azur entreprises et commerce n°104

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ENTREPRISES COMMERCES # # LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D’AZUR LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D AZUR 104 104 INTERNATIONAL POUR QUOI ET COMMENT L’ÉCONOMIE AZURÉENNE SE TOURNE PLUS QUE JAMAIS VERS LE MONDE une publication de la DOSSIER I P. 12

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Le magasine économique de la CCI Nice Côte d'Azur

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Page 1: Azur Entreprises et Commerce n°104

ENTREPRISES COMMERCES # # L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D A Z U R 1 0 41 0 4

INTERNATIONALPOUR QUOI ET COMMENT L’ÉCONOMIE AZURÉENNESE TOURNE PLUS QUE JAMAIS VERS LE MONDE

une publication de la

DOSSIER I P. 12

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N° 104 NOV/DEC 2014

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Trulli

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

Régie publicitaire

0 800 422 222Gratuit depuis un téléphone fixe

AlloCCI

contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

ENTREPRISES COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 1 0 41 0 4

INTERNATIONALPOUR QUOI ET COMMENT L’ÉCONOMIE AZURÉENNESE TOURNE PLUS QUE JAMAIS VERS LE MONDE

une publication de la

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Dans le contexte actuel de guerre économique, lorsque l’on observe la conjoncture économiqueazuréenne, un élément contrebalance les nombreux indicateurs en berne. Il s’agit des 6% dechiffre d’affaires à l’export, réalisés principalement par les secteurs de l’industrie et des sciencesdu vivant. Ce chiffre prouve la capacité de nos entreprises à se tourner vers l’international, àêtre dynamiques et inventives pour capter les parts de marchés là où elles se trouvent.

L'innovation est la seule approche durable pour redonner du sens à nos actions et imaginer denouvelles voies, de nouvelles activités pour sortir de la crise. En clair, créer un nouveau modèleéconomique.

Point fort, l’innovation est l’une des marques de fabrique des Alpes-Maritimes. C’est aussi notremeilleur atout pour créer de la richesse et donc, développer l’emploi. Ainsi la CCI Nice Côted’Azur s’investit pour valoriser la dynamique d’innovation territoriale, pour contribuer audéveloppement de courants d’affaires et renforcer l’attractivité de la Côte d’Azur.

Cette attractivité reste conditionnée par sa desserte aérienne : c’est un point stratégique pournotre territoire, l’avenir de ses entreprises. Voilà pourquoi nous proposons une pétitiondemandant au gouvernement de revoir le système actuel, qui limite la création de nouvelleslignes internationales. Il est vital de permettre l’ouverture de liaisons aériennes directes de NiceCôte d’Azur vers l’Asie (en particulier la Chine) et les pays du Golfe, ainsi que toutes zones à fortpotentiel économique.

Nous continuons à jouer notre rôle de porte-voix pour peser dans les décisions, dansl’aménagement et permettre aux entreprises de retrouver de la liberté dont elles ont besoinpour ouvrir de nouveaux horizons.

Azur Entreprises I N° 104 I 3

Actu écoCommerce n p.4

Fédé 2015, l’heure dela synergie

Interview n p.5José Garelli (Groupe Garelli)

Aménagement n p.6/8Urbanisme commercial : comment

la CCI accompagne les professionnels

Industrie n p.10Dow, un grand marqueur de l’économie 06

Talents n p.11un nouveau maître restaurateur

Le dossierExport n p.12/15

International : l’économie azuréenne plus quejamais tournée vers le monde

Dossiers & thématiquesTribune n p.16/17

Mobilisation pour la desserte aérienne

Services n p.19Le 18 Carabacel : un espace 100% entreprise

La boîte à outils de l’entreprise

Développement n p.20/21PME Performance +

Regard d’expert n p.22/23Le marketing, pour vendre plus que du prix?

Focus n p.23Innover, la clé de la réussite

Portraits d’entrepreneursWildmoka n p.24

AZ Com n p.24Ignilife n p.25

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

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suivez-nous sur

> retrouvez Bernard Kleynhoff sur le blog @presidentwww.cote-azur.cci.fr/Rubriques-CCI/PRESIDENT

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4 I Azur Entreprises I N° 104

Actu & rendez-vous

Véritable outil d’aide à la décision pourles instances dirigeantes des fédéra-tions commerciales du 06, le pro-gramme Fédé 2015 initié par la CCI apour objectif d’établir un diagnostic desentités associatives puis de définir clai-rement un plan d’action pour les troisannées à venir.Enclenchée en 2013, la démarche estgratuite et réservée aux Unions Com-merciales du territoire. La CCI NiceCôte d’Azur accompagne également auquotidien les acteurs économiques lo-caux dans leur professionnalisation etleur gestion des relations avec les mul-tiples interlocuteurs « économiques »(Institutionnels et privés) afin d’obtenirla légitimité nécessaire pour intervenirsur leur zone d’influenceLe 16 octobre, 40 dirigeants des fédéra-tions commerciales azuréennes se sontrassemblés à Cagnes sur Mer à l’invita-tion de la CCI Nice Côte d’Azur, pourune rencontre d’échanges sous le signedes bonnes pratiques. Parmi eux, EricChaumier, Président de la FATEO

n COMMERCE. LE 16 OCTOBRE DERNIER, LES PRÉSIDENTS DESFÉDÉRATIONS COMMERCIALES DU 06 ÉTAIENT RASSEMBLÉS À LA CCI.

FÉDÉ 2015, L’HEURE DE LA SYNERGIE GRAND FORMAT

(Fédération d’Associations du TissuEconomique de l’Ouest) a présentél’offre en responsabilité sociale déve-loppée avec un ensemble de parte-naires privés à destination de sesadhérents.A cette occasion, Hervé Lemainque,Président de l’Association JNCP (Jour-née Nationale du Commerce de Proxi-mité) a quant à lui présenté sa marqueet le type d’opération pouvant être mon-tée sur tout territoire et pouvant béné-ficier d’un support médiatiqueà l’échelon national.La soirée comprenait également unvolet convivial qui a permis aux partici-pants de réaliser des échanges infor-mels mais constructifs avec leurshomologues et les opérations qu’ilssont amenés à développer sur leursterritoires respectifs. n

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Les 25 PME de la seconde promotion étaientrassemblées le 15 octobre à la CCI.

Performance Globale est une opérationd’engagement collectif sur 24 mois, qui offrel’opportunité à 2 promotions de PME-PMI d’êtreaccompagnées vers la performance d’entrepriseet le management responsable. L’intégration dela RSE au management d’entreprise a permisd’obtenir des résultats performants constatés àcourt terme pour les entreprises de la premièrepromotion: développement de marchés, créationd’emplois, bien-être au travail, progrès social,réduction de l’impact environnemental etattractivité sociétale.

Ouverte aux PME-PMI du territoire PACA-EST, laseconde promotion lancé le 15 octobrerassemble 25 entreprises (soit un cumul de 1 010personnes et 206 M € de CA) : 20 entreprisessont situées dans les Alpes-Maritimes, 3 dans leVar et 2 dans les Alpes-de-Haute-Provence.Comme la précédente, cette promotion se veutmultisectorielle (industrie, service, commerce,distribution, transports) ; elle est composée enmajeure partie d’entreprises de moins de 50personnes (20 entreprises sur 25). On comptecependant 5 structures de plus 50 salariés, dont 2de plus de 100 personnes.

Pour permettre aux PME-PMI de bénéficier decet accompagnement structurant, l’UPE 06, quiporte l’opération, s’est une nouvelle fois associéeà des partenaires publics majeurs: l’Ademe Paca,la Région Paca, la CCIT Nice Côte d’Azur, laMétropole Nice Côte d’Azur, la Communautéd’Agglomération de Sophia-Antipolis. Auxquelss’ajoutent l’Université de Nice Sophie-Antipolisl’Union des Industries et des Métiers de laMétallurgie (l’UIMM) et 12 partenaires privés dupaysage local: les Aéroports de la Côte d’Azur,Amadeus, la Fondation du Crédit AgricoleProvence Côte d’Azur, EDF, Eiffage ConstructionCôte d’Azur, ERDF, EY, Malongo, V. Mane Fils,Schneider Automation (filiale SchneiderElectric), Sita Méditerranée (filiale SuezEnvironnement) et Virbac.

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RSE & INNOVATION.TOP DÉPART POURPERFORMANCEGLOBALE PACA-EST

C’est avec tristesse que chacun aappris le décès à Nice de BenoitAonzo, le 29 octobre dernier.Ancien Président de la CCI NiceCôte d¹Azur, Benoit Aonzo étaitMembre de la CCI depuis 1986,servant ainsi au mieux les intérêtsdes entreprises des AlpesMaritimes depuis 28 ans. Trésorierde 1989 à 1991, il est élu Président de la CCI de janvier 1995 à janvier 1998. A 90 ans, c’étaitun homme encore pleinement investi, à la fois comme Président Honoraire de la CCI,Membre consultatif de la Commission de Prévention des Conflits d¹Intérêts et Présidenthonoraire du GEFLUC. Benoit Aonzo était Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre desPalmes académiques, mais aussi Officier de l'ordre de Saint-Charles de Monaco .

HOMMAGE. DISPARITION DE BENOIT AONZO

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Azur Entreprises I N° 104 I 5

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ENTREPRISES

Il est bien loin le temps de la petite affairefamiliale de la plaine du Var sollicitée pour destravaux de terrassement et d’aménagementsagricoles. L’entreprise a su relever en 50 ansbien des défis qui lui ont permis de se forgerune solide réputation, d’acquérir puis déve-lopper de nombreux savoir-faire pour s’adap-ter à un environnement en perpétuelleévolution. Aujourd’hui, fort de ses hommes,d’un parc propre de matériels techniques etspécifiques, Garelli est présent dans les prin-cipaux métiers des travaux publics, de laconception à l’exploitation d’ouvrage.

Se réinventer pour se développer. Une mon-tée en puissance que la crise ne semble pasaffecter. « Paradoxalement, confirme son ac-tuel Président, José Garelli, elle a été unesource d’opportunités. Nous avons choisi il y aplus de 5 ans de développer une offre complètede services à destination d’opérateurs, publicsou privés, ayant des ouvrages complexes dansle domaine des travaux publics. Ce positionne-ment « original » nous a amenés à capitalisersur les hommes, leurs compétences, leurs for-mations qui sont dans notre métier la princi-pale source de performance. Et ce à tous lesniveaux de l’étude au chantier. Nous menonsactuellement de nombreux chantiers, notam-ment en région parisienne. En région PACA,nous participons aux travaux de Cap 3000, in-tervenons pour Escota dans plusieurs réalisa-tions…». L’objectif du groupe: maintenir un CA conso-lidé de 25 à 30 millions d’euros par an. « Pourcela, nous avons identifié deux axes distinctsmais complémentaires : primo le développe-

n INTERVIEW. L’ENTREPRISE MISE AVEC SUCCÈS SUR SON CAPITAL HUMAIN POUR ASSEOIR SON DÉVELOPPEMENT.

GROUPE GARELLI : LE BTP À VISAGE HUMAIN

ment de nouveaux métiers : c’est le rôle notam-ment de la structure Garelli Industrie Environ-nement et Services qui vise la clientèle desgrands donneurs d’ordre industriels dont les be-soins repose sur des contraintes très spécifiques(énergie, pétrochimie …). Ensuite, le position-nement sur de nouveaux bassins économiqueshors de notre région. C’est dans cette perspec-tive que nous avons créé une structure en Ilede France ».

L’environnement partie intégrante de l’ADN dugroupe. Bien à l’intérieur mais aussi à l’exté-rieur… « Il n’est plus possible de prétendre êtreun opérateur sérieux sans que l’environnementsoit au cœur de la conception et de l’exploita-tion des chantiers. La prise en compte durisque environnemental est déterminante dansla décision économique et ce, a fortiori lorsquel’on est certifié ISO 14001 ». Au quotidien, la démarche revêt de nom-breuses applications : « dès l’appel d’offres,nous faisons une enquête pour connaître les es-pèces protégées et les sites naturels présentsdans l’emprise ou à proximité des travaux. Leschantiers écologiquement fragiles font l’objet deprocédures spécifiques. Notre personnel est sen-sibilisé dans toutes les phases du chantier auxquestions environnementales. Nos engins,équipés de catalyseur pour limiter les parti-cules polluantes, fonctionnent même à l’huilebio ! Le développement durable forme au-jourd’hui une préoccupation quotidienne dechacun des collaborateurs et notre service Qua-lité Sécurité Environnement (QSE) est unatout dans la prise d’affaire et son expertise estsouvent partagée lors des opérations réaliséesen groupement. N’oublions pas que les fonda-teurs du groupe étaient d’abord une familled’agriculteur». L’environnement est donc ins-crit dans « les gènes » de l’entreprise, ce quis’exprime aussi par l’initiative originale queconstitue la ferme Garelli. L’entreprise a crééune AMAP interne (Association pour lemaintien d'une agriculture paysanne) quipermet à tous les collaborateurs d’avoir accèsà des fruits et légumes de saison produitsselon un mode raisonné! n

« Si l’horizon économique s’estterriblement raccourci, notreprojet d’entreprise repose luisur des bases solides, l’enga-gement de nos collaborateurset un actionnariat familial,qui nous donnent les moyensd’envisager l’avenir. »José Garelli,Dirigeant du groupe Garelli (Nice).

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URBANISME COMMERCIAL: COMMENT LA CCI ACCOMPAGNE LES PROFESSIONNE LS

n AMÉNAGEMENT. DEPUIS LONGTEMPS, LA CCI EST UN ACTEUR ENGAGÉ EN MATIÈRE D’URBANISME COMMERCIAL POUR DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES ENTREPRISES ET LES ACCOMPAGNER DANS LEURS PROJETS. TOUR D’HORIZON DES ACTIONS EN COURS.

Moderne avant l’heure… Lorsque la CCI NiceCôte d’Azur défendait au sein de la CDEC(Commission Départementale d’ÉquipementCommercial) la nécessité de conserver uneoffre commerciale au cœur des villes, beau-coup pensaient qu’elle se faisait la gardiennede vieilles lunes corporatistes et allait à l’en-contre des faits accréditant un développe-ment sans fin des zones commerciales enpériphérie urbaine. Pourtant, l’histoire lui adonné raison, sur la forme et le fond. Sur laforme, car la CCI Nice Côte d’Azur ne s’op-posait pas au développement en périphériemais prônait un urbanisme commercial équi-libré où les deux tendances se compléte-raient. Sur le fond, car aujourd’hui, lamajorité des consommateurs, citadins pourla plupart, plébiscitent la proximité, le lien so-cial et la praticité pour effectuer leurs achats.A tel point que la plupart des grandes en-seignes installées aux périphéries réinvestis-sent aussi les centres-villes etredimensionnent leur offre pour une ap-proche commerciale « à taille humaine».

Une convention de partenariat a été récemmentsignée entre la Métropole Nice Côte d’Azur, la Villede Nice, l’OCAN (Office du Commerce et del’Artisanat de Nice), la FCNA (Fédération duCommerce Niçois et de l’Artisanat) et les réseauxconsulaires (CCI Nice Côte d’Azur et Chambre desMétiers et de l’Artisanat). L’objectif étantd’accompagner ensemble les acteurséconomiques situés sur le corridor du tramway,tout au long de la réalisation de la ligne 2. Au cœurde cette mobilisation générale, deux missionsprécises ont été confiées aux équipes de la CCINice Côte d’Azur: la création d’un observatoire del’impact de la ligne 2 sur le tissu commercial etartisanal (Œil Eco) et l’accompagnement deproximité des commerçants.

Un observatoire qui est désormais opérationnel.Le rôle d’Oeil Eco: mesurer l’incidence du tramwayavant, pendant et après les travaux. L’objectif estd’arriver à minimiser l’impact négatif sur l’activitééconomique et d’alerter en cas de difficultés desentreprises. Ainsi, au travers des enquêtesmenées, il sera possible de poser un diagnostic surles entités économiques en état de fragilité enidentifiant notamment les pertes d’exploitation.Autre volet de l’observatoire, l’évolution etl’analyse des pratiques d’achat et des flux piétonssur le tracé pour comprendre les effets destravaux sur l’activité commerciale, artisanale etdes services de proximité. Enfin, l’observatoirepermettra d’élaborer des scénarios sur l’évolutionde l’activité commerciale des principaux secteursaprès la mise en service du tramway. L’équipe du

Pôle Urbanisme et Equipement Commercial de laCCI alimente Œil Eco en effectuant unrecensement sur le terrain avec l’appui du PôleInter-Filières Commerce Tourisme et Services.Actuellement, 4 secteurs ont été étudiés(Durandy, Ségurane, Cassini, Garibaldi/Paillon) etplus de 250 commerçants ont été interrogés.

Aux côtés des commerçants. Le pôle Inter-filièresCommerce, Tourisme et Services de la DirectionEntreprise accompagne la Fédération duCommerce Niçois et de l’Artisanat ainsi que lesUnions Commerciales situées sur le tracé de laligne Ouest/Est pour leur structuration et ladéclinaison de leur stratégie A ce titre quatrenouvelles associations ont été créés pour unereprésentativité complète du tissu commercialsur l’ensemble du tracé.

Des actions individuelles et collectives deprofessionnalisation et d’accompagnement sontpar ailleurs mises en place pour les entreprises(commerçants, restaurateurs, services) Parmi cesinitiatives, on peut noter l’action TPE Performance,diagnostic à 360° de l’entreprise générant un pland’actions personnalisé et un accompagnement àsa mise en œuvre (dispositif financé par laDireccte). Plus d’une vingtaine d’entreprises ontdéjà intégré ce dispositif. En complément de ceplan des actions collectives de sensibilisation etde professionnalisation sont mises en œuvre telsque des ateliers thématiques (visibilité surinternet , les réseaux sociaux , le bail commercial),des face-à-face avec des experts.

ŒIL ECO: UN OBSERVATOIRE POUR ÉVALUER ET COMPRENDRE L’IMPACT DU TRAMWAy à NICE

Actu & rendez-vous

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Azur Entreprises I N° 104 I 7

URBANISME COMMERCIAL: COMMENT LA CCI ACCOMPAGNE LES PROFESSIONNE LS

Pur hasard ? Non. La présence de la CCI NiceCôte d’Azur sur le terrain, son rôle en faveurdes entreprises, son accompagnementconstant des fédérations de commerçantsqu’elle soutient, voire qu’elle initie, lui confè-rent une véritable expertise et une réelle vi-sion de l’organisation du territoire. Excluedes CDEC, devenues des CDAC (commis-sions départementales d’aménagement com-mercial) par la Loi de Modernisation del’Economie de 2008, elle déplace aujourd’huises actions sur le terrain de la réalisation auservice de l’intérêt général : recréer de lacommercialité là où il en manque, dynamiserl’offre commerciale, développer des servicesde proximité. Pour ce faire, son pôle Equipe-ment et Urbanisme Commercial a mis enplace tout un dispositif d’études, d’analysesstatistiques et de cartographie sur l’économiecommerciale azuréenne qui trouvent des ap-plications très concrètes sur de nombreuxdossiers parmi lesquels celui de la réinser-tion de commerces et de services de proxi-mité en pieds d’immeuble.

Comment se donner tous les atouts pour réussir?Mieux vaut savoir avant d’agir. Qu’il s’agisse de laplace que doit occuper l’urbanisme commercialdans la rénovation d’un quartier, d’évaluer lepotentiel ou la pertinence commerciale d’un projet,voire pour un professionnel du bien-fondé de lareprise ou de la création d’un commerce, autantlever les doutes en amont, connaîtrel’environnement général, savoir ce qui les attend.Commercity 06 est une solution d’aide à la décisioncréé par la CCI pour accompagner les acteurs ducommerce (collectivités et chefs d’entreprise) dansleurs projets d’implantation commerciale. Cedispositif est capable de mutualiser et d’organiserle traitement de multiples données à l’échelle dudépartement, d’une ville, d’un quartier ou d’une rueafin de produire des analyses fiables et détailléessur un périmètre cible.

Commercity 06 propose ainsi 3 produits CCIadapté à chaque besoin : un observatoire ducommerce basé sur une plateforme «SIG»permettant aux collectivités et acteurs publics

d’accéder à l’ensemble des données commercialeset cartographiées du 06 ; un diagnostic decommercialité et une étude d’implantation pourfournir toutes les informations nécessaires à laréussite d’un projet de reprise ou de création:potentiel commercial du quartier, profil socio-économique des riverains, richesse du tissuéconomique, activités, chiffre d’affairesprévisionnel des entreprises similaires…. Enfin,une démarche Renouveau Commercial, dédiée àl’usage des collectivités et des enseignes.

Grâce à l’ensemble de ses savoir-faire, la CCI a pumener une étude d’urbanisme commercial pour laPrincipauté de Monaco concernant le boulevarddes Moulins: un véritable diagnostic opérationnelsur cette artère commerciale. Elle accompagneaussi le positionnement stratégique du futur pôlemultifonctionnel des Clausonnes de Sophia-Antipolis.

En savoir + Pôle équipement et urbansimeCCI Nice Côte d’Azur - [email protected]

COMMERCITy 06: UN SERVICE 3 EN 1

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CCI

Son expertise à l’implantation commerciale,la CCI Nice Côte d’Azur la fait partager et lapromeut dans de nombreux salonsprofessionnels. Elle a notamment participéau SIEC, le Salon du retail et de l’immobiliercommercial, l’événement business annuelincontournable des professionnels del'immobilier commercial. Il s’est tenu cetteannée du 18 au 19 juin à Paris. Pour sa 10eédition, le salon a accueilli un pôle dédié auxCCI et aux collectivités et organisé pour lapremière fois un speed-dating pourpermettre aux enseignes d’échanger et de sedévelopper. La CCI poursuit ce travail depromotion et de rencontres professionnellesau MAPIC 2014 à Cannes, le Salon desdécideurs de l’immobilier commercial et de ladistribution.

SIEC, MAPIC:UNE ExPERTISE EN PARTAGE

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Opérations « Renouveau commercial » : créerde la commercialité. Sur la Côte d’Azurcomme ailleurs, il existe des quartiers que lescommerces ont peu ou prou désertés… LaCCI, la Métropole Nice Côte d’Azur, la Villede Nice et les bailleurs sociaux ont signé en2011 une convention de partenariat pour lacommercialisation des pieds d’immeuble denouveaux programmes de logement dans lesquartiers en rénovation : l’Ariane, les Mou-lins, Pasteur… Ce partenariat avait pour ob-jectif la requalification et la restructuration deces quartiers par l’introduction d’une dyna-mique commerciale et de services de proxi-mité.Les collectivités locales cherchaient un inter-locuteur capable de trouver des commercespour s’installer dans les pieds d’immeuble encours de réhabilitation. Difficile en effet, pourdes raisons de rentabilité, de faire appel auréseau traditionnel des agents immobiliers.Le pôle équipement et urbanisme commer-cial de la CCI a donc pris en charge cettecommercialisation d’intérêt général et a tra-vaillé près de deux ans et demi pour parvenirà un taux de remplissage de près de 100 %. Ila déployé une véritable ingénierie opération-nelle : analyse du marché global du quartier,étude de la zone de chalandise des com-merces à implanter, type d’activité commer-ciale à privilégier... Une démarche à 360°comprenant également le rapprochementdes positions entre les parties intéressées àun accord de bail ou de vente ! Ses effortssont concluants : hormis quelques espacesencore disponibles, la quasi-totalité des piedsd’immeubles réhabilités proposent une offre

commerciale riche et variée. Ce travail pa-tient de recherche et de commercialisation,la CCI l’avait déjà engagé à Nice sur le quar-tier Gambetta.

Îlot Gambea : une nouvelle dynamique decommerces. Après plus de 20 ans d'attente,la verrue qui gâtait l’environnement du quar-tier Gambetta a laissé place à la résidence«Promenade Gambetta », un immeuble re-groupant une centaine de logements et 650m² de surface commerciale pouvant accueil-lir 5 enseignes : la moitié en vente, l’autre enlocation. La CCI Nice Côte d’Azur, mandatéepar la Caisse des Dépôts , maître d’ouvragede cette opération immobilière, s’est chargéede les commercialiser. Le challenge étant demobiliser des commerces de proximité surun secteur délaissé, mais également de pou-voir rapprocher les attentes financières dumaître d’ouvrage de celles des enseignes.Pari tenu avec l’installation de cinq com-merces, dont un supermarché bio, qui vontparticiper de manière pérenne au dyna-misme du quartier. Avec à la clé près d’unevingtaine d’emplois générés. Cette réussite aété saluée par les collectivités, la MétropoleNice Côte d’Azur et le Conseil Général desAlpes-Maritimes et par la Caisse des Dépôtslors de l’inauguration de l’immeuble, le 14 oc-tobre dernier. Forte de ces succès, la CCI Nice Côte d’Azurcontinue sa mission d’intérêt général en res-tant attentive à d’autres projets qui pour-raient lui être confiés sur l’ensemble dudépartement : notamment à Saint-Laurent duVar, ou encore Cagnes-sur-Mer... n

8 I Azur Entreprises I N° 104

Actu & rendez-vous

Associée aux principaux aménageurs locaux(Métropole Nice Côte d’Azur, EPA Plaine duVar, CASA, Pays de Grasse,…) Team Côted’Azur et les commercialisateurs présentsdans le 06, la CCI Nice Côte d’Azur participe aulancement du Club Immobilier d’EntrepriseAzuréen. Son rôle? Proposer un lieud’échange et de dialogue constructifs entreces différents acteurs et faciliter uneprogrammation cohérente et concertée desfuturs projets immobiliers d’entrepriseazuréens. Il s’agit également de recueillir desdonnées fiables sur l’ensemble du marché del’immobilier d’entreprise (bureaux et locauxd’activité) qui pour l’instant faisaient défaut.Le Club Immobilier d’Entreprise Azuréenétait présent pour son lancement officiel auSIMI 2014, le rendez-vous de l’Immobilierd’Entreprise à Paris (3/5 décembre), sur lestand Nice Côte d’Azur - Sophia Antipolis.

UN CLUB IMMOBILIERD’ENTREPRISEAZURÉEN POURFAVORISER LESÉCHANGES

La CCI fait entendre sa voixen s’impliquant fortement,en tant que personnepublique associée, dans lesprochains SCOT (Schéma deCohérence Territorial), DAC(Document d’AménagementCommercial) et PLU (PlanLocal d’Urbanisme) en cours.

Avec pour choix du qualitatif plutôt que duquantitatif, afin que le foncier économique nesoit pas une simple variable d’ajustement del’urbanisme mais bien un de ses axesstructurants. Dans cet esprit, elle vientd’éditer un guide référentiel à l’usage descollectivités pour l’élaboration des PLU. LePLU a non seulement pour vocation depréciser la destination des espaces et defixer les limitations au droit de propriété aunom de l¹intérêt général, mais aussi de définirle projet de développement de la communepour les années à venir en organisant le cadrede vie à l'intérieur d¹une commune. S¹ilaborde les questions relatives à l'habitat, àl'environnement, aux déplacements, ils¹attache peu en revanche à valoriser lesactivités économiques, notamment lesactivités de production faisant pourtantpartie intégrante d¹un territoire qui se veutdynamique et créateur d¹emplois. Ce guideest donc un outil de pilotage à destination descollectivités, pour clarifier les positions desCCI en faveur du développementéconomique.

GUIDE PLU: VADÉMÉCUM DESBONNES PRATIqUES

: suite de l’article en page 7

La CCI est déjà intervenue de façon efficace pour favoriser la commercialisation de pieds d’immeuble, comme par exemple à Cagnes sur Mer.

Page 9: Azur Entreprises et Commerce n°104

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photol’actu en

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TOUS LES RENDEZ-VOUSDE L’ÉCONOMIE 06

PAUL DI NATALEFAIT OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR

VICE-PRÉSIDENT DE LA CCI ET DIRIGEANT DE LA MARBRERIE AZURÉENNE, Paul Di Natale a reçu le26 septembre dernier d’Officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, distinction récompensant sonimplication dans la vie économique azuréenne. Les insignes lui ont été remis par Jean-Pierre Mascarelli,Vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes.

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EN équIPANt soN mAgAsIN d’AmPoulEs lEd, EllE A réAlIsé ENvIroN 30 % d’éCoNomIE sur sA fACturE d’élECtrICIté. CElA luI PErmEttrA d’INvEstIrdANs uNE NouvEllE ENsEIgNE Pour sA fAçAdE.Au moment de renouveler vos équipements ou de faire destravaux dans votre entreprise, investissez dans des biens du-rables et économes : vous réduirez votre impact sur l’environ-nement et votre facture d’énergie.

l’agenda

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Actu & rendez-vous

The Dow Chemical Company et Rohm andHaas furent parmi les premières grandes en-treprises cotées en bourse à faire le choix dela toute jeune Sophia Antipolis et à y dévelop-per leurs activités, respectivement à partir de1978 et 1975. 40 ans plus tard, les deux entre-prises ne font plus qu’une, au sein du groupeDow qui reste encore aujourd’hui un pionnierdes hautes technologies de la technopole etentend bien le rester. Depuis plus de 50 ans,l’entreprise - elle a été fondée en 1897 à Mid-land aux USA - produit et commercialise enFrance des plastiques, produits chimiques,matériaux avancés, et spécialités chimiquespour l’industrie. Les clients de ce grand lea-der industriel mondial sont présents sur desmarchés variés, parmi lesquels l’agriculture,le traitement de l’eau, l’automobile, l’embal-lage, la cosmétique, les câbles, l’électroniqueou la construction. En effet, le groupe innove à l’intersection dela chimie, de la physique et de la biologiepour contribuer à la résolution de certains en-jeux planétaires majeurs, tels que l’accès àl’eau potable, la production et le stockage desénergies propres et l’amélioration de la pro-ductivité agricole. Une activité qui en 2013,représentait un chiffre d’affaires de plus de57 milliards de dollars et employait environ53 000 personnes dans le monde. Dow fa-brique aujourd’hui plus de 6 000 produits sur201 sites dans 36 pays à travers le monde.

Le nouveau directeur du centre d’innovationde Dow à Sophia Antipolis, le Docteur AndrewTrapani, affiche ses ambitions pour le siteazuréen. Diplômé d’un doctorat de physique-chimie de l’Université de Berkeley, cet amé-

n INDUSTRIE. IL Y A PRÈS DE 40 ANS, LORSQUE SOPHIA ANTIPOLIS COMMENçAIT À PEINE À SORTIR DE TERRE, DEUX ENTREPRISES INTERNATIONALES FAISAIENT LE PARI DE LA RÉUSSITE DU SITE ET CHOISISSAIENT DE S’Y INSTALLER.

DOW: UN GRAND MARqUEUR DU PATRIMOINEENTREPRENEURIAL SOPHIPOLITAIN

ricain d’origine italienne a posé ses valisessur la Côte d’Azur en 1992. « J’ai retrouvé icile soleil de la Californie! Et la proximité avecla Sicile de mes origines ». Il y restera jusqu’en2000 avant d’aller exercer d’autres responsa-bilités en Italie puis à Paris. En 2007, il revientau centre d’innovation sophipolitain en tantque directeur technique, avant d’en prendrela direction depuis le mois d’août de cetteannée.

Un acteur mondial de l’industrie chimique Le groupe Dow est peu connu du public fran-çais. « Nous sommes pourtant l’un des tout pre-miers acteurs mondiaux de l’industriechimique et des technologies de pointe. Vous re-trouvez nos innovations dans vos autos, dansvos peintures, dans vos produits de beauté oud’entretien… Dow occupe une place de leadernotamment dans les cinq branches d’activitéprésentes sur le site de Sophia Antipolis : les ad-

ditifs pour la peinture et les revêtements, ceuxpour les plastiques, les adhésifs et polymères, lessolutions pour l’industrie, l’hygiène et la beautéet les sciences agricoles ». Autant de secteursoù ses avancées technologiques ont souventmodifié la donne industrielle. « Actuelle-ment, nos recherches se concentrent sur les de-mandes de nos clients en matière dedéveloppement durable. Nous avons, par exem-ple, mis au point un nouveau polymère acry-lique qui permet aux peintures murales deneutraliser le formaldéhyde présent dans l’airintérieur, un polluant de nos habitations etlieux de travail émanant de certains meubles,moquettes, tissus, ou produits d’entretien…Autre innovation, de nouvelles solutions pourdes détergents sans phosphates efficaces pourles laves-vaisselle, qui permettront de répondreaux exigences de la réglementation euro-péenne, qui en limitera drastiquement le tauxà l’horizon 2017 ». n

A Sophia, Dow est un centre d’expertise etd’innovation pour l’ensemble des produits et dessecteurs d’activités du Groupe. Un centre reconnu,qui sert toute la zone Europe, Moyen-Orient etAfrique. «Aujourd’hui, notre ambition est dedevenir une référence au niveau mondial »,explique Andrew Trapani. Une ambition qui ad’abord commencé par une réorganisation. « Nousavons regroupé sur un lieu unique l’ensemble denos équipes présentes au sein de la technopole. 80personnes de notre branche AgroSciences ontainsi rejoint le site en 2013. Nous sommes passés

de 90 employés en 2013 à 161 fin 2014. Désormaiscinq secteurs d’activité y sont représentés, avecune mission commune: le service du client. Avecnos 6 600 m2 de bâtiments, nous avons de quoi lesaccueillir ! Même s’il a fallu pousser un peu les murs,et c’est pourquoi Dow a investi 2,2 millions d’eurospour la rénovation et l’extension des capacitésd’accueil. C’est un budget important, preuve del’intérêt stratégique que Dow porte au site et à seséquipes ».

Première étape. Et ce n’est que la première étape

d’un plan de réaménagement qui devrait s’acheveren 2015 pour les 40 ans avec l'agrandissement duparking, la reconfiguration de la réception etl'extension de la cafétéria. Car loin du Frenchbashing parfois affectionné dans les pays anglo-saxons, Andrew Trapani est convaincu des atoutsqu’offre la France aux entreprises. « Le CréditImpôt Recherche est un atout concurrentiel décisifpour les activités de recherche et dedéveloppement. C’est un atout important quidevrait être mieux valorisé pour séduire et attirerles entreprises internationales ».

UN PLAN DE 2,2 MILLIONS D’EUROS D’INVESTISSEMENTS

« Le Crédit Impôt Rechercheest un atout concurrentieldécisif pour les activités derecherche et développement.C’est un atout important quidevrait être mieux valorisépour séduire et airer lesentreprises internationales. »Andrew Trapani,Directeur du centre d’innovation de Dow à Sophia Antipolis

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José Orsini, à la tête du restau-rant « Le bistro du port » quaiLunel à Nice, a reçu le 29 sep-tembre dernier sa plaque offi-cielle de Maître Restaurateurdes mains de Bernard Kleyn-hoff, Président de la CCI NiceCôte d'Azur, Théo Mansi, Tré-sorier de l'Association Fran-çaise des Maîtres-Restaura-teurs et Laurent Lachkar, vice-Président de la CCI Nice Côted'Azur.Disciple d’Auguste Escoffier,passionné par les produits duterroir azuréen et méditerra-néen, José Orsini était entourélors de cette soirée par sa fa-mille et ses amis maîtres-res-taurateurs Marc Laville (Nice@rt Bistrot), Bernard Berthe-lot (Terroir Divin), Karine etClaude Scuteri (la Forge) etChristophe Mansi (l'Aubergede Théo.

Seul titre délivré par l'Etat, ilvalide l'engagement du candi-dat à répondre à 5 grandes fa-milles de critères, dontl'origine et la transformationdes produits utilisés, la rela-tion clients, les aménage-ments intérieurs, les équi-pements extérieurs et les rè-gles d'hygiène et de sécurité.Un titre pour lequel la CCIs’est engagée aux côtés desprofessionnels, notamment en

développant une carte enligne des établissementstitrés, ainsi qu’un guide, encollaboration l’associationFrançaise des Maîtres Restau-rateurs. n

En savoir +www.maitresrestaurateurs.comwww.cote-azur.cci.frTel. 0800 422 222

TALENTS: UN NOUVEAU MAÎTRERESTAURATEUR DANS LE 06

n RESTAURATION. EXIGEANT, LE TITRE DE MAITRE RESTAURATEUR DISTINGUE LES MEILLEURS DE LA PROFESSION .

José Orsini a reçu sontitre en mai dernier.

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photol’actu en

ALLEZ L’ENTREPRISE !SUCCÈS POUR LES ENTREPRENARIALES 2014

« ALLEZ L’ENTREPRISE ! » : c’était le thème retenu pour les Entreprenariales édition 2014, le jeudi 27novembre dernier. avec 83 entreprises présentes sur 2.000m2 répartis sur deux niveaux et 3000 visiteursvenus à l’Allianz Riviera de Nice célébrer le dynamisme économique du territoire azuréen.

en bref

Nouvelles distinctions pour Diffazurleader Européen de la piscine surmesure en béton armé, l’entreprisecréée il y a 40 ans à Saint Laurentdu Var par Gérard et MoniqueBenielli vient de remporter 6médailles au concours Français dela FPP et 1 médaille au concoursEuropéen de l¹EUSA. Ces récom-penses viennent s¹ajouter aux 10médailles déjà acquises ceeannée au fameux concours améri-cain de l¹APSP.

Une nouvelle Présidente pour Femmes 3000 Côte d’AzurPascale Oddoart (ERDF) a été élueen septembre dernier à la tête del’association engagée pour lavisibilité des femmes dans la viepublique, économique et sociale.

Lafage transactions innoveLe groupe Lafage transactionsCentury 21, dirigé par BenjaminMondou (34 collaborateurs, CA de3.5 millions d¹euros en 2013, 5agences de Nice à Villefranche-sur-Mer et Beaulieu-sur-Mer)lance un système de programma-tion de visites d¹appartements oumaisons en ligne : une premièredans l¹immobilier.

Un club pour les entreprises des smart gridsLors du salon Industria 2014, le clubazuréen des entreprises desSmart Grids a été officiellementlancé le 20 novembre. Il vise àregrouper les acteurs de l’énergieautour de cee filière stratégiquepour les Alpes-Maritimes.

Aéroport: la BEI apporte 100 M€ pour son extensionUn accord de financement de100 M€ a été signé le 21 novembreavec la Banque Européenne d'In-vestissement, afin d'augmenter lacapacité d'accueil des terminauxexistant de 4 millions de passagerspar an et d'aménager les pistespour faciliter l'accueil des grandsavions.

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La globalisation représente de nouvellesopportunités de développement pour votreentreprise. Dans les Alpes-Maritimes, lesgrands exportateurs traditionnels de la parfu-merie l'ont compris depuis longtemps. Ils neseraient plus là autrement. Mais l'ouverturedes frontières, couplée avec la révolution In-ternet, fait que l'international concerne deplus en plus l'ensemble des entreprises. Despetites et moyennes comme des grandes, detous secteurs d'activité qui se retrouvent viteà l'étroit sur le marché national.

De plus en plus d'entreprises azuréennes sontaccompagnées à l’export. Les chiffres le mon-trent: de plus en plus d'entreprises osent s’ex-porter et font appel à CCI International PACA.Créée en janvier 2012, cette structure a tota-lisé en 2013 au niveau PACA, 3541 accompa-gnements d’entreprises soit une progressionde 24 % par rapport à 2012. Et ce chiffre 2013est déjà pratiquement atteint au 31 octobre2014 (3489)! Dans les Alpes‐Maritimes, cetteprogression se confirme avec 706 accompa-gnements d’entreprises, soit + 28% par rapportà 2012 avec 60 primo exportateurs et 49 entre-prises à fort potentiel parmi les 415 entre-prises différentes accompagnées.

Avec les témoignages des chefs d'entreprise,flash sur ces nouveaux exportateurs et surl'aide que leur apporte CCI International, lanouvelle structure du réseau des CCI de Pro-vence- Alpes- Côte d’Azur spécialement dé-diée à l'export.

Laurent Coyon (Savimex) : «Pour explorer des marchés d'éclairage à LED»L'international, Laurent Coyon, Pdg de Savi-mex connaît. Quand il a racheté il y a 8 anscette entreprise grassoise fabricant des com-

n ExPORT. FOCUS AVEC LES EXPERTS DE CCI INTERNATIONAL ET DES CHEFS D’ENTREPRISES EXPORTATRICES SUR LES ENJEUX, LES MARCHÉS PORTEURS, LES ACTEURS ET LEURS MISSIONS, LES PISTES STRATÉGIQUES DE DEMAIN, LA NOUVELLE DONNE RÉGLEMENTAIRE…

INTERNATIONAL : L’ÉCONOMIEAZURÉENNE PLUS QUE JAMAISTOURNÉE VERS LE MONDE

posants optiques en matériaux polymères,elle exportait déjà. Venu d'un grand groupe,il a beaucoup diversifié l'activité et a renforcél'export (55 % du chiffre d'affaires). "J'ai ren-contré CCI International alors que j'exploraisun nouveau marché d'éclairage à LED. Il s'agitde servir des professionnels qui ont des besoinsd'éclairage très techniques (éclairage à LEDpour cabinets dentaires, pour la métrologie,etc.). L'opération est en cours. Nous avons com-mencé avec la CCI par établir le "Company pro-file". Notre présentation de l'entreprise était troptechnique pour être efficace sur les marchésétrangers. Nous en avons réalisé une autre, to-talement adaptée. Nous avons attaqué ensuitela phase d'exploration d'un nouveau marché àl'international à travers des séances de re-cherche de mots-clés pour trouver dans les basesde données les entreprises qui pourraient êtreclientes de notre technologie".

yann quentric (Iris Pharma, la Gaude) en mission à San Diego, CalifornieCoup double en Californie pour Yann Quen-tric, directeur exécutif d'Iris Pharma à LaGaude, société leader dans les services pré-cliniques et cliniques en ophtalmologie. Il aparticipé du 21 au 26 juin à San Diego à BIO2014, une convention incontournable dansson secteur, mais il a également pu rencon-trer des prospects sélectionnés et assister à lasignature de l'accord entre Eurobiomed et

Dossier International

Les marchés privilégiés ? La Côte d'Azur, quijoue les produits haut de gamme à hautevaleur ajoutée, s'est orientée vers lesmarchés matures à plus fort pouvoir d'achat.Ce sont principalement les Etats-Unis, l'Asieet le Moyen-Orient (notamment les EmiratsArabes Unis). Sans oublier bien sûr l'Europe etplus particulièrement l'Italie et l'Allemagne.

Les secteurs qui exportent ? Du fait de lamondialisation, les marchés sont mouvantsexpliquent les spécialistes azuréens de CCIInternational. Le département a toujours sesgrands bastions à l'export comme lesparfums. Mais aujourd'hui, ce sont aussi lesTIC (Technologies de l'Information et de laCommunication), les sciences du vivant, lapharmacie qui cherchent à se développer àl'international. Il s'agit souvent de jeunesentreprises innovantes qui, dès leur création,pensent international.

LES MARCHÉSPRIVILÉGIÉS DE LA CôTE D’AZURqUI ExPORTE

«CCI International nous aidede plusieurs manières: dans laconfection de produits marke-ting, dans la création d'outilsstratégiques comme letableaude bord et le suivi.»Leendert de Voogd,dirigeant de Vigiglobe, Sophia antipolis

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Dossier International

Biocom, son homologue californien,deuxième plus grand groupe de biotechnolo-gie dans le monde. "Ce n'est pas la premièrefois qu'en tant que membre d'Eurobiomed, jeparticipe à ce type de missions à l'internatio-nal", note Yann Quentric. "Iris Pharma tra-vaille beaucoup à l'export. L'Amérique du Nordreprésente à elle seule 14 % de son chiffre d'af-faires de 7 M€, réalisé uniquement en presta-tions de services. A San Diego, territoired'excellence pour les biotechnologies, nous avonsété accompagnés par la CCI. Venue mettre envaleur le tissu local elle nous a beaucoup aidésdans les contacts".

Leendert de Voogd (Vigiglobe, Sophia Antipo-lis) : «Nous développer au Moyen-Orient»Start-up du numérique à Sophia Antipolis, elleporte dans son nom ses ambitions internatio-nales : Vigiglobe. Dans son histoire égale-

ment: la société est née à Bruxelles il y a troisans, s'est installée dans la technopole voilà unan et a déjà ouvert un bureau à Londres pourrépondre à la demande de ses clients anglo-saxons. "Aujourd'hui, nous avons à cœur denous développer au Moyen-Orient, souligneLeendert de Voogd, dirigeant de l’entreprise.CCI International nous aide de plusieurs ma-nières : dans la confection de produits marke-ting, dans la création d'outils stratégiquescomme le tableau de bord et le suivi. Autre typed'aide: la mise en relation avec des acteurs lo-caux lors de nos déplacements. Ainsi, à Dubaï,nous avons été en contact avec des correspon-dants d'UBIFrANCE qui connaissaient bientoutes les règles. Ce qui a rendu le déplacementtrès constructif".

Paul Martel (Sterlab, Vallauris) : «La CCI nous aaidés à monter un service export»Issu d'une scission de MXM à Vallauris, Ster-lab avait repris en 2006 les activités sciencesde la vie de ce groupe (prestations d'analysesde microbiologie, dispositifs médicaux pourhôpitaux). La société faisait de l'export d'unefaçon sporadique, sans structure adaptée."Nous avons alors cherché à nous doter d’unevéritable dimension de commerce internatio-nal, explique Paul Martel, président de Sterlab.Il y a quatre ans, la CCI nous a contactés dansle cadre d'un programme de formation desPME à l'export. Elle nous a alors aidés à mon-ter un service export efficace, grâce aux aidesexistantes (Coface, crédit impôt export), maisaussi à la formation. La CCI nous a accompa-gnés également, en réalisant un suivi précis, àtravers un audit". Très récemment, est venus'ajouter l'usage d’internet pour la commer-cialisation à l'export à partir d'un site web. Lerésultat ? " Il y a quatre ans, sur un chiffre d'af-faires de 3 M€, l'export représentait 5 %. Lepourcentage est aujourd'hui entre 15 et 20 %..."souligne Paul Martel.

Aller à l'international n'est pas si simplepour une TPE ou une PME. Il faut s'y pré-parer, s'organiser, savoir présenter l'en-treprise, proposer les produits adaptés,trouver les bons contacts, les finance-ments. C'est pour cela que la CCI NiceCôte d'Azur, avec ses partenaires, pro-pose depuis des années des services d'ac-compagnement à l'export .Ce qui est nouveau aujourd'hui et luidonne encore plus de force, c'est le dé-ploiement en 2013 de CCI International.Cee « marque » du réseau des CCI dePaca pilotée par la CCI de région, met àvotre service les ressources des sept CCIdu territoire, tout en préservant la proxi-mité. Au total, 25 spécialistes de l'export.Parmi eux, cinq sont dédiés aux Alpes-Maritimes et installés dans le BusinessPôle de Sophia Antipolis, au cœur des pé-pinières et incubateurs. Votre porte à l'in-ternational.

CCI INTERNATIONAL,LA FORCE DE FRAPPEPACA AU SERVICEDES ENTREPRISESAZURÉENNES

«La CCI nous a conduits auxaides de la Coface et aux bonsinterlocuteurs.»Isabelle de Botton,Dirigeante de Casa d’Amor à St Paul de Vence

yann quentric,Iris Pharma.

Laurent Coyon,Savimex.

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Dispositif animé par CCI International PACApour le compte de tous les acteurs de l’exporten région (Etat, Région, UBIFRANCE, BPI,Coface, les CCEF, les chambres de l’Artisanatet de l’Agriculture, et des fédérationsprofessionnelles, clubs export, Prides…), C’est un numéro d’appel - 0810 19 20 21 - quirépond à 100 % des questions liées àl’international sous 48H en orientantl’entreprise vers le professionnel le mieuxadapté à sa demande (près de 26 organismesréférencés)

Tel: 0 810 19 20 21www.exportpaca.com

LE GUICHETDE L'ExPORT PACA

«L'an prochain, nous allonsvéritablement commencerl'international au Moyen-Orient : à Dubaï, avec uneéquipe technique sur place»Sydney Dalmayrac,Dirigeant de Star Wellness à Juan les Pins

Forum international PacaEn 2014, le Forum international Paca a permisà plus de 2500 exportateurs débutants ouconfirmés d’être reçus en rendez-vousindividuels et de participer à desconférences.

Med Business DaysAvec 520 entrepreneurs du bassinméditerranéen, une participation de près de20 pays d’Europe et de Méditerranée,l’événement clé du business international enMéditerranée a permis à 400 entrepreneursde nouer et d’approfondir des contactsqualifiés dans le cadre des Rendez-vous enBtoB.

DES ÉVÉNEMENTSExPORT CLÉS ENRÉGION PACA

Isabelle de Boon (Casa d'Amor, St Paul de Vence) en prospection à Maison&Objet Asiaà SingapourPas besoin d'être une multinationale... pourpartir à l'international. Les TPE et PME selancent aussi, sans complexe. Isabelle de Bot-ton de Casa d'Amor à Saint Paul de Vence (artet décoration intérieure) s’est envolée cher-cher des clients à Singapour. Avec l'aide deCCI International, elle a pu participer en marsdernier à Maison&Objet Asia, le plus grandsalon dans son domaine d’activité: un rendez-vous incontournable. "Je dirige une petite en-treprise qui a toujours exporté. Pour Singapour,tout est parti de Maison et Objet Paris, auquelje participe régulièrement. Les clients du Japon,d'Indonésie, de Thaïlande ou de Chine que l'onpeut rencontrer à Singapour représentent unénorme potentiel. Mais entre la logistique et lestarifs du salon, le coût de participation est im-portant ". L’expérience s’avère néanmoinstrès concluante : "La CCI nous a conduits auxaides de la Coface et aux bons interlocuteurs.Actuellement, nous continuons à travailler lesprospects rencontrés à Singapour et nous envi-sageons de participer en mai 2015 à Miami àMaison&Objet America".

Sydney Dalmayrac (Star Wellness, Juan les Pins) : une stratégie internationale pournos Spas 'haute-couture'Sydney Dalmayrac, qui développe depuis2000 un concept de Spas “haute-couture”pour les établissements hôteliers, a installéson show-room dans le nouveau palais descongrès de Juan-les-Pins. C'est là, lors d'unsalon networking, qu'il a rencontré les ex-perts azuréens de CCI International. Celatombait bien: de conseil en installation et ven-deur de matériel, Star Wellness (4 M€ de chif-fre d'affaires) souhaitait élargir son activitévers de l'installation et son management."Mais alors que nous avions une vision natio-nale, la CCI nous a permis d'envisager unestratégie internationale, explique-t-il. Ses ex-perts nous ont aidés pour les contacts et pourl'élaboration du Company Profile pratiquementterminé. Au dernier salon Equip'Hotel à Paris,des clients se sont déjà présentés pour l'interna-tional. Nous venons d'ouvrir notre première fi-liale à Monaco. Mais l'an prochain, nousallons véritablement commencer l'internatio-nal au Moyen-Orient : à Dubaï, avec uneéquipe technique sur place pour l'implantationde spas et leur gestion". n

Opérateur du "Guichet de l'export", CCIInternational PACA joue d'abord un rôle d'aiguillagevers ses partenaires (BPI, Coface, CCEF, Région,UBIFRANCE, etc.). Elle ouvre ainsi sur l'ensembledes solutions avec l'engagement de donner uneréponse sous 24 heures (80 % des cas) ou 48heures (100 %).

Dans les Alpes-Maritimes comme sur les autresterritoires, le gros du travail tient dans le conseilindividuel. Après avoir détecté l'entreprisesusceptible d'exporter, un diagnostic est établi. S'ilest concluant, il est proposé un chaînage d'outils.

Dans cette opération, la principale innovationapportée par CCI International tient dansl’assemblage des outils opérationnels et dans le faitque l'ensemble est adaptable quel que soit le staded’internationalisation. Deux exemples qui illustrent le cœur de métierd’accompagnement individuel : le "companyprofile", qui permet non seulement de structurerl'offre commerciale mais aussi de construire unvéritable outil de communication et de pénétrationde marché. L’accompagnement individuel, c’estaussi une expertise juridique et réglementaire et laqualification du projet spécifique de l’exportateur

par le croisement de la filière et du marché cible.

L'autre volet de l'accompagnement est collectif.Avec là aussi de nouveaux services comme lelancement en 2014 des modules de formationprofessionnelle sur les procédures et formalitésdouanières, les Incoterms, ou encore en avril 2015,le pilotage d’une mission Emirats Arabes Unis(Dubai et Abu Dhabi) avec des rencontres BTB pour10 entreprises azuréennes et de la région PACA. En2015, CCI International Paca proposera égalementdes missions et des salons aux Etats-Unis, enAfrique sub-saharienne ou encore au Mexique.

COMMENT OPèRENT LES ExPERTS DE CCI INTERNATIONAL

Leendert de Voogd,Vigiglobe.

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L'Assemblée Générale de la CCI Nice Côted'Azur a voté OUI le 8 Septembre dernier àune motion en faveur de la desserteaérienne internationale et intercontinentalede la Côte d'Azur, pour développer le trafic,les entreprises et les emplois. La motiondemande notamment au gouvernement,dans le cadre de la réforme territoriale encours - ou tout autre processus - de revoir laréglementation française limitant les droitsde trafic intercontinentaux et permettre, àl’image d’autres pays européens,l’ouverture à court terme de liaisonsdirectes, (y compris par les compagniesaériennes françaises) entre Nice Côted’Azur et des destinations comme l’Asie, leGolfe persique et la Chine. La CCI a donclancé, en liaison avec l’UPE 06, la Sociétédes Aéroports et ses partenaires locaux,ainsi que d’autres métropoles - commeLyon - ayant les mêmes objectifs, unemobilisation des chefs d’entreprise pourobtenir ces autorisations en 2014.

L’enjeu: le développement du territoireazuréen. Le déclencheur de cettedémarche? Le retrait en 2013 de la ligneNice-Doha que Quatar Airways avaitouverte et qui était promise au succès,notamment pour son attractivité sur lespassagers affaires. Un retrait consécutif aurefus de la direction générale de l’aviationcivile, qui n’a pas voulu accorder des droitsde trafic supplémentaires. Avec le risquepour l’aéroport azuréen de voir d’autrescompagnies être découragées avant mêmede réclamer de nouveaux droits pour ouvrirdes lignes directes sur Nice. Une véritable menace pour un territoirehistorique tourné vers l’international,malgré son enclavement. En atteste laliaison directe avec New-York, ou encorecelles développées sur Montréal, laNorvège… « Il en va du développement denos entreprises et de l’attractivité de notreterritoire! Pour accueillir de nouveauxvisiteurs touristiques, prospecter de nouveauxmarchés à l’export, se rendre sur un salonprofessionnel ou tout simplement partir envoyage… Ce que nous demandons est légitimeet de plus très raisonnable, souligne Bernard

Kleynhoff, Président de la CCI. Car leconstat est clair: en 2013, 90 millions depassagers ont transité par la plate-formeparisienne, contre seulement 11 millions àNice et 8,5 à Lyon. Si on compare ces chiffresavec le nombre de passagers accueilli pard’autres grandes métropoles régionales enEurope, comme Barcelone (35 millions),Milan (36 millions) ou Munich (38,5millions), la répartition est bien pluséquitable par rapport aux aéroports descapitales de leurs pays respectifs. Tout ce queréclame la société Aéroports de la Côted’Azur, c’est 150000 sièges annuels de pluspour le long-courrier en faveur de sonaéroport, en comparaison des… 28000000de sièges disponibles pour les deuxplateformes Parisiennes. « Nous avons lepotentiel et la volonté: ce qui nous freine, c’estla réglementation nationale en vigueur quiest, disons-le clairement, archaïque!», insistele président de la CCI.

Une pétition en ligne. Pour demander lerééquilibrage de la desserte aérienne avecParis et plus de liberté pour développer denouvelles liaisons internationales passantpar une réforme rapide du système d’octroides droits de trafic aérien, la CCI a initié unepétition, disponible en ligne sur son siteinternet www.cote-azur.cci.fr. En quelques semaines, plusieurs milliersd’azuréens, chefs d’entreprise, actifs,résidents ainsi que des passagers l’ont déjàsignée et soutiennent la démarche,également poussée par les leaderséconomiques régionaux. Des villes commeCannes et Antibes ont décidé de relayer lacampagne. Car la destination Côte d’Azur -deuxième région touristique Françaiseaprès Paris - a besoin pour son attractivité etsa compétitivité d’être directement reliée àdes marchés touristiques comme les paysdu Golfe, mais aussi émergents: l’Asie etpar exemple la Chine. n

Signer la pétitionwww.cote-azur.cci.fr/desserte-aerienne

n TRIBUNE. OUTIL MAJEUR DU DÉVELOPPEMENT DU TERRITOIRE AZURÉEN ET DE SON ÉCONOMIE, L’AÉROPORT NICE CÔTE D’AZUR A BESOINDE RENFORCER SA DESSERTE AVEC DE NOUVELLES LIAISONS DIRECTES.

MOBILISATION GÉNÉRALE POUR LA DESSERTE AÉRIENNEDE LA CôTE D’AZUR

Initiatives

Lancé le 23 octobre dernier, ce nouvel outileDRH est le fruit d’une collaboration entre laCCI Nice Côte d’Azur, la Métropole Nice Côted’Azur , l’EPA Eco-Vallée et la DIRRECTE. Unedémarche originale conjuguant innovationsociale et performance économique, quipropose un bouquet de services autour de lagestion prévisionnelle Emplois compétences(GPECT).

L'enquête conduite en Juin 2013 par la CCIauprès de 530 entreprises de l'Éco-Vallée afait apparaître que 40 % d'entre ellesenvisageaient de recruter. Dans le mêmetemps, elles exprimaient également undéficit de moyens internes dédiés à la gestiondes ressources humaines. 91 % d'entre ellesévoquaient leurs difficultés à trouver de lamain-d’œuvre qualifiée. Pour répondre à cesenjeux avec efficacité, le développement dela eDRH Eco-Vallée s’est imposé.

Son principe: constituer une DRHterritoriale pour mutualiser les besoins enressources humaines des entreprises del’Éco-Vallée, Opération d’Intérêt National dela Plaine du Var, afin d’attirer encore plus detalents et de compétences. Mais aussisimplifier le recrutement, la formation etl’accès à l’information, tout en rapprochant entemps réel l’offre et la demande d’emploi aubénéfice des TPE locales. Les solutions misesen œuvre sont coproduites avec l’implicationet l’expertise des services RH desentreprises, puis partagées et mises à ladisposition de toutes les entreprises quellesque soient leurs tailles (Start-up, TPE, PME,grands groupes).

EDRH Eco-Vallée est ainsi le seconddispositif de ce type mis en œuvre dans ledépartement. Une eDRH Sophia Antipolis,lancée en 2010 avec le Club des Dirigeants deSophia Antipolis et Team Côte d’Azur avec lepartenariat de nombreuses entreprises dusite, est déjà opérationnelle pour attirer,intégrer, développer, fidéliser les talents surla technopole.

La eDRH Mutualisée Eco-Vallée a reçu le 24novembre le « Prix de l’Entreprisecollaborative » décerné par la CEGOS, leadermondial de la formation professionnellecontinue et « Entreprises & Carrières », revuede référence dans les Ressources Humaines.Le concept eDRH ayant également reçu leprix du «DRH Numérique 2014» décerné parl’Association Nationale des Directeurs desRessources Humaines (ANDRH).

En savoir +www.edrh-ecovallee.com

EDRH: UNE RÉPONSE AUx ENJEUx DEL’ÉCO-VALLÉE

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Reste que les relations d’affaires entre ces dif-férentes structures ne vont pas de soi. Difficileen effet pour une petite entreprise, aussi dyna-mique soit-elle, d’approcher les grands don-neurs d’ordre. C’est autant d’occasionmanquée, pour les uns comme pour les autres.Les grands groupes se privant de la compé-tence et de la réactivité des entreprises à côtéde leur porte et les fournisseurs de possiblesmarchés qui leur permettraient de se dévelop-per. Pour pallier cette situation, la CCI Nice Côted’Azur a initié un ensemble d’actions en parte-nariat avec les acteurs économiques locaux. Achaque fois la finalité est la même: favoriserdurablement les relations d’affaires au niveaulocal. La démarche Cap Indus, née d’une ac-tion concertée entre la CCI Nice Côte d’Azur,l’Appim*, la Cdaf, l’Uimm et la Direccte, estune des applications directes et concrètes decette volonté de faire bouger les lignes. Son ambition est double : construire de nou-veaux modes de communication et de dévelop-pement entre clients et fournisseurs etdévelopper la compétitivité industrielle dansune approche collaborative.

Echanger: les rencontres Cap Indus. Le premiervolet passe par la multiplication des échangesentre les acteurs industriels, clients et fournis-seurs. Deux rencontres ont été organisées cetautomne.La première s’est déroulée à Carros. Deux en-treprises du site, Griesser et Lacroix Traficsont venues présenter leurs activités, leur po-litique d’achat et leurs besoins à une cinquan-taine de fournisseurs potentiels. La premièreimplantée dans le 06 depuis 1928, conçoit et fa-brique des systèmes de protection solaire. Laseconde est une filiale du groupe Lacroix Si-gnalisation qui assure depuis plus de 65 ans laconception, la fabrication et la commercialisa-tion de produits de signalisation, d’aménage-ment urbain et de gestion de trafic. L’objectif de ces rendez-vous: offrir non seule-ment aux entreprises sous-traitantes les cléspour se faire référencer par ces prescripteursmais leur permettre également d’évaluer leursbesoins. Grâce à un travail en amont, la CCIsélectionne les profils industriels susceptiblesd’être amenés à travailler pour ces donneursd’ordre. Ainsi, Griesser recherchait des entre-prises dans le pliage de tôle aluminium et La-

CAP INDUS : UN ATOUT POUR TOUTE L’INDUSTRIE AZURÉENNE

n INDUSTRIE. LA CÔTE D’AZUR FOISONNE DE COMPÉTENCES INDUSTRIELLES ! SON TERRITOIRE COMPTE DE NOMBREUXFLEURONS DE L’INDUSTRIE INTERNATIONALE ET LA VITALITÉ DE SON TISSU DE TPI ET PMI N’EST PLUS À DÉMONTRER.

croix Signalisation des compétences en ther-moformage. La seconde rencontre, organisée par la CCI duVar, s’est déroulée à Toulon dans le cadre dela 3e convention d’affaires du marché de la Dé-fense. Une quarantaine d’entreprises azu-réennes emmenées par la CCI avait fait ledéplacement. Au programme, des rendez-vous individuels avec des acheteurs publics etprivés, mais aussi des ateliers et des échangespour optimiser les contacts.

Changer : Cap Indus Compétitivité, acte II. Toutaussi important, le second volet de cette poli-tique ambitieuse propose un programme d’ac-compagnement subventionné à 80 % pourpermettre aux PMI azuréennes d’améliorerleurs performances industrielles. Cap IndusCompétitivité. Son but ? Mettre en œuvre desactions concrètes et pragmatiques d’améliora-tion avec des experts spécialisés. Il s’agit no-tamment de déployer des méthodes ettechniques éprouvées telles que le « Lean Ma-nagement », un modèle de management quivise l’amélioration des performances de l’en-treprise par le développement de tous les em-ployés. Cette méthode permet de rechercherles conditions idéales de fonctionnement enfaisant travailler ensemble personnel, équipe-ments et sites de manière à ajouter de la valeuravec le moins de gaspillage possible.Face au succès d’une première édition lancée

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en 2013, la CCI a décidé d’ouvrir une secondesession, programmée pour le début de l’année2015. 10 entreprises bénéficieront ainsi d’uneformation alternant accompagnement collectifet individuel avec à la clé un diagnostic person-nalisé de la compétitivité industrielle de l’en-treprise participante et un contrat d’objectifsconcrets mis en œuvre pour des résultats àcourt et moyen termes.Cette nouvelle formation viendra renforcerdeux actions actuellement menées en direc-tion des PMI: Cap Indus Competi TIC permet-tant de renforcer leur compétitivité enmaîtrisant l’intégration des outils numériqueset Cap Indus Efficacité Energétique destiné àoptimiser leur performance énergétique. n

En savoir + CCI Nice Côte d’Azur Pôle Industrie Innovation et IntelligenceÉconomique 0 800 422 [email protected]

*APPIM: Association des Partenaires pour la Promo-tion de l'Industrie Méditerranéenne - CDAF: Compa-gnie des Dirigeants et Acheteurs de France - UIMM:Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie06 - DIrECCTE Provence Alpes-Côte d’Azur: Direc-tion régionale des Entreprises, de la Concurrence, dela Consommation, du Travail et de l'Emploi

Dossiers & thématiques

Une rencontre Cap Induss’est déroulée dernièrement à Carros.

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0 800 422 222Gratuit depuis un téléphone fixe

AlloCCI

Après Open CCI, la CCI 100% en ligne, la CCINice Côte d’Azur continue de réinventer sa re-lation aux entreprises, tant dans ses modes decommunication interne que dans l’accueil, enleur proposant un nouvel espace, ouvert de-puis le 20 novembre au sein de ses installa-tions du 18 boulevard Carabacel.Fidèle à sa volonté d’être au plus près des en-treprises, la CCI Nice Côte d’Azur a lancé unprogramme intitulé « Nouvelles Proximités »visant à permettre à ces dernières de bénéfi-cier au mieux de ses services en démultipliantles formats de présence et d’accompagne-ment. De nouveaux sites CCI ont été inaugu-rés ou réaménagés dans les bassins d’Antibes,Cannes (Bastide Rouge) et de Sophia Antipolis(Business Pôle), des actions terrain ont été dé-multipliées au travers de la démarche CCIMobil’ : une «task force volante » chargée d’al-ler à la rencontre des entreprises azuréennes,déjà utilisée dans la vallée des Paillons, et àSaint Laurent du Var. Mais c’est aussi Allo CCI,la plateforme téléphonique au service des en-treprises - elle traite 50000 appels par an - quia été renforcée...

Dans cee logique, la CCI a décidé de renfor-cer son accueil et de proposer la prestation denouveaux services au sein même de son siègehistorique à Nice. Ceci, via le 18, un espacedédié aux entreprises proposant des événe-ments et services CCI sous des formats nou-

veaux. Objectif : réinventer un format d’accueild’entreprises 2.0, en clair plus dynamique etinteractif, innover dans la relation entrepriseen utilisant les nouveaux formats numériqueset audiovisuels et proposer des espaces de co-working. Ainsi, le 18 carabacel propose un ac-cueil global incluant orientation et information,formalités entreprises, des espaces de réu-nions et des espaces de consultation via desoutils numériques, mais aussi un mini-show-room de solutions technologiques, plus unezone wifi libre accès sécurisé... Le site com-prend également un espace dédié pour le co-working: le « Creativ’18 » destiné à faciliter letravail collaboratif au sein d’un espace partagéet le « Studio 18 », un studio équipé pour l’en-registrement des webinars et autres supportsaudiovisuels diffusés par la CCI

Enfin, rappelons la création, dans ce nouveaudispositif de proximité, de « FIRE06 ». La CCIa en effet proposé aux principaux partenairesde l’entreprise (Etat, tribunaux de Commerce,banques, experts-comptables, RSI, URSSAF,collectivités territoriales, fournisseurs d’éner-gie, …) de participer à la Force d’Interventionpour le Rebond des Entreprises des Alpes-Ma-ritimes (FIRE06). n

En savoir +CCI Nice Côte d’Azur www.cote-azur.cci.fr

Outil d’une CCI 100% accessible, OpenCCI marque une nouvelle étape.

Les entreprises des Alpes-Maritimes sontinvitées à donner leur avis sur la premièreversion de la plate-forme interactive 3D.L¹objectif est d’enrichir ce «doublenumérique» de la CCI Nice Côte d’Azuravec les retours des entreprises dans unedémarche d’Open Innovation. OpenCCIpermet d’ores et déjà d’échanger en tempsréel avec les conseillers CCI via desavatars et de découvrir les e-ressourcesd¹information et de documentation de laCCI 24H/24.

A découvrir surwww.opencci.net

OPEN CCI:LA PROxIMITÉDIGITALE

n SERVICES AUx ENTREPRISES. LA CCI INNOVE, EN OUVRANT AU COEUR DE NICE SON NOUVEAU SITE: BIEN PLUS QU’UN SIMPLE ACCUEIL.

18 CARABACEL : UN NOUVEL ESPACE 100% DÉDIÉ À L’ENTREPRISE

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PME PERFORMANCE + : L’EXPERTISE AU SERVI CE D ES ENTREPRISES

n DÉVELOPPEMENT. DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, PME PERFORMANCE + EST CONçU POUR LES ACCOMPAG NER VERS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. AZUR ENTREPRISES DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉ MARCHE.

PME Performance + propose un accompagne-ment personnalisé et innovant sur 18 moisaux PME azuréennes. Spécifiquement étudiépour les TPE et PME, le dispositif convient àtous secteurs d’activités aussi bien aux com-merces qu’aux sociétés de services et aux en-treprises industrielles. Son but ? Lever demanière très concrète les freins qui empê-chent une entreprise de se développer et luioffrir un accompagnement pour lui permet-tre d’aborder une nouvelle étape de crois-sance. Une soixantaine d’entreprisesazuréennes ont déjà profité du programme.Parmi elles, Orgexpo et Alpes Azur Aven-ture.

Sophie et Marc David, Orgexpo (Nice)Sophie et Marc david ont repris l’entreprisede leurs parents : Orgexpo, structure organi-satrice du fameux salon niçois Bisou, créé en1976. Cette année sera la 40e édition de cerendez-vous azuréen professionnel incon-tournable du cadeau et de l'article souvenir.Avec le temps, des thématiques nouvelles sesont ajoutées comme la bijouterie fantaisie,le prêt-à-porter, l’article de plage, le beach-wear, le cadeau gourmand… «En 2002, à lasuite du rachat des salons professionnels Hexa-gone, un concept similaire au nôtre organiséun peu partout en province, nous avons fondéune seconde structure : Somexpo. A l’époque,nous n’avons conservé que le salon Hexagonede rennes puis nous avons ajouté une date àLyon et nous testons cette année la ville deBiarritz. Ce développement ne s’est pas fait audétriment de notre identité et de notre façon de

travailler que nous revendiquons : celle d’unestructure familiale centrée sur des relationsquasi amicales avec nos clients, que nousconnaissons tous». Mais comme toutes les en-treprises, Orgexpo a aussi ses doutes, ses in-terrogations : à l’ère des réseaux quel estl’avenir du métier et des salons en général ?Faut-il évoluer, se diversifier face à la saison-nalité marquée de la profession ? «Autant dequestions que nous avons voulu confronter àun regard extérieur. C’est pourquoi nous avonsdécidé de rejoindre le dispositif PME Perfor-mance +, indique Marc David. Nous n’ensommes qu’au début, mais les résultats sont po-sitifs. Après un diagnostic très poussé de notreconseiller CCI, un plan d’actions vient de nousêtre remis. Ce document montre à la fois le tra-vail effectué par la concurrence, les forces etfaiblesses de nos deux entités et formule des pré-conisations».

Alexis Cacciardi, co-gérant d’Alpes Azur Aventure (Villeneuve-Loubet)L’aventure commence en 2002 quand avecdeux amis Alexis Cacciardi décide de créerun parcours accrobranches à Villeneuve-Lou-bet : Canyon Forest était né. Le public répondprésent et trois ans plus tard, l’équipe diver-sifie le concept en mettant en place un laby-rinthe végétal. Là encore le succès est aurendez-vous. «Confortés dans nos choix, nousavons alors lancé un second parcours aventuredestiné aux enfants puis en 2009 le Bois desLutins, un concept de parc aventure très lu-dique pour toute la famille, précise le co-gé-rant». La taille de l’entreprise a suivi cette

évolution, passant à une vingtaine de salariés,épaulés en haute saison par plus de soixantesaisonniers. Face au succès du Bois des Lu-tins, Alpes Azur Aventure s’est donc trouvéeface à des choix stratégiques : comment ca-pitaliser sur la formule ? «Nous avons été ap-prochés à de nombreuses reprises pourdupliquer le concept un peu partout enFrance. De quelle façon le faire ? Franchise,licence de marque, gestion à distance ? A labase, nous avions un savoir-faire techniquemais nous ne maîtrisions pas ces questions...».C’est là qu’entre en scène PME Performance+. «L’un des associés a eu connaissance du dis-positif et nous a convaincus d’y participer. Celaa été très positif. L’analyse du conseiller CCINice Côte d’Azur a été un outil d’aide à la dé-cision essentiel : il nous a permis d’avoir un pa-norama complet des solutions envisageablespour commercialiser le concept à l’extérieur.Après réflexion et conformément aux préconi-sations de PME Performance +, nous avonsopté pour la licence de marque. C’est sur cettebase qu’un deuxième parc a été ouvert à Pey-pin (Aubagne). Par ailleurs, les nombreuxéchanges avec notre conseiller comme avec lesdirigeants de PME impliqués dans le dispositifapportent des éclairages et des réponses sur lesproblématiques auxquelles sont confrontéestoutes les entreprises. Nous avons ainsi décidéde renforcer notre démarche de développementdurable sur l’ensemble de nos parcs».n

Plus d’informations sur PME Performance + www.cote-azur.cci.fr

0 800 422 222

La boîte à outils de l’entreprise

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Sophie et Marc David, dirigeants d’Orgexpo.

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PME PERFORMANCE + : L’EXPERTISE AU SERVI CE D ES ENTREPRISES

n DÉVELOPPEMENT. DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, PME PERFORMANCE + EST CONçU POUR LES ACCOMPAG NER VERS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. AZUR ENTREPRISES DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉ MARCHE.

Le Club PME Performance + s’est ànouveau réuni le 4 décembre autour deMarcel Saucet, consultant internationalet spécialiste reconnu du streetmarketing. Cee technique decommunication commerciale sedéroule se déroule dans des lieuxpublics, au contact direct de la clientèle.Son objectif : toucher le client avec lemaximum d’efficacité pour uninvestissement réduit. Remis au goût du jour avec Internet etl’utilisation des réseaux sociaux, lestreet marketing se diversifie et prendles formes les plus originales pourcommuniquer là où les campagnestraditionnelles (radio, télé etc.) nesemblent plus avoir les effetsescomptés. Il s’applique aujourd'hui àtoutes les tranches d'âges, toutes lescatégories socioprofessionnelles,toutes les activités. Encore peu utilisé en Francecontrairement à d'autres payseuropéens, il revêt un potentiel aractifindiscutable. Basé sur « l'effet desurprise » et le sentiment de proximitéavec la cible visée, le street marketingprésente l'énorme avantage d'éveiller lacuriosité, de susciter la sympathie depar une forte créativité. Il permet àl’entreprise de pénétrer les lieux de vieen proposant une image dynamique,innovante tout en maîtrisant sonbudget.

Ce qui ne change pas en 2015 : la taxed’apprentissage est dédiée aufinancement de l’apprentissage et de laformation professionnelle initiale ; lapression fiscale reste identique pour lesentreprises ; les entreprises conserventle pouvoir d’affecter cet impôt endirection des centres de formationd’apprentis (CFA), des établissementspublics et privés proposant desformations initiales professionnelles, etdes services d’orientation profes-sionnelle et d’accompagnement desjeunes ; les chambres consulairesconservent leur rôle de collecte et derépartition de la taxe d’apprentissage.

Ce qui change en 2015 : fusion de la Taxed’Apprentissage (TA) et de la Contributionau Développement de l’Apprentissage(simplification) ; nouveau découpage de lataxe d’apprentissage : une fractionrégionale allouée aux régions pour lefinancement de l’apprentissage (51 %),une fraction « quota » au bénéfice desCentres de Formation d’Apprentis (26 %),une fraction « hors quota » en faveur desformations techniques et profession-nelles hors apprentissage répondant auxcritères d’éligibilité (23 %), nouvellesrègles et modalités d’affectation enversles établissements habilités à lapercevoir ; affectation de la ContributionSupplémentaire à l’Apprentissage auxCentres de Formation d’Apprentis etSections d’Appren-tissage.

Ce qui change en 2016 : à compter de lacollecte 2016 sur salaires 2015, unerationalisation du réseau des OrganismesCollecteurs de Taxe d’Apprentissage(OCTA) sera mise en oeuvre. Leur nombrepassera au 1er janvier 2016 de 147(actuellement), a une vingtaine au niveaunational, et à un collecteur consulaire parrégion.Au plan régional, une seule chambreconsulaire régionale (de commerce etd’industrie, de métiers et d’artisanat ou

d’agriculture) sera habilitée à collecter lataxe d’apprentissage des entreprisesayant leur siège social ou unétablissement dans la région. Uneconvention entre les trois chambresconsulaires régionales désignera l’uned’elles pour assurer la mission de collecteet de répartition de la taxe d’appren-tissage.A l’échelon national, seuls les organismesparitaires collecteurs agréés (OPCA),déjà collecteurs des contributionsformation continue, pourront êtrehabilités par l’Etat à collecter dans leurchamp de compétence professionnelle ouinterprofessionnelle la taxe d’appren-tissage versée par les entreprises.Les entreprises conservent le libre choixde leur organisme collecteur de taxed’apprentissage (OCTA). Elles peuvent verser leur taxe d’appren-tissage et contribution supplémentaire àl’apprentissage (CSA) à l’OCTA de leurchoix parmi les OCTA nationaux ourégionaux, sans que la clause d’uneconvention ou d’un accord collectif puisselui imposer un organisme collecteur (à ladifférence de la contribution à laformation professionnelle continue).

Le réseau de collecte des CCI : à l’échelonnational, plus de 385 000 entreprises fontconfiance chaque année à leur CCI pourassurer le traitement de leur dossier detaxe d’apprentissage, qui leur garan-tissent écoute et proximité (rensei-gnements, assistance à la déclaration), unsystème sûr et pratique : vous pouvezdéclarer et payer en ligne (zéro papier) oupar courrier. Et un service au bénéfice duterritoire.

En savoir +Service Taxe d’Apprentissage

CCI Nice Côte d’Azur [email protected]

Tél : 0800 746 660(numéro vert - appel gratuit

depuis un poste fixe)

TAxE D’APPRENTISSAGE,CE qUI CHANGE EN 2015 ET 2016La loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à ladémocratie sociale, ainsi que les lois de finances rectificatives pour 2013 et 2014, ontacté une réforme importante de la taxe d’apprentissage, afin de la simplifier, deflécher une part plus importante de cee taxe vers les formations en apprentissage,et de rendre plus efficace le dispositif de collecte.

apprentissage

« L’analyse de notreconseiller a été un outild’aide à la décisionessentiel. »Alexis Cacciardi,co-gérant d’Alpes Azur Aventures

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Ce rendez-vous professionnel s’affirmedepuis déjà 10 ans comme un momentfort d’échanges, de rencontres, centrésur le chef d’entreprise et sur toutes lesproblématiques patrimoniales etfinancières liées à la transmissiond’entreprise.

Le 10 décembre a eu lieu à la CCI NiceCôte d’Azur la 10e édition de la SoiréeTransmission d’entreprise. L’occasionpour cédants et repreneurs de serencontrer et de concrétiser un projetgrâce à la Bourse d’échanges.Devant le succès des éditionsprécédentes, l’événement s’est déroulécette année en deux temps, pouraccueillir davantage de participants.L’après-midi, de 15h à 18h, des experts dela transmission/reprise d’entreprise sontinrervenus au cours d’ateliers sur desthèmes aussi variés que « Le regard dubanquier sur un projet de reprise », « Lafiscalité de la transmission en cas dedépart à la retraite » ou « La retraite dudirigeant TNS ».Dans « L’espace partenaires », desacteurs de la transmission-reprised’entreprise ont répondu aux demandesdes cédants et des repreneurs. Etaientprésents des professionnels denombreux partenaire de l’entreprise auquotidien: Crédit Agricole, BNP Paribas,CMA Alpes-Maritimes, BPCA, CNCFA,IRCE, RSI, Tribune Côte d’Azur, UR desSCOP, Réseau Initiative, Ordre desexperts-comptables et Ordre desavocats.Le soir, de 18h30 à 20h30, la secondepériode du rendez-vous a été l’occasionpour les cédants et repreneurs d’initierdes contacts intéressants grâce à labourse d’échanges. Autre nouveauté, la CCI a rejoint le sitenational Transentreprises qui offreaujourd’hui une visibilité nationale auxannonceurs.

En savoir + 0 800 422 222www.cote-azur.cci.fr

RENDEZ-VOUS.10e SOIRÉE DE LA TRANSMISSIOND’ENTREPRISE

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La boîte à outils de l’entreprise

n REGARD D’ExPERT. VALÉRIE HIGUERO, DIRIGEANTE ET FONDATRICE DE MBD CONS ULTING (VILLENEUVE-LOUBET), CONSEIL EN STRATÉGIE ET DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL ET SPÉCIALISTE EN MARKETINGEXTERNALISÉ.

Ne pas vendre qu’un prix et faire comprendreaux clients potentiels la vraie valeur d’une in-novation ou d’un nouveau produit. Faciledire, mais comment mette en œuvre, concrè-tement ? Eléments de réponse avec un ex-pert : Valérie Higuero, qui dirige MBDConsulting (pour Marketing & Business De-velopment), première société de servicesmarketing externalisé des Alpes-Maritimes.Avec ses quinze salariés, elle conseille, ac-compagne et suit dans la durée le développe-ment commercial d’entreprises de la région.

«Un prix est plus difficile à fixer pour les entre-prises en BtoB, que pour celles en BtoC, carces dernières peuvent se positionner par rap-port à la concurrence, souligne Valérie Hi-guero. Or, une entreprise qui propose unproduit ou une idée innovante va devoir réflé-chir à la valeur de son produit. D’où l’impor-tance du service marketing pour comprendretout se qui se cache derrière un prix».

Bien comprendre les critères d’achat de sesclients. Au cours de cet atelier, elle est reve-

MARKETING : UNE ARME POUR VENDRE PLUS QUE DU PRIX ?

Valérie Higuero, MBD Consulting.

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Un service à découvrir sur

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REBOND Chefs d’entreprise, vous qui oeuvrez chaque jour pour rester compétitifs, la CCI Nice Côte d’Azur est à vos côtés pour vous aider. Avec REBOND, elle met toutes les chances de votre côtés pour donner ce second sou!e dont votre activité peut avoir besoin dans une conjoncture di"cile.

le programme qui va vous permettre d’observer, anticiper, rebondir... Et faire face.

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Pour structurer cette nouvelle filière, la CCI regroupe les entreprises ayant un potentiel àdévelopper dans ce secteur d’activité en devenir et va lancer une e-communauté dédiée surEcobiz. Vous êtes une entreprise qui travaille déjà sur le marché de la Silver économie ou quisouhaite s’y développer ? Vous envisagez d’y adapter votre offre actuelle ou d’y développer uneinnovation en matière de produits, services ou organisation. Vous avez besoin d’information, decontacts, de réseau, de financements,… La silver économie, c’est un potentiel que beaucoupd’entrepreneurs azuréens des services, du tourisme et bien sûr du commerce ont déjà identifié, sepositionnant sur le marché, notamment celui des jeunes seniors (50/64 ans), les fameux happy-boomers qui entendent profiter de la vie - ils sont nés avec la société de consommation- tout enanticipant la prévention de leur future dépendance. Des seniors actifs, hyperconnectés: depuis2006, c'est d’ailleurs la génération la plus dépensière sur le web.

En savoir + Faites-vous connaître en nous adressant vos coordonnées et secteurd’activité à [email protected]

SILVER ÉCONOMIE: LA CCI LANCE UN APPEL à COMPÉTENCES

Mercredi 19 novembre s’est tenu auBusiness Pôle de Sophia Antipolis lapremière édition de « Tourism’Innov », unejournée organisée par la CCI Nice côte d’azurdestinée à aider les professionnels dutourisme à intégrer davantage de solutionsinnovantes sur le thème du Silver Tourismeet des City Breaks.Les aentes et habitudes des touristeschangent : aux professionnels de s’adapteret d’inventer de nouvelles formules pourfaire la différence ! Pour les aider dans ceedémarche, les CCI de Marseille Provence,Nice Côte d’Azur, du Var, du Vaucluse, du Paysd’Arles et la CCI régionale PACA proposentun parcours gratuit destiné à améliorer lesservices et produits touristiques. La CCI Nice Côte d’Azur a privilégié deuxthèmes pour cee journée qui a réuni unequinzaine de professionnels locaux : le silvertourisme (les activités touristiques

tournées vers les seniors) et le tourismeurbain (courts séjours dans les grandesvilles). Après un entretien individuel avec unconseiller de la CCI pour identifier des pistesd’innovation, ils ont participé à des ateliersd’innovation thématiques en groupe.Objectifs : mieux connaître la clientèle,tester des pistes d’innovation et repartiravec un projet. Les participants,(hébergeurs, designer, prestataires deservices) ont également eu un accèsprivilégié à la Bourse aux opportunités duComité Bougainville et du Conseil régionalPACA, qui a eu lieu le 9 décembre à Avignon.Ce fut l’occasion pour eux de trouver despartenaires et des financeurs (subventions,banques, fonds d’amorçage, de croissance,business angels…) pour concrétiser leurprojet.

En savoir + 0 800 422 222www.cote-azur.cci.fr

Azur Entreprises I N° 104 I 23

n REGARD D’ExPERT. VALÉRIE HIGUERO, DIRIGEANTE ET FONDATRICE DE MBD CONS ULTING (VILLENEUVE-LOUBET), CONSEIL EN STRATÉGIE ET DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL ET SPÉCIALISTE EN MARKETINGEXTERNALISÉ.

MARKETING : UNE ARME POUR VENDRE PLUS QUE DU PRIX ?

INNOVER, LA CLÉ DE LA RÉUSSITETourism’Innov: un programme gratuit pour les professionnels du secteur.

nue sur la nécessité d’une stratégiemarketing dans une entreprise enBtoB. « Les clients en BtoB clients nesont pas les mêmes qu’en BtoC et leursattentes et besoins sont plus difficiles àcerner, poursuit-elle. Or, la plupart dutemps, les entreprises en BtoB ne possè-dent pas de service marketing. C’est leservice communication ou la r&D quis’en chargent. Le marketing aide pour-tant à penser autour de l’of fre, à com-prendre les process internes des clients etleurs critères d’achat. C’est là que nousintervenons, en externe ».

Positionner un produit ou une technolo-gie innovante sur le marché supposed’en étudier la valeur d’acquisition,d’exploitation et d’élimination. « C’estle principe du Total Cost of Ownershipou Coût global de possession, expliqueValérie Higuero. On comptabilise l’en-semble des coûts inhérents au cycle de viedu produit. Pour donner de la valeur àson produit ou service, l’entreprise enBtoB va devoir calculer combien celacoûterait à son entreprise cliente si ellese passait de son innovation».

Repenser l’offre. Le marketing opéra-tionnel permet aussi d’aider les entre-prises à se diversifier. « Un de mesclients spécialisé dans la technologie dela nébulisation a souhaité se diversifieren proposant de l’affichage dynamique(les écrans tactiles dans les magasins).Deux produits totalement différents pourlesquels il a fallu trouver des liens cohé-rents, afin que l’affichage dynamiquegagne une légitimité et une vraie raisond’être auprès de la clientèle de cette en-treprise. Nous avons donc placé lesécrans près des rayons fruits et légumes,où se trouvait déjà le système d’humidi-fication par nébulisation. Ainsi, lesécrans tactiles proposent des informa-tions sur les légumes, des recettes que lesclients peuvent imprimer dans le maga-sin, etc. La valeur ajoutée de ce produitest devenue plus évidente et la diversifi-cation de l’entreprise est désormais uneréussite ». Identifier les différents le-viers qui peuvent donner de la valeuraux produits, c’est tout le secret dumarketing. n

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La première édition de Tourism’Innovs’est déroulée à Sophia Antipolis le 19novembre.

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24 I Azur Entreprises I N° 104

Portraits d’entrepreneurs

Créée en 2006, l’entreprise niçoise AZ Com,distributeur Expert Bouygues Telecom, pro-pose l’ensemble des produits et servicesBouygues Telecom Entreprises Téléphoniefixe, mobile, Data fixe (ADSL, SDSL etFibre) et mobile (4G). Alexandre Thomas,gérant d’AZ Com et ancien de Bouygues Te-lecom s’est lancé un défi: « Mon expériencechez Bouygues Telecom m’a permis de propo-ser à nos clients des services de qualité : suivi,souplesse, réactivité et bien sûr proximité, desservices qui font cruellement défaut dans laplupart des of fres telecom. Aujourd’hui, AZCom est devenu le plus gros distributeurBouygues Telecom Entreprises du sud de laFrance ». Un résultat qui se traduit égale-

AZ COM (NICE), FACILITATEUR DE COMMUNICATION

n SERVICES. LA CROISSANCE NE SE DÉCRÈTE PAS, ELLE SE CONSTRUIT: C’EST CE QUE PROUVE LA PME AZURÉENNE, EN PLEINE PHASE D’ASCENSION.

ment par un très bon taux de fidélisationclients. « Même si nous bénéficions d’une forte

attractivité liée à la marque et à la qualité duréseau 4G, nos résultats sont aussi le reflet denotre travail, axé sur la solution au cas parcas » explique Alexandre Thomas.

Pour 2015, les efforts sont concentrés sur lesnouveaux services cloud et fibre : « Aprèsune bonne croissance en 2014 et pour attein-dre notre objectif de chiffres d’affaires de 1 mil-lion d’euros en 2015, nous recrutons trèsprochainement 2 chargés d’affaires spécialisésréseaux et fibre, à double compétence, ingé-nieur en informatique et commercial, dédiésaux départements des Alpes Maritimes, duVar et des Bouches du rhône ». AZ Com at-teindra ainsi un effectif de 10 salariés. n

Alexandre Thomas, dirigeant de l’entreprise.

Ils sont à Sophia Antipolis et ils inventent latélévision de demain. Cristian Livadiotti etThomas Menguy! Quand fin 2012, Alcatel-Lucent s’est séparé d’Open Plug, la start-updont ils avaient contribué au succès, tousdeux se sont lancés sur un créneau nouveau:la conception de services télévisuels enri-chis. La télévision rendue intelligente par lenumérique. Ils ont ainsi développé des tech-nologies qui puissent garantir aux utilisa-teurs une expérience interactive nouvelle etunique autour des programmes (interfaces,partage, discussion en temps réel, etc.).

Bonne idée. Fondé en novembre 2013, in-cubé par ParisTech et installé au BusinessPôle de Sophia Antipolis, Wildmoka a rapi-dement décollé à travers notamment un par-tenariat commercial avec un grand dusecteur : Canal +. Retenue en juillet dernierpar Canalstart, le programme d'accompa-gnement du groupe dédié aux talents de l'in-novation, la start-up sophipolitaine a pumontrer dès septembre ce qu'elle savaitfaire : elle a porté sur Canalplus.fr une fonc-tion de partage de clips vidéos : L'Instantca-nal. "En temps réel, vous pouvez découper uneimage, une séquence pour la partager ensuiteavec vos amis sur n'importe quel réseau so-cial," explique Cristian Livadiotti.Amusante et intuitive, cette application deSocial TV a séduit Canal +. A l'occasion deson 30e anniversaire, le groupe a poussé un

WILDMOKA (SOPHIA ANTIPOLIS) FAIT ENTRER LA TÉLÉ DANS LE NOUVEAU MONDE NUMÉRIQUE

n SERVICES. LA START UP AZURÉENNE FONDÉE PAR DEUX ANCIENS D’OPEN PLUG CRÈVE L’ÉCRAN...

peu plus loin avec "Bref Canal a 30ans". A partir de la mini-série "Bref"diffusée entre 2011 et 2012, Wild-moka a monté un dispositif permet-tant à chacun de créer son propreépisode. Sur le site internetbref30ans.canalplus.fr, le téléspec-tateur choisit ses trois programmescourts préférés. Puis un algorithmegénère, juste pour lui, une vidéocombinant des extraits de ces pro-grammes. Enorme succès. Grâceau buzz parti du Grand Journal deCanal, 200000 vidéos ont été géné-rées en 3 heures et le premier mil-lion a été atteint en 3 jours ! PourCristian Livadiotti, outre son reten-tissement, "cette opération a montréque notre plateforme pouvait sans problèmesupporter de fortes charges utilisateur".

Un début. Avec sa "Moments Service Suite",Wildmoka a bien d'autres tours dans sonsac. Outre la captation de vidéos et le par-tage sur les réseaux avec Moment Share,deux autres types de services sont déjà enrayon: Moment replay pour revoir en tempsréel des extraits de programmes ou d'événe-ments retransmis en direct, en y ajoutant desfonctions de ralenti ou de diffusion multi-écrans ; Moments Capture, pour saisir unévénement particulier dans un flux "live".Les deux fondateurs rêvent aussi d'associer

leurs technologies à un magnétoscope nu-mérique sur le cloud, avec des programmeschoisis, taillés, accessibles n'importe quandsur n'importe quel écran, TV, tablette, PC,smartphone.

De quoi apporter des solutions novatricesaux détenteurs de droits et fournisseursd'accès inquiets des mutations en cours ausein de l'industrie de la télévision et de lavidéo. De quoi aussi donner confiance à lajeune société qui passe à 20 personnes d'icila fin de l'année et prépare pour l'an prochainune levée de fonds de 2 à 5 millionsd'euros.n

Cristian Liviadotti et Thomas Menguy,

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avec une proposition d’accompagnement glo-bal séduisante et efficace. Le package étaitcomplet. Nos bureaux sont dans le nouveaubâtiment dédié à l’innovation santé. Situé aucœur d’un écosystème santé avec l’hôpital Pas-teur 2 et la faculté de médecine, il donne aussiune forte visibilité à Ignilife. L’incubation ausein de la pépinière d’entreprises nous permetde bénéficier d’expertises de grande valeur etd’un réseau dense». A noter que Ignilife vient aussi de lancer unecampagne de crowdfunding sur le site Well-Fundr.com avec pour objectif de se rappro-cher de ses utilisateurs, de renforcer sanotoriété et de capitaliser sur l’intérêt dugrand public pour la prévention et le e-coa-ching. «Les professionnels de santé avec les-quels nous collaborons expriment leurfrustration de ne pas pouvoir mieux accompa-gner leurs patients. Leur travail reste avanttout curatif mais ils savent qu’une bonne hy-giène de vie est essentielle. Le premier acteurde la santé, c’est l’individu lui-même qu’il fautguider et motiver à adopter les bons réflexes auquotidien. Cette campagne est un moyen de di-vulguer notre philosophie et bénéficier du sup-port de nos utilisateurs» précise le dirigeantd’Ignilife. n

Azur Entreprises I N° 104 I 25

Quel est le profil de votre entreprise?Always the Sun est une marque de prêt-à-porter dédiée au Beachwear qui porte fortson origine azuréenne en voulant allier raf-finement, originalité, élégance et sensualitédans un univers qui a pour unique ambitionde valoriser la femme. Notre marque a étécréée en 2007 et a derrière elle maintenantune belle expérience de créativité au traversde ses collections annuelles. Nous termi-nons l’année en enregistrant 80% de haussed’activité par rapport à 2013. Outre notreshow room à Nice et notre boutique à Juanles Pins, notre gamme est diffusée dansl’hexagone, mais aussi en Guadeloupe, à StMartin, St Barth, la Réunion, Tahiti, et à l’in-ternational en Espagne, Angleterre, Italie,Grèce, Australie et désormais à Miami enFloride. Nous pensons également à la Côte

Ouest des USA et aussi plus près: la façadeAtlantique, où nous sommes peu représen-tées.

Quelle est sa valeur ajoutée?L’originalité de nos créations, notre volontéde nous renouveler complètement chaqueannée à l’occasion du lancement de notrenouvelle collection. Toutes nos créationssont dessinées à Carros.

Quelle est votre priorité du moment?Travailler la notoriété de la marque, carnous ne sommes pas encore suffisammentconnues. D’où notre présence dans les sa-lons professionnels. Et puis surveiller deprès le bon déroulement de la fabrication dela ligne 2015, lancée depuis octobre… etcommencer à penser dès décembre à la

ligne 2016! L’augmentation rapide de notreactivité va nous conduire à recruter carnous ne sommes que 4 actuellement

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine»,sur son application smart-phones (iPhone, Androïd

et Blackberry Torch) disponible gratuitement en téléchargement.

BRIGITTE ET PASCALE AUDIFFREN, ALWAyS THE SUN (CARROS)

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

n IMPLANTATION. NOUVELLE ENTREPRISE DU POLE SANTÉ, IGNILIFEA CHOISI NICE ET LA CÔTE D’AZUR POUR SE DÉVELOPPER.

ruBrIquE EN CollABorAtIoN AvEC

C’est une jeune pousse promeeuse. Fondéeau Luxembourg avec le soutien du pro-gramme européen Europe4StartUps, Ignilifea choisi de s’implanter à Nice en 2014 pourbénéficier de l’environnement optimal offertau sein de l’espace Paillon à Nice pour le dé-veloppement de son activité de e-santé.«Notre premier produit est une applicationweb et mobile dédiée à la prévention et aubien-être. Nous sommes partis d’un constatsimple explique Fabrice Pakin, fondateur etdirigeant. Les maladies chroniques totalisentprès de 75% de la dépense santé. Dans lemême temps, près de 80% de ces pathologiessont évitables par une bonne hygiène de vie etune détection précoce des facteurs de risques.L’une des solutions pour soulager un systèmede santé en difficulté, est d’offrir l’accès à uneprévention personnalisée à un coût moindre.C’est toute la proposition de notre plateforme». Ignilife commercialise sa plateforme auprèsdes complémentaires santé ou des entre-prises en quête d’innovation et souhaitantcréer une offre de services différenciante.«Notre premier client est un grand assureursuisse avec lequel nous avons signé un contratpour un pilote de 50000 utilisateurs et un dé-ploiement sous forme de licences à l’ensemble

IGNILIFE : L’INNOVATION AU SERVICE DE LA E-SANTÉ

Fabrice Pakin, dirigeant del’entreprise.

de leurs adhérents en quatre langues. Notrebusiness model est donc validé et nous sommesen train de négocier des accords avec desclients en France», souligne Fabrice Pakin.Un développement qui s’appuie sur lespoints forts de l’entreprise : des programmeset contenus propriétaires basés uniquementsur la preuve scientifique et élaborés par uncollège de médecins et spécialistes, maisaussi des algorithmes propriétaires, ainsiqu’une intégration facile chez les clients avecune montée en charge à moindre coût.

Pourquoi la Côte d’Azur? «Nous cherchions unterritoire où implanter nos équipes de dévelop-pement et r&D, indique Fabrice Pakin. Noushésitions entre Lyon, Genève et Nice. L’équipede Team Côte d’Azur a su être convaincante

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Fascinée par la Côte d’Azur et seslumières, Ménia Piriou se lanceaujourd’hui dans l’organisationd’événements professionnels ou privéssur mesure : cocktails, séminaires,mariages, anniversaires… Accompagnée par la Chambre deCommerce et d’Industrie Nice Côte d’Azurdepuis 8 mois, Menia a pu ficeler sonprojet grâce au stage 5 jours pourentreprendre et au programme NACRE :viabilité du projet, étude de marché, bilanprévisionnel, obtention de crédits, toutest passé au crible pour que le rêvedevienne réalité.

Après la structuration financière duprojet, le dispositif NACRE intervientégalement pour le développement del’entreprise : « Grâce au suivipersonnalisé sur 3 années, je suisconfiante sur la pérennité de monactivité, cette expertise me permet devalider l’évolution de mon projet, enévitant des faux pas auxquels je n’étaispas préparée » précise Ménia Piriou.Prochaine étape : le lancement imminentdu site web Paillettes by night qui

rassemblera tous les acteurs et servicesde la vie nocturne à Nice (restaurants,hôtels, bars, stations services, garded’enfants, etc.), qui deviendra par la suiteune application mobile très utile. Et ce quibrille à Nice devrait briller sur biend’autres villes de la Côte d’Azur. n

Paillettes Events37/41 bd Dubouchage, Nice

06 64 46 64 45www.paillettesevents.com

La bourse de cession-reprise de laCCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

Pour répondre à une offre, pour passer une annonce

ou en savoir plus sur nos servicesd’accompagnement,

contactez-nous !

n NÉGOCE

Distribution de fournitures Réf. 1145P0090et mobilier de bureauVille Effectif: 6CA: 555 000 € / Prix: 350 000 € Changement d’activité, cède parts sociales d’une société spécialiséedans la distribution de fournitures et mobiliers de bureaux. Le plus del’entreprise : clientèle de professionnels avec 30% du chiffre d’affaireréalisé à l’export. Marge brute importante. Entreprise positionnée surdes niches, le sur mesure.

Vente de revêtements sols et murs, Réf. 0897P0081traitement de pierres et équipement sanitaire Ville Effectif: 2CA: 320 000 € / Prix: 100 000 € Départ à la retraite: cède fonds de commerce de vente et pose (en sous-

traitance) carrelage intérieur, extérieur, pierres naturelles, équipement

de salle de bains. Société familiale créée en 1999, bonne renommée

auprès d’une clientèle de particuliers (60 %) et de professionnels.

égoce de matériel pour le bâtiment Réf. 062C0152Ville Effectif: 1CA: 240 000 € / Prix: 60 000 € Départ à la retraite: cède fonds de commerce de d’une entreprisespécialisée dans le négoce de matériel pour le bâtiment, créée en 1976.Clientèle de professionnels à 80 % (entreprises et collectivités). Fortenotoriété auprès des professionnels et site internet bien référencé.

n COMMERCE

Dépôt-vente Réf. 062C0002Zone industrielle Effectif: 3CA: 740 000 € / Prix: 350 000 € Cause retraite : cède fonds de commerce de dépôt-vente de meubles,antiquités, bibelots, vaisselle, hi-fi et autres objets. Idéalement placé enzone industrielle. Forte notoriété depuis plus de 25 ans. Surface de vente1400m². Surface de stockage : 700 m².

Vente de produits multimédia Réf. 062C0004Ville Effectif: 1CA: 350 000 € / Prix: 130 000 € Cause retraite : cède commerce spécialisé dans la vente de produitsmultimédia et la réparation de matériels électroniques et informatiques.Bonne notoriété auprès d’une clientèle fidèle.

Boucherie, Charcuterie, Volaille, Traiteur Réf. 062C0115Centre-Ville Effectif: 2 + 1 temps partielCA: 365 000 € / Prix: 300 000 € Départ à la retraite, cède fonds de commerce de boucherie, charcuterie,volaille, traiteur créé en 1980. Au cœur d'une ville touristique du littoral, lecommerce est situé sur une rue commerçante avec un parking àproximité. Le plus de l’entreprise: la stabilité du CA.

PAILLETTES EVENTS By NIGHT: LA NUIT NIçOISE COMPTE UNE NOUVELLE ÉTOILETout juste créée, la société Paillettes Events est née de lavolonté d’une jeune bretonne arrivée sur Nice il y a 12 ans.

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Vous avez un projet de

création, reprise ou

transmission ?Pour vous lancer, pour participer à un stage «5 jours pour entreprendre» ou à un atelier «Création / Reprise d’entreprise» (dates sur www.ccinice-cote-azur.fr,rubrique agenda), prenez contact avec les experts du pôle création, transmission& reprise d’entreprises de la CCI Nice Côte d’Azur

20, bd Carabacel 06000 NICE - Tél. : 0 800 422 222 - Fax : 04 93 13 74 [email protected]

26 I Azur Entreprises I N° 104

réda

ction

Page 27: Azur Entreprises et Commerce n°104

Commerce autos, poids-lourds, pièces détachées Réf. 062C0008Nice Ouest ZA Effectif: 6Prix: 600 000 € Proche retraite: cède fonds de commerces toutes activités concernantsecteur automobile, poids-lourds, pièces détachées. Activitéscomplémentaires possibles. Terrain 4 100 m², hangar 450 m², bureau 300m². Loyer annuel HC: 65 000 €. Bail à renouveler en 2017.

Prêt-à-porter féminin Réf. 062C0048Centre-Ville Effectif: 0CA: 100 000 € / Prix: 45 000 € Cause retraite: cède fonds de commerce de prêt-à-porter. Faible loyer,bail renouvelé en 2013 (233 €/mois). Clientèle fidèle de femme appréciantles vêtements classiques, de qualité et de marque française eteuropéenne.

Torréfaction de cafés & thés Réf. 62C0049Centre-Ville Effectif: 0CA: 55000 € / Prix: 60 000 € Cause retraite: cède fonds de commerce de torréfaction de cafés et dethés, vente d’épices et de fruits secs, situé sur une zone commerciale avecmarché de fruits et légumes tous les matins. Clientèle fidélisée et faibleloyer.

Pâtisserie, Confiserie, Chocolaterie, Glacier Réf. 061C0005Ville Effectif: 3CA: 173 000 € / Prix: 180 000 € Raisons personnelles: cède fonds de commerce de pâtisserie, confiserie,chocolaterie, glacier racheté en 2009. CA en progression constantedepuis la reprise.

Epicerie fine spécialisée produits de luxe Réf. 061C0051Ville Effectif: 3CA: 540 000 € / Prix: 570000 € Cause retraite: cède fonds de commerce d’épicerie fine, spécialisée

produits de luxe et dépositaire d’une marque renommée, crée en 2001.

Bonne notoriété acquise depuis plus de 10 ans auprès d’une clientèle

locale, internationale, aisée et fidélisée. Très bonne rentabilité.

Fruits et légumes Réf. 061C0037Ville Effectif: 3CA: 420 000 € / Prix: 120 000 € Raisons personnelles: cède fonds de commerce fruits et légumes,

épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville, dans un quartier

commerçant et touristique. Surface de vente de 60 m², réserve de 70 m².

Boulangerie artisanale Réf. 062C0130quartier résidentiel Effectif: 4CA: 475 000 € / Prix: 180 000 € Départ à la retraite: cède fonds de commerce de Boulangerie artisanale,

Pâtisserie, Epicerie, traiteur, reprise en 1992. Activité de livraison (Ecoles,

Cliniques, restaurants,…) et de dépôt de pain dans des épiceries. Les plus

de l’entreprise: situé dans un quartier résidentiel, avec un parking (8/9

places) devant le magasin, faible loyer.

n SERVICES

Services à la personne Réf. 1246P0094Ville Effectif: 22CA: 430 000 € / Prix: 160 000 € Cause de double activité : cède parts sociales d'une société de services àla personne spécialisée sur le secteur « personnes âgées et dépendances» créée en 2007 et appartenant à un groupe. présence de salariés fidèleset compétents, d’un responsable d’agence et d’un réseau d’infirmiers pourla coordination des soins.

Agence événementielle Réf. 061C0001Ville Effectif: 1CA : 173 000 € / Prix: 99 000 € Cause changement d’activité, cède fonds de commerce indépendantd’une agence événementielle, créée en 2001. Création d’animationsartistiques et événementielles sur mesure. Clientèle d’affaire haut degamme et collectivités, national et international.

Centre de formation linguistique Réf. 1191P0093Activité à transférer Effectif: 2CA: 120 000 € / Prix: 100 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un centre de formationlinguistique. Bonne notoriété depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèlede professionnels.

Carrosserie, mécanique, peinture Réf. 0906P0085Ville Effectif: 4 (+ 1 indépendant)CA: 486 000 € / Prix: 220 000 € Causes santé et double activité: cède fonds de commerce d’uneentreprise d’un garage (carrosserie, mécanique et peinture toutesmarques) créé en 1964 et repris en 2004. situé en centre-ville. Clientèle departiculiers (50 %) et d’entreprises (50 %).

Dépannage, entretien et remplacement Réf. 0459P0067d’appareils à gaz Ville Effectif: 8CA: 1 000 000 € / Prix: 1 000 000 € Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une société spécialiséedans le dépannage, l’entretien et le remplacement d’appareils à gaz. Lesplus de l’entreprise: CA en progression, récurrence du CA grâce auxcontrats d’entretien (de l’ordre de 70 %). Le repreneur pourra s’appuyersur du personnel qualifié.

Travaux forestiers et entretiens d’espaces verts Réf. 0362P0047Périphérie de ville Effectif: 6CA: 500 000 € / Prix: 350 000 € Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une société spécialiséedans les travaux forestiers (élagage, débroussaillement, abattage) etl’entretien d’espaces verts (propriétés et domaines). Les plus: récurrencedu CA, obtention des appels d’offres pour d’importants donneurs d’ordrepublics et privés, entreprise certifiée Qualiterritoire.

Dépannage, service après-vente TV et HiFi Réf. 0351P0037Centre ville Effectif: 3CA: 355 000 € / Prix: 50 000 € Départ à la retraite: cède fonds de commerce d’une société dedépannage, SAV, station technique TV et hifi, créée en 1999. Clientèle deprofessionnels (70 %). Réparateur agréé auprès de grandes marques etenseignes. Equipe expérimentée.

n HôTELLERIE / RESTAURATION

Hôtel restaurant Réf. 065H0030Haut Pays Effectif: 2 (+1 en saison)CA: 116 000 € / Prix: 195 000 € Changement d’activité, cède fonds de commerce d’un hôtel restaurantbar (licence IV), situé dans un village ancien du Haut Pays, aux portes duMercantour. Superficie totale de 800m² sur 2 étages : 12 chambres,restaurant (80 couverts), 2 appartements, jardin, terrasse, parkings etgarage.

Hôtel bureau avec petit-déjeuner Réf. 061H0029Centre ville Effectif: 4 (saisonniers)CA: 360 000 € / Prix: 750 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce indépendant d’un hôtel,reprise en 1985. Situation, avec terrasse, jardin et piscine, parking 6places et garage 20 places. Hôtel classé 3*. Bon état général.

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected] Hôtel restaurant Réf. 065H0028Haut Pays Effectif: 3CA: 240 000 € / Prix: 400 000 € (+ murs 700 000 €) Départ à la retraite: cède Bar Hôtel Restaurant magasin souvenirs, auxportes du Mercantour. 19 chambres. Jusqu’à 150 couverts en saisonestivale. Achat des murs.

Hôtel bureau Réf. 062H0026Centre ville Effectif: 8CA: 580 000 € / Prix: 1 400 000 € (valeur FDC) Départ à la retraite: cède parts sociales d’un hôtel bureau, repris en 2003.Hôtel situé en centre-ville, à proximité d’une gare, des commerces et dubord de mer. Hôtel de 40 chambres dont 2 adaptées au PMR ouvert toutel’année, référencé par de nombreux guides et sites internet. Clientèletouristique.

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. 062H0003Périphérie ville Effectif: 3 + 1 apprentiCA: 520 000 € / Prix: 450 000 € Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’un restauranttraditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas, acquis en 1992,situé en périphérie de ville, à proximité d’une zone industrielle. Superficie:200 m². Capacité: 100 couverts + terrasse: 30 couverts. Clientèlefidélisée: repas d’affaires et repas familiaux pour les fêtes.

Restaurant gastronomique et Hôtel de charme Réf. 062H0013Village Effectif: 2CA: 320 000 € / Prix: 300 000 € Changement de région: cède fonds de commerce d’un restaurantgastronomique et d’un hôtel de charme, situé dans un village à proximitéde grandes villes côtières.

Restaurant de cuisine niçoise Réf. 062C0131quartier résidentiel Effectif: 2CA: 195 000 € / Prix: 180 000 € Départ à la retraite: cède fonds de commerce d'un bar, restaurant, aveclicence IV, créée en 1990 et situé dans un quartier résidentiel. Les plus del'entreprise: restaurant référencé dans de nombreux guides dont le Gaultet Millau, un loyer faible avec appartement de 3 pièces de 40 m2 environcompris dans le bail.

n INDUSTRIE / BÂTIMENTToutes fermetures du bâtiment Réf. 1253P0402Périphérie Effectif: 7 (+3 intérimaires)CA: 1 473 000 € / Prix: 300 000 € (+ murs 700 000 €) Cause départ à la retraite, cède fonds de commerce de toutesfermetures du bâtiment, créée en 1978. Savoir-faire et compétencesd’une équipe professionnelle. Portefeuille clients d’entreprises et decollectivités..

Chauffage, ventilation, climatisation Réf. CBA/1177Ville Effectif: 60CA: 9 000 000 € / Prix: suivant proposition Départ à la retraite: cède parts sociales de quatre sociétés spécialiséesdans le génie climatique. Entreprises et équipes structurées avecrécurrence de contrats d’entretien pour certaines. Ateliers avec bureauxet baux commerciaux en cours. Profil du repreneur: ingénieur aveccompétences managériales ou dirigeant d’entreprise désirant sedévelopper ou investisseur (groupe local ou national).

Fabrication serrurerie métallerie Réf. 0337P0025Zone industrielle Effectif: 7CA: 673 000 € / Prix: 350 000 € Départ à la retraite: cède parts sociales d’une société spécialisée dans laserrurerie et métallerie, coupe pliage de métaux ferreux et non ferreux.Clientèle de professionnels exclusivement.

Terrassement, voirie et réseaux divers Réf. 0357P0043Proche ZI Effectif : 4CA : 510 000 € / Prix : 400 000 € (matériel compris) Départ à la retraite: cède fonds de commerce d’une société deterrassement spécialisée dans les techniques de VRD. Clientèlecomposée à 50 % de particuliers et 50 % de professionnels(promoteurs, constructeurs, entreprises d’espaces verts). Potentiel dedéveloppement dans le secteur géographique.

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Bourse de cession-reprise d’entreprise

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