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La lettre d’information des contrats corridors Arve-Lac Contrat corridors GRAND GENEVE - AGGLOMERATION FRANCO-VALDO-GENEVOISE M. Gil THOMAS, Président du Symasol (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique) et Mme Marine GLEIZE, chargée de mission Pouvez-vous nous présenter le Symasol et ses missions en quelques mots ? Le Symasol est un syndicat mixte porté sur un bassin versant transfrontalier de 226 km², constitué de 12 cours d’eau et ayant toutes ses embouchures sur le Lac Léman. Il y a 10 ans, les élus ont considéré que ce bassin versant méritait un regard particulier, et le Symasol voyait le jour. L’objectif était de définir les enjeux de ce bassin, les actions à mettre en place et trouver des financements pour les réaliser. Le contrat de rivière est alors apparu comme étant l’outil le plus adapté. Aujourd’hui, les actions du Symasol ne se limitent pas à la sécurité des biens et des personnes face aux inondations ou à la renaturation des cours d’eau. Nous travaillons plus généralement à la préservation de la biodiversité, avec le programme Natura 2000, le contrat corridor Arve-Lac ou des actions de préservation du Glaïeuls des marais. En 2012, vous faites partie des signataires du Contrat corridor Arve-Lac, qu’est-ce qui vous a attiré dans la réalisation de ce type de contrats ? Le contrat de rivière se terminant, nous avons choisi de signer un contrat de territoire et le contrat corridor Arve-Lac afin de poursuivre les actions préalablement définies. Les objectifs et enjeux de ce contrat correspondaient totalement aux nôtres. Quels types d’actions avez-vous pu réaliser grâce au contrat corridor Arve-Lac ? Dans le cadre du contrat corridor Arve-Lac, le Symasol travaille sur des actions de renaturation de cours d’eau, afin de recréer une continuité écologique et le passage des êtres vivants, mais aussi sur des actions de restauration de zones humides ou sèches délaissées par l’agriculture. Ces actions sont longues et coûteuses : nous engageons de lourds travaux de débroussaillage et d’ouverture, sur des terrains souvent difficiles d’accès, pentus ou très humides. Après travaux, le contrat prévoit l’entretien de ces ouvertures et le suivi de leurs impacts sur le site et ses espèces. Nous sommes aujourd’hui à mi-chemin de ce contrat : à quelles difficultés avez-vous dû faire face ? La principale difficulté est le foncier : il s’agit de trouver les propriétaires, de leur proposer des conventions de gestion voire même de négocier l’acquisition des parcelles, ce qui nécessite deux à trois ans. Mais malgré ces problèmes fonciers, les actions avancent ! Les travaux de restauration de la roselière sur le marais des Mermes ont commencé en septembre et représentent 90 000 €. La renaturation de l’Hermance, débutée grâce au contrat de rivière, se poursuit cette année. La situation transfrontalière de ce contrat n’a pas été un frein pour réaliser vos actions ? Au contraire, c’est un atout. Nous avons engagé des discussions avec nos partenaires suisses depuis plusieurs années et nous réalisons ensemble des projets qui n’étaient pas envisageables au départ. Aujourd’hui, après 3 ans de contrat, que vous a-t-il apporté ? Le contrat corridor nous a apporté des partenariats et des financements mais il ne se limite pas à cela. Si ces contrats sont aujourd’hui reconnus, c’est qu’ils ont amené les élus à prendre en main l’avenir de leur territoire en matière du vivant. Ils ont permis de lancer les discutions et de prendre conscience, de faire des choix. La durée de 5 ans des contrats n’entrave pas trop vos actions ? Les partenaires s’impliquent surtout sur les investissements, et les structures comme le Symasol doivent arriver à pérenniser leur fonctionnement et l’entretien des ouvrages sur le long terme. Après 10 ans d’existence, nous pouvons nous appuyer aussi sur un fort engagement des techniciens du Symasol, sur leurs savoir-faire et leurs connaissances pour être crédibles face aux élus et aux propriétaires avec lesquels nous travaillons. Et maintenant ? Le symasol va bientôt disparaître, du fait de la création d’une agglomération Thonon-Collines du Léman- Bas Chablais, mais toutes ses missions vont continuer, probablement au sein d’un service environnement. Nous souhaitons intervenir encore sur de nombreux sites, tout en poursuivant l’entretien et le suivi de l’ensemble de nos anciennes actions. N°2 novembre 2016 M. Gil THOMAS Président du Symasol (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique) LA PAROLE À © DR

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La le t t re d ’ in format ion des cont ra ts cor r idors

Champagne-GenevoisContrat corridors

GRAND GENEVE - AGGLOMERATION FRANCO-VALDO-GENEVOISE

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Salève-VoironsContrat corridors

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PromenthouseContrat corridors

GRAND GENEVE - AGGLOMERATION FRANCO-VALDO-GENEVOISE

M. Gil THOMAS, Président du Symasol (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique) et Mme Marine GLEIZE, chargée de mission

Pouvez-vous nous présenter le Symasol et ses missions en quelques mots ?Le Symasol est un syndicat mixte porté sur un bassin versant transfrontalier de 226 km², constitué de 12 cours d’eau et ayant toutes ses embouchures sur le Lac Léman. Il y a 10 ans, les élus ont considéré que ce bassin versant méritait un regard particulier, et le Symasol voyait le jour. L’objectif était de définir les enjeux de ce bassin, les actions à mettre en place et trouver des financements pour les réaliser. Le contrat de rivière est alors apparu comme étant l’outil le plus adapté.Aujourd’hui, les actions du Symasol ne se limitent pas à la sécurité des biens et des personnes face aux inondations ou à la renaturation des cours d’eau. Nous travaillons plus généralement à la préservation de la biodiversité, avec le programme Natura 2000, le contrat corridor Arve-Lac ou des actions de préservation du Glaïeuls des marais.

En 2012, vous faites partie des signataires du Contrat corridor Arve-Lac, qu’est-ce qui vous a attiré dans la réalisation de ce type de contrats ? Le contrat de rivière se terminant, nous avons choisi de signer un contrat de territoire et le contrat corridor Arve-Lac afin de poursuivre les actions préalablement définies. Les objectifs et enjeux de ce contrat correspondaient totalement aux nôtres.

Quels types d’actions avez-vous pu réaliser grâce au contrat corridor Arve-Lac ? Dans le cadre du contrat corridor Arve-Lac, le Symasol travaille sur des actions de renaturation de cours d’eau, afin de recréer une continuité écologique et le passage des êtres vivants, mais aussi sur des actions de restauration de zones humides ou sèches délaissées par l’agriculture.Ces actions sont longues et coûteuses : nous engageons de lourds travaux de débroussaillage et d’ouverture, sur des terrains souvent difficiles d’accès, pentus ou très humides. Après travaux, le contrat prévoit l’entretien de ces ouvertures et le suivi de leurs impacts sur le site et ses espèces.

Nous sommes aujourd’hui à mi-chemin de ce contrat : à quelles difficultés avez-vous dû faire face ?La principale difficulté est le foncier : il s’agit de trouver les propriétaires, de leur proposer des conventions de gestion voire

même de négocier l’acquisition des parcelles, ce qui nécessite deux à trois ans.Mais malgré ces problèmes fonciers, les actions avancent ! Les travaux de restauration de la roselière sur le marais des Mermes ont commencé en septembre et représentent 90 000 €. La renaturation de l’Hermance, débutée grâce au contrat de rivière, se poursuit cette année.

La situation transfrontalière de ce contrat n’a pas été un frein pour réaliser vos actions ?Au contraire, c’est un atout. Nous avons engagé des discussions avec nos partenaires suisses depuis plusieurs années et nous réalisons ensemble des projets qui n’étaient pas envisageables au départ.

Aujourd’hui, après 3 ans de contrat, que vous a-t-il apporté ?Le contrat corridor nous a apporté des partenariats et des financements mais il ne se limite pas à cela. Si ces contrats sont aujourd’hui reconnus, c’est qu’ils ont amené les élus à prendre en main l’avenir de leur territoire en matière du vivant. Ils ont permis de lancer les discutions et de prendre conscience, de faire des choix.

La durée de 5 ans des contrats n’entrave pas trop vos actions ?Les partenaires s’impliquent surtout sur les investissements, et les structures comme le Symasol doivent arriver à pérenniser leur fonctionnement et l’entretien des ouvrages sur le long terme.Après 10 ans d’existence, nous pouvons nous appuyer aussi sur un fort engagement des techniciens du Symasol, sur leurs savoir-faire et leurs connaissances pour être crédibles face aux élus et aux propriétaires avec lesquels nous travaillons.

Et maintenant ?Le symasol va bientôt disparaître, du fait de la création d’une agglomération Thonon-Collines du Léman- Bas Chablais, mais toutes ses missions vont continuer, probablement au sein d’un service environnement. Nous souhaitons intervenir encore sur de nombreux sites, tout en poursuivant l’entretien et le suivi de l’ensemble de nos anciennes actions.

N°2 novembre 2016

M. Gil THOMASPrésident du Symasol

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LA LETTRE D’ INFORMATION DES CONTRATS CORRIDORS 32

Migration des batraciens : Cranves-Sales s’engage pour son patrimoine naturelDans notre région, la migration des batraciens est l’un des phénomènes naturels les plus spectaculaires du printemps. En 2013, nous vous parlions de la tourbière de Lossy, située sur la commune de Cranves-Sales. Cette zone humide est

choisie chaque année par de nombreux batraciens pour leur reproduction, mais malheureusement beaucoup d’entre eux périssent en traversant la route des Marais.La commune de Cranves-Sales a donc décidé en 2012 de porter une action dans le cadre du contrat corridor Arve-Lac, afin de créer un corridor permettant le passage protégé de ces batraciens.

Pendant quatre années consécutives, la commune, aidée par de nombreux bénévoles, les élèves des écoles, et Asters (Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie), a installé un dispositif de sauvetage manuel des amphibiens le long de la route des Marais. L’objectif : les faire passer de l’autre côté

pour éviter qu’ils ne soient écrasés mais également, identifier les espèces présentes et leurs zones préférentielles de passages.

Ce ne sont pas moins de 13 763 grenouilles rousses qui ont pu ainsi être sauvées lors des

quatre dernières périodes de reproduction, 710 la première année en 2013 et plus de 6000 ce printemps 2016. Quelques tritons alpestres et palmés, grenouilles vertes et crapauds communs ont également bénéficié de cette traversée pour le moins originale.Aujourd’hui, la commune de Cranves-Sales a toutes les données nécessaires pour la construction d’un crapauduc sous la route communale, qu’elle souhaite réaliser prochainement.En parallèle, la commune agit pour la préservation de la tourbière de Lossy et sa connexion avec le cours d’eau de la Menoge, grâce notamment à des travaux de débroussaillage et d’entretien. En tout, la Commune de Cranves-Sales s’est impliquée dans 4 actions du Contrat Corridor Arve-Lac, pour 5 ans.

Toujours plus de nature dans la pénétrante de verdure de Vandœuvres Le Golf Club de Genève met en place des aménagements pour la biodiversité.

Après avoir renaturé un tronçon du Nant de Bessinge, les gestionnaires du Golf Club de Genève se sont engagés à installer des prairies fleuries sur les espaces verts non dédiés au jeu, et à renforcer encore les haies, pour contribuer à la revitalisation de la biodiversité de l’importante « pénétrante de verdure » de Vandoeuvres. Les ensemencements de prairies fleuries ont débuté ce printemps et se poursuivront cet automne, suivi de la plantation des haies.

Domaine de Miolan : un espace naturel revitalisé pour Choulex Création d’une mosaïque de milieux humides le long du Nant des Joncs

Avec l’accord des propriétaires privés concernés, la commune de Choulex et l’Etat de Genève ont aménagé en septembre 2016 un réseau de zones humides dans la forêt de Miolan. Le site est identifié comme étant d’importance nationale pour la reproduction des batraciens et offre notamment des milieux terrestres favorables pour le gîte et la nourriture (litière et bois mort en abondance). Sur une surface d’environ 1 hectare, les travaux ont consisté à diversifier le paysage en créant notamment de nouvelles mares favorables à la nature, ainsi que des élargissements et des surcreuses du ruisseau grâce à des interventions légères et ciblées. Des travaux ponctuels d’aménagement de lisière seront réalisés en complément. Ces aménagements sont destinés notamment à la grenouille agile, à la grenouille rousse, au crapaud commun et au triton alpestre, déjà présents sur le site mais avec de faibles effectifs. Les milieux nouvellement créés seront favorables à la reproduction de ces espèces.

Sécurisation de la route de MonniazDes avertisseurs préviennent la faune du passage des automobilistes pour augmenter la sécurité de la route.

La route de Monniaz est équipée depuis 2013 de 110 réflecteurs bleus pour réduire les risques de collision avec la faune. Le choix de la lumière bleue permet d’alerter l’animal avec une lumière à laquelle il n’est pas habitué.Après trois années, les statistiques obtenues basées sur le recueil par les gardes de l’environnement des animaux blessés ou tués, montrent que l’effet de ces avertisseurs seuls est insuffisant. Ils ont été remplacés en septembre 2016 par des avertisseurs sonores qui combinent un réflecteur renvoyant la lumière et une sirène mise en marche par une cellule sensible aux phares des voitures. Ces systèmes simples et relativement peu coûteux méritent d’être installés car ils réduisent le risque d’accidents et augmentent la sécurité de tous.Toutefois, pour faire baisser durablement les risques d’accidents, une sensibilisation des conducteurs et une réduction de la vitesse des voitures demeurent incontournables.

Des aménagements pour réduire les risques de collision

Voilà de nombreuses années que la problématique des collisions avec la faune sauvage est étudiée par la Fédération des Chasseurs de Haute Savoie, ainsi que le Conseil Départemental 74 (CD74). L’urbanisation grandissante que connaît le département, le fleurissement des infrastructures routières et l’importance des trafics qui y sont associés engendrent inévitablement une hausse du risque d’accident avec la faune.Si aujourd’hui les enjeux écologiques et les corridors biologiques sont de mieux en mieux intégrés dans les projets d’urbanisation, des actions sont nécessaires pour limiter les collisions dans les zones de contacts déjà existantes. C’est tout l’enjeu des mesures 1 et 2 du Contrat Corridors Arve Lac « Améliorer le franchissement pour la faune de la RD1005 et RD35, et préserver les espaces verts en bordure », portées par la Fédération départementale de chasse. Elles concernent les communes de Douvaine, Loisin, Veigy-Foncenex et Chens-sur-Léman.

Ces deux routes départemen-tales, connues pour traverser des corridors à grande faune, font l’objet d’une dizaine de collisions par an. La Fédé-ration de chasse, aidée du Conseil Départemental, a donc travaillé à sécuriser les déplacements de la faune : en installant des dispositifs anti-collisions pour la grande faune

(piquets réfléchissants) sur les deux routes, et en réalisant un passage pour la faune sous la voie RD1005 au niveau de l’ou-vrage hydraulique du Marnot (Chens-sur-Léman).Si la Fédération et le CD74 n’en sont pas à leur coup d’essai pour la pose de réflecteurs (déjà plus de 10000 piquets posés sur le département, dont 2800 dans le cadre des contrats corridors), la conception d’une banquette enherbée était plus novatrice. Pour ces travaux, une entreprise locale de réinsertion, spécialisée dans les espaces verts, a été missionnée (la Brigade Verte du Genevois). Cette banquette relie donc les bois amont et aval du ruisseau par le dessous du pont. Afin de connaître l’efficacité de cet aménagement et son utilisation par la faune, un piège photographique a été placé à proximité. Le suivi est prévu jusqu’à la fin du contrat, de même que l’entretien des réflecteurs aux bords des routes. Ces mesures ont d’ores-et-déjà montré une bonne efficacité avec une réduction marquée des collisions.

Du nouveau dans les corridors

Périmètre du contrat corridors Arve-Lac

Travaux de broyage, tourbière de Lossy

Sauvetage des batraciens par les scolaires de Cranves-Sales

Le site actuellement

1 : Domaine de Miolan2 : Sécurisation des routes de Monniaz et Juvigny3 : Améliorer le franchissement pour la faune sur les routes départementales4 : Gestion de la tourbière de Lossy5 : La pénétrante de verdure de Vandœuvres

Conception de la carte : SIG - Annemasse Agglo

Le résultat visé

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LA LETTRE D’ INFORMATION DES CONTRATS CORRIDORS

Avez-vous déjà abor-dé les corridors bio-logiques en classe ? Ce sujet original per-met de présenter de nombreuses notions qui s’intègrent dans les programmes sco-laires.Traité en classe, le sujet des corridors biologiques permet d’aborder de façon très concrète les sciences naturelles, mais éga-lement la géographie, les mathématiques, le civisme et le français.

Ce thème et les outils qui sont proposés aux enseignants s’intègrent donc parfaitement dans le programme des 10-11 ans (7ème Harmos en Suisse / cycle 3 en France).Un programme pédagogique complet développé dans le cadre du contrat corridors Champagne-Genevois est ainsi à la disposition des enseignants pour aborder les corridors biologiques avec leurs élèves.

Un programme en 3 volets :

• Le dépliant «Les corridors pour expliquer notre territoire» présente simplement les enjeux des corri-dors biologiques et les atouts de cette thématique pour l’enseignement.

• Le «Cahier de l’école buissonnière : quand les animaux se déplacent» peut être utilisé pour les enfants individuel-lement à la maison, ou en classe.

• Le «Dossier pédagogique : les corridors biologiques» est spécialement conçu pour les enseignants de notre région. Il donne de nombreuses informations utiles et propose une large palette d’outils et d’activités pratiques.

Pour télécharger les documents ou en savoir plus : www.ge.ch/corridors-biologiques

La lettre d’information des contrats corridors - novembre 2016Rédaction : Laure Andrieu, Aline Blaser, Louise Pereira, Jean-Marc Mitterer, Gottlieb Dandliker, Nicolas AmannCrédit des illustrations : SYMASOL, FDC74, P.Meynadier, Asters, DGAN/Etat de Genève, ATNP.Remerciements : M. Gil ThomasImpression : Carte BlancheTirage : 500 exemplaires Coordonnées :Annemasse Agglo11 Avenue Emile ZolaBP 22574105 Annemasse Cedex

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> Jusqu’au 30 mai 2017 Maison du Salève │ Présilly Exposition "Les couloirs de la nuit"Un regard original sur les corridors noirs et les conséquences de la pollution lumineuse sur la nature. www.maisondusaleve.com

> 31 mars 2017 Services Industriels de Genève (SIG) │ Vernier Rencontre transfrontalière sur la pollution lumineuse et ses impacts "Qui a encore peur du noir ?" à l’attention des élus du territoire.

www.ge.ch/corridors-biologiqueswww.grand-geneve.org/contrat-corridors

Dossier pédagogique sur les corridors biologiques

Agenda

Pour plus d’informations

Les partenaires du contrat :

Etat de GenèveDGAN7 rue des Battoirs1205 Genève