balises pour la journée - accueillir un temps, aider pour ... · enfin, boris cyrulnik milite...

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Balises pour la journée... F a m i l l e s p l u r i e l l e s 3 0 l’Accueil familial 6 0

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Balises pour la journée...

Familles plurielles

Fami

lles plurielles

30l’Accueilfamilial

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« Créer, c’est résister. Résister, c’est créer. »i

Nous avons construit cette journée dans une dynamique de fête, de rencontres exceptionnelles, d’échanges inattendus, … sous le signe de ce premier jour de printemps, d’une nature qui s’éveille et se met en mouvement.

Cette construction a pris, pour fil conducteur, les relations qui existent entre les jeunes et leurs parents, lorsque ces derniers ne sont plus seuls décideurs dans leur rôle éducatif (familles recomposées, familles d’accueil, familles d’adoption, éducateurs, …). Les questions centrales tourneront donc autour de ce « partage relationnel » entre adultes.

En tant que Services confrontés avec ces enjeux au quotidien, nous désirons offrir cette fenêtre vers l’extérieur pour nous enrichir mutuellement, de manière innovante en s’ouvrant à d’autres secteurs (enseignement, hôpitaux, AWIPH, CPAS, santé mentale, …).

Ce projet est né des multiples ponts, contacts, soutiens, … réalisés depuis plus d’une année. Grâce à cette richesse d’échanges, l’entreprise a pris forme et a réussi à s’épanouir.

Notre intention est aussi de réunir deux équipes dans une démarche entreprenante de co-construction reflétant une motivation unique autour d’une qualité de travail au service de l’intérêt de l’enfant.

Le nombre de demandes d’inscription que nous avons dû refuser rend compte que le choix des thématiques réalisé pour le programme de ce colloque rencontre l’intérêt des acteurs de terrain, professionnels de l’aide, parents, éducateurs,… où les liens pluriels nous concernent tous.

Nous espérons donc que cette journée sera à la hauteur de vos attentes.

Bienvenue et que le rideau s’ouvre !

Xavier Verstappen et Christian Pringels, organisateurs du ColloqueDirecteurs de « l’Accueil Familial » et de l’Accueil Familial d’Urgence »

i Extrait de « Indignez-vous ! », en hommage à Stéphane HESSEL (1917-2013).

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Depuis juin 2011, nous préparons ce colloque. Nous y avons investi toute notre énergie pour vous offrir un temps de

formation riche, varié et festif. Réaliser ce projet fut un réel défi ô combien prenant et motivant.

La réussite de cette journée repose sur les nombreuses rencontres et les importants soutiens sur lesquels nous avons pu compter.

Qu’ils aient œuvré dans la lumière ou dans l’ombre, nous saluons les différents acteurs qui ont permis que ce colloque voit le jour.

MERCI … à tous :

Aux orateurs pour leur présence aujourd’hui et leur disponibilité lors des entretiens préparatoires aux thématiques retenues ;

Aux discutants pour leur confiance en notre projet et pour la place qu’ils ont accepté de prendre ;

Aux partenaires privés et publics qui ont cru aux choix réalisés et les ont soutenus financièrement ;

A nos équipes pour leur bon accueil à l’idée de l’organisation du Colloque et leurs encouragements. Nous pensons en priorité et tout particulièrement à Martine Renard, Sabine Wetzel, Bérénice Gobiet et Jean-Claude Cleutjens pour leur disponibilité et la bonne humeur dont ils ont fait preuve lors de la gestion des inscriptions, de l’envoi des brochures, … Un travail titanesque ! ;

A Julie Blondiau et à Michaël Clavie, des deux Services organisateurs, pour leur disponibilité, leurs questionnements, leurs remarques, leurs précieux conseils et leur collaboration dans les écrits et la supervision des rushes vidéo ;

A Pauline Bombaert pour la réalisation des capsules vidéo et aux jeunes qui se sont prêtés à l’exercice d’interview ;

Aux psychologues de nos services et sections pour l’élaboration du canevas des échanges entre les intervenants ;

Aux élèves des écoles « Roi Baudouin », de « La Providence » et des «Orchidées» qui ont élaboré et organisé les temps de pause, dont le délicieux lunch festif, l’accueil chaleureux et l’ambiance fleurie ;

A nos proches, à Myriam et à Katia, nos épouses pour leur soutien, leur patience et leur compréhension tout au long de la concrétisation de ce projet.

Christian Pringels et Xavier Verstappen,

Directeurs des Services et co-organisateur du colloque.

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Boris CYRULNIK : « Deux appartenances, deux résiliences : forces et fragilités ? »

Boris Cyrulnik naît le 26 juillet 1937 à Bordeaux dans une famille juive d’origine russo-polonaise. En 1942, ses parents sont arrêtés puis déportés. Il ne les reverra plus. Placé à l’assistance publique, orphelin, il sera protégé par son institutrice. Echappant de peu à la déportation, suite à une rafle en janvier 1944, Il sera caché par plusieurs personnes. Ces événements dramatiques de son enfance détermineront ses choix professionnels. A quatorze ans, il découvre l’éthologie, en lisant un livre d’Henri Fabre. Dans les années soixante, ses études de médecine s’achevant, il reprend des études d’éthologie, discipline alors très controversée. Sa réputation en tant qu’éthologue contribuera à légitimer cette science. Redoutant toute spécialisation, il continue à se diversifier au maximum ; après la médecine et l’éthologie, il se forme en psychologie, en neurologie et devient aussi psychanalyste. A partir des années 1980, il voue son existence à la vulgarisation de son savoir au travers de livres (« Mémoire de singe et paroles d’homme », « Sous le signe du lien », « Les Nourritures affectives », « Un merveilleux malheur », « Les Vilains Petits Canards », « Mourir de dire : La honte », …). Son dernier recueil « Sauve-toi, la vie t’appelle », paru en 2012, aborde dans le détail sa propre histoire où l’émotion du survivant se conjugue au talent de l’écrivain, où le récit tragique se mêle à la construction de la mémoire, où l’évocation intime d’une enfance fracassée par la guerre exalte la volonté de surmonter le malheur et de répondre à l’appel de la vie. A la question « Quel est le thème central de ce livre ? », il répond : « Mémoire ou Histoire ? Ce qui est dans ma mémoire ne correspond pas à la mémoire historique. Mais les archives se trompent-elles aussi. Cette réflexion à propos de mon enfance, emprisonnée, traquée et libérée. L’après-guerre a été le moment le plus difficile».

Enfin, Boris Cyrulnik milite activement en faveur de la paix et de la non-violence comme valeurs universelles.

« Lors de ma première naissance, je n’étais pas là. Mon corps est venu au monde le 26 juillet 1937 à Bordeaux. On me l ’a dit. Je suis bien obligé d’y croire puisque je n’en ai aucun souvenir.…Ma seconde naissance, elle, est en pleine mémoire. Une nuit, j’ai été arrêté par des hommes armés qui entou-raient mon lit. Ils venaient me chercher pour me mettre à mort. Mon histoire est née cette nuit-là. »

Extrait de « Sauve-toi, la vie t’appelle » de Boris Cyrulnik

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Guy HARDY : « Comment éviter que la protection des enfants ne finisse par se retourner contre eux. »

« Rechercher la direction et la valeur dans l’acte lui-même, plutôt que dans les buts proposés » Margaret MEAD

Guy Hardy est assistant social de formation. Il a dirigé un centre d’intervention auprès d’enfants, de grands adolescents et leur famille. Il est formateur en Approche Systémique et en PNL ; il anime régulièrement des cycles de formation en Belgique, en France, en Suisse, au Luxembourg et au Canada.

Dans ses interventions, il maintient sa vigilance afin que l’aide ne se retourne jamais contre ceux qui sont censés être aidés. Dans le contexte actuel, il analyse, avec une acuité parfois dérangeante, le processus qui conduit de plus en plus de concitoyens à être aidés alors qu’ils n’ont rien demandé !

Sa question essentielle est bien de percevoir comment, dans des situations de danger, qui nécessitent que l’enfant soit protégé, mettre les parents en posture de compétence.

Guy Hardy essaiera de nous présenter ces chemins, parfois de traverse, qui permettent alors de belles rencontres, de beaux chemins et de nouveaux projets.

« Le jour où cette sensation de l ’autre avec moi, cette illusion du nous, disparaîtra, je changerai de métier. Je me connecterai aux vibrations de l ’argile et deviendrai sculpteur pour que l ’inerte prenne vie entre mes mains avant que ma vie d’assistant social ne m’ait rendu inerte ».

Guy Hardy

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www.babusiaux.be

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Jean EPSTEIN : « L’adolescence, temps de vérité face à des parents qui n’entrent pas dans le moule ? »

Jean Epstein est psychosociologue français. Cofondateur du GRAPE (Groupe de Recherche et d’Action Petite Enfance) et du journal « Enfants d’Abord », il conseille diverses municipalités et organismes pour les besoins locaux en matière d’enfance et de famille. Il dirige des groupes de recherche et pilote des actions sur le terrain en France et à l’étranger. Il travaille auprès des jeunes enfants, des adolescents et des familles depuis 1974. En 1972, au sortir de ses études il était animé par deux convictions incontournables et complémentaires. Premièrement, « une société n’a de valeur qu’en fonction des moyens qu’elle choisit de donner à ses enfants pour se construire ». Secundo, « les mutations récentes, rapides et profondes subies par la nôtre doivent générer fondamentalement des réponses nouvelles en matière d’accueil des jeunes enfants et d’accompagnement de la fonction parentale ».

« C’est précisément autour de ces deux axes que j’ai, depuis trente ans, orienté ma trajectoire professionnelle ». Il questionne des sujets d’actualité – « l’enfant roi », l’absence d’autorité des parents, le lien social en perdition, … – et apostrophe sur le besoin de « parfois laisser les enfants s’ennuyer et (de) trouver seuls le moyen de s’en sortir ». Au mot de prévention, qui implique qu’il y a un problème à régler, il préfère les notions de prévenance qui relèvent plus de la citoyenneté et du lien social. Il désire permettre, tant aux parents qu’aux professionnels de l’éducation, d’agir efficacement dans le cadre de sa parentalité et mise sur leurs compétences.

Avec un regard décalé et avec humour, il reprend ses questions au travers de différents livres et de nombreux articles traitant de la prévention de la violence : « Comprendre le monde de l’enfant », « Nous sommes des parents formidables : 100 clefs pour réussir l’éducation de nos enfants », « Le jeu enjeu », « Comprendre le monde de l’enfant ».

« Le simple fait de penser prévention suggère qu’il va y avoir problème, cela « déjante » ! Vous avez l ’idée de quartiers, de familles à problèmes. A force de voir les problèmes où il n’y en a pas, ils finissent par arri-ver ou vous risquez de ne pas voir là où il y en a ! »

« Plus je travaille avec des ados, moins je fais la différence entre les bébés etles ados »

Jean Epstein

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InternetMobile-D

ata-CPS

Wireless-A

ccess-Points

VPNVoIP

VDSLCloud

TéléphonieSDSL

TEMTDM

Internet

Mobile-Data-CPSWireless-Access-PointsVP

NVoIPVD

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Cloud

TéléphonieSDSL TEMTD

M

Internet

Mob

ile-Data-CPS

Wireless-Access-Points

VPNVoIP

VDSLCloud

TéléphonieSDSL

TEMTDM

Pour toute question, contactez nous au 0800 35 000 (�xe) ou 0800 40 6 00 (mobile)

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Jean VAN HEMELRIJCK : « L’humour, notre arme secrète comme levier de changement. Comment l’utiliser à bon escient pour se décaler dans les interventions

professionnelles en famille ? »

Jean Van hemelrijck est psychologue, psychothérapeute familial, formateur en thérapie familiale à « La Forestière ». Il travaille comme enseignant à la Faculté de psychologie de l’Université Libre de Bruxelles. Il accompagne notamment des familles ayant vécu le génocide du Rwanda en 1994.

En parallèle, il a aussi formé des équipes au travail en co-intervention et intervient auprès du monde judiciaire et plus particulièrement avec l’Ordre des Barreaux Francophones et Germanophone de Belgique.

Depuis 30 ans, dans ses interventions, il distille l’humour, non comme un passage obligé, mais comme une ressource vive, une vitalité à même d’ébranler les certitudes, d’assouplir les rigidités et de dire sans le dire l’indicible... pour panser l’impensable. En toute humanité. Dans ces espaces, ces ouvertures, il permet à chacun, parents, enfants, couples à quitter la position relationnelle distendue pour s’aventurer dans un univers d’inattendus. Cela permet d’appréhender le mouvement des hommes de manière dynamique et ouverte. L’essence de l’humour est dans un jeu avec les mots qui déstabilise le langage. L’immédiateté́ de l’écoute est mise en doute. La confrontation avec les connotations que l’autre applique aux mots, avec cet autre sens, provoque une collision d’où jaillit l’éclat de rire. Jean Van hemelrijck nous invite dans cet univers décalé au service de la déconstruction des représentations pathologiques.

« Chaque thérapeute accompagne les patients avec ce qu’il est. Comme j’aime rire, raconter des blagues et jouer avec les mots, je suis congruent en utilisant l ’humour et en me laissant porter par lui, quand il surgit. Je précise que je n’y mets pas d’intention. Ce qui nous est arrivé de grave ne l ’est pas moins après avoir ri … Mais, attention, je ne ris jamais de la personne, mais de la situation, des événements, de moi ».

Jean Van hemelrijck

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Un salon pour aller au delà

Après chaque intervention, nous inviterons chaque orateur à rejoindre « l’espace salon ».

Il échangera alors avec deux discutants pour prolonger son intervention et ses réflexions sur le thème abordé.

Le panel des discutants est constitué des personnalités suivantes :

• Christiane AMELIN, Travailleuse sociale ;• Anne d’ALCANTARA, Psychiatre et Psychanalyste au CThA de Saint-Luc ;• Liliane BAUDART, Directrice Générale de l’Aide à la Jeunesse ;• Christian DEHASPE, Chef du Service Educatif du PFS de Lille ;• Bernard DEVOS, Délégué Général aux Droits de l’Enfant ;• Edith GOLDBETER, Directrice de formation à l’Institut d’Etudes de la

Famille et des Systèmes Humains et Professeur à l’ULB ;• Eric JANSSENS, 1ier Substitut au Parquet Jeunesse de Nivelles• Frédérique VAN LEUVEN, Psychiatre au Centre Psychiatrique Saint-

Bernard à Manage.

Les débats seront modérés par David LALLEMAND, chargé de la Communication et des Projets du Délégué Général aux Droits de l’Enfant et ex-animateur de l’émission de la RTBF « Quand les jeunes s’en mêlent ».

Il s’associera à Monsieur CLÉMENT (alias Véronique CASTANYER ) qui regardera le colloque par « l’autre bout de la lorgnette » et interviendra de « manière décalée», s’il le juge nécessaire !

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L’Accueil Familial d’Urgence

En cas de crise, de danger ou d’urgence, notre Service organise rapidement un accueil familial qui peut durer de quelques jours à 45 jours maximum. Les familles sont prêtes à accueillir le jour même, si nécessaire. La période d’accueil permet une mise à distance entre les parents et leur(s) enfant(s) dans un moment de crise familiale aiguë. Ce temps est utilisé pour préparer, avec le jeune et sa famille, si possible son retour auprès de ses parents. Si ce retour ne peut se faire directement, une autre solution sera envisagée. L’Accueil Familial d’Urgence existe depuis 1983. D’abord très embryonnaire et bénévole, il s’est agrandi au fur et à mesure en se professionnalisant toujours de plus en plus. Cantonné au départ dans le Brabant wallon, il s’est étendu à Bruxelles ainsi qu’aux arrondissements de Mons et Charleroi avec la mise en place d’une seconde antenne.

Le projet agit sur divers plans de manières concomitantes :

• Au niveau de l’enfant, une intervention pour le mettre dans un espace familial sécurisé et fiable en le rassurant au maximum;

• Au niveau des parents, travailler sur les raisons et le sens de l’intervention en initiant un travail personnel pouvant amener des changements au sein de la famille. Dans ce cadre, le maintien du lien est toujours mis en perspective et les échéances clairement définies;

• Au niveau de la famille d’accueil, assurer un suivi qui rende l’accueil le plus serein possible leur permettant d’ouvrir à l’enfant une parenthèse de paix;

• Au niveau de l’autorité mandante, garantir un accueil de qualité avec une intervention professionnelle qui s’attardera sur toutes les questions utiles dans chaque situation singulière. Au travers de minimum deux rapports sur l’évolution de l’accueil et du travail réalisé avec les parents, nous participons à la prise de décision sur les solutions envisagées après notre intervention;

• Au niveau de notre équipe, assurer un rôle permanent de tiers et d’interface entre toutes les instances précédentes. Afin de mener à bien ce travail dans un tempo parfois très rapide, nous intervenons, dans la mesure du possible en co-intervention.

Pour plus de renseignements, nous renvoyons à la consultation de notre site web : www.afu.be

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L’Accueil Familial

L’Accueil Familial a été créé en 1953 en vue d’organiser l’accueil et l’accompagnement d’enfants en famille. Notre service s’est rapidement structuré en sections régies par un siège central : Bruxelles. Après Namur, Liège et Tournai, Mons est la dernière section à avoir été créée, en 2010. Des antennes existent également à Libramont et à Marche-en-Famenne. Le Service est actuellement agréé pour le suivi de 585 situations.

Nos interventions se fondent sur les objectifs suivants :

• Permettre au jeune d’évoluer dans un cadre de vie familial chaleureux, sécurisant et structurant en vue de favoriser son épanouissement et son intégration sociale ;

• Accompagner les familles d’accueil et le jeune dans leur cheminement individuel et relationnel ;

• Apporter une aide spécifique au maintien et au développement des relations entre le jeune et ses parents.

Le contenu de ces objectifs est défini en étroite collaboration avec l’autorité mandante. Les interventions se réalisent en coordination avec le réseau : écoles, P.M.S, thérapeutes, ...

L’accompagnement de l’accueil, c’est entre-autres :

• Écouter l’enfant et l’aider à élaborer son histoire personnelle ;• Suivre l’évolution de l’enfant dans la famille d’accueil, en informer les

parents et les instances de placement ;• Organiser les relations personnelles entre l’enfant, ses parents et ses

familiers ;• Soutenir la famille d’accueil ; • Accompagner le jeune dans sa mise en autonomie ou lors de sa

réorientation vers un autre type de prise en charge ;• Initier et organiser des activités collectives pour les enfants et les

familles dont nous assurons le suivi.

Pour plus de renseignements, nous renvoyons à la consultation de notre site web : www.accueil-familial.be .

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Avec le généreux soutien de:

Prépare à des fonctions de cadre dans le non-marchand

Formation en 2 ans de niveau universitaire

Accessible à différents bacheliers et par Valorisation des Acquis de l’Expérience

Compatible avec une vie professionnelle

Pour tout renseignement

1re année d’études : Nathalie CalviTél. 0497 433 [email protected]

2e année d’études : Valérie TamigniauTél. 0492 722 [email protected]

www.mias-lln-namur.be

et

Une initiative commune

Département social

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« L’Accueil Familial » : accueillir un temps, aider pour la vie

Lorsqu’une demande de prise en charge arrive au niveau de notre service, il s’agit d’organiser l’accueil et l’accompagnement d’un enfant au sein d’une famille ou veiller au suivi d’une situation déjà en place.

A ce moment, différents plans d’intervention ont déjà en principe été tentés et mis en place auprès des parents en vue de leur permettre de se mobiliser et de retrouver leurs compétences parentales.

La fragilité, la discontinuité et la réalité des parents sont parfois telles que ces actions n’ont pas pu aboutir. Des schémas de fonctionnement se reproduisent et perdurent, rendant les parents peu à même d’assurer la prise en charge de leur enfant dans son ensemble et de manière continue.

Ainsi, au regard des interventions réalisées par un service d’accueil d’urgence visant à trouver des solutions à des situations de crise, afin de les dépasser, la mission de notre service s’inscrit dans le temps et dans la profondeur de la construction d’un projet de vie. Les enfants sont accueillis par des familles qui assurent leur encadrement présent et à venir.

La situation fait régulièrement l’objet d’une évaluation avec l’autorité mandante, en présence des parents, de la famille d’accueil, du jeune en fonction de son âge et de notre Service, au minimum une fois par an.

Dans les faits et la pratique, notre accompagnement se focalise sur le suivi de la dynamique individuelle et relationnelle de l’enfant au travers son vécu en famille d’accueil.

Il s’agit de soutenir cette famille dans sa compréhension des enjeux de l’accueil, dans sa tâche éducative et administrative.

Des liens se nouent, des attachements se créent avec force ou faiblesse en fonction du parcours de vie de l’enfant, des ressources de la famille d’accueil, des parents, du réseau,…

L’enfant est confronté à sa double appartenance familiale.

Le cas échéant, un processus de résilience voit le jour chez l’enfant et lui permet de faire face à un vécu traumatique.

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Avec le généreux soutien de:

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Le quotidien s’installe avec sa routine, sa continuité apaisante, ses impératifs et son événementiel, rendant la situation rassurante, un tant soit peu prévisible pour l’enfant. Il se sécurise, trouve les bases et l’énergie à pouvoir se développer en tant qu’individu à part entière pouvant investir son environnement, son entourage et en finalité intégrer un réseau social.

Les relations, les vécus et les représentations de chacun se rencontrent, se confrontent, s’apprivoisent, s’entrechoquent, …

Nos interventions s’ajustent en fonction et s’articulent autour des notions d’accompagnement et de prévention.

Dès le départ, il est important que l’enfant puisse avoir accès à son histoire personnelle et qu’il puisse se l’approprier. Dans cette quête, comprendre les motifs de son éloignement de ses parents est un enjeu vital pour lui, que ces derniers soient présents ou non à ses côtés.

Dans ce contexte relationnel, nous restons attentifs au fait que l’enfant garde un lien avec sa famille, pour autant bien entendu que cela ne représente pas un état de danger pour lui.

Des rencontres, des échanges de nouvelles, des photos, la construction de lignes du temps, … portent entre autres ce lien. Le parent est associé à la définition du projet de vie de son enfant.

Au cas par cas, l’évolution de la situation permet d’envisager l’élaboration de nouvelles directions à donner à notre suivi et au cheminement de l’enfant, en tenant compte du rythme de ce dernier, la balise de nos interventions.

Un choix « des possibles » apparaît, des liens entremêlés se construisent, se conjuguent, faisant de chacun un être bien singulier.

Michaël Clavie, directeur pédagogique Section de Mons de « l’Accueil Familial »

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L’Accueil Familial d’Urgence, 45 jours pour sortir de la crise

Dans le paysage de l’accueil familial tel qu’il existe en Fédération Wallonie Bruxelles, il se trouve une réelle complémentarité des réponses possibles face à un jeune en difficulté. Dans cet éventail, l’accueil d’urgence permet une prise en charge rapide associée à un travail familial intensif, sous mandat d’une autorité de l’Aide à la jeunesse. Mais au-delà de ces missions officielles, comment comprendre notre intervention, si brève soit-elle, dans l’intérêt sur le long terme d’un jeune ?

Notre intervention nécessite de prendre le recul nécessaire pour analyser et comprendre les raisons qui ont mené à l’urgence : crise sous-jacente, système familial … En effet, si l’on fait l’économie de ce travail, le danger est d’entrer dans un fonctionnement circulaire redondant « urgence - accalmie – urgence … » qui risquerait d’amener la chronicisation de la situation. Outre la mise en sécurité physique du jeune accueilli, le but de nos prises en charge est dès lors de pouvoir travailler en amont les signes annonciateurs de la crise et les pistes de solutions pouvant amener à un changement ; ceci se fait avec l’aide des parents et des familiers.

Ce travail de collaboration avec la famille du jeune est une des pièces centrales de notre intervention. Si ceci n’est pas toujours réalisable dans toutes les situations, une grande majorité des parents s’associe au cheminement accompagnant l’accueil de leur enfant. Cette collaboration est rendue possible surtout grâce à la temporalité et à l’intensivité de notre intervention.

Cette temporalité, courte, est posée clairement d’emblée ; elle fait apparaître notre service comme peu menaçant aux yeux des parents. Nos familles d’accueil ne suscitent pas un sentiment d’appropriation de l’enfant. Cette situation simplifie la situation de l’enfant qui, également conscient du caractère temporaire de son accueil en famille, peut se permettre de créer du lien positif en dehors de conflits de loyauté. L’intensivité du travail avec les parents amplifie encore ce climat d’empathie et d’éthique relationnelle, tout au long de notre intervention. L’accompagnement soutenu, malgré la séparation et l’éloignement, vise à initier des processus de changements, à plusieurs niveaux.

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Le but ultime de l’intervention en urgence n’est donc pas seulement d’éteindre la crise présente, mais de pouvoir œuvrer au changement du système familial. Parfois, le travail de crise peut faire prendre conscience qu’un retour du jeune en famille serait prématuré. Nous pouvons alors, grâce aux liens construits avec le jeune et ses parents, travailler cela en transparence avec eux, afin de préparer chacun à cette nouvelle étape de vie, en collaboration avec les services adéquats qui prendront le relais. Notons tout de même que nos chiffres de l’an passé nous renvoient qu’au terme de son placement d’urgence, le jeune réintègre son milieu familial (parents ou famille élargie) dans presque la moitié des cas. Ce travail intensif de la crise a donc permis, à près de 90 jeunes en 2012, d’éviter une séparation plus longue, plus douloureuse et qui aurait été plus coûteuse.

Ces questions sont d’autant plus importantes que notre service accueille en majorité des enfants en bas âge (64% d’enfants de moins de 6 ans, dont 22 bébés de moins d’un an en 2012).

Bien sûr, notre intervention, comme tout placement, n’épargne pas le traumatisme lié à toute séparation. Cependant le maintien du lien et la recherche active d’une solution à long terme (familiale ou institutionnelle) permettent de minimiser au maximum les dommages irrémédiables et les troubles précoces de l’attachement dont souffrent les enfants soumis, dès leur plus jeune âge, à une situation de séparation chaotique.

Nous ne pouvons dès lors que réaliser l’importance, la vitalité et la justesse de cette prise en charge rapide, au sein d’une cellule familiale, qui est le vecteur essentiel de stabilité et de la construction individuelle dès la prime enfance.

Julie BLONDIAU, psychologue à l’Accueil Familial d’Urgence

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Institut des Cadres et de Promotion sociale

ICPS- Implantation MIRWART de l’Ecole Industrielle et Commerciale de la ville d’Arlon.

Section : Bachelier en éduction spécialisée.

Enseignement de Promotion Sociale

Rue du moulin, 4 6870 MIRWART

Tél. : 084/360022 – Email :

[email protected]

Avec le généreux soutien de:

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Promouvoir et reconnaître l’accueil familial.

Au quotidien, bien des intervenants sociaux nous interpellent sans cesse sur le manque de possibilités de trouver pour nombre d’enfants confiés en institution une famille à même de les accueillir.

Promouvoir et reconnaître l’accueil familial. Ces deux actions s’allient et se complètent pour constituer et offrir sans doute une partie de la solution pour ces nombreux enfants et jeunes en attente d’une famille d’accueil depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

La promotion de l’accueil est effet indispensable pour trouver de nouvelles familles d’accueil, la reconnaissance de celles-ci l’est tout autant pour garder et renforcer leur engagement.

Depuis cinq ans, beaucoup de projets de promotion ont été initiés et mis en place tant par des équipes, des services, la Fédération des services de placement familial que par le Ministère et l’Administration de l’Aide à la Jeunesse. Selon l’intensité et l’adéquation des campagnes menées, des résultats sont apparus. Il nous faut donc continuer en ce sens et sans cesse évaluer nos pratiques.

Un premier constat ressort de ces diverses actions de promotion : au plus elles sont coordonnées, planifiées et pensées, au plus elles apparaissent efficaces.

Pour ce faire, il semble nécessaire de :• couvrir l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;• apparaître dans l’ensemble des médias (les journaux, les radios, les

télévisions, et bien entendu aussi sur internet et les réseaux sociaux) ;• gérer ces actions avec des professionnels de la communication pour

être vraiment efficients et ne pas absorber trop de temps de travail à nos équipes et à leurs missions principales ;

• construire une cellule de promotion dont les bases et l’organisation structurelle sont indépendantes d’enjeux politiques.

Il est par ailleurs important de maintenir certains objectifs de travail et d’en développer d’autres, dont notamment celui d’une réflexion sur la façon dont notre Décret de l’Aide à la Jeunesse peut réserver une place à l’accueil familial qui n’est pas celle « d’une solution parmi d’autres » mais bien la reconnaissance d’un engagement de personnes bénévoles auprès de la société et de professionnels de l’Aide à la Jeunesse.

Nous sommes convaincus qu’un « parler-vrai » peut très vite déboucher sur une représentation commune de l’accueil familial et sur une mobilisation des moyens pour développer et soutenir un cadre législatif plus clair permettant des mesures d’aide cohérentes et plus respectueuses des besoins de l’enfant, de ses parents et de sa famille d’accueil.

Cette perspective constitue à nos yeux une piste fondamentale et prioritaire pour encourager de nouvelles familles à devenir accueillantes !

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Avec l’aide et le soutien de:

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Notes personnelles :

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Notes personnelles :

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Notes personnelles :

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Avec le généreux soutien de:

Centre d’Action Laïque du Brabant wallon33 rue Lambert Fortune à 1300 Wavre Tél. : 010 22 31 91 - Fax : 010 22 72 11www.calbw.be

Laïcité Brabant wallon développe :

> Des ateliers, stages et activités dans les secteurs artistique, scolaire et citoyen via La Fabrique de Soi, école de devoirs à Tubize, qui est régulièrement en contact avec les SAAE et SRJ.

Infos : Anne Beghin - 02/355 04 76

> Des cérémonies laïques et en particulier la cérémonie laïque d’accueil des enfants dans la famille recomposée.

Infos : Nathalie Dewaelheyns - 010/22 31 91

> Une revue de questionnement pour l’enfant, le parent, l’éducateur : Philéas et Autobule. On y aborde, au travers du monde de la philosophie, des sujets comme la peur, la violence, le jeu, les droits de l’enfant…I

Infos : Catherine Steffens - 010/22 31 91

Au travers de ses implantations régionales et locales, la laïcité s’implique dans la vie de la cité. Elle réfléchit, débat et agit sur tous les aspects de notre société : égalité hommes-femmes, enseignement, début et fin de vie, interculturalité, enfermement, assuétudes, libertés… Ses priorités sont la solidarité, l’émancipation et la promotion de l’esprit critique.

Le Centre d’Action Laïque : défense et promotion de la laïcité  en Belgique francophone

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Avec le soutien de la Région Wallonne

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles