baromètre d’opinion sur l’energie et le climat …...réduire la consommation totale...

Baromètre d’Opinion sur l’Energie et le Climat

- BOPEC 2013-

Rapport d’étude

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Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs

3. Éléments techniques

4. Principales conclusions du baromètre

�Changement climatique et économies d’énergie

�nergie et énergies renouvelables

3

Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs




�Energie et énergies renouvelables

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Eclosion+, cabinet de conseil en Responsabilité Sociétale

� Eclosion+ est un cabinet de conseil et de formation en Responsabilité Sociétale, filiale du groupe Altereo.

� Une gamme d’accompagnement transversale :

� Stratégie en RSO : Diagnostic et accompagnement ISO26000, actions collectives, Agenda 21, évaluation des enjeux sectoriels, veille.

� Gestion environnementale : Bilan Carbone®, Plan Climat Territorial, Plan de Déplacement, Affichage Environnemental (produits/services), Analyse de Cycle de Vie.

� Expertises Métiers : Politique d’achats responsables, marketing durable, supports de communication (rapports DD, guide, …), gestion durable des ressources humaines.

Stratégie RSO

Études techniques

Formation

� Formation : Sensibilisation à la responsabilité sociétale, ISO 26000, gestion durable des ressources humaines, marketing durable, empreinte eau, …

� Une équipe aux expériences complémentaires.

� Un réseau de partenaires clés pour apporter des réponses et une expertise sur mesure.

Présentation Objectifs Éléments techniques Principales conclusions du baromètre

5

Les références d’Eclosion+

� Une typologie de clients variée :

� Petites, Moyennes et Grandes Entreprises nationales et régionales,

� Institutionnels : PRIDES, Conseil Régional PACA, CCIMP, Maison de l’Emploi, ….

� Collectivités territoriales

� Quelques références


6

Marketing Méditerranée : Junior-Entreprise de KEDGE BS Marseille


� Marketing Méditerranée est une Junior-Entreprise réalisant des études de marché à destination de grands groupes, TPE/PME, collectivités territoriales et créateurs d’entreprise.

� Huit domaines de compétences :

� Audit,

� Stratégie,

� Ressources Humaines,

� Marketing,

� Design,

� Communication,

� Finance,

� Développement Durable.

7

Les références de Marketing Méditerranée


8

Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs





9

Objectifs du Baromètre d’Opinion Energie et Climat - Citoyens

� Évaluer le niveau de connaissance et de compréhension :

� De l’ensemble des terminologies / sémantiques utilisées pour aborder le changement climatique et de la consommation d'énergie,

� Des enjeux généraux en matière de changement climatique et de politique énergétique,

� Des problématiques propres au territoire régional.

Connaitre la perception et la position des citoyens de

la région PACA sur les enjeux énergie et climat …

… Afin de l’intégrer dans la définition des politiques

publiques régionales d’atténuation et

d’adaptation de demain

� Identifier les motivations conduisant au changement de comportement en termes de consommation d’énergie,

� Évaluer le niveau de notoriété et de connaissance des habitants de PACA et des différentes actions menées,

� Évaluer le niveau de soutien et d’approbation des citoyens envers les actions menées ou en projet.


10

Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs





11

Présentation du questionnaire administré

� Questionnaire composé de 30 questions,

� Articulé autour de plusieurs thèmes :

� Perception du changement climatique,

� Economies d’énergie,

� Energie et énergies renouvelables,

� Connaissance et compréhension des projets / acteurs et questions d’actualité,

� Renseignements signalétiques.


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Modalités d’administration du questionnaire : quotas et dispositif de recueil

� 700 questionnaires administrés par phoning en plusieurs vagues afin de respecter les quotas suivants, en fonction de quatre critères : âge, CSP, sexe, lieu de résidence


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Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs





14


Les citoyens de la région PACA particulièrement sensibles au changement climatique

� Le changement climatique est une réalité et requiert une action pour 88% des citoyens de la région

� Un chiffre plus important que la moyenne nationale : 62% à l’échelle nationale (étude TNS Sofres Changement

climatique et réduction des émissions, mars 2010).

� Un chiffre en augmentation par rapport à l’an dernier : +10% des sondés

� 77,7% des moins de 20 ans considèrent qu’il est urgent d’agir

� 34,5% des femmes pensent qu’il faut agir immédiatement pour seulement 29,8% des hommes

Q6. Parmi les propositions suivantes, laquelle se rapproche le plus de votre opinion ?

Le changement climatique est une problématique….

Urgente, qui nécessite des décisions immédiates 45,80%78,3%

AgirImportante, à traiter à moyen terme 32,50%

Qui reste à prouver scientifiquement avant d’agir 13,30%

Qui est non fondée 4,70%

On ne peut rien y faire 1,90%

NSP 1,80%

31,8% 88%Agir

56,2%

7,7%

1%

0%

3,3%

28%62%Agir

34%

27%

8%

3%

Résultats BOPEC régional 2012

Résultats BOPEC régional 2013

Etude TNS Sofres nationale 2010

15


Les effets du changement climatique déjà ressentis par la majorité des sondés, notamment sur la météo

� La proportion des personnes ayant déjà ressenti les effets du changement climatique a nettement augmenté :

� + 13 points par rapport aux résultats du BOPEC 2012

� 74,3% des plus de 75 ans ont déjà ressenti des effets du changement climatique, VS 55,9% pour les moins de 20 ans

� Les effets du changement climatique sont plus particulièrement observés pour les sondés sur les phénomènes météorologiques

Q7. Avez-vous déjà ressenti les effets du changement

climatique ?

19,6%

51,3%

24,0%

5,1%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

Sur la saisonnalité desproduits

La météo(pluvimétrie,température,phénomènesclimatiques)

Sur la nature (faune,flore)

Autres

Q8. Si oui, lesquels ?

16


Un ressenti justifié : la région PACA connait de nombreuses variations climatiques et est vulnérable au changement climatique

� Le site paca. developpement-durable.gouv.fr résume :

« la région est aussi plus vulnérable que les autres aux effets du changement climatique en raison de son exposition aux risques naturels et aux phénomènes climatiques extrêmes. D’autres conséquences sont prévisibles, comme l’augmentation du niveau de la mer, la diminution de la ressource en eau, le développement des plantes allergisantes et des maladies vectorielles. »

� Les chiffres clés annoncés par le GIEC et les projections réalisées sont les suivants :

� entre 18 et 59 cm d’augmentation globale du niveau moyen de la mer pour la fin de ce siècle selon le GIEC

� entre +2°C et +4,7°C d’augmentation des températures moyennes dans le Sud-Est de la France à l’horizon 2080

Source : Météo France

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Le changement climatique : tout le monde est concerné, mais qui doit agir ?

� Tous ces acteurs doivent agir ensemble et à leur niveau : une tendance confirmée avec 78,7% de oui (+6 points)

� Des résultats hétérogènes par rapport à l’an dernier sur les acteurs devant principalement agir :

� Les habitants doivent toujours agir avec plus de 60% de oui,

� L’Etat passe de 74% à 42%, les élus de 71% à 55%, les entreprises régionales de 70,7% à 29,3%.

Rappel résultats BOPEC 2012 :• Les sondés considéraient

que tous ces acteurs

devaient agir ensemble à

hauteur de 72,7%.

• Les résultats étaient

homogènes pour

l’ensemble des acteurs,

• de l’acteur le plus

plébiscité - l’Etat, avec

74,2% de oui

• au moins plébiscité -

les habitants, avec

66,3% de oui

18


Les entreprises plus sollicitées sur les enjeux sociaux (emplois, conditions de travail) qu’environnementaux …

� L’étude CREDOC de novembre 2012 sur la perception des citoyens sur les enjeux de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) montre que « pour les consommateurs, l’emploi doit être la priorité de la Responsabilité Sociale des Entreprises », avec 2 problématiques principales :

� Tout ce qui trait aux relations et conditions de travail dans un premier temps,

� Puis dans un second temps et dans une moindre mesure, l’environnement.

� L’étude du Credoc pour l’Ademe titre également : « la crise économique relègue à l’arrière plan les préoccupations pour l’environnement »

Source : étude Credoc - Note de synthèse étude consommation

Analyse lexicale du discours des consommateurs sur la RSE : représentation simplifiée

Proportion d’individus qui citent la dégradation de l’environnement ou le chômage comme l’un des deux sujets qui les préoccupent le plus (en %)

Source : études Credoc pour l’Ademe – connaissance du DD en 2013

19


… Par des citoyens un peu fatalistes en période de crise

� Le baromètre Ethicity de 2013 sur « les Français et la consommation responsable » témoigne d’une confiance et d’une mobilisation des citoyens sur les enjeux environnementaux en chute

� Pour 47% des Français, les choses ne peuvent que se détériorer dans l’avenir

� Ils ne sont que 30% à faire globalement confiance aux grandes entreprises (vs 58% en 2004)

� Les citoyens comptent d’abord sur eux pour améliorer les choses, mais découragés, ils se démobilisent plus

Source : baromètre Ethicity 2013,

les Français et la consommation responsable

20


Lutter contre le changement climatique au niveau régional via les énergies renouvelables et la maitrise de la consommation d’énergie

42,43%

29,14%

12,71%4,71% 6,29% 5,86%

24,43%

28,29%

14,29%

9,57% 10,29% 10,71%

12,29%

16,14%

20,43%

17,29% 9,86% 6,43%

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

70,00%

80,00%

90,00%

Utiliser desénergies

renouvelables

Réduire laconsommationtotale d'énergie

consommée

Planter desarbres et

préserver lesforêts

Nouvellestechnologies

Produire del'énergienucléaire

Récupérer leCO2 pour les

stocker dans lesous-sol

Autres NSP

Q10. Parmi les actions suivantes, quelles sont les trois qui seraient, selon vous, les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique au

niveau régional ?

Choix 3

Choix 2

Choix 123,00%

73,57%

47,43%

31,57%

26,47%

1,43%4,28%

79,15%

21


Lutter contre le changement climatique au niveau régional via les énergies renouvelables et la maitrise de la consommation d’énergie

� L’utilisation d’énergies renouvelables plébiscitée pour lutter contre le changement climatique : meilleur 1er choix, et meilleur total (+10 points par rapport à 2012)

� La réduction de la consommation d’énergie : 2nd

meilleur total, meilleur 2ème choix (+13 points)

� La gestion des ressources forestières : 3e

meilleur total, meilleur 3e choix

� un parallèle intéressant avec l’échelle nationale : 1e réponse (57%) des actions les plus efficaces pour lutter contre le changement climatique (étude TNS Sofres)

� Des tendances similaires au BOPEC 2012 : promouvoir les énergies renouvelables et réduire la consommation d’énergie en tête avec une gestion durable des forêts perçue comme très importante pour lutter contre le changement climatique

Rappel BOPEC 2012

22


Protéger l’environnement, économiser de l’argent : ce qui motive les citoyens pour économiser l’énergie

� Protéger l’environnement : meilleur total

� Cohérent avec la sensibilité importante à l’échelle régionale au changement climatique et à ses effets

� Economiser de l’énergie = économiser de l’argent

��1087€ de budget annuel estimé des Français pour le chauffage,

�Sachant que le chauffage représente la moitié des dépenses en énergie pour 74% des sondés (étude IFOP & Fioulmarket, septembre 2013)

� Éviter le gaspillage … pour économiser et protéger l’environnement

Rappel résultats BOPEC 2012 :• Le BOPEC 2012 avait révélé des tendances similaires : un même trio de tête

• Protéger l’environnement : 68%

• Economiser de l’argent : 61%

• Eviter le gaspillage : 67%

23


Les leviers d’actions des citoyens pour économiser l’énergie : entre actions de fond, confort et contrainte financière

24


Les leviers d’actions des citoyens pour économiser l’énergie : entre actions de fond, confort et contrainte financière

� Les actions sans contrainte financière ou de confort déjà / facilement faites

� 61,0% éteignent leurs appareils qui restent en veille,

� 64,8% font attention au gaspillage alimentaire

� 49,1% utilisent les transports en commun

� Les actions les plus difficiles ou impossibles à mettre en œuvre :

� Rénover son logement mais presque 6 sondés sur 10 ne sont pas propriétaires

� Partager une voiture, mais 3 sondés sur 10 n’ont pas de véhicule personnel

� Les actions de confort (utilisation d’eau chaude, température du logement) restent au cœur du débat

� Des tendances similaires aux résultats du BOPEC 2012

Rappel résultats BOPEC 2012 :• Les freins qui empêchent de faire plus : l’argent (35,1%)

et l’environnement restreint (12,2% - locataire, réseau

transport, aide, …) (Q8).

• Une courte majorité de sondés (54,6%) pas prête à

remettre en question le confort pour réaliser des

économies d’énergie (Q9).

25


Les économies d’énergie : un effort de long terme qui ne semble pas toujours payant pour les sondés

52,00%

86,60%

66,20%

23,40%

43,10%

74,50%

88,40%

48,00%

13,20%

33,80%

76,40%

56,90%

25,50%

11,60%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Faire deséconomiesd'énergie

demande tropd'investissement(temps, argent)

Faire deséconomies

d'énergie n'a pasou peu d'impact(économique,écologique)

Je manqued'informationspratiques pourréaliser deséconomiesd'énergie

(équipement,aide financière

disponible)

Je ne suis pasdirectement

concerné par uneéconomied'energie

Faire deséconomies

d'énergie n'estpas ma priorité

Je fais déjà desefforts pour fairdes économies

d'énergie

Je suis prêt àfaire des effortspour faire des

économiesd'énergie si je

suis mieuxinformé sur lesenjeux et lesmoyens de les

réaliser

Q13. Dans la liste de propositions suivante, dites moi si vous êtes d’accord ou pas d’accord :

D'accord

Pas d'accord

26


Les économies d’énergie : un effort de long terme qui ne semble pas toujours payant pour les sondés

� Comme lors du BOPEC 2012, on retrouve des tendances similaires :

� « Faire des économies d’énergie » n’est pas une priorité pour 43% des sondés (2012 et 2013)

� Faire des économies d’énergie ne présente pas d’impacts économique ou écologique évidents (86% en 2013, 64% en 2012)

� Un sentiment partagé sur les 2 années de déjà faire des efforts : 74,5% en 2013, 63,3% en 2012

� Ils sont moins nombreux à penser que faire des économies demande trop d’efforts : 52% (-13 points par rapport au BOPEC 2012)

� Un besoin affiché d’avoir plus d’information et d’accompagnement pour s’engager dans des actions de réduction économie

� « je manque d’information » : 66,2%,

� « je suis prêt à faire des efforts si je suis mieux informé » : 88%

27


Limiter l’utilisation de son véhicule pour économiser de l’énergie : une tendance émergente ?

� 69,4% des sondés possèdent une voiture personnelle

� Lors du BOPEC 2012, ils étaient 53,5% à vouloir continuer à utiliser leur véhicule personnel autant qu’avant avec un carburant à 2€ le litre en moyenne

� En 2013, ils ne sont que 32,9% des sondés à ne pas vouloir réduire l’usage de leur véhicule, peu importe le coût du carburant

32,90%

24,50%

14,60%12,10% 11,10%

4,10%0,60%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Je nesouhaite pas

réduirel'utilisation demon véhicule

J'utilise lestransports en

commun

Je privilégieles moyens de

transportdoux

(bicyclette,marche àpied, etc.)

Je renonce àcertains

déplacements

Je fais ducovoiturage

J'emménageplus près demon lieu de

travail

Autres

Q16. Que feriez-vous en premier lieu pour utiliser moins souvent votre véhicule ?

28

Sommaire

1. Présentation

2. Objectifs



�Changement climatique et économies d’énergies


29


Une méconnaissance forte des acteurs pouvant accompagner les foyers dans une démarche de maitrise de l’énergie

� Seulement 5,30% des sondés connaissent des acteurs régionaux, ils étaient 8,7% en 2012

� Aucun des plus de 75 ans n’en connait, alors que 48,6% des 40-59 ans en connaissent

� Les acteurs souvent cités sont des acteurs plutôt nationaux : GRDF, ERDF ou GDF. L’Ademe avait totalisé 38% des réponses en 2012, et EDF 10%

� De nombreux sondés nomment des petite structures locales ou des associations qui ne possèdent pas d’envergure nationale. Lors de l’administration, les sondés ont souvent confondu les acteurs

95%

5%

Q18. Connaissez-vous des acteurs régionaux en matière de maitrise de l’énergie qui

peuvent vous aider à économiser de l’énergie ?

Non Oui

30


Une vision faussée de l’autarcie énergétique régionale, qui n’incite pas à s’équiper en conséquence

� Malgré les difficultés d’approvisionnement et la diffusion d’information sur la vulnérabilité de la région PACA (faible production locale et connexions limitées au reste du réseau national), 80% des sondés pensent que l’énergie produite en PACA est égale ou supérieure à la demande

� On peut noter qu’ils sont en parallèle 17% à posséder en propre des équipements qui produisent ou utilisent des énergies renouvelables

� Plus d’un tiers des agriculteurs interrogés possèdent des équipements qui produisent ou utilisent des énergies renouvelables

20%

58%

22%

Q17. Pour répondre à la demande énergétique régionale, pensez-vous que l’énergie produite en région PACA est :

Inférieure à lademande

Egale à la demande

Supérieure à lademande

83%

17%

Q20. Possédez-vous des équipements qui produisent ou utilisent des énergies renouvelables ?

Non Oui

31


La région PACA, particulièrement vulnérable en terme d’approvisionnement électrique

Ecowatt PACA résume la situation de la région ainsi :

« La production d’électricité couvre, en PACA, moins de la moitié des besoins régionaux à l’année.

Pendant l’hiver, cette proportion tombe à moins de 20% : importatrice, la région PACA est donc

principalement alimentée par le réseau électrique national. Avec un seul axe à 400.000 volts, on la

considère aussi comme une péninsule électrique. Ces caractéristiques rendent problématique la

sécurité d’alimentation électrique de la région. »

De G à D : Cartographie de la consommation d’énergie par secteur et par département; Cartographie de la production d’énergie par type de production et par

département. Source : atmopaca.org

32


Une diversité dans le choix des installations de production pour les sondés équipés

• On note une forte croissance des pompes à chaleur qui passent de 28,6% à 36,40%. En parallèle onnote une diminution des installations solaires qui passent de 46,4% à 33,10%

• Les pompes à chaleur sont plébiscitées par les moins de 20 ans alors que les installations bois sontpréférées par les 60-74 ans. Les installations solaires sont préférées des plus de 75 ans et des 40-59 ans

• La totalité des agriculteurs interrogés ont choisi d’investir dans les pompes à chaleur

Rappel BOPEC 2012 :

• Ils étaient 13,9 %des sondés

à posséder des

équipements qui utilisent

ou produisent des énergies

renouvelables

• 46,4% ont une installation

solaire, 28,6% ont des

pompes à chaleur, et 20,7%

possèdent une installation

permettant de brûler du

bois.

36,40%33,10%

27,90%

0,80% 0,80% 0,80%0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Pompes àchaleur

Installationsolaire

Installationpermettant debrûler du bois

Chargeurportable solaire

Lampe à énérgiesolaire

Récupérateurd'eau de pluie

Q21. Si oui, quels types d’équipement possédez-vous ?

33


Une volonté de s’équiper en augmentation, en particulier dans l’hypothèse de nouveaux modèles de soutien à l’achat

� 9,6% des sondés souhaitent s’équiper dans l’année à venir, et 19,3% des interrogés ne sont pas fixés sur l’acte d’achat (ils ne sont que 20% des sondés à avoir dit « oui » ou « probablement » en 2012)

� Dans le cas d’un groupement d’achat, la part des « oui » et des indécis devient majoritaire (56%), d’autant plus que l’administration du questionnaire a montré la méconnaissance du système de groupement d’achat

� La classe d'âge la plus réticente au groupement d’achat est celle des plus de 75 ans (72,7% de contre) et la plus favorables est celle des 20-39 ans et des 40-59 ans (respectivement 37,8% et 43,8%)

� Les CSP les plus favorables à ce type de financement sont les cadres (57,8%) et les agriculteurs (50,0%)

44%

32%

24%

Q24. Si non ou ne savez pas, seriez-vous prêts à acquérir ce type d'équipement

par le biais de groupement d’achat?

Non Oui NSP

71%

19%

10%

Q23. Avez-vous l'intention d'acheter des équipements vous permettant de produire ou d'utiliser des énergies

renouvelables pour votre consommation d'énergie dans les 12 prochains mois ?

Non NSP Oui

34


Le levier économique au cœur des choix d’investissement dans les énergies renouvelables

35


Le levier économique reste au cœur des choix d’investissement dans les énergies renouvelables …

� Ce qui pourrait inciter les citoyens à investir tient à un double levier économique :

� Hausse des prix de l’énergie d’une part pour 63% des sondés (64% en 2012)

� Baisse du prix des équipements d’autre part pour 64,7% des sondés (57,7% en 2012)

� L’accélération du changement climatique devient la 1e raison d’investir en 2013 : meilleur total, meilleur premier choix (65,3% des réponses, vs 40,5% en 2012)

� L’amélioration des performances et le besoin d’avoir une information complète et neutre progressent en 2013

Rappel BOPEC 2012

• 33,1% des répondants répondent en premier choix être sensibles au

prix de l’énergie.

• On note que l’accélération du changement climatique arrive en

seconde position du premier choix.

36


… Mais est en recul au profit de l’environnement par rapport à l’année précédente ou aux autres études

� En 2013, le 1er choix et meilleur total pour investir dans les énergies renouvelables devient l’accélération du changement climatique

� Le facteur prix se classe en 2e et 3e position, totalisant les meilleurs 2nds et 3emes choix

� Les opinions sont homogènes selon les classes d’âge, le genre, et la localisation

� Ce changement de tendance va à l’encontre des résultats du BOPEC 2012 ainsi que de ceux de l’étude nationale réalisé par IPSOS où le coût est encore rédhibitoire

Etude IPSOS, janvier 2013 : les Français et les énergies renouvelables

37


Les énergies renouvelables : un vrai soutien politique, mais des réticences à s’engager financièrement

� Si 93,5% des répondants sont tout à fait ou plutôt favorables à l’implantation des énergies renouvelables en région PACA (BOPEC 2012),

� La majorité des sondés (55%) n’est pas prête à investir pour une énergie issue de ressources renouvelables, y compris si elle est produite localement (chiffres similaires au BOPEC 2012).

� Une courte majorité des sondés (56%) affirme néanmoins être prête à payer jusqu’à 10% plus cher pour une énergie issue de ressources renouvelables, produite localement. Une véritable inversion par rapport à 2012 où 49,8% des gens avaient répondu non.

55%24%

21%

25. Seriez-vous prêt à investir financièrement dans le développement

de filières régionales de production d'énergies renouvelables ?

Non Oui NSP

38


Les sondés prêts à investir dans les filières régionales de production d’EnR plébiscitent le financement participatif

� Le financement participatif reçoit 81,3% d’opinions favorables

� La classe d’âge la plus intéressée sont les 60-74 ans - « oui » à 92,6%, et donc logiquement ce résultat se retrouve chez les retraités (92,7%)

� Ce type de financement est en constante augmentation : on a multiplié par près de 25 le nombre de plateformes depuis 2007 selon le guide du financement participatif en France

81,30%

11,40%7,20%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Oui Non NSP

26. Si vous êtes prêt à investir, seriez-vous prêt à le faire via un financement participatif ?

39

Energies renouvelables : le solaire emporte l’adhésion

85,60%

64,80%

73,00%

63,60%

84,00%

66,00% 67,00%

75,60%78,20%

71,20%

80,10%

14,40%

35,20%

27,00%

36,40%

16,00%

34,00% 33,00%

24,40%21,80%

28,80%

19,90%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Photovoltaïque Eolien (terrestreou flottant)

Géothermie Biogaz Solairethermique

Aérothermie Thalassothermie Hydraulique Récupération dechaleur sur

réseauxd'assainissement

Bois-énergie Installationutilisant les

déchets agricoles

28. Quel type d’implantation seriez-vous prêt à soutenir près de chez vous ?

Oui

Non

40


Energies renouvelables : le solaire emporte l’adhésion

� Dans l’ensemble, les répondants sont très favorables au développement des énergies renouvelables dans la région PACA.

� On peut noter que les deux énergies réunissant le plus de réponses favorables sont le solaire thermique et le photovoltaïque avec respectivement 84% et 85,6% d’opinion favorable. Une opinion qui peut s’expliquer par le fort taux d’ensoleillement connu de la région.

� Les éoliennes et le biogaz sont les énergies les moins plébiscitées par les sondés, respectivement 35,2% et 36,4%.

� On peut également supposer que sur des énergies telles que l’aérothermie, les taux sont plus faibles par manque de connaissance et d’informations. En effet, de nombreux sondés ont posé des questions sur ce type d’énergie qu’ils découvraient.

Moyenne de la somme annuelle d'irradiation globale sur

plan horizontal exprimée en kWh/m2

Source : Atlas Solaire

41


Une tolérance plus faible qu’à l’échelle nationale sur la proximité d’implantation des équipements

� On peut comparer les résultat de cette étude avec ceux d’une étude réalisée par IPSOS :

� A l’échelle nationale, les habitants sont dans l’ensemble prêts à accepter d’avoir un site de production énergétique comme l’éolien dans leur département (80%), voire même dans leur champs de vision à 45%

� 45% des sondés accepteraient un site de production d’énergie situé entre 11 et 50 km de leur domicile

� La répartition est homogène entre les classes d‘âge, les CSP, le sexe et l’appartenance géographique

Etude IPSOS, janvier 2013 : les Français et les

énergies renouvelables

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Les opposants aux projets d’énergies renouvelables n’ont pas le soutien de la majorité des citoyens

� On note une forte progression des répondants qui ne sont pas d’accord avec une augmentation de presque 10 points, de 53,9% à 62,1%.

� La répartition est homogène sur tout les quotas hormis pour les CSP :

� 11,1% des cadres sont d’accord avec ces acteurs,

� 40,3% des employés se disent qu’il y a une raison.

Rappel BOPEC 2012 :

• 53,9% des répondants ne

sont pas d’accord avec

eux

• 58,4% des personnes qui

soutiennent ces acteurs

sont des hommes. 60%

ont entre 30 et 59 ans

• 41% des 60-74 ans

considèrent qu’il doit y

avoir une raison

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Une notoriété des projets menés par la région encore à développer

� Les sondés ne connaissent pas souvent ces projets ou les confondent : lors de l’administration du questionnaire certaines personnes posaient des questions sur ces actions menées

� Les plus de 75 ans sont les moins bien informés de ces actions : 80,8% ne connaissent pas l’Agenda 21

� Ce sont bien souvent les répondants sans activité professionnelle qui connaissent le mieux ces programmes, puisque 30,4% connaissent la SOURSE contre 18,8% en moyenne.

baromètre d’opinion sur l’energie et le climat …...réduire la consommation totale...

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