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Bernex

Chêne-Bougeries Chêne-Bourg

Collonge-BelleriveCorsier Hermance Anières

COHERAN Cologny

Département de l’Economie et du Territoire

Partenaire du magazine

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Ils soutiennent Genilem

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Edito

4 Profils de créateurs_Novacorpus, Arimaz, CEStat.ch, iLAND,Compétences Bénévoles

9 Actualité des partenaires

16 Un organisme sous la loupe_ait

24 Fiches_Transfert de technologie universitaire, Un quatuor pourne pas détonner, L’accueil d’un investisseur financier

27 Formation_Venturelab

28 Annuaire des structures d’aide à la création d’entreprise

32 Annuaire des entreprises soutenues

42 Agenda

45 Produits du trimestre_Goldinc, Olivier Randin, HydroSuisse,VarioPed, Suprêm’Salade, Cash hôtel

49 Réseau_Rezonance

50 Financement_Centagora Sàrl, Sensometrix, Motilis

52 En face_Capital Risque Fribours SA et Cantin Holding SA

54 Que sont-ils devenus?_Freri Industries

55 D’ici et d’ailleurs_T&D Groupe

56 Sociophile_Trajets

57 Success story_Adobe Systems

56 Parole à… Marianne Leuba-Botinelli

créateurs 8

17 DOSSIER: Que faire du business plan?

A l’origine de toute «success story» il y a unentrepreneur qui a parié sur son produit etsu convaincre les bonnes personnes.

Définitivement, les vedettes du développe-ment économique sont les entrepriseselles-mêmes. Ce sont elles qui modèlentla carte de visite de nos régions. Sans ceschercheurs, créateurs et entrepreneurs,l’économie telle que nous la connaissonsn’existerait pas.

Alors que l’attention des médias et dupublic se focalise bien souvent sur lesrésultats des grands groupes et des multi-nationales, à l’heure où les financiersretiennent leur souffle, il est utile de rappe-ler l’incroyable dynamisme et la grande

capacité d’innovation dont font preuve lespetites et moyennes entreprises.

Elles contribuent notamment à animer nosvilles et nos campagnes et à créer desemplois en proposant de nouveaux pro-duits ou services innovants et originaux.

Je n’oublie pas de parler de ces start-up qui,par les connaissances, la détermination et letravail de leurs créateurs, permettent cha-que année à nos contrées de progresser dansles secteurs de la haute technologie.

Toutes ces entreprises concourent au rayon-nement économique, social, culturel et tou-ristique durable de notre pays. Je saisis alorsl’occasion qui m’est donnée de saluer ces

entrepreneurs et espère que le partenariatconclu entre notre canton et le magazineCréateurs offre une nouvelle passerelle auxentreprises innovantes ou jeunes start-upneuchâteloises pour accroître, si besoin est,leur visibilité.

Je formule aussi le vœu que ce magazinedemeure une précieuse source d’informa-tion pour tous les entrepreneurs et, qu’à salecture, il attise le génie créateur de certainset suscite chez d’autres des vocations.

Bonne lecture à tous.

Patrick CossettiniChef du service de l’économie

du canton de Neuchâtel

«Créateurs» est un magazine publié conjointement parGenilem et les Offices de promotion économique descantons de Fribourg, Neuchâtel, Genève et Vaud, laChambre de commerce, d’industrie et des services deGenève et la Chambre vaudoise du commerce et del’industrie.

COMITÉ DE RÉDACTION Directeur de publication:Pierre-Yves Tapponnier (Genilem VD-GE) – Rédacteuren chef: Frédéric Vormus (Genilem VD-GE) – Partenaires:Canton de Fribourg: Direction de l’économie et de l’emploi(DEE), Promotion économique du canton de Fribourg – Cantonde Genève: Département de l’économie et de la santé (DES),Service de la promotion économique de Genève (SPEG) –Canton de Neuchâtel, Département de l’économie, Office dela promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN) –Canton de Vaud: Département de l’économie (DEC), Servicede l’économie, du logement et du tourisme (SELT) – Chambrede commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) –Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)

RÉDACTEURS Christoph Aebischer (DEE), Sonam Bernhard(CCIG), Jean-Michel Garnier (SPEG), Pascale Gigandet (CCIG),Sophie Haerri (OPEN), Armand Lombard (Genilem Suisse),Leïla Kamel (Genilem VD-GE), Véronique Monney (DEE),Hervé Lebret (EPFL), Mathias Paquier (DEC- SELT),Olivier Schaerrer (BCGE) Mathias Stocco (OPEN),Charly Veuthey (DEE), Frédéric Vormus (Genilem VD-GE),Sandy Wetzel (DEC – SELT), Gervaise Zumwald (CVCI)

INVITÉS Pascal Bregnard, E-gestion SACéline Lafourcade, UnitecMarianne Leuba-Bottinelli, Atelier PepMichel Pluss, Trajets

TIRAGE 9 500 exemplaires

ÉQUIPE GRAPHIQUELatitudesign (www.latitudesign.com)

PRODUCTION & PUBLICITÉGenilem Vaud-Genève4, bd du Théâtre / CH-1204 GenèveTél. 022 817 37 77Fax 022 817 37 [email protected] / www.genilem.ch

IMPRESSIONAtar Roto Presse, Genève

POUR RECEVOIR GRATUITEMENT«CRÉATEURS» EN SUISSETél. 022 817 37 77 / [email protected] Co

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44 Créateurs No 8

Profils de créateurs

Pourriez-vous nous décrire votre parcours avant mai 2008, date de lacréation de votre société, Novacorpus International Healthcare?

Dr. Stéphane de Büren: Je suis au bénéfice d’un parcours atypique pourun médecin et d’une expérience importante dans différents domainescomplémentaires de la santé. Je suis devenu le premier médecin à fonderune entreprise de soins médicaux à l’étranger qui allie des traitementsperformants à des prix permettant de substantielles économies.

Après mes études à Genève et à Paris, j’ai obtenu mon diplôme de médecinen 1998 et mon doctorat en 2001. J’ai travaillé en médecine interne et enpédiatrie à l’hôpital du Chablais de Monthey de 1998 à 1999. Puis, durantsix ans, chez Sanofi-Aventis, le numéro un de l’industrie pharmaceutiqueen Europe. Ce qui m’a permis de me former en management et d’acquérirune très bonne connaissance du monde de la santé. Par la suite, de 2005 à2007, j’ai occupé le poste de directeur marketing et ventes auprès dugroupe Unilabs, leader européen des analyses médicales.

Pour quelle raison avoir voulu créer Novacorpus?Après avoir pensé à faire venir des patients se soigner en Suisse, j’ai réaliséque le contraire était bien plus intéressant. En effet, la qualité du traite-ment dépend du médecin mais le prix dépend du pays. Il est donc possiblede se faire soigner ailleurs aussi bien qu’en Suisse, pour une fraction duprix. Après plus d’une année passée à sélectionner des partenaires et descliniques, j’ai décidé de me lancer. Ma formation et mon expérience demédecin me permettent d’écarter les candidats ne répondant pas auxattentes les plus élevées de qualité. Cette sélection de cliniques et de méde-cins permet aux patients de se faire traiter avec les technologies les plusrécentes, tout en faisant d’importantes économies sur les traitements nonremboursés par l’assurance maladie de base.

Partir se faire soigner à l’étranger demande une parfaite compréhensionentre malade et médecin. Et quelques attentes d’assurance à résoudre.

Effectivement le succès d’un traitement dépend aussi d’une bonne com-munication. A cet effet, seuls des médecins parlant français (langue mater-nelle ou très bonne maîtrise) sont sélectionnés. Quant au second point quevous évoquez, pour nos patients partant à l’étranger pour une opérationvolontaire, nous offrons – c’est une première! – une couverture d’assuranceefficace par le biais d’un partenariat avec l’assureur Elvia, filiale suissede Mondial Assistance/Allianz, le numéro un mondial de l’assistance àl’étranger. Cette nouvelle assurance proposée couvre les risques médicauxde ce type d’opérations pendant le séjour à l’étranger et jusqu’à un an aprèsle retour.

Justement, après les soins, ce retour du patient en Suisse, qu’en est-il?Nous assurons, bien entendu, un suivi postopératoire de qualité. Plusieurspraticiens suisses ont accepté d’assurer ce suivi lors du retour en Suisse dupatient. Cela afin qu’il soit accompagné médicalement aussi longtempsque nécessaire.

Comment faut-il procéder pour partir se faire soigner à l’étranger parvotre intermédiaire?

Tout simplement en prenant contact avec Novacorpus. Nous étudions sansfrais toutes les réponses à notre formulaire médical. Nous vous fournissonsensuite une première estimation de prix. Si vous êtes intéressé, nous effec-tuons toutes les démarches nécessaires qui sont, du reste, clairement expo-sées sur notre site Internet.

Cerise sur le gâteau, durant votre séjour sur place, vous pourrez en profiterpour vous reposer dans un hôtel agréable et/ou visiter une ville et unerégion intéressante.

Propos recueillis par Jean-Michel GarnierCarte de visite de Novacorpus en page 35

Une nouvelleapproche de certains soinsFondée par le Docteur Stéphane de Büren, Novacorpus International Healthcare propose des soins à l’étrangerpour les problèmes dentaires (à Budapest et Barcelone), les opérations de la myopie (à Grenoble) et, courant 2009,en chirurgie esthétique. Novacorpus possède un réseau international de cliniques de pointe équipées de matérielde haute technologie et de médecins reconnus et expérimentés.

NNoovvaaccoorrppuuss IInntteerrnnaattiioonnaall HHeeaalltthhccaarree SSààrrllDr. med. Stéphane de Büren, MD, CEO

Avenue de Gallatin 11203 Genève

Tél. 022 310 70 84E-mail: [email protected]

www.novacorpus.com

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Profils de créateurs

55Créateurs No 8

Pouvez-vous retracer brièvement votre parcours jusqu’à l’initiation devotre projet d’entreprise et expliquer quelles en furent les motivations?

Pierre Bureau: Après un parcours d’environ 7 ans dans le domaine de la robo-tique mobile, je me suis fait la réflexion que le plus gros potentiel de la roboti-que à court terme était dans les applications ludiques. J’ai donc décidé de melancer dans la création d’une entreprise spécialisée dans ce domaine. Arimazse démarque de la robotique de services en se concentrant sur des produits dedistraction qui sont à la frontière du jouet, du jeu vidéo et d’Internet.

Quel est votre projet phare à ce jour?L’équipe se concentre avant tout sur le développement du projet mydesk-friend, un concept de jouet interactif communicant, doué d’une personnalitéet de capacités qui évoluent en fonction des interactions avec l’utilisateur.Le robot mydeskfriend peut aussi communiquer avec Internet à travers unPC pour se connecter avec des services web. Il peut, par exemple, lire desmessages, la météo ou des nouvelles récupérées sur vos sites favoris.

Dans un premier temps, nous (le Service de l’économie) avons en effetconnu votre projet sous le nom mydeskfriend. Vous n’aviez alors pasencore constitué de structure juridique. Pourquoi ce changement de nomet cette création quelque peu tardive de la société Arimaz SA?

Lors du démarrage, le nom du produit était systématiquement utilisé pouridentifier le projet. Plus tard, lorsque la constitution d’une SA s’est avéréenécessaire, il nous a semblé important de différencier le produit de lasociété, Arimaz ayant bien sûr pour objectif de commercialiser d’autresproduits que le robot mydeskfriend.

Dans le cadre de la constitution et des premiers mois d’existence de votresociété, quelles furent les étapes clefs?

La constitution de la société a fait suite à une période d’environ six mois depréparation, avec notamment la participation au programme VentureLeaders, la mise au point d’une preuve de concept et de nombreuses discus-sions avec des investisseurs potentiels ou acteurs du monde de la créationde start-up en Suisse.

Le déclencheur a été l’obtention du soutien de la FIT, tout est ensuite allétrès vite avec l’installation dans les ateliers et les premières embauches.L’année 2008 a été marquée par le développement de nos technologies etla recherche de partenaires commerciaux, qui ont abouti sur une premièrelevée de fonds.

Arimaz regroupe maintenant une petite équipe d’ingénieurs passionnés etextrêmement impliqués dans le projet. Nos objectifs pour 2009 sont le lan-cement du robot mydeskfriend sur le marché et la concrétisation des projetsd’intégration de la technologie Arimaz dans des produits de sociétés tierces.

Votre activité se situe à mi-chemin entre l’industrie traditionnelle du jouetet les technologies de l’information et de la communication. En tant quepetite start-up, comment vous profilez-vous sur le marché?

Pour une start-up en phase de démarrage, il est critique de se confronter àla réalité du marché le plus tôt possible. C’est finalement grâce aux rencon-tres avec des acteurs des industries concernées que le positionnementd’une jeune société peut s’affiner et répondre à une demande réelle.

Arimaz propose aujourd’hui un premier robot ludique pour lequel nousavons rencontré un fort intérêt, et un ensemble de technologies propriétai-res dédiées au développement de robots ludiques et d’objets communi-cants. Ces technologies répondent à une problématique transversale dansl’industrie du jouet, qui consiste à créer des jouets plus interactifs, plusintelligents et connectés avec Internet.

Comment percevez-vous votre avenir et celui de votre société?Pour l’instant, Arimaz se développe bien, et nous avons des perspectives demarché prometteuses. La situation des marchés financiers pourrait rendreplus difficile de futures levées de fonds, mais nous sommes actuellementconcentrés sur la génération de revenus, grâce à la mise sur le marché durobot mydeskfriend ou à travers un modèle de licence de la technologieArimaz pour des projets dans le jouet ou le jeu online.

Propos recueillis par Mathias PaquierCarte de visite d’Arimaz en page 32

Des jouets pourles petits et les grands

En franchissant le seuil de la porte d’Arimaz, située dans les locauxdes Ateliers de la Ville de Renens, on remarque que cette pépinièred’entreprises spécialisées dans les domaines du design, de lacommunication et de l’architecture, héberge bien d’autres surprises.On retombe en enfance à la découverte de divers jouets originaux,des chiens, des pingouins, quelques-uns encore à l’état de prototype,tous robotisés, mobiles, certains un peu bruyants, tous amusants.

La société Arimaz SA, fondée en mars 2008, est spécialisée dans lacréation, le développement et la commercialisation de jouets interactifsrobotisés. Une activité inhabituelle certes, mais promise à un bel avenir.Témoignage de Pierre Bureau, fondateur et directeur de la société.

Pierre Bureau

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66 Créateurs No 8

Profils de créateurs

Docteur Brachinger, vos compétences sont reconnues bien au-delàde nos frontières. On dit même que, dans le monde des statistiques,vous êtes la nouvelle coqueluche…Comment le Professeur est-il devenu chef d’entreprise?

Docteur Brachinger: Votre compliment me flatte, mais je ne pense pasêtre devenu la nouvelle coqueluche du monde des statistiques. J’en veuxpour preuve mes recherches sur l’inflation perçue, jugées beaucoup tropprovocatrices par certains de mes collègues… Face à la demande actuelleen matière de consultation statistique économique et de développement,notamment suite au renchérissement, je n’ai eu d’autre choix que de créerune nouvelle structure, une spin-off à l’Université, hébergée, et accompa-gnée par Fri Up. Pour rappel, la tâche principale de l’Université est larecherche, non la mise en pratique de connaissances scientifiques!

Vous avez mesuré l’inflation perçue du fonds de commerce enintroduisant le paramètre subjectif (loss aversion), introduit par lePrix Nobel 2005, Daniel Kahneman. Pour ce faire, vous avez effectuéune pondération des différents biens selon leur fréquence d’achat puisdoublé le montant de la hausse effective des biens qui ont augmenté.En quoi cette méthode de calcul a suscité la polémique, notammentOutre-Sarine et en Allemagne?

Notre indice de l’inflation perçue (IIP) quantifie l’ampleur de l’inflationperçue par l’acheteur lors de ses achats quotidiens. Il est basé sur les hypo-thèses que vous avez mentionnées. En 2004, nous avons formulé ces hypo-thèses ad hoc pour la première fois dans un article de la NZZ, sans toutefoisvérifier leur validité empirique, ce qui a suscité les foudres de la banquenationale allemande. Aujourd’hui, des études empiriques montrent quenos hypothèses sont raisonnables. Et je constate que les taux d’inflationélevés, indiqués ces derniers mois par notre IIP, ne plaisent pas forcémentaux politiques…

Vous avez critiqué ouvertement le baromètre officiel du renchérissementqui évolue, selon vous, dans un nirvana psychologique. Pour MonsieurPrix, Rudolf Strahm, le problème principal n’est pas l’évolution des prixmais la problématique actuelle des prix élevés.Que lui répondez-vous?

J’ai critiqué les indices officiels des prix à la consommation, car ils ne pren-nent pas en considération la perception de l’inflation par les acheteurs.Il faut distinguer le problème de la hausse des prix de celui du niveau desprix. La cherté en Suisse est un problème récurrent, qui ne date pas d’hier.Le problème des taux d’inflation élevés n’a fait son apparition que récem-ment. Depuis l’année dernière, les prix ne cessent de grimper, relativementfortement. Ils sont aujourd’hui au centre des préoccupations des consom-mateurs. Au niveau élevé des prix vient maintenant s’ajouter une forteinflation! Ce n’est pas pour rassurer les consommateurs…

Fin 2007, Rudolf Strahm a dit haut et fort que le renchérissementdevrait rester en-dessous de 2% en moyenne annuelle. L’Office fédéralde la statistique (OFS) l’avait même estimé à 1,7%. En juin dernier,il a été révisé à 2,5%… Pile dans vos prévisions?

Exact. Nous avons pronostiqué à la fin de 2007 une hausse des prix pour2008 beaucoup plus importante que tous les instituts et institutions politi-ques à l’instar de l’Office fédéral de la statistique (OFS), du Secrétariat d’Etatà l’économie (SECO) et de Monsieur Prix. La politique a tout intérêt à ce quel’inflation soit basse. Pour moi, il était clair que les espoirs d’une baisserapide de l’inflation étaient prématurés.

Quel regard portez-vous sur 2009?Il ne fait aucun doute que l’année 2009 s’annonce difficile pour l’économiemondiale. La crise bancaire et financière nous occupera encore longtemps.Comme expert en inflation, j’y vois toutefois une lueur d’espoir: cettedernière n’a pas été aussi basse depuis longtemps.

Au début de l’année, nous avons constaté en Allemagne que les prix descinquante biens de consommation les plus achetés, allant des denrées ali-mentaires au carburant, ont baissé de plus de 1%. Une première depuis quenous observons l’évolution de leurs prix, à savoir 1996! A la même époqueen Suisse, Migros, Coop et Manor ont baissé le prix de ces biens. Une bonnechose pour le moral des consommateurs de ces pays…

Vous avez intégré la pépinière de Fri Up au début de l’année 2008.Que vous apporte cet organisme de soutien?

Une excellente infrastructure nous est mise à la disposition par Fri Up à desconditions très favorables, avec secrétariat central et moyens logistiquesappropriés. Plus important, le conseil avisé en gestion d’entreprise de notrecoach personnel, M. Eric Schmidt. Cela concerne en particulier l’administra-tif, l’orientation stratégique et toutes les tracasseries financières (impôts,assurances, forme juridique, etc.).

Propos recueillis par Véronique MonneyCarte de visite de CEStat.ch en page 37

Une inflation bassepour rassurer la classepolitique? Avec le soutien du Réseau Economique Fribourg et

de Fri Up, le Prof. Dr. Hans Wolfgang Brachinger etson statisticien Rolf Kaufmann ont lancé l’an dernierCEStat.ch, un centre de recherche en statistiqueséconomiques. Eclairage sur leurs recherchesstatistiques dans un monde économique en crise.

Prof. Dr. Hans Wolfgang Brachinger

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Daniele Oppizzi, vous avez travaillé plusieurs années à l’Officefédéral de l’environnement avant de lancer votre propre entreprise.Quel a été l’élément déclencheur?

Daniel Oppizzi: Au début de ma carrière, j’ai intégré des bureaux d’archi-tectes et surtout géré des chantiers. L’arrivée des solutions solaires pour lesbâtiments m’a permis un premier contact avec cette technologie. Pendantmes années à la Confédération, j’ai gardé un poste à temps partiel commeco-directeur et chargé d’enseignement à la formation continue en écologieet sciences de l’environnement à l’Université de Neuchâtel. En 2006, j’ai euenvie de revenir à l’entrepreneuriat. J’avais besoin de matérialiser mesidées, notamment mes projets de solutions photovoltaïques.

Et qu’avez-vous conçu? Un kit prêt à l’emploi et facilement transportable. Un tube d’un mètre delong et de vingt centimètres de diamètre dans lequel sont inclus quatre àhuit lampes de technologie LED, un panneau solaire souple, une pompe àeau ainsi qu’une série de prises pour charger entre autres un téléphoneportable, un ordinateur ou même un GPS.

Comment vous est venue l’idée? Un programme étatique marocain, qui visait à apporter de l’électricité àtous les foyers hors du réseau électrique, avait permis de les équiper depanneaux solaires. Ce programme allait s’étendre à d’autres zones en Asie,

en Afrique et en Amérique du Sud mais le système devaitêtre amélioré. En effet, les panneaux solaires rigides etlourds étaient difficiles à installer, sensibles aux intempérieset sujets aux vols. Il fallait trouver un système capable deproduire de la lumière mais également de charger un télé-phone portable tout en étant facile à utiliser et à ranger. J’aiimmédiatement pensé que concevoir un tel produit serait lechallenge de ma vie.

Comment s’est passé l’année précédantla commercialisation du kit photovoltaïque?

Elle a été très intense. Il fallait tout d’abord trouver un finan-cement pour réaliser le premier prototype. Heureusement,mon projet a été très bien accepté. Les banques m’ont sou-tenu et j’ai reçu l’aide d’organismes de soutien commeFinergence, Neode et CCSO. Une fois les fonds obtenus, lacharge de travail augmente de manière exponentielle. Ilfaut développer le produit et en parallèle travailler sur lagestion, le marketing, la stratégie de pénétration des mar-chés. Cela représente 15 heures de travail minimum par jour.Lorsqu’on lance sa start-up, tout est difficile mais tout estréalisable.

Pour vous, quelle est la clé du succèsd’un entrepreneur?

Premièrement, il faut avoir une très bonne idée. Puis éta-blir un business plan solide et crédible avant de contacterles financeurs potentiels. Finalement avoir un bon réseau.Ce travail est facilité avec les années, car on connaît beau-coup plus de monde. Le réseau est souvent la clé du suc-cès. Et il ne faut jamais oublier de se vendre autant quel’on vend son produit. Les financeurs suivent l’idée et leporteur de projet en même temps.

Et maintenant?Le kit photovoltaïque est commercialisé depuis février,il faut savoir être réactif et innovant. Je dois gérer l’évolu-tion de mon entreprise et je garde en mémoire qu’un seulproduit ne suffit pas à faire perdurer une société. Pourcette raison, je travaille déjà sur de nouvelles idées.

Propos recueillis par Sophie HaerriCarte de visite de Iland green technologies en page 34

Tout est difficilemais tout est réalisableTitulaire d’un certificat de technicien architecte et chef de chantier, d’une licence en botanique et en géologie ainsi qued’un MPA (master en administration publique), Daniele Oppizzi a un parcours professionnel peu banal qui l’a conduit àla création de la société ILAND green technologies SA à Neuchâtel.

Profils de créateurs

77Créateurs No 8Daniele Oppizzi

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88 Créateurs No 8

Profils de créateurs

Quelle est l’action de Compétences Bénévoles? Emmanuelle Schenk: La fondation Compétence Bénévoles vient en aideaux institutions à but non lucratif qui souhaitent concrétiser un projetdéfini avec le concours d’un bénévole qualifié. Nous offrons cet accès à descompétences professionnelles grâce au soutien de nos parrains. Les béné-voles sont des actifs ou de jeunes retraités qui souhaitent mettre à disposi-tion d’une cause culturelle, environnementale ou sociale leurs acquisprofessionnels. Dans le cadre du bénévolat et de sa professionnalisation, unéchange de bonnes pratiques et de transfert de compétences permet auxinstitutions une utilisation optimisée de leurs ressources.

Compétences Bénévoles veut ainsi contribuer à la pérennisation des insti-tutions à but non lucratif.

Qu’apportez-vous de nouveau? Une impulsion professionnelle nouvelle et bénévole aux organisationsbénéficiaires. L’utilisation optimisée de leurs ressources qui découle de cetéchange leur permet de se concentrer sur leur activité principale.

Une activité ciblée, de durée déterminée et en phase avec leurs compétencesaux bénévoles.

La participation au rapprochement du monde de l’économie et du bénévo-lat et la contribution à la pérennisation des institutions aux parrains.

Vous faites le lien entre trois parties prenantes, les organisationsà but non lucratif, les bénévoles et les parrains. Pouvez-vous expliquerleur rôle respectif?

Sans besoin, pas de demande! Toute la dynamique provient des bénéficiai-res. C’est leur besoin d’aide qui est à l’origine de tout le développement.Il ne s’agit en aucun cas d’une agence de placement de bénévoles. Aucontraire, il s’agit de rechercher des bénévoles pour des organisations quisouhaitent concrétiser un projet à un moment donné. Ces dernières doi-vent remplir un certain nombre de conditions. Elles doivent entre autresêtre basées en Suisse romande, exister depuis plus de deux ans et compteren principe au moins un salarié pour que le transfert de compétences s’ins-crive dans la durée.

Comment fonctionne le processus de sélection de CompétencesBénévoles?

Les institutions nous contactent. Nous validons les pré-requis, puis les ren-controns pour élaborer les modalités de la collaboration. Elles passentensuite par le Comité de sélection qui détermine la recevabilité de leurdemande en toute indépendance et sur la base de critères bien définis.Si celle-ci est validée, nous recherchons le bénévole idéal que nous leur

présentons. Nous nous assurons régulièrement de la qualité de cetéchange. A son issue, nous établissons un rapport de fin de collaborationqui met en lumière les indices de succès et les résultats obtenus.

Et du côté des bénévoles?Les bénévoles sont des actifs ou de récents retraités qui souhaitent parta-ger leur savoir en s’investissant dans une action ciblée et ponctuelle.Ils n’interviennent que dans la phase de mise en place du projet. Ils dégros-sissent le terrain, si je puis dire, en transférant leurs compétences pro-fessionnelles à l’institution bénéficiaire. Le but étant qu’à terme, cesconnaissances soient acquises par ces institutions. Lorsque le but défini aupréalable est atteint, la collaboration cesse et Compétences Bénévolesdresse un bilan.

Comment couvrez-vous tous les champs de compétences?L’équipe de Compétence Bénévoles dispose d’un réseau dans des domainesvariés; le mien touche plus précisément ceux de la communication et dumarketing.

Je collabore aussi avec des entreprises partenaires qui, tout en favorisantl’engagement social individuel, valorisent le savoir-faire de leurs collabora-teurs. Elles deviennent alors un relais entre leurs employés et CompétencesBénévoles.

Qui sont les parrains qui permettent à la fondation d’exister?Il s’agit et s’agira d’entreprises, de parrains institutionnels ou de personnesindividuelles. En tant que partenaires, ils participent au rapprochement dumonde de l’économie avec celui du bénévolat et favorisent la pérennisationdes organisations bénéficiaires. C’est grâce à leur soutien que la fondationpeut venir en aide à davantage d’institutions. Notre objectif en 2009 estde pouvoir répondre à 30 sollicitations d’institutions. Et à l’horizon 2011,c’est près de 60 organisations que nous souhaitons aider. La recherche deparrains se poursuit!

Propos recueillis par Frédéric VormusCarte de visite de Compétences Bénévoles en page 40

BénévolatprofessionnelPrès d’un Suisse sur deux fait du bénévolat. Que cesoit pour une institution ou, de façon plus informelle,en rendant service à ses proches, 2,8 millions de citoyenss’engagent pour les autres 1. En 2004, un postgrade enmanagement des compétences sensibilise EmmanuelleSchenk à l’importance de l’échange des bonnes pratiqueset du transfert de compétences. Désireuse de l’appliquerau domaine du bénévolat, elle crée CompétencesBénévoles en 2007, qui devient une fondation en 2008.

1 Source: chiffres 2007 publiés par l’OFS qui concernentla population résidante de 15 ans et plus et à la CCIG.

Emmanuelle Schenk

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PPoouurr ttoouutt ccoonnttaacctt::SSeerrvviiccee ddee llaa pprroommoottiioonn ééccoonnoommiiqquueeDaniel [email protected]él. 022 388 34 34

PPrroocctteerr && GGaammbblleeFrédérique Reeb-LandryDirectrice des relations [email protected]él. 022 709 73 91

Une plateforme d’échangesSous les hospices du service de la promotion économique de Genève et de sonministre de tutelle, M. Pierre-François Unger, ainsi que de Procter & Gamble,multinationale qui pratique activement l’open innovation à l’échelle mondiale,une plateforme d’échanges a permis de réunir secteurs publics et privés dansune même dynamique. Multinationales, PME, start-up et monde académiquese sont retrouvés afin de favoriser et de renforcer la capacité d’assemblage descompétences présentes à Genève et dans la Lake Geneva Region. Parmi les ora-teurs, relevons notamment les interventions remarquées de Ian Hudson,Président DuPont Europe, Moyen-Orient et Afrique, Jesús Martin-Garcia, direc-teur d’Eclosion, François Conquet, directeur partenariats et licences préclini-ques Merck Serono, Adrienne Corboud Fumagalli, vice-présidente Innovationet Valorisation EPFL et Laurent Miéville, directeur d’Unitec.

L’Open Innovation, un échange de savoirLes entreprises les plus compétitives font de plus en plus appel à une démar-che dite «ouverte» en matière d’innovation. En complément de leurs proprescentres de recherche & développement, elles se tournent vers l’extérieur etconstruisent de véritables réseaux d’innovation pour renforcer la perfor-mance de leur organisation. Chez Procter & Gamble, 42% des nouveaux pro-duits intègrent au moins un élément majeur provenant de l’extérieur. «Nousallons acquérir 50% de nos innovations d’ici à 2010» a notamment déclaréJeffrey Weedman, vice-president External Business Development, P&G.

Le rôle des pouvoirs publics dans les échanges entre acteurs de l’innovationSelon une étude récemment publiée par l’AmCham valorisant l’avantagecompétitif de la Suisse en matière d’innovation à l’échelle d’une économieglobale (Creative Switzerland? Joint Study of the Swiss-American Chamber ofCommerce and The Boston Consulting Group, ZH, December 2008) il apparaîtque les secteurs les plus innovants contribuent pour un tiers au PIB du pays.Il est dès lors essentiel que les pouvoirs publics développent les conditionscadres nécessaires à la promotion d’une Suisse forte en matière d’innovation.Il en va de l’attractivité et de la présence pérenne des multinationales commed’ailleurs du succès de nos starts-up les plus créatives.

Service de la promotion économique de GenèveLe Service de la promotion économique de Genève a pour mission de favori-ser la création d’entreprises dans le canton et de faciliter le développementdes sociétés qui y sont installées. A l’écoute des besoins des multinationaleset des PME menant des activités d’innovation, il favorise et renforce la capacitéd’assemblage des compétences présentes à Genève et dans la Lake GenevaRégion. Il est particulièrement actif dans le domaine de l’innovation au traversdes plateformes de promotion BioAlps, AlpicT et Micronarc.

Procter & GambleP&G ou l’innovation dans le sangL’innovation est au coeur de la stratégie de développement de P&G, qui inves-tit à un niveau inégalé dans son secteur ($ 2.2 milliards en R&D en 2008). Pourservir au mieux les besoins de ses consommateurs, P&G est passé à un modèled’innovation ouvert «Connect + Develop».

La société continue à développer son expertise interne et emploie plusde 9000 chercheurs dans quelques 27 centres de recherche & développe-ment, mais s’appuie également sur des idées et inventions de l’extérieur.Aujourd’hui, 42% des produits de P&G intègrent un élément majeur prove-nant de tiers, l’objectif étant d’atteindre le seuil de 50% à l’horizon 2010.

P&G à GenèveDepuis 1956, Procter & Gamble se développe sur Genève. En 1999, elle y créeson siège stratégique pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Avec plus de2 550 employés de 68 nationalités, principalement suisse et européennes, P&Gest à l’image de Genève, ouverte sur le monde. Au travers de ses marques lea-ders, P&G est présente dans le monde entier. 138 000 collaborateurs travaillentdans près de 80 pays.

Actualité des partenaires

99Créateurs No 8

Service de la promotion économique de Genève (SPEG)

Les défis de l’OpenInnovation dans l’arc lémanique:Un enjeu capital pour le développement économique de la région

A l’initiative de M. Pierre-François Unger, Conseiller d’Etat en charge duDépartement de l’économie et de la santé et de M. Giovanni Ciserani,Président de Procter & Gamble pour l’Europe de l’Ouest, un événementdédié à l’Open Innovation a rassemblé, le jeudi 15 janvier 2009, unecentaine d’acteurs économiques de l’arc lémanique. Au travers deconférences et d’une table ronde, il y a été notamment relevél’importance des synergies à développer entre les multinationalesactives dans la région et les PME innovantes.

Giovanni Ciserani et Pierre-François Unger

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La communication en période de crise financièreLe thème étant d’une brûlante actualité, la CCIG et l’agence de communication ENIGMA ontorganisé le 25 novembre 2008 une conférence sur la communication en période de crisefinancière. Une crise étant un événement ou une situation qui remet en cause la confiancesur laquelle repose toute relation d’affaires, Olivier Perez, fondateur d’ENIGMA, a montrécomment une stratégie de communication permet de rétablir cette confiance.

Deux mois après votre conférence à la CCIG,qu’en est-il de vos prévisions sur les marchésde la communication?

Olivier Perez: Comme nous l’avions prévu, lesinvestissements publicitaires ont progressé,bien que légèrement, malgré la crise. On assistedonc bien à un rééquilibrage de campagnes.Certaines sociétés baissent les bras et limitentleurs investissements publicitaires, ce qui ouvredes opportunités pour les sociétés qui veulentgagner des parts de marché.

Est-ce que la demande de vos clients a changé?Oui, les gens veulent désormais connaître plusprécisément les effets de leur communication.Dès sa création, ENIGMA a développé la capacité

de mesurer précisément les retombées de ses actions «corporate» et publici-taires grâce à la mise en place systématique de «key performance indicators»(KPI). Ces moyens nous donnent la flexibilité nécessaire, surtout en temps decrise, pour réagir rapidement aux fluctuations du marché.

Que conseilleriez-vous aux entreprises aujourd’hui?De revoir leur stratégie de communication. Une publicité qui s’est avéréeefficace il y a trois mois peut n’avoir aucun effet aujourd’hui. ENIGMA pro-pose des rééquilibrages de campagne en offrant une nouvelle panoplie deservices adaptés. Nous fournissons des systèmes de pré-tests économiqueset fiables et avons développé une offre pour être présents sur les réseauxsociaux. Nous proposons aussi des possibilités en termes de guérilla mar-keting. Il faut garder à l’esprit que les situations de tension économiqueprésentent des opportunités de développer et de gagner de nouvelles partsde marché.

1100 Créateurs No 8

TitreActualité des partenaires Chambre du commerce, de l’industrie et des services de Genève (CCIG)

Le constat initial est aussi simple qu’inexorable: nous vivons dans un mondebasé sur les projets, ce qui fait de nous tous, d’une manière ou d’une autre, desresponsables de projets. Il est donc primordial – ne serait-ce que pour notrevie privée – de savoir les gérer efficacement.

Que l’on soit formé à la gestion de projets ou que l’on y soit poussé par les cir-constances, ce qui est le plus souvent le cas, trois compétences sont essentielles:

La maîtrise de la gestion stratégiquePour s’assurer de viser juste, il faut être capable de communiquer la valeurstratégique d’un projet en quelques phrases. Il s’agit également de fixerdes objectifs clairs, définir les besoins et attribuer les ressources en tenantcompte du profil des membres de l’équipe. Au besoin, on décomposera le pro-jet en sous-projets. En matière de gestion des risques, le pessimisme peutavoir des vertus: se projeter dans l’avenir et imaginer que le projet a échouépermet de déceler les causes potentielles d’échec, auxquelles on sera ensuitemieux à même de remédier.

L’aptitude à dirigerPour obtenir les meilleurs résultats, mieux vaut motiver et récompenser lesmembres de son équipe plutôt que d’user de son autorité. Ceux-ci attacherontaussi plus de valeur à la réalisation d’un projet s’ils ont pu participer à l’éla-boration de sa vision, qui doit être claire, simple, ambitieuse et réaliste. Ainsi,ils pourront mieux la partager et s’y identifier.

La sensibilité interculturelleIl est plus facile de rallier l’équipe à une vision partagée et de trouver unlangage commun si l’on sait appréhender les différences entre les cultures,mais aussi entre les fonctions.

Pour bien gérer son temps, il faut avant tout savoir se concentrer et gérer sonattention. Si tentant soit-il, le multitasking fait miroiter un gain de temps quin’est qu’illusoire, car mener plusieurs tâches de front est une source avérée destress, qui finit par nuire à l’efficacité. En fin de compte, c’est en simplifiant leschoses que l’on obtient des bénéfices réels et immédiats, soit en s’engageantà ne pas faire ce qui n’a pas à être fait!

Les personnes n’étant pas tombées dans la gestion de projets dès leur plus jeuneâge tireront le meilleur profit de la formation dynamique et interactive animéepar les Pr Robert Moran et William Youngdahl à Genève du 11 au 13 mai 2009,où les présents thèmes et bien d’autres encore seront abordés.

Sonam Bernhard

La gestion de projetscomplexesUne question d’approche

La CCIG et Thunderbird School of Global Managementont organisé le 11 novembre dernier un séminaire intitulé«Leading Global Projects». Le Pr William Youngdahl y apartagé son expérience, acquise au contact d’un millierde responsables de projets. RReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonn ssuurr llee ssiittee

wwwwww..tthhuunnddeerrbbiirrdd..eedduu//llggpp Contact:

Marie-Laure ClissonE-mail: [email protected]

Tél.: 022 715 48 64

Le Pr Robert Morananimera la prochaineformation Thunderbirdsur le thème «LeadingGlobal Projects».

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Actualité des partenaires

1111Créateurs No 8

Service de l’Economie, du Logement et du Tourisme du canton de Vaud (SELT)

Dans le but de soutenir le développement de nouvelles activités économiquesdans les secteurs à haute valeur ajoutée, la Promotion économique du Cantonde Vaud (SELT) poursuit en effet depuis plusieurs années une politique desoutien à la promotion des industries et technologies. Celle-ci se décline entrois axes distincts:

1. Aides financière directes aux entreprises pour leur participationà des événements (salons, conventions d’affaires) à l’étranger.

max. CHF 5000 par projet / (cofinancement de max. 50% des coûtsdu projet).

2. Soutien à l’organisation de salons, congrès ou conventionsd’affaires sur le territoire vaudois.

3. Soutien aux organismes de promotion sectorielle ou régionalequi organisent une participation collective d’entreprises à desévénements (salons, conventions d’affaires) en Suisse ou à l’étranger.

Ce programme est le plus souvent coordonné à l’échelle intercantonale(Suisse occidentale) dans le cadre des plates-formes de promotion sec-torielle (clusters) développées par la Conférence des Chefs de départe-ment de l’économie publique de Suisse occidentale (CDEP-SO) dans lessecteurs retenus comme prioritaires en termes de développement éco-nomique. A ce jour, les plateformes suivantes sont opérationnelleset offrent aux entreprises vaudoises des facilités et des conditions departicipation à des événements avantageuses:

– BioAlps (sciences de la vie) / www.bioalps.org

– Micronarc (micro et nanotechnologies) / www.micronarc.ch

– AlpicT (technologies de l’information et de la communication) /www.alpict.ch

Certaines participations à des événements sont organisées par d’autrespartenaires, notamment par l’OSEC – Business Network Switzerland(www.osec.ch).

Plus de 40 événements en 2009Dans le cadre de cette politique, et plus particulièrement en relation avec letroisième axe évoqué ci-dessus, la Promotion économique du Canton de Vaud(SELT) élabore chaque année un programme de participations à des salons,expositions, congrès et conventions d’affaires ouvert à toutes les entreprisesvaudoises concernées.

Le programme 2009 comporte plus de 40 événements, en Suisse comme àl’étranger, dans les domaines des sciences de la vie, des micro et nanotechno-logies, des TIC, des technologies de l’environnement ou encore de l’industrieagro-alimentaire. Il est disponible auprès du SELT.

Collaborations et partenariats multiplesPour atteindre la mission et les objectifs qu’elle se donne, la Promotion écono-mique du Canton de Vaud (SELT) s’appuie sur un large réseau de partenairesqui participent activement à l’élaboration et au suivi de ce programme:

– la CVCI – Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie(www.cvci.ch)

– l’antenne romande de l’OSEC – Business Network Switzerland(www.osec.ch)

– le GIM-CH – Groupement suisse de l’industrie mécanique(www.gim-ch.ch)

– l’OPI – Office de promotion des industries et des technologies(www.opi.ch)

– la FSRM – Fondation suisse de recherche en microtechnique(www.fsrm.ch)

– l’AIT – Association vaudoise pour la promotiondes innovations et des technologies(www.ait-vd.ch)

– la CODEV – Coordination du développement économique vaudois(www.codev.ch)

– SwissMedia – l’Association Suisse des Technologiesde l’Information & du Multimedia(www.swissmedia.ch)

– la société Arc Management

Sandy Wetzel

Programme 2009:Participation à des événements de promotiondes industries et technologies

Vous souhaitez faire connaître votre société, vos produits sur la scène régionale, nationale et internationale?Vous recherchez des contacts scientifiques, financiers ou industriels, ou plus simplement à créer des synergiesavec des acteurs de votre secteur d’activités au niveau régional? Vous aimeriez participer à des manifestationsprofessionnelles internationales (Medica, Telecom, Bio USA, Bio Japan, Medtech Europe, Hannover Messe, etc.),ceci à des conditions attrayantes? Alors découvrez sans plus attendre le programme 2009 de participation àdes événements de promotion des industries et technologies!

RReennsseeiiggnneemmeennttssService de l’économie,

du logement et du tourisme (SELT)Unité Promotion économique

Rue Caroline 111014 Lausanne

Tél. 021 316 58 [email protected]

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Au début de chaque année, de nombreux étudiants se connectent à B2S àla recherche de leur sujet de travail de diplôme. Nous encourageons doncles entrepreneurs à visiter ce site et à y inscrire un projet de collaboration.

La consultation de l’ensemble des offres est libre. Pour entrer en contact avecun étudiant, il est toutefois nécessaire de vous inscrire sur le site.Cette inscription – gratuite – vous permet également de publierles projets qui pourraient faire l’objet de travaux dediplôme.

Cette plateforme – soutenue par de nom-breux partenaires de tous milieuxéconomiques – a été créée enréponse à un besoin com-mun des Hautes Ecoles,des étudiants et desentreprises.

Ces dernières sont toujours intéressées à bénéficier de contributions issuesd’étudiants à la pointe de la recherche dans leurs différents secteurs d’études.En outre, les travaux réalisés en commun permettent de tester les compéten-

ces des nouvelles volées d’étudiants ou des laboratoires denos Hautes Ecoles. Un plus pour garantir la qualité de l’éco-

nomie suisse!

L’important n’est pas ce que tu sais,mais qui tu connais!

Convaincue qu’un solide réseau est nécessaire à lacréation et au développement d’opportunités d’af-

faires, la CVCI a mis sur pied, au fil des ans, demultiples outils indispensables aux entreprises

pour se profiler dans leur marché et élargir leurtissu relationnel.

En voici quelques exemples:

Les «5 à 7» – Deux heures, quatre fois paran au printemps, dévolues à la promotion et

au développement des contacts entre les mem-bres de la CVCI. Ces rencontres permettent de se

tenir informé des actualités de la Chambre mais aussid’échanger, de manière informelle, des réflexions sur diffé-rents thèmes d’intérêt général. En outre cinq entreprises,tirées au sort, disposent de trois minutes pour se présenter

et ainsi augmenter leur visibilité. Ces rencontres se termi-nent par un apéritif.

Les Rencontres de chefs d’entreprise – Une dizaine de fois dansl’année, les dirigeants d’entreprise sont accueillis par un membre

de la CVCI et conviés à visiter ses locaux et installations. Cette visiteintervient après une présentation de l’actualité politique et économique

ainsi que de celle de la CVCI. Après la visite, les participants ont l’occasionde réseauter autour d’un apéritif.

Les publi-séminaires – Une fois par mois en moyenne, la CVCI met ses infra-structures, son réseau, ses compétences et certains de ses collaborateurs à ladisposition d’une de ses entreprises-membres pour lui permettre de présen-ter ses produits et prestations à toute société intéressée qui se sera inscrite àcette rencontre.

Le Business Club – A la CVCI, on a coutume de dire que le Business Club est laforme la plus aboutie du réseautage. Créé début 2006, ce club est un outild’échanges et de contacts proposant à ses membres des activités de hautequalité alliant travail et loisirs, ainsi que des invitations ou offres proposéesaux autres membres.

Ce réseau, riche de savoirs et d’expériences variés, est réservé aux dirigeantsd’entreprises qui souhaitent se rencontrer pour créer et consolider des rela-tions commerciales dans une ambiance décontractée et conviviale.

Près de 500 membres font vivre le Business Club en participant aux nom-breuses manifestations – culturelle, économiques, sportives – organiséesdurant l’année, spécialement pour eux.

Gervaise Zumwald

1122 Créateurs No 8

TitreActualité des partenaires Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)

Business to SchoolUne collaboration originale avec les Hautes Ecoles

Lancée au printemps 2001, la plateforme web www.b2s.ch a pour objectif de mettre en relation des entreprises etdes étudiants des Hautes Ecoles et des Universités de Suisse romande. Ces contacts sont appelés à déboucher surdifférents types de collaboration tels que travaux de bachelor ou de master, stages ou premiers emplois.

PPoouurr pplluuss dd’’iinnffoorrmmaattiioonnss:: www.businessclubcvci.ch

PPoouurr eenn ssaavvooiirr eennccoorree pplluuss ssuurr llaa ppaalleetttteeddee pprreessttaattiioonnss ddee llaa CCVVCCII,, uunnee sseeuullee aaddrreessssee::

www.cvci.ch

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Comment le lien entre ce Master en Entrepreneurship etFri Up s’est-il tissé?

Eric Schmidt: Fri Up a depuis fort longtemps des liens étroits avec la HEGdans le domaine de l’entrepreneuriat. Lucien Wuillemin, directeur de laHEG, a donc proposé à Fri Up de participer à ce Master.

Quel est votre implication dans ce Master?E.S.: Initialement, Fri Up a été sollicité comme intervenant dans le moduleBusiness Plan afin de partager son expérience pratique. Puis, au fil de lapréparation, Fri up s’est impliqué davantage, participant même à la struc-turation du module: définition du contenu et de la forme, choix des diffé-rents intervenants, etc. Ce qui a contribué à la cohérence de l’ensemble dumodule…

Une étude de l’Université de St-Gall relève que la HEG Fribourg connaît laforce entrepreneuriale la plus élevée de Suisse.Ce n’est donc pas par hasard que le premier Master que dispense votreétablissement se situe dans ce domaine…

Andreas Brülhart: La sensibilisation à l’entrepreneuriat est une tradition àla HEG Fribourg. Aujourd’hui, on la perpétue avec ce Master! Le plateau dePérolles génère un formidable vivier d’innovations qui renforce notre visi-bilité, même au-delà de nos frontières cantonales. Un potentiel extraordi-naire en matière entrepreneuriale – renforcé par la création de l’InstitutAMI et le Pôle scientifique et Technologique du canton de Fribourg – qu’onpeut désormais exploiter au travers d’une formation consécutive. CeMaster donne également une nouvelle orientation stratégique à notreInstitut Entrepreneuriat et PME, la possibilité de mettre sur pied différentsprojets autour de la thématique «entrepreneurship». Une belle dynamiquepour notre école!

Avec ce Master, voulez-vous plus d’entrepreneurs ou d’entreprenants? A.B.: Cette formation doit avant tout développer l’esprit d’entreprise de nosétudiants. Entrepreneur ne rime pas forcément avec créateur ou fondateur.D’où l’importance de l’entreprenant. De stimuler l’esprit entrepreneurial.Nous sommes toutefois convaincus que cette formation favorisera l’appa-rition de beaux projets. Et peut-être même un «spin-off» avec la premièrevolée…

Cette première volée compte autant d’étudiants germanophones quefrancophones, soit 24 personnes, dont la moitié provient de l’extérieurdu canton et du territoire helvétique. Qu’est-ce qui les a incités à suivrecette voie?

A.B.: L’entrepreneuriat attire les étudiants. On en parle beaucoup. Dans lesjournaux, à la télévision, à la radio, dans la rue… Ce n’est pas sans raison quec’est un thème «tendance». L’entrepreneur participe notamment au déve-loppement et au renouvellement de l’économie, à l’émergence d’innova-tions. Nous avons donc voulu mettre sur pied un programme intéressant,qui sensibilise les participants aux nouvelles technologies et les implique.Un tiers des crédits se rapporte à des projets appliqués pour lesquelsles étudiants doivent effectuer des recherches auprès des entreprises. Unsavant mélange entre théorie et pratique qui donne une belle dimensionà cette formation. Ce Master met également un accent particulier sur l’in-ternationalité, que ce soit au niveau des étudiants, des professeurs ou duprogramme. D’ailleurs, un voyage d’études («field trip») sera organisé auxEtats-Unis.

Propos recueillis par Véronique Monney

Actualité des partenaires

1133Créateurs No 8

Promotion économique du canton de Fribourg

Selon un sondage de l’Université de St-Gall(www.isce.ch), la Haute Ecole de Gestion (HEG) ducanton de Fribourg connaît la force entrepreneuriale laplus élevée de Suisse. Pas étonnant, dès lors, qu’ellevienne de lancer à l’automne dernier un Master enentrepreneurship avec le concours de Fri Up. Petit tourd’horizon avec Eric Schmidt, chef de projet chez Fri Upet Andreas Brülhart, directeur exécutif de la HEG.

Eric Schmidt,chef de projet chez Fri Up

Andreas Brülhart,Directeur exécutif

de la HEG

Un Master enEntrepreneurshipà Fribourg avec le soutiende Fri Up

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1144 Créateurs No 8

TitreActualité des partenaires Office de la promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN)

De DEN à OPEN La promotion économique est à la fois soutien aux entreprises et participe aurayonnement de la région. Elle est prioritairement tournée vers les entrepri-ses, cherchant à maximiser la satisfaction de leurs besoins mais égalementorientée vers l’extérieur, parce ce qu’elle doit contribuer à affirmer et diversi-fier les compétences en communiquant sur les atouts neuchâtelois.

Ainsi, ce changement s’inscrit dans la continuité d’une mission de soutienaux entreprises qui doit être comprise au sens large et dans une vision dedéveloppement économique et social durable.

Du privé au publicOPEN fait désormais partie de l’administration cantonale neuchâteloise. Cetteintégration présente plusieurs avantages, notamment en termes de coordinationdans le traitement des dossiers (renforcement des collaborations et des échangesd’informations entre services) et de confidentialité. La nouvelle organisation pro-pose une porte d’entrée unique aux entreprises et offre une meilleure réactivitéen augmentant naturellement l’efficacité du traitement des dossiers.

Des axes stratégiques intégrant les enjeux et contraintes d’unenvironnement en évolution permanenteLa stratégie en matière de promotion économique s’articule autour de troisaxes principaux:

• Faciliter et soutenir: en favorisant le développement des entrepriseset l’obtention de nouveaux projets, Neuchâtel démontre sa volontéd’acquérir de manière ciblée de nouvelles sociétés et de soutenir lesentreprises existantes en facilitant notamment les contacts qu’ellesentretiennent avec l’administration cantonale et en les mettant enrelation avec les structures aptes à répondre à leurs besoins.

• Aider à passer de l’idée au produit commercialisé: en valorisantle transfert technologique en micro et nanotechnologie et énergie,Neuchâtel entend favoriser l’innovation et la mise en valeur des pro-duits issus des instituts de recherche ou fruits de la créativité des entre-prises qui y sont localisées.

• Développer les sources potentielles de financement: en améliorantses conditions-cadres, Neuchâtel se veut plus attractif aux yeux desacteurs du capital-risque et d’investisseurs potentiellement intéressésà financer des projets issus de la recherche.

Les objectifs stratégiques de OPENOPEN veillera, en sus de l’implantation de nouvelles entreprises étrangèresdans les filières stratégiques désignées, à faciliter dans le canton le dévelop-pement des sociétés et à favoriser de nouvelles créations en valorisant toutesles formes d’innovation ou encore en suscitant des partenariats intra et inter-filières entre entreprises et centres de recherche ou instituts académiques.

Une nouvelle équipe OPEN est avant tout une équipe pluridisciplinaire composée d’une dizaine depersonnes à la formation (ingénieur, économiste, etc.) et aux expériences profes-sionnelles variées et complémentaires, apte à répondre au traitement des requê-tes qui lui sont soumises. Les prestations délivrées évoluent. Elles sont adaptéesaux objectifs stratégiques. L’équipe OPEN proposera ainsi une série de presta-tions détaillées dans l’encadré ci-dessous, qui apporteront un précieux soutienaux entrepreneurs et entreprises neuchâteloises et d’ailleurs.

Mathias Stocco et Sophie Haerri

OPEN Une «ouverture»pour une nouvelle promotion économique1er janvier 2009: l’office de promotion économique (OPEN) succède au Développement Economique du cantonde Neuchâtel DEN Sàrl. Quelle est sa mission? En quoi répond-il aux nouveaux enjeux économiques et objectifsstratégiques du canton? Quelques explications sur la réorientation de la promotion économique neuchâteloise.

•• Accueillir et orienter les entrepreneurs

•• Suivre et accompagner l’implantation, la création etle développement d’entreprises de manière durable

•• Assurer la promotion du canton de Neuchâtel à l’extérieurde ses frontières

•• Favoriser les partenariats d’affaires entre les entreprises,centres de recherche et instituts académiques implantéssur sol neuchâtelois et à l’étranger

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Actualité des partenaires

1155Créateurs No 8

Genilem

Après avoir eu le privilège et le plaisir de diriger cette belle entité qu’estGenilem, il est temps pour moi de découvrir de nouveaux horizons.

Durant toutes ces années, j’ai eu la chance d’avoir un «métier-passion»:la promotion d’un concept et savoir-faire innovants destinés aux jeunesentrepreneurs. Enthousiasmé par la mission de Genilem, j’ai eu de grandsbonheurs à développer l’association, à la représenter et à y engager toutema force et ma conviction. J’ai également eu le plaisir de collaborer avecune équipe compétente et motivée qui a permis à l’entreprise d’être cequ’elle est.

Au quotidien, outre la direction de Genilem, je partageais mon temps entredeux métiers importants au sein de l’association: l’accompagnement de jeu-nes entrepreneurs, core business de la structure et la communication, quivous permet d’avoir à l’instant ce merveilleux journal entre les mains.

Les équipes de ces deux pôles sont constituées de personnes hors du communet riches de compétences. Avec elles, j’ai réalisé de beaux projets qui m’ontpermis d’apprendre et de m’enrichir constamment.

Le magazine Créateurs a été l’un d’eux et je suis fier d’en avoir été le directeurde publication durant tant d’années.

Grâce au partenariat avec les Chambres de commerce et de l’industrie etles différents services de promotion économiques des Cantons romands,

Créateurs a pris une place incontournable dans le développement économi-que régional et est devenu un outil indispensable pour le monde de la créa-tion d’entreprise.

Je me réjouis déjà de prendre la place de «fidèle lecteur» et de voir ce magnifiqueprojet se développer et s’épanouir!

L’autre versant de mon activité, l’accompagnement, comporte une premièreétape de repérage qui permet de sélectionner les entreprises innovantes queGenilem va suivre durant trois ans. Ce suivi permet d’assurer un taux de sur-vie de plus de 90% des entreprises. Les voir se développer, engager du person-nel, faire des bénéfices compte parmi les meilleurs souvenirs de mon travail.

La grande gratification que je retire au terme de ces six années, c’est de laisser àmon successeur une magnifique structure, bien engagée sur les rails du succès.

Avec une notoriété toujours plus grande, une reconnaissance de ces parrainset partenaires, des finances saines, une communication sans cesse plus perfor-mante, l’association Genilem fait désormais partie du paysage de la créationd’entreprise, dont elle est une structure incontournable.

En tout bon Genevois, je vous dis «adieu» mais ce n’est qu’un au revoir… Au plaisir de vous retrouver sous d’autres horizons!

Pierre-Yves [email protected]

Ce n’estqu’un au revoir…

Gagner son entreprise

Pierre-Yves Tapponnier

Une société à responsabilité limitée au capital de CHF 20 000 entièrementlibéré et un accompagnement de trois ans par Genilem récompenseront lesgagnants du Prix Genilem Entrepreneur HES.

Destiné aux étudiants et aux assistants, ce concours veut leur insuffler l’espritentrepreneurial en leur montrant que leurs projets de diplôme peuvent setransformer en société économiquement durable. Toutes les filières (musique,art et design, santé, travail social, gestion, paysage, ingénierie et architecture)sont invitées à participer, prouvant de cette façon que l’innovation n’est pasuniquement technologique.

Les organisateurs du prix feront la tournée des classes de la HES durantle mois de mars, pour présenter les modalités de participation. Les futurs can-didats auront jusqu’au 31 mars pour s’inscrire. Au début du mois de juin,ils devront présenter leur projet devant un jury composé de personnalitédu canton, qui élira dix finalistes. Ceux-ci auront tout l’été pour monter undossier cohérent et présenter un business plan réaliste.

La direction générale HES-SO Genève et Genilem remettront sa récompenseau lauréat en présence du Conseiller d’Etat Charles Beer en octobre.

Ce prix a pour ambition de pousser les étudiants à s’investir, de susciter desvocations et de trouver les entrepreneurs de demain.

PPoouurr ddee pplluuss aammpplleess iinnffoorrmmaattiioonnss:: Haute école de gestion de Genève

Nicolas [email protected] – Tél. 022 388 17 99

www.hesge.ch/genilem

Une sàrl clés en main et un suivi de Genilem pour les étudiants ou les assistants les plus entreprenants de la HES-SO.

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1166 Créateurs No 8

Un organisme sous la loupe

Mission & objectifsLa mission de l’AIT est large. Elle consiste à soutenir le tissu économiqueafin d’encourager l’innovation au sein des PME industrielles vaudoises,notamment:

– démarcher ces entreprises afin d’identifier leurs besoins;– Les orienter et conseiller afin qu’elles puissent utiliser à bon

escient les outils mis à leur disposition par le canton;– sensibiliser leur direction aux problèmes relevant de la productivité,

de la compétitivité et de la rentabilité, ainsi que tous autres potentielsd’amélioration;

– promouvoir des réseaux de compétences dans les domainesde l’innovation et du transfert de technologies.

PrestationsL’AIT fournit des prestations telles que:

– orientation et conseil aux directions des PME;– optimisation des processus visant à améliorer la productivité

dans l’industrie (coûts, qualité, temps);– soutien aux projets industriels innovants dans le but d’augmenter

leur taux de réussite;– valorisation des technologies dans les applications industrielles.

L’ensemble des prestations de l’AIT est entièrement financé par les pouvoirspublics.

Clientèle cibleLes prestations de l’AIT s’adressent principalement aux PME manufacturières,prioritairement de moins de 50 personnes occupées.

Organisation & ressourcesLe fonctionnement de l’AIT repose très largement sur l’activité de son chargéde mission, M. Daniel Tiercy. Le déroulement d’une intervention de l’AIT enentreprise se déroule comme suit:

Dans une première phase, le chargé de mission développe un contact person-nalisé avec le chef d’entreprise, prend connaissance de l’environnementgénéral de la société, collecte les données de base, effectue une analyse préli-minaire, détermine les projets d’amélioration et identifie les besoins.

Dans une seconde phase, une fois le projet d’amélioration identifié, il déter-mine le partenaire adéquat parmi un réseau de compétences, effectue lesmises en relation, participe au montage des projets et facilite le recours aux dif-férentes formes de financements ou de cofinancements publics à disposition.

Pour mener à bien ses interventions, l’AIT utilise donc un vaste réseau decompétences avec lequel elle entretient d’étroites collaborations. L’AIT utiliseprincipalement les ressources de:

– technologies et gestion provenant du Centre d’Etudes et de TransfertsTechnologiques (CeTT) de la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion ducanton de Vaud (HEIG-VD) / www.cett.ch

– promotion économique endogène provenant du Service del’Economie, du logement et du tourisme (SELT) / www.vd.ch/economie

– réseau de contacts de la Chambre vaudoise du commerce etde l’industrie (CVCI) / www.cvci.ch

– prestations de service provenant de la plateforme d’innovationPLATINN

– mise en relation avec des partenaires financiers provenant deCapital Proximité Vaud / www.capitalproximite.ch

Quelques chiffresLe chargé de mission de l’AIT a réalisé au cours des dernières années entre 60 et70 visites d’entreprises par année. Ces contacts ont permis de générer plusieursdizaines de projets de collaboration entre les entreprises visitées et divers orga-nismes de soutien à la création et au développement d’entreprises.

Le retour d’informations des entreprises sur l’intervention de l’AIT est extrême-ment positif et leur a souvent permis de réaliser des progrès considérables.

Sandy Wetzel

Une associationau service de l’innovationen entrepriseL’AIT est une association de droit privé à but non lucratifmandatée par l’Etat de Vaud, dirigée par un comité dontles membres sont issus des milieux institutionnels,de la formation et de l’économie. Elle est par ailleursl’antenne vaudoise de la plateforme d’innovationPLATINN, en cours de création, qui est une organisationactive sur l’ensemble de la Suisse occidentale. Maisquel est le rôle de l’AIT? Quelle est sa valeur ajoutéepour des entrepreneurs et créateurs d’entreprise?

CCoooorrddoonnnnééeessChargé de mission

AITDaniel Tiercy

Rue Caroline 111003 Lausanne

Tél. 021 316 63 79Fax 021 316 61 52

[email protected]

SecrétariatChambre vaudoise

du commerce etde l’industrie (CVCI).Avenue d’Ouchy 47

Case postale 3151001 Lausanne

Tél. 021 613 35 53Fax 021 613 35 05

[email protected]

Daniel Tiercy

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Dossier

1177Créateurs No 8

Dossier réalisé parPascal Bregnard,

Jean-Michel Garnier,Frédéric Vormus,

Sandy Wetzel

Le business plan, c’est comme le football, tout lemonde a son avis! Pour certains il est inutile, d’autresne sauraient s’en passer. Ses détracteurs commencentà se faire plus nombreux alors qu’il régnait, il y quel-ques années encore, en maître absolu. Il est intéressantde noter ce lent glissement qui conduira peut-être à ladisparition du business plan sous sa forme actuelle ouau contraire à un statu quo qui le maintiendra dans sesprérogatives.

Ce dossier ne va pas revenir sur les meilleures façonsde rédiger un business plan (au besoin un modèle estdisponible sous www.genilem.ch, sous l’onglet entre-preneurs) mais propose, au travers de cinq témoigna-ges, une photographie de son utilisation à laquellesont adjointes les impressions qu’il suscite.

Alors chronophage dans la phase essentielle du lance-ment ou outil d’analyse pertinent? Les réponses sontnuancées, partagées et plurielles.

Que fairedu business

plan?

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1188 Créateurs No 8

DOSSIER - Pourquoi?

Obligatoire ou conseillé?Il est bien clair que certaines sociétés n’aurontjamais besoin d’établir le moindre business planet que cela ne leur portera aucun préjudice mais,dans tous les cas suivants, il nous semble oppor-tun de prendre le temps de réaliser ce document:

• Recherche de fonds (publics ou privés)Obligatoire

• Aides étatiques diverses(allégements fiscaux, subventions…)Obligatoire

• Recherche d’alliances commercialesConseillé

• Recherche de cadres et de dirigeantsperformantsConseillé

• Vente de l’entrepriseConseillé

• Acquisition d’une entrepriseConseillé

Pourquoi est-ce utile?Nous avons tous, légitimement, le sentimentimmédiat que point n’est besoin de tout faire etque de simples budgets d’exploitation et de tréso-rerie sur cinq ans doivent suffire.

C’est oublier, d’une part, que le business plan repré-sente l’occasion rêvée de formaliser nombre depoints qui n’avaient jusqu’ici jamais été mis à plat,de se questionner sur le placement de notre entre-prise sur le marché, sur son développement dans lefutur proche et moins proche, de faire le bilan denos forces et de nos faiblesses. Il peut en cela serévéler un fil d’Ariane très utile en termes d’analysedes activités et de réalisation des objectifs.

D’autre part, le nombre toujours croissant de projets(création et développement d’entreprises) oblige lesentrepreneurs à présenter à leurs divers interlocu-teurs financiers un document de séduction synthé-tique qui permet de se faire une idée rapide maisprécise du projet dans lequel ces derniers vont peut-être investir et ainsi de se positionner en bonneplace pour voir leur projet aboutir.

Un business plan selon trois axesLa rédaction d’un business plan est une étapefondamentale lors de la création d’une entrepriseet de son expansion. Il s’articule en général autourde trois axes et demande une réflexion pousséesur le projet:

1. Le business model (niveau stratégique, venteet marketing, faire ou faire faire, étude desmarges ou participations aux bénéfices, etc.)

2. L’estimation financière (détermination de larentabilité, budgets, maîtrise des risques, besoinen personnel et qualifications requises, etc.)

3. La conviction et la séduction (communicationaux partenaires, séduction du public visé, gainde confiance des interlocuteurs, etc.)

Une fois ces éléments constitutifs d’un bon busi-ness plan intégrés, celui-ci devient un formidablemoyen de convaincre un banquier, un investisseur,un partenaire, une administration… et finalementde sortir de la masse et de se faire repérer.

Vous aurez montré que vous avez un projet, qu’iltrouve sa place sur le marché, que vous avez

les outils, les compétences et l’équipe à même dele mener à bien. Vous avez mis tous les atouts«séduction» de votre côté.

Quel est donc un bon business plan?Il n’y a pas de recette absolue. Chaque projet étantunique, il est important que le vôtre, dans saglobalité, pas seulement en terme de bénéficessupposés d’exploitation et de retour sur investis-sement, soit séduisant, qu’il dégage quelquechose, qu’il se singularise.

Et si les chiffres sont importants pour les premiersexercices d’exploitation, principalement afin deconfirmer que le projet est viable et de quantifier levolume des investissements nécessaires, un bon lec-teur de business plan ne devrait pas trop s’enquérirdes projections chiffrées à plus de trois ans. Il est déjàsi difficile de faire le budget de l’année prochaine…

Le business plan, un atout«séduction» pour convaincreles investisseursPeut-on se passer d’un business plan? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit est OUI, évidemment.Toutefois il est bien des situations dans lesquelles ce fameux plan d’affaires vous sera demandé, voire aura permis,sans être demandé, de conclure une transaction. Au lieu de voir cette tâche fortement introspective commeune corvée obligatoire, essayons d’en saisir les apports réels.

Pascal Bregnard, Ing. EPF diplômé, Brevet fédéral d’agent fiduciaire. Directeur du département Fiduciaire chez E-Gestion SAGare 36, 2012 Auvernier, Tél. 032 732 90 00, [email protected]

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1199Créateurs No 8

DOSSIER - Ce qu’ils en pensent

Deux institutions, Genilem et la CRC-PME, expliquent l’utilité qu’elles donnent au business plan

Qu’est-ce un business plan?Jacques Métrailler: Ce document est la photod’un projet d’entreprise ou d’une entreprise.Ecrit par l’entrepreneur, il montre l’état du pro-jet ou, dans le cas d’une société déjà existante,son historique, son état du jour ainsi qu’uneidée de son potentiel.

Il est important que le business plan soit rédigépar l’entrepreneur parce qu’il détient toutesles informations. Le fait de l’écrire lui permet deprendre du recul. Il a la tête dans le guidon; enanalysant son projet d’entreprise, il perçoit deséléments auxquels il n’a pas pensé, il en voit lesforces et les faiblesses.

En tant que gestionnaire,comment l’utilisez-vous?

Je n’utilise pas souvent le business plan pourposer le diagnostic d’une société. Par contre,je vais proposer à l’entrepreneur d’en rédigerun, non seulement pour prendre du recul maisaussi pour traverser tous les thèmes de la créa-tion d’entreprise. C’est à ce niveau qu’il devientun outil de coaching. En tressant le business

plan, je peux rebondir sur des thèmes auxquelsil n’aurait pas pensé. J’arrive aussi à déterminerles aspects sur lesquels il doit travailler. Je m’ap-puie sur le business plan pour déterminer lesaxes de coaching les plus nécessaires.

Les têtes de chapitre sont les aspects les plusintéressants. Tous les grands thèmes doiventy apparaître (marketing, finance, RH, vente,production et gestion). D’ailleurs ces thèmesservent de support de notation dans le casd’une demande de crédits bancaires. La ban-quier va les passer en revue et les noter avantd’octroyer un quelconque prêt.

Combien de temps faut-ilpour rédiger un business plan?

Si l’entrepreneur arrive très tôt chez Genilem,nous allons lui demander de travailler son busi-ness plan. Il y aura les têtes de chapitres, maissans les réponses. On lui demandera de faireune étude de marché plus conséquente, d’aller-trouver des clients potentiels pour connaîtreleurs besoins. La durée de rédaction dépendradu temps qu’il mettra pour trouver les informa-

tions manquantes. Des zones d’ombre devrontêtre éclaircies.

Cependant, le business plan devrait être en per-pétuel remaniement car il n’est valable qu’à unmoment donné. Il évolue en fonction du projet.

Un entrepreneur m’a dit qu’il avait rédigé 18-19 business plan pour faire une unique levéede fonds.

q

Coaching et business planJacques Métrailler est gestionnaire de l’antenne valaisanne de Genilem. Quotidiennement, dans son travaild’encadrement, il aide de jeunes entrepreneurs à rédiger leur business plan. C’est en cette qualité qu’il livreses impressions.

«Je n’utilise passouvent le business

plan pour poser lediagnostic d’une

société. Par contre,je vais proposerà l’entrepreneurd’en rédiger un,non seulement

pour prendre durecul mais aussi

pour traversertous les thèmes

de la créationd’entreprise»

Jacques Métrailler

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2200 Créateurs No 8

DOSSIER - Ce qu’ils en pensent

Vous semblez entendre qu’un businessplan s’adresse plus à celui qui l’écritqu’à l’extérieur?

En effet, l’entrepreneur pense écrire un businessplan pour des banquiers ou des investisseursalors qu’il le fait en premier lieu pour lui. C’estun outil de pilotage qu’il doit surveiller du coinde l’œil pour s’assurer qu’il ne s’éloigne pas dela ligne qu’il s’est fixée.

C’est un outil d’autoanalyse.

Qu’est-ce qu’un investisseurva lire en premier?

Il va regarder en premier lieu l’executive sum-mary, les deux pages de résumé du projet.Surtout les business angels, qui le liront commele résumé d’un livre. C’est une partie sur laquelleil faut s’attarder pour qu’elle soit percutante. Ondoit la rédiger en dernier, quand toutes les infor-mations ont été récoltées. Ce résumé devra faireressortir le potentiel de l’entreprise.

Quel aspect devra-t-il avoir?Je pense que les business plan les plus percu-tants ne font qu’une dizaine de pages. Il nes’agit pas de donner le plus d’informationssur les faits et gestes de l’entreprise. Le busi-ness plan doit pousser à être synthétique.Plus il y a de pages, moins l’entrepreneur a triéles informations.

L’apparence du business plan reflète l’imagede la société que son créateur souhaite luidonner. J’ai déjà reçu des business plan sousforme de Powerpoint. Tous les thèmes yétaient abordés en quelques phrases. Celamontrait un projet pensé.

Le business plan porte aussi sur le futur.Comment de telles prévisions peuvent-elless’avérer exactes, a fortiori lors d’une création?

Le futur est très difficile à définir. Les créateurssont souvent trop optimistes quant au tempsdont ils auront besoin pour arriver à des résultats.

Le plus important pour le lecteur, c’est la visionde l’entrepreneur. Il doit montrer où il souhaite-rait aller. Il y a ensuite le plan d’action, relatifaux moyens qu’il va mettre en place pour arri-ver à cette vision.

C’est la cohérence qui va déterminer la qualitéd’un business plan.

On juge davantage les capacités de visionnairede l’entrepreneur que l’entreprise même.

Dans le cadre des sociétés que l’on a suivi et quiont trouvé du financement, la personnalité del’entrepreneur est prédominante. Le produit estsecondaire.

Je préfère avoir un entrepreneur avec un produitmoins sexy qu’un bon produit avec un mauvaisentrepreneur.

Propos recueillis par Frédéric Vormus

A votre avis, quelle est la principaleutilité d’un business plan dans le cadrede la création d’une entreprise?

Christian Wenger: Un business plan peut avoirde multiples fonctions et être destiné à toutesles personnes intéressées: partenaires, banque,CRC-PME et entrepreneur lui-même. Il décritla stratégie adoptée par l’entreprise, clarifie lesobjectifs et formule les mesures nécessairespour les atteindre. C’est bel et bien une projec-tion et une estimation d’une série d’actionsdans le futur au sein d’une activité donnée.

Idéalement, à quel moment etcelui-ci doit-il être rédigé?

De mon point de vue, le business plan devientindispensable lorsque l’entreprise est à larecherche de fonds. En effet, un dossier de créditdoit être composé d’un ensemble de documentset d’informations nécessaires au banquier età la CRC-PME pour juger s’il est bon ou nonde financer le projet. Contrairement à ce quecertains s’imaginent, l’évaluation d’unedemande de crédit porte autant sur des don-nées quantitatives que qualitatives fournies parl’entreprise.

Coopérative romandede cautionnement – PME

Christian Wenger

Le business plan est un document qui peut se révéler fort utile lorsque l’entreprise recherche des fonds,notamment dans le cadre d’une demande de crédit cautionné. Il constitue, pour le banquier et sa caution,une base solide pour juger de la pertinence du projet. Mais la rédaction d’un plan d’affaires est-elle vraimentindispensable à l’obtention d’un cautionnement? M. Christian Wenger, directeur de la CRC-PME, nous faitpartager son point de vue.

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2211Créateurs No 8

DOSSIER - Ce qu’ils en pensent

Pour être recevable auprès dela CRC-PME, qu’est-ce que un business plandoit impérativement contenir?

Premièrement, il doit faire ressortir les élémentsd’appréciation relatifs à l’entreprise, tels que lesrenseignements sur les animateurs, les chiffresclés, l’organisation, les produits et les services, lesmarchés, la concurrence, la fabrication et lesétats financiers. De même, le business plan doitidentifier, définir et évaluer le projet, principale-ment en termes de rentabilité et d’équilibrefinancier.

Quels sont les principaux élémentsauxquels vous prêtez attention à la lectured’un business plan?

Nous examinons avant tout sa cohérence, parune comparaison entre les indications fourniesdans le business plan et les dires de l’entrepre-neur. Un manque de cohérence peut traduiredes incertitudes, voir un irréalisme total.

Un business plan doit refléter unevision objective du projet d’entreprise.Comment jugez-vous son réalisme?

Nous établissons un diagnostic sur la based’une approche fonctionnelle de l’entreprise,qui prend en compte la logique du chef d’entre-prise, sur une analyse économique, qui permetd’apprécier la cohérence des choix opérés parl’entreprise en relation avec sa stratégie et sonenvironnement, ainsi que sur une analysefinancière complète du projet.

Serait-il envisageable d’adresser une demandede cautionnement à la CRC-PME en l’absenced’un business plan?

Absolument! Dans ce métier, nous ne devonsjamais perdre de vue les réalités de l’entrepre-neur. Une micro, voire une petite entreprise,n’a pas le temps ni les moyens de s’investirdans la rédaction d’un business plan. Pour quela CRC-PME puisse statuer sur un dossier, uneprésentation écrite sommaire de l’entreprise,de son activité et de ses projets d’évolution estdonc suffisante.

Que répondriez-vous à un entrepreneurqui dit «ne pas avoir le temps» de rédigerun business plan?

A nouveau, cela dépend de la taille de l’entre-prise. Mais nous préférerons clairement unentrepreneur pragmatique, orienté clientèle,qu’un rédacteur de plan d’affaires absent duterrain.

Propos recueillispar Sandy Wetzel

«Le business plan doit faireressortir les éléments d’appréciation

relatifs à l’entreprise, tels que lesrenseignements sur les animateurs,

les chiffres clés, l’organisation,les produits et les services,

les marchés, la concurrence,la fabrication et les états financiers»

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Pour vous, le business plan a été l’un deséléments moteurs de la construction de votreentreprise. Vous êtes donc de fervents partisansde cet important document parfois décrié,souvent négligé.

David Weill: A notre avis, un entrepreneur sansbusiness plan est un guerrier sans armes, sansbouclier et sans chaussures! Difficile de fairepire pour démarrer une société. L’entrepreneurest le premier concerné par le business plan.Il est l’outil qui va lui garantir le succès. Parexpérience, nous pouvons donner six bonnesraisons de rédiger un business plan.

La première est que la rédaction de ce documentpermet au créateur d’entreprise de fixer claire-ment son but. Cette phrase semble anodine? Ellene l’est pourtant pas. Car un rêve n’est pas un but,juste un désir. Et transformer un simple désir,plus ou moins vague selon les cas, en un but clair,précis et réalisable est un premier challenge.

La seconde raison est que si «toutes les routesmènent à Rome», selon le dicton populaire, trèspeu d’entre elles mènent au succès. De ce fait,ce dossier permet de structurer son «businessmodel» et l’ensemble de son travail. Une fois lebut fixé, il faut réaliser une rapide synthèse de«comment y arriver».

La troisième, soyons réaliste, est que c’est l’une desrares occasions où l’entrepreneur aura le temps etla tranquillité d’esprit pour établir une stratégie.

Non seulement «sa» stratégie principale, maisaussi des stratégies de secours, de repli «au casoù». C’est là qu’il est important d’avoir de bonneschaussures pour courir vite! Une fois lancé, il estdifficile et dangereux de se catapulter dans denouvelles manœuvres, parce qu’un changementde stratégie est tout simplement une complèteet profonde remise en cause… que l’on n’a ni letemps ni les moyens de mettre en place!

La quatrième de ses bonnes raisons, elle, estvitale. Car le business plan est, pour le créateurd’une entreprise, son seul et unique outil de pla-nification. Il faut être conscient que la planifica-tion est l’un des éléments essentiels du succèsd’une start-up. Il s’agit d’un travail difficile, péril-leux, dans lequel se mêlent des éléments tan-gibles et mesurables, des spéculations et desespérances. Planifier demande une vue clairede l’ensemble de ces données, des durées, desjalons, des diverses disciplines, des coûts et de laconnaissance des capacités de chacun des inter-venants. Que ce soit le capitaine Nemo duNautilus ou le capitaine Kirk de l’USS Enterprise,aucun des deux ne quitte sa base sans avoir clai-rement tracé son parcours sur la carte, calculéses besoins en carburant, en nourriture. Et pré-paré quelques solutions de repli en cas de péril.

Cinquièmement, la réalisation du business planimpose à l’entrepreneur de faire face à sesconcurrents, lui indique les dangers qui lemenacent et les problèmes qu’il est susceptiblede rencontrer. Les tous découvrir est nécessaireet important. Et donner une solution à chacund’entre eux, c’est déjà le premier pas vers laréussite! C’est ici qu’il faut identifier ses forceset ses faiblesses. C’est là qu’il faut travailler sesfaiblesses et les transformer en forces.

La sixième et dernière de nos bonnes raisonsn’est autre que… la trésorerie. L’argent, commetout le monde le sait, est l’oxygène de la start-up. On peut manquer de beaucoup de choses,s’en accommoder, «faire avec». Mais, sans oxy-gène, combien de temps pensez-vous tenir?La réponse est simple: quelques secondes.Indispensable donc, bien calculer ses besoins:quand, où et combien.

Pour résumer notre propos, disons que celui quiréalise correctement et consciencieusementson business plan peut sereinement lancer sastart-up. Rien ne pourra l’arrêter. Et il aura faceà lui un investisseur heureux et confiant.

Ce sont donc ces six bonnes raisons que vousavez mises en pratique lors de la création dePrimequal?

Oui. A Primequal nous avons, sur la base d’uncoaching efficace de Venturelab et de la CTI,suivi scrupuleusement ce parcours. Pour êtretotalement franc, il est vrai qu’à l’époque, nousavons franchi «à reculons» certaines de ces pha-ses. C’est un travail parfois pénible, long et diffi-cile mais, au final, payant.

Et aujourd’hui? Primequal SA est un leader mondial de l’anes-thésie dentaire avec son système d’anesthésieindolore. Nos produits sont disponibles dansplus de 40 pays à travers le monde. Chaque jour,grâce à Primequal SA, des enfants et des adultesbénéficient d’anesthésies sans douleur.

L’entreprise a reçu de très nombreux prix etautres certifications, dont nous ne vous citeronsque les plus prestigieux: Prix de l’innovation2008 par l’Association Dentaire Française,International Reddot Design Award 2008, LabelCTI, Venturelab Ventureleader 2008, «From anIdea to a Successfull Company» CTI Invest 2009et IMD Start-Up Competition. Ce qui est promet-teur pour une jeune société d’à peine trois ansd’âge. Primequal SA a réussi à lever des millionsde financement pour la création et la mise sur lemarché de ses futurs produits.

Tout ce travail et les résultats qui en découlentsont le fruit de l’acharnement de Pierre-YvesChassot, Sacha Nikolic, Jean-Pascal Budligeret moi-même. Comme vous l’aurez calculé…quatre personnes et un business plan «en béton»suffisent. C’est cela la beauté de la start-up.De plus, quel plaisir!

Propos recueillis par Jean-Michel Garnier

POUR

DOSSIER - Pour ou contre

Deux entrepreneurs autour du business plan. L’un ne conçoit pas laPour l’autre, le business plan ne fait que

2222 Créateurs No 8PPRRIIMMEEQQUUAALL SSAA // Rue des Pierres-du-Niton 17 / 1207 Genève Tél. 022 354 05 50 / Fax 022 354 05 51 / www.primequal.com / info@ primequal.com

Créée en 2005, Primequal est une jeune société activedans la création, la fabrication et le commerce d’articlesmédicaux et dentaires, ainsi que l’exploitation de brevetsy afférant. A ce jour, son produit phare est un consommabledestiné à la dentisterie: le PreciquantTM, premièreseringue jetable pour l’anesthésie dentaire,en plastique recyclable. Pour son fondateurDavid Weill la rédaction d’un business plans’est révélée capitale.

David Weill

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Que pensez-vous du business plan?Laurent Potestat: Dans le business plan, la tabledes matières peut être un très bon guide, ellereprend des questions qui requièrent des répon-ses claires. Mais la forme qu’on lui donne enEurope est très chronophage pour les créateursd’entreprise. Or cette dépense de temps est, dansla phase de démarrage, complètement inappro-priée. Pour répondre à ces questions, il faut allersur le terrain et non pas être en train de rédigerun business plan. Mais c’est malheureusementun cercle vicieux. Un créateur a une idée et lapremière chose qu’on lui demande, c’est d’écrireun business plan. Je ne suis pas tout à fait d’ac-cord. La première démarche est d’aller sur le ter-rain, de confronter ses idées au marchéet d’essayer de faire signer des contrats, ensuiteseulement d’écrire son business plan. Je connaisnombre d’entrepreneurs qui ont passé six moisà le rédiger et qui, pendant ce temps, ne sont pasallés voir des clients parce qu’ils pensaient quele business plan était prioritaire.

Cette défiance est-elle venue à la suited’une mauvaise expérience?

Pas vraiment car lorsque j’ai rédigé un busi-ness plan, j’ai réussi à lever des fonds.Cependant, une personne a dû y travailler uneannée à temps plein. Certains investisseursnous demandaient de changer l’ordre despages faute de quoi ils n’accepteraient pas ledossier. La somme de travail était double. Nonseulement on perdait du temps à faire unbusiness plan mais en plus il fallait le rema-nier en permanence.

Bon, c’était en 2002. A l’époque il y avait énormé-ment d’investisseurs sur le marché, la conjonc-ture était différente. Aujourd’hui, ça c’est épuré.Ceux qui sont restés ont une vraie connaissancede leur métier.

Pour trouver du financement,il reste donc un mal nécessaire?

Est-ce qu’aujourd’hui un investisseur va poserde l’argent uniquement sur la base d’un busi-ness plan? Non, il lui faudra d’autres justifica-tions, il cherchera d’autres réalisations.

Pour moi c’est un problème de mauvais timing.Il faut commencer par rencontrer des clients, despartenaires, des prospects et essayer de générerdes revenus. Aujourd’hui, les investisseurs euro-péens, à quelques rares exceptions près, n’ontpas de connaissances particulières. Ce sont desfinanciers qui n’ont qu’une vision partielle dumarché et qui exigent des preuves. Il faut testerle produit, trouver l’équipe, développer le marke-ting et obtenir la signature d’un client. Cettedernière va déclencher l’investissement. Si lesinvestisseurs vous disent: «revenez nous voirquand vous aurez un client», alors pourquoi pas-ser de six à neuf mois à rédiger un business plan?

Si le business plan n’est pas utilepour lever des fonds, l’est-il au moinscomme outil de gestion?

Il peut en effet s’avérer très utile pour faire évo-luer la réflexion. Dans la phase de démarrage,toutes les connaissances nécessaires ne sontpas forcément détenues par le créateur, le busi-ness plan va alors l’aider à se faire une idée plusprécise. Ecrire permet de se rassurer, de se poserles bonnes questions. Par contre, toujours danscette phase initiale, le créateur va chercher lepositionnement de son entreprise. Il va tâton-ner, adapter son produit. A chaque discussionavec un nouvel acteur, il va soulever des pointset des besoins différents. Finalement, il vaorienter son produit d’une autre façon car ilaura décelé des opportunités différentes. Ce quiimplique que le business plan, très formel, auraune validité très courte en raison des multiplesrepositionnements.

La forme n’est donc pas valide non plus?La forme du business plan n’est valable que depuisle premier client. Il existe ainsi une preuve dubesoin, le prix est arrêté, la stratégie marketingdéveloppée. A partir de là, on peut chercher desfonds et commencer la rédaction d’un businessplan. Il devra faire moins de vingt pages, sinon per-sonne ne le lira. Il doit être succinct et concentré surl’executive summary, car c’est ce qui va attirer l’œild’un investisseur. La forme qui me semble la plusadaptée est une présentation Powerpoint quireprenne la table des matières et qui réponde aux

questions qu’elle soulève. A laquelle s’ajoutent uneprojection financière à 2-3 ans et l’executive sum-mary, pour pouvoir accrocher le business angel.

Ce type de présentation a le grand avantage des’adapter plus facilement à un contexte extrême-ment changeant. De plus, elle permet de sortirdu caractère alambiqué du business plan.

Quelle idée défendez-vous? Le business plan, comme tout outil, doit s’utili-ser d’une certaine façon au bon moment. Troptôt, ce n’est pas optimum.

Il est utile lors d’une vraie levée de fonds, pouraborder la discussion avec des business angelsou des organismes étatiques d’aide.

Le message que je veux faire passer, c’est qu’ilest plus facile d’obtenir des investissementset de rédiger un business plan quand on a desclients. Il ne faut pas se perdre ni perdre de vuel’objectif: gagner des clients!

Propos recueillis par Frédéric Vormus

Carte de visite de Get More TV en page 41

CONTRE Laurent Potestat a l’entrepreneuriat dans le sang. Fondateur de plusieurs

sociétés, il connaît bien la problématique des business plan.A force d’en rédiger, il a commencé à s’en méfier.

DOSSIER - Pour ou contre

réussite d’une société sans que cet outil ne stabilise la fondation de l’édifice.retarder le créateur dans sa véritable mission.

Laurent Potestat

2233Créateurs No 8

«La première démarche est d’aller sur le terrain, de confronter sesidées au marché et d’essayer de faire signer des contrats»

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2244 Créateurs No 8

La gestion de microgroupes fait l’objet derègles de base et exigeune tournure d’espritqui n’a pas grand choseà voir avec la gestiondes grand ensemblesmastodontiques, celledite par Harvard oud’autres Hautes Ecolesde management. Mais

faut-il rappeler que 300 000 entreprises en Suisse rassemblent moins de 10salariés et que seules 600 en comptent plus de 500. Les règles de la petitestructure, extrêmement diverses et de consonances variées, sont doncimmensément majoritaires dans le paysage industriel et des services. Ellessont à inventorier, à analyser, à décortiquer… et à pratiquer. En sus d’innom-brables séminaires «ultra didactiques, avec support inclus» assez formels, ilexiste des instruments originaux capables, avec punch et surprise, de trans-mettre ce savoir.

En observant un quatuor à corde par exemple, on apprend, règles universel-les, qu’il faut écouter ses comparses avant d’imposer un tempo, qu’il faut évo-luer en fonction des compétences individuelles des membres, composer avecles tensions et les humeurs de chacun, avec leurs bêtises et leurs traits degénie, jouer de la constance d’un tel ou de l’imprévisibilité d’un autre. «Pourune bonne musique, il faut une gestion d’écoute et de composition», exposeen une causerie vivifiante le quatuor Annesci. Visant comme lui l’harmonieet la pérennité, les petites unités, qu’elles soient entrepreneuriales, politiquesou familiales, gagnent ainsi en qualité, «fabriquent du son» en le chargeantde sens avec des notes renouvelées. Un des musiciens est-il mal luné, men-tionne le premier violon, le travail s’en trouve pénalisé. Il s’agit dès lors à ceuxqui sont en bonne forme de poursuivre la route du son, comme si de rienn’était et, sans dramatiser, de tabler sur le retour inéluctable du «fâché» aubercail en de meilleurs sentiments!

La présence d’un chef dans une équipe semble évidente. Le pater familias ade tous temps été la pièce maîtresse, non? Chez les romains, dans le féoda-lisme, dans le machisme des grandes structures, il est considéré comme l’évi-dence. Dans le nano groupe toutefois, il est négatif car il ne laisse pas seformer une harmonie. Dans la quête d’une solution, il n’oblige pas chacun desparticipants à se sublimer et incite à la simple acceptation passive.L’adolescent non accepté par le père tout-puissant glisse en destruction. Lecadre que son patron écrase gère de façon grise et sans apporter au groupeses compétences propres. Le «senior» tout puissant ne peut compter que surl’effet limité de ses décrets, carrés et unilatéraux, et prive le groupe desaccords qu’une gestion commune fait naître.

Un métronome devrait, de l’avis de nombreux musiciens, être utile pourassurer un même tempo et atteindre ensemble la dernière mesure. Dans l’en-treprise, on se réfère à des protocoles-métronomes «qui ont fait leurs preu-ves». Pourtant, à y bien regarder, le métronome mène inéluctablement à uneritournelle sans âme, impropre à l’évolution, il est l’instrument des bureau-craties dont Charlie Chaplin a montré l’absurde répétitivité. Bridé par letic-tac inflexible, où donc dès lors pourrait intervenir le «plus» que devraitapporter le quatuor à corde cher à Haydn, la petite équipe inventive? Là où lequatuor devrait être un organisme vivant, il n’y aurait plus, avec un métro-nome régulateur, qu’une machine sans fraîcheur, une partition sans nuances,un rituel sans connivence. Place plutôt à l’écoute réfléchie! Tout groupe, unefois sa voie bien tracée, a tendance à se mettre sur métronome, sur protocolefixe et sur «pilote automatique», alors que pour éviter le rabâchage sanscharme, le violoncelliste affirme qu’il s’agit de faire retour sur soi-même,revenir à son intériorité pour retrouver le plaisir, pour être à même de fairechanter son moi interne, de réinventer demain.

Approches durables du marché«Quoi qu’il en soit, remarquerait un chef d’entreprise ordinaire, on ne peutcomparer les objectifs d’un quatuor à cordes avec ceux d’une entreprise. Cettedernière a ses objectifs de production et de vente, elle doit approcher sonmarché alors que les musiciens font de l’esthétique et de l’harmonie.»

– Tout de travers, répond Annesci. Le quatuor a une exigence de qualité,pour le plaisir bien sûr, mais pour être demandé par un public et pardes impresarios. Le quatuor veut durer, lui aussi, comme une entreprise.Milliers d’heures de mise au point pour 4 individualités à réunir, sym-biose de 4 caractères et affinités à découvrir afin d’atteindre une pré-sentation «goûteuse» sans qu’une œuvre ne devienne jamais routine.Une présentation transpirant l’ennui verrait s’éloigner le public/le client, et par conséquent les recettes. A l’image de l’entreprise endémarrage ou à celle d’une entité décisionnelle, il s’agit d’inventer, detester, de saisir la compétence de chacun des acteurs. Sans une quêteconstante de l’offre la plus originale ou la plus adaptée, de la méthodeet de l’approche, le jeune créateur ou le groupe entrepreneurial ne sau-ront atteindre leur marché ni trouver qualité et rentabilité.

– Tout de même, interviendra une fois encore l’entrepreneur confit denormalité, en musique, il s’agit de suivre la partition et les indicationsde son compositeur. Ce sont eux qui imposent des procédures rigides, iln’y pas de liberté d’action, contrairement à l’entreprise!

– Eh bien non, répond Annesci, tout groupe a des indications obligatoires,des cheminements qu’il s’agit de suivre. Le mouvement d’une montre,irrémédiablement identique dans le monde, n’empêche pas de compo-

Un couple, cela fait 2, une équipe de chercheurs, ça peut commencer à 3,une famille de deux enfants ou bien alors un quatuor, on en est à 4, et dansles entités minimes et les petites entreprises cela ne va guère au-delà de7 à 10 personnes, 7 membres d’un gouvernement ou 10 membres d’unconseil d’administration, par exemple. Tous ces ensembles de petit gabarit etsouvent de grand pouvoir usent de procédures propres de gestion, analogueset ciblées, pour durer, pour aller de l’avant, pour délivrer de la qualité, pourassurer l’emploi et créer des revenus. Aurait-on songé à les aborder par letruchement de la musique?

Un quatuor pour ne pasdétonner QQuueellqquueess aassppeeccttss dd’’uunnee ccaauusseerriiee ssuurr llaa ggeessttiioonn ddoonnnnééee rréécceemmmmeenntt ppaarr llee qquuaattuuoorr AAnnnneessccii

ppoouurr lleess ccaaddrreess ddee DDeebbiiooMMaannaaggeemmeenntt àà LLaauussaannnnee.. AAccccoorrddss eett uunnee mmuussiiqquuee aaiillééee!!

Fiche théorique

Armand Lombard

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Fiche pratique

2255Créateurs No 8

ser avec finesse pour les différentes types de clientèles, «grand luxe»ou «populaire», tout comme le compositeur a noté pour sa partition«fortissimo» ou à un autre passage «piano». Musiciens et autres nanoentités, jeunes entrepreneurs ou membres de famille, ne peuventémettre chacun sa voix propre, inondant le marché sans coordination,lançant produits et publicités sans ordonnance. Le quatuor va analyserle projet et décider en commun de séquencer la partition, confiant laréalisation de chaque partie au meilleur de l’équipe, les trois autresmusiciens agissant comme facilitateurs et révélateurs.

Le Quatuor Annesci, 2 violons, un alto et un violoncelle, joue sur 16 cordes.D’après les directives de Joseph Haydn qui inventa cette forme d’expression,le quatuor à cordes doit s’efforcer de créer un cinquième son d’unisson, uneexpression meilleure, de nouvelles consonances, un «instrument collectif»

qui va au-delà. Ce devrait être là l’objectif de tout groupe de nombre restreint.La quête de la perfection musicale apporte une image du management detoute nano entité, basée sur l’écoute et la valorisation des composants d’uneéquipe, méthode qui évite l’affrontement, l’échec et conduit à l’améliorationdurable et à l’inventivité permanente d’une entité. La gestion du nano groupea ses propres schémas, d’une tranquille simplicité, à l’abri des maxi théorieset des procédures fixes. Elle repose sur le bon sens, sur l’approche claire, surles brins de folie des acteurs, sur l’écoute et sur l’échange. Ca n’est décidémentpas Harvard ni la systématique des macro structures mais une musique d’in-telligente communion en groupes de bon sens.

Armand LombardPrésident du Réseau Genilem Suisse

L’investisseur financier, tel qu’un fonds d’investissement, se distingue de l’in-vestisseur industriel. Contrairement à ce dernier, il ne cherche qu’à entrerprovisoirement dans l’entreprise, pour en ressortir avec une plus-value.

Pour l’entrepreneur, une décision de vente partielle ne se prend pas facile-ment. Elle est souvent chargée d’émotions et d’inquiétudes. Des entrepre-neurs craignent de devoir partager une partie du pouvoir avec le nouvelarrivant. La réflexion qui aboutit à son accueil peut durer de nombreux mois.Pour ces raisons, l’appui d’un professionnel extérieur est utile pour accompa-gner le processus et en garantir la réussite.

L’accueil de l’investisseur financier est une opération de type gagnant-gagnant, win-win. En effet, il permet à l’entrepreneur de financer sa croissanceet de donner un élan supplémentaire à son entreprise, tout en sachant qu’ilpourra reprendre ultérieurement la part de sa société qu’il a provisoirementcédée. Pour l’investisseur institutionnel, cette prise de participation provisoireamène une rentabilité élevée pour une durée déterminée à l’avance.

Préparer l’accueil: un exercice délicatAvant d’établir quelque contact que ce soit, il est essentiel de bien préparer l’ac-cueil: préciser les objectifs de l’opération envisagée, déterminer la valeur de lasociété et établir un calendrier préliminaire. La question concrète étant: j’ai besoinde cet investisseur pendant combien d’années? Si le calendrier est primordial, ilfaut cependant garder à l’esprit que le processus est, en général, long. L’objectif del’investisseur financier est souvent de revendre les parts détenues dans un horizonde cinq à dix ans. Pour certains secteurs, la durée de détention est supérieure à celledu cycle économique. Des objectifs de sortie avec plus-value de l’investisseurfinancier trop importants entraînent une forte pression sur l’entreprise.

La réflexion porte sur les conditions de marché, les modalités de sortie del’investisseur. Il faut également analyser les forces et les faiblesses de l’entre-prise: produits et prestations, situation financière et fiscale, ressourceshumaines, capacité du management. On en profitera pour tenter de corrigerles faiblesses et développer les opportunités. Bien les identifier permetd’appréhender l’intérêt des investisseurs financiers et de fixer un horizon deprix en analysant le potentiel et la rentabilité réelle de l’entreprise, souventsupérieure à la rentabilité comptable.

Bien choisir son futur partenaireL’entrée en contact avec les investisseurs financiers potentiels se fait de façondiscrète, afin de ne pas créer d’inquiétude parmi les employés, les clients etles fournisseurs, qui pourraient craindre une vente totale de l’entreprisedéguisée en prise de participation provisoire. L’idéal est bien entendu d’an-noncer l’opération quand tout aura été déterminé. Le niveau d’informationqu’on va donner aux candidats doit être bien réfléchi, afin de communiquerce qui est essentiel à la prise de décision, sans toutefois divulguer des élé-ments confidentiels dont la transmission pourrait être dommageable si latransaction n’aboutit pas. L’entrepreneur aura la difficile tâche de garderla maîtrise des discussions. Il doit aussi déterminer s’il conduit plusieursnégociations en parallèle, notamment pour les mettre en concurrence et opti-miser les conditions de la transaction.

Les investissements peuvent prendre la forme de participations en capital oude financement en mezzanine (renforcement des fonds propres, convertiblesensuite en actions ou options). L’apport des nouveaux fonds, sous forme desouscription de titres nouvellement émis (augmentation de capital), passepar l’établissement d’une holding.

ConcrétiserQuand les discussions se font plus précises, on peut aborder les conditionsd’entrée (le prix exact, la nature des titres qui seront achetés, la date et lesmodalités de paiement), la communication interne et externe et les conditionsde sortie. Le contrat inclura tous ces éléments et l’accueil de ces nouveauxfonds pourra se faire en toute sérénité.

Olivier Schaerrer, BCGE

Dans certaines phases du cycle de vie de l’entreprise, assurer la croissance passe par des financements externes.Une alternative au recours unique à l’emprunt existe, il s’agit de l’accueil d’un investisseur financier qui apporterades liquidités supplémentaires en échange d’une partie du capital. Cette façon de procéder nécessitant une certaineprudence, arrêtons-nous sur les principaux éléments dont il faut tenir compte.

L’accueil d’un investisseurfinancier: une possibilité pour financer sa croissance

PPoouurr pplluuss ddee rreennsseeiiggnneemmeennttss::Banque Cantonale de Genève

Maurice [email protected]

Tél. 058 211 21 00

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2266 Créateurs No 8

Fiche technique

En Suisse, les chercheurs académiques génèrent des centaines de nouvellesinventions chaque année 1. Pour permettre le développement des plus promet-teuses d’entre elles en produits utiles à la société, la plupart des universités etcentres de recherche possède aujourd’hui des bureaux de transfert de techno-logie, où des professionnels accompagnent les chercheurs durant toutes lesétapes complexes de la valorisation de leur invention.

Sélectionner les inventions les plus prometteusesComment un chercheur académique peut-il faire profiter la société de soninvention? La première chose à faire est d’informer le bureau de transfert detechnologie de son institution. Les professionnels en transfert de technologiecommencent par évaluer les chances de succès de l’invention: quel est sonpotentiel commercial? Est-elle suffisamment développée? Peut-on la proté-ger? Quels types de partenaires seraient susceptibles d’être intéressés?

Protéger l’inventionPlus le développement d’un produit est long et coûteux, plus il est importantde protéger l’invention qui en est à l’origine afin d’éviter la concurrence. Pourdes résultats issus de la recherche universitaire, cette protection se fait typi-quement à travers des brevets, mais les marques et le droit d’auteur sontd’autres façons de protéger certains types d’invention. Le droit d’auteur oucopyright est par exemple couramment utilisé pour la protection des logi-ciels. L’obtention d’un brevet peut prendre plusieurs années et coûter plus deCHF 100 000, c’est pourquoi il faut toujours prendre la décision de breveterune invention en relation avec ses perspectives commerciales.

Trouver le bon partenaireLes deux voies typiques pour la commercialisation d’une invention académi-que passent par la création d’une start-up ou par une licence à une sociétéexistante. Dans les deux cas, l’institution académique octroie une licenced’exploitation à une société. La décision d’aller dans une direction plutôt quel’autre dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels le type de technologie,les envies entrepreneuriales de l’inventeur et le contexte économique dumoment.

La naissance d’une start-up correspond souvent au moment de la signatured’un contrat de licence entre la nouvelle société et l’institution. L’inventeurest le plus souvent fondateur de l’entreprise. Il reste parfois dans l’institutionacadémique, ce qui est souvent le cas si l’inventeur est un professeur dontla carrière académique est florissante. Il s’agit alors de gérer d’éventuelsconflits d’intérêts que cette situation pourrait générer. Les plus entrepreneursdes inventeurs décident au contraire de quitter le monde académique etd’accompagner le développement de leur invention dans la start-up.

Si la création d’une entreprise ne semble pas opportune, il s’agit de trouverune société existante qui serait intéressée à développer l’invention. Danscette étape de recherche de partenaire, le rôle de l’inventeur est primordial,d’une part pour envisager les développements possibles du produit, de l’autrede par les contacts privilégiés qu’il entretient avec certaines sociétés. Lebureau de transfert se sert également de son réseau pour proposer l’inventionaux partenaires potentiels.

Le contrat de licenceLorsqu’un partenaire commercial exprime un intérêt pour la technologie,différents aspects du contrat de licence doivent être négociés. Les clausesimportantes de ce dernier comprennent le caractère exclusif ou non-exclusifde la licence, le montant du paiement à signature et annuel, les redevances(pourcentage sur la vente des produits), le domaine d’application de la licence,mais aussi des clauses de performance. En effet, l’institution veut s’assurerque le partenaire va engager les ressources nécessaires au développement dela technologie et à la commercialisation du produit.

Un contrat de licence pouvant rester en vigueur pendant une longue période– jusqu’à 20 ans – il est essentiel qu’au moment de la signature les deux par-tenaires en perçoivent les termes comme étant justes et confortables afind’éviter une discorde future qui pourrait nuire au développement du produit.

Les revenus de la licenceEn Suisse l’institution, en tant qu’employeur du chercheur, est propriétaire del’invention originale et des droits de propriété intellectuelle y relatifs. Si letransfert d’une technologie vers un partenaire industriel génère des revenus,que ce soit au moment de la signature de l’accord ou plus tard quand lasociété vend le produit correspondant, une partie (environ un tiers) de cerevenu ira au chercheur à titre personnel et une autre à son laboratoire.

Céline Lafourcade,associée aux transferts de technologies,

Unitec

Les universités et instituts de recherche sont un terrain fertile pour des inventions technologiques. Mais les hautesécoles n’ont ni l’ambition ni les moyens de développer elles-mêmes de telles inventions en produits commerciaux.Elles préfèrent passer le relais à des partenaires industriels dans le cadre d’un processus communément nommé«transfert de technologies».

Transfert de technologieuniversitaire

1 Un listing des technologies disponibles au niveau suisse peut être trouvé sur le site web de swiTT, l’association suisse du transfert de technologies(http://www.switt.ch/html/technologies.php).

BBuurreeaauu ddee ttrraannssffeerrtt ddee tteecchhnnoollooggiieeUUnniivveerrssiittéé ddee GGeennèèvvee // HHôôppiittaauuxx UUnniivveerrssiittaaiirreess ddee GGeennèèvvee

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Formation

2277Créateurs No 8

Start-up cherche capitaine – «venture challenge» Début 2009, la Haute école ARC de Neuchâtel et les universités de Fribourg,Genève et Lausanne organisent «venture challenge», un module de cours gra-tuit adressé aux étudiant(e)s, doctorant(e)s, post doctorant(e)s, membres del’université et des hautes écoles spécialisées qui envisagent sérieusement decréer une start-up.

Le module «venture challenge» comprend 14 workshops intensifs au coursdesquels des experts professionnels enseignent aux participants tout ce qu’ilfaut savoir pour guider une start-up, basée sur une bonne idée, vers la réussite.

Chaque semaine, un sujet différent propre à la création d’entreprise est traité.De l’analyse des opportunités commerciales au financement, en passant parle marketing, le droit, la fiscalité et même la comptabilité, aucun aspect n’estlaissé de côté. Un workshop est également consacré à l’élaboration d’un busi-ness plan, document souvent primordial pour obtenir des financements.

Afin de garantir un travail optimal, le nombre de participants est limité etla priorité est donnée aux candidats disposant déjà d’idées commercialesconcrètes dans le secteur high-tech. Les participants travaillent en équipe ettirent les enseignements d’exemples pratiques concrets.

Donnez toutes les chances de succèsà votre projet d’entreprise - «venture plan»Dans le module «venture plan», les entrepreneuses et entrepreneurs poten-tiel(le)s développent une stratégie claire en cinq jours, répartis sur un mois.Cette formation, organisée trois fois par année, permet aux participants detrouver des outils indispensables au développement d’une start-up, de répon-dre à leurs problèmes individuels et d’établir un business plan qui convaincrales partenaires.

Durant ces sessions, qui ont lieu en partie à Lausanne et à Genève, les partici-pants cristallisent leurs plans et apprennent à analyser les opportunités.Ils reçoivent en parallèle un feed-back détaillé sur le plan d’affaires établi.

Lors du dernier cours, ils présentent leur projet devant des expertes et expertsde la CTI Start-up et des principaux acteurs économiques. Les meilleurs peu-vent être sélectionnés pour bénéficier d’un coaching intensif et sur mesure,qui les mettra sur la bonne voie pour obtenir un financement.

Cette formation s’adresse en priorité aux start-up à fort potentiel d’innova-tion et de croissance. Des critères de sélection tels que le degré d’innovationainsi que les ambitions de croissance sont pris en compte afin de retenir lesmeilleurs projets.

Au terme de ce module, les participants au «venture training» seront sélectionnés.

En route pour la croissance – «venture training»Le module «venture training» met l’accent sur l’exécution du plan d’affaires etsur la mise en œuvre de la stratégie de croissance. Parallèlement à l’acquisitiond’un savoir-faire pratique et d’outils de gestion, les participants valident pourleur projet un plan de croissance et acquièrent des connaissances essentiellesà la gestion d’une entreprise.

Le dernier jour du module «venture training», ils présentent leur projetdevant des membres de la CTI Start-up et des investisseurs potentiels. Cesprésentations sont un tremplin vers l’obtention d’un financement permettantleur développement.

Ce module de cinq jours répartis sur un mois se déroule trois fois par année,dans le canton de Vaud.

Sophie Haerri

Certains ont des idées visionnaires mais manquent des connaissances de base pour créer leur start-up. D’autres ontbesoin de conseils pour monter un plan d’affaires solide. D’autres encore trouveraient avantage à un coaching pourmettre en œuvre leur plan d’affaires. L’agence nationale pour la promotion de l’innovation CTI, en collaboration avecles universités, les EPF et les écoles spécialisées offre des modules gratuits de formation qui peuvent aider descréateurs pleins d’idées à mener leur start-up vers la réussite.

VenturelabTrois modules de formation pour mener votre start-upde l’idée au succès

PPoouurr pplluuss dd’’iinnffoorrmmaattiioonn,,ccoonnssuulltteezz llaa lliissttee ddeess ffoorrmmaattiioonnss ssuurr:: hhttttpp::////vveennttuurreellaabb..cchh

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2288 Créateurs No 8

Annuaire des organismes d’aide

AnnuaireStructures d’aideà la création d’entrepriseCe magazine se veut une plateforme d’information en matière de création d’entreprise.A travers cet annuaire, découvrez la diversité et la complémentarité des différents organismes d’aide.Et surtout n’hésitez pas à contacter celui ou ceux dont l’activité répond à votre besoin.

Suisse occidentale

AlpicT Promotion des technologies de l’information et de la communication (TIC).

M. Didier MESNIER 022 304 40 40

[email protected]

FIT • Fondation pour l’innovation technologiqueSoutien au développement de projets à contenu technologique innovant issus d’une collaboration avec une hauteécole de Suisse Romande.

Secrétariat CVCI021 613 35 35

[email protected]

Alliance Réalisation et renforcement du transfert de technologies et de savoir («TT») et de la coopération entre les HautesEcoles de Suisse occidentale et les entreprises, en particulier les PME.

M. Roland LUTHIER021 693 35 75

[email protected]

BioAlpsPromotion de biotechnologies et des technologies médicales.

Mme Norie MATURANA022 304 40 40

[email protected]

CRC-PME • Coopérative romande de cautionnement – PMESolutions de cautionnement à tous types de projets et d’entreprises.

M.Christian WENGER021 721 11 91

[email protected]

Capital proximitéMise en contact d’investisseurs privés et de porteurs de projets cherchant un financement à long terme.

M. Pierre BORDRY021 641 17 30

[email protected]

Fondation ASECE • Action solidaire et création d’entreprisesEncouragement à la création de petites entreprises par un financement (microcrédit) et un suivi en phase de démarrage.

Mme AndréaLEHMANN-BEYTRISON

021 646 94 [email protected]

www.asece.ch

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Annuaire des organismes d’aide

2299Créateurs No 8

Fribourg

Genève

Swissmédia • Association suisse du multimédiaParticipation à la création, encouragement et soutien au fonctionnement de technopôles et incubateurs dansles domaines des nouvelles technologies de l’information, de la communication et du multimédia.

M. Roland GRUNDER021 925 80 30

[email protected]

Relève PMESoutien au PME lors du règlement de leur succession: renseignements complets sur la succession d’entreprise etproposition d’un vaste éventail de possibilités de reprise, de participation et de collaboration.

M. Giovanni GIUNTA021 796 33 00

[email protected]

Capital Risque Fribourg SAAu service des entreprises novatrices en phase de création ou d’expansion. Vise à promouvoir le développementde nouvelles technologies et la création d’emplois par du capital-risque.

M. Claude JORAND026 425 87 00

[email protected]

Effort Fribourg SASociété de capital-risque qui encourage la création ou le développement d’entreprises générant de nouveauxemplois dans le Grand-Fribourg, par des prises de participations ou des prêts.

M. Antoine BERGNA026 408 74 74

[email protected]

Fri Up • Soutien aux entreprises existantes ou en créationGuichet qui développe des synergies entre l’économie, les Hautes écoles et l’Etat. Aide les PME à améliorerleur compétitivité et à y générer de la valeur ajoutée. Fri Up est également une structure d’hébergement etd’accompagnement. La durée de location est de 3 à 36 mois. Antenne fribourgeoise du réseau CCSO.

M. Olivier ALLAMAN026 425 45 00 [email protected] www.friup.ch

Genilem FribourgAccompagnement ciblé des créateurs d’entreprises avec plusieurs années de suivi de l’entreprise etl’accès à un réseau dynamique.

M. Olivier ALLAMAN026 425 45 [email protected]

www.genilem.ch

IVE • Institute for Value-based EnterpriseEveille et transmet l’esprit d’entreprise chez les étudiants des Universités et des HES (Hautes Ecoles Spécialisées)qui souhaitent devenir des entrepreneurs innovateurs de haute qualité. Possibilité de suivre des workshops enfrançais et en allemand, d’obtenir des stages pratiques et de participer à des conférences.

M. Hans Ulrich PESTALOZZI026 309 20 20

[email protected]

Promotion économique du canton de FribourgSoutien aux entreprises fribourgeoises lors de projets d’extension et d’implantation dans le canton de Fribourg.

M. Thierry MAURON026 425 87 00

[email protected]

CCIG • Chambre de commerce, d’industrie et des services de GenèvePromotion de l’économie genevoise.

M. Jacques JEANNERAT022 819 91 11

[email protected]

EclosionSupport à la création et au développement d’entreprises dans le domaine des sciences de la vie.

M. Jesús MARTIN-GARCIA022 880 10 10

[email protected]

GenilemAccompagnement des créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les adresses de nos autres antennessur www.genilem.ch.

Mme Elisabeth MURE-DONZE032 471 13 28

[email protected]

MicronarcPromotion des micro et nanotechnologies de Suisse occidentale.

M. Philippe FISCHER032 720 09 00

[email protected]

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Annuaire des organismes d’aide

Neuchâtel

FAE • Fondation d’aide aux entreprisesSoutien aux PME existantes ou en création dont le développement présente un intérêt pour le cantonen termes d’emplois et de savoir-faire. La FAE est l’antenne genevoise de la CRC-PME.

MM. Jean METRAILLER etSerge NOUARA022 827 42 [email protected]

www.fae-ge.ch

FER Genève • Fédération des entreprises romandesAide et conseils en matière de création d’entreprise, plus particulièrement sous l’angle administratif(formes juridiques, contrat de travail, CCT, salaires), mais aussi en matière de relations du travail etd’assurances sociales (AVS, LPP, activité indépendante, etc.).

M. Anthony MONTES022 715 34 97

[email protected]

Fondetec • Fondation pour le développement des emplois et du tissu économique en Ville de GenèveSoutien à la création d’entreprises génératrices d’emplois, au maintien et au développement d’entreprisesexistantes ainsi qu’à l’innovation technologique.

M. Jérôme FAVOULET022 338 03 60

[email protected]

Fongit • Fondation genevoise pour l’innovation technologiqueFinancement et accompagnement de projets innovants dans les hautes technologies.

M. Pierre STRÜBIN022 884 83 [email protected]

www.fongit.ch

Genilem Vaud-Genève • Bureau de GenèveAccompagnement des créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les adresses de nos autres antennessur www.genilem.ch.

M. Pierre-Yves TAPPONNIER 022 817 37 77

[email protected]

Guichet pour entreprises du Service de la promotion économique •Service de conseil et d’informationSoutenir les PME et les créateurs d’entreprises genevoises dans la mise en place de leurs projets,en s’appuyant sur les compétences des organismes partenaires.

M. Daniel LOEFFLER022 388 34 34

[email protected] / www.geneva.ch

www.petitsdejeuners.ch

OPI • Office de la promotion industrielleL’OPI soutient le développement de l’industrie en:– fournissant aux entreprises un appui en marketing international; – offrant à des conditions avantageuses des prestations de conseil aux start-up et PME.Antenne genevoise du réseau CCSO.

M. Rolf GOBET022 304 40 [email protected]

www.opi.ch

CNCI • Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieAssociation privée qui défend les intérêts généraux de ses membres en assurant une veille politiqueafin de promouvoir des conditions-cadres favorables au développement des entreprises.

M. Pierre HILTPOLD, Directeur032 722 15 15

[email protected]

FinergenceFinancement initial d’entreprises novatrices.

M. Jean-Jacques DELÉMONT079 327 12 34

[email protected]

Genilem Arc-Jurassien • Bureau de La Chaux-de-FondsAccompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.

M. Daniel VOGEL032 967 86 10

[email protected]

NE-IPME • Société coopérative Neuchâtel Interface PMESolutions de cautionnement à tous types de projets et d’entreprises.NE-IPME est l’antenne neuchâteloise de la CRC-PME.

M. Pierre DÜRRENBERGER032 853 42 [email protected]

www.crcpme.ch

NEODE SA • Parc scientifique et technologique du canton de NeuchâtelHébergement, accompagnement et développement de sociétés porteuses de projets innovantsdans les domaines de la micro et nanotechnologie.

M. Claude AMIGUET032 720 52 [email protected]

www.neode.ch

OPEN • Office de Promotion Economique du canton de NeuchâtelSoutien aux projets de création, d’implantation, de développement et de transmission d’entreprisesdans le canton de Neuchâtel.

M. Patrick COSSETTINI032 889 68 23

[email protected]

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Annuaire des organismes d’aide

3311Créateurs No 8

VaudAIT • Association vaudoise pour la promotion des innovations et des technologiesAmélioration et promotion de la collaboration entre l’économie, les hautes écoles et l’Etat de Vaudafin d’assurer la pérennité de la place technologique vaudoise.Antenne vaudoise du réseau CCSO.

M. Daniel TIERCY021 316 63 [email protected]

www.ait-vd.ch

Centre patronalAppui, conseil et accompagnement de projets touchant aux arts et métiers, au commerce et aux services.

M. Jean-François TOSETTI021 796 33 00

[email protected]

CODEV • Coordination du développement économique vaudoisSoutien à l’installation de nouvelles entreprises et au développement des entreprises existantes dansles différentes régions vaudoises.

[email protected]

CVC • Coopérative vaudoise du cautionnementSolutions de cautionnement à tous types de projets et d’entreprises. La CVC est l’antenne vaudoise de la CRC-PME.

M. Jean-Pierre RYFFEL021 721 11 81

[email protected]

CVCI • Chambre vaudoise du commerce et de l’industriePromotion de l’économie vaudoise.

Mme Claudine AMSTEIN021 613 35 35

[email protected]

Genilem Vaud-Genève • Bureau de Lausanne et YverdonAccompagnement des créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les adresses de nos autres antennessur www.genilem.ch.

M. Pierre-Yves TAPPONNIER 021 613 35 61

[email protected]

PSE • Parc scientifique d’Ecublens – EPFLAccueil d’entreprises actives dans les secteurs de haute technologie et coaching pour créateurs d’entreprises.

M. Jean-Philippe LALLEMENT021 693 46 65

[email protected]

SELT • Service de l’économie, du logement et du tourismeAppui aux créateurs d’entreprises et aux PME vaudoises, plus particulièrement celles actives dans les secteursde l’industrie, des services proches de la production et des technologies de pointe.

M. Raphaël CONZ021 316 58 [email protected]

www.vd.ch/economie

Y-Parc SA • Parc scientifique et technologique d’Yverdon-les-BainsAccueil d’entreprises actives dans les secteurs technologiques.

M. Jacques BALLY024 423 92 50

[email protected]

Biopôle Accueil d’activités à forte valeur ajoutée, principalement dans les domaines des sciences de la vie et des quartiersgénéraux à vocation internationale.

M. Jacques BALLY021 692 58 30

[email protected]

Technopôle de l’environnement (TecOrbe)Accueil d’entreprises spécialisées dans les technologies environnementales et le domaine énergétique.

M. Alain JENNY021 318 75 10

[email protected]

Ateliers de la Ville de RenensIncubateur et accueil d’entreprises actives dans le domaine de la communication visuelle, du graphisme,du design et de l’architecture.

M. Yves ROULIN021 632 71 50

[email protected]

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3322 Créateurs No 8

Annuaire des entreprises en démarrage

AnnuaireEntreprises en démarrageLes 135 entreprises en démarrage référencées dans cet annuaire remplissent trois critères:

W Elles doivent témoigner d’une volonté de croissance et de création d’emplois

W Elles doivent avoir moins de trois ans d’activité

W Elles ont bénéficié d’une aide significative lors du dernier trimestre d’un des organismesde soutien mentionnés aux pages 28 à 31

NOUVELLES ENTREPRISES SOUTENUES

Technologies médicalesFabrication et distribution de dispositifs médicaux, notamment de l’Oesotest,dispositif de collecte de cellules utilisé dans le dépistage du cancer de l’oesophage.Distribution d’instruments de chirurgie haut de gamme.

soutenue par

Olivier SALOVICI021 691 75 01

[email protected]

Art et artisanatPeinture décorative, enseignes et logos, cours de peinture individuels ouen groupe, Art-thérapie.

soutenue par

Patrica MONNET MICHEL079 342 26 43

[email protected]

RobotiqueDéveloppement du projet mydesfriend, un concept de jouet interactif communicant douéd’une personnalité et de capacités qui évoluent en fonction des interactions avec l’utilisateur.Le robot mydeskfriend peut aussi communiquer avec le web à travers un PC.

soutenue par

Pierre BUREAU021 566 73 43

[email protected]

Cosmétiques bioAu temps pour moi est un espace entièrement dédié au bien-être, proposant à la ventedes cosmétiques exclusivement bio et des massages ou drainages lymphatiques effectuéspar une praticienne diplômée.

soutenue par

Bérénice SCNEEBERGER022 328 08 60

[email protected] www.autempspourmoi.ch

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50-

51Annuaire des entreprises en démarrage

3333Créateurs No 8

HorlogerieConseil et Coaching technique et organisationnel, Analyse technique,Création et Développement de produits horlogers, Assemblage de mouvements et Terminaison.

soutenue par

Christophe LÜTHI032 857 27 77

[email protected]

Distribution boissonsCommerce, distribution et livraison de produits alimentaires notammentdans le domaine des boissons minérales, sodas et bières.

soutenue par

Alain CHASSOT022 348 16 94

Art et artisanatBoutique d’art et artisanat d’art. Vente d’objets d’art réalisés par des artisans de la région,de bijoux de créateurs, de bijoux fantaisie, peintures, poteries et sculptures.

soutenue par

Marie-Christine AUBERT078 824 51 06 ou 021 441 45 00

[email protected]

Café RestaurationExploitation du restaurant «L’Atlantico» spécialisé dans les fondues chinoises, flammenküches,«cheminée», poissons ainsi qu’organisation de soirées à thèmes et banquets.

soutenue par

Lorraine SOLIER022 755 65 55

[email protected]

Biologie mobileDéveloppement d’outils de diagnostic innovants dans le domaine de la biologie mobile,notamment pour la mesure prédictive de l’accident thrombotique.

soutenue par

Didier MAUROY032 720 52 48

[email protected]

Magasin, boutiqueVente d’habits neufs et de seconde main pour adultes et enfants.Organisation d’événements pour enfants.

soutenue par

Valérie DEMONT021 943 56 61

[email protected]

Etalonnage et contrôleBEA Métrologie Suisse est un laboratoire de métrologie dimensionnelle,effectuant également du contrôle dimensionnel et tridimensionnel, de la formation,du conseil et de la fourniture d’équipements de mesure.

soutenue par

Guillaume TREMBLAY032 931 22 00

[email protected]

CommunicationBabymag.ch est l’unique magazine suisse dédié à la grossesse et à la première enfancese déclinant également sous la forme d’un site internet et d’une radio pour enfants.

soutenue par

Maria Soledad VARELA PIERSIMONE022 320 54 15

[email protected]@babymag.ch

www.babymag.ch

HorlogerieDesign et développement de produits de luxe (marques Cabestan, Winch et Winglet),suivi de la fabrication auprès des sous-traitants, assemblage et commercialisation des produits.

soutenue par

Jean-François RUCHONNET021 845 71 86

[email protected]

HorlogerieDéveloppement et industrialisation de mouvements horlogers.

soutenue par

CT TIMEDaniel MARTINEZ

032 967 94 [email protected]

BIOFIELD

CAFE RESTAURANTL’ATLANTICO

CHASSOTHOLDING S.A.

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6-47

3344 Créateurs No 8

Annuaire des entreprises en démarrage

RestaurationExploitation du restaurant «Le Corail Rose» spécialisé dans les gambas.

soutenue par

Le Corail RoseDenis HURON

022 733 03 [email protected]

Developpement durableSolutions clé en main ou intégrées dans le domaine des systèmes et technologies solaires.Dispositifs solaires autonomes portables utiles pour l’éclairage, le chargement d’appareilsélectriques ou le pompage de l’eau; brise-soleil et stores photovoltaïques.

soutenue par

Daniele OPPIZZI032 930 29 81

[email protected]

Internet- GAB-Global Access Board: système centralisé permettant de gérer des accès et des ventes

(produits, véhicules et personnes); - GABTRACK: géolocalisation GPS pour véhicules professionnels (gestion de flottes);- GABeCall: géolocalisation GPS pour véhicules privés en cas d’accident ou panne

avec blocage en cas de vol.

soutenue par

Tony FERNANDES032 930 29 55

[email protected]

EvènementielOrganisation et production de concerts et de spectacles à destination d’un publicen quête de nouveauté et d’actualité, Horizon Prod assure aussi campagnes de marketinget management d’artistes.

soutenue par

Lamine CISSE079 749 38 22

[email protected]

ServicesSociétés de services visant à faciliter le développement d’applications parallèlespour le calcul intensif et la visualisation en temps réel.

soutenue par

Stefan EILENMANN076 337 72 47

[email protected]

HorlogerieFondée en 2008, Fleurier Ebauches S.A. est active principalement dans la fabricationde composants d’ébauches horlogères.

soutenue par

Maurizio CIURLEO032 862 09 09

www.fleurier-ebauches.ch

Prévisions hydrologiquesDéveloppement du projet HydroSuisse, un portail web de prévisions de débitsdans les rivières et lacs de Suisse.

soutenue par

Frédéric JORDAN021 784 33 [email protected]

www.e-dric.ch

Micro-électroniqueDéveloppement de système de déposition PECVD destiné à la R&D dans les domainesdu photovoltaïque et de la micro-électronique.

soutenue par

Fabrice JEANNERET078 657 65 53

[email protected]

Centre de bien-êtreDrainage lymphatique, massages relaxants et sportifs, polarité et Amma massage assis.

soutenue par

Lysiane CHATELLIER079 230 92 35 ou 021 691 13 26

[email protected]

HorlogerieTraitement de surface, Gravure, Décoration horlogère.

soutenue par

Andrea DE LUCA032 968 11 76

[email protected]

DM SURFACES SA

GABTECHNOLOGIES SA

HORIZONPROD SÀRL

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3355Créateurs No 8

Annuaire des entreprises en démarrage

Technologie médicaleRecherche, développement et commercialisation d’instruments médicaux,notamment d’une technique non invasive de l’activité mécanique du système digestif.

soutenue par

Michel DEMIERRE079 636 86 35

[email protected]

InformatiqueEntreprise innovante dans le domaine du dépannage Informatique, NexPC utiliseun système de tarifs forfaitaires adaptés pour particuliers ou entreprises.

soutenue par

Julien JEANRICHARD078 747 10 84

[email protected]

HorlogerieManufacture implantée à Lausanne, ville dont la tradition horlogère remonteau milieu du 19e siècle. L’originalité de la démarche réside dans les partenariats établisavec des Fondations de la cité, tels que l’Opéra de Lausanne ou le Béjart Ballet Lausanne.

soutenue par

Olivier RANDIN078 924 34 94

[email protected]

Technologies de l’informationDéveloppement de la plate-forme Uniboard, solution qui permet à l’enseignement enclasse traditionnelle d’accéder aux avantages de l’interactivité et des services en lligne.

soutenue par

Mathieu FIVAZ021 351 53 07

[email protected]

Restaurant, Bar, CaféSnack-Hamburgers dans une ambiance Rock originale. Tout est cuisiné maison età la minute avec des produits régionaux.

soutenue par

Bastien KERMINON et Isabelle BEHNKE079 464 77 95

[email protected]

ElectroniqueRéparation d’iPod et iPhone.

soutenue par

Matthias STUDER079 476 60 79

[email protected]@macianer.com

Articles fêtesNégoce d’articles de fêtes et de cérémonies, costumes et déguisements, feux d’artifices,tous articles récréatifs ainsi que décors de tables et de salles de fêtes.

soutenue par

Olivier DE BAZILLAC022 342 07 07

[email protected]

ChirurgieLaserix sàrl has developed Cartilex®, a new patented technique for performingarticular cartilage tissue ablation in joint such as human knee.

soutenue par

Pierre RAVUSSIN079 212 61 30

[email protected]/laservet

Chirurgie à l’étrangerService d’opérations à l’étranger, Novacorpus propose de nombreux soins médicauxà des prix abordables, de qualité et en toute sécurité. Grâce aux compétences du Dr de Büren,l’entreprise garantit une bonne prise en charge et un suivi post opératoiredès le retouren Suisse du client.

soutenue par

Dr Stéphane DE BüREN022 310 70 84

[email protected]

HorlogerieSous-traitance et développement de nouveaux produits.

soutenue par

O. DE MARINIS032 922 61 [email protected]

www.odmsa.chODM DE MARINIS SA

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48

3366 Créateurs No 8

Annuaire des entreprises en démarrage

ITDéveloppement d’applications logicielles sécurisées pour les solutions de cartes à puce,les appareils mobiles NFC et l’Internet des objets.

soutenue par

Geoffroy RAYMOND022 884 83 04

[email protected]

Recherche médicaleDevelopment of a medical device and approach for the preventionof chemotherapy-induced hair loss.

soutenue par

Richard VOELLMY076 335 31 29

[email protected]

Dessalement / Eau potableDéveloppement et commercialisation de systèmes de dessalement d’eau de mernovateurs, sur le principe de l’osmose inverse, économes en énergie pouvantproduire de l’eau potable avec des énergies renouvelables.

soutenue par

Renaud DE WATTEVILLE, Susanne LAUBER FÜRST079 321 37 77

[email protected]

Restaurant, Bar, CaféCuisine créative indienne à savourer sur place ou à l’emporter.

soutenue par

Syed RAHMAN-MEYER022 734 63 14

[email protected]

InternetService permettant aux sites web, blogs et plateformes sociales de se constitueren réseaux d’affinité par le partage ou l’échange de contenus multimedia,notamment dans le domaine du sport.

soutenue par

Edouard LAMBELET & Iskander [email protected]

www.smallrivers.com

Sellerie, équitationDernière sellière diplomée de Genève, Mme Panelati vous fabrique sur mesure ouvous répare tout équipement et accessoire en cuir et propose à la vente de multiplesarticles d’équitation.

soutenue par

Fabienne PANELATI022 736 60 43

[email protected]

MicrotechniqueFabrication de sous-ensembles microtechniques pour le génie médical,la métrologie et l’intrumentation. Usinage des matériaux difficiles et extra-durs.

soutenue par

Pierre-André MEYLAN021 845 10 00

[email protected]

Livraison de salaldeSystème de livraison de salades, nourriture saine et équilibrée, au travail ou à domicile.La carte comprend 16 types de salades, 6 desserts et 8 différentes boissons.A l’unité ou en menu combi!

soutenue par

Samir ZEKRI077 420 15 30

[email protected]

THERMATHER SÀRL

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Denis LALANNE et Enrico BERTINI026 425 45 [email protected]

SIMPLEUIInformatique

Soutenu par

Simone LIPARULO022 349 50 [email protected]

ALPHABET CLUBEducation

Soutenu par

Filip OPDEBEECK022 310 79 [email protected]

AU BONHEUR DU VINBanque de vin

Soutenu par

Cécile DUVANEL022 884 83 [email protected]

AUGURIXDiagnostic médical

Soutenu par

Guy HAUSERMANN022 322 09 [email protected]

AUDIADISAnnonces audiosur internet

Soutenu par

Paolo BOTTI022 880 10 [email protected]

ARISGENBiotech delivery systems

Soutenu par

Service de la PromotionEconomique de Genève

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3377Créateurs No 8

Annuaire des entreprises en démarrage

ENTREPRISES SOUTENUESStéphane BLANCHARD026 425 45 [email protected]

APUS3Informatique

Soutenu par

Reza DOOMUN026 425 45 [email protected]

ASTON CONSULTINGServices

Soutenu par

Xavier BERTSCHY026 425 45 [email protected]

CITYONLINE.NETInformatique

Soutenu par

Susanne HADER026 670 65 [email protected]

SHDESIGNPhotographie

Soutenu par

Willy RUESCH et Benoît WEBER026 413 04 [email protected]

DENDRONLogistique etconstruction en bois

Soutenu par

Patrick MAILLARD026 422 33 [email protected]

MIGTECHNOLOGYInformatique

Soutenu par

Isabelle BERSET026 913 84 [email protected]

Utilisation sauleSAULTECH SA Soutenu par

Frédéric VON DER WEID031 750 32 [email protected]

SELFRAGFragmentation sélective

Soutenu par

Christian BOCHET et Olivier GRABER026 425 45 [email protected]

ATLAS PHOTONICSChimie

Soutenu par

Prof. Dr. Hans-WolfgangBRACHINGER et Rolf KAUFMANN026 425 45 [email protected]

CESTAT.CHStatistiques

Soutenu par

Sébastien FRAGNIÈRE026 913 72 [email protected]

LANIACSport

Soutenu par

Peter SCHURTENBERGER et FrankSCHEFFOLD / 026 425 45 [email protected]

LSINSTRUMENTSPhysique

Soutenu par

Alain CODOUREY026 653 71 [email protected]

ASYRILMicrorobots

Soutenu par

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3388 Créateurs No 8

Jacqueline CHELLIAH079 306 22 [email protected]

JAMATHI LIFESTYLE SàrlLifestyle

Soutenu par

Frédéric MAUCH022 311 88 [email protected]

BIOAPPLYEcologie

Soutenu par

Michael SENN et MarcusANDERSSON / 022 548 10 [email protected]

CUSMICRecrutement

Soutenu par

Cyrille GAY022 346 17 [email protected]

CYPEWEARMode-sport

Soutenu par

Tanguy GRIFFON022 884 83 [email protected]

ECOIAClean energies

Soutenu par

Franck LANSON022 716 42 [email protected]

ELSA METALEnvironnement

Soutenu par

Emmanuelle OSSOLA079 651 39 [email protected]

EMO FORMATIONFormation

Soutenu par

Reto STOECKLIN022 884 83 [email protected]

FUNZYMEHealth Care

Soutenu par

Cédric MERLOT079 699 79 [email protected]

DRUG DESIGN TECHNOLOGIESBiotech software

Soutenu par

Ludovic WISZNIEWSKI022 794 44 [email protected]

EPITHELIXBiotech services

Soutenu par

Raphael HOLZER022 880 10 [email protected]

FUNETICSMedtech software

Soutenu par

Robon E. OFFORD022 794 44 [email protected]

MINTAKA FOUNDATIONNot-for-profit foundation

Soutenu par

Stéphane DEMAUREX079 205 24 [email protected]

MCRDMesure d’énergie

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

David DAVINROY078 610 89 [email protected]

MEMENTOJeux informatiques

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Service de la PromotionEconomique de Genève

Françoise RAMSEIER022 321 20 [email protected]

LESS IS MOREConsulting en art

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Service de la PromotionEconomique de Genève

Richard ANDREWS022 794 44 [email protected]

MELCUREBiotech therapeutics

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Hervé PERRON022 794 44 [email protected]

GENEUROBiotech therapeutics

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Patrick PAGE022 794 44 [email protected]

GENKYOTEXBiotech therapeutics

Soutenu parService dela PromotionEconomiquede Genève

Anne DESCOUR022 884 83 [email protected]

ToxicologieFONDATIONTOXINOMICS

Soutenu par

Pierre MAGISTRETTI 022 880 10 [email protected]

Biotech therapeuticsGLIAPHARM Soutenu par

Annuaire des entreprises en démarrage

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Michel NEDEFF0848 000 [email protected]

STERISWISSMédical

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Julie BESSON et Isabelle COSTES022 301 41 [email protected]

TIME FOR YOUConciergerie

Soutenu par

Arev SALAMOLARD022 901 10 [email protected]

WILLOWPlanification financière

Soutenu par

Marie-Noëlle LETELLIER079 286 00 [email protected]

ATELIER LUXEMarketing etcommunication

Soutenu par

Thierry PELET022 884 83 [email protected]

VIROBLOCKVirologie

Soutenu par

Baptiste DE COULON078 636 32 [email protected]

Services d’archivageARCHIVES ETTERRITOIRE

Soutenu par

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3399Créateurs No 8

Michaël OHAYON et ThomasSERVETTAZ / 022 301 95 [email protected]

METAVISIONCommunication visuelle

Soutenu par

Sebastian CHIAPPERO et MaartenDE WINTER / 022 321 54 [email protected]

SPONSORIZEServices

Soutenu par

Jorge CORS022 884 83 [email protected]

PHASISMicroscopie et matériaux

Soutenu par

Erik DE DECKER022 884 83 [email protected]

PULSAR VOIPVolP system

Soutenu par

Stéphane GAMARD022 884 83 [email protected]

SALSADEVIT

Soutenu par

Olivier GAUDIN022 884 83 [email protected]

SONARSOURCEIT

Soutenu par

Raphaël ARRIGONI022 348 90 [email protected]

PIXELUXJeux informatiques

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Nicolas REBETEZ et Adrien DE LOËSCo-fondateur / 022 510 22 [email protected]

SENSOMETRIXBiométrie

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Marc-Elian BÉGIN077 446 81 [email protected]

SIX 2Informatique

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Bart VAN DE VYVER022 719 09 [email protected]

SPINX TECHNOLOGIESTechnologies biotechniques

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Jérôme VENTURA022 799 40 [email protected]

SPINEARTTechnologie médicale

Soutenu par Service de la PromotionEconomique de Genève

Maurice STROUN022 794 24 [email protected]

ONCO XLBiotech diagnostics

Soutenu par

Paul DYSON022 880 10 [email protected]

Biotech therapeuticsRAPTAPHARM Soutenu par

Laurent ISOARD022 840 50 [email protected]

Rating écologiqueSIGNA-TERRE Soutenu par

Annuaire des entreprises en démarrage

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4400 Créateurs No 8

Serge GIRARDIN032 753 54 54www.goldinc.ch

GOLDINCTélécommunication etmultimédia

Soutenu par

Jérôme SCHNEIDER etHenri-Philippe GRANGER027 767 30 03 / [email protected]

ALMECMécanique

Soutenu par

Jérôme GOLLIARD, Dominique NOIRet Patrick VALLAT024 471 06 [email protected] / www.dedoc.ch

DEDOCServices

Soutenu par

Dietmar KUONEN027 456 87 [email protected]

VALWEBInformatique

Soutenu par

Nicolas FIETIER021 921 29 [email protected]

ARTS ENGINEERINGIngénierie informatique

Soutenu par

Jacques ZURBUCHEN079 212 07 [email protected]

BOBY SLEDGESport

Soutenu par

Yves LOERINCIK079 453 59 [email protected]

ECOINTESYSEnvironnement

Soutenu par

Emmanuelle SCHENKeschenk@competences-benevoles.chwww.competences-benevoles.ch

COMPETENCES BENEVOLESRéseau de compétencesau profit d’institutions

Soutenu par

Emmanuelle OZKAN021 861 40 [email protected]

ETHOMETRICEquitation

Soutenu par

Rachel UNELL et Branko GANTAR078 611 10 [email protected]

MEDINELFormation médicale

Soutenu par

Mélanie et Soizic ROMERO079 701 08 [email protected]

MELAZICMode et tendance

Soutenu par

Roderic MERLINI021 646 00 [email protected]

PASTA MERLINIGastronomie

Soutenu par

Raffael MAIO et Joël WINTEREGG024 423 97 [email protected]

NETGUARDIANSSécurité informatique

Soutenu par

Samuel SONDEREGGER021 693 70 [email protected]

ATTO LIGHTNanophotonique

Soutenu par

Nadia SIEGRIST079 366 80 48www.effarouchement.ch

Effarouchementindustriel

N. SIEGRISTFAUCONNIÈRE

Soutenu par

Julia ORSINI021 213 03 [email protected]

BIOPACKEquipement médicaux etde laboratoire

Soutenu par

Laurent POTESTA078 674 31 [email protected]

GET MORE TVMultimédia

Soutenu par

François BOCHATAY079 694 02 [email protected]

DESKNETInformatique

Soutenu par

Dr. Malick KANE021 693 91 [email protected]

ENEFTECHInstallations énergétiques

Soutenu par

Laurent SCHÜTZ079 824 43 [email protected]

EQUITIESFormation

Soutenu par

Annuaire des entreprises en démarrage

Page 41: Bernex - CVCIpour les problèmes dentaires (à Budapest et Barcelone), les opérations de la myopie (à Grenoble) et, courant 2009, en chirurgie esthétique. Novacorpus possède un

Dr. D. KÄHLER-SCHWEIZER071 910 00 [email protected]

HIRUMEDMedizin

Soutenu par

Regula FLISCH 071 620 40 [email protected]

INSPIRASoziale Dienstleistungen

Soutenu par

Andreas JUCHLI 052 394 02 [email protected]@jdmt.ch

JDMTDienstleistung

Soutenu par

Gaby SCHMUKLERSKI043 243 85 [email protected]

LERSKIMode

Soutenu par

Frido STUTZ044 814 15 [email protected]

SMARTPBau

Soutenu par

Herr B. KOHLI044 380 18 [email protected]

TOURISMUS-KVAusbildung

Soutenu par

4411Créateurs No 8

Nicolas GEHRIG021 925 37 [email protected]

ODUS TECHNOLOGIESMédecine dentaire

Soutenu par

Pablo de HERAS CIECHOMSKI079 785 18 [email protected]

Software, biotechVISUALBIOTECHSàrl

Soutenu par

Eric LUCIEN021 651 79 [email protected]

PICODRILLNanotechnologies

Soutenu par

Pierre-André MEYLAN021 845 10 [email protected]

PIGUET FRÈRESMicrotechnique

Soutenu par

Christophe LANZ021 966 44 [email protected]

QUI L’EÛT CRUAgroalimentaire

Soutenu par

Isabelle VEZ079 516 38 [email protected]

VEOVOX Technologiesde l’informatique etde la communication

Soutenu par

Zofia GOSPODAREK-PAJOT et FannyLÉCHOT / 076 326 05 76 ou 079 259 87 [email protected] / [email protected]

PILATES COCOONCentre de bien-être

Soutenu par

Annuaire des entreprises en démarrage

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4422 Créateurs No 8

Agenda

MANIFESTATIONSLes Midis de la ChambreGenève, CCIG, 12h00 à 14h00Organisée une fois par mois dans les locaux de la CCIG, 4, bd du Théâtre à Genève, cette rencontre a pour but la mise en relations d’affaires.Lors de chaque rencontre, cinq entreprises membres se présentent à une trentaine d’autres membres. Les Midis jouent un rôle de networking très apprécié.

PPlluuss ddee 440000 ppaarrttiicciippaannttss eenn 22000077

• Jeudi 26 février 2009 • Jeudi 4 juin 2009• Jeudi 19 mars 2009 • Jeudi 17 septembre 2009• Jeudi 23 avril 2009 • Jeudi 22 octobre 2009• Jeudi 14 mai 2009 • Jeudi 19 novembre 2009

RReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonnss:: NNaatthhaalliiee EEggggllyy,, TTééll.. 002222 881199 9911 1111,, ee--mmaaiill:: nn..eeggggllyy@@cccciigg..cchh

Petits-déjeuners des PME & start-upVaud et Genève, 8h30 – 10h30Les promotions économiques des cantons de Vaud et de Genève vous convient régulièrement à des petits-déjeuners. La formule comprend un exposésur un thème central du quotidien des entreprises en démarrage, suivi d’un café-croissant. L’inscription est gratuite mais obligatoire.

PPrroocchhaaiinnss ppeettiittss--ddééjjeeuunneerrss 13 mars, CVCI, Lausanne 15 mai, Y-Parc, YverdonComment développer ses prospects et ses affaires grâce au réseautage? Gestion du contentieux: quelles solutions?

27 mars, FER, Genève 29 mai, CCIG, GenèveDroits et obligations des employeurs Propriété intellectuelle et droits d’auteurs pour le web et les logiciels

24 avril, CCIG, Genève 19 juin, PSE, Ecublens (Vaud)Développement des affaires à l’international Gouvernance d’entreprise: quel profil pour le CEO de demain?

RReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonnss VVaauudd:: wwwwww..ppeettiittssddeejjeeuunneerrss--vvaauudd..cchhRReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonnss GGeennèèvvee:: wwwwww..ppeettiittssddeejjeeuunneerrss..cchh

IVE Workshop à Fribourg –Entrepreneurship en neuf modules«Ce qu'un jeune entrepreneur doit savoir»Du mardi 10 mars au mardi 19 mai 2009,école d’ingénieurs et d'architectes de FribourgLe Workshop s'adresse aux étudiants et aux créateurs d'entreprise qui souhaitent en apprendre davantage sur la conduite d'une société. Les neuf modules(Stratégie, Valeurs, Personnalité, Marketing, Finances, Aspects juridiques, Entrepreneur, Coaching et Présentation du business plan) sont animés par desgestionnaires en contact avec le monde économique.

IInnffoorrmmaattiioonnss eett iinnssccrriippttiioonnss:: IInnssttiittuuttee ffoorr VVaalluuee--bbaasseedd EEnntteerrpprriissee,, TTééll.. 002266 330099 2200 2200,, wwwwww..iivveeiinnssttiittuuttee..oorrgg

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Agenda

4433Créateurs No 8

mediSIAMS 2009Du mardi 10 mars au vendredi 13 mars 2009, MoutierLe salon mediSIAMS est le point de rencontre de toutes les industries des microtechniques dont une partie au moins de la production est destinéeaux secteurs médical et dentaire. Le cluster Micronarc (www.micronarc.ch) et la Promotion économique du Canton de Vaud (www.vd.ch/economie)vous offrent des opportunités de participer à cet événement.

PPrrooggrraammmmee eett iinnssccrriippttiioonn:: wwwwww..mmeeddiissiiaammss..cchh

Orbit 2009Du mardi 12 mai au vendredi 15 mai 2009, Messezentrum ZürichSwissMedia vous propose de prendre part à cet important rendez-vous de tous les milieux des Technologies de l’Information, de la Communication,du Multimédia, de l’Internet et de l’Informatique.

Par la fusion d’Orbit avec iEX (Internet Expo), Orbit est désormais sans doute le plus grand salon du genre en Suisse. Avec 400 exposants etquelques 16 000 visiteurs professionnels, ce salon B2B devrait s’imposer comme la manifestation à ne pas manquer.

RReennsseeiiggnneemmeennttss:: SSwwiissssMMeeddiiaa –– wwwwww..sswwiissssmmeeddiiaa..cchh

Carrefour des créateursUn arrêt utile pour votre succès entrepreneurialJeudi 28 mai 2009, Centre Patronal, PaudexVous avez créé votre start-up ou envisagez de le faire? Cette journée vous est consacrée. Venez rencontrer l’ensemble des structures pouvant vous aiderdans votre démarche entrepreneuriale et participez aux conférences sur des problématiques touchant de près les start-up.

RReennsseeiiggnneemmeennttss:: GGeenniilleemm LLaauussaannnnee MMMM.. JJaaccccaarrdd eett BBoovvyy,, TTééll.. 002211 661133 3355 0011

FORMATIONSGenilem: Créer son entreprise26 – 27 mai, Centre patronal, Paudex, Vaud15 – 16 septembre, Fédération des entreprises romandes, GenèveCette formation accueille les créateurs en phase de pré-démarrage. Elle traite entre autres des sujets suivants: la préparation d’un plan d’affaires,la gestion, le choix d’un statut juridique, le marketing de l’innovation, la protection intellectuelle et la recherche de financement. Cette formation estdonnée soit en présentiel, soit en e-learning.

RReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonn:: wwwwww..ggeenniilleemm..cchh oouu ccaatthhyy@@ggeenniilleemm..cchh,, TTééll.. 002222 881177 3377 7777

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4444 Créateurs No 8

Agenda

Genilem: Techniques de vente19 – 20 mai, Fédération des entreprises romandes, Genève 8 – 9 septembre, Centre patronal, Paudex, VaudCette formation s’adresse à tout créateur d’entreprise quel que soit le stade d’avancement de son projet. Les participants se familiariseront entre autres avecles techniques d’identification de prospects et de prise de rendez-vous, la gestion du face-à-face, la conclusion de la vente et les règles d’or de la communication.

RReennsseeiiggnneemmeennttss eett iinnssccrriippttiioonn:: wwwwww..ggeenniilleemm..cchh oouu ccaatthhyy@@ggeenniilleemm..cchh,, TTééll.. 002222 881177 3377 7777

COURS CVCIInitiation à la résolution rapide et confidentielle des différends2 avril 2009 et 2 septembre 2009, 9h00 à 17h00, CVCI, LausanneCette formation interactive, avec des cas pratiques, a pour objectif de faire découvrir la médiation et de l’intégrer comme méthode de résolutiondes conflits au sein des entreprises et dans les relations contractuelles. Elle traite des conflits, des principes de la communication, de la descriptiondu processus de médiation, des outils à disposition (écoute, reformulation) et comprend des exercices pratiques.

Heures supplémentaires28 avril 2009 et 29 octobre 2009, 14h00 à 17h00, CVCI, LausanneLe cours mettra l’accent sur la distinction entre les heures supplémentaires et le travail supplémentaire, la compensation et le paiement des heures supplémentaires,l’obligation d’effectuer des heures supplémentaires et le délai pour les annoncer, la preuve des heures supplémentaires et le cas particulier des cadres.

Résiliation abusive et résiliation immédiate14 mai 2009 et 3 novembre 2009, 13h30 à 17h00, CVCI, LausanneUne présentation du système légal illustrée par de nombreux exemples concrets tirés de la jurisprudence récente des tribunaux permettra de répondreaux questions suivantes: quels éléments rendent un congé abusif? A quelles conditions peut-on résilier un contrat de travail avec effet immédiat?Comment réagir face à un abandon d’emploi?

IInnffoorrmmaattiioonnss eett iinnssccrriippttiioonnss:: CChhaarrlloottttee BBoouukkllii,, TTééll.. 002211 661133 3366 3388,, ee--mmaaiill:: ddrrooiitt@@ccvvccii..cchh,, wwwwww..ccvvccii..cchh

PRIX ET CONCOURSVotez et choisissez le finalistedu Prix Créateurs BCVs!Après une première édition 2007 prometteuse, le Prix Créateurs BCVs 2009, organisé par Genilem Valais, Business Valais et la Banque Cantonale du Valais,débute actuellement. Son but: primer les projets les plus innovants du canton du Valais et du Chablais vaudois dans les domaines dits «traditionnels»de type touristique, arts et métiers, services, commerce, etc. La première sélection sera faite par un Comité composé de représentants du monde bancaire,économique et politique. Trois finalistes resteront en course. La deuxième phase de sélection sera entre vos mains, cher public! Grâce à la participationdes principaux médias valaisans (Canal9, Le Nouvelliste, Walliser Bote, Radio Rottu, Radio Chablais et Rhône FM), les trois candidats finalistes vous serontprésentés afin que vous puissiez voter par SMS et via le Web pour votre projet préféré entre le 24 mars et le 2 avril. La remise des prix aura lieu le 2 avril prochain,à la salle Polyvalente de Conthey, à la suite d’une conférence de M. Robin Cornelius, fondateur et président du conseil d’administration de Switcher SA.

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4455Créateurs No 8

Produits du trimestre

Découvrez nos coupsde cœur du trimestre!Six sociétés bénéficiant du soutien des structures d’aideà la création d’entreprise présentent un produit ou un service.

Réalisation parChristophe Aebischer,Jean-Michel Garnier,

Sophie Haerri,Mathias Paquier et

Frédéric Vormus

Goldinc SA a conçu un téléphone mobile tout spécialement pour les seniorsainsi que pour les personnes touchées par un problème sensoriel (i.e. vue,ouïe, mémoire). Les fonctions proposées allient technologie moderne et faci-lité d’utilisation. Doté de parole, simple et robuste, le téléphone AltoII©répond à une demande croissance. Il faut rappeler qu’actuellement dans lemonde, 250 millions d’abonnés à un réseau de téléphonie mobileont plus de 65 ans.

Ce téléphone ergonomique et économique necontient que quatre menus essentiels, la fonc-tion paroles permet une écoute vocale desmenus et des messages et les touches duclavier sont larges et lisibles en braille. Letéléphone se recharge sur une consoleafin de le retrouver facilement chezsoi et d’éviter les problèmes classi-ques de perte du chargeur ou defils emmêlés. Tout est réunipour permettre une simpli-cité d’utilisation extrême.Dans un monde de plusen plus complexe,il est parfois bonde revenir à desvaleurs sûreset simples.

Ce téléphone est disponible auprès des revendeurs de téléphones mobilesainsi qu’auprès de la Fondation suisse pour les téléthèses. AltoI©, une versionsans clavier existe également.

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Un téléphone pour les seniors

Carte de visite de Goldinc SAen page 40

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L’art et l’horlogerie s’unissent dans les créations d’Olivier Randin. A tra-vers quatre modèles de montres, la Manufacture horlogère Olivier

Randin rend hommage à la grâce du chorégraphe Maurice Béjart touten soutenant sa fondation puisqu’une partie des revenus lui est

rétrocédée. La ligne se décline en Regard d’Or, dont le cadran est ornéd’un portrait de Maurice Béjart et dont la couronne est sertie d’unmorceau de la scène du Métropole de Lausanne; Ballet bleu sembleimprégné du regard pénétrant du chorégraphe; l’Ombre ou ladanse se pare des couleurs du Béjart Ballet et Mikoto, partageson amour des Abyssins.

D’autre modèles exclusifs et personnalisables sont égalementdisponibles sur demande.

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Carte de visite de Manufacturehorlogère Olivier Randinen page 35

4466 Créateurs No 8

Produits du trimestre

Développement du projetHydroSuisse, un portail web

de prévisions de débitsdans les rivières et lacs

de Suisse développépar la société e-dric

Les montres dansantes

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La symétrie n’existe pas chez l’être humain. Pourtant nos chaussures sontsymétriques. Raison pour laquelle 80% de la population ne trouve pas réelle-ment «chaussure à son pied»; et seuls 35% des individus possèdent le «piedtype» des concepteurs et industriels de la chaussure.

Varioped® est l’aboutissement d’une approche originale et scientifique de lachaussure qui devient confortable, esthétique, dans les prix du marché et,cerise sur le gâteau, fabriquée en Suisse.

Varioped® a inventé et réalisé à Genève des chaussures en quatre largeursparfaitement transparentes, en collaboration avec le Polytechnicum de Milanpour la partie plasturgie; elles ont les mêmes propriétés de tenue et de sou-plesse que celles en cuir.

Le vendeur rentre huit mesures, trois périmètres et une longueur pour cha-que pied dans un programme informatique qui lui indique l’objet qu’il doitutiliser. Ainsi, le client peut essayer en statique et en dynamique les chaussu-res choisies, la transparence de celles-ci permettant de visualiser les piedsdans leur soulier.

Varioped® propose 100 modèles, au client de choisir la ou les couleurs qu’ilsouhaite. Ces chaussures sont entièrement réalisées à Genève et le délai delivraison est de dix jours pour toute l’Europe: sept de fabrication et trois detransport. Les magasins affiliés au système possèdent un kit d’essai ainsiqu’un programme informatique correspondant à l’équivalent d’un stock de100 000 paires de chaussures.

wwwwww..vvaarriiooppeedd..ccoomm

Produits du trimestre

4477Créateurs No 8

Le portail web Hydro-suisse.ch propose des prévisions de débit dans tous lescours d'eau suisses. L'état des rivières dans les 12 à 72 prochaines heures estainsi calculé à partir de prévisions météorologiques numériques.

Adressée d’abord aux gestionnaires des réseaux hydrographiques, cette pla-teforme est aussi destinée aux autres utilisateurs des cours d’eau. Elle permetde prévoir les apports dans un lac pour l’hydroélectricité, les niveaux d’eaudans les rivières lors des crues ou pour les activités de loisir ou encore lesdébits prévus pour la pêche.

LLee ssiittee wwwwww..hhyyddrroo--ssuuiissssee..cchhsseerraa ooppéérraattiioonnnneell ddèèss llee 11eerr mmaaii 22000099..

Carte de visite d’HydroSuisse en page 34

La chaussurequi jouela transparence

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4488 Créateurs No 8

Produits du trimestre

Implantée à Givisiez, la société Cash Hôtel Service SA est spécialisée enfournitures pour l’art de la table et la cuisine professionnelle. Créée parYvo Bielmann, fils de restaurateur, elle est active dans un créneau qui alorsn’existait pas dans la région de Fribourg. Elle fournit plus de 10 000 articlesdans toute la Suisse romande. Ses clients sont tant les hôtels que les buvettes,les cafétérias que les restaurants gastronomiques, les EMS que les hôpitaux.

Le show-room de la société permet aux clients de choisir et tester leurs futursassortiments. L’esprit et la culture de cette entreprise familiale ont récemmentété récompensés par le Prix d’encouragement à l’entreprise citoyenne 2008,décerné par le Réseau économique de Fribourg et Région.

wwwwww..ccaasshh--hhootteell..cchh

Une passion pour l’art de la table

A Genève, les possibilités de restauration sur son lieu de travail ne sontpas infinies. Malbouffe sur le pouce est le lot des employés debureau. Désormais, les possibilités de saine sustenta-tion s’étoffent. En effet, Suprêm’Salade livre dessalades au bureau. Fraîcheur et légèreté ferontdésormais partie du déjeuner des cols blancs.

Seize assortiments composent la sélec-tion. Les grands classiques (tomate moz-zarella, paysanne, cervelas) y côtoientles salades les plus exotiques (surimi,indienne, altiplano). Six sauces permet-tent de les assaisonner selon ses goûts.Huit boissons ainsi que six desserts(salade de fruit ou gâteaux divers) peuventcompléter le repas.

Un menu combinant salade, boisson et dessertcoûte CHF 17,90.

Livraison également le soir à domicile du moisde mai à septembre.

wwwwww..ssaallaaddee..cchhCarte de visite de Suprêm’Salade en page 36

Succulentes salades

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Pourquoi vous êtes-vous intéressée aux réseaux?Geneviève Morand: Ça fait plus de 20 ans que j’observe les stratégies decommunication des grands groupes. Il était évident que l’entrée dans lasociété de la connaissance était une mutation majeure. Je voulais doncvivre la révolution d’internet. Quand un nouveau média apparaît, ça nerévolutionne rien mais ça permet de faire les choses différemment. J’aivoulu exercer un métier en relation avec ce nouveau support tout en cher-chant ce pour quoi il était fait. C’est dans ce but que j’ai créé un réseausocial. Comme l’histoire était en train de s’écrire, j’ai pensé qu’il fallait invi-ter tous les pionniers afin qu’il fassent bénéficier de leurs connaissancestous ceux qui étaient concernés par la convergence. A l’époque, nous étionstraités de martiens quand on parlait de convergence des médias, des télé-coms et de l’informatique. Puis internet a touché tous les secteurs et toutesles couches de la population.

Comment avez-vous fait pour rassembler autant? Le mot social network n’existait même pas. Comment améliorer une actionqui ne possédait pas de verbe pour l’exprimer? Personne n’était conscient duréseau. Il fallait que cela devienne une action intentionnelle et stratégique.

Comme j’étais déjà en charge des nouvelles technologies dans mon emploiprécédent, je connaissais beaucoup de gens dans le milieu. J’ai commencéavec 500 adresses. A l’époque, il n’y avait pas encore de mail. Je lançaisdes invitations pour venir écouter des gens. Je voulais inviter du mondecar tout le monde doit apprendre de tout le monde. Rezonance baignaitdéjà dans cette idée de partage et de échange.

Qu’est-ce que propose Rezonance aujourd’hui?Il y a le réseau social en ligne qui compte près de 30 000 personnes. Là-dessuss’ajoute l’organisation des First Tuesday. Nous en organisons une trentainepar année sur des thèmes toujours très pointus qui tournent autour duleadership, du marché, de l’innovation et de l’avenir. Nous avons dix ansd’avance sur ce qui se dit dans les médias. Une conférence précède uneséance de réseautage. Le tout est gratuit car je pars du principe que l’infor-mation doit s’échanger le plus rapidement possible et être ouverte au plusgrand nombre. On essaie de partager ce qu’on apprend.

Nous proposons aussi des formations en compétences sociales. Nous nesommes pas un institut de formation mais on s’est rendu compte que leréseautage est souvent mal compris. Il y a des clés qu’il faut maîtriser.Faire du réseautage, ce n’est pas aller à des cocktails et faire des affaires.Dans la vie, il faut donner pour recevoir. Faire des affaires, c’est d’abord avoirdes relations avec des personnes. Il ne s’agit pas de vendre et d’acheter maisde rencontrer.

Au cœur du réseautage, il y a l’entraide et la solidarité.

Nous sommes loin du cliché de l’arriviste distribuantsa carte de visite à tout vent dans l’espoir de décrocher un contrat.Le réseautage correspond donc à tout autre chose?

Réseauter, c’est donner le pouvoir aux gens. Au lieu de leur dire quoi faire,il faut les laisser faire. Il y a un cadre et après les gens s’entraident car iln’y pas d’autre modèle. Un problème se pose, tout le monde participe pourle résoudre ensemble. C’est un style de management. D’ailleurs, ça serale thème du 2ème Rendez-vous des entrepreneurs: le management trans-formationnel.

Aujourd’hui, il y a deux modes de management: le «moi je» de Sarkozyqui reprend un schéma pyramidal ou le «nous ensemble» d’Obama, quitravaille en réseau. Lequel va réussir? Est-ce qu’une seule personne arriveà avoir une emprise sur les problèmes? L’année dernière, nous avonsfêté les dix ans de Rezonance. Pour les résumer, nous avons parlé duchangement et de la complexité. Le modèle en réseau, c’est le modèle dela complexité. Nous avions intitulé notre cycle de conférences: «Le mondechange et vous? Bienvenue dans l’âge d’or de la complexité». Ça résumenotre position.

Propos recueillis par Frédéric Vormus

Rezonance, l’oreilledu monde complexe

Cette nouvelle rubrique tente d’analyser le fonctionnementdes réseaux en Suisse romande. A tout seigneur,tout honneur, Rezonance ouvre le bal. La plus grandecommunauté de Romandie cherche à préparer sesmembres à la complexification croissante du monde etaux défis de demain. Rencontre avec Geneviève Morand,sa fondatrice et tête pensante.

4499Créateurs No 8

Réseau

Geneviève Morand

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5500 Créateurs No 8

Financement

Ils ont levé des fonds!Découvrez trois sociétés qui ont réussi leur tour de table,interview des fondateurs.

Quelles sont les activités de Centagora?Christophe Lüthi: Centagora a pour vocation de soutenir l’industrie horlogère,sous la forme de conseil et de coaching mais aussi de diverses prestationsd’ingénierie. Nos domaines d’activité stratégiques sont la création, le dévelop-pement et surtout l’analyse et la mise au point de nouveaux produits.

Nous offrons également un service d’assemblage de mouvements mécani-ques tels que des complications comme des quantièmes perpétuels, destourbillons, des montres musicales ou encore des automates.

Pourquoi avez-vous cherché des fonds?Nous avions un concept, des idées, des clients potentiels et une équipedéjà formée, mais il nous manquait les fonds propres pour créer la société.Dans notre domaine d’activité, les plus gros investissements concernentl’achat de matériel destiné à notre laboratoire horloger: appareils demesure, outillage horloger, équipement informatique et mobilier. Pour cequi est de la communication, nous avons pu compter sur notre réseaupersonnel et nos amis.

Centagora Sàrl Carte de visite de Centagoraen page 33

Carte de visite de Sensometrixen page 39

Carte de visite de Motilisen page 35

Pourriez-vous nous décrire votre société? Sensometrix SA conçoit, développe et vend des solutions biométriques decontrôle d’accès basées sur la reconnaissance veineuse de la main. Notrevolonté est de simplifier la vie des gens en évitant tout type de badges oude codes, en approchant simplement la main en face d’un capteur, ce quiautorise l’ouverture d’une porte ou d’un ordinateur tout en maintenant desniveaux de sécurité très élevés.

Quelles ont été les raisons de votre levée de fond? Nous voulions finaliser le prototype et le logiciel de gestion, effectuerles tests opérationnels, installer notre solution chez des clients pilotes et

financer les coûts matériels et opérationnels. Pour ce faire, nous avonsouvert une partie du capital de notre société et donc cédé un certainnombre d’actions.

Nous sommes financés par des investisseurs privés, mais avons quandmême tenté notre chance auprès d’organisme tel que le BAS. Cette levéede fonds a été difficile, notamment en raison de la crise financière actuelleet donc de la diminution sensible de liquidités chez nos investisseurspotentiels.

Sensometrix

Que fait Motilis?Vincent Schlageter: Motilis développe des appareils médicaux. Spécialisés engastroentérologie, nous fournissons des capsules améliorant le diagnostic detroubles digestifs dits fonctionnels pour les marchés de la recherche et clinique.

La ligne de produits déjà existante (Motility Tracking System) est vendueprincipalement à l’industrie pharmaceutique et utilisée en recherche pourvalider l’efficacité de médicaments et mieux comprendre leurs effets.

Une nouvelle ligne de produits, actuellement en développement, seraintroduite en 2009. Elle vise à aider les gastroentérologues dans leur diag-nostic et à fournir un traitement mieux ciblé, tout en réduisant les coûts.

Pourquoi lever des fonds?Nous avons demandé un soutien de la FIT pour financer le prototype denotre futur produit, étape nécessaire avant d’obtenir les fonds destinés àl’industrialisation et l’homologation d’un produit médical.

Ce prêt nous permet également de renforcer la propriété intellectuelle deMotilis, en finançant des brevets.

Motilis

Système de mesure dela motilité digestive,

version recherche, pourles petits animaux

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Financement par des investisseurs privés

Capital action: 105 000 CHF 1 050 000 actions nominatives de 0,10 CHF

Réalisation parGervaise Zumwald,

Jean-Michel GarnierSophie Haerri

Financement

5511Créateurs No 8

En quoi la levée de fonds a-t-elle été difficile?Nous avions déjà un client important au moment de la première rencontreavec notre banquier, ce qui a peut-être joué en notre faveur. Nous avons parcontre fourni un effort substantiel pour rédiger le business plan détaillé quinous a été demandé pour la suite du processus. Au final, environ 40% de nosbesoins en équipements ont été financés sous forme de leasing et le restesous forme de prêt bancaire. Les contacts que nous avions pris avec la sociétéromande de cautionnement CRC-PME ont également été d’une grande aideet ont débouché sur un cautionnement partiel du prêt bancaire.

[email protected]

Quels sont les éléments clés pour réussir? Ils varient en fonction de la phase de développement dans laquelle se situel’entreprise. Le réseau de l’entreprise, qui permet de rencontrer les bonnespersonnes au bon moment, est primordial.

Comment s’y prendre?Motilis bénéficie d’un important soutien de la CTI et du SELT, autant surle plan du développement technique que pour la mise en place d’un pland’affaire et la recherche de financements. Motilis a obtenu le label CTIstart-up fin 2008. C’est aussi par ces contacts que nous avons été encouragésà soumettre notre candidature à la FIT.

Financement FIT

Prêt de CHF 100 000, avec une garantie personnelle,remboursable à hauteur de 20 000 par année àpartir de la 3e année. Possibilité de demander untotal de 3 prêts au cours du développement duprojet, soit CHF 300 000 en tout.

De gauche à droite, MM Michel Demierre, Vincent Schlageter et Pavel Kucera

MM. Adien de Loës, Nicolas Rebetez et Guillaume Du Pasquier

L’équipe Centagora

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5522 Créateurs No 8

En face

Claude Jorand: Cantin SA a connu le succèsdans le domaine de la tôlerie industrielle,qu'est-ce qui vous a conduit à créer unenouvelle société avec Cantin Assembling?

Charles Cantin: Nous sommes spécialisés dans latôlerie industrielle inox, acier et alu. Nous faisonsdes pièces pour différentes entreprises et niches,telles que Selecta, Electrolux, l’industrie automo-bile, les poids lourds, les techniques d’éclairage…Nous disposons d’un parc de machines extrê-mement modernes nous permettant d’exécuterdes pièces de tôlerie qui nous ont apporté lesuccès. Nous vendons tous nos produits enSuisse, mais je pense que 80% d’entre eux, unefois montés, partent ensuite sur le marchéeuropéen et dans le monde entier.

Nous avons ressenti le besoin de pouvoir finirun peu plus les produits en créant la divisionAssembling de la holding. Nous allons utiliserles tôles que nous fabriquons dans la divisionCantin SA pour les assembler avec CantinAssembling. Nous avons déjà trouvé une nou-velle niche dans le photovoltaïque en assem-blant des machines chargées de découper dusilicium pour les panneaux solaires. Nous mon-tons ces machines avec un châssis tubulaire, dela tôlerie, de la carrosserie, des bassins en inox…Ensuite, nous les livrons à notre client quimonte les moteurs, les armoires électriques…

C.J.: Vous vous rapprochez donc du produit fini.Pourquoi?

C.C.: La valeur ajoutée est bien sûr meilleure etnous avons envie d’aller un peu plus loin dansle travail. Nous sommes actuellement en phased’agrandissement et une fois que notre hallesera prête, nous allons bien sûr chercher àassembler d’autres produits.

C.J.: Qu'apporte de nouveau Cantin Assembling parrapport aux sociétés concurrentes du même type?

C.C.: Nous allons développer de nouvelles maniè-res de monter les produits en automatisant les

processus. L’idée centrale est de créer des étapesde production parfaitement définies et de faireavancer les machines plutôt que les hommesdans la chaîne de production. Quand le collabo-rateur arrive le matin, la machine sur laquelle il atravaillé le jour précédent a avancé et il est biendans sa tête, car il a fini son travail. Il y aura unedizaine de stations. Chaque soir, à cinq heures,tous les outils sont sortis des machines et rangésà leur place. Notre opérateur doit avoir chaquejour en face de lui l’outillage nécessaire pour satâche et rien de plus. L’idée est de synchroniser leprocessus de montage. Cette méthode est cal-quée sur la production en chaîne, comme dansl’industrie automobile. Pour une entreprise denotre taille, ce n’est pas encore la règle. Toute laconstruction de la nouvelle halle a été pensée enfonction de cette méthode. Nous sommes entrain d’automatiser le déplacement des machi-nes pendant la nuit. Nous serons opérationnelsdans quatre ou cinq mois.

Nous avons connu le succès avec Cantin SA enappliquant des pratiques de production rigou-reuses telle que la méthode Kaizen. Nous allonspoursuivre dans cette direction.

C.J.: Comment avez-vous financéla nouvelle société?

C.C.: Elle a un capital-actions de CHF 100 000,mais les locaux et les bâtiments appartiennentà Cantin SA (capital-actions de CHF 700 000).Les sociétés sont groupées dans Cantin HoldingSA. Cantin SA investit CHF 3,6 millions pour lesnouveaux bâtiments. C’est la base de notre poli-tique: nous voulons réinvestir nos résultatspour développer notre entreprise. C’est moti-vant pour nos équipes de voir qu’il y a toujoursquelque chose qui se passe dans la société. Pourfinancer nos développements, nous avonsobtenu des crédits de la Banque cantonale deFribourg avec qui nous avons de très bonscontacts. Nous avons également toujours pucompter sur l’aide efficace de la Promotion éco-nomique du canton de Fribourg.

1986Début d’activité dans une surface de 270 m2

1993Transformation de la raison individuelle ensociété anonyme

1994Acquisition du premier bâtiment:Halle 1 (700 m2)

2001Construction de la Halle 2 (1200 m2)

2005Construction de la Halle 3 (1100 m2)

2006Automatisation de la production avecun magasin de stockage informatisé quialimente trois centres de découpe etplusieurs centres de pliage.

2008• Création de Cantin Holding SA• Création de la société Cantin

Assembling SA• Construction de la Halle 4 de 1500m2• Début de la nouvelle activité d'assemblage

de machines industrielles• Surface de production: 4500 m2 • Nombre de collaborateurs et

collaboratrices: 42

Statut:Deux sociétés anonymes, Cantin SA etCantin Assembling SA, regroupée dansCantin Holding SA.

Objectifs:Pour se diversifier, créer davantage de valeurajoutée et trouver de nouveaux débouchéspour l’entreprise de tôlerie industrielle,Charles Cantin a lancé la société CantinAssembling SA, qui se chargera de monterdes machines.

Caractéristiques:Le capital-actions est détenu par CharlesCantin et son épouse Edmée, qui le secondedans tous les travaux administratifs. Auxyeux du patron, cela évite bien destergiversations dans les développements.

Fichetechnique

Cantin Holdig SACharles Cantin s’est lancé en 1986 eta créé sa société anonyme en 1993.Depuis, il n’a cessé de se développer.Il pratique une politique d’ouverture,conscient que l’accueil des partenaireset de la presse dans son entreprise estsa meilleure carte de visite. Sa devise:«On a de l’avance si l’on démarre alorsque d’autres réfléchissent encore.»

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En face

5533Créateurs No 8

Charles Cantin: Est-ce qu’une entreprisecomme la nôtre pourrait être soutenue parCapital Risque et comment le serait-elle?

Claude Jorand: Ça pourrait arriver si vous esti-miez que vous avez besoin de davantage decapital. Nous prenons des participations auxfonds propres d’entreprises novatrices en phasede création ou d’expansion, en entrant dans lecapital-actions. Si c’était nécessaire, nous pour-rions, dans un cas comme le vôtre, compléter lefinancement bancaire. Vous avez en tout cas lesqualités requises.

Vous êtes sans concurrence vraiment directedans le canton, vous êtes une entreprise àbonne valeur ajoutée, vous êtes innovants, vousavez déjà obtenu le soutien d’autres organis-mes cantonaux reconnus, vous êtes bien instal-lés dans le canton.

C.C. : Pourriez-vous devenir actionnairemajoritaire?

C.J.: Non, jamais. C’est une règle absolue. Onestime la société si sa valeur estimée le permet,on paie un agio. Si nécessaire, pour ne pas deve-nir majoritaire, nous pouvons parfois compléternotre participation au capital-risque par unprêt.

C.C.: Comment «tourne» votre société?C.J.: Elle ne tourne pas pour l’instant. Nousavons un but lucratif, bien sûr, sinon il s’agiraitde subventions. Mais nous ne recherchons pasun profit rapide et à court terme. Notre diffé-rence par rapport aux banques est que nousprenons des risques qu’elles ne peuvent pasprendre. Nous ne donnons jamais d’argent àfonds perdu, mais nous pouvons bien sûr enperdre si l’actionnaire en perd aussi. Cettesociété de capital risque en main d’actionnairesproches de l’Etat de Fribourg est très particu-lière au canton de Fribourg.

C.C.: Vos moyens ne vont-ils pas être troprapidement épuisés?

C.J.: Non, les prêts se remboursent et une partiedes entreprises a déjà racheté le capital quenous avions investi. Nous avons aujourd’huiune dizaine de participations.

Il n’y a pas de terme absolu fixé pour le rachat.La restitution de capital se fait relativementsouvent dans le cadre de fusions et de vente del’entreprise. Nous pourrons avoir une visionplus claire après quinze ans d’existence.

C.C.: Quel contrôle exercez-vous surles entreprises?

C.J.: Nous n’entrons en général pas au conseild’administration. Nous pouvons nous exprimerà l’Assemblée générale ou dans des contactsréguliers, basés sur des informations et rap-ports à fournir régulièrement (en général tousles trois mois).

C.C: Privilégiez-vous certains domainesd’activités?

C.J.: Le canton est trop petit pour cela.

C.C.: Sur quoi vous basez-vous pourvous déterminer?

C.J.: L’entreprise doit nous fournir un plan d’af-faires d’une dizaine de pages. Dans une pre-mière phase, je traite directement avec lesentreprises pour affiner leur dossier; aprèsétude, je rédige un préavis pour le conseil d’ad-ministration. L’entreprise est ensuite invitée àse présenter devant ce conseil et la décision esttrès rapide, voire immédiate, dans la plupartdes cas.

Propos recueilli par Charly Veuthey

Carte de visite de Capital Risque Fribourg SAen page 29

Mission:Fondation en 1998 dans le cadre d’uneaction du gouvernement fribourgeoisintitulée «Offensive pour le maintien etla création d’emplois» et commecomplément aux «outils» existants(cautionnements, prise en charge d’intérêts,exonération fiscale, coaching, etc.).L’objectif de la société est le financementdes fonds propres d’entreprises novatricesen phase de création et/ou d’expansionqui ont une activité durable dans le cantonet qui sont sans concurrence directe dansle canton ou la région.

Mode d’intervention:• Financement assuré pour la période de

lancement (2-3 ans).• Prise de participations par un engagement

bénéficiaire limité dans le temps.• CHF 750 000 maximum par dossier.• 1ère intervention en principe limitée à

CHF 300 000 (de façon à permettre desuivre le développement ultérieur).

• Participation minoritaire à moyen terme,pacte d’emption accordé aux créateurspour reprise moyennant plus-value fixéepar contrat (au minimum 10%).

Chiffres clés:• Capital: CHF 7,5 millions• Participation actuelle: 10 entreprises• Nouvelles places de travail créées grâce à

l’apport de Capital Risque Fribourg SA:env. 200

Fichetechnique

Capital Risque Fribourg SAClaude Jorand, ancien directeur de banque à Fribourg, fondateur de l’antennefribourgeoise de Genilem, est consultant pour Capital Risque Fribourg SA.Il aide les entreprises à préparer leur dossier et donne un préavis. C’est leconseil d’administration de Capital Risque Fribourg qui décide ensuite del’entrée de la société dans le capital-actions d’une entreprise.

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5544 Créateurs No 8

Que sont-ils devenus?

Que s’est-il passé?Marco Freri: Tout s’est bien déroulé jusqu’en 2003/2004. L’entreprise étaitorientée vers la production de grandes séries pour deux clients principauxmais, devant les pressions de délocalisation, nous avons dû baisser nos prix.L’erreur à ne pas commettre. Durant huit mois, nous avons tout fait pourtenir. En 2004, il nous a fallu réorienter l’entreprise vers une production àforte valeur ajoutée de petites séries, très spécifiques. Pour ce faire, nousavons dû changer tout le parc machine et former de nouveaux opérateursà ces nouveaux produits de niches. Ces choix stratégiques font qu’au-jourd’hui nous avons le potentiel technique et le portefeuille clientsque nous avons. Mais ce genre d’évolution est lourd à mener. Et long…Ces lourds investissements et ce changement drastique d’orientationont conduit l’entreprise à des difficultés financières auxquelles nousn’aurions pas survécues si je n’avais pas été mis en contact, en mai 2008,avec Audrey Schmidt, de Quest Partners, qui a réagi en quelques jours.Audrey Schmidt: Il est vrai que l’entreprise se trouvait dans une situationfinancière difficile. La société était quasiment en faillite, les pertes engrangéesimportantes. Mais l’outil de production était excellent et les employés trèsmotivés. Il fallait donc réagir extrêmement vite. Engager une restructuration,certes, mais surtout développer l’apport de nouveaux clients. Avant tout, il afallu vérifier les bonnes dispositions de la clientèle. En effet, nous devionsdéterminer si, une fois le problème réglé, nous pourrions compter sur le renou-vellement de leur confiance. En faisant le tour de la clientèle, nous avons béné-ficié d’un incroyable soutien. Un client important est même allé jusqu’à nousécrire une lettre contenant une prévision de chiffre d’affaires sur les douze pro-chains mois. Extraordinaire! Mais le succès de cette visite des clients, nous ledevons à Marco Freri, qui eut l’honnêteté de leur dire en début d’année ce quise passait, de ne jamais cacher la vérité, de jouer «carte sur table» avec eux.Nous avons ensuite étudié l’ampleur de la dette et du passif. Il était importantet menaçant. D’où la mise en place d’un sursis concordataire extrajudiciaire quipermettrait de réussir la recapitalisation indispensable pour la remise en routede Freri. Les créanciers ont tous accepté d’abandonner 50% de leurs créancescontre un engagement de notre part de travailler avec eux dans l’avenir. Maisil fallait retrouver des fonds supplémentaires pour assurer le développementfutur de l’entreprise. C’est ici qu’est intervenue la FAE. Là encore, il faut saluerces gens. Nous étions début juillet. Ils partaient en vacances. Quand nous leuravons dit «il y a une superbe entreprise dans le canton de Genève, qui fait de lasous-traitance, et 23 emplois à sauver… que peut-on faire?»… ils ont été incroya-bles. Ils ont étudier le dossier et, à la rentrée, ont mis à disposition les fonds sousla forme d’une augmentation de capital et sous celle de cautionnement d’unprêt auprès du Crédit Suisse qui, lui-même, a joué le jeu en maintenant la lignede crédit et en octroyant ce prêt supplémentaire. Ainsi, nous avons pu repartirsur des bases plus saines, une grande partie du passé apurée, le reste étalé surle futur. Les très lourds investissements en machines outils arrivent à échéanceen 2009 et les commandes sont toujours là. Par rapport à juin 2008, nous avonstriplé le C.A. dès septembre de la même année.

Qu’est-ce qui a été important?A.S.: Dans tout ce processus, le plus important est l’équipe mise en place et lepartage des tâches. A Marco Freri la production. A Quest Partners, la finance etle démarchage commercial, des tâches qui n’étaient pas le point de M. Frerimais le terrain avait été déjà superbement bien préparé avec la relation clients

et fournisseurs qu’il avait réussi à instaurer. Et puis, la rôle de la FAE qui a faitun superbe travail dans son rôle d’actionnaire actif «à valeur ajoutée» de FreriIndustries. Elle le fait encore, en nous aidant à augmenter nos relations clientspar exemple. Elle n’est donc pas pour nous un simple investisseur. Avec eux,c’est un travail d’équipe très appréciable que nous avons accompli.

Quelle a été la fonction de Quest Partners?A.S.: Je vais d’abord vous dire qui nous sommes. Quest Partners a été créée en2000 par des personnes principalement issues du milieu de la finance, del’industrie et de l’entrepreneuriat, Quest Partners a initialement déployé uneactivité de services, aidant des gens qui souhaitaient vendre leur entreprise,ou des investisseurs voulant entrer dans des start-up ou des reprises. En 2004et forts de plusieurs missions accomplies avec succès pour des clients, nousavons décidé d’agir pour notre propre compte. C’est ainsi que nous avonsdémarré une activité de prise de participations dans laquelle nous investis-sons tout ce que notre activité de service génère. Nous détenons actuel-lement cinq entreprises. Sur le plan industriel, Freri Industries estnotre première société. Mais ce n’est qu’un début. Monsieur Nicolas Aune,Secrétaire Général de l’UIG, nous a approchés dans le cadre d’une reprise deFreri. Comprenant qu’il fallait régler un problème ponctuel par un apport defonds et un engagement proactif au sein de l’entreprise, nous avons investi.Nous étions confiants de pouvoir, avec Marco Freri, redresser la barre et assu-rer la pérennité de Freri c’est pourquoi nous nous sommes lancés dansl’aventure.

Et actuellement, quelles sont les perspectives de Freri Industries?M.F.: Dans la mécanique le marché demande de plus en plus un produitfini. Le client ne veut plus ventiler sa production entre plusieurs fournis-seurs ce qui implique que le fournisseur doit augmenter son niveau de qua-lité, de structure d’encadrement, de suivi des opérations, etc. Avec l’aide deQuest Partners et de la plateforme mise en place, nous avons accès à desdonneurs d’ordres que, tout seul, Freri Industries ne pouvait pas avoir. Ilsme permettent, en allant dans ce sens, d’avoir des donneurs d’ordres plusimportants, de participer au développement de leurs produits et, en mon-tant à niveau, de devenir dépositaire de leurs produits pour la fabrication.Chose quasiment impossible auparavant.A.S.: C’est pourquoi la certification est indispensable. Raison, chez FreriIndustries, des certifications ISO 9001 et ISO 13485. Dans l’horlogerie parexemple, sans cette certification il est quasiment devenu impossible de tra-vailler pour les très gros clients. Nous réfléchissons même à une étape sup-plémentaire; d’autres certifications arrivent. Et nous essayons de nousdiversifier le plus possible. Aujourd’hui, nous sommes assez fort dans lemédical, ce qui nous permet de passer la crise actuelle. Nous allons pour-suivre dans ces marchés de niche de développement puisque nous voyons,principalement dans le médical, que nosclients veulent faire la R&D, travailler leursconcepts et avoir quelqu’un qui s’occupe detoute la production. Plus on peut leur offrircette possibilité, plus ils sont satisfaits. Etplus nous aurons de commandes.

Propos recueilli par Jean-Michel Garnier

Freri Industries réalise des pièces allant du prototype à la grande série, de la pièce seule au montage complet. L’entreprise propose également la gestionde la totalité des opérations de sous-traitance telles que le polissage, le traitement thermique, le traitement de surface et l’assemblage. Son service méthodesguide le client dans ses choix technologiques en collaborant dès la prime conception du produit. La grande force de Freri est d’avoir une parfaite maîtrise detoutes les tâches. Malgré son professionnalisme et trente sept ans d’existence la société a traversé une forte bourrasque dont elle vient de sortir vainqueur.Marco Freri, son directeur et Audrey Schmidt de Quest Partners livrent leur témoignages.

Rencontrer les bonnespersonnes au bon momentDepuis 1971, la Société FRERI fabrique et assemble des composants mécaniques principalement tournés versplusieurs secteurs d'activités: médical, horlogerie, hydraulique/pneumatique et machines outils/composants pourle sport automobile, l'aéronautique et diverses autres applications.

FFRREERRII IInndduussttrriieessPré-de-la-Fontaine 15

1217 Meyrin / GETél. 022 782 82 96Fax 022 782 95 03

QQuueesstt PPaarrttnneerrss SSAARue de Candolle 14

1205 GenèveTél. 022 322 16 00

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D’ici et d’ailleurs

5555Créateurs No 8

T&D Groupe:dans l’investissement T&D procède à une augmentation de capital pour investir dans des sociétés technologiques. Rencontre avec Yann Boulbin, l’un de ses quatre principaux actionnaires.

Quel type d’entreprises recherchez-vous?Quel montant comptez-vous investir et sous quelle forme?

Yves Boulbin: Nous recherchons des entreprises actives dans l’élaborationde software et/ou dans la prestation de services à forte valeur ajoutée dansles domaines du conseil, de l’expertise technique, de l’assistance à maîtrised’ouvrage, de l’architecture des systèmes d’informations, de l’administra-tion système et réseaux, de progiciels de gestion intégrée, de l’aide à ladécision et du web collaboratif et marchand, c’est-à-dire qui génèrent desrevenus récurrents et engagent leurs clients sur une assez longue période.

Les sociétés devraient idéalement se situer dans l’arc lémanique, mais laFrance dispose de pôles technologiques intéressants tels Sophia-Antipolis,Poitiers ou Nancy.

Au niveau des sommes, nous n’allons pas investir des montants supérieursà CHF 500 000, ils oscilleront plutôt entre CHF 100 000 et 200 000. L’investis-sement prendra la forme d’une augmentation de capital, ce qui nous per-mettra d’entrer dans la société. Nous souhaitons accompagner lesentreprises sur une période de trois à cinq ans, afin de participer à leur déve-loppement et à leur projet. Souvent, nous rencontrons des produits ou desservices mais pas une notion de projet d’entreprise forcément bien définie.Les créateurs ont des difficultés pour se projeter dans l’avenir. Nous voulonsles aider dans leur stratégie industrielle, commerciale et marketing.

Est-ce facile de trouver de telles entreprises? Non, sûrement pas, mais nous cherchons bien. Il s’agit de trouver trois entre-prises par an. Nous visons des sociétés de cinq à dix personnes, qui ont déjà desclients et dont les produits fonctionnent. C’est pour nous une notion impor-tante. Nous n’entrons pas sur des brevets, car il y a déjà beaucoup de deman-des pour ce type de projets. Nous préférons aller vers des sociétés positionnéesun peu en-dessous, mais dont les produits et compétences sont intéressantes.

Vous n’arrivez qu’au deuxième stade de financement? Pourquoi?Notre but est de financer et accompagner le développement commercial,parce que c’est ce que nous savons faire. Avec mes associés, nous avons réa-lisé ce parcours du créateur. Nous avons fondé puis dirigé notre sociétéAubay technologie pendant vingt ans. Elle est passée d’une petite start-upà une grande entreprise cotée en bourse, qui occupe 2000 employés.

Nous avons tous des compétences complémentaires. Patrick Prévost, qui estingénieur, sait prendre son temps pour analyser les sociétés, Eric Bocquet estle financier rigoureux, Pierre-Henri Froidevaux est le juriste. Quant à moi, jem’occupe des relations avec les investisseurs.

Nous voulons partager notre expérience avec des gens qui pourraient sedévelopper mais qui n’en ont pas les moyens. Il s’agit parfois d’une sommeminime. On leur apporte du financement et notre expérience. En fin decompte, c’est ce qui nous importe.

De son côté, T&D Groupe cherche aussi de l’argent, dans quel but?Nous avons nos fonds propres mais, pour continuer à investir, nous avonsdécidé de faire une augmentation de capital de CHF 3 millions, ouverte à nosactionnaires actuels et aussi au grand public. Nous la lançons au mois de mai.C’est une démarche classique d’entrepreneur que de faire entrer des capitauxpour conforter ses fonds propres et ensuite investir dans des sociétés.

Vous promettez 10% de rendement annuel. Quel est votre business model? Nous prenons des participations dans des entreprises dans lesquelles nousrestons au minimum trois ans. A la fin de la période prédéfinie, elles peu-vent nous racheter nos parts. C’est là que nous réalisons notre plus-value.

Je pense que les entreprises auront besoin de nos services car les banquessont devenues encore plus frileuses. Dans le quotidien, rien n’a changé: lessociétés continuent de travailler, d’inventer et de préparer l’avenir. Il fautêtre optimiste. Le négativisme engendre la crise. Il faut sortir de ça. Nousnous mettons à la place des jeunes entrepreneurs et voulons aller vers eux.

Du coté des actionnaires, ils viennent de prendre une grande claque. Ilsachètent des produits, des fonds sans s’impliquer réellement. Les compor-tements vont changer. Les investisseurs vont davantage s’impliquer. C’estpourquoi ils voudront investir dans l’économie réelle, dans l’innovation,dans la création d’emplois et de valeurs.

Votre taux de rendement est aussi lié aux risques.Comment faites-vous pour les juguler?

Le risque, c’est se tromper d’homme. Il y a bien sûr le produit mais nousmisons essentiellement sur l’entrepreneur. Nous devons voir si cette per-sonne sera capable d’amener son entreprise d’un point à un autre. Peut-être que dans une phase prochaine, il y aura d’autres gens mais c’est lui quiva faire ces trois ans. Nous ne cherchons pas à nous en débarrasser, aucontraire nous cherchons à le consolider.

Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une attente. Les entrepre-neurs recherchent des conseils et de l’écoute, plus que de l’argent.

Il y a un côté vieux combattant qui nous amuse. Nous partageons notreexpérience mais nous ne sommes pas des philanthropes. Nous faisons çapour gagner de l’argent et aussi pour en faire gagner!

Propos recueillis par Frédéric Vormus

Yves Boulbin

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5566 Créateurs No 8

Sociophile

Les ESIDurant ces dernières décennies, la pression à la concurrence est devenue siforte que la plupart des entreprises ont dû limiter leur part d’action socialedirecte: disparition des «petites mains», des personnes affaiblies avec uneproductivité devenue restreinte pour cause de maladie ou de problèmes per-sonnels. L’optimisation des coûts et le souci de rentabilité ne permettent plus,trop souvent, d’assurer cette part intégrative naguère dévolue aux entreprisestraditionnelles.

La montée du chômage, la diversification des populations marginalisées(migrants, jeunes sans formation et désinsérés socialement, etc.) a révélé desbesoins nouveaux. Pour les professionnels de l’insertion, il est apparu absolu-ment indispensable de créer des structures ponts entre le monde de l’emploi– donc de l’entreprise – et celui des institutions sociales: les entreprises socialesd’insertion. Bref, passer d’une prise en charge caritative à une action intégra-tive, basée sur la responsabilité individuelle et un réel partenariat avec lapersonne demandeuse d’une insertion professionnelle.

Une nouvelle vision de la répartition des tâches s’est progressivement impo-sée entre les services publics et les organisations privées en fonction de critè-res d’efficacité de l’intégration et d’efficience.

Ces passerelles vers le marché de l’emploi ou comme emploi adapté s’avèrentêtre aujourd’hui en Europe la stratégie la plus efficace pour assurer l’intégra-tion des personnes en difficulté, relevant de statuts administratifs très diffé-rents (chômeur, invalides, etc.) et ayant en commun le besoin et la volonté detravailler pour exister.

L’ESI se veut un outil performant de formation, d’expérimentation et de réha-bitude progressive à un environnement pas toujours simple – le monde dutravail –, ni forcément accueillant ou facile à appréhender.

Ce lieu est donc calqué sur les entreprises normales de production de biens oude services, mais y intègre ses propres «amortisseurs» adaptés à des usagersen difficulté s’inscrivant dans une volonté d’accession ou de retour dans lemonde du travail. Il faut une marge de tolérance aux irrégularités des débutsde démarches pour des personnes éloignées généralement depuis longtempsdu monde de l’entreprise et confrontées à leurs propres difficultés face à unemploi et des responsabilités. C’est pourquoi les ESI sont au bénéfice d’undouble financement, avec une part essentielle de ressources générées par sapropre production et une subvention de complément.

La typologie de l’ESI est par conséquent très spécifique, à mi-chemin entre lemonde de la production et celui du social. Elle a pour caractéristiques:

• L’insertion par l’activité économique • Des outils spécifiques (emplois adaptés, méthodologies

d’intégration et d’évaluation, soutien et coaching en entreprises,formation, stages internes et externes)

• Une part d’autofinancement structurel de l’entité (entre 50 et80% de couverture des charges de fonctionnement)

• La gestion des risques liés à l’exploitation industrielleou commerciale

• Une base de développement pour la transformation deplusieurs mesures actives du chômage en entreprises d’insertion(Emplois de Solidarité, p.ex.)

• Des structures d’approche entrepreneuriale, donc plusà même de développer des outils efficaces de retour à l’emploi(réactivité, évaluation de l’employabilité in situ, etc.)

• Une palette de places de travail et d’activités qui offrent àla personne un champ d’expérimentation et de formation

• Des organisations privées, sans but lucratif et sans actionnariat,fournissant des prestations commerciales

La Fondation Trajets Active depuis 30 ans à Genève, elle accompagne les politiques sociales autant d’in-tégration que de prise en charge de personnes souffrant de troubles psychiques.

Trajets propose, pour les personnes demandeuses d’améliorer leurs compétencesen emploi, 102 places de travail au sein de dix micro-entreprises intégrées à leurquartier, ainsi qu’une pré-entreprise (maillon entre l’atelier occupationnel et lemonde de l’entreprise).

En complément, elle offre 41 places d’hébergement adaptées avec soutien et unsecteur «Loisirs» pour aider les personnes à se retisser un réseau social au traversd’activités sportives et culturelles.

Afin d’optimiser les potentiels des usagers, l’ensemble des prestations de Trajetss’inscrit dans ce que nous appelons un «processus dynamique d’acquisition decompétences» basé sur un «parcours d’intégration», incluant:

• Des évaluations de l’employabilité et des apprentissages• Une évolution progressive et adaptée par paliers• L’expérimentation, la formation et la responsabilisation de la personne

comme axe central du parcours d’insertion

L’identité de Trajets est fondamentalement celle d’une entreprise qui proposeune dynamique croisée entre la souplesse d’une offre de travail adaptée, liée à desexigences de productivité et de rentabilité financière. Ce double objectif, loind’être paradoxal, participe au contraire à restaurer le sentiment d’utilité sociale,essentiel pour des personnes qui, malgré une perte de confiance en eux-mêmes,veulent retrouver une place active dans la société.

www.trajets.org

Michel Pluss,Directeur de Trajets

Trajets, une EntrepriseSociale d'Insertion (ESI)

Michel Pluss

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De l’imprimante au programme d’imprimanteTout commence dans les années 70, au célèbre Palo Alto Research Parc deXerox, le fabricant de photocopieuses. Les deux ingénieurs ressentent unefrustration de plus en plus grande car, si la recherche de Xerox a permisle développement de la souris, du traitement de texte, de l’email ou du proto-cole Ethernet, la société est incapable d’en faire des réussites commerciales.Warnock et Geschke ne parviennent pas à convaincre Xerox du potentiel deleurs travaux. «Par peur ou par incompréhension de leur direction» pensent-ils,mais aussi en raison de «leur naïveté de chercheurs devant la difficulté àpasser d’un concept ou d’un prototype à un projet commercial».

Ils quittent donc Xerox en 82 et lèvent 2,5 millions de dollars pour développerleur projet: des imprimantes de haute qualité et un système qui permet de lesconnecter à des réseaux d’ordinateurs.

En rencontrant leurs clients potentiels (DEC, Apple), ils découvrent que per-sonne ne veut de leur machine. Steve Jobs leur explique qu’il a besoin de leurprotocole d’impression, PostScript, pour le Macintosh qu’il développe. Ilschangent immédiatement leur business plan. Adobe devient alors unesociété de logiciel avec la réussite qu’on lui connaît.

De bons conseilsLeur vision de l’entrepreneur est toute aussi passionnante. S’ils le sont plusdevenus par accident que par destin, ils peuvent aujourd’hui conseiller lesfuturs créateurs.

Il faut être toujours flexible, essayer, explorer de multiples solutions, lesconfronter aux clients, abandonner rapidement les fausses pistes. Constatqu’ils appliquent également à la personnalité du chef d’entreprise: «99% desfondateurs échouent car ils ne savent pas évoluer et veulent plutôt contrôler.»

Passion, prise de risque et confiance en soi semblent les ingrédients majeurstout comme l’intelligence et le travail: «mais cela n’est pas suffisant. Lachance joue aussi un très grand rôle.» ajoutent-ils.

Quand il aborde son «grand» âge lors de la fondation d’Adobe, Geschke dit:«Je ne crois pas que diriger une société soit mystérieux. Le fait d’avoir plusde quarante ans a sans doute aidé du point de vue de l’expérience, mais l’es-sentiel est la vision.» Il faudrait toujours en avoir une, ce qui permet d’avoirun temps d’avance sur le marché, élément nécessaire à la réussite, selon lui:«Je ne suis pas un chasseur mais l’on m’a dit que pour viser un canard, il faut

tirer là où il sera, pas où il est. C’est la même chose avec la technologie. Si l’onreste focalisé sur le marché actuel, la solution ne sera pas adaptée aux problèmesau moment de son lancement et la compétition sera très grande».

Les ingrédients du succèsDe la frustration originelle, cause de leur départ de Xerox au succès d’Adobe,les leçons à tirer sont variées: ne jamais devenir une «one-product» compa-gnie, la technologie n’est pas simplement transférable. Il faut lui ajouter de lamatière grise, engager de bons professionnels et en tant que fondateurs avoir«le potentiel intellectuel, l’honnêteté, l’éthique et les principes qui gouvernentaussi bien vie privée que vie professionnelle».

Quelques lignes pour résumer les ingrédients du succès qui sont multiples,complexes tout en étant simples mais certainement communs à tous lesgrands entrepreneurs.

Hervé Lebret gère un fonds de soutien aux entrepreneurs à l’EPFL.Il est l’auteur du livre «Start-Up» (www.startup-book.com)

Prochain article: Bob Swanson: Genentech

Success story

5577Créateurs No 8

John Warnock

John Warnock etCharles Geschke: AdobeLes start-up sont très souvent associéesà leurs créateurs. Les noms de Steve Jobsou Bill Gates sont inséparables de leurentreprise. Moins connus, John Warnock etCharles Geschke ont pourtant un parcoursdes plus édifiants.

Sans avoir le profil de l’entrepreneur typique(ce ne sont pas des «school dropouts» quise lancent dans l’aventure entrepreneurialeavant leur 30 ans), John Warnock etCharles Geschke fondent en 1982, à quaranteans passés, Adobe Systems, l’entrepriseà l’origine d’Acrobat et Photoshop, deuxdes logiciels informatiques les plus utilisésau monde.

PPoouurr eenn ssaavvooiirr pplluuss::

The Revolutionaries: www.thetech.org/exhibits/online/revolution Adobe Systems, Computer History Museum: www.computerhistory.org

Founders at Work, J. Livingston, Apress (2007)

Charles Geschke

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5588 Créateurs No 8

Parole à … Marianne Leuba-Bottinelli

L’autisme, je connais, j’ai vu Dustin Hoffman dans Rain Man… Sans nier l’im-pressionnante prestation de l’acteur dans ce film, force est de constater quela réalité de l’autisme est autrement plus complexe que cette seule référencecinématographique. C’est en tout cas ce dont près de dix ans passés dans uneinstitution neuchâteloise accueillant des enfants atteints d’autisme m’ontconvaincue! Afin de répondre au mieux aux besoins de mes élèves, j’ai ajoutéà ma formation initiale de maîtresse d’école enfantine un diplôme d’ensei-gnante spécialisée et je me suis formée spécifiquement à l’accompagnementdes personnes atteintes d’autisme.

C’est dans ce contexte que j’ai été sensibilisée à l’importance que revêt larapidité de la réactivité. En effet, les recherches scientifiques démontrentque plus la prise en charge de l’enfant est intense et précoce, meilleurs serontson développement et son intégration dans la société. Or aucune structured’accueil visant la prise en charge précoce n’existait encore dans le canton deNeuchâtel. J’ai donc décidé de me lancer et de créer l’atelier Pep!

Mon parcours est très certainement atypique car, poussée par la passion demon métier et convaincue des besoins auxquels allait répondre mon projet,je me suis lancée sans aucune planification. J’ai loué des locaux, réduit montemps de travail auprès de mon employeur afin de dégager du temps pourmes activités à l’atelier et pris peu à peu conscience que tout n’allait pas êtreaussi simple…

Je me suis en effet aperçue que dix ans d’expérience professionnelle et beau-coup de motivation ne suffiraient pas à pérenniser l’existence de l’atelier Pep!Je devais également devenir promoteur, manager et comptable. Toutes sortesde questions nouvelles auxquelles il faut répondre rapidement, telles queles démarches à mener pour obtenir les autorisations indispensables à l’ex-ploitation de l’atelier, la facturation, l’élaboration de la déclaration d’impôts –rendue passablement plus compliquée du fait de mon nouveau statut d’indé-pendante – la prise de contact avec les assurances sociales, m’ont peu à peuamenée à une réalité que j’avais ignorée jusqu’alors.

Toutes ces activités, alors très éloignées de mon quotidien, j’ai dû les apprivoiser«sur le tas», et j’ai certainement sous-estimé leur importance, tant en termes detemps que d’acquisition de compétences. Et ce n’est que récemment que j’aientendu parler pour la première fois de business plan et d’études de marchés…

Si je m’étais rendu compte de l’ampleur de la tâche qui m’attendait et desnombreuses casquettes que j’allais devoir porter, l’atelier Pep! n’existeraitprobablement pas.

A l’heure actuelle, la demande est grandissante, notamment de la partde parents dont les enfants, qui sans être atteints d’autisme, rencontrent desdifficultés de communication (p. ex: dysphasies); j’ai donc pris la décisiond’étendre les horaires d’ouverture de l’atelier afin de pouvoir y répondre. J’aidémissionné du poste à temps partiel que j’occupais pour me consacrer entiè-rement à mon activité et je ne peux par conséquent plus m’appuyer sur monrevenu accessoire. Et même si l’atelier Pep! répond à une demande certaine,la prise en charge d’un enfant peut représenter une charge très importantepour les parents, qui assument l’intégralité des frais. La recherche d’autressources de financement est donc mon prochain objectif.

N’aurait-il pas fallu commencer par là? Peut-être.

Il faut savoir que les enfants atteints d’autisme ont généralement des diffi-cultés à maîtriser les codes non verbaux de la vie en société, mais peuvent yparvenir grâce à une prise en charge adaptée. Alors il n’y a aucune raisonpour qu’une enseignante spécialisée ne puisse pas apprendre à maîtriser lescodes de la vie d’indépendante et d’entrepreneuse. Je ne peux qu’acquiescerlorsqu’on me dit que j’ai brûlé des étapes du fait de mon ignorance touchantcertains domaines de la gestion d’entreprise et de mon impatience à concré-tiser mon projet…

Tant mieux…

Marianne Leuba-Bottinelli

De Rain Man à Marin…

PPoouurr eenn ssaavvooiirr pplluuss::Tél.: 079 542 89 [email protected]

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