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Journal des lycéens des Lycées de Beauregard - Montbrison -

Beauregard Times n° 3 - Novembre 2018

L’edito

Votre Beauregard Time a eu l’honneur de recevoir le 1er prix des journaux lycéens imprimés de l’académie de Lyon en

juin dernier. Le jury a particulièrement apprécié nos articles de fond et variés ainsi que la « belle maquette ». Une partie de

l’équipe de rédaction s’est rendue à Lyon pour la cérémonie de remise du prix et cet après-midi s’est parachevé par la visite de la

chaine télé Euronews permettant aux lycéens de rencontrer des journalistes professionnels (voir article p. 4). Nous tenons à re-

mercier chaleureusement le lycée sans qui cette sortie n’aurait pu avoir lieu. Nous sommes heureux de vous présenter ce troisième numéro et relançons l’appel à participation pour cette année 2018-19 ; alors n’hésitez pas à rejoindre l’équipe de rédaction et à mettre à profit vos compétences (d’écriture, d’infographe, de dessi-

nateur, de photographe, correcteur, etc.) pour enrichir et continuer la diffusion de ce journal ! R. Viricel

Sommaire :

Commémorations 11 Nov. p. 2 Prix littéraires 2019 p. 2 Sorties scolaires p. 3 Sports p. 5 Planète p. 6 Poésie p. 8

Equipe de rédaction : Dorine Broc

Swan Larchevéque Alexandre Mangin Ophélie Nougarède

Luca Reynaud Jade P. Elisa C.

La classe de 1STMG3 La classe de 1ère L

Illustrations : Solène Cagnolati

Dir. de la publication : R. Viricel

Les journalistes du

Beauregard times ont

visité Euronews !

Journal des lycéens des Lycées de Beauregard - Montbrison - 2

Commémorations du 11 novembre

Prix littéraires 2019

10ème prix manga Sensei

Blue giant de Shinichi

Ishizuka

Centaures de Ryo Su-

miyoshi

Courrier des miracles

de Noboru Asahi

Eclat(s) d’âme de Yûki

Kamatani

Issak de Double-S et

Shinji Makari

Prix lycéen du livre de philosophie

Cette année, le CDI vous invite à participer au prix lycéen

du livre de philosophie. Les inscriptions sont individuelles

et tous les lycéens peuvent participer.

Trois livres sont en compétition :

Danser, une philosophie, de Julia Beauquel L’expérience du monde, de Kevin Cappelli

Désobéir, de Frédéric Gros

Une commémoration en musique

Dimanche 11 novembre, comme vous le savez, a eu lieu le centième anniversaire de la signature de l’Armistice de la Première Guerre mondiale. De nombreux élèves du lycée y ont participé... musicale-ment.

Le grand chœur à voix mixtes et

quelques collégiens de la Maîtrise de la

Loire ont interprété la « Marseillaise »

de Berlioz et d’autres chants patrio-

tiques sur la place de l’hôtel de

ville de Saint-Etienne. Ce fut un

grand moment cérémonieux où

petits et grands se sont sentis l’âme

patriotique ! L’Option Musique du lycée a, elle

aussi, participé à la cérémonie, le lundi 12 no-

vembre au collège Mario Meunier. Les professeurs d’édu-

cation musicale ont su se montrer audacieux en proposant un arrangement de la

« Marseillaise » par Martine GIRARD, avec un couplet prônant la paix, écrit par le groupe

Chanson plus bifluorée, que nous vous recommandons d’aller écouter. Il y eut également une

interprétation d’autres célèbres hymnes (notamment la « Chanson de Craonne », à l’époque

censurée pour la cérémonie à Saint-Etienne). Le chœur du lycée et les Marios se sont donc réunis, ensemble autour d’une cérémonie

touchante, presque intimiste, ponctuée par des discours émouvants des représentants présents :

Monsieur Imbert (IEN représentant l’inspecteur d’académie de la Loire) et Monsieur Recio,

sous-préfet de l’arrondissement de Montbrison.

Swan Larchevéque


Sorties scolaires

Jean-François Bernardini nous a sensibilisés sur l’impact que

nos mots peuvent avoir et tout ce que cela peut engendrer : les

violences verbales et physiques, le harcèlement, la vulgarité,

etc. Il s’appuie sur de vraies histoires qui lui ont été confiées

lors de ses conférences et actions de sensibilisation dans les

collèges et lycées. Il nous a aussi sensibilisés à l’impact que

peuvent avoir 3 secondes de folie sur une vie… Comment réagir face à la violence ? Mr Bernardini nous a donné des conseils quand nous sommes

confrontés à des

mots violents et

des insultes. Il

nous a conseillés

de ne pas rester

passif et de réa-

gir à la violence

en venant en aide

sans violence ;

sans réagir à la

violence par la vio-

lence. Il faut rester

calme, ne pas s’éner-

ver; respecter les personnes et les aider : « il ne faut pas ré-

pondre à une provocation » ; essayer d’accepter les autres tels

qu’ils sont et trouver les causes de la violence chez les per-

sonnes négatives. Pour régler les conflits, il vaut mieux parler

dans le calme. Une mère aide le tueur de son fils... Il nous a donné des exemples de personnes ayant subies des

violences qui réagissaient toujours bien, avec plus d’intelli-

gence et de maturité. Par exemple, une de ses histoires portait

sur un lycéen en lycée pro et interne qui chaque soir se faisait

victimiser à l’internat par d’autres camarades. Suite à ces inci-

dents, il décida de ne plus revenir dans son établissement. Les

autres camarades ont ressenti de la culpabilité puis de l’empa-

thie. Après avoir discuté entre eux [lors d’ateliers de communi-

cation non violente], ils décidèrent d’envoyer une lettre d’ex-

cuse à leur camarade et à sa famille. Peu de temps après, la

mère de cet élève a appelé le lycée en disant que son fils voulait

revenir. Quand il est revenu, il fut étonné de ce bel accueil. Il a aussi raconté l’histoire d’un garçon de 13 ans qui s’est fait

tuer un soir aux USA. Sa mère a rendu visite au tueur régulière-

ment. Elle lui a trouvé un travail, lui a donné des cours et a fini

par l’adopter. Il lui a demandé pourquoi elle a fait tout cela

pour lui, elle lui a répondu qu’elle a voulu le rendre meilleur

pour que l’assassin de son fils n’existe plus ! Notre cerveau, c’est comme un ordinateur... Au lieu de parler de cerveau, il nous parlait d’ordinateur et

comparait les mauvaises idées à des virus (« je suis nul » ; « j’y

arriverai pas », etc.). Le cerveau est composé de différents

« étages » : le cerveau reptilien nous permet de réagir sans ré-

fléchir, il est lié à l’instinct de survie. Le cortex et le cerveau

émotionnel Le chacal et la girafe Girafe est le terme utilisé par le conférencier pour parler de la

sagesse. Quelqu’un de méchant, mesquin a un comportement de

« chacal ». Il vaut mieux avoir un état d’esprit de « girafe » plutôt que

« chacal » car la girafe est contre toutes les violences. Elle veut

que la vie d’autrui soit la meilleure possible alors que le chacal

souhaite le contraire ! Il est

important de rester girafe, de

rester calme et de ne pas tom-

ber dans le piège des chacals

qui cherchent les conflits. Manifester sans violence per-

met de faire de grandes

choses : il a pris l’exemple de

Rosa Parks et son boycott des

bus qui a eu plus d’impact,

d’importance et de résultats

qu’une manifestation vio-

lente : « Si Rosa Parks avait

tué à coup de kalachnikov le conducteur

de bus, est-ce que cela aurait eu le même

effet ? ».

Ensuite, il y a eu une session de ques-

tions, remarques : plusieurs étu-

diants ont réagi. Pour introduire et clore cette conférence, les élèves de troisième

de la Maitrise du collège Mario Meunier et JF Bernardini ont

interprété deux titres du groupe IMURVINI.

La classe de 1STMG 3

« La violence ne résout rien » Mercredi 2 Mai, les 1ères STMG 3 ont assisté à la conférence sur la non violence de Jean-François Ber-nardini (chanteur corse et conférencier bénévolement) à la salle Guy Poirieux à Montbrison. Environ 500 lycéens des lycées du forez y ont assisté. Voici ce que nos élèves en ont retenu...

Quelques avis des élèves : « J’ai plutôt apprécié cette conférence car les propos de

Jean-François étaient justes et drôles. » « L’ensemble de sa conférence était positif car le sujet

était intéressant, le conférence était sympa et le conféren-

cier savait parler aux jeunes, en plus il connaissait bien son

sujet ». « C’était très intéressant, ça nous a fait réfléchir » « La conférence était touchante » . Ce qu’ils en retiennent : « Si on est violent physiquement ou moralement envers

une personne, cela peut nuire à sa vie (le marquer ou le

pousser à faire de mauvaises choses) ». « Nos mots et nos actes ont un impact sur les gens ».


Sorties scolaires

L’équipe journalistique du lycée de Beauregard, après

avoir remporté le premier prix du concours régional des jour-

naux scolaires dans la catégorie lycée, a eu la chance de pou-

voir visiter la chaine télé Euronews.

A Lyon, se trouve le siège international d’Euronews.

Euronews est une chaine dite « pan-européenne multilingue »,

c’est-à-dire qu’elle se veut être une organisation représentative

de toutes les télévisions nationales publiques européennes.

Les spécificités sont tout d’abord, qu’il n’y a pas, ou peu

de présentateurs, contrairement aux autres chaines. De plus, la

plupart des images diffusées sont des vidéos non-tournées par

la chaine. Par ailleurs, elle est diffusée continuellement en

douze langues et dans plusieurs pays.

Alexandre Mangin

Le club journal a visité

Euronews Mercredi 6 Juin , cinq lycéens de l’équipe de rédaction du Beauregard Times ont eu l’occasion d’aller à Lyon pour la remise du prix Médiatiks. Ensuite, l’équipe a eu la chance de visiter la chaine télé « Euronews » : retour sur cette journée hors norme...

L’avis de l’équipe de rédaction : L’accueil a été plus que grandiose, la visite très intéres-

sante et notre guide, très sympathique.

Ci-contre : Un journaliste nous explique le dérushage, le

montage et le mixage des vidéos. Ci-dessous : les journalistes d’Euronews en plein tra-

vail : très peu sont sur le terrain !

Cette année, les élèves de 1ère et Terminale Accueil ont par-

ticipé au salon « C’est tout chocolat » à Saint-Just-Saint-Rambert.

Depuis 2003, il regroupe des artisans chocolatiers de toute la ré-

gion, pour qu’ils présentent leur savoir-faire et fassent connaître

leurs entreprises avec des démonstrations, dégustations, etc.

Les élèves ont été chargés d’accueillir, de renseigner et

d’orienter les visiteurs les 16, 17 et 18 novembre. Cette action évè-

nementielle leur a permis d’acquérir de l’expérience mais aussi

d’enrichir leur CV.

Jade et Elisa C., TARCU


Sports

Interview : Fouad M’Titou,

un lycéen médaillé de bronze aux championnats du monde

Foued, mais qui es-tu ? Pour commencer, je m’appelle Foued Mtitou, j’ai 17 ans

et je vis actuellement à Saint Georges Haute Ville. Je

suis au lycée en classe de terminale Gestion-Administration. Je pratique le full contact qui est une

boxe pieds-poings depuis l’âge de 10 ans. Comment t’est venue cette passion ? L’envie de faire ce sport ? Aucune envie particulière,

un jour je suis passé devant

la salle et je me suis dit :

pourquoi ne pas essayer. J’ai

fait un cours d’essai et j’ai

direct accroché. J’ai cru comprendre que tu fais de la compé-tition. Combien de fois par semaine dois-tu t’entrainer ? Je m’entraine quatre fois par

semaine, il y a environ une à

trois compétitions par mois.

Au niveau des compétitions

ça va de régionales à natio-

nales. Pour ma part, j’ai déjà

fait une compétition interna-

tionale en Italie. Wahoo… impressionnant ! Ce n’est pas trop dur à concilier avec le lycée ? Et bien le soir, quand je rentre des entrainements, je suis

très fatigué. Je n’ai qu’une envie c’est de me reposer.

Mais sinon la plupart du temps je fais tout ce qui est de-

voirs à l’avance. Et pour ce qui est des horaires la boxe

commence à partir de 19h donc j’ai pas mal le temps. Ça fait longtemps que tu fais de la compéti-tion ? A peu près cinq ans.

Tu en as gagnées beaucoup depuis ? Quelles ont été les plus marquantes pour toi ? J’en ai gagnées un grand nombre et franchement je ne

me suis pas amusé à les compter mais je dois avoir à peu

près soixante victoires. La plus marquante, pour moi, a

été la coupe du monde Wako en Italie où j’ai eu la mé-

daille de bronze. Ah oui d’accord en effet ça en fait beaucoup. Quelles sont tes ambitions ? Est-ce qu’il y un

titre que tu vises prochai-nement ? Pour l’instant ça reste un loisir, je

vais faire mon maximum pour

pouvoir réussir donc pour ce qui

est du prochain titre, cela serait,

pourquoi pas, les JO. Donc peut-être à l’avenir en faire ton métier ? Oui, pourquoi pas. Tu as un model dans la boxe ? Un boxeur ou une boxeuse que tu admires ? Ryan Garcia Dernière question, con-nais-tu d’autres compéti-

teurs de boxe au lycée ? Non, pas au lycée. D’accord, et bien merci d’avoir pris le temps de répondre à ces questions malgré ton em-ploi du temps chargé. Y’a pas de soucis.

Dorine, Ophélie

Source : Le progrès


Planète

Concours BD de l’UNICEF : Une lycéenne a été publiée


Planète

Retrouvez l’intégralité des lauréats et d’autres planches de BD sur le site : http://www.comicsunitingnations.org/

Bravo à Lolita Curtol et à la toute la classe de 2nde 3

qui a contribué à cette publication ; ainsi que Mme

Berger, professeur d’anglais responsable du projet


PACEM Since the beginning of the world Women want to be heard They work more than they deserved And still less they earned Aqual pay for equal work That’s how the laws should work And stop making difference We are not enemies We should get rid of Inequalities Instead of Going overseas Old fashioned injustices Vioence is not the solution But advertising compagns are useful Men should be thankful Or women will make a revolution

Arza Dazrferi et Julie Peyrache

Poésie

A différent child On the ninth of January Was born Flavie Her parents were sad Because the doctor said « news are bad » Is it the fault of the mother She gave birth to a mad daughter I am sure people will laugh at her Indeed she is autistic Because of that the doctor gave her a medicine But the mother said « What does it mean? My daughter is just an autistic, she is not crazy » He answered « Look at the reality autistics are crazy, I’m sorry » Then the father comforted his wife « Don’t be sad, she will have a beautiful life ! Autistics are not those mad persons They just leave in another world which is différent from ours »

Roxane Macaudière

He speaks to the stars The noise of street wakes him up He would like to get up, He is neiled to the ground, He only sees black around. He is part of those who lose their memory, Deep in their dark destiny. He speaks to the stars. He sleeps on the tar like beggard. He hopes that in the morning, He will stop dreaming, And for all to see, he will be normal For him, It’s ironical. A stray dog that dies like beggars. A madman who speaks to the stars. A less than nothing or a big man. A human

Romy Alexandre

Society My name is Charly All day, passer-bys pitied The other giggled at my face At my misfortune they giggled Society, I feel lonely I’ve lost my family I’ve lost my house I am the error of the society Society, i feel lonely I get up early I want to find work to live No one trust me, I have to learn how to survive Society, I feel lonely I am not an example actually I keep smilling on my face I want to find my place Society, I feel lonely

Emma Chassagneux et Noémie Roche

Violent world The concert was delivered All the audience sang The Bataclan was juried Suddenly, the shotgun rang The flags were lavered They were came back The French Stadium was juried Because of this new attack On the fourteenth of July The truck ran over people The victim’s relatives cry Nice among so many examples However, we contiue to fight This enemy and our right To be a free citizen Without fear for our children

Camille Sauveterre

Cannot kiss her on the street Cannot dance with her on the beat Security first It could be worst This world is a place Where I can’t be yours and your can’t be mine But I’ll never show pain on my face And I’ill never cross the line

Stolen moments behind closed doors But it will never be enought A secret kiss, one more Our love is like a sough I wish it was that easy It sounds crazy Why our love seems so hopeless It’ll always be forbidden, I guess

Hidem

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