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Belgique-Belgïe Bureau de dépôt
P.P. Gilly
6061 Montignies-sur-Sambre P 501382
6/68614
Périodique trimestriel
D’information du
Mouvement Chrétien des
Aînés du diocèse de Tournai
Juin 2016
Editrice responsable : Marie-Louise Thomas
Rue Chet 176
6061 Montignies-Sur-Sambre
Editorial
Comme vous le savez tous, nous sommes de plein pieds dans l’année de
Miséricorde demandée par notre Pape François.
Nous pouvons constater que la plupart de nos groupes se sont investis avec cette
thématique qu’est « la miséricorde ». Les journées de réflexion et/ou de
récollection sont légion. Et nous ne pouvons qu’être contents de ces initiatives. A ce titre, je vous rappelle que la Fête des retraités sera organisée à la Cathédrale
de Bruxelles le jeudi 20 octobre.
L’Eucharistie sera présidée par Mgr Hudsyn. Cette réjouissance est pour toutes et
tous. Prenez la peine d’inscrire cette journée dans vos agendas sans oublier la
journée diocésaine prévue à Mesvin le 06 octobre.
Maintenant j’aimerais revenir sur un sujet important pour nos groupes : le feuillet
jaune (feuillet diocésain). Ce feuillet est rédigé à l’attention des responsables de groupe afin de répercuter
auprès des membres les informations reçues.
Cela permet, à nos membres, de connaître les activités d’autres groupes. Nous
sommes un ensemble de groupes sur le diocèse de Tournai et non un seul groupe !
N’ayons pas peur de nous faire connaître aux autres groupes. Faites profiter de
votre expérience de Vie Montante !
Je rappelle également qu’il existe plusieurs sources d’informations.
Nous avons le site national www.viemontante.be,
Facebook ( www.facebook.com/VM.Belgique) ,
www.diocese-tournai.be (vie montante).
Utilisez-les ! C’est gratuit et enrichissant pour tous. Faites-nous connaître partout où vous pouvez. Montrons que nous sommes des
personnes encore actives et non passives comme certains voudraient le faire
penser.
Notre association porte bien le nom de Vie MONTANTE !
Bien à vous tous.
Luc Vandeloise
A vos agendas :
Le jeudi 6 octobre 2016, Récollection à Mesvin animée par l’Abbé Falke.
Frais de la journée : repas 20 euros, pique-nique : 9 euros.
Nouvelle brochure 2016-2017 : intitulée : « Que fleurisse la joie !»
Prix : 3 euros. Présentation à Jambes, le 29 août 2016.
Prévoir son pique-nique.
ECHOS DE NOS GROUPES
Vos informations sont à envoyer avant le 1er septembre, le 1er décembre, le 1er mars ou le 1er juin à :
Marie-Louise THOMAS
Rue Chet, 176 à 6061 Montignies-sur-Sambre
Vie Montante Centre-Soignies :
Lors de la réunion du 4 avril 2016, de bonnes nouvelles ont circulé “Dans de le groupe de Braine le Comte, une nouvelle animatrice Madame COURTOIS Cathy en remplacement de Nestor BEGHAIN Autre bonne nouvelle, dans le groupe de Soignies, une nouvelle animatrice Madame FUSILLIER Paulette en remplacement de Madame MATERNE La mauvaise nouvelle au groupe de Seneffe, Madame Bernadette DURAY abandonne l’animation du groupe pour raison de santé. Elle n’a pas de remplacement, aussi Luc envisage de la contacter. Pour rappel c’est un groupe important de 17 personnes”
André Desmoutier.
Vie montante Gilly
Le 9 mai dernier l’équipe de Gilly a invité les membres du groupe de Châtelet
ainsi que deux jeunes en réflexion pour une recollection à l’abbaye de Soleimont.
Monseigneur Jousten, évêque honoraire de Liège, anime cette journée en premier
lieu sur le thème : de la miséricorde et du pardon, ensuite l’importance de la prière
de Notre Père.
La Miséricorde signifie la compassion et l’amour qu’on a devant
la misère humaine. Monseigneur est parti du texte de l’Ancien
Testament dans l’Exode ou Dieu voit la misère de son peuple et
va le délivrer de l’esclavage par l’intermédiaire de Moïse qu’il
appelle.
Jésus vient accomplir la miséricorde du Père lors de sa rencontre
avec la veuve de Naïm, les malades qu’il guérit, les pécheurs qu’il pardonne. Il
nous invite à nous reconnaitre faible, petit, face à la grandeur du Dieu qui n’est
qu’amour. Jésus est venu guérir les malades et non les bien-portants. (Mattieu 12)
La miséricorde déborde de la loi. La loi est nécessaire pour protéger les plus
faibles, mais si elle leur est contraire, il faut la dépasser et suivre l’esprit de la loi.
Les disciples cueillent des épis de blé dans le champ parce qu’ils ont faim, Jésus
ne considère pas ça comme un vol, c’est n’est pas contraire à la loi de la
purification.
Au chapitre 4 de la lettre du Pape François : « La joie de l’amour », celui-ci nous
invite à être miséricordieux envers nous-même, à accepter nos limites pour être
témoins de l’amour de Dieu envers les autres. L’important c’est de favoriser
l’amour dans nos relations.
La matinée s’est achevée par la prière de sexte avec les religieuses dans la chapelle
suivie d’un repas copieux.
À 14 heures, Monseigneur a repris son exposé sur Notre Père. Dans cette prière,
nous reconnaissons l’amour immense de Dieu pour chacun de nous, comme être
humain. Les trois vœux de Notre Père c’est à nous de les réaliser : faire connaitre
son nom, faire venir son règne en vivant dans la paix et l’amour, c’est aussi faire
ça volonté.
Les trois demandes de Notre Père sont trois prières pour nous. Il veut des hommes
vivants donc Il subvient à nos besoins matériels et spirituels. Il nous pardonne
comme nous pardonnons aux autres. C’est la tâche la plus difficile pour nous.
Mais Il espère toujours avec miséricorde que nous y arriverons un jour. La
dernière demande, c’est tout le sens de notre liberté de choisir entre le bien et le
mal. Si notre fois vacille, tournons-nous vers Lui et crions-Lui notre appel de
détresse.
L’ambiance était agréable, un petit débat s’est installé après chaque exposée. La
journée s’est clôturée par l’eucharistie à la chapelle et un petit goûté avec le bon
pain de l’abbaye.
Monique Splingaire
Journée de récollection - secteur du grand Charleroi.
Invitation à tous les membres de Vie Montante
Le lundi 27 juin 2016
Adresse : Le Pré à la hutte 53, Rue Paul Pastur 6043 Ransart (derrière l’école
libre Sainte Marie)
Thème : Le Dieu qui libère.
Témoignage d’un aumônier de prison
Animé par
Mr l’Abbé Ronald Maton
Horaire :
09h30 Accueil
10h00 Ouverture de la journée.
12h15 Pic-nic
14h00 Reprise de la réflexion
15h45 Eucharistie
16h30 Clôture
Prix de la journée 9 euros payable sur place. (Café ou potage inclus) Les conseillers spirituels sont invités à se munir d’une étole blanche et d’une aube.
Inscription : auprès de la secrétaire diocésaine Madame Marie-Louise Thomas
soit par mail : [email protected];
soit par téléphone : 0473/676406
Clôture le 15 juin 2016 au plus tard. Attention, les places seront
limitées.
Au plaisir de se revoir. Amicalement vôtre.
La Présidente adjointe du conseil diocésain. Monique Splingaire.
Diacre Joseph Baekelandt
Ordonné diacre le 24 septembre 1972 à Ath, à l’âge de 50 ans. Joseph a revêtu le
tablier du service au sein de l’Eglise du Seigneur notre Dieu.
Un service qu’il a accompli principalement auprès des plus
petits, ceux-là que Dieu aime tout particulièrement parce
qu’ils sont atteints dans leur santé ou marqués d’un handicap
ou encore parce qu’ils ont choisi de s’en remettre à Dieu en
toutes choses faisant ainsi de Dieu la lumière qui les éclaire et
les guide sur des chemins d’amour fraternel. Tout dévoué aux
personnes âgées ou affaiblies, Joseph a imaginé et conduit
pendant des années un groupe appelé « La fraternité des
malades ». Au sein de ce groupe très nombreux, il a été la main
de Dieu tenant la Lumière avec un grand L bien visible au-dessus
du boisseau.
Son épouse, Marie-Louise l’a accompagné et épaulé dans ce service qu’il a mené
à bien pendant les nombreuses années de son ministère diaconal. Homélies,
réunions de la fraternité des malades, équipe Vie Montante, équipe diaconale et
pastorale des malades, tant d’activités qui lui ont permis de se dévouer plus que
l’on ne peut l’imaginer. Et toujours son épouse était présente à ses côtés pour le
soutenir. Arrivé à un âge avancé, plusieurs tentatives de remplacement ont échoué
parce que le remplaçant devenait vite incapable d’accomplir son apostolat.
Indécrochable ? Non. Mais dévoué et infatigable, certainement. Il a été de service
jusqu’au jour où, affaibli, il est entré en maison de repos.
Mais comment ce Diacre a-t-il démarré une équipe Vie Montante sur Ath ? M
Hermand, ancien préfet de l’athénée avait mis sur pied un groupe de partage
d’Évangile que Joseph fréquentait. M Hermand y consacrait toute son énergie et
sa connaissance approfondie de la Bible. Joseph m’a confié que c’était un
véritable travail d’exégète qu’il réalisait pour chaque rencontre tant ses exposés
étaient bien documentés et élaborés. Après le décès de M Hermand, vers 1980, le
groupe perdait tout et risquait de disparaître. Joseph m’en a parlé : il ne se sentait
pas capable de faire un travail comparable. Il a proposé aux personnes du groupe
de rejoindre La Vie Montante. Et cela a réussi. C’est ainsi qu’est née l’équipe
d’Ath dont aujourd’hui je suis l’animateur et Mme Desportes la responsable
faisant fonction aux côtés de Mme Chielens dont la santé est quelque peu
défaillante. Cette équipe est toujours vivante et du sang neuf coule dans ses
artères.
Joseph a eu trois enfants qui immanquablement ont été privés de sa présence au
foyer mais Joseph a pu compenser cette absence par une grande attention et un
profond amour de chacun d’eux. Ceux qui le connaissent depuis longtemps savent
les soins qu’il a prodigués à son épouse, Marie-Louise, devenue gravement
handicapée et décédée en 1999.
Très ouvert à tous ceux qui s’adressaient à lui, Joseph avait coutume de dire à ses
contradicteurs qui lui reprochaient son ouverture : « Pas de barrières ! Ne jugeons
pas ».
« Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son retour trouvera en train de veiller.
C’est lui qui, la ceinture aux reins, les fera prendre place à table et passera pour
les servir ».
Une autre béatitude que nous trouvons dans l’Evangile. Nous avons été façonnés
à l’image de Dieu. Comment pourrions-nous nous étonner que Dieu seul puisse
nous combler ? Il est grand son cœur. Nous ne le remplirons sûrement pas.
Aimons… Ne cessons jamais d’être amoureux de Dieu, car il veut nous combler
au-delà de nos désirs. Nos amours d’ici-bas ne sont que les prémices du grand
amour que nous sommes appelés à connaître en plénitude mais que déjà nous
vivons un peu car lui, Jésus, il a donné sa vie pour nous.
Diacre est un mot qui provient du grec, il signifie serviteur. Joseph, toi, le
serviteur, c’est le Maître qui, dorénavant, te place à la table pour te servir comme
tu l’as fait tant de fois pour les autres.
Eugène Massinon
Récollection du Pays Vert
A la demande de plusieurs membres des équipes de la région d’Ath nous avons
repris la tradition d’une récollection de printemps. Depuis 2012 il n’y en avait
plus eu parce que des difficultés de santé et des travaux dans les bâtiments de la
communauté de l’Œuvre qui nous héberge chaque année empêchaient de
l’organiser.
Ce samedi 21 mai, c’est après avoir été félicités d’avoir osé quitter leurs habitudes
pour une journée d’aventure spirituelle que les 26 participants ont d’abord entendu
une évocation de la vie du Diacre Joseph Baekelandt dont les funérailles avaient
été célébrées la veille. Décédé à 94 ans Joseph avait, vers 1980, fondé l’équipe
d’Ath présente à notre récollection.
Monsieur l’abbé Rino Endrizzi avait accepté d’assurer
l’enseignement de cette journée sur le thème de la Miséricorde
Divine. Il a d’abord rappelé qu’une récollection ce n’est pas un
jour de vacance mais un temps qu’il faut prendre pour se
recueillir et écouter Dieu pour poursuivre avec Lui le chemin de
la Vie.
Ce jubilé sur le thème de la Miséricorde ne s’inscrit pas
dans le cycle normal des années jubilaires. C’est pourquoi
on le qualifie d’extraordinaire.
Imaginons que nous ne savons rien de la Miséricorde et que nous allons à sa
rencontre. La Miséricorde c’est l’Amour de Dieu pour sa créature, son enfant.
Jésus est venu nous révéler que Dieu Père est infiniment miséricordieux.
L’Ancien Testament annonce son alliance avec son peuple mais que Dieu sait
aussi punir. Par contre le Dieu Père que nous révèle Jésus est toute Miséricorde.
Jean-Paul II écrivit une encyclique sur ce thème et de Sainte Sœur Faustine nous
tenons cette image de Jésus avec des rayons lumineux sortant de ses mains
ouvertes. D’abord mal accueillie cette représentation a su finalement s’imposer.
Jean-Paul II a non seulement canonisé Sœur Faustine mais il a aussi institué le
dimanche de la Miséricorde qui est célébré le dimanche qui suit Pâques. Où le
monde trouvera-t-il une raison d’espérer malgré les dangers de notre époque ?
Dans le Dieu Père et infiniment compatissant.
La tentation d’insister sur les normes morales est très forte et bloque des personnes
qui restent en dehors de l’Eglise. Ne restons pas où nous sommes mais sortons
pour entrer en relation avec l’extérieur. Avec la Miséricorde on peut soigner et
même guérir bien des maux. Il faut prendre soin de soi-même et ensuite en soigner
d’autres. Nous assistons à un sacrilège contre l’humanité dans notre monde qui
sacrifie des enfants et des malades pour préserver le bien-être matériel des autres.
Dans notre monde l’homme n’est plus sacré.
A la question d’un journaliste qui lui demandait : « Quelle est l’importance de la
Miséricorde dans votre vie ? ». Le Pape François répondait : « Je suis un pécheur
pardonné. Dieu m’a regardé avec Miséricorde. Je me confesse toutes les 2 ou 3
semaines ». D’autres exemples : un papa qui proposait régulièrement à sa famille
d’aller ensemble recevoir le sacrement de Réconciliation ; entré « par hasard »
dans un confessionnal un homme en sort complètement métamorphosé. Le
seigneur m’a modelé par sa Miséricorde confiera-t-il.
Un demi-siècle après Vatican II, le 8 décembre 2015, le Pape François ouvrait la
porte de la Miséricorde inaugurant par ce
geste l’année de la Miséricorde.
L’Eglise veut absolument se montrer
bienveillante et accueillante pour tous. A
la clôture de cette année jubilaire, le 20
novembre 2016, nous remercierons le
Christ Roi pour cette diffusion du baume
de Dieu.
Nous avons terminé la matinée par le sacrement de Réconciliation introduit par le
Diacre François Moreau qui nous a invités à prendre soin de notre famille, de nos
voisins et de leurs biens ; de faire preuve de compréhension ; d’être proches des
autres ; de travailler à la paix. Avec les personnes difficiles faire preuve de
patience, pardonner, ne pas juger. Oser entreprendre un rôle actif dans l’Eglise :
œuvres, mouvements, réunions, conseil paroissial… La rencontre d’un prêtre
pouvait compléter cet examen de conscience et beaucoup ont profité de
l’occasion.
L’après-midi notre prédicateur a poursuivi l’enseignement. Les chrétiens ont pour
mission de témoigner de Jésus-Christ. Si nous contemplons son visage
miséricordieux nous pourrons évangéliser. Le Pape François le dit : « Il faut
évangéliser par la Miséricorde ». Le monde est submergé de difficultés de toutes
sortes mais Dieu le sait. Annonçons sa Miséricorde. Vivons ce que nous
annonçons et l’Amour triomphera. De la Trinité sort un fleuve de Miséricorde.
Cette Miséricorde coule sans fin, insondable mais abordable. Le pardon est le
moyen qui permet d’arriver à la paix du cœur. Il nous faut donner à Dieu
l’occasion de nous pardonner. Il nous faut pardonner aux autres. Il nous faut
demander pardon. Plus nous aimons et plus nous regrettons nos fautes, nos
défauts, nos limites… Le pardon nous libère et nous met dans la joie. Consulter
un psychologue coûte bien plus cher que de passer par le confessionnal !
Pourquoi nous en priver ?
Que dire encore de cette journée qui s’est terminée dans la bonne humeur et la
satisfaction d’avoir rencontré Dieu dans l’Eucharistie, la Réconciliation et le
partage de sa Miséricorde ?
Tous nous avons convenu de nous retrouver l’an prochain.
Pour l’accueil, les repas, la bonne présentation des locaux et la beauté du site, un
cordial merci à la communauté de l’Œuvre qui réside à Villers Notre-Dame.
Eugène Massinon
Parle-moi de Dieu
Passant par le pré, j’ai demandé à l’amandier :
“Frère amandier, parle-moi de Dieu !” ... et l’amandier se couvrit de fleurs.
Sortant du jardin, j’ai demandé au passereau :
“Frère passereau, parle-moi de Dieu !” ... et le passereau gazouilla joyeusement.
Entrant dans le bois, j’ai demandé aux arbres :
“Frères arbres, parlez-moi de Dieu !” ... et les arbres frémirent sous le vent.
Sautant dans les champs, j’ai demandé à la petite fleur :
“Petite soeur fleur, parle-moi de Dieu !” ... et la fleur me fit sentir son parfum.
Courant sur la plage, j’ai demandé à la mer toute bleue :
“Ma sœur, la mer, parle-moi de Dieu !” ... et la mer envoya une vague sur mes pieds.
Regardant le ciel, j’ai demandé aux nuages :
“Frères nuages, parlez-moi de Dieu !” ... et les nuages me montrèrent le soleil.