Éditorial En ce début de mois de février, nous prions pour les victimes du tremblement de terre à Haïti. Nos frères haïtiens donnent au monde un témoignage de prière dans la souffrance ; nous devons les soute-nir par notre prière et nos offran-des, comme nous le demande notre Pape. Préparons aussi notre entrée en Ca-rême, le 17 février ; nous en parle-rons davantage dans le numéro du mois de Mars. Que ces pages continuent à vous ai-der et à vous nourrir : « Notre Dame des Neiges, première de cor-dée, aidez-nous à monter, in altum ! »

Le mot de Père Bernard et Mère Magdeleine

Préparons-nous à un Saint Carême 2010 ! Bien chers jeunes amis d'In Altum, après ce mois de janvier qui a été marqué par la terrible catas-trophe de Haïti et la mobilisation des jeunes à Paris, le dimanche 17 janvier, pour la Marche pour la Vie, nous nous préparons en ce mois de février à entrer dans le temps du Carême. N'y entrons pas en "traînant les pieds" mais avec "énergie, ardeur d'amour et détermination", le coeur tourné sur Jésus au désert. Le carême doit être un temps de grâce, de renouveau et de conversion. Jésus, par son Eglise, nous appelle à intensifier notre prière, à mener le combat spirituel et à exercer la misé-ricorde. La consigne spirituelle de ce mois de février, tiré de l'Encyclique de notre Pape Benoît XVI, Caritas in Veritate, devrait vous aider à vivre un vrai carême d'amour : "exerçons la justice en donnant à notre frère « le sien » qui lui appartient et intensifions la charité en lui donnant notre « mien »". Nous vous assurons de nos prières et de notre affection.

Nº 4 - Février 2010

Journal mensuel pour les jeunes, édité par la Famille Missionnaire de Notre Dame In Altum, FMND, 07 450 Saint Pierre de Colombier - inaltum@fmnd.org - http://inaltum.fmnd.org

Benoît XVI à la synagogue de Rome Le Pape s’est rendu le 17 janvier à la synagogue de Rome, où il a été accueilli chaleureusement. Il y a prononcé des paroles importantes,

rappelant l’amitié entre Juifs et Chrétiens (p. 9)

Actualité de l’Église

L’ÉGLISE… en Terre Sainte

Chaque mois, nous vous présentons la vie de l’Église dans un pays, pour vous ouvrir à sa dimension univer-selle.

Sur cette terre où le Fils de Dieu s’est incarné, l’Église subit la situation délicate du conflit israélo-palesti-nien. Beaucoup de Catholiques tentent de partir. Be-noît XVI, lors de son dernier voyage, les a suppliés de rester. Les quelques 75 000 fidèles sont reliés au Pa-triarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. C’est une Église très fervente avec de nombreuses vocations, et de nouvelles structures universitaires voient le jour. Cependant, les Catholiques vivent dans la peur, parfois en autarcie. Ils doivent faire des kilomètres pour se rendre à la messe et sont confrontés aux barrières physiques et humaines entre ces deux peuples avec lesquels ils essayent de faire des ponts. Le dialogue

œcuménique doit aussi se renforcer ; les re-lations sont parfois épineuses avec les au-tres confessions chré-tiennes. À Jérusalem, la paix a un nom, celui de Jésus-Christ !

Séances de vœux au Vatican

En ce temps de Noël, le Pape traditionnellement pro-nonce deux grands discours : tout d’abord, le 21 dé-cembre, Benoît XVI a parlé aux membres de la Curie Romaine. Il a mis en relief l’importance spiri-tuelle de ses voyages en Afrique, en Terre Sainte et en Tchéquie. Il a bien sûr parlé du Synode sur l’Afri-que d’octobre, à Rome, et fait de brèves allusions à l’Année Sacerdotale (les Prêtres doivent être les amis de Jésus) et à sa dernière Encyclique. Puis, le 11 janvier, ce fut le discours aux représen-tants des 178 États qui ont des relations avec le Saint-Siège : le Corps diplomatique (photo). Ils étaient seulement 84 au début du Pontificat de Jean-Paul II en 1978. Malheureusement, certains pays n’entretiennent pas encore de relations diplomatiques comme la Chine, le Vietnam, l’Arabie Saoudite… Le Pape a parlé des différents « points chauds » de notre planète, n’hésitant pas à mettre le doigt sur la racine du mal : l’égoïsme et le matérialisme. Parlant de la protection de l’environnement, le Pape a souligné

l’aspect illogique de chercher à respecter la nature sans vouloir respecter la vie humaine, y compris la vie avant la naissance ! Il est préoccupé par la né-gation de Dieu et la diffusion, surtout dans les pays occidentaux, dans les milieux politiques et culturels et dans les medias, d’une hostilité et même d’un mé-pris envers la religion. Il a rappelé aussi que l’homme n’est pas Dieu mais image de Dieu. Le Saint-Père a fait part de sa satisfaction pour l’établissement de pleines relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Russie (depuis octobre 1917 : long chemin pour y aboutir).

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À l’Angelus du dimanche 17 janvier, le Pape a lancé un vibrant appel pour venir en aide à Haïti. Par-tout où les personnes souffrent, l’Église est présente.

Un nouveau Primat de Belgique

Pour succéder au Cardinal Daneels, archevêque de Bruxelles et Primat de Belgique, Benoît XVI a nommé à sa place Monseigneur André-Mutien Léonard, jusque là évêque de Namur depuis 1991. Cette nomination est une joie : Mgr Léonard aime beaucoup Benoît XVI, au point d’être parfois s u r n o m m é l e « Ratzinger belge ». Âgé de presque 70 ans, il a indiqué comme priorités lors de sa première confé-rence de presse son désir de visiter le dio-cèse, une liturgie soi-gnée, ainsi que son souci des vocations.

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Vie de saints, témoins

Chiara Luce Un miracle attribué à la vénérable Chiara Luce vient d’être reconnu par Rome, der-nière étape avant sa béatification…Mais qu’a donc fait cette jeune italienne, morte à l’âge de 18 ans en 1990, pour atteindre en si peu de temps les beaux sommets de la

sainteté ? (suite et fin)

Chiara a maintenant 16 ans. Un jour qu’elle joue au tennis, elle éprouve une douleur subite et lancinante à l’épaule… C’est le premier symptôme de sa mala-die, dont on ne mesure pas tout de suite la gravité. 16 ans… C’est aussi l’âge, pour Chiara, de se décider à nou-veau pour le bel idéal de sain-teté qui est le sien depuis son entrée chez les GEN (jeunes du mouvement focolari). Or, un jour, elle décide de ne pas par-ticiper à une rencontre GEN, puis à une autre… et ceci sans grande raison. Le feu serait-il en train de s’éteindre dans cette âme ardente et généreuse ? « Il ne s’a-gissait pas de choses graves mais notre idéal était en train de pas-ser au second plan » confiera-t-elle plus tard à deux amies. Elle surmonte cette tentation d’attié-dissement en acceptant de pren-dre la responsabilité d’un petit groupe GEN. Elle retrouve alors tout son entrain en se donnant aux autres ! Elle a re-dit son oui pour aller de l’avant en faisant la volonté de Dieu dans le moment présent qui, pour elle, de-vient chaque jour plus éprouvant… La maladie pro-gresse et, peu à peu, Chiara est mise au courant de la gravité de son mal : ostéosar-come avec métastases, une des tu-

meurs les plus impitoyables et dou-loureuses. Le jour où elle apprend

qu’il n’y a pour elle aucun es-poir de guéri-son, Chiara s’allonge sur son lit, les yeux fermés, refusant qu’on lui parle : 25 minutes d’ap-parente inac-tion où se livre au plus pro-fond d’elle-

même une héroïque bataille. Lors-qu’elle rouvre les yeux, son regard et son sourire suffisent à prouver que le courage et l’abandon à Dieu ont triomphé. « Maintenant tu peux parler » dit-elle simplement à sa maman. Son Oui au chemin tracé devant elle est dit et sera source de bien d’autres oui. Ainsi, en ce Noël 1989, où elle doit être hospi-talisée d’urgence, Chiara a alors son idée ferme : « Je ne veux pas

passer Noël à l’hôpital. Si je dois mourir, je voudrais que ce soit à la maison »… mais elle sait y renoncer géné-reusement lorsque sa ma-man lui souffle à l’oreille que « telle est la volonté de Dieu ». Un oui coûteux mais fécond : une hospitalière, qui traverse une profonde crise existentielle, affirme-ra avoir retrouvé tout son courage et passé le plus

beau Noël de sa vie grâce à une discussion avec Chiara. Quant au

Cardinal de Turin, venu visiter les malades à l’hôpital, il lui demande : « Tu as une lumière merveilleuse dans les yeux. Comment fais-tu ? » La réponse arrive,toute simple : « J’essaie d’aimer Jésus ». Chiara sait qu’elle va mourir et se prépare avec ardeur à sa ren-contre avec Jésus. Elle veut que son enterrement soit vécu « comme des noces » et recom-mande à sa maman : « Quand tu me prépareras sur mon lit de mort, tu devras toujours te répéter : « Maintenant, Chiara voit Jésus ». Son amour pour Jésus, et plus par-ticulièrement pour Jésus abandon-né sur la croix et dans les âmes de ceux qui ne le connaissent pas, lui inspire des décisions courageuses comme, par exemple, refuser la morphine qui diminuerait sa lucidi-té alors qu’elle veut pouvoir offrir sa souffrance pour ceux qui n’ont pas la Foi. Chiara meurt le 7 octobre 1990, en la fête de Notre-Dame du Rosaire.

Écriture Sainte

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Les chapitres 3 et 4 de l’Évangile de saint Luc Voici quelques clés de lecture pour ces chapitres de notre troisième évangile.

Comme tu le sais, l’Église a réparti sur 3 années la lecture de l’Évangile à la Messe dominicale : les années A (saint Matthieu), B (saint Marc) et C (saint Luc). Cette année est l’année C, celle donc de saint Luc (même si parfois on lira des passages de l’Évangile selon saint Jean). Essaie de lire ce mois-ci les chapitres 3 et 4 ; voici quelques points pour t’aider. Bonne route pour suivre Jésus jusqu’à Jérusalem avec saint Luc !

2) Vue d’ensemble de ces chapitres Un petit coup d’œil sur le contenu des chapitres 3 et 4 peut donner une impression de « décousu ». Par exemple, on verrait mieux la généalogie de Jésus au début de l’évangile, comme chez saint Matthieu. Il est bon toutefois de connaître deux choses : - la division en chapitres et versets ne se trouve pas dans les manuscrits. C’est pour faciliter la lecture qu’au moyen âge on a rajouté les chapitres et qu’à la renaissance on a précisé les versets. - saint Luc donne un récit vivant qui « colle » à la vie concrète de Jésus. Dans une vie concrète, l’exis-tence n’est pas planifiée à l’avance comme les ro-mans peuvent en donner le récit. Cependant, à travers toutes ces réalités de la vie quotidienne, le dessein profond de Dieu s’accomplit pleinement par Jésus : le salut.

3) Quelques points saillants Que retenir de ces chapitres ? Il y a beaucoup de choses, contentons-nous de trois points : - La manifestation de la sainte Trinité au Baptême de Jésus. - Les tentations au désert : saint Luc écrit : « … le démon s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé. » (Lc 4, 13). Ce moment fixé, c’est la Passion. - Saint Luc donne le récit d’une journée-type de Jésus (Lc 4, 31-44). Notre Seigneur se donne à sa mission, sans répit. Il prie beaucoup, de nuit (nous le verrons plus tard) comme de jour ( Lc 4, 42).

1) Le contenu des chapitres 3 et 4 Commençons tout simplement par énumérer les épiso-des de la vie de Jésus présentés dans ces chapitres : - La prédication de saint Jean-Baptiste (Lc 3, 2b-18) - Saint Jean-Baptiste et Hérode ( Lc 3, 19-20) - Le baptême de Jésus ( Lc 3, 21-22) - La généalogie de Jésus ( Lc 3, 23-37) - Les tentations de Jésus au désert ( Lc 4, 1-13) - Jésus à Nazareth ( Lc 4, 14-30) - L’activité de Jésus ( Lc 4, 31-44)

Question quel(s) mystère(s) du rosaire peux-tu trouver dans les chapitres 3 et 4 de saint Luc ?

La vie de s. Jérôme (357—419/420) est traversée par un amour passionné de l’Écriture Sainte. - Ermite dans le désert, il étudie la Bible. Il a aussi le goût des lectures profanes : mais il a une vision où il lui est reproché d’être « cicéronien et non chrétien ». Il se donne alors sans partage à l’étude des textes sacrés. A Rome, le Pape Damase lui demande une nouvelle traduction de la Bible en latin. Il s’ap-puie sur les textes originaux (grec et hébreu) et va jusqu’à respecter l'ordre des mots. C’est la « vulgate », révisée au XX° siècle, qui est le texte « officiel » de la bible en la-tin. Après la mort du pape Damase, il s’établit à Bethléem, où il est le guide spirituel de moines et de moniales. - Il dit : « Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ ». « Si tu pries, tu parles avec l'Epoux ; si tu lis, c'est Lui qui te parle. » « Aime l'Ecriture, et tu n'aimeras pas les vices de la chair » - Pour lui, l’interprétation de la Bible doit être en harmonie avec la foi de l'Église fondée sur Pierre : « Je suis avec quiconque est uni à la Chaire de saint Pierre »

Nature

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… agent qui, après avoir « fait le mur », (n’en dites mots !), se cache-rait en ce moment même dans les appartements de BIP ! heu, d’un pré-lat, à défaut de parvenir à pénétrer les appartements pontificaux… Voici qu’il est parvenu à nous faire passer deux informations : La première concerne notre Pape, qui serait vraiment préoccupé de la pré-servation de la création. Il aurait même, d’après notre agent, donné ce message pour la journée mondiale de la paix : « Si tu veux construire la paix, protège la création »* ! (Extrait capturé sur une fleur, au pied du baldaquin)

Il semble même que Benoît XVI se-rait allé jusqu’à en parler dans son discours au corps diplomatique ! Voi-ci ce que « Le Silence » (nom de code de notre araignée) a capté de la cheminée monumentale derrière son siège : « La négation de Dieu dé-figure la liberté de la personne hu-maine, mais dévaste aussi la création (…). La nature exprime un dessein d’Amour qui nous précède et qui vient de Dieu (…). Je partage la pré-

occupation majeure que causent les résistances d’ordre économique et politique à la lutte contre la dégra-dation de l’environnement (…). Si l’on veut construire une vraie paix, com-ment serait-il possible de séparer, ou même d’opposer, la protection de l’environnement de celle de la vie hu-maine y compris avant sa nais-sance ? » !! Dans l’Angélus du 2 janvier : « Nous sommes tous responsables de la pro-tection et du soin de la création (…). L’éducation est fondamentale pour apprendre à respecter la nature. » (En poste sous le balcon). Vous lisez bien, vous êtes tous et chacun responsables ! Alors, stop aux poursuites ! Si tu manques d’idées pour répondre aux appels de Benoît XVI, laisse mon mini cerveau éclairer ta lanterne : Tu crois que je vais te sortir les trucs bateau genre : « éteins ton écran » ou « ne jette pas de papiers par terre ». Non, c’est ton regard sur la nature qui doit changer ! Elle ne t’a pas été confiée uniquement pour que tu puisses manger et te vê-tir ! Non ! Pour que tu la cultives et la travailles, OUI ! Dans un des bou-quins d’Henri : « Dieu accorde aux hommes le pouvoir de participer li-brement à sa Providence, d’être cause intelligente et libre, afin de compléter l’œuvre de la création et d’en parfaire l’harmonie pour leur bien et celui de leur prochain » (cf. CEC 307). Si tu vois dans la nature l’œuvre de Dieu, le respect de la création ira alors de soi et tu pour-ras éduquer au « sens de la créa-tion » ! Autre info : Blanche Neige aurait été aperçue par Mgr Alfred Xuereb

et, ne riez pas, par Benoît XVI lui-même au cours de sa prière quoti-dienne du chapelet dans les jardins du Vatican ! « Jips, tu dérailles », allez-vous me dire ?! Bon, il faut que je vous précise que Blanche Neige est un cas assez rare de merle blanc… Le Bon Dieu qui, rappelons-le, « prend soin des oiseaux du ciel », a dû oublier… ou pas… d’insérer dans son patrimoine génétique les bases codant pour la mélanine, agent res-ponsable de la coloration noire du plumage ! Lorsqu’elle est complète-ment absente, on parle d’albinisme (en petite quantité, c’est du leu-cisme). Blanche Neige est une aber-ration chromatique ! J’espère qu’elle n’était pas votre idéal… Le pape au-rait même encouragé Mgr Xuereb à le photographier ! Il n’est pas qu’« un beau parleur » ! Je vous laisse, tissez et retissez la toile de l’Amour !

Jipsou

Ps : Pour ceux qui se font du mouron pour notre agent, il a changé de place… *Agents Espions Arachnéens *note : je fais partie de la création…

Photo du haut : le merle blanc du Vatican, vu par Benoît XVI (ceci est authentique !)

Nature et Vatican...

Bonjour bonjour, Stararachnedie.com (réseau d’information des A.E.A*, autrement nommé l’Étoile d’araignées) a réussi à s’étendre grâce à l’un de ses illustres agents...

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Formation doctrinale

L’autorité du Pape et l’obéissance des fidèles

« La chaire de Saint Pierre » La « chaire », est littéralement le siège fixe de l'évêque. Elle est le symbole de son autorité et, en particulier, de son « magistère », c'est-à-dire de l'enseignement que, en tant que successeur

des Apôtres, il est appelé à conserver et à transmettre.

La chaire de Pierre, à Rome, est enchâssée dans la célèbre « gloire » du Bernin, au fond de la Basilique saint Pierre.

Dans l’Évangile, Jésus a confié à Pierre la garde du troupeau de Dieu. De ce fait, le Pape, qui est Pierre en notre temps, est chargé de veiller sur ce troupeau, en le protégeant des loups habillés en brebis et des faux prophètes (Mt 7, 15) et en parlant au nom du Christ.

Le Pape est donc investi d’une AU-TORITÉ, qu’il ne tient pas de lui-même, mais qui vient directement du Seigneur : "Mon véritable pro-gramme, avait annoncé Benoît XVI, lors de la Messe inaugurale de son pontificat, est de ne pas faire ma volonté, de ne pas rechercher mes idées, mais, avec toute l’Église, de me mettre à l’écoute de la parole et de la volonté du Seigneur".

Il nous est encore dit dans l’É-vangile (cf. Mt 16, 18) que Pierre devait exercer une autorité per-sonnelle. Celle-ci s’exerce concrè-tement sous deux modalités diffé-rentes : on parle de Magistère

extraordinaire et de Magistère ordinaire.

Le Pape, "chargé de confirmer ses frères dans la foi, proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi ou la morale." C'est le Magistère extraordinaire qui est infaillible. L’ensemble des évê-que en union avec le Pape peut aus-si poser un tel acte. Tous les ca-tholiques sont tenus "à adhérer dans l'obéissance de la foi à ces définitions" (C.E.C. n° 891).

Le Magistère ordinaire concerne le Pape et les évêques en commu-nion avec lui. Ce magistère ordi-naire propose "un enseignement qui conduit à une meilleure intelligence de la Révélation en matière de Foi et de mœurs" "Les fidèles doivent donner l'assentiment religieux de leur esprit qui prolonge celui de la foi" (C.E.C. n°892). Il peut s’agir alors des enseignements contenus dans "les documents pontifi-caux" (encycliques, exhortations apostoliques, etc…) et dans les Instructions des congrégations ro-maines approuvées par le Pape.

Il est souvent de mode, aujourd-’hui, de discuter la question de l’au-torité du Pape dans des milieux chrétiens, parfois diamétralement opposés, afin d’arriver coûte que coûte à justifier une relativisation de l’autorité du Pape.

Par exemple, on peut se rappeler du vent de contestation soulevé par l’encyclique de Paul VI « Humanae Vitae », de la question

de l’ordination des femmes qui est régulièrement rediscutée comme si elle n’avait pas été définitivement tranchée par le Magistère, ou en-core du Concile Vatican II qui n’o-bligerait pas sous prétexte qu’il n’a pas voulu poser d’acte du Magis-tère extraordinaire ».

Cette manière d’accueillir les en-seignements du Magistère comme à travers un tamis est très défi-ciente : tout ce qui est rigoureuse-ment « infaillible », je le garde, tout ce qui ne l’est pas, et qui peut me déranger, je le critique !

Dans la confiance dans les grâces d’état du Pape qui imprègnent toute sa vie et son action, redisons plutôt avec St Irénée (mort vers 202) : « Avec cette Église (fondée et constituée à Rome par les deux très glorieux Apôtres Pierre et Paul), en raison de son éminente supériorité, doit s'accorder l'Église universelle, c'est-à-dire les fidèles qui sont partout » (Adversus Haereses, III, 3, 2-3).

Divers

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Le syllogisme

Aristote (philosophe grec du IV° siècle avant JC) s’est trouvé confronté à de nombreux sophismes, c’est-à-dire à des raisonnements faux que l’on essayait de faire passer pour vrai. Il s’est donc penché sur le mode de fonctionnement du raisonnement juste qu’on appelle syllogisme et qui permet d’avoir une argumentation solide.

Comment se structure un syllo-gisme ? - Il contient 3 propositions : les 2 premières sont les prémisses ; la 3ème est la conclusion. - Il y a deux conditions pour que la conclusion soit vraie :

- La conclusion doit décou-ler logiquement des prémisses !

- Les deux prémisses doi-vent être vraies toutes les deux.

Question : le travail d’Aristote a-t-il quelque utilité aujourd’hui ? Quelques exemples de raisonne-ments que les médias essaient de nous inculquer vont nous montrer que cela n’est pas dépassé. Un premier raisonnement qui vou-drait dénigrer Pie XII 1ère prémisse : « Pie XII » est « un homme qui a eu des responsabilités et s’est tu quand des innocents étaient persécutés ». 2ème prémisse : « Tout homme qui a des responsabilités et se tait quand des innocents sont persécu-tés » est « coupable ». Conclusion : « Pie XII » est « coupable ». Où est le problème ? ⇒ La structure logique de ce rai-sonnement est du type : A est in-clus dans B, or B est inclus dans C ;

donc A est inclus dans C. « Pie XII » est inclus dans « homme qui a des responsabilités et se tait … » ; « homme qui a des responsa-bilité … » est inclus dans « coupable » ; donc « Pie XII » est inclus dans « coupable ». C’est tout à fait correct sur le plan logique. ⇒ Mais sommes-nous sûrs que les prémisses soient vraies ? La 1ère n’est pas exacte, car Pie XII a parlé, mais avec prudence. La 2ème non plus, car parfois, se taire peut éviter une persécution encore plus grande pour les innocents et peut permettre de mieux les secourir, auquel cas celui qui se tait ne peut pas être appelé coupable ! Un deuxième raisonnement tenu lors de la conférence de Copenha-gue qui voudrait limiter la natalité 1ère prémisse : L’accroissement de la population est cause de réchauf-fement climatique. 2ème prémisse : Le réchauffement climatique est cause d’un danger pour la vie sur la terre. Conclusion : L’accroissement de la population est cause de danger pour la vie sur la terre. Où est le problème ? ⇒ Ce raisonnement est du type : A entraîne B ; or B entraîne C ; d o n c A e n t r a î n e C . « L’accroissement de la popula-tion » entraîne « Le réchauffe-ment climatique » ; « le réchauffe-ment… » entraîne « le danger sur la terre » ; donc « l’accroissement de la population » entraîne « le danger sur la terre ». Ici encore, la logique du raisonnement n’est pas discutable.

⇒ Mais il faut réfléchir sur la vé-rité de la 1ère prémisse : est-il sûr que « l’accroissement de la popula-tion provoque le réchauffement climatique » ? N’est-ce pas plutôt le mode de vie de la population ?

Avez-vous compris ? Alors, prenons un raisonnement théologique, qui tend à amoindrir la nécessité de se convertir 1ère prémisse : Tout homme est une personne pour laquelle le Christ a offert la Rédemption. 2ème prémisse : Toute personne pour laquelle le Christ a offert la Rédemption est sauvée. Conclusion : Donc tout homme est sauvé. Où est le problème ? ⇒ Envoyez vos réponse à :

inaltum@fmnd.org ou à

In Altum Famille Missionnaire de ND

07450 St-Pierre-de-Colombier Que ces exemples nous entraînent à développer un authentique sens critique vis-à-vis des idées couran-tes. Repérons la structure du rai-sonnement et surtout réfléchis-sons sur la vérité des prémisses !

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Culture

Le jeudi 9 octobre 2008, en célébrant une messe en mémoire de Pie XII pour le cinquantième anniversaire de sa mort, Benoît XVI n’a pas craint de dire sa profonde admiration pour ce pape. Dans son homé-lie, il a répondu aux accusations de silence véhiculées par les grands médias au sujet de l’extermination du peuple juif, et il a fait ressor-tir la riche personnalité de Pie XII, en montrant sa sainteté.

Pie XII, bientôt bienheureux ?

La polémique qui a suivi la signature, par Benoît XVI, du décret reconnaissant l’héroï-cité des vertus du pape Pie XII, nous donne l’occasion de parler de ce grand pape dont le pontificat pourtant long (1939-1958) est malheureusement trop méconnu.

En ce qui concerne le soi-disant de silence de Pie XII pendant la deuxième guerre mondiale, Benoît XVI rappelle son radio-message de décembre 1942, au cours duquel, la voix brisée par l’émotion, il déplora la situation des « centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, mais seulement pour des raisons de nationalité ou de race, sont destinées à la mort ou à un progressif dépérissement », se ré-férant très clairement à la déportation et à l’exter-

mination perpétrée contre les juifs. S’il est vrai que Pie XII a agi dans le secret, ce n’était pas manque de clairvoyance et encore moins de courage, mais bien au contraire parce que le pape choisi par la divine Provi-dence pour guider l’Église en ces temps si troublés « avait l’intuition que c’était seulement de cette ma-nière que l’on pouvait éviter le pire et sauver le plus grand nombre possible de juifs » rappelle notre pape actuel.

Benoît XVI rappelle aussi le grand courage de Pie XII au cœur de la deuxième guerre mondiale, qui a choisi vo-lontairement de rester à Rome, alors qu’à maintes reprises, pendant l’occupation de la ville, on lui conseilla de se mettre à l’abri : « Je ne laisserai pas Rome et mon poste, même si je devais en mourir ». Tous ses proches ont témoigné des privations de nourriture, de chauffage et de vêtement qu’il s’est alors imposé volontairement pour partager la condition du peuple durement touché par les bombardements et les conséquences liées à la guerre. Enfin, Benoît XVI rend hommage à l’action de ce grand pape qui, au cours des 19 années de son pontificat, a laissé des documents lumineux dont l’Église continue de bénéficier aujourd’hui. Bref, si Benoît XVI, malgré l’hostilité des grand médias, a signé le décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Pie XII, c’est bien, en dé-finitive, parce que « la sainteté fut son idéal, un idéal qu’il ne manqua pas de proposer à tous ».

Benoît XVI rappelle aussi ce que tous les grands médias semblent avoir ou-blié : à l’issue de la deuxième guerre mondiale, les témoignages de recon-naissance pour l’action de Pie XII au cours de cette guerre ont été unani-mes, à commencer par ceux de la communauté juive, que Pie XII aimait profondément. Benoît XVI cite ainsi le témoignage du ministre des Affai-res étrangères d’Israël, Mme Golda Meir, qui, à la mort de Pie XII, lui a rendu ce bel hommage : « Quand le martyre le plus épouvantable a frappé notre peuple, durant les dix années de terreur du nazisme, la voix du Sou-verain Pontife s’est élevée en faveur des victimes. Nous pleurons la mort d’un grand serviteur de la paix ». Citons encore deux témoignages particu-lièrement éloquents : celui du président de la Fondation juive américaine Pave the Way Foundation qui est allé jusqu’à déclarer que « Pie XII a sauvé dans le monde plus de juifs que tout autre personne dans l'histoire » ; et celui d’Albert Einstein, pour qui « l’Église catholique a été la seule à élever sa voix contre l’assaut mené par Hitler contre la liberté ».

Pourquoi certains restent indifférents ? Lors de l’Épiphanie 2010, le Pape a proposé une réponse à cette question que se pose beaucoup de monde. En effet, du temps des Mages, « beaucoup ont vu l’étoile mais seuls quelques-uns en ont compris le message ». Benoît XVI disait : « Nous pouvons alors nous demander : quelle est la raison pour laquelle certains voient et trouvent et d’autres non ? ». En fait, certains ont « une trop grande confiance en eux, la prétention de connaître parfaitement la réalité (…) : ils ne croient pas qu’il soit possible que Dieu soit si grand qu’il puisse se faire si petit, qu’il puisse vraiment s’appro-cher de nous. » Le pape résumait le problème en disant « ce qu’il manque, c’est une humilité authentique ». Il concluait cependant avec une note d’espérance « mais le Seigneur a le pouvoir de nous rendre capable de voir et de nous sauver.»

Benoît XVI nous parle

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Voici ce qu’il a répondu… Un journaliste allemand posait cette question au cardinal Ratzinger avant son élection. La réponse qu’il donna fut, bien malgré lui, prophétique : on croirait entendre Benoît XVI se confier à nous…

Vous arrive-t-il de vous sentir, comme d’autres hommes, désemparé et dé-passé ou solitaire ?

Oui. Précisément dans ma position actuelle, mes forces sont très au-dessous de ce que je devrais faire en réalité. Et plus on vieillit, et plus on éprouve que vos forces ne suffisent tout simplement pas aux tâches les plus nécessaires ; que l’on est faible, trop désemparé ou pas à la hauteur des situations. Et l’on dit alors à Dieu : Maintenant il faut que Tu m’aides, je ne peux plus continuer. Il y a aussi la solitude. Je dirais toutefois que, grâce à Dieu, le Seigneur a mis sur mon chemin tant d’êtres bons que je n’en suis jamais réduit à être tout à fait seul.

Benoît XVI à la synagogue de Rome Le dimanche 17 janvier, Benoît XVI a marché sur les traces de Jean-Paul II en allant rencontrer la communauté juive de Rome dans sa synagogue. C’est la troisième fois qu’il se rend dans une Synagogue, après celle de Cologne en août 2005, puis New York, en avril 2007. Comme Jean-Paul II, le pape a rap-pelé le désir de l’Église de poursuivre le dialogue avec nos « frères aînés » que sont les Juifs et les efforts entrepris par elle en ce sens depuis ces dernières décennies. Il a à nou-veau encouragé l’amitié entre les deux religions et mis en relief ce qui les unit : le Décalogue. Benoît XVI a ensuite témoigné de ses sentiments de tristesse au souvenir des vic-times de la Shoah dont de nombreuses furent arrêtées à Rome. À ce sujet, il a rappelé que « le Siège apostolique mena une action de secours, souvent cachée et dis-crète » à l’égard des Juifs, faisant ainsi une allusion claire et délicate au pontificat de Pie XII.

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Courrier des lecteurs

Quelques témoignages envoyés sur le pa-tronage de Chasseley - extraits

« C'est vraiment bien ! Au début, on joue puis les frè-res nous parlent de leur mission. J'aime bien ces temps de discussion ensemble… »

« Ce qui est bien aussi c'est quand on parle de notre foi et de la fête religieuse la plus proche etc. À chaque fois j'apprends de nouvelles choses sur l'Église. »

« Il y a aussi des moments de prière qui nous font du bien. »

« Il y a une très bonne ambiance entre tous, le père, les frères et les garçons : tout le monde est de bonne humeur ! On se connaît de mieux en mieux. À noter : notre curé le père Przemek est un très bon gardien de but ! »

« Je comprends bien tout ce que les frères nous ex-pliquent sur la foi ; et le mensuel que nous lisons en-semble est intéressant. » Merci à Maxime, Mayeul, Martin, Louis et Marc

Génération missionnaire à la marche pour la vie Par Jean-Baptiste de L. (Lyon) C’est avec joie et entrain qu’est parti de Lyon le car organisé par les jeunes de génération missionnaire, et ce malgré l’horaire (très) matinal. Après une prière pour confier notre route et notre journée, beaucoup terminèrent leur nuit, bercés par des chants mélo-dieux… Laudes, Chants, chapelet, joie et enthousiasme caractérisaient ce voyage qui se termina devant la Ba-silique Notre Dame du perpé-tuel secours pour la messe présidée par le père Bernard. Confiant au Christ la marche de l’après midi, avec tous les participants de la Famille Mis-sionnaire de Notre Dame venus des différents coins de France (Bretagne, Alsace, Bergerac…), le père Bernard nous rappela le sens ‘prophétique’ de cette manifestation, en ce qu’elle clame haut et fort la vérité sur la nécessité de respecter toute vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle. Après un pique-nique convivial, nous sommes partis vers la place de la répu-blique, où se massaient de plus en plus de monde. De nombreuses délégations étrangères nous redirent leur soutien, le père Bernard nous exhorta de nouveau à nous engager en faveur de la vie, à ne pas rester im-passibles, et des associations du collectif se présentè-rent. Après la répétition de quelques slogans ainsi que de l’hymne (« si j’étais président… »), la marche put commencer dans un climat de calme, de paix et sur-

tout de joie. Les couleurs dominantes étaient le blanc, couleur de l’innocence et rouge, celle de la souffrance et du martyre. C’est sans difficultés, dans une ambiance dynamique avec de très nombreux jeunes que le cortège est arri-vé place de l’Opéra. De retour ensuite à ND du Perpé-tuel Secours pour rendre grâce de ce temps fort de témoignage, nous avons chanté les vêpres et pris un temps d’adoration avant de repartir pour Lyon. Le pé-riple du retour s’est passé sans encombre, et avant que le sommeil n’ait raison de la majorité, nous profi-

tions de la présence parmi nous du père Bernard pour méditer avec lui le chapelet. De nombreux chants s’élevèrent encore dans la nuit vers le ciel entre Paris et Lyon… Cette marche fut donc un moment fort pour témoigner de no-tre attachement au respect de toute vie humaine, et de remet-

tre entre les mains de Dieu cette cause, par l’inter-cession du Christ et de la très Sainte Vierge Marie. Elle nous a permis de sortir de notre tiédeur pour oser clamer la Vérité, pour nous mobiliser afin de tou-cher le plus de monde possible, et pour témoigner de ce don de Dieu qu’est toute vie humaine. Rendez gloire à notre Dieu lui qui fit des Merveilles,

LAUDATE DOMINUM !!!

Merci pour vos courriers et compte rendus ; en voici quelques uns : (l’intégralité sur http://inaltum.fmnd.org)

Liturgie

Annonces

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Le nouveau pastoral de Benoît XVI (cf. Zénit du 1er décembre)

Depuis les premières Vêpres du premier dimanche de l'Avent, célébrées le samedi 28 novembre dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI utilise un nouveau pastoral. Ce pastoral, offert par le Cercle de Saint-Pierre, mesure 1,84 m et pèse un peu plus de 2,5 kg. Il est plus maniable que celui du pape Pie IX, grâce aux dimensions plus réduites du bâton et de la croix. Il est également plus lé-ger de 140 grammes, et même de 590 par rapport à celui de Jean-Paul II. Sur la partie avant du nouveau bâton pastoral de Benoît XVI, l'agneau pas-cal est représenté au centre, et les symboles des quatre évangélistes Mat-thieu, Marc, Luc et Jean sur les côtés de la croix. Le motif du filet apparaissant sur les bras de la croix rappelle celui de Pierre le pêcheur de Galilée. À l'arrière, sont gravés, au centre, le mono-gramme du Christ - formé par les deux premières lettres du mot en grec Christos, X et P entrelacées - et aux quatre extrémités, les visages des Pères de l'Église d'Occident et d'Orient : s. Augustin et s. Ambroise, s. Athanase et s. Jean Chrysostome. Selon Mgr Marini, « l'agneau et le monogramme du Christ placés au centre reflètent l'unité du mystère pascal : la croix et la résurrection ». Enfin, en posant le regard sur l'anneau situé en dessous de la croix, on y trouve le nom de Benoît XVI dans la partie supérieure « qui le personnalise et le rend sien. » Un dernier élément significatif se retrouve au som-met du bâton, où les armes de Benoît XVI sont gravées. Depuis son élection, en 2005, Benoît XVI avait commencé à utiliser le bâton pastoral introduit par Paul VI et utilisé par Jean Paul Ier et Jean Paul II. Puis à partir du dimanche des Rameaux 2008, Benoît XVI avait utilisé la férule dorée en forme de croix grecque qui avait appartenu à Pie IX.

Retraites pendant les vacances de février : à Saint Pierre, Sens,

Sélestat, Bergerac et au Grand Fougeray.

Dates sur le site

Retraites d’Adolescents FORUM sur l’éducation :

Liberté et loi À Sens les 6 et 7 mars 2010

Pour tous

En RAQUETTES ! Du 14 au 21 février, pèlerinage en ra-quettes d’Annecy à Notre Dame de

Myans (Chambéry). Précisions sur le site.

Marche pour les jeunes

Pour plus d’informations:

www.fmnd.org

Les journées de Carême dans

les foyers auront lieu le 28 février

Pour tous

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Vie chrétienne et missionnaire

« Soyez unis, mais pas renfermés. Soyez humbles, mais pas peureux.

Soyez simples mais pas naïfs. Soyez réfléchis mais pas compliqués.

Entrez en dialogue avec tous, mais soyez vous-mêmes. »

Benoît XVI aux jeunes

La phrase du mois

Faire une visite (ou avoir une attention : téléphone, lettre...) autour du 11 février à un malade et prier avec lui, ou lui dire que nous le confions à Notre Dame de Lourdes.

N’hésitez pas à partager vos expériences et à faire part de vos témoignages : inaltum@fmnd.org (ou In Altum, Famille Mis-sionnaire de Notre Dame, 07 450 Saint Pierre de Colombier)

Le défi missionnaire

Prière avant l’étude

Créateur ineffable, Vous êtes la vraie source de la lumière

Et de la Sagesse. Daignez répandre votre clarté

Sur l’obscurité de mon intelligence. Chassez de moi les ténèbres du péché

et de l’ignorance. Donnez-moi :

La pénétration pour comprendre, La mémoire pour retenir,

La méthode et la facilité pour apprendre, La lucidité pour interpréter,

Une grâce abondante pour m’exprimer. Aidez le commencement de mon travail,

Dirigez-en le progrès, Couronnez-en la fin.

Par Jésus le Christ notre Seigneur. Amen.

Saint Thomas d’Aquin

La prière du mois

2 février : Présentation de Jé-sus au Temple 11 février : Notre Dame de Lour-des ; journée du malade 14 février : saints Cyrille et Mé-thode, patrons de l’Europe 17 février : Mercredi des Cen-dres ; entrée en Carême 18 février : sainte Bernadette 22 février : fête de la chaire de saint Pierre

Les dates

• Pour les victimes du tremblement de terre à Haïti

• Pour les religieux (surtout le 2 février) • Pour les malades (surtout le 11) • Pour le Pape (surtout le 22)

Quelques intentions

Se priver et offrir volontiers quelques renoncements en union

avec les familles éprouvées à Haïti

L’effort du mois