soutenant que «l’actiond’aujourd’hui (hier, ndlr ) entre dans le cadredu prolongement des résolutions des Forces del’alternative démocratique de Béjaïa, contenuesdans le «Manifeste» adopté le 24 août 2019.

F. A. B.

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Le syndicat national des travailleurs de lafor mation professionnelle (SNTFP) a

décidé de renouer avec la protestation. Ilappelle ses adhérents à observer un sit-in,demain, au niveau du siège de la tutelle. « Il aété décidé d’or ganiser un r assemblementdevant le ministère de l’Enseignement et de laformation, le 30 octobre 2019», lit-on dans lecommuniqué rendu public, hier, par laditeorganisation syndicale. Cette dernière regrette«la non pr ise en charge des préoccupationssoulevées lors de la réunion tenue le 23 sep-tembre dernier, au niveau du ministère». Il

s’agit, entre autres, de «l’atteinte à la liber tésyndicale» telle que la tenue des assembléesgénérales, «l’absence de dialogue» avec lesstructures syndicales au niveau des établisse-ments de la formation professionnelle à l’é-chelle nationale et «la poursuite judiciaire dessyndicalistes» à cause de leurs activités syndi-cales. Pour rappel, le dit syndicat a déjà orga-nisé plusieurs actions de protestation, notam-ment des grèves nationales, mettant en avantune plateforme de revendications comprenant«la révision du statut par ticulier, l’intégrationdes ouvr iers professionnels et les corps com-

muns, la nécessité de prévoir des postes budgé-taires annuellement pour l’ensemble des fonc-tionnaires remplissant les conditions statu-taires pour l’accès au grade supér ieur et larévision de la nomenclature des maladies chro-niques contractées par les enseignants du sec-teur». Le syndicat avait mis l’accent égalementsur la «nécessité de former les travailleurs afinles préparer pour les concours de promotion,l’intégration des contractuels, l’augmentationdu salaire national minimum garanti à 50 000DA et la révision du régime indemnitaire detous les travailleurs». Samira Saïdj

APN Importation des véhicules d’occasion

Et ce dans le cadre de lamesure prévue dans le pro-jet de loi de finances (PLF)

2020. Intervenant au terme del' audition du ministre duCommerce, Saïd Djellab dans lecadre du débat autour du PLF2020, plusieur s députés ontaffirmé que l'augmentation de 3 à5 ans de l'âge des voiture était une" revendication des citoyens" , lavoiture étant devenue aujourd'hui" une nécessité et non plus unaccessoire" . " Les citoyens se plai-gnent de la limitation à 3 ans del' âge des voitures d'occasion.

Nous le sommes tout autant car ily a consensus quant à l' infructuo-sité de la mesure" , a affirmé undes membres de la commission.D'autres députés ont proposéd'autor iser l' impor tation des voi-tures roulant au diesel, arguantdans ce sens que les unités d'as-semblage de voitures en Algér ieproduisent elles aussi des véhi-cules à motor isation diesel. Desmembres de la Commission ontappelé à imposer une réductiondes pr ix des voitures montées enAlgér ie et à la révision du cahierdes charges pour " ne plus êtredans le besoin d' impor ter des voi-tures d'occasion" . Répondant àces interventions, le ministre duCommerce a indiqué que l' impor-

tation des voitures tour istiques demoins de trois ans par les citoyenssur fonds propres conformémentaux dispositions prévues dans lePLF 2020, était une " premièreétape" , les pouvoir s publicsdevant étudier par la suite lesr ésultats de cette opér ation.S'agissant de l' impor tation desvoitures roulant au diesel, M.Djellab a affirmé que " l' impor ta-tion exclusivement de voitures àmoteur essence est une questiontr anchée et ir r éver sible" . Laséance, présidée par Tarek Dr idi,en pr ésence du ministre desRelations avec le Par lement, FethiKhouil, a vu le soulèvement deplusieurs préoccupations notam-ment le manque de marchés de

proximité et de gros, le retardaccusé en matière de numér isa-tion, l' impérative définition dessecteur s str atégiques concer néspar le maintien de la règle 49/51,la promotion des expor tations ensus du dossier du contrôle desminoter ies. Dans ce cadre, leministre a fait état, en réponse àces préoccupations, de l'ouver turede 381 marchés à travers les quar -tiers et cités sur un total de 581marchés programmés, imputantcette situation à plusieur sentraves rencontrées, dont " lesP/APC non coopérants" . Pour cequi est du contrôle des minoter ies,M. Djellab a affirmé qu'un suivise fait au niveau de ces minoter iesen terme de traçabilité du blétendre subventionné pour avoirune meilleure connaissance descapacités réelles de transforma-tion des 403 minoter ies répar ties àtravers le ter r itoire national. Lesopérations de contrôle effectuéespar les br igades mixtes composéesd'agents des douanes, du com-merce et des impôts, ont donnélieu à des poursuites contre 46minoter ies pour des cas de nonfacturation dont le montant s'élè-ve à 783.368 milliar ds DA.Concernant la suppression de larègle 49-51 dans les secteurs nonstratégiques, le ministre a estiméqu' il s'agit là d'un retour au réa-lisme économique. En dehors deshydrocar bures, les secteur sstr atégiques concer nés par lemaintien de cette mesure serontdéfinis sur la base de données etde normes claires, a-t-il assuré.

Les membres dela Commissiondes finances et

du budget àl'Assemblée

populairenationale (APN)

ont appelé, avant-hier, à la

nécessité deporter à 5 ans au

lieu de 3 ans l'âgedes voitures

d'occasionimportées.

Mardi 29 octobre 2019ACTUALITÉ4

Aller à moins de cinqans au lieu de trois

Deux personnesarrêtées et plus de 10 010 bouteillessaisiesLa Gendarmerie nationale de Béjaïa

vient de saisir une quantité importantede boissons alcoolisées de différents typeset marques, et ce dans le cadre de la luttecontre la criminalité sous toutes sesformes, a-t-on appris de source sécuritaire.Ainsi, agissant sur la base de renseigne-ments parvenus à leurs services, faisantétat de la présence d’un jeune homme quis’adonne à la commercialisation de bois-sons alcoolisées sans autorisation, auniveau de la localité Boulimat, sur la côte-ouest de la wilaya, les éléments de laGendarmerie ont fait une descente à l’en-droit soupçonné et procédé à l’arrestationdu mis en cause. Celui-ci, natif de la com-mune de Béjaïa et âgé de 32 ans, avait ensa possession, lors de son arrestation, 9070 unités de boissons alcoolisées et 23368 DA. A noter que la valeur de la mar-chandise saisie est de 113 790,2 DA.Quant à son compagnon, originaire de lawilaya de Sétif et âgé de 42 ans, il a étéégalement interpellé par la GN. Parailleurs, la brigade de la Gendarmerie deTazmalt a procédé à la saisie de 840 bou-teilles de boissons alcoolisées de différentstypes transportées à bord d’un véhicule demarque Mazda. Le mis en cause danscette affaire de trafic illégal de boissonsalcoolisées, âgé de 52 ans et natif de lacommune d’Ouled Djellal, wilaya deBiskra, a été appréhendé sur le chemincommunal menant de Tazmalt vers le vil-lage Ichiqar. Quant à la valeur de la mar-chandise saisie, elle est estimée à 117500,00 DA. Au total, 10 010 unités deboissons alcoolisées ont été saisies dansces deux opérations. En outre, la totalitéde la marchandise a été remise aux ser-vices des Domaines, a indiqué la mêmesource. Quant aux individus incriminésdans ces affaires de commerce illégal, ilsont été présentés devant les juridictionscompétentes.Salma B.

BOULIMATVente illégale d’alcool

Un véhicule prend feuUne voiture a pris feu dans la nuit

d’hier dans la ville de Tigzirt. Selonune source locale, le véhicule a brûlé enraison d'une panne d'électricité. Fort heu-reusement, au moment du sinistre, il n’yavait personne à bord. Les agents de laprotection civile, intervenus aussitôtavisés, ont maîtrisé la situation.Rachid Sadoun

Tigzirt

Cinq blessés dansune collision sur la RN8Les éléments de l’unité secondaire de

la protection civile de Sour ElGhozlane sont intervenus hier matin, auxenvirons de 08h sur la RN08 à la périphé-rie de la ville, suite à un accident de cir-culation. Un carambolage impliquantdeux véhicules légers qui sont entrés encollision frontale. Bilan de cet accident,05 blessés dont deux dans un état gravequi ont été évacués par les pompiers versl’hôpital de la ville de Sour El Ghozlane.Les services de sécurité se sont déplacéssur les lieux pour diligenter une enquêtequi devra déterminer les causes et les cir-constances de cet accident.H. B.

Sour El Ghozlane

Le SNTFP appelle à un sit-inFormation professionnelle

Une enveloppe financièreestimée à 80 milliards de cen-

times a été consacrée sur le bud-get de l’État aux travaux de réha-bilitation et de renouvellementdes équipements au profit desstructures du secteur de la forma-tion professionnelle de la wilayade Tizi Ouzou. En effet, lancée enmai 2019, l’opération de mise àniveau de l’ensemble des établis-sements du secteur de la forma-tion professionnelles par des tra-vaux de r éhabilitation et derenouvellement de leurs équipe-ments est en cours, notammentdans les CFPA de Dr aâ BenKhedda, le CFPA Khaled

Khodja, ceux de Boukhalfa, TalaAllam, Ifer hounène ainsi quel’annexe de Yatafen, l’INSFPOuaguenoun, le CFPA des ar tstr aditionnels de Boukhalfa, lesCFPA de Mechtr as, d’AïtAgouacha, le CFPA RachidKerrad et l’INSFP Oued Aïssi. Etcontrairement à ces derniers, lestr avaux ont pr is fin dans lescentres de formation et d’appren-tissage de Tizi Gheniff, Draâ ElMizan, les annexes du CFPA deBoghni et Timizar t, selon laDirection de la formation et del’enseignement professionnelslocale. Il est à signaler que lar éhabilitation et le renouvelle-

ment des équipements de ces éta-blissements avaient trait aux tra-vaux d’étanchéité-enduits,maçonner ie et revêtement, électr i-cité, peinture, menuiser ie bois,aluminium et métallique, rénova-tion du chauffage centr al, dur éseau d’alimentation en eaupotable, aménagement extér ieuret voir ie, mur de clôture, plombe-r ie, assainissement, installation depostes transformateurs, de réseautéléphonique, réseau de gaz, amé-nagement de locaux et autres. Enoutre, on a appr is que les mêmestr avaux seront lancés dans lesprochains jours dans treize autresétablissements. Il s’agit, entres

autres, des CFPA de Tigzir t, TiziRached, Boghni, Bouzeguène, lesOuadhias, Azeffoun, Akkerou,Tadmaït ainsi que l’INSFP II deTizi Ouzou. Un programme quitouchera tous les établissementsdu secteur (INSFP, CFPA etannexes). Pour r appel, lancéepour la première fois dans lawilaya de Tizi Ouzou, cette opéra-tion a pour objectifs la mise àniveau des structures et l’amélio-ration des conditions de travaildes employés sans oublier ledéroulement des stages de forma-tion des apprenants dans debonnes conditions.

Amar A.

L’opération touche à sa finTIZI OUZOU Réhabilitation et renouvellement des équipements

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Il assure également " l'autono-mie" aux communes dans lagestion de leur s ressources

financières afin de leur donner unrôle économique " actif" . C’est cequ’a déclar é le ministre del' Intér ieur, des Collectivitéslocales et de l'Aménagement duter r itoire Salah EddineDahmoune hier lundi à Alger. " Leprojet de loi sur les Collectivitéster r itor iales, dont l'élaboration aété finalisée par le ministère,confère davantage de pr éroga-tives aux élus locaux, en ce sensque c'est eux qui représente lescitoyens et connaissent leur spr éoccupations" , a déclar é leministre de l' Intér ieur en margede l' inaugur ation du nouveausiège de la commune d'HusseinDey, dans le cadre de sa visite detravail et d' inspection à Alger.Exhor tant les élus locaux et lesprésidents des APC à soumettreaux citoyens des différents projets

afin d'en donner leur avis, M.Dahmoune a précisé que ce projetde loi " accorde aux communesune grande autonomie en matièrede gestion de leurs ressources"afin de jouer " un rôle actif dansl'économie nationale" , a-t-il dit.Lor s de l' inaugur ation d'uneunité de production de médica-ments relevant du Groupe Saidalà El Harrach, le ministre a mis enavant l' impératif de " prendre encharge les problèmes des cher -cheurs dans tous les secteurs" ,appelant à l'encouragement " des

recherches scientifiques pour ledéveloppement de la productionnationale" . Dans la commune deBab El Oued, le ministre a faitsavoir, lors de la pose de la pre-mière pier re de la reconstructiondu marché des Trois Hor loges que" les espaces commerciaux decette str ucture de proximitéseront distr ibués à ses ancienscommerçants" . Par ailleurs, M.Dahmoune a insisté, à l'occasionde l' inauguration du complexespor tif de la commune de Rouiba,sur la nécessité de doter les nou-

velles structures spor tives d'équi-pements de sécur ité et de sur -veillance modernes pour la pro-tection des suppor teur s et desathlètes. Il a ajouté que leGouvernement s'apprête à accor -der la gestion des structures spor -tives aux jeunes por teurs de pro-jets. Accompagné du wali d'AlgerAbdelkhalek Sayouda, le ministrepoursuit sa visite dans les diffé-rents chantier s de projets auniveau des communes deH'raoua, Reghaia, Beraki, Drar iaet El Biar.

Le projet de loi surles Collectivités

territorialesconfère

"davantage" deprérogatives aux

élus locaux.

Plus de prérogatives aux élus locaux

Le ministère de la Justice a démenti,avant-hier en fin de journée, dans un

communiqué, l' information contenue dansun présumé communiqué " illégal" rendupublic le jour même, selon laquelle les résul-tats du mouvement annuel des magistratsauraient été gelés. Selon le ministère, cecommuniqué " constitue une violation desdispositions de l'ar ticle 17 de la loi orga-nique n 04-12 du 6 septembre 2004 fixant lacomposition, le fonctionnement et les attr i-butions du Conseil supér ieur de laMagistrature (CSM), et qui stipule explicite-ment que le CSM tient deux sessions ordi-naires par an et peut tenir des sessions extra-ordinaires sur convocation de son présidentou de son vice-président. " Cette pratiqueconstitue une atteinte aux prérogatives etautor ités au Chef de l'Etat, en sa qualité de

président du CSM et au ministre de laJustice, Garde des Sceaux, étant les seuls àavoir la prérogative de convoquer le CSM" ,a noté la même source. Le ministère juge" déplorable qu'une telle attitude émane dejur istes, magistrats et enseignants universi-taires, censés veiller au respect de cesbases" . " La 1ere session ordinaire du CSMs'est clôturée le 24 octobre 2019, conformé-ment au PV de la réunion qui a été dressépar le secrétaire du CSM" , a noté la source,ajoutant que " le maintien de la sessionouver te, selon le présumé communiqué, esten contradiction avec le PV du CSM relatifà la clôture de la session" . " Compte tenu dufait que cette réunion s'est tenue dans unlieu inconnu et en dehors du siège du CSMet vu l' absence de la major ité de cesmembres, le communiqué qui en découle ne

por te aucune signature, et de ce fait leministère de la Justice considère le docu-ment en question nul et non avenu" , conclutle communiqué du ministère.

Les magistrats s’estimantlésés ont droit au recoursauprès du CSMLe ministère de la J ustice a affir mé,dimanche, que les magistr ats s' estimantlésés suite au mouvement annuel décidé parle Conseil supér ieur de la Magistr ature(CSM), étaient en droit d' introduire desrecour s, lesquels seront soumis au ditConseil à l'occasion de sa prochaine sessionde novembre, indique un communiqué duministère. " Le ministère de la Justice rap-pelle la teneur de son communiqué rendupublic le 26 octobre 2019, concernant mes-sieurs les magistrats s'estimant lésés suite aumouvement annuel décidé par le Conseilsupér ieur de la Magistrature lors de sa pre-mière session ordinaire de l'année 2019. Cesder nier s sont en droit d' introduire desrecours, conformément à l'ar ticle 26 des sta-tuts de la magistrature, lesquels seront sou-mis au dit Conseil à l'occasion de sa pro-chaine session prévue durant la troisièmesemaine du mois de novembre. Le Conseilest pleinement habilité à trancher cette ques-tion" , lit-on dans le communiqué. A cette occa-sion, le ministère a appelé les magistrats " àfaire preuve de responsabilité en cetteconjoncture sensible que traverse le pays et àfaire prévaloir la voie de la sagesse" .

Le ministère de la Justice démentJUSTICE Gel du mouvement annuel des magistrats

L'Autorité nationale indépendante desélections (ANIE) a annoncé, dimanche,

qu'elle était en passe d'examiner les dos-siers des postulants à la candidature pourl`élection présidentielle du 12 décembre,dans l'attente de l'annonce de la liste descandidats dans un délai n'excédant pas unesemaine. Dix (10) commissions ad hocchargées de l'examen des dossiers des pos-tulants à la candidature pour la prochainePrésidentielle et de la vérification de lavéracité des informations fournies, ont étéinstallées", a déclaré à l'APS, le chargé deCommunication auprès de l'ANIE, AliDraâ, soulignant que l'Autorité "dispose desept (07) jours pour trancher les dossiers,conformément à la loi organique portantrégime électorale". Par ailleurs, M. Draâ adémenti les informations relayées, selonlesquelles certains postulants auraientdéposé leurs dossiers après expiration desdélais légaux, soulignant que les 8 dernierspostulants étaient arrivés au siège del'ANIE avant minuit. Selon la loi, l'ANIEest appelée à "statuer sur la validité descandidatures à la Présidence de laRépublique par décision dûment motivéedans un délai de sept (7) jours, à compterde la date de dépôt de la déclaration de can-didature. La décision de l'ANIE est immé-diatement notifiée à l'intéressé". En cas derejet, le concerné peut éventuellement intro-duire un recours auprès du ConseilConstitutionnel, et ce, dans les 48 heuresqui suivent l'heure de la notification.L'ANIE transmet, également, au ConseilConstitutionnel ses décisions relatives auxcandidatures accompagnées des dossiersdes candidats dans un délai n'excédant pas24 heures à compter de la date de l'annoncede ses décisions. Le Conseil Constitutionneldevra valider, par décision, la liste définiti-ve des candidats à l'élection du Président dela République, y compris les recours dansun délai de 7 jours à partir de la date detransmission de la dernière décision del'ANIE. Le délai pour le dépôt des dossiersde candidature à la Présidentielle s'estachevé hier samedi (26 octobre 2019) àminuit, conformément à l'article 140 de laloi organique portant régime électoral quistipule que la déclaration de candidaturedoit être déposée, au plus tard, dans les 40jours suivant la publication du décret prési-dentiel portant convocation du corps électo-ral et en application des dispositions de ladécision du 8 octobre 2019 rendue par leprésident de l'Autorité nationale indépen-dante des élections (ANIE) fixant les moda-lités et procédures de dépôt de la déclara-tion de candidature à la présidence de laRépublique. Sur un total de 147 postulantsayant procédé au retrait des formulaires desouscription des signatures individuelles,seuls vingt deux (22) ont déposé leurs dos-siers de candidature au niveau de l'ANIE, àla lumière de l'absence totale de l'élémentféminin. Entre autres postulants ayantdéposé leurs dossiers de candidature: leSecrétaire général par intérim duRassemblement national démocratique(RND), Azzedine Mihoubi, le président duMouvement El-Bina Abdelkader Bengrina,le président du parti Talaie El Houriyet, AliBenflis, le président du Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, l'ancienPremier ministre, Abdelmadjid Tebboune,le journaliste Slimane Bekhlili et l'ensei-gnant universitaire Fares Mesdour. La nou-velle loi organique relative au régime élec-toral fait obligation aux candidats à la prési-dentielle de présenter cinquante mille(50.000) signatures individuelles au moins,d'électeurs inscrits sur une liste électorale.Ces signatures doivent être recueillies à tra-vers au moins 25 wilayas. Le nombre mini-mal des signatures exigées pour chacunedes wilayas ne saurait être inférieur à 1200.

La liste des candidats connuedans une semaine

Présidentielle

Mardi 29 octobre 2019 ACTUALITÉ 5

COLLECTIVITÉS TERRITORIALES Nouveau projet de loi

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du jour

La population locale, disséminée sur cinqvillages, Aït Saïd, Azzouza, OuledAbdallah et Ouled Tafat, se sent isolée

et laissée-pour-compte. «Nous aur ions aiméque notre région, avec tous ses villages réunis,devienne un jour une municipalité. Elle englo-be à elle seule près de 13 000 âmes, plus que lacommune de Souk El Had qui n’en a que 7000 habitants», dira Ahmed, un étudiant àBoumerdès. Ce jeune se souvient que desmembres des comités de village avaient étéinvités au siège de l’APW de l’époque deBoussaïdi pour s’expliquer d’un cour r ierdatant de 2011 et par le biais duquel ils récla-maient leur “par t de développement”. «C’estla première fois que notre voix fut entenduepar les autor ités de wilaya, mais sans hélasécho sur le ter rain», rappelle-t-il. Cette régionest totalement déshér itée. La population vit lecalvaire au jour le jour et aucun responsablen’a pu faire quelques chose pour atténuer untant soit peu cette malvie. «Nous sommes laseule région de la commune qui n’est pasdotée d’une annexe administrative. Pour tant,un projet avait été inscr it en 2006 au mêmetitre que les autres régions de la localité, maisil ne voit toujours pas le jour», ajoute notreinter locuteur qui dénonce l’“iner tie des res-ponsables locaux qui se cachent der r ière leprétexte de l’absence de foncier”, mar tèle-t-il.

Déficit en infrastructures publiques

Dans les villages Matoussa et Béni Ntasse, lesannexes APC sont réalisées depuis plusieursannées, mais qui ne servent à r ien car ellessont fer mées depuis pr ès de deux ans.D’ailleurs, les villageois s’inter rogent sur leurutilité et l’utilité des élus qui doivent les gérer.Pour un simple document de l’état civil, leshabitants doivent rallier le siège de l’APCpour se voir délivrer un document adminis-tr atif. Les villageois, notamment ceux deAzzouza et Ouled Tafat, trouvent d’énormesdifficultés pour rejoindre le chef-lieu commu-nal en raison du manque de moyens de trans-por t. «Étant donné que le transpor t est quasiinexistant sur la ligne Azzouza - Chabet ElAmeur, les villageois sont contraints de fairele détour des Issers pour prendre un bus etrallier en suite le chef-lieu communal», diraNaceur, un jeune chômeur qui affirme que lenombre de fourgons assurant la desser teAzzouza - chef-lieu de la commune ne dépas-se pas deux. Les propr iétaires desdits four -gons sont toujours aux abonnés absents car ladepuis plusieurs années et aucune opérationn’est inscr ite pour sa réhabilitation hormiscelle, par tielle, entamée en 2011. Les dernierstravaux de raccordement au gaz naturel et àl’eau potable ont accentué la dégradation dela route dans les villages d’Aït Said etAzzouza, causant ainsi d’énormes désagré-ments aux automobilistes et aux habitants. Laboue se forme à la moindre chute de pluiesalors que la poussière pénètre dans toutes lesmaisons limitrophes de la route. Le revête-ment de la route peut ne pas intervenir aus-sitôt car l’impor tance est donnée aux routes

nationales à grande circulation. Rappelonsaussi que le secteur des DTP est touché par legel au lendemain de la chute des pr ix de l’ornoir sur les marchés mondiaux. À Azzouza,un projet d’amélioration urbaine a été inscr iten 2009 et n’a pu être lancé qu’en 2017/2018.L’opération est qualifiée de br icolage par lescitoyens qui dénonçaient le bâclage de telstravaux. À peine réalisé, l’éclairage public nefonctionne toujours pas et plusieurs lampesne s’allument pas. Cette situation touche pra-tiquement tous les villages de la région, où ilfait totalement noir dans les rues. D’ailleurs,ces derniers jours, les villageois font état deplusieur s vols de maisons en r aison dumanque et d’absence total d’éclair age,notamment à Aït Said. À Ouled Tafat, ondéplore l’absence de lampadaires. En termesd’infrastructures publiques, la région est maldotée. Il existe un seul CEM pour les collé-giens de la région. Il se trouve au village AïtSaid et il n’est qu’une ancienne caserne del’armée coloniale rebaptisée en établissementscolaire. Il a fallu attendre près de trente anspour qu’un nouveau collège soit lancé dans lemême village. «L’État avait inscr it un projetde CEM en 2002, mais le projet n’a pas étéréalisé. En 2011, lors de sa visite dans larégion, l’ex-wali Kamel Abbès avait promisde réaliser un nouveau CEM. Les membresdu comité de village d’alors ont fait des mainset des pieds pour chercher un ter rain pour saconstruction. Ils ont pu convaincre des pro-pr iétaires de ter rain de la région de l’utilitéd’un tel projet pour la région. Le par i étaitatteint, mais en 2014, les choses ont changésuite à la cr ise financière dans laquelle étaitplongé le pays suite à la chute des pr ix depétrole», a fait savoir Hamid, un habitant dela région. Et d’ajouter : «Le gel a touché leprojet mais il a été dégelé après plusieursannées et Dieu merci les travaux ont étélancés récemment». Le CEM Babasi Rabieaccueille des élèves des trois villages, mais lesconditions de scolar ité laissent à désirer. Lessalles de cours sont dégradées et surchargéeset la structure menace de s’effondrer. Et fautede cantine scolaire, les collégiens cassent lacroûte à midi chez l’épicier du coin. Pour cequi est du tr anspor t scolaire, il a falluattendre la grève entamée récemment par lescollégiens pour que l’APC mette à leur dispo-sition un bus. Les cantines scolaires des écolespr imaires de la région ne servent toujours pasde repas aux écoliers. Les salles de cours sontrarement équipées de poêles à mazout. Cesétablissements ont fait l’objet de plusieursvols par le passé. L’année écoulée, des micro-ordinateurs ont été volés à l’école HamelSlimane. Ces établissements ne sont pas sur -

veillés de nuit. La moitié des lycéens de lar égion est scolar isée aux Isser s faute demoyens de transpor t et de surcharge desclasses dans les deux lycées de la commune.Le nouveau projet de lycée r isque de ne pasvoir le jour faute d’assiette foncière. Le sec-teur de la santé est également abandonnédans cette région dotée de trois salles de soins,dont deux sont toujours fermées. Celle setrouvant à Azzouza fonctionne au ralenti,alors que les deux autres situées à Aït Said etOuled Tafat, réalisées depuis quatre ans, n’as-surent toujours pas de soins aux malades de larégion. Celle d’Aït Said, inscr ite en 2006, puisretirée et relancée en 2011, n’a été réalisée quedeux ans plus tard. Un fil électr ique intrusdans la cage d’escalier de la bâtisse remis sonouver ture aux calendes grecques. Les maladedoivent prendre leur mal en patiente encore,sur tout lorsqu’on sait que même la polycli-nique du centre-ville fonctionne au ralentidepuis près de huit mois en raison de la fer -

meture de plusieurs services, dont la mater -nité, et ce près exper tise du CTC qui aordonné la fermeture d’une grande par tietouchée par des fissures menaçant son effon-drement.

L’eau potable se fait raremême en hiver !

La région d’Aït Mekla a vécu des pénur iesd’eau potable depuis plusieur s décennies.Malgré, les projets de raccordement en eau dequelques villages, l’accès à ce liquide vital à lavie est restreint pour cer tains habitants danscer taines contrées de la région. Au village AïtSaid, n’ayant pas touché tous les habitants, leprojet de raccordement à l’eau a failli créer ladiscorde entre les villageois. Et pour atténuerla tension, il a été proposé au villageois decotiser de l’argent pour atteindre les maisonsnon touchées par le projet. Selon Hamid,notre inter locuteur, une somme d’argent futcollectée et des tuyaux acquis, mais les tra-vaux ne se sont pas poursuivis. Idem du côtéde Azzouza où le projet avait mis beaucoup detemps pour être réalisé suite à la défaillance,selon des villageois, de l’entrepr ise retenuepour sa réalisation. L’entrepr ise aura misprès de huit mois pour achever les travaux.Ici, on a même refusé l’extension du réseauaux habitations éparses. À Aït El Hadj etOuled Tafat, les villageois ne ver ront pas desitôt l’eau dans leurs robinets. L’opération deraccordement en eau potable ne les concernepas. Toutefois, les habitants d’Aït Mekla s’in-ter rogent sur le sor t du projet d’eau potableinscr it dans le cadre du FCCL en 2016 qui n’afait que trop durer. Idem pour l’assainisse-ment qui fait défaut dans plusieurs contréesde la région. Ils continuent d’utiliser desfosses septiques. Il se trouve que même l’élec-tr ification rurale fait défaut, notamment àAzzouza où près d’une vingtaine de foyers aulieudit Ighzer Amokrane ne sont toujours pasraccordés. Z Youcef

Aït Mekla

Située sur le versantnord-est de la commune

de Chabet El Ameur,dans la wilaya de

Boumerdès, la régiond’Aït Mekla aspire à un

meilleur avenir.

Mardi 29 octobre 2019REPORTAGE6

Une localité en attented’un futur meilleur

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Les collégiens du CEMBelaid Amar du villageIouanoughen évoluent dans

de mauvaises conditions de scola-r isation. Connu pour son reliefabrupt, le village est désormaiscoupé du reste du monde. Letranspor t scolaire fait grandementdéfaut. Les collégiens rallient leurétablissement en parcourant plu-sieurs kilomètres à pied. Leur cal-vaire est accentué en ces jours depluies et de froid où les élèves ar r i-vent tout mouillés à l’école. «Lemaire avait promis de prendre encharge le volet du ramassage sco-laire, mais depuis le début del’année scolaire, r ien n’est faitpour apaiser la souffr ance desélèves », dira un parent d’élèvequi nous informe qu’ils ont pro-testé leur colère devant le siège del’APC pour réclamer l’améliora-tion des conditions de scolar isa-tion de leur progéniture. Et unautre d’ajouter : «L’APC avaitbénéficié de bus de ramassage sco-

laire par le passé. C’est vrai qu’ily a un manque en moyens detranspor t, mais les élus doiventpor ter nos revendications et récla-mer des bus». L’APC disposed’une dizaine de bus de transpor tscolaire et d’autres offer ts dans lecadre de la solidar ité nationale. Laplupar t d’entre eux tombent enpanne et prennent du temps à être

réparés en raison de l’absence demécanicien. Cette carence se poseavec acuité notamment aux vil-lages Tomazo et Milac où lesélèves parcourent plusieur skilomètres à pied pour rejoindreles bancs de l’école Teurfa situéesur le CW151. Même situation àDjeouna où les bus scolaires fontdéfaut. Au village Bouchakour, les

élèves de l’école pr imaire sontexposés aux dangers de la RN68en l’a parcour ant quotidienne-ment pour rallier leur établisse-

ment. À ce jour, malgré l’insistan-ce des parents d’élèves, aucun busne leur a été affecté pour allégerun tant soit peu leur calvaire. Cemanque affecte également lescollégiens scolar isés au chef-lieucommunal. Les élèves déplorentl’absence d’une cantine scolaire etréclament la pr ise en charge decette doléance depuis des années.Selon un parent d’élève, des repassont préparés dans un autre éta-blissement scolaire du chef-lieupuis distr ibués aux élèves du CEMBelaid Rabah. Notre inter locuteurdéplore des repas en deçà desbesoins des élèves et sont trans-por tés dans de mauvaises condi-tions. L’absence de chauffage dansles classes en est une autre carencequi pénalise durement les élèvesqui doivent suppor ter les cr is deleur ventre à midi et les craque-ments des dents en temps du froidet de pluies. Les parents d’élèvesde la région dénoncent l’immobi-lisme d’un staff communal impo-tent qui a excellé dans la mauvaisegestion des affaires de l’APCdepuis novembre 2017.

Z Youcef.

Suite à une plainte déposée, dernièrement, par un citoyen pour vold’une sacoche contenant des documents administratifs et une

somme d’argent de l’intérieur de son véhicule en stationnement àFréha, localité sise à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de lawilaya de Tizi Ouzou, les Forces de Police de la Sûreté urbaine de Fréha ont aussitôt entrepris des recherches qui ont abouti àl’arrestation de l’auteur des faits alors qu’il était en possession desdocuments de la victime et de documents administratifs appartenantà d’autres citoyens à la provenance douteuse. C’est ce qu’a révélé lecommuniqué de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou rendu public hier.Il s’agit, selon toujours le même document, d’un homme âgé de 35ans, demeurant dans la ville de Tizi Ouzou, qui se rendait souventdans la ville de Fréha. Présenté au Parquet d’Azazga, jeudi dernier,il a été mis en détention préventive. A. A.

Mardi 29 octobre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:37 12:28 15:27 17:53 19:13FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:33 12:24 15:23 17:47 19:09Bouira 05:38 12:28 15:28 17:58 19:14

TIZI GHENIFFSIDI AYAD EL ESNAM

La campagnelabours-semailleslancée

Un foyer dejeunes en projet à Iguerane Herat

Guemgoumainterpelle la directiondes transports

ISSERS Zones rurales

Les élèves deszones rurales

de la communedes Issers,

à l’Est deBoumerdès,

éprouventd’énormes

difficultés àpoursuivre

leur scloarité.

Le ramassagescolaire fait défaut

Arrestation d’un voleur Fréha

Les habitants du bidonville Haouch Err iacha dansla commune de Khemis El Khechna, qui vivent

dans des conditions lamentables, se plaignent duretard mis pour leur relogement dans des logementsdignes de ce nom. Pour rappel, depuis le relogementde 270 familles voilà près de deux ans, aucune nou-velle opération n’a été entamée. D’autre par t, il fautsavoir que 600 logements sont programmés dans lecadre de la Résorption de l’habitat précaire (RHP)dans cette commune afin de venir à bout du phé-nomène de la prolifération des bidonvilles. Mais ilstardent à être livrés. Ainsi, près de 3 000 familles

continuent de vivre dans des habitations de for tune àtravers plusieurs sites, notamment à Ouled Ali etHaouch Kermala. Par ailleurs, on a appr is que 330logements de ce programme ne sont toujours pasachevés et leurs travaux avancent lentement, selondes habitants de ce site rencontrés dernièrement.L’un d’entre a également dénoncé les mauvaisesconditions de vie, en l’absence de commodités debase, l’eau et l’assainissement, entre autres. Pour sapar t, le maire de Khemis El Khechna avait avoué quel’APC ne pouvait r ien faire pour endiguer ce phé-nomène, qui prend de l’ampleur. Z. Y.

Khemis El Khechna

Retard dans le programme RHP

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La ville de Tazmalt, située à 85 km ausud-ouest de Béjaïa, accuse des déficits

flagr ants en matière d’aménagementurbain. Ainsi, des quar tiers entiers, commeles lotissements Mer lots 1 et 2, Tiour ir ine 1,Tineswine Ivahlal, Tamozonit, pour ne citerque ces derniers, sont dépourvus d’aména-gement, laissant les habitants pataugerdans la boue et les flaques d'eau à la tombéede la pluie. Cette défection chronique en cescommodités nécessaires à un bon cadre devie plonge, à chaque fois, cette aggloméra-tion de l'ar r ière-pays de la vallée de laSoummam dans les eaux pluviales et les tor -rents boueux, qui la traversent tels desoueds, en l’absence de système de drainageefficace. Les rues se trouvent ainsi inondéeset la circulation tant automobile que piéton-nière est alors des plus difficiles. Les ar tèrespr incipales de la ville, comme les boule-vards de la RN 26 et Abder rahmane Mira,ne sont donc toujours pas aménagés, augrand dam des habitants et des centaines devisiteur s qui les empr untent, en gr andnombre. De même, ces deux pr incipalesar tères, qui s'animent dans la journée, nesont pas dotées de trottoir s ni de candé-

labres. Il est alors très labor ieux aux piétonsde les emprunter. Des cratères, des trous etdes car reaux détachés sont le tr iste lot deces espaces. «La ville de Tazmalt a besoinur gemment d'un plan d' aménagementurbain d'envergure pour mettre fin à cette

situation délétère dans laquelle elle sedébat. Une agglomération de cette envergu-re mér ite un peu plus d’égards. Les trot-toir s sont vétustes et hors d'usage, car ilsdatent des années 1990. L'éclairage manquecruellement le long des ar tères pr incipales

et des quar tiers de la ville. A la tombée de lanuit, c'est l'obscur ité totale dans plusieursendroits de cette ville qui à s'y méprendre se«ruralise» de plus en plus», constate amère-ment un habitant du quar tier Mer lot 1.

Syphax Y.

Le personnel pédagogique del’école pr imaire Chouhada

Amour, sise au centre urbain duchef-lieu de la commune deKher r ata, exerce dans desconditions en inadéquation avecune scolar ité cor recte. En effet,dispenser un enseignement dequalité, déplore-t-on, est contra-r ié par une foule de facteurs quirendent aléatoire, voire utopiquela r éussite scolaire. Et pourcause. Dans la cour de ce vieilétablissement, il y a plus d’élèvesqu’elle ne peut contenir. Cettedensité est un baromètre fiable

et révélateur des effectifs plétho-r iques des différentes classes.«La surcharge des classes estl’une des pr éoccupationsmajeures de notre école, quicompte plusieur s centainesd’élèves, tous paliers et niveauxconfondus. Nous n’avons jamaiscessé de tirer la sonnette d’alar -me et d’aler ter les autor itésconcernées, dont l’APC et laDirection de l’éducation, surl’urgence de solutionner ce pro-blème. Sans résultat», fulmineun instituteur de cet établisse-ment. «En voulant rendre l’en-

seignement accessible à tous, ons’est éloigné de l’école de qualitéet démocratisé l’échec. Peut-onexiger de l’éducateur une quel-conque per formance, si on ne luioffre pas le minimum pour exer -cer ?», s’inter roge un autreenseignant. A se fier à nos inter -locuteur s, la surchar ge desclasses touche tous les niveaux.Néanmoins, «les classes de 3e et4e années sont les plus affectées,avec une moyenne de 45 élèveschacune», révèle-t-on. Pour rap-pel, dur ant les premièressemaines qui ont suivi la rentrée

scolaire, les 18 éducateurs quiofficient dans cette école ontor ganisé un mouvement degrève pour rappeler aux auto-r ités leur s responsabilités.«Comme solution palliative ettransitoire, nous avons suggérél’exploitation des locaux videsdu lycée de la ville, mais person-ne n’a daigné nous écouter»,déplore un instituteur qui signa-le, outre l’exigüité de la structu-re, le défaut d’étanchéité de cer -taines salles de classe et lavétusté du mobilier scolaire.

Nacer M.

Mardi 29 octobre 2019BÉJAÏA8

SANTÉ Journée Mondiale de Spina-bifida et de l’hydrocéphalie

Cette louable initiative aémané de l’Association desparents et malades de

spina-bifida de la wilaya deBéjaïa, qui a regroupé les per -sonnes atteintes de cette maladie,leurs parents et les adhérents del’association pour célébrer cettejournée dans un espr it festif etbon enfant dans une salle pr ivé dela ville. «Nous avons l’habitude,chaque année, de célébrer laJournée mondiale de spina-bifida,

en organisant des campagnes desensibilisation et de préventionsur cette maladie. Mais cette fois-ci, nous avons décidé de rassem-bler les malades, leurs parents etnos adhérents autour d’un pro-gr amme festif», a indiqué unmembre de cette association, crééeen 2011. De la musique, duthéâtre, des clowns, de la comédie,de la magie, des ateliers de peintu-re mais aussi une sér ie de confé-rences animées par des médecins

spécialistes sur cette pathologieont agrémenté les présents. Pourrappel, au total, 108 personnesatteintes de cette maladie ont étérecensées dans la wilaya, selon leprésident de l’association, NadirKaiba. Elles sont 15 000 à l’échel-le nationale, a affirmé la mêmesource. Cette journée a égalementété une occasion pour sensibiliseret aider à mieux comprendre lespina-bifida et l’hydrocéphalie.En ce qui concerne la première

maladie, cette pathologie grave,souligne-t-on, est le résultat d’undéveloppement incomplet de lacolonne ver tébr ale. «Il s’agitd’une malformation qui survientavant la naissance, causant laparalysie et la per te de sensibilitédes membres infér ieurs. Celle-cicause, également, des problèmesde fonctionnement de la vessie etdes autres fonctions d’élimination.Cela peut aussi entr aîner desper tes de coordination des mains,

de la vue et de l’ouïe et engendrerdes problèmes d’apprentissage»,a-t-on expliqué. Pour ce qui est dela seconde, c’est une anomalieneurologique sévère, définie parl' augmentation du volume desespaces contenant le liquide céré-bro-spinal (LCS), ajoute-t-on. Parailleur s, les responsables del’Association des parents etmalades de spina-bifida de lawilaya de Béjaïa déplorent «leslenteurs bureaucratiques dans lapr ise en charge des dossiers desmalades pour la remise du maté-r iel or thopédique, la rééducationde la vessie sans oublier le non-remboursement des sondes, alorsqu’ils en utilisent 4 par jour à rai-son de 250 DA l’unité». En ce quiconcer ne la pr évention contrecette pathologie, l’associationrecommande aux femmes en âgede procr éer d’ajouter l’acidefolique à leur alimentation, aumoins un mois avant la conceptionet les trois premiers mois de lagrossesse, ce qui diminue de 70 %les r isques. Une recommandationbasée sur de récentes études, quiont montré que l’ajout de vitami-ne B peut réduire considérable-ment les r isques de malformationsdu tube neur al, qui amène lespina-bifida.

Salma B.

Les festivitésayant trait à

la célébration de la Journée

mondiale de spina-bifida et de

l’hydrocéphalie,qui coïncide avec

le 25 octobre de chaque

année, ont étérichement

célébrées à Béjaïa.

Tazmalt

Manque d’aménagement urbain

KHERRATA Vétusté et surcharge à l’école Chouhada AmourL’APC et la DE pointées du doigt

Sidi Ayad

Un foyer de jeunes en projet à Iguerane HeratLe village Iguer ane Her at,

situé à quelques kilomètresen amont du chef-lieu communalde Sidi Ayad, vient de bénéficierd’un projet d’équipement publicrelatif à la réalisation d’un foyerde jeunes. D’apr ès MohandCher if Boukerouis, premiermagistr at de la commune, laconstruction de cette infrastruc-ture sera couver te par des crédits

alloués à la municipalité dans lecadre de l’exercice 2019 desPlans de développement commu-naux (PCD). «Nous avonsr éser vé une enveloppe pourprendre en charge l’équipementet sa réalisation. Si l’enveloppemobilisée s’avère insuffisante,d’autres budgets seront injectéssur les prochains exercices», asouligné le P/APC, indiquant que

le projet étrenne sa phase deconsultation. «Nous avons lancéla procédure par voie d’afficha-ge. Une fois le délai en vigueurar r ivé à expir ation, laCommission communale desmarchés siégera pour l’examen,le jugement des soumissions etl’attr ibution éventuelle du pro-jet», a-t-il ajouté. Apostrophés àhauteur de Hammam Sidi Ayad,

le chef-lieu de la commune, ungroupe de jeunes du villageIguerane Herat a réagi favora-blement à l’inscr iption de ce pro-jet, qu’il considère «indispen-sable et oppor tun». «Tout ce quipeut nous aider à lutter contrel’oisiveté et nous protéger desvices est bon à prendre. Et c’esttout à l’honneur de notre augus-te Assemblée communale de son-

ger à s’occuper sér ieusement denotre sor t et améliorer notrequotidien», dira un jeune étu-diant. «C’est heureux de penserque les jeunes de notre villagedisposeront dans un proche ave-nir d’un lieu de ralliement, derencontres et d’échanges. Le videnous a fait tant de mal», répliqueun autre membre du groupe.

N. M.

Dans une ambiance festive !

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Mardi 29 octobre 2019 TIZI-OUZOU 9

MAÂTKAS Ligne Ighil Takdhivine - Afir

Les transporteurs en grève

L’infor mation relayée surles réseaux sociaux hier afait réagir beaucoup de vil-

lageois qui commençaient déjà àmontrer leur inquiétude face àcette situation, car c’est la pre-mière fois que ces transpor teurss’insurgent en décidant d’obser -ver une action de protestation. Ily a lieu de préciser que le chemindécr ié est effectivement dans unpiteux état et même si les auto-r ités ont annoncé en gr ande

pompe sa réhabilitation, sur toutque l’entrepr ise chargée du pro-jet en question a été bel et bienchoisie, il n’en demeure pasmoins que les transpor teurs nedécolèrent toujour s pas. Leretard mis dans le lancement destravaux fait craindre, en effet, lepire, sachant que la saison hiver -nale s’approche et par r icochet

les r isques d’un repor t pour la finde l’hiver sont réels. C’est direque tous les projets de réhabilita-tion des axes routiers dans la cir -conscr iption de Maâtkas ne sontpas encore entamés au gr anddam des usagers. Il s’agit, entreautres, du chemin intercommu-nal Maâtkas - Zer rouda via ElBir, Aït Zaim et Aït Ahmed, le

chemin Tankoult Bouvroune -Afir. En somme, la tension estperceptible, non seulement chezles transpor teurs et les automobi-listes, mais également chez tousles villageois qui ne comptentplus rester les bras croisés si l’im-mobilisme des uns et des autrespersiste.

I Lounès.

Les transporteursde voyageurs de

Maâtkas assurantla ligne Ighil

Takdhivine - Afiront décidé de

déclencher unmouvement de

grève à partird’aujourd’hui pour

protester contrel’état du chemin

menant aux villages Ighil Bouaddou,

Ighil Baklane, Aït Elhaj Ali,

Ibarquqen-centre,Tiviqest, Ighil Kaci

Ouali et Aït Ali.

Des projets en attente de réalisationDans la commune de Boghni, plu-

sieurs projets retenus dans le cadredes plans communaux de développe-ment (PCD) n'ont pas été concrétisés.Cet état de fait concerne les opérationsde réhabilitation des routes en bétonbitumineux, confiées à une entreprisede travaux publics qui n'a pas affiché àce jour des intentions d'honorer sescontrats et engagements avec l'APC."Toutes les mises en demeure adresséesau gérant et les contacts établis avec luin'ont pas suffit pour mettre fin aux blo-cages", affirme le président de l'APC.Mis devant le fait accompli et face auxdifficultés auxquelles sont soumises lesentreprises spécialisées dans la pausedu bitume en raison du coût élevé decette matière et les lenteurs des appro-visionnements auprès des fournisseurs,le chef de l'exécutif communal compteenclencher les procédures de résiliationde contrats. En attendant une issuefavorable à ce problème, sur le terrain,l'état des routes au chef-lieu communalet dans les villages ne cessent de sedégrader à cause de ce retard. Sur unautre registre, même la commune n'apas avancé en termes de consommationfinancière des projets inscrits au titredes PCD, ce qui a occulté les autresefforts dans d'autres secteurs. À signa-ler que pas moins de six opérations derevêtements sont en attente de réalisa-tion, en plus des projets sectorielsconfiés à la même entreprise dans lecadre d'un large programme notifié à laDTP et la commune. Toutes ces péripé-ties, liées à l'instabilité du monde del'entreprise et le non respect des closesdes contrats des projets ont cassé ladynamique d'amélioration du cadre devie au centre-ville de Boghni et sa péri-phérie, ainsi que dans les villages rele-vant de la commune, entres autres AïtKouffi, Aït Mendes et Tirmitine. M Haddadi.

BOGHNI Planscommunauxde développement(PCD)

FRÉHA Citédes 1 300 logementsL’alimentationen eau potablesuspendueL’alimentation en eau potable est

suspendue depuis hier dans la citédes 300 logements, dite cité Quilleriesise dans la ville de Fréha, daïrad’Azazga, à une trentaine dekilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a annoncé avant-hierl’Algérienne des eaux, unité d’Azazga,dans un communiqué rendu public etdont nous détenons une copie. Cettesuspension de l’alimentation en eaupotable intervient suite à une infiltra-tion d’eau usée dans la conduite d’eaupotable de la cité Quillerie. Ainsi, etselon le même communiqué, la distri-bution d’eau sera suspendue jusqu’àrétablissement de la qualité de l’eau.Les services de l’Algérienne des eauxdemandent aux habitants de ne pasconsommer cette eau, de vider et dedésinfecter leurs citernes d’eau avec de l’eau de javel. Selon les habitantsde cette cité, des fuites d’eau sontsignalées à plusieurs reprises aux ser-vices de l’Algérienne des eaux, maisces derniers non rien fait ce qui a menéà cette situation.A. A.

TIZI GHENIFF Subdivision agricole

La campagne labours-semailles lancéeTout comme tout ailleurs, la campagne

labours-semailles est lancée dans les troiscommunes de la subdivision agr icole.D'ailleur s, les premier s labours ont com-mencé au mois d'août. Actuellement, 80% deschamps prévus pour les cultures céréalièressont labourés en attendant les semences quiinterviendront bientôt, d'autant plus que lespremières pluies ont ar rosé la ter re. «Dansnotre subdivision, les céréales occupent uneplace de choix sur tout que cette filière estaidée par tous les services de l'État à traversleur soutien financier et en semences aux agr i-culteurs. Pour cette saison, nous avons fixé unobjectif total de 722 hectares, à savoir 500hectares à Tizi Gheniff, 200 autres à M'Kiranotamment dans la plaine de Tamdikt et enfin22 hectares à Aït Yahia Moussa, une commu-ne rurale où quand même cette culture a com-mencé à prendre sa place», dira HakimaAliouane, en sa qualité de subdivisionnaire.

Et d'ajouter : «À travers nos sor ties sur le ter -rain, nous avons constaté que la campagne adéjà pr is sa vitesse de croisière parce que nosfellahs se donnent de la peine, d'une par t, etd’autre par t, le matér iel agr icole est suffi-sant». Quant au rendement, dans le cas où lesconditions météorologiques seront bonnes, lasubdivisionnaire estime qu' il var iera entre 22et 25 quintaux à l'hectare d'autant plus queles semences servies à la CCLS de Draâ BenKhedda sont de très bonne qualité et les agr i-cultures suivent convenablement l' itinéraireagr icole qui leur est donné en utilisant lesmeilleurs intrants et en axant aussi leur tra-vail sur le désherbage selon les normes. Parailleurs, la subdivision a tracé son program-me prévisionnel en matière de cultures maraî-chères avec un avantage pour la pomme deter re. Ainsi, selon notre inter locutr ice, la com-mune dispose d'un bar rage d'eau et de rete-nues colinéaires qui faciliteront cette tâche

aux maraîchers en cas de besoin d' ir r igation.«Concernant les cultures maraîchères, toutesvar iétés confondues, nous avons un objectiftotal de 505 hectares répar tis comme suit :Tizi Gheniff (280 hectares), Aït Yahia Moussa(155 hectares) et M'Kir a (170 hectares).D'ailleurs, la récolte de navets d'ar r ière sai-son a commencé à Tizi Gheniff en attendantcelle de la pomme de ter re qui commencera àla mi-décembre», précisera la première res-ponsable agr icole dans cette subdivision. Il està noter qu'à Tizi Gheniff, la plantation duchou-fleur a bien réussi. En tout cas, conclutnotre inter locutr ice, ses services sont sur leter rain pour accompagner tous les agr icul-teurs dans leurs investissements parce quel'objectif est de ne laisser aucun mètre car réen jachère.

Amar Ouramdane

Iferhounène

Comment faire revivre la lectureLes idées pullulent dans les

espr its de jeunes qui sontpor tés pour faire revivre l’enviede lire et l’inculquer aux jeunesgénérations. Le coin lecture, c'estcet espace aménagé spécialementpour savourer un moment calme,avec un bon livre et une bonneboisson chaude. En effet, aprèsBouzeguène qui a aménagé unpetit armoire bibliothèque dansune cafétér ia de la ville par desjeunes de la commune dans lecadre de l’initiative«Bibliothèque populaire deBouzeguène» il y a quelquesannées de cela, et la boite à livresréalisée récemment par un grou-

pe de jeunes aussi au centre deFréha, voilà que l’idée se propagepour atteindre la localitéd’Iferhounène, sise à 70 km de laville des Genêts. Ainsi, un pro-pr iétaire d’une cafétér ia située aucentre-ville d’Ifer hounène, enface de l’ar rêt de fourgons, aaménagé récemment un espacebibliothèque dédié à la lecture etau savoir. Les clients de la cafété-r ia qui viendront siroter un caféauront, ainsi, l’occasion de lire unlivre au lieu de passer leur tempsà jouer au domino ou à autresjeux. «Siroter un café en lisant unlivre, il n’y a pas mieux.Sincèrement, c’est une initiative à

encourager, notamment dans lesvillages éloignés où les biblio-thèques communales et lesespaces de loisir s manquenténor mément», dir a un jeunehabitant de la localité. Cette ini-tiative a été très saluée par leshabitants de la région qui pour -ront ainsi lire un bouquin auchaud, notamment en cette pér io-de de froid. Cette action est àencourager. Les autres cafétér iasdoivent aussi suivre l’initiative etaménager un coin lecture afin depermettre aux gens de lire là oùils se trouvent. Également, l’ini-tiative se veut comme une invita-tion à «redécouvr ir» le livre, ce

«compagnon» par excellence desgens qui ont la soif du Savoir. Àvrai dire, toutes les cafétér ias,sur tout rurales, peuvent réserverun espace bibliothèque dans leurboutique et cela ne demande pasde gr ands moyens, juste unevolonté et un petit coin libre etd’ailleur s ce n’est pas ce quimanque dans nos cafétér ias. Cesespaces fonctionnent tr ès bienailleurs dans d’autres régions etd’autres pays, alors pourquoi paschez nous.

Amar A.

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Avec les for tes chutes de pluies de samedi der -nier, précédées 24h auparavant par une vague

de froid, l' hiver s' installe pour de bon.Malheureusement, cela se passe dans les mêmesconditions que les années précédentes en matièred'entretien d' infrastructures et ouvrages d'utilitépublics. Mis à par t les trois dalots d' Ighrem dans lacommune d'Ahnif, à l'or igine de dangereux débor-dements qui sont pr is en charge par la subdivisiondes travaux publics (STP) de M'Chedallah, le restedes points noir s sur ce volet sont toujours dans lemême état. L'on peut citer l' inondation à répéti-tions à la moindre chute de pluie du boulevard cen-tr al reliant l' ancienne à la nouvelle ville deM'Chedallah qui est un tronçon d'un km de laRN30. Les mêmes inondations sont aussi enregis-trées au niveau du boulevard central de Chorfa quiest un tronçon de la RN15 et aussi sur celui du chef-

lieu de commune d'Ath Mansour qui lui est untronçon de la RN5. Les raisons de ces déborde-ments sont les mêmes, à savoir l'absence de systè-me de drainage des eaux pluviales. Dans la com-mune d'Aghbalou en plus du boulevard central deSelloum qui est un tronçon de la RN15 complète-ment délabré et défoncé après le passage de plu-sieurs réseaux de transpor ts, tels que l'AEP, le gaznaturel, la fibre optique et l'assainissement dont laremise en état à la fin du chantier n'a jamais étéappliquée, plusieurs rues du chef-lieu de cette com-mune subissent les mêmes inondations à répétitiondurant toute la saison humide. Dans cette commu-ne, ce genre d' inondations et stagnation des eaux serésultent par d’effroyables mouvements géolo-giques, du fait d'être située en haute montagne surun ter rain for t accidenté. Sur la par tie basse de lamunicipalité, c'est plutôt le chemin vicinal reliant

Chorfa à Tazmalt via Aamouch et Houar i qui setransforme en vér itable piscine aggravé par lesdébordements d'Assif Ath Hemdoun au niveau dupetit pont de faibles dimensions. Ces débordementsmenacent plusieurs habitations et des dizaines devergers et oliveraies. À Sahar idj, c'est la par tieinfér ieure du chef-lieu de commune qui enregistredes inondations spectaculaires à chaque per turba-tion climatique. Cette situation dure depuis aumoins une dizaine d'années et elle s’aggrave pro-gressivement sans que r ien ne soit entrepr it pour ymettre un terme. Cer tes la plupar t de ces pointsnoirs évoqués sont de l’envergure sector iel carnécessitant d' impor tantes enveloppes financières,mais le reste peut être pr is dans le programme desPCD des communes et inscr its au chapitre aména-gements et entretiens.

Oulaid Soualah

Les habitants du villageGuemgouma, sis à 5 km du chef-

lieu d’El Esnam à l’Est de la wilayade Bouira, ne cessent de dénoncer lemanque cr iard de moyens de trans-por t dont ils souffrent depuis plu-sieur s mois. Selon les villageoiscontestataires, plusieur s r éclama-tions sur cette situation, considéréecomme déplorable et pénalisante, ontété adressées aux services de la direc-tion des Transpor ts de la wilaya etaux responsables communaux, maisen vain. Ces villageois assurent qu’ilsendurent un vér itable calvaire face à

cette situation : «Malheureusement,aucune tentative por tant l'améliora-tion de cette situation pénible par lesservices concernés n'a été réaliséesur le ter rain. Nous souffrons quoti-diennement du manque des moyensde transpor t et c’est tous les villa-geois qui sont pénalisés, fonction-naires, étudiants et même les élèvesscolar isés dans des établissementséloignés. Le nombre de four gonsassurant la navette entre le chef-lieude la commune et notre village necesse de baisser car les transpor teurspr éfèrent exercer sur d’autres

lignes», explique un villageois. Lescauses exactes de cette situation,selon les résidents dudit village, sontnotamment le refus des transpor -teurs pr ivés d'assurer le minimum deservice sur la ligne reliant leur villa-ge au chef-lieu d’El Esnam, sous pré-texte que cette ligne n'est pas ren-table : «Actuellement, seulementquatre fourgons de huit places cha-cun assurent le transpor t sur cetteligne. Ce que nous vivons quotidien-nement est marqué par le nombreimpor tant de citoyens qui attendent,chaque jour, des heures et des

heures, l'ar r ivée d'un clandestin afinde se rendre à El Esnam. Souventnous nous déplaçons à pied vers ElEsnam en r aison du manque detr anspor t», conclur a un autrecitoyen. Devant cette situation, unSOS a été adressé au premier res-ponsable de la wilaya, puisque lesservices de la direction des trans-por ts et les autor ités locales «ne veu-lent pas entendre nos cr is de détres-se», fulminent ces villageois.

Massinissa A.

Mardi 29 octobre 2019BOUIRA10

ATH MANSOUR Coupe de bois, incendies, carrières d'agrégats...

Les massifs montagneuxse dégarnissent

En effet, les massifs monta-gneux de cette communecomme Adr ar Seggane et

Adrar n’Tichy, pour ne citer queceux-ci, sont de moins en moinsfournis en couver t sylvicole, consti-tué major itairement de pins d'Alep,de maquis et de gar r igues. Ce tissuvégétal sauvage ne cesse de perdredu ter rain à cause de multiples fac-teurs comme la coupe du bois, ledéfr ichement de ter r ains et lesincendies, même si ces derniers sonten déclin ces dernières années. Cesmontagnes se trouvent presquedégarnies de leur couver t végétal,ce qui met en pér il l'écosystèmed'autant plus que ces arbres sonttrès bénéfiques pour l'équilibre éco-logique et la vie de la faune dontquelques espèces se nour r issent desgraines des cônes des pins d'Alep.Autre facteur qui pour rait accélé-rer la dispar ition de ce couver tforestier : l' activité minière.Plusieurs car r ières d'agrégats sont

toujours en activité au Sud-est decette région, cela n'est pas sans pro-voquer l'asphyxie et l'ar rachage dedizaines, voire même de centainesd'arbres de pins d'Alep avec l'élar -gissement de ter rains exploités parces mines. La poussière qui se déga-ge à longueur de journées de cescar r ières de miner ais se déposecontinuellement sur tout, entreautres, le couver t végétal environ-nant et même lointain ce qui n'estpas sans conséquences néfastes surl'environnement. La déforestation

via la coupe du bois pratiquée parcer taines per sonnes malveillantesest aussi à mettre à l' index danscette " entrepr ise" de destructiondes dernières poches de pineraiesdans cette région. Ces personnesdécoupent les jeunes pins d'Alep enpleine croissance pour en faire despieds-droits qu'elles vendent ou uti-lisent pour les échafaudages, lesclair ières et à bien d'autres usages.L'extension des pâturages est égale-ment pointée dans cette situationqui n'augure r ien de bon pour le

peu du tissu forestier qui reste dansla commune d'Ath Mansour. " Si lasituation persiste, on r isque de neplus voir ces beaux pins d'Alep surnos massifs montagneux et aux pié-monts. Les por tes de la déser tifica-tion seront ainsi grandes ouver tes etce sera le chaos" , aler te un habitantde cette localité. Par ailleurs, il est àdéplorer l'absence ou l' insuffisancede campagnes de reboisement dansces massifs et autres versants decette localité.

Y. S.

Les pineraiesd'Ath Mansour ne

cessent de serétrécir comme une

peau de chagrinavec le temps

qui passe.

Quand l'entretien des ouvrages est négligé�

Les parentsd’élèvestirent la sonnetted’alarmeLes parents d'élèves de du

CEM Ahmed Ben SalemDoubaissi de la ville deBouira ne cessent d'interpel-ler les autorités concernéessur la dégradation que subitcet établissement scolairedepuis des décennies. Ilsdénoncent aussi un manquecriant des moyens et d'enca-drement pédagogique et del’absence d’un carde de tra-vail adéquat pour les ensei-gnants. En effet, l’associationdes parents d’élèves vientd’adresser une nouvelle mis-sive à la direction de l’éduca-tion réclamant une prise en charge rapide des préoc-cupants soulevés par lesparents d’élèves et les ensei-gnants depuis des années.Dans la même requête, lessignataires précisent que cetétablissement est laissé àl'abandon et la structureaffiche plusieurs signes dedégradation qui menacent lavie des élèves et des ensei-gnants. «Les salles de classesmanquent de moyens dechauffage et elles sont maléclairées, ce qui n'encourageguère l'élève à se donner àfond dans son cursus. Aussiles sanitaires sont dans unétat lamentable et les infiltra-tions d’eau de pluie sontdevenues monnaie courante à l’intérieur des salles declasses. Nous dénonçonsaussi le problème de surchar-ge dans les classes de tousles niveaux et nous récla-mons une prise en chargerapide pour l’ensemble desproblèmes que nous n’avonsjamais cessé de poser»,s’alarment les parentsd’élèves. Pourtant, la direc-tion de l'éducation est aucourant de cette situation,selon l’association desparents d’élèves. «Malgréplusieurs correspondances dela direction de l'établissementet de l'association des parentsd'élèves à la direction de l'é-ducation afin d'alerter qui dedroit sur cette situation quevivent les élèves de cet éta-blissement, mais rien n’a étéfait», reproche l'association.Les parents d’élèves appel-lent la direction de l'éduca-tion à prendre des mesures«urgentes» afin de remédieraux mauvaises conditionspédagogiques prévalant auniveau dudit CEM. Il estexigé, notamment, la dota-tion de l'établissement de l'immobilier scolairenécessaire, l'affectation dunombre suffisant de tra-vailleurs et aussi d’ensei-gnants et la réfection dessanitaires, délabrés et dontl'insalubrité menace la santédes élèves.M. A.

M'CHEDALLAH Débordements et inondations à la moindre averse

BOUIRA CEMAhmed Ben SalemDoubaissi

Guemgouma interpelle la direction des transportsEl Esnam

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«Anag wis sevaâ», unepièce en langue amazi-ghe, est du metteur en

scène Hadbi Massinissa qui produitaussi " Emath Ihi" (Meurs donc -2017). La pièce sera jouée par septcomédiens, 6 hommes et 1 femme,assurant les rôles d'un juge, d'unbanquier, d'un policier, d'un voleur,d'un journaliste. Une tragi-comédie

qui se déroule dans un ascenseur quis'est ar rêté de monter suite à unecoupure d'électr icité avant d'ar r iverau dernier étage où se trouve lebureau du juge. Elle met en relief "la désinformation des médias due àplusieurs facteurs. On discute. Leton monte puis redescend... La géné-

rale est prévue au cours de la pre-mière semaine de novembre 2019,selon de directeur du TRKY, M.Far id Mahiout qui ajoute que cettepièce sera présente au Festival duThéâtre Amazigh, en décembre 2019à Batna. La seconde pièce, un pro-duit aussi du TRKY sous la direction

de M. Far id Mahiout, est en languearabe populaire intitulée " Essafqa"(La transaction). C'est une tragi-comédie du metteur en scène BenHassine Haïder qui a déjà plusieurspièces à son actif et le texte est deMahi Ben Amara. Cette nouvelleproduction met en exergue la situa-tion des ar tistes en général. Elle serajouée par quatre comédiens, assu-rant les rôles des ar tistes : sculpteur,écr ivain, peintre et musicien quivivent en colocation dans une vieillemaison car ne pouvant pas se per -mettre le luxe d'un appar tement auloyer trop élevé. Ainsi, l' un desar tistes (il y a toujours quelqu'unqui donne le ton) a eu l' idée d'enta-mer une grève de la faim pour atti-rer l'attention des responsables dusecteur à se pencher et à améliorer lasituation socioprofessionnelle de ceshommes de culture et de l'ar t. Cettepièce Essafqa par ticipera au FestivalNational du Théâtre Professionnel(TNA) vers la fin de décembre.

M A Tadjer

Mardi 29 octobre 2019 CULTURE 11

TIZI OUZOU Théâtre régional Kateb Yacine

Anag wis sevaâ (Le 7eétage) et Essafqa (La

transaction) sontdeux nouvelles

pièces théatrâlesqui seront

prochainementlancées par le

Théâtre régionalKateb Yacine.

Deux nouvelles pièceslancées prochainement

«Mon roman est un hommage�»

Auteur de troisouvrages, l’écrivainDjamel Laceb parledans cet entretien deson premier romanqu’il vient de publier.

La Dépêche de Kabylie: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs?

Djamel Laceb: Bientôt 50 ans, pèrede trois enfants, enseignant de phy-siques chimies au collège, puis direc-teur de collège, puis inspecteur d’ad-ministration de l’éducation nationa-le. Auteur d’un Plaidoyer pourreconnaître Yennayer comme patr i-

moine de l’humanité. Récipiendairedu premier pr ix scénar io au festivaldu film d’Agadir en 2009 pour lefilm réalisé par Hammar Mokrane :«Yir Abr id» ou le retour de la peste.Egalement membre organisateur dufestival du film Amazigh jusqu’à la13eme édition.

Vous venez juste de publier un roman en kabyle intitulé "Nna Ɣni". Comment a été sonprocessus de développement avant de naître?

Les idées contenues dans le roman«Nna Ɣni» hantaient depuis long-temps mon espr it. Je n’ar r ivais pas àleur donner corps. Voilà que Nna Ɣnitoujours secourable et bienfaitr ice,au-delà de la tombe, vient à la res-cousse pour donner au récit uneossature et une intr igue. Tous mesamis et mes fréquentations saventque «je ne par lais que de ça !», c’é-tait presque une obsession, heureu-sement qu’il y a l’écr iture pour exté-r ior iser un peu...

Sans se pencher sur la thématique principale, de quoi parle-t-il grosso-modo?

C’est un hommage à une générationd’êtres qui ont parcouru le siècleavec panache. Cette génération qui aconnu les deux gr andes guer resmondiales, la guer re d’Algér ie, celle

de 63, les mouvements de protesta-tions identitaires de 80 et même de2001 pour cer tains et qui ont assistéde justesse à la naissance d’Internetqui est en train de révolutionner lamémoire individuelle et la mémoirecollective. C’est aussi un roman descience-fiction qui traite d’une thé-matique très peu connue dans lalittér ature du genre, ce que lesconnaisseurs appellent «la singula-r ité». Le fameux moment où lamachine dépasse son créateur. Il yest question beaucoup d’IsaacAsimov, mon auteur préféré, et quiétait aussi un scientifique génial. Jelui fais jouer un rôle dans l’histoireainsi qu'à beaucoup d’autres per -sonnages célèbres à l' exemple deFrobenius, de Dda Salem Ould Ali etd’autres encore …

Ce n'est pas votre premier livre,puisque vous avez traduit uneœuvre de Mouloud Mammeri en collaboration avec le HCA?

Oui, «Le Sommeil du juste» deMouloud Mammer i. Une belle aven-ture où j’ai énor mément appr isgrâce à mes amis qui ont eu la gen-tillesse de cor r iger mon or tho-graphe… Depuis j’écr is mieux etsur tout je lis, de loin, plus facile-ment. Ce travail m’a valu beaucoupde cr itiques qui m’ont permis dem’expr imer et de défendre cer taines

de mes idées et sur tout d’améliorermes capacités de traduction vers etde Tamazight.

Vous êtes aussi l'auteur de"Escapades en terre amazighe".Parlez-nous de cet ouvrage?

Il s’agit d’un choix de chroniquespar ues dans la presse ou autres(revues, livres collectifs…). J ’aiessayé de présenter les plus significa-tives pour par tager avec les lecteursdes moments de vie que je qualifie de«pr ivilégiés», car , oui je considèreque c’est un vér itable pr ivilège depar tager un moment avec desacteurs majeurs de la culture amazi-ghe à l’exemple de DdaAbderrahmane Bouguermouh, deBenmohammed et d’autres encore.

Comment se sont déroulées vos dernières ventes-dédicaces ?

Je n’en ai pas fait beaucoup parmanque de temps, mais pour lesdeux maigres fois, les rencontresfurent chaleureuses et les échangesfructueux !

Un mot pour conclure...Heureusement que nous assistons àune réelle embellie de la littératureamazighe, alors bon courage à tous !

Entretien réalisépar M. K.

DJAMEL LACEB, écrivain

En hommageau caricaturisteet bédéisteMahfoud Aïder

Le coup d’envoi de la 2e édi-tion du Salon national de

la bande dessinée a été donné,avant-hier, au niveau de laMaison de la culture AliZamoum de Bouira. Cettemanifestation livresque en hom-mage au caricaturiste et bédéis-te Mahfoud Aider se tiendrajusqu’au 30 octobre avec aumenu plusieurs activités commele souligne Mme Saliha Cherbi,directrice de la Maison de laculture Ali Zamoum. Pour cetteresponsable, il s’agit là de fairela promotion de la culture du9ème art en valorisant la bandedessinée comme support éduca-tif au profit des enfants et du jeune public en général.Egalement cette manifestationculturelle se veut la créationd’une passerelle entre les parti-cipants et le public avec la pré-sence de nombreux auteurs quidédicaceront leurs ouvrages.Pour cette deuxième édition lethème choisi par les organisa-teurs de l’événement est«Quand le dialogue de la bandedessinée évite l’intoxication aumonoxyde de carbone.» Ainsihier matin, l’ouverture d’uneexposition dédiée à la bandedessinée a attiré de nombreusespersonnes venues découvrir lesderniers nés des éditions Z-Link, Fibda, Dalimane,Assirem, Numidie Tizi-Ouzou,One Plus, Talysse Media,Algerian potter head’s…Etaitprésente également l’associationNumidia d’Oran ainsi que plu-sieurs bédéistes venus deswilayas d’Alger, Tizi-Ouzou,Médéa, Annaba, Oran, Chlef,Tiaret, Biskra, Blida ainsi queBouira. La journée a été mar-quée par un hommage au leaderde la bande dessinée en la per-sonne de Mahfoud Aider, plusconnu sous son nom d’artiste‘’Aladin’’. Par ailleurs, M.Salim Brahimi, directeur deséditions Z-Link a donné uneconférence sur le thème de labande dessinée avec les pers-pectives et le développement du 9ème art en Algérie. Unconcours a été lancé pour laconfection de la meilleuremaquette sur le thème de la pré-vention de l’intoxication aumonoxyde de carbone qui a vula participation de plusieurscandidats, jeunes et moinsjeunes. Des présents égalementlors des ateliers Mangas ainsique les cours dispensés par lesbédéistes sur l’expression facia-le et corporelle des personnagesde bande dessinée. Pour aujour-d’hui lundi, il est prévu uneconférence-débat sur la bandedessinée au service de l’histoireanimée par Mme MameriaZoubida, inspectrice auMinistère de la Culture ainsiqu’une autre conférence du pro-fesseur Lazharia Labtar portantsur le 50ème anniversaire de larevue M’quidech (1969-2009)Hafidh Bessaoudi

BOUIRA 2ème édition

du Salon national de

la bande dessinée

Tamusni d trebga, très applaudie

La générale de la pièce «Tamusni d trebga» (Lesavoir et l'éducation) a eu lieu samedi dernier

à 14h, au Théâtre régional Kateb Yacine. C'estune nouvelle production du groupe EtihadAnciens SMA de Draâ Ben Khedda destinée auxenfants. Le weekend aidant, environ une centained'enfants accompagnés de leur s parents sontvenus apprécier ces moments de détente, maisaussi et sur tout prendre conscience des messagesvéhiculés et transmis par deux clowns expér i-mentés en l'occur rence Boutiab Salim (dand lerôle de Pucci, un mauvais élève) et Sellah Merzak(un bon élève). Les bambins ont expr imé leur

compr éhension des messages de différentesmanières : cr is de joie, applaudissements... Lapièce présente trois tableaux distincts : la sensibi-lisation " Peut-on donner aux enfants autreschoses que les études?» Autres disciplines derelaxe, telles la chanson, la danse, la musique? Lecas du car table revient avec des r ires aux éclatsquand le mauvais élève en retire, l'un aprèsl'autre, au lieu des affaires scolaires, des jouets, unbiberon, un sandwich... Quant au troisièmetableau, il est réservé au défoulement de tous lesenfants de la salle avec la chanson connue "Choukran ya oustadi" repr ise en chœur en hom-

mage à tous les enseignants qui ont pour missiond' inculquer les bommes manières, le respect, l'é-ducation, le savoir. La réussite ne vient que si l'en-seignant travaille en étroite collaboration avec lesparents. Ainsi l'école est en complémentar ité avecla famille qui a droit de regard sur tout ce qu'en-treprend l'enfant à l'école. Le décor est assezsobre: une table pour deux élèves, une chaise. Lescostumes des clowns, aux couleurs éclatantes, atti-rent les regards. Pour gratifier le public, la chan-son du film indou, Djanitou est repr ise par lesparents.

M. A. T.

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Ce match qualificatif pourl'Euro-2020, disputé mi-octobre, avait été inter rom-

pu à deux repr ises. Une frange dupublic bulgare avait égalementadressé des signes nazis aux foot-balleur s noir s, déclenchant untollé au Royaume-Uni. YayaTour é, 36 ans et quatre foisFootballeur afr icain de l' année(2011-2014), a rencontr é l'AFPaprès la victoire ce weekend deson équipe des Qingdao Huanghai(2e division chinoise) -- un succèssynonyme de promotion en SuperLeague (1ère division). Malgré lescr is de singe lors du match de qua-lification disputé en Bulgar ie, les

joueurs anglais avaient choisi derester sur la pelouse afin de termi-ner la rencontre. " C'est unehonte. Pourquoi est-ce que vousjouez pour l'Angleter re?" , s' inter -roge Yaya Touré, connu pour sespr ises de position publiquescontre le racisme dans les stades." Ils par lent tout le temps, bla-bla-bla, et puis qu'est-ce qui se passeensuite? Rien ne change" , déplorel' ex-international ivoir ien. Maisl'ancien joueur du FC Barcelonedir ige sur tout ses cr itiques vers les

instances du football mondial." Les gens de la Fifa s'en fichent detoute façon, ils en par lent mais çacontinue, estime Touré. Je n'ai pasenvie de dire que je ne suis pasinquiet. Je suis inquiet. Ça me meten rogne." Yaya Tour é, tr iplevainqueur de la Premier Leagueavec Manchester City et lauréatde la Ligue des champions avecBarcelone, estime que c'est égale-ment aux footballeur s visés deréagir. " Ils doivent prendre le pro-blème au sér ieux, les joueurs doi-

vent prendre des mesures fermessinon ils (les racistes) vont conti-nuer" , affirme-t-il. " Ils doiventfaire en sor te que les joueurs quit-tent le ter rain." La Fifa n'avaitpas répondu dans l' immédiat àune demande de commentaire del'AFP. Yaya Tour é s' expr imaitsamedi à l' issue d'une rencontre àl' extér ieur rempor tée (2-0) parQingdao contre le ShanghaiShenxin, devant quelques cen-taines de spectateurs. Cette victoi-re permet d'assurer la promotionen Super League de l'équipe oùTouré est ar r ivé en juillet. Mais ilne devrait pas rester au club l'anprochain. " Je pense que je finiraien décembre ou en janvier. Et puisensuite je par tirai pour un nou-veau défi" , déclare-t-il, assurantvouloir jouer jusqu'à l'âge de 40ans. " Les gens pensent que je suisfini. Mais je ne suis pas encorefini." Yaya Touré affirme appré-cier son séjour en Chine, où il ditn' avoir jamais vécu une quel-conque forme de discr imination." C'est une très bonne expér ience,parce que j'ai découver t des gensavec une mentalité différente del'Europe. Au niveau de la façon dejouer au football, de la vision, ducompor tement sur le ter r ain" ,raconte-t-il. " Quand je joue dansles stades ici, personne ne me hueparce que je suis noir. C'est uneculture différente, il y a du res-pect. En Europe, ils ne respectentpersonne."

YAYA TOURÉ, à propos du racisme dans le football

«La FIFA s’en fiche»L'Ivoirien Yaya

Touré, l'ex-milieustar de Manchester

City qui évoluedésormais en

Chine, accuse laFifa de "se ficher"

du racisme dans lefootball, après les

cris de singevisant des joueurs

anglais lors durécent Bulgarie -

Angleterre.

Paris Saint-Germain

Dimanche, le tr io Mbappé - Icardi - DiMar ia a fait très mal à l'OM. En l'absence

de Neymar, le Par is Saint-Germain peut s'ap-puyer sur une attaque redoutable qui com-mence à trouver des automatismes. Face auFC Bruges (5-0), la semaine dernière en Liguedes Champions, Mauro Icardi, Kylian Mbappéet Angel Di Mar ia avaient déjà montré les pré-mices d'une attaque redoutable, avec un dou-blé pour le premier, un tr iplé pour le deuxième(entré à la 52e minute) et trois passes décisivespour le troisième. Contre l'Olympique deMarseille (4-0), dimanche, cette impressions'est confirmée. Di Aligné d'entrée pour la pre-mière fois de la saison, le tr io est impliqué surles quatre buts par isiens. Pendant que DiMar ia distillait encore trois passes décisives,Icardi et Mbappé ont inscr it un doublé chacun.Sur tout, ces trois-là ont montré une complé-mentar ité intéressante pour mettre le feu dansla défense marseillaise, bien aidés, il est vrai,par les mauvais choix d'André Villas-Boas .

Dans une forme étincelante ces derniers mois,Di Mar ia s'est amusé entre les lignes mar-seillaises. Tout comme Mbappé, il s'est aussirégalé en profitant des espaces dans le dos de ladéfense phocéenne pour jouer dans la profon-deur. Face à de tels joueurs, c'était du suicidepour l'OM d'évoluer si haut sans avoir la cer -titude de récupérer le ballon très haut. La vistade l'Argentin et la vitesse du Français ont faitdes dégâts.De son côté, Icardi se régale en pro-fitant du travail de ses par tenaires. D'une effi-cacité clinique devant le but adver se,l'Argentin a mis son équipe à l'abr i avec undoublé en 16 minutes. «J 'ai joué avec desgrands joueurs, mais ici au PSG, c'est lameilleure équipe dans laquelle j'ai joué. Je m'ysens très bien, je peux marquer des buts» , asavour é l' avant-centre pr êté avec optiond'achat (70 M€) par l' Inter Milan. Et auteurde 7 buts en 7 matchs toutes compétitionsconfondues. Le tr io Mbappé-Icardi-Di Mar iatotalise déjà 22 buts. Et on rappellera que le

champion du monde a été absent durant plu-sieurs matchs... Seuls deux tr ios font mieuxactuellement en Europe avec 28 buts. Pourcela, il faut regar der du côté du Bayer nMunich avec Rober t Lewandowski (19 buts),Serge Gnaby (6 buts) et Kingsley Coman (3buts), et de Manchester City avec RaheemSter ling (13 buts), Sergio Agüero (10 buts) etGabr iel Jesus (5 buts). Et dire que ThomasTuchel pour ra ensuite compter sur Neymarlorsque le Brésilien sera remis de sa blessure...Lors d'un récent sondage publié sur Maxifoot,vous étiez d' ailleur s 59% à estimer quel'Allemand devrait aligner le tr io Neymar-Mbappé-Di Mar ia dans les grands matchscette saison, contre 23,5% pour Neymar-Icar di-Mbappé et 17,5% pour Neymar-Cavani-Mbappé. Un sacré casse-tête en pers-pective pour le coach par isien. Et il ne s'enplaindra pas.

Mbappé - Icardi - Di Maria, c'est le feu !

Angleterre

Lors du choc de la 10e journéede Premier League, Liverpool

a renver sé Tottenham (2-1)dimanche. Surpr is par l'ouver turedu score des Spurs, les Reds ontbien réagi et accentuent leur avan-ce en tête du classement. Au men-tal, Liverpool n'a pas voulu mettreun terme à son invincibilité ! A l'oc-casion de la 10e jour née dePremier League, le club dir igé parJürgen Klopp a réussi à renverserTottenham (2-1) ce dimanche auterme d'une superbe rencontre. Etpour tant, ce match était bien mal

embarqué... Après seulement 45secondes de jeu, Har ry Kane (1e), àla réception d'un tir de Heung-minSon sur la bar re, a fait taire les fansd'Anfield Road en ouvr ant lescore. Mais même cueillis à froid,les Reds avaient de la ressource.Liverpool s'est bien repr is Car parla suite, les champions d'Europe entitre ont repr is le contrôle du jeu etont multiplié les vagues sur la cagede Paulo Gazzaniga. Et pendantlongtemps, le gardien de la forma-tion londonienne a multiplié lesmiracles et a écoeuré Mohamed

Salah, Rober to Firmino, Virgil vanDijk ou encore Trent Alexander-Arnold. Alors que Son était toutproche de refroidir Liverpool auretour des vestiaires avec un tir surla bar re, l'actuel leader de PremierLeague a égalisé dans la foulée surune volée de Jordan Henderson(52e). Dominateurs, les Reds ontpoussé jusqu'au bout et ont profitéd'une grossière faute de Ser geAur ier dans la sur face sur SadioMané pour obtenir un penalty,finalement transformé par Salah(75e). Le choc contre Man City

attendu... En maîtr ise jusqu' auterme de la par tie, l'équipe de laMersey conserve ainsi son invinci-bilité avec désormais un bilan de 9victoires et 1 nul en championnat.En tête du classement, Liverpoolcompte actuellement 6 pointsd' avance sur son dauphin,Manchester City, et continue demarquer les espr its. Plus quejamais, le choc entre les deuxcador s br itanniques le 10novembre prochain r isque dereprésenter un tournant de la sai-son !

Liverpool renverse Tottenham et reste invincible !

Mardi 29 octobre 2019 SPORT 21

Fiorentina

À36 ans,Franck

Ribéry n’apas hésité à

rejoindre laFiorentina après

plus de dixanspassés auBayernMunich.Uneques-tion de

feeling avait alors expliqué l’an-cien international français.Depuis, le numéro 7 a démontréqu’il n’était pas venu en Toscanepour jouer les tour istes. Auteurde 2 buts et autant de passesdécisives en 7 appar itions enSer ie A, Ribéry a déjà conquisplusieurs cœurs chez les suppor-ters de la Viola. Et même ceux decer tains adversaires, comme lesRossoner i. Sous le charme de laprestation XXL du Français àSan Siro le 29 septembre dernier(3-1, un but de Ribéry), le publicrossonero n’avait pas hésité àapplaudir le néo Florentin. Maisavant-hier, le natif de Boulogne-sur-Mer a vécu une soirée diffici-le qu’il r isque de payer cher.Passeur décisif pour le but égali-sateur de Chiesa face à la Lazio(défaite 2-1 de la Viola), Ribéryn’a pas apprécié d’être remplacéà un quar t d’heure de la fin de larencontre. Pas de quoi fouetterun chat, ce genre de scène étantmonnaie courante dans le foot-ball. Inter rogé à l’issue dumatch, le directeur spor tif de laViola Daniele Pradè a d’ailleursconfié que la réaction duFrançais témoignait sur tout dela mentalité de compétiteur dujoueur. «Ribéry était fâché ?Je ne sais pas, je n’ai pas encorepar lé avec lui. Mais s’il étaitfâché, ça me fait plaisir. Leschampions veulent rester sur leter rain. » Idem chez l’entraîneurde l’équipe toscane, VincenzoMontella. « Je ne l’ai pas vue (sa réaction), on me l’a dit. Pourmoi, il était fatigué depuis unpetit moment déjà. J ’aime cegenre de réaction. » Sauf qu’uneautre scène pourrait cette foiscoûter très cher au milieu offen-sif. L’action est passée plutôtinaperçue, mais suite à une fin de match marquée par une gros-se er reur arbitrale, Ribéry s’enest pr is à deux repr ises à unarbitre assistant en le bousculant.Une scène captée et qui s’est répandue comme unetraînée de poudre sur les réseaux sociaux. Calmé parun membre du staff de laFiorentina, Ribéry va devoir s’at-tendre à rester au fr igo pendantquelques temps. Car si laGazzetta dello Spor t insiste surles nombreuses er reurs d’arbi-trage survenues hier au stadeAr temio Franchi, Fox Spor tsItalia indique en effet qu’ilr isque une lourde suspension auvu des images. Le rappor t officielde l’arbitre explique d’ailleursque le Tr icolore a écopé d’uncar ton rouge à la 90e +7 aprèsces événements, ce qui avaitéchappé aux caméras sur ledirect. Affaire à suivre.

Ribéry risque gros

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La palme de la 2e jour née duChampionnat de la Division pré-hon-

neur de Tizi-Ouzou, Groupe B, revientincontestablement à la formation du CSIhasnaouene. En effet, les Banlieusards, quise sont déplacés à Draâ El Mizan, ont sor tila grande ar tiller ie et planté pas moins dehuit bander illes à l’EDEM. Des réalisationssignées par Massinissa Gar ichi, auteur d’untr iplé, Mehdi Flici, qui a marqué un doublé,

Salim Bestani et Chafaa Zidelmal. Leshommes du coach Amar Gas, qui restaientsur une large victoire, lors de la précédentejournée, ont confirmé à l’occasion leurbonne santé et leurs prétentions de favor isau titre. Pour sa par t, l’US Tirmitine affi-chant la même ambition que le CSIhasnouene s’est contentée de l’essentieldevant la JS Tala Mansour. Les poulains deYoucef Ouafi se sont ainsi imposés par la

plus petite des marges devant leur voisin deTala Mansour. Pour sa par t, l’USBouhinoun, qui a raté son entame, a réussià engranger son premier succès devant l’OMakouda. Une victoire aux forceps devantles Olympiens, qui ont tenu la dragée hauteà leurs adversaires. De son côté, la JSTimizar t Loghbar, apr ès son nul, s’estoffer t une ballade de santé devant l’OSMaâtkas, qui s’est inclinée par quatre buts

à zéro. Enfin, la JS Tadmaït a été contrain-te au par tage des points à domicile par l’ESAssi Youcef. S. K.

La Dépêche de Kabylie : Votreéquipe carbure à plein régime.C’est de bon augure pour lasuite. Qu’en dites-vous ?

Amar Gas : Oui tout à fait. Voussavez, on ne peut espérer unemeilleure entame. Deux victoiresde suite, du beau jeu et beaucoupde buts, ça fait vraiment plaisir etça nous confor te pour la suite duparcours. L’équipe est mise dansde bonnes conditions et j’espèrequ’on va rester sur cette bellelancée.

Quelle est la clé de la réussitede cette entame, selon vous ?

C’est tout simplement le fruit dutravail de tout le club (joueurs,membres des staffs technique etmédical, président et dir igeants).On a aussi fait une très bonne pré-paration. Les joueurs ont bien tra-vaillé dur ant l’inter saison etétaient prêts sur tous les planspour abor der le Championnatdans les meilleures conditions. Les

bons résultats des matchs amicauxque nous avions disputés face à debonnes équipes ont également misle groupe en confiance.

Inscrire treize buts en deuxmatchs, c’est plutôt unebelle performance…

Tout à fait. Sur le plan offensif, onne peut qu’être rassuré. On a debons attaquants et on est tr èssolides en défense. Ceci dit, lemér ite revient à tout le groupe. Ilne faut pas oublier aussi que lecourant passe très bien avec lesjoueurs. Les membres du staff etles dir igeants jouent pleinementleur rôle et cela se répercute positi-

vement sur le moral des joueurs.On travaille tous la main dans lamain dans un environnement sainet pour un même objectif.

Justement, peut-on connaître cet objectif ?

L’accession, bien évidemment.C’est l’objectif qu’on s’est fixépour cette saison. On possède ungroupe tr ès motivé avec desjoueurs de qualité en lesquels on aentièrement confiance pourconcrétiser cette ambition. Ce seracer tes difficile, car on aura en facede bonnes équipes qui aspirentaussi à l’accession, mais ce sera ànous de nous montrer plus for ts.

C’est vrai qu’il est trop tôt pour seprononcer sur le titre, mais le par iest possible. On va gérer match parmatch, en tentant de glaner le plusgrand nombre de points et on ferale décompte à la fin.

Un mot pour conclure…J e profite de l’occasion pourremercier tous ceux qui aident etsoutiennent l’équipe. En ce quinous concerne, nous ne ménage-rons aucun effor t pour répondreaux attentes de nos suppor ters etde toute la populationd’Ihasnaouene.

Entretien réalisé par S. K.

Mardi 29 octobre 2019SPORT22

AMAR GAS, entraîneur du CS Ihasnaouene

«Notre objectif est l’accession»Dans cet entretien,

le coach en chef duCS Ihasnaouene,

Amar Gas, livre ses impressions

à l’issue de ladeuxième victoire

de suite de sonéquipe.

En prévision du lancement de lasaison spor tive 2019/2020, la

ligue de handball de la wilaya deBouira multiplie ces rencontresavec les présidents de CSA, lesentr aîneur s et ar bitres de lawilaya. Ainsi, Samedi dernier, laligue pr ésidée par Fer r ahAbdennour a or ganisé unejournée de formation au profit desarbitres de la wilaya. La journéequi s’est déroulée au niveau de lasalle des r éunions de l’OPOWRabah Bitat a regroupé une ving-taine d’arbitres dont 03 filles enprésence de plusieurs présidentsde CSA et ce, pour débattre des«r ègles et directives mises en

exergue par l’IHF et la FAHD,depuis 2018 et qui restent nonappliquées dans leur totalité»,précisera Chaya Hakim SG de laLigue et ar bitre fédér al. Parailleurs, une rencontre similaires’est tenue précédemment avec lesprésidents de CSA affiliés à laLigue pour discuter des modalitéspratiques pour le lancement duchampionnat 2019/2020. À ceteffet, il a été décidé d’organiser untour noi à l’occasion du 1erNovembre à la salle OMS RabahBitat de Bouira au profit des caté-gor ies U 17 garçons et U16 filles.Le premier se déroulera le jeudi31 octobre, le second aura lieu le

samedi 02 novembre. Par ailleurs,la phase de wilaya de la couped’Algér ie, filles et garçons, toutescatégor ies confondues, se jouera le08 novembre. Une semaine après,soit le 15 novembre, ce sera le tourdu lancement du championnat dewilaya, selon Chaya Hakim. Cecidit, notre inter locuteur regretteque cette saison, le nombre declubs engagés ne soit pas revu à labaisse et ce, à cause de manque demoyens. Pour le moment, précise-r a-t-il, seuls le GSSG(Groupement Spor tif de SourGhozlane), l’OSG, (OlympiqueSour Ghozlane), Amal AinBessam, l’ES Lakhdar ia, la JS

Chor fa, l’USBor dj Okhr is, leDRB Kadir ia et le MH Bouira, engarçons, ainsi que l’OSG, l’ASThiliouine de Haizer, l’ASF BentLakhdar ia et le team de Bouira enfilles ont déposé leur s dossier sd’engagement. Par conséquent, lesempiternel problème de manquede moyens financier s, qui faitdéfaut pour nombre de clubs,pr ive des centaines de jeunes ama-teurs de la petite balle de la pra-tique de leur spor t favor i. Laligue, enchaînera son SG, «n’a, àce jour, pas perçu l’argent desfrais d’engagement des clubs affi-liés la saison écoulée, causant unpréjudice et un manque à gagner

à la caisse de la Ligue». «Cette sai-son, notera Chaya, on est dansl’obligation de demander àchaque club de payer ces fraisd’engagement, en attendant detrouver un compromis ou solutionsalutaire avec les autor ités». Ànoter que les frais d’engagementssont de l’ordre de 60 000 DA pourune équipe de garçons et de 40 000pour une équipe de filles. Pourter miner, Chaya «suggère desautor ités de la wilaya de soutenircette discipline spor tive en injec-tant les moyens et ressourcesnécessaires pour sa promotion etson développement.

M’hena A.

Handball

La Ligue de Bouira prépare la nouvelle saison

PRÉ-HONNEUR TIZI OUZOU Groupe B (2e journée)

Le CS Ihasnaouene vide sa cartouchière

Un promu auxdents longuesApparemment, la JS

Djermoua, nouveau promu,est une équipe avec laquelle ilva falloir compter, cette saison.Même si, pour le moment, elle n’est que deuxième auclassement que domine leCRBSET, auteur d’un sans-faute,après trois rencontres disputées,il n’en demeure pas moins queles hommes de Djahid Djeloulfont sensation, en ce début desaison. En effet, après le nulenregistré à Béjaïa (2 - 2), lorsde l’ouverture du bal devant leclub local, en dépit d’une nettedomination, la JSD a enregistrédeux victoires consécutives(série en cours) dont une àdomicile face à la JSB Amizour(5 - 1), il y a deux semaines. En plus d’un autres succès àFeraoun face à l’Olympiquelocale (3 - 1), vendredi passé.Sans conteste, les joueurs sonten train de réaliser une belleperformance. D’ailleurs, ilscomptent rester sur leur lancée àl’occasion de leur déplacementchez la JS Melbou, et ce pour lecompte de la 4e journée duChampionnat, samedi prochain.Leur objectif étant de coifferl’actuel leader. Quant au stafftechnique et aux dirigeants, letemps n’est pas à l’euphorie.Ainsi, ils ont demandé auxjoueurs de faire preuve desérénité et ne point s’enflammer,car le Championnat n’est qu’àson début. L’accession n’étantpas à l’ordre du jour, surtout quel’équipe est constituée de trèsjeunes joueurs qui ont encoreune large marge de progressionafin de gagner en expérience.Cela étant, il faut saluer, aupassage, l’excellent travail ducoach Abdenour Kouchene, quiest en train de réussir à la JSD,malgré le manque de moyens.Tahar H.

JS Djermouna

Les résultatsUS Tirmitine 1 - JST Mansour 0JS Tadmaït 2 - ESA Youcef 2US Bouhinoun 1 - O Makouda 0ED El Mizan 1 - CS Ihasnaouene 8OT Loghbar 4 - OS Maâtkas 0Exempt : FC Betrouna

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Ce dernier, qui se trouve dansun état comateux depuisjeudi dernier, est sous-sur -

veillance médicale, au niveau duCHU de Béjaïa où, d’après notresource, les médecins ont com-mencé, hier, à débrancher douce-ment les tuyaux de l’assistance res-pir ation ar tificielle, apr ès avoirremarqué des petits signes d’es-poir. La même source a avoué quel’état de santé de Bellal est station-naire, en espérant qu’il s’en sor teindemne de cette situation, qui a

boulever sé les familles spor tivesbéjaouie et nationale. Dans ce sens,des messages de soutien et de com-passion, émanant de plusieurs dir i-geants de club et de personnalitésspor tives, ne cessent d’atter r ir ausiège du MOB. Sur un autre volet,la dernière victoire a fait beaucoupde bien au groupe, lequel s’est

libéré de la pression qu’il subissaitavant le match. Quant à la repr ise,programmée pour hier soir, elle aété une bonne occasion pour lecoach Latrèche de bien préparer leprochain match à Saïda, samediprochain, contre le MCS. Unmatch que les Béjaouis nedevraient pas rater s’ils veulent

glaner les premiers points à l’exté-r ieur et redémarrer sur des basessolides pour mieux affronter lasuite du Championnat. Pour sapar t, le staff technique pourraitrécupérer pour la prochaine ren-contre, l’attaquant Bekboukaainsi que les blessés qui n’étaientpas à 100 % de leurs moyens bienqu’ils aient pr is par t au derniermatch, à l’image de Soltane, Naaset Leboukhi, qui était sur le banc.Du côté des suppor ters, qui ont faitle déplacement au stade, une cer -taine satisfaction a été enregistrée,car les camarades de Bouledieb ontfait l’essentiel en empochant troispr écieux points, soit le plein àdomicile avec 4 victoires pourautant de matchs. En tout cas, lesCrabes souhaitent que le prochaindéplacement à Saïda soit le débutd’une nouvelle ère et une nouvellesér ie de bons résultats pour remon-ter au tableau et se rapprocher del’objectif tracé par la direction, àsavoir l’accession en Ligue 1. Parailleurs, afin de booster les joueurset les encourager à continuer surleur lancée, le pr ésident Adr arcompte injecter la pr ime del’ASMO dans leurs comptes avantle match du MCS.

Z. H.

Les joueurs duMOB ont fait

l’essentiel, samedi dernier,

en récoltant troisprécieux points

devant les gars del’ASMO dans un

match un peuspécial pour eux,après la blessure

d’Abderazak Bellal.

Mardi 29 octobre 2019 SPORT 23

Les Crabes se remettent à espérer

INTER-RÉGIONS (7e journée)

JS Azazga - JS Bordj Menaïel, le choc !

Ligues 1 et 2

Trente-et-un (31) clubs sur l'en-semble des 32 formant les deux

Ligues 1 et 2 professionnelles sontdéficitaires, a annoncé dimanche laFédération algér ienne de football(FAF), se basant sur un premierbilan tr ansmis par la Directionnationale de contrôle de gestion(DNCG), nouvellement créée. Lepr ésident de la DNCG RédaAbdouch " a rendu compte du tra-

vail mené à ce jour par la DNCG endressant un premier bilan où il res-sor t, qu’hormis un seul club, tousles autres relevant des Ligues 1 et 2professionnelles sont déficitaires" .Le président de la DNCG a " insistésur le r ôle qu’accomplir a cettestructure à l’avenir à travers sesmissions dans le str ict respect de laréglementation" , précise la mêmesource. L' instance fédérale a relevé

que " la tâche évidemment ne serapas facile" pour Abdouch qui " atenu à rassurer que la démarche dela str ucture qu’il r éside estempreinte de pédagogie et d’un réeltravail d’accompagnement vis-à-visdes clubs qui seront conviés trèsprochainement à des réunions depr ise de contact et de mise en placed’une méthodologie d’approche desdossiers et problématiques à trai-

ter" . Outre son président Abdouch,la DNCG est constituée de Kouadr iBelkacem (financier et auditeur,ancien cadre du ministère desFinances), Hamaidi Abdelhakim(ancien cadre financier ), GuerzaRafik (exper t-comptable et commis-saire aux comptes) et BoussaferMourad (jur iste et secrétaire géné-ral de la Ligue de football profes-sionnel).

31 clubs sur 32 sont déficitaires

FC Tadmaït

Madjid Merzoukde retour auxaffaires du club

MO BÉJAÏA Après la belle victoire devant l’ASMO

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Le stade Bouker si d’Azazga abr iter a, cetaprès-midi, le choc de la 7e journée du cham-

pionnat inter-régions groupe Centre-est, et oppo-sera la JS Azazga 4e au classement et la JS BordjMenaïel à la 3e place. Les Azazguis sont appelésà se racheter de leur revers concédé à Sétif faceau SAS sur le score de 3 à 1. Mais les Coquelicotsse présenteront sur le ter rain avec la ferme inten-tion de confirmer le large succès de 5 à 0 réussilors de la précédente journée à domicile. Cematch connaîtra la présence du nouveau coachNacer Zekr i qui sera sur le banc, après le dépar tde Fawzi Moussouni. Le revenant Zekr i aura enface de lui un adversaire de qualité qui arboreune belle forme, alors que ses joueurs sont engrève et ne se sont pas entraînés de toute lasemaine. Un rendez-vous que les Azazguis r is-quent de rater, sur tout qu’en face, la JS Bordj

Menaïel ne jure que par la victoire. Les coéqui-piers de Malik Ihadjadène sont appelés à sor tir legrand jeu, s’ils veulent vraiment gagner ce matchqui est déterminant pour la suite du parcours, etsur tout pour ne pas perdre de vue le tr io de tête.Une mission qui s’annonce difficile pour lesRouge et Noir, qui doivent faire très attention àcette équipe de Bordj Menaïel difficile à manier,même en dehors de ses bases. Pour les autresmatchs de la journée, le MB Bouira ira défier leNRC Boudjelbana avant l’objectif de ne pasperdre, tandis que l’AS Bordj Ghedir accueilleral’ASC Ouled Zouai. Le CRB El Hamadia croise-ra le fer avec le DRB Baraki, alors que l’ESBouakeul ser a opposée à la JS Boumerdès.L’IRB Berhoum donnera la réplique au FC BirEl Arch, avec l’ambition de prendre les 3 points,alors que le NRB Grarem affrontera la forma-

tion le Hydra AC dans un choc qui promet.Enfin, le stade 8 Mai 45 de Sétif abr itera le derbyentre l’USM Sétif, deuxième au classement, et leStade Afr icain Sétifien. Un match qui se jouerasur de petits détails. Toutes les rencontres débu-teront à 15h.

Massi BoufatisLe programmeAujourd’hui à 15hASB Ghedir - ASCO ZouaiCRBE Hamadia - DRB BarakiES Bouakeul - JS BoumerdèsIRB Berhoum - FC Bir El ArchJS Azazga - JS Bordj MenaielNRB Grarem - Hydra ACNRC Boudjelbana - MB BouiraUSM Sétif - SA Sétif

Après avoir pris du recul lasaison passée pour des raisons

personnelles, l’ancien président duFC Tadmaït Madjid Merzouk estde retour aux affaires du club.La direction, à sa tête HamidMezioudène et le président desection Ahcène Hamdache, asu convaincre Merzouk dereprendre du service pour prêtermain-forte aussi bien aux jeunescatégories qu’aux seniors. Ainsidonc, Madjid Merzouk a éténommé coordinateur des jeunescatégories mais aussi secrétaire de l'équipe fanion du FC Tadmaït. Un retour prometteur qui fait déjàdu bien aux jeunes du FC Tadmaïtqui vouent à ce responsable ungrand respect. Les joueurs sont, eneffet, contents d’avoir de nouveauMadjid Merzouk à leurs côtés,d’autant plus que ce dernier estconnu pour le soutien moralprécieux qu’il apporte aux troupes.Expérimenté dans la gestion, luiqui a à son actif un passage à laJSK comme responsable des jeunescatégories sous l'ère MohandCherif Hannachi, et qui était aussidirigeant de la JS Tadmaït où il a passé plusieurs saisons, Merzouksera, pour beaucoup, cet hommede l'ombre qui veillera au grain. Un comeback bénéfique, espèrel’entourage du club qui attend del'infatigable Madjid Merzouk unplus pour cette saison. M. B.

ARB Barbacha

Deux joueursmaliens engagésL’ARB Barbacha a réussi à s’at-

tacher les services de deuxjoueurs maliens, qui sont étudiantsà l’université de Béjaïa. Il s’agit deN’diaye et Dameni. Ils sont offi-ciellement qualifiés et seront de la partie face à l’Olympique deM’cisna, samedi prochain, au stadecommunal de Barbacha. Il faut direque c’est une première pour unclub amateur de qualifier deuxAfricains étudiants (article 41 durèglement du Championnat ama-teur). Sur un autre registre, ceuxqui assistent aux séances d’entraî-nement de l’ARBB, au stade com-munal de Barbacha, ont découverten ces jeunes joueurs un talentavéré. Ils peuvent donc apporter un plus au club durant la saison en cours et même la prochaine, du moment qu’ils se sont engagéspour deux saisons. «On attendbeaucoup de ces deux joueurs, quisont pétris de qualités techniquesintéressantes. On compte sur euxpour donner un plus à l'équipe,notamment en Championnat, où on vise un maintien honorable»,a déclaré le coach del'ARB Barbacha, SofianeFerchouli. R. M.