benamozegh elie - pratique et institutions hebraiques
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Instituions pratiqueTRANSCRIPT
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Le crime de la guerre
DÉNON É
A L HUMANITÉ
Ouvrage envoyé au concours
de
la
Ligue de
la Paix et
qui
a
obtenu medaille et mention honorable sur le rapport de
Jules Simon Laboulaye et 11 le Senateur Frederic Passy
e seul exemplaire de
cet
ouvrage manuscrit, se trouvant a
Paris Hl-X Archives de la Ligue, je ne puis en donner que le
sommaire
le
seul que
j
aïe conservé. Même
de
celui
ci,
m,anque
le second chapitre, un e{f et de ma
oie
si agitée,
et
un avant goût
de ce que j aurais eu a craindre en neyliyeant l impression de
mes manuscrits.
INTRODUCTION.
Si la guerre finira. Témoignage de l histoiré. Universalité de
la guerre dans les temps primitifs. Elle se restreint toujours plus.
Elle a perdu également en intensité. Accusation d utopie. Exemple
de bien d autres reformes qui ont mérité ce nom; ésclavuge, tor-
ture, absolutisme, traite de nègres etc. Pressentimeuts de l unité
humanitaire.
:Unité
humaine par la monarchie universelle. ar
Je règne de l opinion. C est par elle que nous voulons
juger la
guerre. Plan de l ouvr·age. Motifs de guerre, haine, convoitise,
religion, ambition et gloire. Propagande politique, guer·re défen-
sive. Horreurs de la guerre. Mal physique, mal économique, mal
moral, mal politique. Des armées permanentes. Des progrès réa-
lisés qui encouragent
è
ésperer la paix pour l avenir. Des mesures
à
prendre pour hùter
la
disparition totale de
la guer·r·e
.
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i l o ~ a t W ~ u •
dè
l
guerre.
Gravi«t
: t Ai f t •
l ' J I J J W ~ ~ ~ ~ · -
•
de .mau. Ds preoêdent ~ sulveo'
M • J ï l l ~
~ t - . O k l a ~ qui
meurt est
un
capital
perdu,
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apt ant
de
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• ~ _ : · • • •
l suerre
orue
encore ce qu elle
l'fi IIW,;
Ce1JYD9Jœ
et.
iodus&rie
durant les
Sacriflcee iQdirec s et
directs
de la
guerre.
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de l'autre siècle et
de
celui ci.' Solidarité générale. Les conséquen-
ces. Les neutr·es.
CHAPITRE
V.me
Des maux moraux de la guerre. Les pertes économiques e\
leurs effets sm· l'instruction et la morale. Ln presénce seule de
la gGerre exerce un effet délétère
sur
la morale. Le même effet
elle produit par les moyens qu'elle autorise. Pourquoî la societé
n a
péri jusqu'ici grûce à cette cause dissolvante. Le même effet
par
les sentiments qu'elle inspir·e soit aux citoyens indistinctement
soit et surtout aux soldats. Faits qui
Yienneut
protester durant la
guerre contre elle même. Ln guerres est inséparable de toutes ses
horreurs. En vain on essaye de les distinguer. Dangers de la liberté.
Exemple de Romains.
Il ne
prouve rien.
De
combien de manières
l'esprit militaire met en péril la liberté.
CHAPITRE VI.me
Des armées permanentes.
Lem· histoire jusqu'à ce jour. Quel est leur principe généra-
teur. Elles mènent ù la guerres et par plusieurs voies. Elles minent
la liberté. Leurs dangers pour la moral. Celibat et Incontinence.
Education publique. Question de subsistance. Système de Malthus.
Quel est le bon système ù suivre. Faux alarmes. Refutation de
la prétendue nécessité des armées permanentes. A
l e x f A ~ r i e u r .
Et
ù
l'intôrieur. Absurdité des nrmements toujours croissants. Sa-
gesse publique et sagesse privée. Désarmement. Espér·ances.
CHAPITRE
VlJ.mo
Progrès réalisés.
Chemin fuit vers l'abolition de la guerre. Dans ses causes et
dans
sa
pratique. Haine entre nations, ses causes. Double igno-
rance. Elimination sul' cessive de J'une et de l'autre. Causes reli-
gieuses. Causes économiques. Ambition, amour de
la
gloire, de
la domination, causes qui les combattent aujourd'hui, Améliora-
tions dans ln pratique. La civilisation non seulement dùtruit les
causes de guerre et en ambliot·e lu pratique, mois elle les pr·evient
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par les liens qu'elle établit, entre les peuples. Quels sont ces liens.
Toujours plus nombreux et plus étroits. Chemins de fer. Télé
graphe, poids et mesures. Compagnies commerciales. Abolitions
des passeports. Suppressions des droits maritimes. Congrès, Expo
sitions universelles. Solidarité universelles.
CHAPITRE VIII me
Réformes et Institutions pour l abolition totale e la guerre.
Devoir de l'homme de seconder
le
dessein de
la
Provvidence.
Moyens pour arriver a la suppression definitive de toute guerre.
L'opinion, s puissance. Manière de la former. A qui cela appar
tient. Instituteurs. Historieus, poètes, artistes, prêti·es, femmes,
philosophes, joul llnlistes. N / ~ c e s s i t é d'agir, et d'ugir de concert et
de s'unir. Reformes
ù
introduire dans
la
constitution de l'Europe.
Droit de guerre et de paix Danger de
le
confier au pouvoir exé
cutif. A qui il appm·tient. Insuffisance des garanties actuelles.
Antre moyen.
D l • e e n t r a l i ~ a t i o n
ou
fédé1·ation
Sa cl'itique. Maniére
d'orgauiser lu paix. Liens entre les nations. Fédération européenne.
Ce qu'il
y
a de
p1·otique
Vé•·itublc
munié1·e
de la comprendre.
A A/ons l Senateur
Passy
Naus faisons appel û
la
bouté di M. le Senateur Pa3sy, le
dernier
sunh· nt
des mes illustres juges, a tin qu
il
venille bien
me donne•·
le
moyeu de retirer mon Manusc1·it ne fut
ce
qu à titre
de prêt et pour le temps qu on voudra pour compléter au
moins cette table des mutièi·cs et pour quelque extraits qui peu
vent rentrt:lr duns le plan de eette Bibliothèque.
-
----- --
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Jurisconsultes
romains Stoïcisme Pharisiens
L utilité des études comparatives
n a
pas bessoin d être demon
t•·ée
pom· tout esprit éclairé. Cela en g{ uéi'Ul. En pm·ticnliel pour
les études hébraïques, la méthode peut rencontrer deux espèces
d adversaires que
J'antem•
de ces lignes a vu souvent se dres-
ser
sur sou chemin:
les
croyans de bonne foi qui considèrent
ces mélanges exotiques comme une tùche à
la
pureté de la re
ligion. L exemple lJUÎ a mis
le
plus en émoi presque tout le
monde israf lite, surtout l Afrique et l Asie. a
é t ~
la publication
de mon m
Lamicra sur le
Pentateuque, (Voy,
la
préface
à
la
premièt·e pm·tie de ce recueil) qui a attiré sur Je champ de
ba-
taille les g1·auds Habbins de Jerusalem, -
Roma locuta
est -
qui ont fini toutefois par reconnaître non seulement ses bonnes
intentions, mais la
vé1·ité
des doctl ines en question: sauf l incon
venient de faii·e pm lie d un livre presque liturgique - le
Peutateuqe eu hébreu - qui circulant dans une classe de fidè-
les
su11s
pri pm·ution, peut donner lieu
à
des malentedus: une
miuee acensution comme ou
le
voit, quoique non tout
à
fait
injuste. L autre adversui1·e c est
le libre penseur
un peu moins
aujourd hui qu au debut de ma car1·ière: cur aujourd hui les
études hébraïques ne sont plus vus de haut en bas dans la ré-
publique des lettres comme au temps de feu Voltaire. Elles sont
eut1·ées elles aussi dans le concert eu1 0péen. Plus particulièrement
encore, lorsquïl arrive de touche•· au droit civil ou penal israé
lite qui est si
magna pars
de la sciéuce hébraïque, comment faire
abstraction de ceux d autl·es peuples et d autres temps
à
tous
les eflets que le
lecteur instruit n a pas besoin qu on lui dise?
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voient l habitude de rechercher
s o i g n u ~ m n t
l étymologie des
mots. Il se passait de même chez nos Docteurs et nous
le
vo
yons dans le Talmud et dans les midrachim, duns .les quels
il
n y a page où l on ne trouve définitions et étymologies. Et ce
qui nous rappelle le plus l exemple stoïcien et romain, c est l ap
plication de la méthode logico-étymologique, aux noms romains
qui furent tout d abord grecs, et qui passèrent en suite dans la
phraséologie des Talmudistes et des docteurs de la Mishna.
Par
exemple
le
mot Ipotiqui, dérivé du grec. Néanmoins. l amour
aux étymologies pousse nos Rabbins
à
decomposer ce mot en
élements hébreux
•ttp
Ni1l \
i10
(Comme
si.
le
debiteur disait au
crediteur: « ici tu l arreteras, d ici tu te payeras • ). Citons un
autre exemple dans l ordre moral. Nos rabbins qui considèrent
la lèpre, comme la punition de la médisance, en depit de la
grammaire affirmèrent J.','' t0 derivé de
.V,
OfV N ' ' t ' t : ~ i 1 Et, dans
l ordre rituel, ils font deriver 1 \,i)t)'f::) da
ate
Fat. Et l analogie
entre les juristes romains et nos Docteurs ne s arrête pas
ici.
Il y avait chez les Romains deux écoles principales de jurispru
dence, l une des Proculéiens plus libre dans ses discussions,
l antre des Sabiniens plus sevére et il y avait une troisième
école, celle des Ercisciendes qui participait des caractère de
l une et de l autre des deux écoles que nous avons cité.
De
même chez nous, dans
la
Palestine, l y avait trois écoles qui
cor·respondent porfaitement
à
celles des Romains, celle des
11-
léliéns, des Sciammaïtes, et e l l ~ des Zeckénim ou des Haha
mim. t ces t'>coles se ressemblent non
='.eulement
dans le ca-
ractère de leurs doctrines, mais dans
l'épo<iue
de leur existence.
Comme chez nous quelque
fois
les Illéliens sont plus rigoureux,
et les sciammaïtes plus libt·es
'?'?i1
J1':l
,,OMO' 'NOfV J1':l
j O
et l opinion des Hahamim l emporte sur celle de leurs adver
saires, de même chez les Romuins il n est pas rar·e que les
ju-
ristes d école diverses prennent l un de l autre, lt> s maximes
du
jus
(Voy. Potl1ier Préf. anx Pand.) Je tiens
à
faire remar
quer ici une des qualités de nos anciens Docteurs, la docilité,
la flexibilité qu ils avaient
vis-:-ii-vis
de la vérité l"\0Ni1
'?J.' i1 0l
t dans
la
pratique ils exercèrent cette vertu: nous trouvons
dans
la
Mishna la phrase 'NO:V
n•:J ,,.:1,:3
n,,lit ? ''?i1
J1':3 tn
et plus d une fois :l O :l rtt l J approuve son opinion
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1
plus que
l
mienne • ou M ~ , , i t .vœ, M ~ Parmi les jur s-
consultes romains se signalèrent pour cette vertu Julien, Sce
voln
Ulpien, et Papinien. Ce dernier-ci dans la ixieme
lo
écrit:
Une fois j étais d avis
..
sic et sic; mais l opinion de Sabine
me persuada du contraire » Si nous observons la presque on-
stante préference que les Illéliens obtiennent dans toutes les
di-
scussious, nous pouvons en trouver
la
cause:
1°
Dans une voix
celeste qui aurait dit pour eux et pour les Sciammaîtes
1.,N1
1'7N
'?'?it
M ~ ~ i t ~ ? M 1
O n
O'M'N . . , ~ ,
1°
Parce qu ils étaient plus
dociles et plus tranquilles et plus persecutés 0 ~ l i . V 1 O'n1l
,'itiV
3°
Parce que - selon quelques uns - ils étaient les plus
nombreux 4° Parce que dans la discussion ils suivaient une
méthode plus logique que les Sciammaïtes: ils prenaient en con
sideration leurs propres arguments et ceux des adversaires; c est
à dire que leur décision était le resultat comparatif de deux
opinions contraddictoires. M ~ , , ,1 O i t , , ~ , 0'l11V MIV D ?
NOIV Voilà donc tracées à grandes lignes les points de contact
entre les juristes Romains et les Rabbins de lu :Mishna et du
Talmud.
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egi s la t ion
oi hygienique - Pour les cimitières hors de la ville voy
H.aschi
Levit
XXVI
e Talmud Batra eloigner
les cimitièl es
e
5
cotalées hors de la ville.
oi du Talion - Elle se montre claus la disposition contre
les faux temoins soit qu'on la comprenne à condanuation executée
su J' innocent, soit ù lu simple deposition d,emontrée calomnieuse
et dans ce cas seulement, comme etablit la tradition rabbinique.
Son appat·ence paradoxale à été souvent attaquée. Comment, à
ton dit le fa11x temoin pourraient ils èt1·e puni avant l'execution
et non. après Pastoret Hist de la legislat trad. ital. 23,472 n'a
point remarqué cette disposition, et s'est mépr·is du tout a tout.
Ou a essayé de plusieurs raisons pour explique ' l'étrangété de
cette loi. On a dit. (Caro en Maimonide) que dans le cas d é-
xecution la mort ne suffirait pus pour punir le faux temoin;
et que c'est pour cela qu'on laisse a dieu la tùr.he de
)P.
punir
comme i1 le merite. Raison qui exige une dose trop forte de
bonne volonté, pour l'accepter.
~ h m u i d e
s'est rejeté
sur
la Providence en disant que l'ac
cusé n'aurait été executé si quelque péché en dehors de celui que
les faux temoins lui ont attribué, ne
le
lui eut merité. Cette
r e p o n ~ e amnistiemit l'homicide at le calomniateur, peut êtl·e
desarmerait
la
société contre toute espèce de malfaiteur. Elle
n'est bonne que dans le systéme de
la
Metempsychose, et peut
être c'est la premisse sous entendue de Nahmanide, qui en ~ t
partisan, quoique trés
';Obre
sur
sou compte plus que
sur
toute
partie de ln Kabbale et
~ u r
la quelle
il
glisse
t1·es
souvent sans
ap-
puyet•.
En effet dans ce système,
la
justice humaine pareequ'elle
ue peut rien sur le retroscène des aut1·es vies ne doit rien,
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3
du grand Pontife ~
jour
de l Expiation, au point que s il avait
deux femmes
il
devait divorcier avec une d elles. Nouvel exemple
que dans
le
Judaïsme il fout
di "ltinguer
la
le[Jalité
de la moralité.
D aillem·s nous nous souvenons bien de la manière avec
ln quelle Salvador rapousse du Judaïsme l immor·alitê de la Po
lygamie. Il jette à la face de nl)s sociétés policées, une bien autre
immoralité foudroyée par Moïse; la prostitution
Musique Instrumentale -
Dans J interieur du Temple. Moïse
n eu parle pas, Toutefois nous la voyons introduite par David et
Salomon; Serait ce possible si lu loi
ecr·ite
ou traditionnelle ue l eut
prescr·it quand, mêmes les plus petits details du culte sont prevus et
determinés? L<\ tradition la deduit de lu phrase mosaïque pour
le
rôle
levitique. Sert. ice du Service
abodat
aboda, la
musique étant un
accompagnement des sacrifices Mais c est un des attaches artificiels
qu on doune dans
le
texte mosaïque la tradition qui en en
pas besoin du tout. Sua mole stat. lVIais la pression de la pole
mique sadducéenne qui n admettait que l ecritiere mais
d ou
toute preuve etait bonne, entraînait les Pharisiens à ces
argu-
mens ad hominem, ou
à
la mode que l histoire nous montre regnant
mème daus les methodes scientifique quoique chez les Phat·isiens
celle ci soit non une methode mais une urme.
J ,i:) Perah paur laisser croltre les cheveux
- Ainsi veut
la trudition. Entre les pt·euves tres nombreuses et que nous regr·et
tons ne pouvoir presenter· dans la f01·ce d un seul faisceau citons
Nombres Ch. 6 v. 5
ou
le pel'ah
.V,D
est opposé o rasef'
'?,.l
1.ll
,l:lJ ' N . yn
lrPN,
. .VrP
Jf,i:).
L idée qui nous parait
propre de
l'
Helwoisme touchant, les cheveux et qui règle. ses
dispositions, c est que leur croissance exprime devotion soumis
sion deuil enfin tout sentiment de depression d humilité, à l instar
de la
tète couverte. et les cheveux aussi
lu
couvrent; par contre
lu
recherche,
lu
grandeur, la dignité
l
elévation la superiortté
s expriment eu se rasaut, comme se decouvrir la tète, dont le
raser
est une mauière.
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U L ~ l ~ E
Néomenle Ros hodes. - Sans prétendt·e en faire ici
une mono-
graphie bornons
nous
à
remm·quer que le
os
Ilodes
parait
être un peu dechu du
siP ge
bien haut qu il occupait ù l époque
biblique.
Est
ce un changement
survenu dans
son vrai
cara-
ctet·è
et
pm·tont coupable? ce set·ait un phenomène contraire
aux
allures nuturelles de l hebraïsme qui rencherit plutôt
sur
la Bible à
mesure
qu on avance. Et comme les
signes d une
plus
grande
éstime nppm·aissent
dans
les
outres
livres
bibliques
plutôt que duns le Pentateuque
serait
ce la
un
effet de lu mo-
dernité de celui ci, qui
aurait
produit un chat•gernent sur
ce
qui existant nuparavunt 1 La veritô pm·ait
être
nu
contraire,
et
que
le Pentuteuque
nous
offt·e la vrnie solution. Elle consiste
dans le sacrifice qu il impose pom· Jo ~ é o m e u i e , dont la conse-
quence natm·elle, que tuut que le sacrifice etait en \ igueur ce
jom· a
du être
solennel, mois Je sacrifice céssè il a du passer au
seeond
rang.
Quunt a su valeur primitive, elle se distingue
t I l
intensité
et eu
éb mluc,
par
lu première
il
semble
que
le
tra-
vail y fut prohibé soit
pm·
loi traditionnelle soit par· la simple
coutume {Amos Ch.
H v ;- ,:liU m'.:lOl,
rv,nn
~ MC)
et
que les repus domestiques oient reuni omis
et
pm·ens
comme
plu sact·és, ce qui à laissô de traecs dans le Hituel du
Sciu,lhan
aruh,
origine tJllC je ne sais si on
il
t ~ j u averti. Quunt
à l étendue;
c est nu fait, que
lu
~ é o m e n i e est tm des tt·ois joms qu on
prédit
dam;
lu
Bible pom· l èt·e m e ~ ~ i u u i q n c eommc jours de reunion
des ueutils
ii
Jerusalem
ii
titre d mlorotiou.
,:. .:1 - ~ N,.:l ,;-l.:l V.:l n:lw ,,o, ,rv,n.:l vrn
,,c
M M1
(V. :\Iuluchi Ch. a
\·.
~ : J - Les deux aHtt·es
sont
los sabbats et
la tëte
des Cabanes
Ou
uon:o:
uous abnsous
f(wt,
ou ces
trois jours
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6
Sepulture. - Les ennemis morts en bataille devaient être
ensevelis aux soins des Isrnt lites (Ezeck
:19
v.
11)
. La tradition
nous le confirme pur
ln
bouche des Rabbins pour quelque
Gentil que ce soit. Qu on ne se trompe en comprenant le motif
<JU on donne mi-pene dar/te Schalom pro bono pacis, comme
si ou voulait dire che c est pur· politique toute seule surtout
quand les puyeus ont le d e ~ s u s car ce motif lui rnème est
donné uilleurs et dans les mêmes termes pour toute mesure
exigée
par·
justice, entr·e Israelites mêmes, et
pmu· le
maintien
de
ln
paix sociule duns le Judaïsme. Exemple. On .fÎ I'a le
r
r·ub dans la maison
ou
on l a fait auparavant;
t .t
on appelle a
la
lecture
de
la loi
d abord
le
Cohen
, puis
le
Levy
et
e r ~ f i n
le
si111ple
Jsmélite et tout mippéne dar·chc Sclwlom,
pt•o bono
pacis.
Huitaine de Noces. - On
lu croit gènér·alement uue institution,
extra et post biblique. Lu verité est qu elle remonte
aux
temps
auténwsuïques; et Labuu invite Jacob a laisser passer l huitaine
de Lia pom· commencer le
servke
pour Rachel. ~ c m u i d e a
sm· ce passage des paroles immortelles c ctaieut dit il les meilleurs
d entl e
les
payens qui preladaiem a nos instiüttions et nous les
a\ OJJS ~ ~ r i é e s à l oreilles
de nos
amis
les
ennemis; les grands
Hubbins de Jerusalem de suinte memoire H David Huzan et
H. Iedidia Abulaffia quand ils nous voulaieut
fuir·e le
procés à
l eon rose pour nos si bonnes heresies de
J Em
lammicra. Ou
voit la même prutique sui\ Îe por Sanuum sous les Juges. uges
XIV.
12_ tri_ 17, 1H.
l\ lulgré tout
ce lu
aucun de nos l\Iuitr·es a
jamuis p1·eteudu que ce soit un str·ict devoir· ni une institution
J evèlée, c est
à
lem·
dire un tres-humble
mi-de
mbbanan.
Veut
ou une bonne
foi
plus consolunte?